« une soirée imprévue »    birdie & jeremiah & carter

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Carter Rollins n’était pas le plus dupe de la terre entière et franchement il n’était pas le plus impacté par ses feux de forêt. Pour lui, c’est indéniable que ce soit criminel, il n’y avait aucun doute là-dessus et n’était pas du genre à laisser la chaîne de la télévision allumait lorsque ceux-là en parler. C’était devenu préoccupant pour le reste du pays, et probablement une partie de la terre entière, mais pas pour le business de Rollins. Alors comme à son habitude, il ne s’en préoccupera que lorsque ça l’atteindra, que lorsqu’il aura à perdre lui-même quelque chose. Pas qu’il se soit trouvé comme fantasme de sauver les animaux de la planète, il n’en a que faire le dealer et c’est évident que la soirée organisée par les pompiers, il ne compte pas mettre le moindre de ses orteils là-bas. Bien trop difficile pour lui d’admettre qu’ils ont besoin d’aide, et c’est d’ailleurs au sein du Club qu’il compte passer la soirée, préférant enfumer les gens aux jeux de casino avec Amos plutôt que de la passer avec toute une bande de simplet. Mais il y a parfois des choses qui ne se passent pas comme prévu et Birdie ne lui laissait guère le choix quant au déroulement de leur soirée. Elle avait d’ailleurs précieusement préparé son plan, un plan que nul doute Rollins ignorait. Ils devaient tous se rendre au sein du casino de Brisbane avant que Carter ne finisse par passer voir le casino interne du Club. Allant chercher Birdie à Spring Hill, à son travail, Carter attendait patiemment en compagnie de Jet à l’extérieur du véhicule, fumant une clope. Préférant garder pour plus tard les quelques grammes de poudres rangés précieusement dans sa poche de veste dans un vulgaire sachet en plastique, enfin la silhouette de la seule colocataire féminin de l’appart se fît voir et soulagé de quitter ce lieu, Carter siffla en direction de la jeune femme – une chose qui l’agaçait et dont il pratiquait davantage depuis cette découverte. Elle le pousse en arrivant à sa hauteur, avant de lui voler de ses mains les clefs du véhicule, Carter s’empresse de la rattraper mais elle fourre les clefs sur le contact et Jet récupère la place avant, Carter se retrouve comme un con à l’extérieur, « Birdie si tu m’abimes ma caisse, je t’abime ta silhouette pigé ? » Franchement il était énervé Rollins, il referma la portière arrière de son véhicule en claquant bien fort, prêt à tenir parole si elle tente une rayure. Mais il entend un bruit vraiment louche et Carter hurle dans les oreilles de Birdie, avant de sortir du véhicule. (…) Il tourne en rond Carter dans cette ruelle maudite, silencieux, la dépanneuse qui ne peut être là pas avant deux bonnes heures. « Vu comment on est fringués ça vous dit pas qu’on aille là-bas, il a l’air de se passer un truc il y aura peut-être de quoi manger… » Il râle le grincheux Carter, alors que Jet suit le pas de Birdie, pour se rendre jusqu’à la caserne, Birdie sans doute satisfaite. Il soupire avant d’emboiter le pas de ses deux coloc, au point où il en est, ça peut pas être pire, il va se picoler et se défoncer comme jamais, tant pis pour elle ! « Crois-moi que tu vas morfler ! Arrivant derrière elle alors qu’elle s’arrête devant le rideau ouvert du hall, admirant les jolis pompiers qui passent près d’elle. Bon ce n’est pas la première fois qu’il menace et ça sera pas la dernière car sous son côté ours mal léché, Carter n’est pas si méchant que ça, pas avec Birdie et Jet du moins. Tu veux t’en taper un ou quoi ? » Qu’il ricane bien volontiers se foutant ouvertement de sa tronche. Il n’attendait même pas qu’elle réponde qu’il réceptionne un verre qui passe près de lui, un verre de champagne, pourquoi pas.

@birdie cadburry & @jeremiah etish

« Birdie si tu m’abimes ma caisse, je t’abime ta silhouette, pigé ? » A peine qu’elle vient d’arriver d’un pied guilleret, qu’elle embrasse sur la joue Jet d’un baiser léger et qu’elle se colle à Carter pour lui piquer ses clés de voiture que ce dernier est déjà en train de râler. « Ca va, tranquille, elle arrivera en un seul morceau. Mais toi, peut-être moins si tu continues. » Surtout qu’il vient de la siffler et Birdie, elle déteste ça. Déjà parce qu’elle est un petit oiseau qui n’agit jamais quand on l’appelle. Elle n’a pas de maitre, pas d’attachement, personne pour la contrôler ou prendre le dessus. Et ensuite, parce qu’elle est une femme, certes très bien foutue, qui n’ignore pas son charme mutin, mais qui a horreur qu’on l’appelle comme une vulgaire bestiole. Cadburry transpire la confiance en elle-même alors qu’elle monte derrière le volant, le sourire ravissant tourné vers Carter avant de faire un clin d’œil à Jet. « Il aurait été de bonne humeur que ça aurait été inquiétant, hein. » Un trio d’exception pour qui elle fait tourner le moteur avant d’appuyer joyeusement sur l’accélérateur, prête à conquérir le monde pour ce qu’elle considère comme sa deuxième journée dans la même journée.

Mais ils ne vont pas très loin puisqu’un pneu éclate - voilà ce qui arrive quand on slalome trop rapidement entre les voitures en pensant être plus proche du jeu vidéo que de la vie réelle - et Carter lui hurle dans les oreilles. Arrêt brutal sur le bas-côté, c’est presque un miracle qu’il n’y ait pas de flics dans les environs. La sentence tombe : pas de dépanneur avant un paquet d’heures parce que le centre-ville serait blindé. Unf. Birdie croise les bras tout en regardant Carter tourner en rond avant que son regard azur soit happé par du bruit venant de la caserne non loin. « Vu comment on est fringués ça vous dit pas qu’on aille là-bas ? Il a l’air de se passer un truc il y aura peut-être de quoi manger. » La blonde tape son estomac pour prouver son point ; elle a quand même un peu faim maintenant qu’elle y pense. Et puis, attraper les hommes par l’estomac, ça fonctionne toujours. La preuve, les deux la suivent gentiment, de plus ou moins bonne grâce, vers la caserne.

Autant dire que l’œil de Birdie s’illumine en arrivant sur place parce que les pompiers, c’est canon. Toujours bien foutus, toujours bien bâtis, ils sont courageux et combattent chaque jour pour le bien du peuple. Des héros quotidiens, des soldats des temps modernes et franchement, Cadburry n’est jamais la dernière pour les reluquer avec appétit. Chose qui n’échappe pas à Carter visiblement. « Crois-moi que tu vas morfler ! Tu veux t’en taper un ou quoi ? » Birdie mordille sa lèvre avant de se tourner vers ses deux compagnons, son visage s’offrant à leur vision. « Pourquoi ? Tu veux qu’on se fasse une petite partouze, mon bel étalon ronchon ? Nan avec toi, j’suis sûre que tu serais trop sauvage. Je compterai plus sur Jet pour ça, tu vois. » Elle glisse quand même un doigt à sa ceinture tout en se rapprochant doucement de lui. « Si je morfles, tu morfles avec moi, Rollins. » Elle est loin d’être sans ressource, le joli oiseau. Puis Birdie le lâche et attrape deux verres pour en tendre un à Jet. « Parce qu’il est trop radin pour nous en filer. »

Je les suis, parce que Carter m'a dit qu'ils avaient prévu un truc cool. On se suit un peu partout depuis qu'on est en coloc de toute façon. Je ne connais pas la petite Birdie depuis bien longtemps mais elle est aussi sauvage que nous. Peut-être même plus. Et j'aime bien ce caractère. Il en faut un sacrément fort pour pouvoir vivre avec deux mecs comme Carter et moi. Et puis ça lui arrive d'être drôle à la petite blonde, donc j'ai appris à l'apprécier. Et à aimer les moments où elle nous suivait dans nos aventures. Aventures qui sont sacrément nombreuses ces derniers temps d'ailleurs. J'ai d'ailleurs du mal à croire qu'on soit toujours en vie et pas enfermé en prison tous les 3.Je suis sûr qu'on pourrait avoir une petite cellules cosy.

Birdie débarque enfin et elle m'embrasse sur la joue avant de voler les clefs à Carter. « Bien joué Bird, essaie de casser sa caisse au maximum pour me faire plaisir ! » et je fais un clin d’œil à la blonde avant de monter dans la voiture. Bien évidemment Carter râle, il passe son temps à râler alors je n'y prête plus vraiment une grande attention. Je souris en entendant la remarque de Birdie qui reflète exactement ce que je pense. « ça c'est certain ! ». Et elle finit par démarrer. Elle conduit vite, mais pas assez dangereusement à mon goût. Ça me fait me dire que les courses de voiture me manquent. Je vais devoir y réfléchir.

Le pneu éclate, et on manque d'avoir un putain d'accident, mais finalement blondy se débrouille plutôt bien au volant. « putain les gars vous pouviez pas vérifier que la voiture était en bon état avant de faire vos plans foireux là ? » Je lève les yeux au ciel en sortant. Je les laisse gérer leur bordel. Je m'assoie et je trouve un joint prêt à fumer dans ma poche. Avec de la beuh qui vient le la ruche. Mais ça je le dis pas, personne n'est au courant que je travaille pour Lou, et ça restera comme ça tant que je l'aurais décidé. « On y va j'ai la dalle ! » De la bouffe gratuite je vais certainement pas dire non. On avance et on se retrouve à un bal des pompiers, je grogne. Ça a l'air chiant à mourir. Bien trop légal pour être amusant. Elle reluque les pompiers Birdie, et je les regarde aussi. Après tout c'est pas déplaisant de coucher avec un homme au final. Je suis plutôt ouvert à toutes les possibilités quand il s'agit de sexe. « Toujours partant quand il s'agit de coucher avec toi Bird ! » un clin d’œil. J'aime séduire. Et je n'avais jamais couché avec elle, mais allez savoir, peut-être que ça finirait par arriver. Tant que ça n'arrivera pas, je resterai dans la séduction avec elle, c'était dans ma nature. « Mais c'est qu'elle ferait presque peur la petite blonde ! » Carter a l'air de faire la gueule, encore. Il est certainement ravi de ce qu'il est arrivé à sa voiture. Je peux m'empêcher de pouffer légèrement. « Je suis sûr qu'il a déjà bu des verres et volé les coupes sans qu'on ai pu le voir ! »

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Et dire que cette soirée devait s’annoncer au top, Carter se voyait déjà pavaner dans le casino non-officiel du Club, où Amos faisait régner sa loi. C’était selon Carter l’idée du siècle ce casino pour se faire un peu plus d’argent, surtout quand on connaît très bien et qu’on côtoie tous les jours ceux qui l’entretiennent. Malgré lui, Rollins se retrouvait toujours dans des plans foireux, mais pris d’un optimiste flagrant et d’un je m’en foutiste à échelle planétaire, il s’en fichait royalement. Pour lui seul l’appât du gain l’intéressait et qu’importe l’énergie qu’il devrait y mettre ou tout ce qu’il devait faire, il le ferait avec plaisir. Parce que ruinait les gens et leur vie, il n’y avait que ça d’important pour lui. Il aimait voir leur regard de chien battu, quand ils observaient un Rollins heureux de faire du mal autour de lui. Il n’a pas la loyauté dans la bouche et n’en connaît pas la définition. Mais ça l’empêche pas de faire partie du club et d’en être loyal comme il le pouvait – pour l’instant, y arrivait même haut la main. Sûrement parce qu’ils lui apportent tout sur un plateau d’argent sans même qu’il n’est besoin de demander. Il avait suffi à Carter de dire qu’il était doué dans la cuisine et qu’il aimait ça pour que ce dernier lui propose un petit contrat au restaurant du club. Rien de grisant, mais assez pour qu’il entretienne depuis une dizaine d’année le droit de frôler son rêve, en servant des gens pas toujours très catholique. Mais est-ce qu’il est catholique dans sa manière d’agir et de parler Carter ? « Bien joué Bird, essaie de casser sa caisse au maximum pour me faire plaisir ! » Ils sont déjà installés dans la voiture, même Carter est à l’arrière du véhicule et il a la bonne place pour taper au sommet du crâne de Etish face à sa phrase qui ne lui plait pas ! Il vient d’arriver à l’appart depuis peu de temps, ce serait idiot qu’il parte déjà… «  Ca va, tranquille, elle arrivera en un seul morceau. Mais toi, peut-être moins si tu continues. » Il lève les yeux au ciel, pourquoi ça sonne faux ce qu’elle dit ? Pourquoi à l’instant présent, il a zéro confiance en elle et en ses fameuses compétences ? « Je tremble Cadburry devant de telle menace que j’espère tu mettras à exécution… » Un jeu dans lequel Carter aime se confronter, que ce soit avec elle ou avec d’autres. Parce qu’il feinte toujours cette indifférence mais dès lors qu’on le titille, il répond toujours. Passionné dans l’art pour le mérite de plan foireux dans lequel Cadburry a l’habitude de l’y envoyer. Et quand c’est pas elle, c’est lui qui inaugure l’idée. Il fixe le rétroviseur avant pour échanger un regard avec la nouvelle conductrice, et son timbre de voix est sans doute plus amusé que précédemment. Elle sait y faire sa coloc, depuis le temps… « Il aurait été de bonne humeur que ça aurait été inquiétant, hein. » Et franchement si les piétons savaient qui conduit la voiture ils rentreraient tous dans un magasin s’abriter. Elle est beaucoup trop fière et trop confiante pour l’égo de Carter et il n’supporte pas ça, « tu comptes appuyer sur l’accélérateur ou tu continues de rouler à la même allure que des piétons ? » Taquin à ses heures perdues, elle allait sûrement l’envoyer chier et il serait mentir que de prétendre que c’est pas ce qu’il recherche… Mais alors que la voiture passe pas loin de la caserne de pompier, elle fait un bruit, et Cadburry perd le contrôle de la voiture, qu’elle finit par retrouver par un miracle. « putain les gars vous pouviez pas vérifier que la voiture était en bon état avant de faire vos plans foireux là ? » Il sort de sa bagnole, fou, hurlant dans les oreilles de Cadburry. Au bout de plusieurs minutes, et à force de refus de dépanneuse, elle a l’idée du siècle : se faire inviter au bal des pompiers. Franchement Cadburry, sérieusement ? Il lève les yeux au ciel, absolument pas décidé à coopérer. Même si il refuse jamais de picoler ni de bouffer gratos. « On y va j'ai la dalle ! » Et ne demander pas à Rollins pourquoi ni comment il se retrouve dans cette grande caserne, décorée pour l’occasion. Il lève les yeux au ciel devant tant de chichi, ça lui ressemble tellement pas… Et il ne peut s’empêcher de vanner Birdie quand elle regarde avec un peu de prolongation les premiers pompiers qui passent en uniforme devant eux. « Pourquoi ? Tu veux qu’on se fasse une petite partouze, mon bel étalon ronchon ? Nan avec toi, j’suis sûre que tu serais trop sauvage. Je compterai plus sur Jet pour ça, tu vois. » Elle le vexe là, de choisir Jet à lui, toujours en compétition ses deux là pour ramener les nanas. La preuve avec Ariane, lors de leur première entrevue. « Toujours partant quand il s'agit de coucher avec toi Bird ! » Il s’étoufferait presque Carter. « Allez faire vos cochonneries loin de ma vue… » Qu’il dit d’un air dégoûté, plus dépité à vrai dire. Birdie qui se retourne vers lui, s’avançant un peu pour finalement passer sa main sur sa ceinture. « Si je morfles, tu morfles avec moi, Rollins. » Il sourit avec toute son insolence, la rapprochant davantage de lui de sa main libre, l’autre contenant le verre de champagne, « et tu comptes faire quoi ? » Qu’il souffle, avec tous ses sens animés à cet instant. Faut pas trop jouer Cadburry, tu vas finir par te brûler les ailes… « Parce qu’il est trop radin pour nous en filer. » Elle se désintéresse du jeune homme, et un sourire narquois sur ses lèvres, Carter balaye rapidement la salle, en vue de nouvelle proie. Autant joindre l’utile à l’agréable ? Tout n’est qu’une question de business pour le dealer/cambrioleur. « Je suis sûr qu'il a déjà bu des verres et volé les coupes sans qu'on ai pu le voir !» Il rigole légèrement, avant de répondre à Jet, « faut pas croire aux rumeurs les gars, je vole pas, j’emprunte… » Sur une longue durée peut-être même à vie, qu’importe mais il tenait à cette différence. « Et puis c’est pas moi qui est voulu venir ici… » Qu’il souffle en posant ses yeux sur la silhouette de la seule nana du trio, un trio hors du commun dont chacun aura la peau de chacun…

« Toujours partant quand il s'agit de coucher avec toi Bird ! » Elle l’aime bien, Jet. Il ne prend pas la tête comme Carter, il râle moins, il est plus conciliant et il n’est franchement pas désagréable à regarder. En plus, Birdie le possède en guise de compagnon contre Rollins, ce qui lui convient très bien. Elle se mord la lèvre tout en se penchant vers Jet. « C’est quand tu veux, ma chambre est juste en face de la tienne. » dit-elle avant de rire doucement, le commentaire de Carter venant à ses oreilles. « Allez faire vos cochonneries loin de ma vue… » « Aw mais tu peux venir aussi, Crater, tu le sais. Il y a de la place pour tout le monde chez moi ! Enfin, chez nous. » Et c’est sûrement ça le pire. Il y a toujours de la place et du monde parce qu’à eux trois, il n’y en a pas un pour arrêter ou contrôler les autres. Ils sont quasiment de la même veine et ce n’est sûrement pas étonnant que Carter ait demandé à Jet de les rejoindre à la colocation. Car ce dernier s’est bien incrusté dans leur routine et leur train de vie absolument décadente, ce qui pourrait presque surprendre si Birdie y réfléchit deux minutes.

Ce qu’elle ne fait pas puisque Jet s’exclame « Mais c'est qu'elle ferait presque peur la petite blonde ! » La petite blonde en question le regarde en papillonnant des yeux. « Je peux être terrifiante quand j’veux. » Elle a certainement dû faire suer son frère et ses sœurs à maintes reprises à cause de son comportement qui frôle les frontières de la bienséance. Pas que Birdie en ait quelque chose à faire de rentrer dans le moule ou non - de toute façon, elle ne l’a jamais été. « Et tu comptes faire quoi ? » Elle hume dans un soupir de contentement alors que Carter la ramène contre elle, ses yeux bleus perçants dans les siens. « J’ai pas encore décidé, ça demande réflexion ce genre de trucs. » Birdie lui pince le nez avant de se détacher de lui dans un rire joyeux pour servir Jet et sa petite personne de breuvage à leur faire perdre la tête. « Je suis sûr qu'il a déjà bu des verres et volé les coupes sans qu'on ai pu le voir ! » « Faut pas croire aux rumeurs les gars, je vole pas, j’emprunte. » « Et tu rembourses quand ? » « Et puis c’est pas moi qui est voulu venir ici. » Et il la regarde, Rollins, alors Birdie lève sa main libre. « Pas moi non plus. C’est une force supérieure. Et puis qui sait, on va sûrement passer un bon moment. Les surprises comme ça, ça a du bon, ok. Vis un peu, Rollins, et détends-moi ce putain de string que t’as au cul, veux-tu ? » Elle lève son verre. « Vu qu’on a du champagne, autant en profiter pour célébrer l’arrivée du nouveau coloc parmi nous ! Que ton nid chez nous soit fun et aussi dégénéré que nous ! »

Je lève les yeux au ciel quand Carter me donne une tape sur la tête. Je pourrais lui casser la gueule mais ce serait dangereux pour la conduite de Birdie. Alors je soupire, et j'espère qu'ils ont prévu quelque chose de vraiment cool. Parce que je perd une soirée de vente. Et je sais que je vais devoir faire un max de bénéfice demain. A moins que j'arrive à fourguer un ou deux sachets de poudre dans la soirée. Je reste ouvert à tout genre de possibilités. Et la voiture pète, ça me fait rire, parce que Carter est hors de lui. Je profite du spectacle, et je m'allume une cigarette avant qu'on décide d'aller au bal des pompiers. Je sens que cette soirée va devenir intéressante, même si je n'ai absolument aucune idée de ce qu'on va bien pouvoir faire.

« Et pourquoi c'est pas toi qui te ramènerais dans ma chambre au beau milieu de la nuit pour me surprendre Bird ? » Parce que je ne dirais pas non à une aventure avec elle. Parce qu'elle est carrément canon et qu'elle n'a pas l'air de la fille qui tombe amoureuse après avoir couché. Le plan parfait. Alors je laisse une porte ouverte. Mais c'est aussi une amie, et surtout ma coloc pour le moment. Donc on verra bien, tout peut arriver. « Je suis sûre que c'est mon lit le plus grand ! » Je hoche la tête mais je sais que ça doit pas être vrai. « Quoi ? Tu vois pas un petit pompier qui te fait de l'effet Carter ? » Et je ris, parce que je me trouve drôle et parce que je sais que cette soirée n'a pas encore commencé qu'il est hors de lui. Et j'aime jouer avec ses nerfs depuis qu'on se connait.

Ils se rapprochent un peu à côté et je préfère me concentre sur ma cigarette plutôt que d'intervenir. « Alors vas y fais moi peur ! » Un défi, parce que je lance toujours des défis pour tout et n'importe quoi. Je la regarde dans les yeux alors qu'elle vient de se détacher de Carter. « T'empruntes sans jamais rendre ! C'est la définition du vol Carter ! » Je finis ma cigarette, et j'aurais bien allumé un joint si on n'était pas entouré de pompier, et peut-être même de flics. Je comptais pas vraiment finir en prison ce soir. « Bird, je pourrais presque me dire que t'as fait exprès de planter la voiture pour venir mater des pompiers ! » Elle risque même de rentrer avec un. « Et si tu pouvais nous trouver une voiture ou un camion de pompier pour qu'on puisse rentrer en fin de soirée ça pourrait être sympa ! Faut avoir l'esprit d'équipe ! » Parce que je ne comptais absolument pas avoir à rentrer à pied. « Je savais que t'étais branché string Carter ! » et je pouffe de rire en le regardant perdre son calme de plus en plus vite. « Votre vie était bien vide avant que je débarque dans cet appart ! » Et finalement, j'aime bien vivre avec des gens, surtout quand c'est des personnes aussi tarées que moi.

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Carter n’a jamais été l’homme le plus fiable de la terre et encore moins celui qui aime se rendre dans ce genre d’initiative. Lui, il aime picoler, rester en solitaire et qu’on ne perturbe pas trop son petit monde. Il a dû mal à parler, sans provoquer, sans vouloir titiller, mais bizarrement il ne supporte pas qu’on en fasse la même chose avec lui. Il n’est donc pas des plus à l’aise, malgré que Jet et Birdie soient parvenus à se hisser dans les gens les plus importants de sa vie. Birdie et Jet qui se draguent ouvertement, devant Carter, ce dernier râlant, levant les yeux au ciel. Parce qu’il aime être le seul, bien même qu’il n’est jamais été du genre à jouer à double tranchant avec sa colocataire et amie. « Aw mais tu peux venir aussi, Carter, tu le sais. Il y a de la place pour tout le monde chez moi ! Enfin, chez nous. » Il soupire, soufflant sans gêne sur le visage de la jeune femme. Il grimace, repousse la main de Birdie. Sans façon, pas avec Jet dans les parages en tout cas… Ils le savent les deux compères, et s’en amuse. Carter ne se conduit pas bien avec les femmes, il est ingrat, et ignore bien volontiers les hommes qui aimeraient le mettre dans son lit, il n’est pas de ce bord-là, Carter. Il n’est pas assez ouvert d’esprit pour ça. « Quoi ? Tu vois pas un petit pompier qui te fait de l'effet Carter ? » Il pousse bien volontiers Jet de sa main, avec un juron qu’il crache en sa direction. Alors que ça les amuse tous les deux, et comme toujours Carter tombe dans le piège. « T’es tombé bien bas, si t’es en manque, on peut te trouver chaussure à ton pied… » Il lève les yeux au ciel, comme lui, Jet est un coureur de jupon, qu’il vaut mieux ne jamais croiser de sa vie. C’est pas pour rien qu’ils sont amis, proches, et colocataires. C’est pas pour rien que Carter lui a offert sa confiance. Jet qui blague avec Birdie, et celle-ci, qui ajoute en sa direction. « Je peux être terrifiante quand j’veux. » Jet pouffe. Carter pouffe. Birdie ouvre grand ses yeux devant l’imbécilité des deux garçons qu’elle a appris pourtant à user de ses charmes, « tu te déguiseras en monstre alors, parce que là on dirait plutôt un petit louveteau abandonné… » Qu’il envoie en pleine figure à Birdie qui ne tardera pas à répliquer. Comment voulez-vous qu’ils soient normaux les colocs ? « J’ai pas encore décidé, ça demande réflexion ce genre de trucs. » Qu’elle avoue avant de se détacher de lui, et de cesser de lui pincer le nez, il en rigole le dealer, « j’espère que tu me réserves les pires châtiments au moins… » Il bat des cils vulgairement, il aime souffrir Carter, faut croire. Il aime quand on lui rend la tâche difficile. « T'empruntes sans jamais rendre ! C'est la définition du vol Carter ! » Pfff n’importe quoi, il soupire face à l’attaque de Jet. Lui qui pompe tous ses sachets de drogue, il ferait mieux de tourner sa langue dans sa poche avant de l’ouvrir, et d’ailleurs il se reçoit le plus beau regard noir que Carter puisse lui offrir. « Et tu rembourses quand ? » Jamais probablement, c’est pas une question qu’on est censé poser à Carter Rollins. Pas si on veut encore être dans les petits papiers. « Bird, je pourrais presque me dire que t'as fait exprès de planter la voiture pour venir mater des pompiers ! » Il en rigole, et Carter avec. Même si sa caisse va en périr mais il est bien décidé à voler, ici et là, et profiter pour boire, boire et encore boire. A en perdre la tête. « Prends en un qui est gradé surtout, fait plaisir à tonton Rollins… » Pas le premier venu, surtout. « Et si tu pouvais nous trouver une voiture ou un camion de pompier pour qu'on puisse rentrer en fin de soirée ça pourrait être sympa ! Faut avoir l'esprit d'équipe ! » Il pouffe de rire cette fois Carter, parce que l’esprit d’équipe, il ne sait pas vraiment ce que ça veut dire, même si ses deux colocs n’ont pas trop à se plaindre finalement. « Pas moi non plus. C’est une force supérieure. Et puis qui sait, on va sûrement passer un bon moment. Les surprises comme ça, ça a du bon, ok. Vis un peu, Rollins, et détends-moi ce putain de string que t’as au cul, veux-tu ? » Ouais, c’était à voir ça. « Je savais que t'étais branché string Carter ! » Evidemment, il n’en ratait pas une pour se moquer, le Jet. « La ferme Etish ! » Ouais ça c’est quand il touche au point sensible, il fait mine de tourner la tête de l’autre côté même si dans le fond ça le fait marrer. « Vu qu’on a du champagne, autant en profiter pour célébrer l’arrivée du nouveau coloc parmi nous ! Que ton nid chez nous soit fun et aussi dégénéré que nous ! » Et Carter tape sa coupe dans celles de ses colocs. Il l’appréciait ce Etish même si il n’était pas du genre à le dire, ni à le montrer. « Votre vie était bien vide avant que je débarque dans cet appart ! » Il est fier Jet, et il rigole. Carter lui casse un peu son délire. C’est son truc à Carter de casser les délires des autres, « faut pas croire ce qu’on raconte… » Oh ça non… « Et si on fêtait ça comme il faut ? » Il sort de sa poche, trois sachets, à l’abri des regards. Le regard pétillant, comme si souvent…