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 A restless night ㄨ Jamie

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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyJeu 25 Juin 2015 - 21:56

A restless night
Le soleil brillaient de mille feux, les oiseaux gazouillaient, tout cela promettait d'être une magnifique journée pour Madison qui profitait de son jour de congé pour se rendre dans son parc favori, non pas pour faire du jogging avec Charlie comme elle en avait l'habitude mais tout simplement pour se balader. Elle ne pensait à rien, absolument à rien, elle se contentait d'observer les paysages qui s'offraient à elle, cette bouffée d'air frais et toute cette verdure l'apaisaient puisque cela la changeait totalement de la tour où elle travaillait. Après avoir fait le fait le tour de l'endroit, elle s'arrêta dans un coin où il n'y avait personne et se posa sur un banc et ferma les yeux l'espace d'un instant tout en penchant sa tête en arrière. Soudainement elle crue sentir quelque chose, elle avait l'impression que l'on tirait sur son pantalon, peut-être qu'il s'était tout bonnement accroché dans un truc, elle ouvrit les yeux pour regarder aux alentours, mais elle ne voyait rien alors elle ferma à nouveau ses paupières. Une voix enfantine à l'accent anglais à couper au couteau vint la déranger. « Mommy mommy mommy. » Les sourcils de l'organisatrice d'événementiel se froncèrent, pourquoi l'appelait-on ainsi ? Cela devait être un enfant qui l'avait confondu avec sa mère, mais comment un enfant pouvait-il faire une erreur aussi grosse ? Elle rouvrit les yeux et elle détailla ses traits. Ce nez parfaitement droit, cette bouche, cette touffe de cheveux châtains, ces yeux clairs... elle avait comme une impression de déjà vu. « Tu ne m'entends pas maman ? Pourquoi tu ne réponds pas. » Elle restait incapable de sortir le moindre mot. « Tu ne veux pas de moi ? » Alors qu'elle s'apprêtait à répondre au petit garçon celui-ci se trouva plus loin, beaucoup plus loin, il avait été comme... propulsé au loin en un éclair. « Non attends ! » Elle se leva du banc et se mit à courir après lui mais c'était trop tard, il avait disparu de son champ de vision. Haletante elle se réveilla en sursaut, tout ceci n'était qu'un rêve ou plutôt... un cauchemar, un cauchemar qui se répétait sans cesse.

Madison passa une main sur son front et soupira. « Encore... » La brunette changea de position afin de pouvoir se mettre sur le ventre. « Encore une nuit de foutue putain je n'ai pas besoin de ça... » Elle enfonça sa tête dans son oreiller, elle n'arriverait pas à se rendormir après ça, c'était sûr, elle avait déjà essayé plusieurs fois de le faire, mais cela n'avait jamais fonctionné. Madison resta tout de même dans son lit, il était tard, elle n'avait rien à faire et puis même si elle le voulait elle ne pourrait pas, elle risquait de réveiller son cousin qui était devenu son colocataire depuis quelques semaines. Elle resta allongée jusqu'à ce que l'appel de la bouteille ne se fit trop fort pour qu'elle ne puisse y résister, elle enfila sa paire de chaussons et fila tout droit vers la cuisine. Une fois dans la pièce elle se mit sur la pointe des pieds, tout son alcool se trouvait dans les étagères du haut, cela empêchait Nathan de pouvoir y accéder puisqu'il était coincé dans un fauteuil roulant c'était l'assurance que son stock reste intact. Elle s'empara d'une bouteille de whisky et se dirigea vers son balcon, mais elle s’interrompra brusquement quand elle crue voir de la lumière venant de l'immeuble d'en face, merde son voisin creepy était là, elle n'allait pas pouvoir prendre l'air dessus. Déterminée à aller dehors cela ne l'arrêta qu'un temps puisqu'elle décida d'enfiler une veste suffisamment longue pour cacher sa nuisette blanche et une paire de ballerines et de sortir de chez elle, en gardant sa bouteille bien en main. Madison n'était pas coiffée, mais elle s'en fichait, à cette heure-ci presque tout le monde dormait alors personne ne la verrait, elle traversa lentement les couloirs avant de gagner l'ascenseur. En attendant d'arriver au rez-de-chaussée elle ouvrit son whisky et en bu une gorgée puis une deuxième, elle s'arrêta de boire une fois qu'elle se trouva tout en bas. L'organisatrice d'événementiel n'ira pas bien loin puisqu'elle décida de rester à côté de la porte d'entrée de son immeuble, elle se cala contre le mur de briques et recommença à boire...
 
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptySam 27 Juin 2015 - 18:34

A peine de retour au travail après une semaine de repos forcé, je me retrouve à devoir assurer régulièrement l'encadrement des programmes de nuit de la radio. De quoi enfoncer chaque soir un peu plus ma haine envers mon collègue en charge de cette plage horaire. Heureusement pour lui que mes congés m'ont permis de reprendre du poil de la bête de manière assez conséquente. La fatigue ne prend pas le dessus sur moi. Pas encore. Viendra un moment où cet abruti sera bien obligé de faire le boulot pour lequel il est payé. Et s'il ne se pointe pas, je dirais à Roxy d'aller se faire voir, virer l'autre tâche et lui trouver un remplaçant digne de ce nom. Parce qu'en plus, les programmes du soir sont loin d'être ma tasse de thé. Ce moment de la journée où toutes les excuses sont bonnes pour être aussi lourd et potache que possible, c'est au dessus de mes forces. Trouvez-moi rabat-joie, mais je suis très bien dans mes horaires de journée, à m'occuper des informations. Mes yeux piquent lorsque je quitte la régie à la fin de la dernière émission de la journée. Ou plutôt, de la nuit. Les animateurs partis, les chroniqueurs aussi, il ne reste plus que moi et le régisseur dans des locaux complètement vides. Tous les deux bien contents de rentrer chez nous. Nous discutions un peu de quelques nouveautés à glisser dans l'identité sonore de la radio, quelles virgules, quels jingles changer. L'importance de se renouveler, ce genre de choses. J'avoue être assez silencieux et laisser mon collègue faire la conversation pendant que nous descendons une à une les marches de l'escalier. Nous empruntons un couloir étroit réservé au personnel une fois la nuit tombé, afin d'arriver directement sur le parking. Je salue vaguement l'autre homme, plus proche du zombie que de l'humain, et grimpe dans mon auto. Le chemin entre les locaux d'ABC et ma maison est aussi pratique que terriblement ennuyeux. Je n'ai qu'un seul long, interminable boulevard traversant toute la ville à suivre bêtement pendant une demi-heure. Le matin, c'est assez agréable. Pas besoin de penser à tourner ici ou là : toujours tout droit, la route est si évidente que je peux me permettre de traîner, admirer Brisbane, continuer de me réveiller doucement sans me concentrer sur mon volant. Le soir, en revanche, c'est un véritable calvaire. Mon cerveau et mes yeux fatigués auraient bien besoin d'un peu plus de stimulation, de mouvement. A vrai dire, c'est plus une question de sécurité que d'ennui : moins je réfléchis, moins j'ai d'attention à porter sur la route, plus je risque de tout bonnement m'endormir au volant. Ce qui serait fâcheux. L'esprit engourdi, je suis un peu plus présent dans l'habitacle lorsque je m'apprête à passer devant l'immeuble de Sophia. Depuis bientôt deux semaines, Joanne vit dans l'appartement de la rouquine, avec sa meilleure amie. Châtiment bien mérité après avoir levé la main sur elle. J'avoue que je ne m'attendais pas à un tel silence de sa part après qu'elle ait quitté la maison, mais je l'accepte sans broncher. Elle prendra tout le temps nécessaire avant de revenir vers moi. A moins qu'elle ne revienne jamais. Je ne peux pas en être sûr. Seulement attendre, et espérer. J'arrête la voiture au pied de l'immeuble, ressentant le besoin d'envoyer un message à Sophia dans l'espoir d'avoir des nouvelles. Je tape un message relativement court, lui demandant de bien prendre soin de son amie. Je ne doute pas que ce soit le cas. D'ailleurs, elle est sûrement la seulement personne à pouvoir être aux côtés de Joanne, l'écouter, l'aider à se remettre des derniers événements. Je me demande si elle plaide en ma faveur. Ca, en revanche, rien n'est moins sûr. Comment pourrait-elle vouloir soir son amie dans les bras d'un homme possiblement dangereux ? Non, elle doit être du côté de Reever et Mia. Lui rabâcher qu'elle doit m'oublier. Le texto envoyé, je me dis que vu l'heure, elle ne me lira que demain. Et n'y répondra sûrement pas. Avant de repartir, mon regard glisse sur la façade de l'immeuble, cherchant la fenêtre de l'appartement de Sophia. Sans d'autre raison que de me dire que Joanne est juste là. C'est le plus proche que nous ayons été en deux semaines. Madison aussi vit ici. D'ailleurs, je reconnais facilement la silhouette franchissant la porte. Dehors, à cette heure là ? Elle s'adosse au mur et porte une bouteille à ses lèvres. Je soupire. La tête hurle de ne pas s'en mêler et de rentrer dormir. Et la tête ira se faire voir. Je coupe le moteur de la voiture et en descends. En quelques pas, je traverse la rue pour arriver sur le trottoir d'en face, où la jeune femme se dresse. « Drôle d'horaire pour l'apéro, princesse. » dis-je une fois près d'elle. Je lui adresse un léger sourire lorsque son regard se lève vers moi. Ce minuscule bout de femme doit toujours se tordre le cou pour plonger son regard dans le mien. Ma main se tend en sa direction, toujours bienveillant. « Tu me donnes ça et on en parle ? »
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptySam 27 Juin 2015 - 23:35

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L'alcool quel doux poison, il adoucissait ses peines l'espace de quelques heures avant de lui filer une sacrée gueule de bois, mais que ce que ça lui faisait du bien sur le coup, tellement de bien qu'elle ne se préoccupait plus du poids qu'elle prendrait à cause de cela et encore moins de la dégradation de son foie. Dans des moments comme celui-ci ses bouteilles étaient ses meilleures amies, des meilleures amies qui ne la jugeaient pas, qui se contentaient juste de la soulager de ses maux même si ce n'était que temporaire. Madison savourait chaque gorgée comme si c'était la dernière alors qu'elle n'avait entamé qu'un tiers du liquide. L'organisatrice d'événementiel cessa de boire afin de coller sa bouteille contre sa joue. « Ahh qu'est-ce que je ferais sans toi chérie. » Elle ne savait pas qui avait inventé l'alcool, mais ce qui était sûr c'était que c'était un génie, un homme qui ne s'était pas certainement pas douté de tout ce que son invention engendrerait. L'organisatrice d'événementiel ne voulait pas se l'avouer, mais plus elle vieillissait et plus elle était alcoolique, le fait qu'elle parle à un flacon de verre montrait que cela commençait à atteindre certains de ses neurones.  Alors que l'anglaise pensait passer le reste de sa nuit avec pour seul compagnon son whisky, un homme fit son apparition. La rue n'étant pas très bien éclairée elle avait du mal à savoir de qui il s'agissait, mais dès qu'elle entendue le son de sa voix elle su immédiatement que c'était Jamie. Comment avait-il su qu'elle était en train de faire une connerie à ce moment précis ? Avait-il placé des caméras de surveillance dans le coin  ? Ou même dans son immeuble ? Quoiqu'il en soit il avait le don de tomber sur elle lorsqu'elle se faisait du mal. « Il n'y a pas d'heure pour boire darling. » Elle n'aurait jamais dit un truc comme ça sept ans auparavant, au lieu de l'assagir prendre l'âge l'avait rendu... pire, elle se pensait suffisamment grande pour pouvoir faire tout ce qu'elle le voulait et quand elle le voulait, résultat elle se bourrait la tronche de plus en plus souvent. Il lui voulait qu'elle lui donne sa bouteille, mais Madison lui lança un regard désapprobateur avant de boucher sa tête de droite à gauche. « Nop. » Sa désobéissance n'allait pas lui plaire, mais elle s'en foutait, maintenant qu'elle avait commencé sa bouteille elle comptait bien la finir. « Je finis de boire et après on parle. » Ça c'était un ordre des choses qui lui plaisait, qui lui convenait, pas l'inverse. Ce soir Jamie n'avait pas l'influence qu'il avait l'habitude d'avoir sur elle, il avait affaire à une jeune femme perdue qui ne voulait en faire qu'à sa tête, une MacAllister qui ne se laissait plus dicter ce qu'elle devait faire, pour le meilleur et surtout pour le pire. Son ami ne la lâchait pas des yeux, il pensait certainement qu'en la fixant avec un air sévère elle finirait par changer d'avis, lui céder mais non, elle introduit le goulot entre ses dents et se prit une nouvelle lampée, plus importante que les autres, sachant que le rédacteur en chef d'ABC finirait par être suffisamment agacé pour vouloir lui arracher la bouteille des mains tôt ou tard puisqu'elle avait refusé de lui obéir alors qu'il lui avait demandé gentiment de donner son whisky.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyDim 28 Juin 2015 - 0:31

C'est assez difficile d'être spectateur de cela. Ma protégée avec une moue de profonde détresse, en robe de chambre, dehors à deux heures du matin, à peine éclairée par la veilleuse de l'immeuble, avec pour seule compagnie sa bouteille de de whisky. Le tableau me fait énormément de peine. Mais je sais que la dernière chose que les personnes dans cet état -pour l'avoir été sans jamais en arriver au point de me noyer dans l'alcool, prohibition oblige- sont ouverts à tout sauf aux airs désolés ou déçus de leurs proches. A vrai dire, voir ces deux expressions sur le visage de quelqu'un ne fait que les enfoncer un peu plus. Je me fais amical, bienveillant, presque chaleureux. Je ne suis pas là pour juger son attitude, ses choix. Madison n'est plus la jeune fille que j'ai connu. Néanmoins, elle reste ma protégée. Ma princesse. D'ailleurs, sa Majesté refuse catégoriquement de me donner sa bouteille, qu'importe le degré de gentillesse dans ma voix lorsque je la lui demande. Elle est si petit et adorable que même l'éclat farouche et désobéissant de ses yeux ne pourraient pas me faire perdre patience. En fait, alors qu'elle porte à nouveau la bouteille à ses lèvres, on pourrait presque dire que je la regarde avec l'air aussi attendri qu'un père voyant sa fille quitter le nid. Ils grandissent si vite. « Très bien. » dis-je en haussant les épaules. Elle semble déterminée. Et il n'est pas dans mes habitudes de sermonner qui que ce soit sur trois thèmes : l'alcool, la viande, et les mutilations que chacun souhaite faire subir à son propre corps. On devient adulte lorsque l'on devient capable de faire ses propres choix et de les assumer. De plus, je ne tiens pas à être le rabat joie de service avec ses grands discours sur l'état de la planète et l'importance de prendre soin de soi. « Dans ce cas, est-ce que je peux te prendre une gorgée ? » je demande après une courte réflexion. Madison, comme n'importe qui de mon entourage, sait que je ne bois pas. Ou rarement. Cela semble être un challenge pour le monde entier que de réussir à me faire boire, ou moins jusqu'à ce que je mette à rire bêtement pour un rien. Très peu de gens y sont parvenus jusqu'ici, et je tiens assez à ce que cela reste ainsi. Ce soir, le fait est qu'une seule gorgée d'alcool ne pourra pas me faire de mal -comme tout le monde me le répète. Voyant l'air étonné de la jeune femme, je me vois bien obligé de me justifier. D'un signe de tête, j'indique la fenêtre de l'appartement de Sophia. « La femme que j'aime est là haut, réfugiée aussi loin de moi que possible, chez sa meilleure amie, et ne m'a pas donné de signe de vie depuis deux semaines. Il y a des chances qu'elle ne m'en donne plus jamais parce que j'ai vraiment, vraiment merdé, à un point que tu ne peux pas imaginer. » Je déglutis difficilement. Comme quoi, dire les choses à voix haute les rend tellement réelles. Beaucoup trop réelles. Je soupire, et lève à nouveau ma main vers Madison, attendant qu'elle m'autorise à prendre la bouteille. « Sois clémente. Juste une gorgée. » Elle y réfléchit de tout son cerveau noyé par l'alcool, ce qui est assez de distraction pour que sa poigne autour du verre soit moins forte. Ou en tout cas, assez affaiblie pour qu'elle ne puisse pas opposer assez de résistance contre ma propre force. Je profite donc de cette seconde d'ouverture pour prendre la bouteille de ses mains, et sans trop réfléchir, la lancer sur la route. Dans un immense fracas, le verre éclate, la boisson s'étale sur le bitume. « Maintenant, on parle. » dis-je en m'asseyant sur les marches du perron. J'aurais vraiment eu besoin de cette gorgée, mais ça ne sera pas pour ce soir.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyDim 28 Juin 2015 - 9:50

A restless night
Quoi ? Jamie acceptait qu'elle refuse de faire ce qu'il lui demandait ? Aussi facilement ? Madison ne s'y attendait pas, à vrai dire il ne l'avait jamais vu boire auparavant, il ne l'avait jamais connu dans ses moments d'alcoolisme, il avait toujours été loin d'elle lorsqu'elle s'enchaînait des verres voir des bouteilles entières. Alors elle s'était imaginée que la voir se bousiller la santé le ferait réagir plus vivement... mais non, il était étrangement calme. Les sourcils arqués de l'anglaise montraient sa stupéfaction, son ébahissement ne fera que grandir lorsqu'il lui demanda s'il pouvait boire une gorgée. Était-il sérieux ? Ou faisait-il le malin en pensant que lui faire croire qu'il avait envie d'avoir de l'alcool la pousserait à lui donner son whisky sur-le-champ ? Le rédacteur en chef d'ABC n'étant pas du genre à boire, la deuxième option était plus probable. La jeune femme n'ayant pas envie de tomber dans le panneau elle ne lui dira rien, elle garda sa bouteille tel un Gollum qui ne voulait pas lâcher son précieux une seule seconde. C'est sans qu'elle ait à lui demander la moindre explication qu'il s'exprima, il lui indiqua que sa chérie se trouvait là-haut dans l'immeuble, avec sa meilleure amie, elle ne fera pas le rapprochement avec Sophia puisque celle-ci ne lui avait jamais parlé de Joanne, du moins elle ne s'en souvenait pas. Il lui disait qu'il avait merdé sans lui dire comment, ce qui attisa sa curiosité. « Qu'as-tu fait de si mal pour qu'elle veuille autant s'éloigner de toi au juste ? » Vu la tête qu'il faisait il devait vraiment être sérieux, elle ne pensait pas une seule seconde que c'était une fourberie, un mensonge qu'il avait inventé pour qu'elle lui obéisse. Elle était désolée pour lui et cela se voyait dans son regard, mais pas suffisamment pour lâcher son whisky. Il leva à nouveau sa main vers elle, lui demanda une seconde fois d'avoir une gorgée, mais elle resta immobile, elle était plongée dans une profonde hésitation. Donner ou ne pas donner ? Au final il ne la laissera pas choisir puisqu'il s'empara de sa bouteille et la lança aussitôt sur la route, gâchant la moitié de l'alcool qu'il restait à l'intérieur. L'organisatrice d'événementiel fit une tête de chien battu l'espace de quelques secondes avant de se plier aux exigences de son ange gardien. « Bien... » Lorsqu'elle lui avait répondu ceci elle pensait à ses étagères, elle avait encore un bon stock dedans, elle pourrait donc à nouveau picoler si elle en avait encore envie une fois que Jamie sera parti. La brunette prit place à côté de lui et soupira. « Je ne sais même pas par quoi commencer..  » Elle savait très bien ce par quoi elle devait commencer, mais avait-elle envie de lui décrire son cauchemar ? Il était loin d'être le pire de tous ceux qu'elle faisait mais... parler de cet enfant qui n'avait jamais pu venir au monde lui faisait toujours autant de mal après toutes ces années, cela restait un tabou foutrement tenace. Le plus simple était de lui raconter ce qu'il s'était passé avant qu'elle ne se mette à repenser à lui. « Quelqu'un est revenu dans ma vie récemment. » Allait-il deviner qu'il s'agissait de Castiel ? Peut-être, après tout il devait savoir qu'il y avait des chances qu'il débarque sur ce continent puisqu'il savait qu'il était à moitié australien. « Je ne m'y attendais pas, vraiment pas. » Madison savait que la mère du Wildworth était originaire de Sydney, elle avait donné naissance à son fils là-bas, elle pensait donc que si jamais il devait rendre visite à de la famille il n'aurait pas besoin de passer par Brisbane. « Il... il a fait remonté tellement de souvenirs à la surface que je n'en dors plus la nuit. » Rien que d'en parler les larmes lui montèrent aux yeux. « Je pensais en avoir fini avec tout ça, mais j'avais tort, particulièrement tort. » Une fausse couche était un événement qui marquait à vie, mais elle avait préféré sous-estimer son importance. « Je me sens encore tellement coupable onze ans après, c'est horrible... » Coupable de ne pas l'avoir dit à ses parents, coupable de ne pas avoir vu un médecin dès le début, coupable de ne pas avoir pris soin de son corps à ce moment-là... coupable d'avoir donné la mort au lieu de donner la vie.  
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyLun 29 Juin 2015 - 16:18

« Honnêtement, je préfère ne pas te le dire. » je réponds à une Madison curieuse. Forcément. Mais je ne tiens pas à entacher l'image qu'elle peut avoir de moi en lui avouant avoir été violent avec la femme que j'aime. Je ne veux pas risquer de la voir, elle aussi, s'éloigner de moi et se réfugier dans son appartement, choquée à l'idée que la personne qui a toujours été là pour la protégé puisse être tout aussi capable de lever la main sur elle. Non, à vrai dire, je sais qu'après avoir commis cet acte, tous les ponts me reliant à la moindre forme de brutalité ont été immédiatement coupés. Dans la seconde. Le choc a été si intense lorsque j'ai pris conscience de ce que j'avais fait que le parasite de la colère a été éradiqué dans la seconde. Il ne pouvait pas y avoir meilleur antidote pour moi. Néanmoins, à cause de tout ceci, je pourrais bien perdre Joanne. A se demander si j'ai gagné quoi que ce soit là-dedans. C'est assez perturbant de penser à elle, parler d'elle, comme d'une chose parfaitement inatteignable alors qu'elle se trouve ici, à quelques mètres. Quoi qu'il en soit, j'ai quelqu'un ici qui a besoin de moi. Alors je retrouve mon vieux statut d'ange gardien pour ce soir. La bouteille brisée, Madison n'a pas d'autre choix que de s'asseoir à côté de moi. Quoi qu'elle pourrait simplement décider de rentrer, ce qui ne serait pas plus mal. Mais elle a besoin de parler, cela se voit -peut-être ne se l'avoue-t-elle pas. Alors elle prend place, et parle. La jeune femme reste particulièrement vague. Libre à elle d'être riche en détails ou non, cela ne changer rien à l'objet de ma présence à ses côtés. Je comprends à la fin de son discours quel est le centre de ses cauchemars. Il n'y a pas tellement d'événements marquants qui aient pu avoir lieu il y a onze ans. Je soupire. « Je t'ai déjà dit que tu n'as pas à te sentir coupable... » Je crois le lui avoir répété à chaque fois que ce sujet est retombé sur le tapis, lorsqu'elle ressentait le besoin de l'évoquer, de se confier. Elle n'a malheureusement que moi pour en parler. La plupart du temps, je me dis qu'une femme serait bien plus à même de la comprendre. Je fais de mon mieux malgré tout. « Je n'ai pas vécu ce que tu as subi, alors ça peut sembler macho de dire ça, mais un gosse aussi tôt, toute seule, ça n'aurait pas été gérable. Tu le sais bien. » Tout du moins, j'espère qu'elle en a pris conscience depuis le temps. Qu'importe à quel point elle aurait pu aimer sa progéniture, à cet âge là, cela lui aurait uniquement gâché la vie. Mettant sa jeunesse, ses études, et toute forme de vie de famille normale aux oubliettes. Sur ce point, je suis formel. « Et ce n'est pas comme si tu avais pu prendre la moindre décision. La vie a décidé pour toi. Ce n'est pas de ta faute. » C'est sûrement une maigre consolation. Je passe une main sur mon visage, cherchant quoi dire. Je songe bien sûr à l'avortement forcé de Joanne, cet embryon qui n'était pas fait pour vivre. La peine que cette annonce m'avait causée, moi qui était si réfractaire à l'idée d'avoir des enfants. Ce n'était même pas quelque chose de vraiment vivant, pas même l'esquisse d'un être humain. Il n'a sûrement pas eu conscience de lui-même et de sa propre mort, et pourtant, cela restait une perte. Je songe aussi à Oliver, et mon deuil à retardement. Quinze ans avant d'accepter sa mort. Autant d'années à me sentir coupable de son suicide, à nier en bloc. Les onze années de peine de Madison me semblent légitimes. « Il y a un temps pour chaque âme qui doit venir au monde. Et le temps n'était pas venu pour ton bébé. Il a simplement été rappelé, en attendant que le bon moment vienne. » dis-je à voix basse. C'est la pensée à laquelle je me raccroche en permanence. Elle me réconforte. Oliver n'était pas fait pour la vie, il ne faisait que souffrir, constamment. Il est parti, et un jour, quelque part dans le monde, il reviendra. Peut-être est-il déjà revenu, plus apte à affronter chaque jour. L'enfant que nous aurions pu avoir avec Joanne, lui non plus, ne devait pas vivre. Pas encore. Son moment n'était pas venu. Lui aussi, il trouvera sa place au bon endroit, au bon moment. Pas forcément auprès de nous. Mais quelque part. Il en va de même pour le bébé de Madison. Qui sait s'il attend, juste à ses côtés, le bon moment pour faire apparition dans sa vie. Le bon moment pour lui, et pour elle. Au fond, rien ne meurt vraiment. « Ne finis pas comme moi. A te laisser hanter par une perte contre laquelle tu ne pouvais rien faire de toute manière. » dis-je en prenant l'une de ses mains dans la mienne. Les mots aident, mais le fait est que le chemin est à faire seul. Je peux être présent pour Madison, mais tout se joue dans sa propre tête. « C'est qui ce quelqu'un qui est réapparu ? » je demande, non seulement curieux, mais afin de changer de sujet.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyVen 3 Juil 2015 - 21:44

A restless night
Jamie avait une part d'ombre qui influençait sa vie, Madison le savait, elle l'avait remarqué depuis longtemps, mais elle n'en parlait jamais avec lui, il était souvent réticent à lui parler de ce qui le tracassait, de ce qu'il avait fait de mal, de ce qui se tramait dans sa tête, il préférait que ça soit elle qui parle, être à son écoute. L'organisatrice aurait aimé qu'il lui parle de ses problèmes, quitte à ternir son image, elle s'en foutait qu'il ne soit pas parfait, elle ne lui avait jamais demandé d'être irréprochable, tout ce qui comptait c'était qu'il soit à ses côtés dans les bons moments comme dans les mauvais. Cette nuit-là brunette n'avait pas la force de creuser, de chercher à lui tirer les vers du nez, il ne voulait pas parler de l'erreur qu'il avait faite d'accord, il lui en parlerait le jour où il se sentirait prêt à le faire. « Ok... » Dit-elle avec une déception perceptible dans sa voix. Elle s'était livrée sur les raisons qui l'avaient poussé à sortir dehors et à boire, des raisons qui semblaient lassantes pour son ami qui venait de soupirer. Lorsqu'elle parlait de son traumatisme elle avait toujours l'air d'un vieux disque rayé, répétant toujours la même-chose, elle comprenait que cela l'ennuyait, il avait peut-être cru qu'elle avait tourné la page puisqu'elle n'en avait pas parlé depuis plus de trois ans. « Si parce que je n'ai pas su prendre les bonnes décisions à l'époque, plus je vieillis et plus je m'en rends compte. » Il ne pouvait pas comprendre et il le savait, mais il essayait toujours de la convaincre que la fausse couche n'était pas si mauvaise en fin de compte, qu'elle lui avait évité bien des soucis. « Il aurait pu être adopté par une famille qui avait vraiment besoin d'avoir un enfant et être heureux, j'aurais peut-être pu lui rendre visite une fois que j'aurais jugé que c'était le bon moment. » C'était un des nombreux scénarios qu'elle s'était fait, ils lui semblaient tous meilleurs que ce qui lui était arrivé. Madison disait cela alors qu'elle était certainement été incapable de donner sa progéniture, encore plus à des inconnus. La plus grande frustration de la jeune femme était de ne pas avoir choisi le sort de celui qui se trouvait en elle. « J'aurais été voir un médecin dès le début, j'aurais pris soin de moi... il n'aurait peut-être pas été expulsé comme ça. » Plus elle en parlait avec lui et plus elle savait que cette conversation tournerait en rond. « Il y a quelques jours je suis passée devant une association soutenant les femmes ayant fait une fausse couche, j'ai failli y mettre les pieds mais au final je n'ai rien fait... Elles seraient plus à même d'en parler, de me conseiller que toi, mais je n'ai pas envie d'en parler en public, en groupe, avec des gens que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve. Alors du coup tu dois encore supporter mes lamentations... » Son interlocuteur parla soudainement à voix basse, mais elle réussit à comprendre ce qu'il disait, c'était certainement les paroles les plus justes et censées qu'il avait pu sortir jusque là. « Tu as raison. Peut-être qu'un jour si je tombe à nouveau enceinte, il renaîtra de ses cendres dans un nouvel embryon, mais ce jour n'arrivera peut-être jamais. » Elle s'imaginait finir vieille fille et donc n'avoir jamais aucun enfant, elle ne se voyait pas faire un bébé toute seule, comme le ferait une femme désespérée ou lesbienne, pourtant cela pourrait être son unique solution si elle  n'avait toujours personne à ses côtés d'ici la quarantaine. Il lui disait de ne pas se laisser hanter comme lui, mais elle ne pouvait pas lui faire la promesse qu'elle y arriverait. « J'y étais arrivé l'espace de quelques années mais... il a tout gâché. » Juste après lui avoir pris la main, il lui demanda qui était la fameuse personne étant revenue dans sa vie, elle savait que la réponse n'allait pas lui plaire. « C'est C...Castiel. Je n'y suis pour rien je te le promet, je n'ai jamais cherché à le retrouver, je suis juste tombé sur lui au Canvas par hasard, il y travaille en tant que chanteur maintenant. Je ne pensais pas qu'il viendrait ici, lui qui était si attaché à l'Angleterre. Il n'a même pas cherché à me fuir... enfin un peu au début et puis il a sous-entendu qu'il aimerait me voir à l'extérieur. Je ne savais pas dans quel but mais je suis tout de même allée le voir, je n'ai pas pu m'en empêcher. » Elle l'avait beaucoup trop aimé pour passer à côté de lui dans la plus grande indifférence.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyDim 5 Juil 2015 - 22:52

Personne ne prends de bonnes décisions à seize ans. Sûrement pas une adolescente enceinte et paniquant. Madison s'accable. Cela semble naturel. Il est difficile de se faire à l'idée qu'il est des choses qui arrivent sans raison, sans coupable. C'est pour cela qu'on invente Dieu, le destin, la fatalité, et un tas d'autres personnifications de cette peur, celle de notre totale et parfaite absence de contrôle sur les événements. Une fausse couche, que pouvait-elle faire contre ça ? Se faire suivre dès le début de sa grossesse, pense-t-elle. Rien ne prouvait que cela aurait changé quoi que ce soit. Sans oublier que cela impliquait de garder l'enfant (cela passant par un improbable consentement de ses parents) et de le porter. Et elle serait allée en cours avec son ventre arrondi, laissant un monde d'aristocrates aussi cruel que nous le connaissons voir au grand jour son erreur et sa bêtise ? Ou peut-être aurait-elle arrêté ses études le temps de sa grossesse. Sauf que rien n'indique qu'elle aurait été capable de céder sa progéniture à d'autres parents. Surtout lorsqu'on voit l'état dans lequel cette perte la laisse. Une adoption l'aurait torturée au même titre que cette fausse couche pendant autant d'années. « Tu sais que c'est utopique. » dis-je, sans douter qu'elle en soit consciente, au fond. De tous les scénarios possibles, perdre son enfant était sûrement le meilleur qui soit. Mais elle ne se fera jamais à une telle idée. Je ne suis même pas sûr qu'un groupe d'aide puisse lui être d'un quelconque secours. Parler face à des choses qui ne la connaissent pas, ni elle, ni son parcours, son histoire, et viendront comme des anges la conseiller et lui dire que tout ira bien sans en avoir la moindre idée. Cela n'a rien de constructif. « Je ne suis pas en train de « supporter » quoi que ce soit. Je suis là pour toi, et tu peux tout me dire. Je préfère que tu me parles plutôt que tu gardes quoi que ce soit pour toi ou que tu… te confies à une bouteille. » je lui réponds droit dans les yeux. Après Oliver, je sais que je ne pourrais pas supporter un nouvel échec avec l'une des personnes dont je suis le plus proche. La voir s'autodétruire. « Tu as simplement besoin d'appeler pour que j'arrive. » Madison fait partie des personnes pour qui je ferais n'importe quoi. Je pourrais me libérer à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Au fond, elle a toujours été un peu plus qu'une protégée à mes yeux. Je fais de mon mieux pour la consoler avec les pensées qui marchent plutôt bien pour moi. Que l'on croit ou non à la réincarnation, ou à un dieu, croire à cette simple règle qui régit le monde, disant que rien ne se perd et que tout se transforme, parvient à m'apporter un certain réconfort. Et Madison semble réussir à le comprendre. Mais elle a peu d'espoir de retrouver son bébé dans cette vie. « Ne dis pas n'importe quoi. Ca arrivera un jour. Tu es une des plus belles femmes que je connaisse, personne ne peut te résister. Et tu feras plein de beaux bébés. » dis-je en lui donnant un léger coup d'épaule avec un sourire complice. Elle n'est sûrement pas d'humeur à rire, mais rien n'empêche d'essayer de la faire sourire. Je prends finalement sa main pour demander qui est cette personne qui semble l'avoir chamboulée. La jeune femme me révèle qu'il s'agit de Castiel. Idiot que je suis, j'aurais pu le deviner s'il n'était pas si tard. Mon expression se fait plus grave. « Maddy... » je soupire. Je ne veux pas l'enfoncer, mais l'idée que ce type soit à l'origine de son état actuel, onze ans après avoir brillamment réussi à la détruire une première fois, me fait bouillir. « Je ne sais pas quoi te dire, tu sais ce que je pense de ce type. » Il n'y a sûrement pas de mot assez fort pour expliquer ce rejet quasi physique que j'ai pour Castiel. Pas besoin de connaître le personnage ; il a blessé Madison une première fois, il devra passer sur mon cadavre pour espérer l'atteindre à nouveau. « Tu ne devrais pas le côtoyer. Et je ne dis pas ça parce que je ne le porte pas dans mon coeur. Je dis ça pour toi. Il suffit de voir dans quel état ça te met. Tu allais bien avant qu'il ne débarque. Tu iras mieux si tu en restes éloignée. » dis-je, non sans une certaine fermeté. Un de mes bras vient entourer ses épaules alors que je dépose un baiser fraternel sur sa tempe. « Je sais que je ne peux pas te demander ça, mais s'il te plaît, Madison, garde tes distances avec lui. Ce n'est pas quelqu'un pour toi. »
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyLun 6 Juil 2015 - 13:21

A restless night
Si Madison avait passé sa soirée avec sa mère, celle-ci lui aurait très certainement dit de prier très fort, que son enfant était à présent au ciel, qu'il ne pouvait pas être dans un meilleur endroit à l'heure qu'il était, mais elle avait du mal à croire à ce genre de balivernes, après tout si dieu existait réellement, qu'il était si bon il n'arrivait pas autant de choses horribles dans le monde, les fausses couches n'existeraient même pas. Peut-être que si elle avait été une vraie croyante, elle aurait mieux supporté tout ça, mais elle ne comptait pas le devenir de si tôt, déjà qu'elle ne mettait même pas les pieds dans les églises alors que ce n'était pas ce qu'il manquait dans le coin. Mais pourquoi aller là-dedans prier un homme imaginaire alors qu'elle avait Jamie ? Lui au moins il était en chair et en os, il était là, elle pouvait le toucher, le sentir, l'entendre, le regarder. Elle avait besoin de sa présence pour continuer à tenir debout, pour ne pas sombrer définitivement dans l'alcool, pour ne pas faire d'énormes bêtises. Mis à part Nathan il était un peu sa seule famille, enfin son cousin n'était pas aussi doué pour la conseiller, il ne la connaissait pas autant que lui, ne connaissait pas son secret, elle ne pouvait pas se reposer sur son épaule à lui et puis elle n'avait pas envie de l'embêter avec ça alors que Jamie était volontaire pour. « Je le sais que c'est utopique mais je me borde avec des et si... et si j'avais fait ça, et si jamais fait ci où en serais-je maintenant ? » L'organisatrice d'événementiel ne côtoyait plus les gens qu'elle avait connus au groupe scolaire privé de Londres, elle commençait donc à en oublier leur cruauté, elle ne pensait pas à comment ils auraient réagi s'ils l'avaient vu venir à l'école gonflée comme une montgolfière ou même à l'extérieur, elle aurait sûrement fait une pause d'un an pour vivre sa grossesse en toute sérénité et aurait reprit ses études tranquillement, à son rythme, cela n'aurait pas été trop dur vu qu'elle avait un minimum de capacités, du moins c'était ce qu'elle pensait. Il lui disait qu'il ne supportait pas ses confidences, que ce n'était pas un fardeau, qu'il serait là pour elle, qu'elle pouvait tout lui dire, qu'il préférait qu'elle se confie à lui plutôt qu'à une bouteille ou qu'elle ne garde tout pour elle, mais elle ne gardait jamais tout pour elle, depuis qu'il était entré dans sa vie elle lui disait toujours ce qu'elle avait sur le cœur. « Je ne te remercierais jamais assez pour ça d'ailleurs. Je ne sais pas ce que je ferais si tu n'étais plus là, à qui je me confierais, qui me consolerait, comment je survivrais dans cet horrible monde. » Elle le regardait avec beaucoup d'émotions. « Fais-moi la promesse que quoiqu'il arrive tu ne m'abandonneras jamais, même si je fais des conneries impardonnables, je ne pourrais pas vivre sans toi. » Madison n'avait jamais été aussi sincère qu'à cet instant, perdre Jamie serait une véritable catastrophe pour elle, elle serait plus perdue que jamais si elle ne l'avait plus à ses côtés. Elle n'aurait jamais pensé qu'un tel ami pouvait exister, qu'elle pourrait autant faire confiance à quelqu'un, elle ne se le dira jamais assez mais il était un véritable don du ciel. Il lui disait qu'elle était une des plus belles femmes qu'il connaissait, même si elle n'y croyait pas véritablement cela était suffisant pour commencer à la faire rougir. « Une des plus belles ? Ne dis pas de bêtises. Et puis même si c'était vrai la beauté n'est pas suffisante pour retenir les hommes. » Sinon son Castiel aurait toujours été là, il ne l'aurait jamais laissé tombé, il aurait continué de l'aimer jusqu'à la fin de ses jours. L'expression faciale de Jamie avait changé quand elle avait prononcé son nom, elle savait très bien que cette nouvelle ne l'enchanterait guère, il l'avait toujours mis en garde contre lui et il continuait de le faire ce soir. « Oui je sais ce que tu en penses, c'est une vermine, il ne me mérite pas, il ne m'a jamais mérité...  » Elle avait essayé de s'en convaincre, mais elle n'y avait pas cru une seule seconde. Cependant elle n'avait pas envie de mentir au rédacteur en chef d'ABC. « C'est le seul homme que j'ai réellement aimé, le seul avec qui je m'imaginais construire quelque chose, je ne peux pas te dire que je l'éviterais éternellement. Je sais qu'il n'est pas bon pour moi mais quand je l'ai vu là-bas au Canvas... ça m'a fait quelque chose. » L'aimait-elle encore derrière toute la grosse couche de rancœur ? Elle n'en savait trop rien. « Mais j'ai pris la décision de ne plus aller au Canvas pendant un certain temps, il va bien finir par travailler ailleurs, il a de bien plus grandes ambitions que ça, il ne va pas y rester indéfiniment du moins je l'espère. Je ne suis pas venue jusqu'en Australie pour me faire hanter par de vieux démons. »
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyMar 7 Juil 2015 - 21:40

« Je te le promets. » dis-je à Madison avec un sourire. Je sais que je serais là pour elle, tant qu'elle voudra de moi pour jouer les protecteurs, et tant qu'elle acceptera de m'épauler. Répondant toujours présent l'un pour l'autre. De toute manière, je ne compte aller nulle part. Ma vie est à Brisbane à présent. Ce n'est sûrement pas un hasard si nous nous sommes retrouvés ici. J'ai besoin de ce petit bout de femme dans ma vie, comme un point de repère partout où je vais, qu'importe ce que je dis ou fais. Elle a toujours été là, sans le savoir, à me suivre dans les mutations de ma vie et de mon caractère, petite bouffée d'air frais hors de ce monde qui a toujours été le mien. Depuis le jour où elle a atterri sous mon aile, rare sont les choses qui sont parvenues à se mettre en travers de cette amitié. Aucune distance n'a eu raison de nous. Non, c'est la distance s'est pliée à nous. L'espace qui s'est courbé afin que nous posions nos valises dans la même ville. « Et toi ? Je veux que tu promettes que si tout le monde me tourne le dos, tu seras toujours là. La seule capable de me supporter. » A Londres, même particulièrement entouré, en permanence, personne n'a jamais su s'imposer à mes yeux. Il y a eu Madison et James pour sortir du lot, acquérir mon amitié. Et ils sont devenus importants pour moi. La jeune femme plus que n'importe qui. Sans trop savoir pourquoi, elle avait toujours été plus précieuse que le reste. Ma propre femme ne pouvait pas rivaliser avec Maddy. Je ris quand elle refuse de croire que je la trouve belle. A croire qu'aucune femme n'accepte les compliments sans rechigner. Joanne n'a jamais cru la moindre de mes paroles de ce genre, ne pouvant s'empêcher de se rabaisser dès que l'occasion se présente. Une étrange forme de manque de confiance en soi. Madison a raison sur un point : la beauté ne garde pas les hommes. Mais je rétorque quand même ; « Bien sûr que si. Les vieux croulants au compte en banque bien rempli se fichent bien de ton esprit. Ta cousine l'a compris. » Je continue d'essayer tant bien que mal de faire sourire la jeune femme. Elle sait que je ne manque jamais une occasion de la faire rire. D'autant plus dans ce genre de situations, lorsqu'elle se sent à côté d'elle-même. Je suis un bon confident, un bon garde du corps mais un affreux conseiller. Je compense par quelques touches d'humour quand je le peux. « Et je t'interdis de dire que je dis des bêtises. Je te rappelle ta plus grande leçon : Jamie a toujours raison. » Leçon douloureusement apprise, d'autant plus difficile à oublier. En réalité, je suis bien loin de pouvoir affirmer que j'ai souvent le bon mot. Au contraire. D'autant plus lorsque je constate toutes les erreurs que je peux faire dernièrement. Je suis une catastrophe ambulante. Je peux dire ce que je veux sur Castiel, je ne vaux certainement pas beaucoup mieux que lui sur de nombreux points. Néanmoins, je suis ferme et définitif : Madison ne doit pas l'approcher. Mon bras autour de ses épaules, l'étreignant tendrement, je l'écoute me raconter ses retrouvailles avec le garçon qui était parvenu à lui faire tant de mal. Je ne peux pas m'empêcher d'être grave. Le savoir dans les parages n'a rien de rassurant. Mais entendre la jeune femme être toujours aussi sûre de ce qu'elle a vécu avec lui, alors qu'elle n'avait été qu'un jeu, qu'un prix pour lui, et s'y accrocher comme au dernier précieux fil la rattachant à lui, et tout aussi pénible. « Madison, c'était il y a plus de dix ans. Tu avais seize ans. On se berce d'illusions à cet âge là, tu ne peux pas t'accrocher à des rêves de fillette après tout ce temps. » Elle a changé, elle a grandi. Peut-être que lui aussi, mais cela ne change rien. Il n'y a rien qui puisse pardonner son attitude à mes yeux. Délicatement, je pose une main sur la joue de la jeune femme pour qu'elle tourne son visage vers moi et capturer ses yeux bleus. « Tu trouveras quelqu'un avec qui tu auras vraiment envie de construire quelque chose. Que tu aimeras, et surtout, qui t'aimeras réellement. » Et pas cette caricature de chien errant, pauvre petit gosse de riche paumé qui joue les musicos et cherche à briser autant de coeurs que possible. Quelqu'un de bien. La personne parfaite pour elle. De toute manière, je ne laisserais pas moins que la perfection s'approcher d'elle. « Tu le trouveras quand tu t'y attendras le moins. » Je songeais à quitter Brisbane quand je suis tombé sur Joanne. Elle a tout chamboulé. Tout remis en question, tout changé. Peut-être que je pourrais la récupérer quand je m'y attendrai le moins, moi aussi.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyJeu 9 Juil 2015 - 17:03

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C'était dans des moments comme celui-ci que Madison avait l'impression qu'on lui avait envoyé Jamie pour compenser le fait qu'elle soit fille unique,  au final c'était encore mieux de l'avoir lui plutôt que d'avoir un grand-frère ayant le même sang qu'elle parce qu'il aurait été très certainement influencé par ses parents et donc pas d'une aussi grande d'aide que le rédacteur en chef d'ABC. Il était objectif, du moins plus que ne pouvaient l'être les membres de sa famille. Elle sourit lorsqu'il lui dit de faire une promesse à son tour, il connaissait déjà la réponse.  « Que tu deviennes un alcoolo, un camé, un cleptomane, infidèle ou SDF je serais toujours là pour toi Jam. Je pense que j'ai les épaules pour te supporter encore 60 ans.  » La jeune femme ne savait pas ce qu'elle avait fait pour tenir une place aussi particulière dans la vie de son ami, selon elle elle ne l'avait pas aidé autant qu'il ne l'avait fait, elle n'avait pas les moyens de l'aider comme elle aimerait le faire, c'était le cas pour sa Joanne, elle ne la connaissait même pas, elle ne pouvait pas la convaincre de quitter son immeuble pour le rejoindre. Si elle n'était pas bouffée par ces démons ce soir-là, elle lui aurait un peu plus insisté pour savoir ce qu'il avait bien pu faire. Leur conversation avait dérivée sur les hommes et ce qui les faisaient rester,  il lui rappela soudainement l'existence de sa cousine Eleanor. « Je vais laisser les vieux riches à ma cousine et encore mieux on va la laisser là où elle est, loin de nous c'est très bien comme ça. On a déjà assez affaire avec l'autre folle qui m'a fait des menaces pour que j'arrête de te voir, ta psychologue...  » Elle n'avait pas le souvenir de lui avoir déjà parlé des menaces de Kelya, cela commençait à remonter à un petit bout de temps, elle ne le croisait plus. « Tu as le don d'attirer les foldingues, c'est affolant. » L'organisatrice d'événementiel n'avait jamais été harcelée comme avait pu l'être Jamie, on finissait toujours par lui lâcher la grappe mais lui il avait un truc qui faisait qu'on ne le lâchait pas avant un bout de temps. Il lui ressortit une vieille leçon qu'elle ne voulait plus entendre. « Oui oh grand Jamie tu as toujours raison, tu es la voie de la sagesse. » Ce n'était pas tout à fait vrai, si ça l'était il n'aurait pas de problèmes et ce n'était pas le cas actuellement. Il avait l'air de croire qu'elle avait envie de retomber dans les bras de Castiel mais il se trompait, du moins ce n'était pas dans ses envies du moment, elle ne savait pas si un jour elle aimerait redevenir sienne. Il lui disait qu'elle trouverait mieux, elle avait déjà une idée de qui pourrait être mieux.  « D'accord on va laisser tomber les rêves de fillette, on va viser plus haut... et si je choisissais Charlie ? Il est plutôt pas mal, vous avez de bons gênes dans la famille. »  Jamie ne savait pas qu'ils s'étaient tous les deux embrassés et elle ne savait pas comment il réagirait s'il  l'apprenait, mais comme elle avait envie d'aborder un sujet pour joyeux elle décida de lui balancer l'information. « Il n'embrasse pas trop mal en plus. » Mais son cœur n'était pas libre, elle serait stupide de s'acharner sur lui alors que son ex fiancée était dans les parages et semblait vouloir le récupérer, cet homme là n'était pas pour elle, tout comme son client. « Dommage que je ne l'ai pas connu plus tôt, j'aurais pu l'avoir avant Kate qui sait. » L'organisatrice d'événementiel avait l'impression de toujours arriver trop tard,  qu'elle n'arrivait jamais dans les moments propices aux belles histoires, cela la dégoutait encore plus, elle préférait limite n'avoir d'intérêt pour personne, au moins elle n'aurait aucune déception.  Elle quitta l'étreinte de Jamie pour se lever. « On ne va quand même pas rester ici toute la nuit, les gens vont finir par croire qu'on est bizarres, enfin que je suis bizarre parce que ce n'est pas dans mes habitudes.  Tu veux monter ou tu préfères rentrer chez toi ? Tu dois être fatigué. Je crois que je vais devoir prendre des somnifères pour dormir moi... je ne sais même pas s'il m'en reste quelque part. » Elle soupira, elle n'avait pas vraiment envie de prendre la peine de s'habiller et d'aller en chercher, même si certaines pharmacies étaient ouvertes la nuit.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyVen 10 Juil 2015 - 22:58

Actuellement, la seule personne dont je ne doute pas se trouve à ma droite, me promettant d'être toujours là pour moi. Les épaules pour me supporter encore des dizaines d'années. Je ris doucement. C'est qu'il en faut, des épaules. De la patience, ainsi qu'une certaine force de caractère également. Et malgré la frêle silhouette de la jeune femme, je ne doute pas qu'elle réunisse toutes les qualités pour en être capable. Il y a bien Lehyan, mais il est loin de me connaître depuis autant de temps -et donc aussi bien- que Madison. Pour elle, je suis un livre ouvert -toujours trop secret sur de nombreux sujets, comme je l'ai toujours été, cherchant constamment à garder une image sans fêlure vis à vis d'elle. A la réflexion, je ne suis jamais vraiment entier face à qui que ce soit, et c'est une chose qui manque dans ma vie. Même face à Joanne, il m'arrive de rester fermé, impénétrable -et cela a le don de profondément la décevoir. Kelya aussi, malgré toutes les heures, les semaines, les années de thérapie, n'a jamais pu cerner qui je suis -trop occupée à essayer de maintenir à la surface quelque chose de plus humain et de moins… mort. Maddy évoque d'ailleurs ma psychologue. J'ouvre de grands yeux ronds. « Kelya ? Elle t'as menacé ? » je demande pour être sûr d'avoir bien entendu. J'aurais vraiment du la tuer, me dis-je sur le coup. Garder mes mains autour de son cou quand j'en ai eu l'occasion. Epargner au monde -ou juste à Brisbane, qu'importe- que pareille folle ne foule encore la terre. Elle a menacé Madison, afin qu'elle cesse de me côtoyer. Je n'arrive pas à le croire. Ou plutôt, je dois me forcer à réaliser que Kelya n'a absolument jamais été comme je l'imaginais. Et qu'elle a toujours été la psychopathe que j'ai découvert depuis son retour dans ma vie. Elle avait raison. Je n'ai jamais cherché à la connaître. Mais elle cachait foutrement bien son jeu. Je ne doute pas que j'ai encore des choses à découvrir à son sujet. De quoi me faire retourner chez elle pour finir le travail. « Qu'est-ce qu'il s'est passé au juste ? » je demande, ne comprenant pas quel intérêt mon ancienne thérapeute aurait pu avoir à menacer Madison, à l'éloigner de moi. Je lui en avais parlé plus d'une fois, et pour cause, elle a toujours été mon amie la plus proche. Un nom inévitable dans ma vie. Ma princesse. Elle n'avait pas de raison d'être jalouse d'elle. Ou si ? « Je te le fais pas dire... » je soupire. Un vrai don pour attirer les folles. Et lorsque je trouve une femme saine d'esprit, qui veut de moi, je trouve le moyen de tout faire foirer. Oh, peut-être que ce ne sont pas les femmes qui m'entourent le problème. Juste moi. « Pardon ? » J'ai entendu le nom de Charlie traverser les lèvres de Madison. Je crois que ma respiration s'est coupée pendant quelques secondes, alors que mes yeux sortaient de leurs orbites. J'essaye de déglutir, mais ma gorge serrée m'en empêche. Il me faut encore une poignée de secondes pour réussir à reprendre le dessus. « Tu as embrassé Charlie ?! Enfin, vous vous... » Oui, qu'importe qui a embrassé l'autre. Ca a eu lieu, c'est tout ce qui importe. J'ai le rythme cardiaque qui s'emballe et une bien lourde boule au ventre. Mon regard s'enfuit sur le bitume. Mes mains s'enfoncent dans mes poches. J'imagine la scène, et dire que cela me déplaît est un euphémisme. Ma Maddy avec mon frère. Je respire profondément, contrarié. « J'en déduis qu'il a reçu la meilleure part des gènes familiaux alors. » je lâche entre mes dents serrées, sans trop savoir ce que je raconte.  Je prends une nouvelle inspiration, et surtout, je prends sur moi. Entre Castiel et Charlie, il n'y a pas photo, au final. « Trop d'informations à encaisser d'un coup, désolé. » je murmure pour justifier ma réaction. Mes dents s'abattent sur ma lèvre inférieure. Est-ce que Charlie sait qui est Madison pour moi ? Est-ce qu'il s'est demandé une seconde ce que cela pourrait me faire ? Non, bien sûr, il fait ce qu'il veut. Elle aussi. Ca ne me regarde pas. Mets-toi ça dans le crâne Jay. C'est une chose avec laquelle j'ai toujours eu du mal, mais je dois m'y faire : je ne peux pas contrôler mes proches. C'est agaçant. Madison se relève. J'en fais de même. « Je crois que je vais y aller. Ca vaut mieux. » dis-je en passant une main sur mon pantalon, rapidement. Je suis beaucoup plus désagréable que je ne veux l'être. Froid. Je passe une main sur mon visage, passant par mes cheveux. On se reprend. Je m'efforce d'esquisser un sourire. J'approche d'un pas de Madison et l'étreint doucement. « Prends soin de toi, s'il te plaît. » D'habitude, je l'aurais embrassé sur le front. Pas cette fois.
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Message(#)A restless night ㄨ Jamie EmptyLun 27 Juil 2015 - 19:21

A restless night
Jamie n'avait pas l'air d'avoir bien comprit ce que Madison lui avait dit alors que c'était pourtant très clair, peut-être qu'il pensait que sa psychologue était saine d'esprit, incapable de s'en prendre à quelqu'un, mais l'organisatrice d'événementiel avait toujours su qu'il y avait quelque chose qui clochait chez elle, elle ne l'avait jamais senti. La jeune femme avait été partagée à son sujet, elle ne savait pas si les séances qu'elle avait avec lui l'avaient véritablement aidées ou si ça avait juste été une perte de temps, elle ne l'avait jamais vraiment questionné à ce sujet, ce qui se disait lors de ses entrevues avec Kelya ne la regardait pas et il était tout à fait normal qu'il n'aime pas parler de ce genre de trucs, c'était quand même très personnel.  En revanche la brunette savait très bien qu'il avait eut des rapports charnels avec, il lui en avait vaguement parlé, c'était sûrement à cause de cela qu'elle était devenue folle, qu'elle ne voulait pas que d'autres femmes soient trop proches de lui, sans le vouloir il avait dû lui faire de faux espoirs, pourtant c'était évident qu'il ne finirait pas avec quelqu'un de plus âgé que lui, mais la psychologue ne pensait pas de la même manière vu comment elle avait parlé à la MacAllister lorsqu'elle l'avait croisé en Australie. « Tu n'as eu qu'une seule psychologue à ce que je sache... qui veux-tu que ça soit d'autre ? » Si c'était le contraire elle risquerait d'être vexée de ne pas avoir été mis au courant. « Je l'ai croisé à Brisbane et ça ne lui a pas plus de savoir que j'étais dans le même pays que toi, elle pense que je t'ai suivi, qu'il y a un truc entre nous, qu'on est trop proches... elle a certainement mal interpréter ce que tu lui as dit lors de tes séances ou je ne sais pas, elle est peut-être juste atteinte du cerveau. » La deuxième option était plus probable, elle ne voyait pas ce que Jamie aurait bien pu dire à son sujet de mal interprétable, il avait dû la décrire comme sa petite sœur, sa protégée et pas autrement, du moins c'était ce qu'elle pensait. Il n'avait pas l'air content d'entendre le prénom de son frère, s'était-il fâché avec lui récemment ? Ou s'imaginait t-il que Madison en était amoureuse et qu'elle le lui avait caché ? Il avait du mal à percuter le fait qu'il y ait eu un bisou entre eux. « Je ne vais pas dire de quelqu'un qu'il embrasse bien si je ne l'ai jamais testé ... oui on s'est embrassés, juste une fois rien de bien méchant. » Il fallait tout de même pas qu'il s'imagine qu'elle avait déjà fini dans ses draps, il prenait déjà mal le fait que leurs lèvres se soient touchés alors penser qu'ils auraient pu se toucher autre chose l'aurait rendu complètement malade. Au vu de ce qu'il lui disait il était jaloux, elle ne savait pas si elle devait cela mignon ou inquiétant... « Pourquoi tu me sors des conneries comme ça ? » Son protecteur s'excusa, lui dit qu'il avait trop d'informations à encaisser, mais elle n'était pas dupe, elle sentait que quelque chose n'allait pas. « Tu m'en veux de ne pas t'avoir dit que Charlie me plaisait c'est ça ? » Jamie aimait être au courant de tout ce qui se passait dans sa vie, mais elle ne pensait pas toujours à lui parler des hommes qui l'attiraient, surtout qu'elle pensait que c'était quelque chose d'ennuyant pour lui, elle gardait ça pour ses copines. « Je n'en suis pas amoureuse non plus relaxe. » Si c'était le cas elle aurait certainement moins été touchée par le retour de Castiel, mais surtout elle lui aurait parler de lui avant de parler de son ex. « Il ne se passera plus rien avec lui, ça crève les yeux qu'il aime son ex fiancée et je ne veux pas me mettre entre eux. » Ce n'était pas lui qu'elle désirait plus que tout, mais elle n'avait pas envie de lui parler de son client, elle l'avait déjà assez embêté avec ses histoires de fausse couche et son premier amour, pas besoin d'en rajouter une caisse avec un homme qui allait se marier et avec qui il ne se passera certainement rien. Il préféra s'en aller plutôt que de monter avec elle, c'était la meilleure chose à faire au vu de son état actuel. Elle s'attendait à ce qu'il lui embrasse le front, mais il ne le fera pas, preuve qu'il avait vraiment mal digéré ce qui avait été dit. Il lui disait de prendre soin d'elle, ce à quoi elle répondue ; « J'essayerai... » Avant de murmurer : « ... mais je ne te promets rien. » C'est sur ces derniers mots qu'elle le quitta.  

Fin du rp.

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