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 timya • some things cannot be, it's as simple as that

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timya • some things cannot be, it's as simple as that Empty
Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptySam 1 Fév 2020 - 21:50

the end of a relationship is not always a failure. sometimes all the love in the world is not enough to save something. in these cases, it is not a matter of fault from either person. some things cannot be, it's as simple as that. :l: feat @timothy decastel & freya doherty

Il ne répond pas. Plusieurs fois qu’elle appelle, plusieurs messages qu’elle envoie, et rien, pas un retour depuis des heures. Ce n’est pas possible, c’est tout simplement aberrant et Freya finit par jeter son téléphone sur son lit qui fait office de trampoline pour l’objet qui atterrit sans grâce sur le sol. Okay, respire,- Non, elle n’a pas le temps pour ces conneries. Elle a envie de pleurer, et de crier parce qu’il n’y a rien de pire que le sentiment d’être ignorée. Peut-être qu’elle ne l’est pas, sûrement qu’il a une bonne raison de ne pas répondre à ses messages. Mais la suédoise sent qu’il y a quelque chose, surtout ces derniers temps. La Suède n’a été qu’une petite parenthèse mais la réalité finit toujours par vous reprendre. Elle, il y a eu Elias et sa foutue visite au cimetière. Et Tim… Et elle n’en sait rien. Elle n’en sait rien parce qu’il ne l’a pas énormément contacté et qu’elle, elle a trop la tête qui s’obsède sans cesse et de plus en plus autour de ses affaires sous la table. Elle zieute aussi sans cesse les journaux et internet pour veiller sur ce qu’on raconte sur l’incendie de l’appartement. Parce que ça la bouffe, cette histoire, ça la tue et ça l’angoisse. Alors pour évacuer et pour s’apaiser, elle s’en fourre dans le nez. Littéralement.

Donc quand Freya arrive devant la porte de chez Tim, elle frappe. Sans s’arrêter. « Tim, j’espère qu’t’es là parce que sinon, j’retourne tout Brisbane jusqu’à c’que j’mette la main sur toi. » Elle ignore à vrai dire où elle pourrait aller le trouver et cette information la frustre un peu plus alors qu’enfin, la porte s’ouvre. « Il est vivant ! » La jeune fille s’engouffre dans l’appartement sans y être vraiment invitée, l’air toujours aussi contrarié. « J’ai essayé de t’contacter plusieurs fois mais aucune réponse, j’ai cru que quelque chose t’arrivait, bordel. » Elle passe une main sur son front tout en murmurant « J’ai pas besoin d’ça en ce moment. » Freya se tourne vers Tim vivement. « Il y a quelque chose qu’a changé. Y a des trucs que tu m’dis pas et moi… Et moi j’pars en vrille. Tout part en vrille, en faites, et j'sais pas comment gérer ça. » Et des choses qu’elle ne lui dit pas. Des trucs qu’elle camoufle parce que ce n’est pas beau, ce n’est pas joyeux et ce n’est certainement pas glorieux. La suédoise a le palpitant en feu parce qu’elle sent ce qu’il va se dérouler là. Ce qui plante un peu plus le pieu de la culpabilité en elle.


Dernière édition par Freya Doherty le Dim 2 Fév 2020 - 17:08, édité 1 fois
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timya • some things cannot be, it's as simple as that Empty
Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyDim 2 Fév 2020 - 1:50

Son niveau d'angoisse était à sa limite la plus haute et Tim le sentait. Pourtant, l'adrénaline continuait à le faire tenir debout, même s'il n'avait pas vraiment mangé ni dormi ces derniers jours. Sa vie était devenu un amas de routines qu'il n'aurait même jamais pu soupçonné jusque là. Il passait ses journées entières à l'hôpital, son téléphone portable derrière lui à l'appartement, son cerveau concentré, lui, sur la nouvelle situation à laquelle il devait faire face. Il était père de deux enfants et si personne ne l'avait préparé pour le premier, le fait de devoir en gérer un second ne faisait qu'accroître son niveau de vigilance. Il avait besoin que tout aille bien: pour cela, le soldat se devait de tout contrôler de A à Z, du moins ce qu'il pouvait après qu'il eut géré les formalités administratives de la naissance. Il n'avait rien dit réellement à son entourage, même pas le temps d'envoyer un réel message pour inquiéter la galerie, même s'il savait qu'il mettait en péril bon nombre de relations en agissant de la sorte. Forcément, Tim pensait à Freya, au fait qu'il avait joué la carte du silence radio depuis sa dernière crise qui l'avait amené à l'hôpital pour quelques heures. A ce moment là, il s'était rendu compte qu'il n'était qu'un cancer pour elle et il n'osait pas vraiment la confronter à ce sujet parce qu'elle était tempétueuse, la suédoise, et il était quasi certain d'en ressortir avec de multiples bleus sur le corps et l'âme en même temps. Il allait la contacter, oui, évidemment, après sa nouvelle journée à l'hôpital, Timothy attrapant sa veste pile au moment où on frappa à la porte. Il ouvrit par réflexe et son teint devint vite livide parce qu'elle était là, forcément. "Freya, j'ai... J'ai pas vraiment le temps là. Je suis désolé." Il déglutit mais il n'était pas un bon menteur de toute manière alors elle allait vite comprendre de quoi il s'agissait. "Qu'est-ce que tu racontes?" Il était tellement épuisé qu'il n'était même pas certain de comprendre tous les mots qu'il prononçait. Quoiqu'ils fussent, Tim n'était pas convaincu de les apprécier par avance.
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timya • some things cannot be, it's as simple as that Empty
Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyDim 2 Fév 2020 - 17:39


Freya le regarde d’un air presque ébahi avant de se pincer le nez pour prendre une respiration. Est-ce que c’est de la faute à Tim seulement ? Non, alors ne réagis pas comme ça. Il a l’air paniqué, il a l’air fatigué, épargne-le un peu. Mais moi, qui m’épargne, moi ? Il y a qui pour la tenir quand le monde s’écroule, que tout s’assombrit et qu’elle a l’impression de perdre pied ? Il y a qui pour l’épargner de défaillir, de hurler, de faire des conneries, de laisser cette boule d’obscurité en elle prendre le dessus et la main sur sa vie entière ? Freya est alors presque outrée que Tim ‘n’ai pas vraiment le temps’. « Pas avoir l’temps, ça, j’l’avais remarqué. Même pas un sms, rien du tout, que dalle. Si j’suis une contrainte pour toi, dis-le-moi tout de suite car j’aime pas trop me faire trainer en bateau. » La suédoise prend une respiration, se masse le front de nouveau, tente de canaliser un peu ses ondes négatives pour les bouffer elle-même et éviter d’exploser en plein vol. Franchement, il ne manquerait plus que ça. « J’raconte que j’en peux plus. J’peux pas m’inquiéter pour toi en plus de mes frères alors qu’il est clair que tout l’monde s’en contrefout. Mon meilleur ami me considère comme un putain d’jeu et Jillian s’est barrée dieu seul sait où ! » Il n’y a juste personne et ça la tue, ça la bute. Elle n’aurait pas pensé que Tim aurait aussi fini par clôturer sa porte mais est-ce qu’elle est vraiment surprise ? « De toute façon, j’suis une plaie pour tout l’monde. On finit toujours par m’abandonner alors pour une fois, j’prends les d’vants. » Freya sort la clé de sa poche tout en s’avançant vers Tim. Elle prend sa main pour la poser dedans, son regard brun dans la bleuté du sien. « Vaut mieux arrêter là. On a visiblement d’autres préoccupations et… Je peux plus. J’suis pas assez forte pour toi, pour nous et encore moins pour moi-même. Tu pourras pas supporter là où j’plonge et moi, j’sais que j’vais mal réagir de m’faire ignorer comme ça. Alors j’te rends ta liberté en même temps qu’la mienne parce que c’est la meilleure à faire. »
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyDim 2 Fév 2020 - 20:53

Elle était excédée, forcément, et Tim ne pouvait pas vraiment lui en vouloir parce que c'était lui qui avait été aux abonnés absents ces derniers temps, sentant ce besoin viscéral de prendre du recul, de tenter une vaine avancée vers l'indépendance. Rien ne fonctionnait réellement parce qu'il était plus paumé que jamais, à tâcher d'assumer des rôles de tous les côtés sans en tenir un seul correctement. C'était le propre de l'être humain certes, mais Decastel, lui, n'avait été qu'un gardien de cimetière pendant quinze longues années et c'était le seul domaine dans lequel il se considérait expert. Le reste lui semblait trop complexe, trop douloureux et il n'avait clairement pas tort en sentant la colère de Freya vriller contre ses tympans. Il ne dit rien d'abord, sûrement parce qu'elle ne lui laissa pas vraiment le temps de lui répondre, assénant la suite de son discours devant un Timothy incrédule. Elle était en train de rompre avec lui là et il était clairement trop las pour avoir la réaction appropriée. Sûrement qu'il aurait dû implorer, se mettre à genoux ou n'importe quoi d'autre mais Decastel réceptionna la clé entre sa paume, un rire nerveux entre ses lèvres parce que rien n'avait l'air de faire sens à ce moment là. Pas le discours de Freya, pas sa propre réaction. Ils s'étaient clairement perdus en chemin mais c'était inévitable, non? La suédoise l'avait prévenu de ce qui se passerait et lui, innocent qu'il était, crédule aussi, il n'avait pas franchement écouté. "Arrêter là? Je suis pas un expert en la matière mais a priori, quand on rompt avec quelqu'un, il doit y avoir un minimum de communication, je sais pas. Tu me demandes pas ce qu'il en est, tu vas pas me dire ce qu'il en est non plus, juste me balancer ma clé et hop, c'est la meilleure chose à faire? Je te croyais un peu plus sincère que ça, Freya. Surtout après tout ce qu'on a traversé." Ils en avaient vécu des choses, évidemment, Tim n'oublierait jamais et c'était sûrement ce qui le blesserait le plus dans cette histoire. Les jolis souvenirs d'eux deux.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyMar 4 Fév 2020 - 20:32


Il rigole. Il rigole ? Tim rigole mais ce n’est pas joyeux, évidemment que ça ne l’est pas. C’est la première réaction qu’il lui offre et franchement, Freya ne s’y attendait pas. Elle recule d’un pas, décontenancée, parce qu’il y a clairement quelque chose qui se brise, là. Elle ne sait pas trop si c’est elle qui se fait des idées ou si c’est vraiment la réalité. Visiblement, la première hypothèse semble la meilleure puisque Tim n’a pas l’air de comprendre, il ne voit pas tout ce qu’elle peut avoir devant les yeux et qui flash comme des néons cinglants, lui brisant la vue de leur jolie petite histoire commune. Il y a un cul de sac, un gouffre dans lequel elle est et dont elle ignore la sortie parce que tout est trop sombre pour y voir clair. Freya n’a jamais eu une grande maitrise de sa vie et elle fonctionne beaucoup à l’instinct, à tâtons, espérant pour le mieux et récoltant souvent le pire. Elle avait espéré qu’avec Tim, ça aurait été différent. Mais force de constater que non. Depuis leur retour en Suède, elle a été préoccupée par des choses qu’elle ne peut pas confier au brun. Et lui, lui a brillé par son absence. La suédoise a peut-être reçu un message ici et là mais rien de très concluant, un rien qui la faisait de plus en plus se murer et se renfrogner, devenant aussi silencieuse que lui. Être mise sur le bas-côté par son propre copain, ce n’est jamais très agréable. La jeune femme a eu beau tendre la main et lever le pouce, rien n’y faisait, Tim ne s’arrêtait pas. L’accumulation de colère est telle que Freya serre les poings pour ne pas exploser, enfonçant le bout de ses ongles rongés dans sa peau. Il faut qu’elle se maitrise parce que, bon sang, Tim pourrait avoir une réaction absolument disproportionnée si elle se met à tempêter. De façon tout aussi disproportionnée mais justifiable selon elle. Alors la suédoise reprend son souffle pour songer dix fois aux mots qui vont traverser ses lèvres. « Tu voulais qu’j’t’envoie un message ou une lettre avec accusé d’réception pour t’informer d’une réunion d’urgence, p’t’être ? La communication, Tim, ça fonctionne dans les deux sens. » Est-ce qu’elle regrette ce qu’ils ont vécu ? Absolument pas. Mais il y a un cocktail qui la fusille totalement et Freya est presque frustrée que Tim ne puisse pas comprendre tout seul. « Qu’est-ce qu’il en est, alors, selon toi ? Puisque j’ai enfin réussi à me coincer dans ton emploi du temps visiblement serré, autant ne pas être là pour rien et en profiter pour savoir. Par contre, j’vois vraiment pas c’que ma sincérité vient foutre là-d’dans. » Elle croise les bras et le regarde avec son menton relevé, le visage impatient d’entendre ce qu’il a à dire.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyMer 5 Fév 2020 - 19:32

Il ne voyait pas à quel point la situation lui échappait. Tim était tellement usé qu'il ne captait pas le danger dans sa globalité le danger que représentait la présence de Freya dans son appartement à l'heure actuelle. Il n'était sûrement pas prêt à recevoir ce genre de messages, le fait qu'elle rompe avec lui sans plus de détails, sans lui expliquer ce qui lui passait par la tête. En d'autres temps, Decastel aurait eu la force de se battre pour leur relation, il l'aurait mise sur un piédestal pour la protéger et la rassurer parce qu'elle n'avait pas l'air d'aller bien et il le voyait fort bien. Néanmoins, Tim n'était pas dans un meilleur état qu'elle alors, leur conversation fonçait droit dans le mur, surtout si on commençait avec ce niveau d'agressivité. Le soldat aurait certainement dû couper court à la discussion à ce moment là, sortir et lui demander de reparler de tout cela plus tard mais il avait la sensation qu'il n'y aurait pas vraiment l'occasion pour cela à un autre moment. Il allait donc devoir se briser une partie du coeur maintenant et espérer que l'autre moitié reste en place au fond de sa poitrine parce qu'il n'était plus certain de rien, le misérable Decastel. "C'est sûr que là, on est parti sur de bonnes bases pour communiquer, Freya." Il n'appréciait pas le conflit, Tim, il les fuyait constamment et la suédoise en avait conscience en vue du passé qu'il avait, de sa mère qui usait de ces excès de violence pour avoir la main sur lui. Il détestait cela en conséquence, mais à cet instant précis, ce n'était pas ne priorité aux yeux de sa comparse, il en avait fortement conscience. "Ce qu'il en est? Oh, trois fois rien. Charlie a juste accouché avec deux mois d'avance, de jumeaux en plus. Alors, je passe mes journées à l'hosto ou bien à faire des courses à droite à gauche parce que rien n'était prêt et je suis fatigué, Freya, d'accord? Mais toi, dis moi ce qu'il en est pour que tu sois dans cet état parce que j'ai l'impression de retrouver la Freya des mauvais jours... Je me trompe?" Il avait au moins cette sincérité là: il ne cherchait pas à la brusquer mais Tim ne mentait pas, ce n'était pas dans sa façon d'être et il n'avait de toute manière jamais réellement réussi à garder quelque chose pour lui. Le brun était trop sensible pour son propre bien et il allait sûrement en payer le prix désormais.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyVen 7 Fév 2020 - 7:48


Une boule de nerfs qui cherche à trouver sa trajectoire en évitant les casses, c’est à peu près la situation de Freya à l’heure actuelle. Ses nerfs sont en pelote depuis quelques jours et un rien l’agace, l’ennuie, la fait s’emporter de façon incontrôlable. Elle n’a jamais réussi à contrôler ses émotions, Doherty. Elle se laisse trop vite emportée, trop vite embarquée dans des réactions qui peuvent être parfois irrationnelles et disproportionnées. La brune n’en a pas forcément conscience, aveuglée certainement par cette colère qui ne cesse de rugir au creux de ses entrailles, l’impression d’être dans une pièce sans fenêtre ni porte où elle étouffe, où personne ne l’entend ni ne la voit. Elle a beau hurlé, ça ne résonne pas, ça ne percute pas, c’est le silence le plus complet. Un furieux sentiment d’abandon s’en mêle et Freya se perd complètement. Alors elle regarde Tim avec un regard furibond, tout en finissant par accrocher ses mains entre elles. Parce qu’elles tremblent, comme ses membres, comme son cœur s’il est encore vivant, son être entier qui pourtant devrait s’en foutre royalement. Il lui parle de communication et elle déglutit sévèrement parce que c’est injuste ce qu’il lui balance. Faire comme s’il n’y a qu’elle qui a remarqué qu’il s’est éloigné, qu’il la met toujours en attente. D’accord, Freya s’est renfrognée de son côté et a certainement joué la loi du silence en retour de ses rejets et de son absence. Mais voilà, la coupe est pleine et elle a la tête qui est plus proche d’une cocotte-minute que d’un massage des cheveux.
Tim lui balance que Charlie a accouché et la suédoise deviendrait presque livide si elle n’est pas plus choquée par ce qu’il dit après. ‘La Freya des mauvais jours’. « Quoi, tu penses que j’ai mes règles donc c’est pour ça que j’réagis comme ça ? » La brune ne veut pas croire qu’il aurait le toupet de lui dire un truc pareil. Sa maladie ne fait pas ce qu’elle est, c’est juste une contrainte dans son organisme. Quelque chose avec lequel elle doit vivre constamment. Elle n’a pas besoin qu’on le lui rappelle. « Ou alors ma maladie fait de moi une tarée qui peut pas ressentir les choses par elle-même ? » Sa bipolarité a parfois bon don mais Freya n’est jamais aussi frustrée que quand on lui fait ce genre de reproches. Comme si elle n’a pas de sentiments à elle, d’émotions propres, incapable de réagir sauf sous les effets de sa foutue maladie. « J’imagine qu’les félicitations sont de rigueur. Profite bien de ton nouveau rôle de père, alors. J’suis ravie de l’avoir appris dans ces conditions, vraiment. C’est vrai que juste un message pour prévenir, c’est trop d’mander. C’est pas comme si c’était toi qui es venu me voir alors que t’avais foutu une meuf en cloque juste avant, hein. » La suédoise passe sa main sur son visage tout en soupirant, tentant de colmater la brèche et surtout de calmer tout ce qu’elle ressent en ce moment. Elle sait que Tim ne réagira forcément pas bien si elle tempête encore plus alors elle déglutit tout en reculant d’un pas. « Ça n’a plus d’importance. T’es fatigué et moi aussi. J’aurai dû m’en douter qu’tu finirais par m’abandonner pour ça. » La perspective d’une famille, qui peut lutter contre ça ? « C’est d’ma faute, j’aurai jamais dû te laisser entrer. » Elle aurait dû résister, le repousser, l’arrêter. « J’ai été stupide de croire que c’était réel. » Ça l’a été. Freya ne sait plus trop. Elle est complètement abattue. « J’ai failli d’tromper, en plus, alors j’suis pas la mieux placée pour parler. » La suédoise recule une nouvelle fois. « On peut pas jouer sur deux tableaux, Tim. Moi en tout cas, j’peux pas. J’ai assez bouffé ma jalousie ces derniers mois et là, c’est trop. C’est beaucoup trop et j’ai pas besoin de ça en ce moment. » Tu peux comprendre, ça, Tim ? Tu peux comprendre que tu m’as laissé tomber amoureuse de toi et que je le regrette ? Plus tard peut-être que l’on pourra reparler de tout ça en souriant, quand la blessure sera fermée et rebouchée mais aujourd’hui, ça me donne juste envie d’aller tout oublier dans une bouteille ou deux.

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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptySam 8 Fév 2020 - 20:13

La confrontation n'allait pas continuer en s'arrangeant, Tim en avait conscience et pourtant, il ne pouvait pas se résoudre à totalement s'éloigner. Juste mettre fin à l'affaire, ne plus avoir à en parler et se protéger un maximum avant qu'il ne soit trop tard. C'était bien connu cela dit que Timothy était incapable de porter ses défenses comme il le fallait parce qu'il allait aisément laisser Freya le détruire: c'était ce qu'il avait toujours fait pour autrui, laissant chaque individu qu'il aimait prendre tout ce qu'il offrait et le laisser mourir lentement au bord de la chaussée. Ce serait pareil avec la suédoise parce qu'il avait bel et bien tout offert à cette femme, se laissant de côté pendant un bon moment pour s'occuper d'elle, de ses états d'âmes, de tous les maux qu'elle ne pouvait pas maîtriser à cause de sa maladie. Timothy s'était épuisé à la tâche, jusqu'à ce temps où sa vie avait repris le dessus, jusqu'à ce qu'il devienne père. L'angoisse avait été si forte après ce retour de voyage en Suède et il avait passé sa vie à faire attention aux faits et gestes de Charlie comme s'il avait un pressentiment que quelque chose allait tourner mal. Son instinct ne lui avait pas fait fait défaut même si des enfants magnifiques en avaient résulté. Le stress n'avait donc pas franchement disparu en conséquence mais les faits, eux, si. Tim n'avait pas le temps de se battre pour une relation perdue d'avance, ou en tout cas, c'était ce que Doherty lui faisait entendre, le laissant coi en réalité. "Est-ce que j'ai dit ça? Je crois que t'as toujours tout interprété comme ça t'arrangeait, Freya. Alors que là, c'est toi qui me rejette et tu cherches à me bousiller au passage pour te prouver que t'as raison, que je suis un sale type qu'a profité de toi alors que c'est faux." Il avait fait tout ce qu'il avait pu et forcément, il en avait mal au coeur qu'elle puisse penser que ce n'était qu'une passade, que quelques mois de distraction dans sa vie déjà écrite à l'avance, ce n'était pas ce qui s'était passé mais c'était ce que la suédoise voulait entendre par contre. "Merci de ta considération, franchement. T'es vraiment en train de me balancer ça là? Alors que tu m'as trompé? Je sais pas, explique moi ce qu'il en est parce que, de mon point de vue, c'est toi qui fous tout en l'air là. Je t'ai jamais trompé, je t'ai jamais menti. Certes, j'ai pas pu être présent parce que j'étais en train de gérer comme je pouvais les événements et toi, t'en as profité pour me tromper? C'est toi qui as joué sur deux tableaux, pas moi." Si elle voulait avoir mal, il pouvait au moins lui offrir cela parce qu'il n'avait même pas élevé la voix, Tim était juste déçu. Atrocement déçu.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyMar 11 Fév 2020 - 20:25


Si Freya avait pu se rouler en boule quelque part et attendre que ça passe, elle l’aurait fait. Mais en ce moment, tout va vite, trop rapidement autour d’elle. Il y a des chapitres qu’elle loupe et d’autres qu’elle prend avec de l’avance. Tim fait partie de la dernière catégorie. Le cerveau de Freya bloque et débloque complètement, il bute sur des faits et toute la négativité parce que c’est la seule chose qu’il sait faire en ce moment. Il y a le vent qui tourne et elle préfère sûrement prendre les devants, pour une fois. Avoir ça en moins à se soucier, ne pas paniquer ou ne pas s’énerver parce qu’on l’ignore encore. Autant prendre l’initiative avant que ça se finisse pire que ça. « Parce que tu m’aurais pas rejeter un moment ou un autre, Tim ? Tu veux m’faire croire que j’aurai pu passer en même temps que tes gamins, que j’aurai été mieux qu’une perspective d’une famille ? J’ai p’t’être des neurones qui ont brûlé pendant l’incendie, mais j’suis pas complètement stupide. J’vaux rien face à tout ça. J’suis sûre que tu m’remercieras plus tard d’avoir pris l’initiative. » Maintenant, il ne le fera pas, Tim. Maintenant, il cherche juste à savoir d’où lui viennent toutes ces idées et pourtant, Freya est frustrée qu’il ne voit pas son point de vue. Sa frustration latente et débordante. Sur eux, sur elle-même, sur tout. Tim ne voit rien parce que Tim a été absent. Pour des raisons légitimes, certes, mais elle ne peut s’empêcher de le blâmer tout autant. Même si elle sait qu’il y a une foutue pointe de jalousie quelque part qui a toujours été là, en sommeil, et qui se déverse jusqu’à la consommer totalement. Alors autant arrêter les frais avant que cela empire. Vu son état actuel, Freya lui fait une grosse faveur. Même si ses propos la chatouillent et non pas de façon très agréable. « Ouais, c’est ça, Tim, j’ai fait que d’baiser et te tromper à droite et à gauche, exactement mon genre ! » Elle passe une main sur ses yeux tout en secouant la tête. « Désolée de pas avoir fait un truc aussi important que de donner la vie mais y a pas qu’ça comme trucs qui s’passent. Y a d’autres merdes, moins joyeuses, plus dégueulasses. » A quoi bon tout lui dire, de toute façon ? Freya cherche sûrement à véritablement se détacher de lui, tant pis si elle les brise tous les deux dans le processus. « J’fous tout en l’air parce que c’est la seule chose que j’sais faire. Mais dans l’fond, c’est un service que j’nous fais. T’aurais pas pu supporter mon état avec deux gamins sur les bras. Ni ma maladie ni tout l’reste. » Certainement pas Tim. La suédoise déglutit furieusement tout en tenant son regard dans le sien. « On fait pas partie du même monde. En plus t’es père. Tu t’en remettras. P’t’être même que tu t’en fiches déjà. T’as d’autre choses à penser et moi aussi. Alors blâmes-moi, Tim, si ça peut t’soulager. J’suis plus à ça près en ce moment. » Et elle ira sûrement chatouiller les flammes de l’enfer pour ça.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptySam 15 Fév 2020 - 23:03

Elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle disait, c'était tout ce que Tim pouvait penser à l'heure actuelle. En réalité, le problème le dépassait complètement mais évidemment, cela avait toujours été le cas lorsqu'il avait affaire à la tornade Doherty. Il ne savait pas comment l'apaiser, pas quand elle était dans cet état, quand elle se laissait ronger par ce mal intérieur que le jeune soldat ne pouvait pas comprendre. Qu'il ne pourrait jamais saisir, en réalité. C'était sûrement ce qui faisait le plus mal dans cette histoire parce que c'était Freya qui faisait ce choix, mais pas la Freya douce et dynamique qu'il avait eu la chance de fréquenter ces derniers mois, l'ombre qu'il avait pu entrevoir de temps en temps avait pris le dessus. Peut être même que c'était elle qui avait définitivement gagné et Decastel avait laissé faire parce qu'il avait eu d'autres soucis à gérer de son côté, que la vie les avait séparés sans crier gare, sans qu'ils ne puissent réellement s'y préparer, ni l'un ni l'autre. Tim aurait aimé être l'optimiste habituel, celui qui trouvait les mots idéaux pour apaiser les tensions mais il était dans un tel état de stress qu'il était incapable de faire preuve de demi mesure, surtout pas alors qu'il entendait ce genre de mots venant de la bouche de la suédoise. "C'est bien, invente un futur qui n'existe pas pour te retirer la culpabilité de ce que tu fais là. C'est toi qui me rejette là alors inverse pas la tendance pour te sentir mieux." Il ne prit même pas la peine de répondre à la question parce qu'elle devait avoir raison quelque part, le destin les aurait forcément placés sur une route différente à un moment ou un autre, même si cela n'avait pas été aujourd'hui. Freya faisait peut être le choix de la sagesse en agissant de cette manière, même si elle utilisait des termes qui étaient bien trop blessants pour le beau brun, surtout en ce moment. "Si t'étais pas en train de faire ça, dis moi ce que t'étais en train de faire alors. Parce que c'est toi qui a dit que tu m'avais trompé, merde!" A croire que c'était le schéma existentiel de base pour lui. Charlie en avait choisi un autre, Freya s'était perdue avec un autre également. Est-ce qu'il y avait quelqu'un sur cette terre qui ferait de lui son premier choix à un moment donné? "Tu joues la victime là. Et ça te va clairement pas parce que c'est ta décision, Freya. Alors, assume là au lieu de trouver des arguments bidons et me blâmer pour avoir eu des enfants. Tu savais que ça arriverait alors, fais pas celle qui s'offusque là. Tu sais pas ce que je ressens alors dis pas n'importe quoi. T'as le droit de tout foutre en l'air, certes, mais t'as pas le droit de tout me mettre sur le dos quand ça t'arrange parce que je crois pas que j'ai été un connard avec toi. J'ai toujours fait du mieux que j'ai pu, même quand tu me rejetais et c'est juste pas assez pour toi. Assume ça au moins." Evidemment que cela ne l'était pas parce qu'ils étaient deux âmes bien distinctes et que tout changeait désormais. Que plus rien ne serait comme avant.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyDim 16 Fév 2020 - 16:35


La boule de cristal n’existe que dans les contes, exactement comme les happy endings. Freya ne peut pas prétendre savoir de quoi sera fait demain, ni les jours suivants. Mais elle peut bousculer ce que le destin avait planifié pour eux. Tim et Freya n’ont pas été mis en ensemble pour durer, la suédoise en est persuadée. Il y a peut-être un appel ailleurs, quelque chose à creuser pour savoir le pourquoi du comment mais elle n’est pas en état de le faire. Elle s’en fiche royalement, à vrai dire. Il n’y a que sa colère latente qui prend le dessus un peu plus chaque jour qui persiste et qui l’envahit cruellement. Tim n’est pas la cause profonde mais il est une de raisons. Peut-être qu’il ne le comprend, chose qui serait ironiquement compréhensible. Même si la manière est brutale, le fond est cohérent et Freya est persuadée que c’est la meilleure chose à faire. Même si dans l’équation, elle persiste à vouloir le piétiner en même temps qu’elle-même, à ne pas porter un fardeau qu’elle n’a d’habitude pas à assumer. En général, on la quitte, l’inverse n’arrivant que très rarement. Il est rare qu’elle prenne les devants, rare qu’elle se coupe de toute relation, de toute affection. La pauvre gamine qu’elle est courant toujours derrière un brin d’attachement, une sensation d’être sa place quelque part. Elle a été à sa place dans les bras de Tim pendant un moment. La suédoise a fait quelques conneries mais elle est restée plus ou moins dans ses chaussures pendant leurs quelques mois communs et ça, Freya ne pourra pas le regretter. Mais maintenant, l’état n’est plus le même. Tim est père et elle… Elle est elle. Elle ne s’en rend pas forcément compte que son esprit recommence à débloquer et que sûrement elle n’arrange rien en s’asseyant sur son traitement. En reprenant contact avec de vieux démons. En buvant. Son teint est plutôt pâle, sa journée actuelle se mélangeant à celle d’hier, peu de sommeil pour pouvoir calmer des nerfs à vif et à chaud. « Okay, okay. J’assume que j’agis maintenant pour le bien de plus tard. J’peux pas prédire l’avenir, certes, mais j’peux en colmater les futures blessures. Parce que tu supporterai pas, Tim, j’peux t’le dire. Pas plus que j’pourrai supporter d’être la meuf jalouse qui aura juste à fermer sa gueule parce que c’est la mère de tes gamins et que j’peux rien dire. » Partager quelqu’un n’a jamais été dans les prévisions de Freya. Déjà qu’elle manque cruellement confiance en elle, elle n’ignore pas que la jalousie peut frapper à n’importe quel moment. Si cela tombe au plus mauvais, les conséquences peuvent vite devenir catastrophiques. Quand bien même elle n’a jamais douté de Tim, elle ne fait pas confiance au monde extérieur. Et encore moins à Charlie. « Tu sais très bien pourquoi je t’ai rejeté et que ça n’a rien avoir avec toi. » Foutu mental, foutue maladie, foutue Decastel qui ne peut pas comprendre que ça, ce n’était pas lui le problème mais elle. Qu’il a été suffisant, qu’il a été un tout et bien plus, qu’il a réussi à s’accrocher à son cœur d’une rapidité folle et qu’il n’arrive pas à comprendre qu’elle fait ça pour leur bien à tous les deux. Pourquoi il ne le comprend pas, pourquoi il ne peut pas partager son point de vue ? Freya s’en frustre et elle passe une main rageuse dans ses cheveux tout en claquant sa langue contre son palais. « Si ça peut t’rassurer, j’t’ai véritablement trompé qu’avec d’l’alcool. Et d’la coke. » Et un ou deux briquets. Et la colère surtout, sa meilleure amante depuis leur retour à Brisbane. Le baiser d’Elias ne compte pas, il n’a servi à rien, il ne signifie rien. Pas quand elle a les yeux bleutés de Tim coincés sur elle et que la suédoise aurait presque le ventre qui se tord de lui infliger ça. « T’façon, ça ne sert à rien d’en parler pendant trois ans. J’fous tout en l’air, c’est ma responsabilité. Parce que j’sais qu’on peut rien gagner de bien en restant avec moi. Mes copains se font soit tirés dessus ou finissent en overdose. Ouais, j’agis comme une putain de victime car j’suis une foutue malédiction. » Peux-tu comprendre qu’elle fait ça pour toi, Tim ? Pour que tes enfants profitent d’un père complètement dévoué, sans autre tracas à lui traverser l’esprit ? Une épine dans le pied en moins, voilà ce qu’elle est, Doherty. Elle est presque soulagée qu’il n’essaie pas de la retenir ou de trouver des arguments pouvant contrecarrer son beau discours. Freya ignore si elle aurait pu résister ou tenir longtemps si l’inverse s’était produit. « Mais tu t’en remettras. » Parce que t’es plus fort que tu le crois, Tim.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyDim 16 Fév 2020 - 16:48

Il n'y comprenait plus grand chose mais c'était dans la logique des choses: Tim avait si peu d'expérience de la vie, si peu de moments à comparer parce qu'il n'avait pas vécu des relations comme les autres. Decastel ne vivait que par son cimetière et les autres êtres humains avaient été un problème immense pour le grand brun, pas qu'il ne les aimait pas mais parce qu'il en avait peur. Et cela, Freya l'avait su, avant. Maintenant, tout était sans dessus dessous puisqu'elle entrait dans cette catégorie de gens qui voulaient l'abattre, le faire fuir, lui faire mal. Comme tant d'autres avant elle, il n'y avait pas énormément d'efforts à faire pour réussir cette mission: Tim était, de toute évidence, bien trop fragile et usé pour oser argumenter et passer outre. Il encaissait, tant bien que mal mais plutôt mal que bien, en réalité parce qu'il ne comprenait pas réellement ce retournement de situation. Il avait simplement eu la sensation d'être passé à côté d'un pan de vie de la suédoise ces dernières semaines et il n'avait eu aucun moyen de l'anticiper, bien trop perdu dans ses propres drames. Il en payait le prix au final, le discours de Doherty le montrait parce qu'il y avait de la jalousie dans tous les sens, que rien n'était plus normal entre eux, encore moins enviable, ils étaient juste morts quelque part durant le voyage retour de Suède. "Tu sais pas ce que je suis capable de supporter. Et si t'es si jalouse de Charlie, pourquoi tu m'as rien dit?" Il aurait sûrement essayer d'expliquer, même si aucun mot ne pouvait rendre justice à toute cette histoire. Cela dit, Timothy aurait fait les efforts qu'il fallait pour sauver leur relation alors que, maintenant, c'était simplement trop tard, Freya avait choisi pour deux. "C'est toi que tu rejettes en agissant comme ça, Freya, tu laisses ta maladie gagner." Il n'était même pas violent ou agressif dans le ton de sa voix, non, il exposait juste une terrible réalité parce que le brun avait mal de l'entendre dire tout cela. L'entendre dire qu'elle s'était remise à boire, à consommer de la drogue, à s'amuser de la pire manière dès qu'il eut le dos tourné et Tim ne put que déglutir en conséquence, sans trouver les mots appropriés au moment où elle enchaînait. En rajouter encore et encore, remplir le sac déjà à ras bord pour se justifier quand il n'y avait certainement plus aucun argument à poser là. Juste à digérer. A passer à une nouvelle étape. "C'est toi qui le dis. Je l'ai pas pensé une seule seconde mais c'est toi qui le penses. Alors, pars, Freya, si c'est ce que tu veux. Te bousiller et tout ce qui s'en suit... Sache juste que j'ai toujours voulu ton bien et ton bonheur et c'est toi qui nous a volé ça. Retiens le." Il n'allait pas se battre une minute de plus parce qu'il était exténué, Tim, et qu'il avait mal au coeur autant qu'à l'âme.
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Message(#)timya • some things cannot be, it's as simple as that EmptyMar 18 Fév 2020 - 21:06


Il n’y a plus rien à dire parce que dans le fond, Freya ne veut pas le briser. Pas lui, pas Tim. Pas alors qu’il a été là plus que n’importe qui ces derniers mois, pas alors qu’il lui fournit plus d’affection en quelques semaines que durant toute sa vie. Il est trop fragile, il est trop innocent, il ne mérite pas quelqu’un comme elle de toute façon. La suédoise a raison depuis le début ; elle est nocive pour toute personne qui s’approche d’elle, qui s’attache à elle, qui tente de la conquérir. Tout est écrit dans son nom de famille ; on ne peut pas échapper à un tel fardeau qui est plus qu’un nom sur une carte d’identité. C’est tellement de choses à la fois et tout ça, Freya l’avait déjà mis en garde. Tim n’a pas voulu écouter, elle cherche encore à savoir pourquoi. La raison qui l’a poussé à la choisir elle, à vouloir tenter sa première expérience relationnelle avec une fille brisée comme elle. Freya n’a rien de bon ni de beau à offrir, elle a juste des ramassis d’égo et de cœur à recoller et à remettre en place. Parce qu’elle reste la plus faible de la fratrie, celle qui est atteignable bien trop facilement et que ça l’enrage d’être aussi vulnérable. Tout comme ça l’enrage de sentir ses yeux lui piquer à ce moment-là, ses poings se serrant un peu plus parce qu’elle ne veut pas craquer. Tim ne mérite pas à ce qu’elle s’effondre devant lui, elle préfère qu’il la déteste parce qu’elle se sera montrée hautaine. Dédaigneuse. Injuste. Le forcer à glacer son cœur envers elle pour qu’il ne résiste pas et force de constater que Decastel n’a pas besoin de beaucoup de temps pour le faire. Peut-être que les raisons évènements vont en la faveur de la jolie brune, Tim paraissant plus fatigué que jamais. Freya pourrait être peinée dans le fond qu’il ne réagisse pas plus que cela voire pire, qu’il ne cherche pas à la retenir. Mais comme elle le lui a dit, c’est un mal pour un bien et même si Tim ne le voit pas maintenant, il s’en rendra compte plus tard. Il finira peut-être même par l’oublier parce que c’est souvent ce qu’il se passe dans ces moments-là. Et aussi parce qu’il a deux bébés à s’occuper et que, même si Freya n’y connait rien, elle n’ignore pas que ça doit demander du temps et de l’énergie.

« Qu’est-ce que ç’aurait changé si j’te l’avais dit ou non ? » Rien, absolument rien. Sa jalousie n’a pas même eu de raison d’être parce qu’elle lui a fait confiance. Non, c’est juste une réaction stupide mais naturelle qu’elle a eu mais qu’elle a voulu terrer au fond d’elle-même parce que cela n’aurait servi à rien d’en parler, de ressasser tout ça, de trifouiller là où ça fait mal. En parlant de maux. « Ma maladie fait partie d’moi, c’est tout. J’ai été perdante depuis que j’suis née, t’façon. » Des boulets qui se cumulent à sa cheville, à ses chevilles même. Freya passe une main dans sa nuque, ses dents mordants sa langue tout en regardant à côté alors que Tim l’achève proprement et simplement. Elle l’a cherché, elle l’a eu. Elle regarde un moment dans le vide avant de commencer à se diriger vers la sortie. La suédoise s’arrête juste à sa hauteur, à côté, les yeux perdus devant elle avant de tourner la tête pour le regarder. « T’aurais pas été heureux avec moi sur le long terme. Tu mérites mieux qu’ça. Mieux qu'nous. » Tu aurais dû m’écouter depuis le début, Tim. Tu n’aurais jamais dû venir t’offrir à moi. Je n’ai pas résisté et voilà le résultat. Mais tu me remercieras, je t’assures.

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