« pas de règles. pas de limites. »     ash shephard & elias sanders

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La chaleur de l’extérieur est étouffante, et ce n’est probablement pas en partie à cause des feux, qui font rage sans épuisement dans tout le pays. L’inépuisable flic parvient à se faufiler dans son bolide rouge flamboyant après être rentré rapidement chez lui. Une seconde journée commence et probablement celle qui le fait davantage vivre. Les courses illégales, il en fait depuis tellement d’années qu’il ne saurait vraiment dire quand il a commencé. Il ne saurait pas non plus expliquer comment il est arrivé en plein milieu d’une course un jour et ce qu’il a ressenti ce jour-là. L’intensité de ses cris, cette ambiance de folie arrivant à faire battre son palpitant plus qu’aucune autre femme, plus qu’aucune autre personne. Ses courses l’anime de tout son être et il n’est pas prêt à rompre ce contact, ce sentiment de puissance, d’une arrogance sans faille qui le prend, jusqu’au moindre carré de son corps. Il n’a pas pour habitude de s’attacher aux autres, ou de paraître attaché à quelque chose. Elias n’est pas un homme qui aime se mélanger à la foule et rien ne le prédestiné à être dans ce milieu. Certes, il a grandi sans père, il n’a jamais eu de figure paternelle sur lequel il aurait pu s’identifier, ou suivre au préalable les traces tel une ombre. Bien au contraire, il n’avait même pas cinq ans quand ce père biologique a quitté le nid douillet, un soulagement peut-être quand il le voyait frapper sa mère, silencieux, prêt à riposter, alors qu’il s’est déjà reçu lui-même quelques brefs coups quand il tentait de s’interposer comme il le pouvait. Ce père n’acceptait pas qu’on ne veuille pas lui obéir, autoritaire et prétentieux, Elias tient de lui cette arrogance sûrement. Ca lui ferait mal de le savoir, c’est un sujet tabou qu’il parvient à éviter avec aisance, et cela même quand on le traitait de bâtard. Mais si sa mère n’avait pas beaucoup de moyen, pour autant Elias n’a jamais manqué de rien, ni Erin sa petite sœur, la prunelle de ses yeux. Elle ne sait rien des activités illégales de son frère, et c’était sûrement mieux ainsi, qu’elle le considère comme un héros, comme quelqu’un qui sauve des vies et défends la ville des méchants. En ignorant qu’au fond de lui, Sanders envie ce monde étranger, inconnu. Il envie ce qu’on veut bien lui montrer de cet univers obscur dont il se ferait sûrement une place. Parce que la rue, il la connait, parce que cette arrogance lui colle à la peau et qui parviendra jamais totalement à tirer un trait sur ça. Parce qu’il sait s’en servir pour son job, et ne jamais vraiment dépasser les limites. La chaleur pourrait être étouffante pour quelqu’un de normal, pour quelqu’un qui n’est pas habité par cette passion qui déferle dans ses veines. Une course allait commencer, les voitures s’installent sur la ligne blanche. Les cris environnants, des centaines de personnes sont là comme à chaque fois, ivre d’entendre les moteurs, de sentir les pneus faire trembler la rue piétonne. A l’abri des regards, dans un quartier malfamé de fortitude valley. Le compteur qui va bientôt commencer, le bras d’une nana qui s’agite demandant à chaque participant si ils étaient prêts. Elias les regarde de loin, il sait que son tour viendra. Mais lorsqu’une shelby gt500 se pointe en plein milieu de la rue et retarde le début de la course, les gens crient. Réclame qui bouge sa caisse, une entrée en matière qui agace le flic, « CASSE-TOI ! » Franchement c’est quoi ce boulet, à les déranger en pleine course, ça devrait être une activité légale et même obligatoire pour le flic. Il ne supportait pas qu’on l’empêche de suivre avec attention les courses, il observait tout de son œil aiguisé et avec le temps, il avait appris des erreurs des autres. Pire encore, il connaissait le point faible de chacun des coureurs. « Tu vois pas que tu déranges ?! » Hors de son bolide, les fesses appuyés sur cette dernière, il s’avance vers l’homme, décidant de lui faire comprendre qu’il n’était pas en maternelle, vu son jeune âge. Ca ne doit pas faire très longtemps qu’il a quitté les jupes de sa mère celui-là ! Et il allait pas l'emmerder très longtemps !

@ash shephard

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Il n’y avait pour l’heure plus rien qui ne comptait vraiment. Cette chaleur, et cette réunification entre passionné rendait Elias dans un état lamentable. Il avait ce besoin de vouloir être au-dessus des autres, et qu’importe les moyens qu’il devait mettre, qu’importe les gens autour de lui, il n’avait pas d’autres choix que de venir ici. C’était devenu une routine auquel le brun appréciait et dont il ne saurait véritablement mettre de frein. L’heure était juste au paraître. Faire croire qu’il réussissait sa vie, qu’il était le plus doué dans ce domaine. Alors qu’en réalité il y a aussi une part de chance à tout ça. Il avait déjà vu les plus grands champions dégringoler. Se pensant peut-être au-dessus des lois, certains avaient même eu quelques blessures ou leur voiture détruite à cause d’une mauvaise anticipation. C’est ce qu’il aime Elias, le feeling de la course et laisse donc doucement reprendre cette adrénaline reprendre le dessus sur le reste. Plus rien n’était assez important à ses yeux à cet instant. D’un brin solitaire, il restait seul à distance de la foule, attendant le départ pour voir quelle bagnole allait prendre l’avantage. Il fallait connaître la bonne dose pour ne pas voir son moteur vrillait les quelques secondes qui suivirent le démarrage. Il fallait faire attention à tout, et être vigilant à sa bagnole et à ses demandes. Il ne fallait pas trop lui en demander, et c’était clairement compliqué pour les pilotes, qui sont souvent épris de cette envie de gagner. Coûte que coûte, et qu’importe les pilotes face à eux. Cette énergie à revendre, Elias s’en sert lui-même pour ses courses, voir les gens hurler. Crier. Rire. Boire. Profiter du moment présent c’est ce qui lui donne envie de continuer. Et une liasse de billet conséquente à la fin… Ils sont prêts à partir, la course peut enfin débuter, celle d’après c’est Elias qui y participe, et il n’a qu’une hâte. Mais il sait pourtant être patient et concentré comme si il jouait sa vie là-dedans. Juste sa réputation – et c’était bien suffisant. Pour un type prétentieux et arrogant comme lui. Grande gueule, qui parle parfois un peu trop vite, sans réfléchir. Mais il n’a jamais eu besoin d’homme dans sa vie pour s’améliorer, bien au contraire. Ils ne lui ont attirés que du mauvais. Sanders observe la nana qui bouge son drapeau, signe que chaque pilote doit faire un burn avec leur bolide – signe qu’ils sont prêt à partir. Alors que la nana allait sans doute descendre son drapeau pour que les voitures partent comme des fusées, des cris, des hurlements retentissent, en direction de la rue. Une voiture ancienne s’y pose, s’y garerait presque, affrontant directement les autres voitures. Agacer Elias, proteste aussi malgré le brouhaha. Il va le faire retarder ce con ! « C'est moi qui dérange ? » Qu’il répond le gosse, Sanders lève les yeux au ciel, tapotant nerveusement ses doigts contre sa cuisse, mi assis sur l’avant de sa voiture. C’était bien sa veine, devoir se coltiner un moufflet de cette envergure qui n’a visiblement pas comprit les règles de la rue. De la nuit, et de qui commande ici. Ne se préoccupant même pas du fait que le jour il les affronte et que le soir quand le soleil se couche, il est auprès d’eux, plus prêt que jamais de la délinquance. Des dealers, des parieurs se ramassant un sacré pactole à la fin de la nuit ! « Va jouer à la dinette, ça te changera pas ! » Certains pouffent mais on dirait bien que le gosse a enfin poser ses yeux sur Elias, il n’en démord pas le flic, sentant ses tempes qui vibrent. Il tente d’inspirer le plus calmement possible, mais ça ressemble plus à un grognement qu’à quelqu’un de calme et de posé. « C'est quoi ce bordel PUTAIN ! Si toi et tes potes vous ne bloquiez pas la rue je ne serais pas coincé là. Qu’il braille, en défiant tout le monde du regard, serrant ses poings. De là où est assis Elias il ne peut pas le voir, mais qu’importe rien ne changera la donne, c'est une course que vous voulez ? C'est sa que vous voulez ? Ok vous allez voir ce que c'est une course » Aller encore un petit jeune qui va rentrer pleurnichant chez sa mère, il lève les yeux au ciel. « Tu vas te blesser, fais pas le malin ! » Un avertissement en somme, mais le jeune adulte semble s’en foutre, il semble plutôt vouloir prendre part au jeu. Arrogance et fierté quand tu nous tiens… Un sourire ironique au coin des lèvres de Sanders. Il grimpe dans sa voiture et débarque en trombe devant la chevrolet de Sanders. « Bon tu te magne de monter dans ta caisse ?! A moins que tu sache pas tenir un volant ... » Il avait qu’une envie lui casser la gueule, et si pourtant ce besoin s’emparait soudain de lui, Sanders restait de marbre, d’un air un tantinet agacer, sans doute. « T’en fais pas pour moi… » Qu’il répond tout en crachant sur le sol, par pur provocation. La ligne rouge était atteinte et si pour le moment, il parvenait à garder plus ou moins son sérieux légendaire, il ne savait pas si un peu plus tard sera la même chose, si ils n’en viendront pas aux mains. Ce serait même étonnant le contraire… « Je suis pas un minable comme toi ! » Qu’il dit en passant devant lui, échangeant un long regard avec le garçon assis dans sa bagnole, il pouvait faire autant de bruit qu’il voulait avec sa caisse, Sanders avait l’avantage du terrain. Depuis des années il participe à des courses comme celles-ci et c’était pas un gamin qui allait avoir le dernier mot avec lui ! Jamais… Aussi il ne se fait pas prier pour monter dans sa voiture et se rendre à la ligne. Normalement on ne fait jamais d’entorse aux règles mais c’est le public aussi qui en réclamait. A tel point que personne ne trouvait ça anormal, et déjà tout n’avait qu’une hâte : connaître le score final. Au signal de la nana, Elias fit grincer ses pneu, chacun leur tour pour signaler prêt pour cette course sous haute tension. Il avait vu dans le regard de son adversaire cette folle envie d’en finir avec lui, de gagner cette course et Sanders ne comptait pas le laisser faire. Si il fallait tricher, il le ferait sans une once d’hésitation. Si il devait utiliser les grands moyens, il le ferait également. Quand le bras baissé de la nana indique le début de la course, son pied déjà au plancher, accéléra sans mauvaise surprise. Et à peine commencer que déjà le premier virage qui fait souvent quelques victimes, généralement ceux qui ne connaissent pas les courses, ni leurs bagnoles, et encore moins les rues de Brisbane. La visibilité de la nuit ne laisse aucune place pour les surprises. Elias se dit qu’à cet instant, l’homme n’allait pas survivre à ce virage et fort de constater que sa voiture était juste derrière la sienne quand il s’osa un regard dans le rétro. Elias ne réfléchissait pas et probablement qu’il en demandait plus que d’habitude. Et il règlerait ça personnellement plus tard quand il sortira de la voiture, ne manquera pas de lui foncer dans le tas c’était évident. Sanders n’aimait pas les défaites. En arrivant sur le second virage il le savait que l’extérieur était souvent décommandé dans ce genre de course mais il ne pensait réellement pas que la bagnole derrière lui le collait autant, et malgré qu’il tentait de lui échapper pour ne pas qu’il récupère son aspiration et ainsi finisse par le doubler à son avantage. Mais prendre ce putain de visage sur l’intérieur était judicieux, et il tourna légèrement la tête pour échanger un regard avec l’autre conducteur. Il le détestait à cet instant, il avait eu l’avantage jusque-là, et ne comptait pas se laisser amadouer par ses yeux de biches ou son regard innocent ! Fort de constater que Ash reprit la main sur lui, et ça ça l’agaçait si bien qu’il tentait de le mener à la faute. Se servant de cette aspiration pour que sa voiture fasse le moindre effort possible, voulant reprendre l’avantage et ainsi augmenter sa vitesse. Plus rien n’existait autour de Sanders alors qu’il voyait bien devant lui l’acte finale. Les mains qui tiennent le volant, ce dernier virage aura toute son ampleur, mais Sanders profite de cette ligne droite pour suivre la voiture de près, ne jamais le lâcher de quelques millimètres. La tension est palpable entre les deux pilotes, et Sanders n'attend qu'une chose : voir sa tronche de morveux devant lui !

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Les deux mains agrippant son volant, Ash ne voulait pas en démorde. Il ne perdait pas de vue son adversaire. Cette voiture rouge qui lui collait au cul au point de venir toucher son pare choc. Ash entra dans une colère monstre. Ce mec avait osé toucher à sa Eleonore, c'était un malade. < Espèce d'enculé > qu'il bougonna dans sa barbe. La ligne d'arrivée ce rapprochait à vitesse grand V. Le jeune homme réfléchissait à un échappatoire. Comment pouvait-il ce débarrassé de ce boulet. Il fallait absolument qu'il arrive à le faire décroché son arrière train. Il donna un coup de volant sur sa gauche et un petit coup de frein pour que Elias ce retrouve rétros contre rétros. C'était un risque à prendre que de le laisser revenir à son niveau. Mais Ash avait sa petite idée en tête. Eleonore avait plus d'un tour dans son sac et sa son adversaire ne le savait pas. Alors que les deux voitures ce frôlaient les rétroviseurs, la ligne droite n'était qu'a quelques mètres deux. La foule était en délire. Un groupement de gens c'était formé de chaque coté de la route. Ils hurlaient, brayaient de toute leur force. La mustang rugissait à tel point que la résonance était à son comble dans les rues de Brisbane. Ash posa ses yeux sur son pommeau de vitesse ou prônait un petit bouton rouge. Le petit bouton magique qui donnait des ailes à son Eleonore. En effet, celui-ci était relié à deux grosses bouteilles de NOZ qui ce trouvait dans son coffre. Ash avait lui même fait l'installation. La mécanique n'avait plus de secret pour lui. Ce genre de superflux c'était un jeu d'enfant pour lui. Il c'était autorisé ce petit plus. Il n'avait pas souvent l'occasion de s'en servir mais là c'était la bonne occasion de le faire. Il jeta un regard malicieux à Elias, sourire en coin. Son pouce venait caresser ce petit bouton qui ne demandait qu'a s'enfoncer. Ash repassa la troisième pour obtenir plus de couple. Le V8 grogna encore plus fort. Son pouce finit par s'appuyer sur la zone rouge de son pommeau de vitesse. Eleonore prit une soudaine accélération qui l'a fit prendre la tête sans difficulté. La vitesse était telle qu'il ne percevait plus la foule sur les cotés. La mustang passa la ligne d'arrivée comme une reine. Ash mit un coup de frein à main pour faire un 360°. La voiture glissa en boucle et forma un gros nuage de gomme brûlée qui l'a fit disparaît un court instant. Un sourire trônait fièrement sur les lèvres du jeune homme. Il était fière de sa Eleonore. La foule en délire vint l'acclamer et admirer son véhicule, sa licorne comme il dit. Il en oublia son adversaire. De ce pas il descendit de sa voiture pour ouvrir le capot et laisser ainsi refroidir la mécanique. Les curieux ne ce firent pas prier pour admirer le jolie V8.

Il ce rappela de ce fâcheux souvenir pendant la course et ce dirigea aussitôt sur son pare choc arrière. Eleonore avait une petite marque sur sa robe grise. Ash grogna en faisant glisser sa main à cet endroit < Putain fait chier > . Il ce releva et chercha son adversaire des yeux. Il y avait tellement de foule qu'il eu du mal à le retrouver. Mais une voiture rouge c'était difficilement dur à camoufler. Quelqu'un lui colla une liasse de billet dans la tronche. Apparement c'était son gain pour sa victoire à la course. Ash fût dans un premier temps hésitant. Puis il fini par prendre son argent et ce diriger d'un pas énervé vers l'autre tocard. < Hé toi là ! T'étais obligé de niquer mon pare choc ?! > Mais Elias n'avait apparement pas envie de discuter avec les mots mais plutôt avec les poings. C'est donc avec violence que Ash essuya le coup de son adversaire en plein dans ses abdos. Le jeune homme ce plia sous la douleur. Il avait le souffle coupé. Sa main alla ce plaquer sur son ventre tandis que l'autre était appuyé sur la voiture qui ce trouvait derrière lui. Il leva les yeux sur Elias en le fusillant du regard. C'est la bagarre qu'il voulait ? Ash n'allait surement pas ce laisser faire. Mais son adversaire semblait plus redoutable que lui. Il tenta tout de même une riposte en essayant de lui foutre son point dans la mâchoire de ce tordu. C'était sans compter sur l'adresse d'Elias qui le stoppa net et lui remis un coup dans ses abdos endolorie. La colère de Ash grimpa en flèche. Il profita que son adversaire parade devant la foule pour lui coller son poing dans la mâchoire et aussitôt le plaquer contre le capot de sa propre voiture. Ash ce tenait couché au dessus d'Elias. Les deux mains sur son larynx en le menaçant de l'étrangler. < Ne t'avise pas de reposer tes sales pattes sur moi connard > Il exerça une pression sur lui pour plaquer sa tête contre la tôle. Ash ce décida de lâcher enfin prise même si sa le démangé d'en faire plus. Il s'éloigna tout en restant sur ses gardes. Elias avait tout d'un sale vicieux qui agit par derrière... Les côtes de Ash étaient douloureuse. Il ne serait pas étonné d'en avoir une de cassé. C'est donc péniblement qu'il alla rejoindre Eleonore. Il ferma son capot et reprit place à son volant. Trop de monde était encore présent autour de lui. Il était bloqué là. Ash ne voulait pas trop s'attarder. Ce genre de brouhaha allait  ameuter les flics et il avait tout sauf envie de croiser leur tête de chien.

Eleonore VS Elias:

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La course prenait un nouveau tournant, et Elias refusait de se voir perdre. Affrontant l’autre conducteur dans les dernières secondes de la course, pied au plancher, il ne voyait pas le danger en face de lui. Il ne voulait qu’une chose, rendre minable le gars dans l’autre voiture. Mais c’était sans compter sur sa bouteille de Noz. Et Elias tapait sur son volant quand il voyait l’homme déguerpir le plancher, et prendre de la distance avec lui. Il ne pouvait pas l’utiliser, il avait dû l’utiliser pour sa précédente course, et il lui arrivait parfois de ne pas en avoir besoin, mais face à Ash, il s’énervait au possible, tentant de limiter les dégâts. Il avait donné du fil à retordre à ce gars, qui visiblement devait avoir l’habitude de faire des courses, ou bien était-il un bon conducteur ? Impossible ! Il n’a même pas su se débarrasser de Elias sans sa bouteille. Le dernier virage un peu serré, Elias était attentif, crispé derrière son volant. Il ne voulait pas juste participé à la course, il voulait la gagner. C’était de l’égo, une putain de fierté qu’il n’est pas prêt de ranger, de mettre de côté. Impossible. Pourtant quand la voiture de Ash franchit juste avant la sienne la ligne, Elias est furax. Le moteur qui ronronne sans même qu’il ne puisse accepter cette frustration. Les doigts serrés entourant le volant, le regard en colère, sa bouche ne se décrispe à aucun moment, il pense alors au coup de poing qu’il allait lui foutre en pleine face si le gars descendait de sa voiture. La conduite jusqu’à la foule, est remplie d’un sentiment d’échec, il a juste envie de régler ses comptes avec le type, très clairement. C’était pas la peine de vouloir discuter avec Sanders quand il est dans cet état, énervé comme jamais. Ses courses, c’est ce qui l’anime, c’est ce qu’il pratique depuis toujours. Aussi loin que sa mémoire puisse remonter en tout cas. Il avait vu l’autre gars parader devant les personnes, en délire. Elias restait à distance quelques instants mais quand il vit l’homme se dirigeait vers lui, en gueulant, derrière son volant, il ne pouvait pas rester sans broncher, ça ne lui ressemblait pas. « Hé toi là ! T'étais obligé de niquer mon pare choc ?! » Le gars laisse sa voiture en plein milieu de la foule, alors que celle-ci ne ne se casse pas, Elias est juste derrière lui, il descend de sa bagnole, aussi sèchement que le mec, et sans même vouloir lui parler, ou le laisser se plaindre. Il lui envoie sa plus jolie droite en pleine figure. Et il a de la chance, il lui sortira pas son flingue – ne voulant pas se faire remarquer, c’était la seule raison. Mais qu’il ne le cherche pas trop, il sait s’en servir ! Son pare choc ? Franchement, c’est le cadet de ses soucis. Pas comme si il appréciait le type et qu’il devait tout faire pour arranger ses problèmes. Oh ça non… C’est bien connu que Elias est un connard. Ash ne semble pas apprécier ce coup de poing et tente de rétorquer, ce qui échoue, mais pour autant Elias se retrouve dos sur la carrosserie de sa voiture. Il le tient en grippe, fermement, et Elias échange un regard mauvais, avec lui. « Ne t'avise pas de reposer tes sales pattes sur moi connard » Il tente de garder cette pression constante mais il n’est pas en position de force, Ash lui bloque les jambes pour pas qu’il lui en mette une, les mains d’Elias font pression sur celles qui l’encerclent, le regard noir. Brutal loup solitaire qu’il est, il le maudissait à cet instant avant de lui cracher à la figure quand il retrouve toute sa mobilité, se relevant pour le suivre. Il n’comptait pas s’échapper ainsi. « Qu’est-ce que tu vas m’faire ? » Sa voix s’élève, en même temps que son torse, sous la pression de la colère qui ne redescend pas, l’homme préfère fuir lâchement, en lui tournant le dos alors qu’Elias lui emboite le pas. Il est vexé Elias, tellement vexé qu’il voulait se battre d’homme à homme. Mais visiblement Ash n’est qu’un gamin pourri gâté ! « Surtout ne chiale pas trop dans les jupons de ta mère ! » Acerbe, mauvais, Elias ignorait que Ash n’avait plus de mère, plus de parents, et il s’en fichait royalement. Il lui crachait ses mots à la figure avant de mettre ses mains sur le capot de la bagnole du jeune homme. « Viens… VIENS… » Qu’il hurle, ses yeux brûlant avidement de ce pêché qui ne cessait de s’emparer de lui. Elias est un bagarreur, il a le sang chaud et c’est pas l’homme qui allait changer ce foutu caractère à la con.

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Elias était maintenu fermement contre le capot de sa voiture. La pression qu'exercé Ash sur sa gorge l'empêcher de faire quoi que ce soit. Après quelques échanges peu cordiaux, le jeune homme décide de lâcher prise. Mais c'était sans compter sur l'agressivité de son adversaire. Elias lui cracha délibérément en pleine figure. Ash balaya son visage de sa main tout le en fixant. Il eu des envies de meurtre mais il ce ravisa et tourna les talons. Ce mec avait un grain et valait mieux pas s'attarder ici. « Qu’est-ce que tu vas m’faire ? » Ash ne ce retourna pas et continua de ce diriger vers Eleonore. < Lâche moi les bask' > Les nerfs commençaient a être à vifs. Elias avait ce don de chercher la petite bête, il était entrain de rendre fou le jeune Shephard. Mais il ne voulait pas craquer, pas ce soir. Par le passé ça ne lui avait pas porter chance et il c'était promit de ce racheter une conduite. Adèle n'apprécierai pas de voir son frère mêler à ce genre d'histoire. Ash sentait qu'Elias lui emboitait le pas et à aucuns moment il ne détourna son regard sur lui. Son ventre était endolorit mais il ne voulait pas le montrer. Trop fière ! Montrer ses faiblesses à son adversaire serait une erreur. Il grimpa dans sa voiture et referma la portière aussitôt. Mais impossible de bouger de là. La foule était encore trop dense autour d'eux. Elias remit le couvert ... encore une fois. « Surtout ne chiale pas trop dans les jupons de ta mère ! »
Cette phrase raisonnait dans sa tête comme une chanson insupportable. Son sang ne fit qu'un tour. Comment osait-il faire référence à sa mère. Elias venait de toucher à une corde sensible. Ash serra fermement ses mains sur son volant pour ce retenir de faire l'impensable. < FERME TA PUTAIN DE GUEULE SALE FILS DE PUTE. JE T'INTERDIT DE PARLER DE MERE > Son regard fixé sur l'horizon. Ash avait envie de foncer dans la foule et partir loin. Il donna des coups d'accélérateur en espérant disperser les passants. Eleonore ce mit à rugir férocement. La caisse bougé à chaque accélération. Elias n'était pas du genre à ce dégonfler. Il voulait ce battre coute que coute. L'homme n'arrêtait pas les provocations envers Ash. « Viens… VIENS… » Dit'il en tapant sur le capot de la Shelby.

C'était trop ! La goutte d'eau qui fait déborder le vase ! Ash fit mine de lui foncer dessus en lâchant sa pédale de frein. Eléonore bouscula Elias de quelques centimètres. Il manqua de perdre l'équilibre mais ce rattrapa de justesse. Ash descendit de sa mustang furax. Il ce pointa devant Elias et bomba son torse contre le siens. < C'est ça que tu veux ?! Hein ? Tu veux te battre c'est ça ?! C'est quoi ton problème ? Qu'est ce qui tourne pas rond chez toi ? > il attrapa la liasse de billet qui était rangé dans la poche arrière de son jean. Puis il l'a balança à Elias d'un geste agressif. < Tiens prend les ! Va te racheter une conduite connard ! > Ash lui cracha un gros molard sur ses chaussures. Elias péta un câble et attrapa aussitôt Ash par la gorge. Le jeune homme ce retrouva à son tour plaquer contre le capot de sa Shelby. Le moteur tournait encore. Les phares laissaient entrevoir deux silhouettes prêtent à en découdre. Personne ne savait réellement l'origine de cette querelle. C'était parti de rien mais pourtant une vague d'agressivité régnait entre les deux jeunes gens. Ash tenta de ce défaire en s'agitant. < Lâche moi put..> Son genou alla s'écraser contre les parties génitales d'Elias. Il sentait que ça pouvait mal tourner. Son larynx était complètement obstrué par la main de son agresseur. Sa respiration devenait de plus en plus difficile. Si bien qu'il commençait à devenir pâle. Ash baissa les armes et supplia du regard son adversaire pour qu'il lâche prise. Elias était définitivement plus fort et habile de ses mains que lui. Sanders ne voulait pas lâcher sa proie. Il était tel qu'un lion dévorant son antilope. Complètement sous l'emprise de la vengeance. Des témoins face à ce combat qui prenait des allures de ring de boxe, décidèrent d'intervenir pour le bien être du gamin qui commençait à virer au bleu. Ils attrapèrent leur acolyte par les épaules et tentèrent de le faire revenir à la raison. Elias finit par céder à contre coeur. Aussitôt libéré, Ash passa sa main sur sa gorge en fusillant l'énergumène des yeux. < Espèce de malade ! > Il avait envie de l'insulter de tout les noms, lui cracher à la figure ...lui faire la peau. Mais cet homme lui faisait peur. Il avait des réactions bien trop imprévisible et il savait ce battre c'était indéniable. Alors il ce contenta de rester assit sur le capot d'Eléonore, sa main toujours posé sur sa gorge endolorie.

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Il lui en voulait, sans réellement comprendre pourquoi, peut-être parce que Sanders est du genre arrogant, et prétentieux. Qu’il ne supporte aucune défaite, pas même l’once d’un effleurement d’échec et que clairement l’homme lui brisait cette envie. Alors il voulait clairement l’insupporter au plus haut point, le rendre instable et c’est la raison pour laquelle, il le suivait quand l’homme pensait pouvoir le provoquer et repartir bredouille. Il était hors de question qu’un merdeux qui sort des jupons de sa mère puisse avoir le dernier mot. C’était mal connaître Sanders, qui déjà n’aimait pas les hommes de manière général, encore moins les petits prétentieux à la Shephard, alors non, il ne comptait ni le lâcher, ni fermer sa bouche. Certainement pas ! « Lâche moi les bask' » Ash s’activait de rejoindre sa voiture, et Elias avait ce faux sourire au coin des lèvres, il allait le provoquer, et quoi de mieux pour un conducteur de voiture, que de s’en prendre à sa… Voiture ? L’idée du siècle, pas tant que ça, car à sa place, Elias ferait la même chose : il ne supporterait pas qu’on touche à sa bagnole. C’est donc avec son mépris, qu’il le bouscule, non sans poser sans délicatesse ses doigts sur la carrosserie. Mais la pique sur la mère du garçon visiblement n’a pas plu du tout, et l’homme hurle, en claquant la portière après s’y être engouffré. Un sourire satisfait apparaît sur son visage alors que l’homme décide d’accélérer sur le champignon. Franchement il pourrait se blesser lui-même. C’était pitoyable, qu’il songe, non sans se pousser. Il allait devoir lui passer sur le corps, et sur le corps de toute les autres personnes. Ca sentait mauvais pour Ash. « FERME TA PUTAIN DE GUEULE SALE FILS DE PUTE. JE T'INTERDIT DE PARLER DE MERE » Le pied sur l’accélérateur, le regard fixe. Ce sourire amusé et provocateur sur le visage du flic. Qui le poussera dans ses pires retranchements, parce qu’il est doué pour ça Elias. Provoquer, titiller. «  Ne me loupe pas, parce que moi je ne t’épargnerai pas ! » Et ce n’était pas juste des menaces en l’air. Ce n’était pas juste des mots assemblés pour former une phrase quelconque. C’était simplement une vérité. Une vérité qui allait devoir éclater un jour. La voiture qui touche le genou du flic, il s’en fiche Elias, il pourrait déplacer des montagnes, tant ses yeux brûlent d’un désir qu’il ne reconnaît pas lui-même, transporté bien au-delà de ce qu’il avait pensé. Qu’importe les insultes, les regards noirs, les bousculades, il lui rendra au centuple. « C'est ça que tu veux ?! Hein ? Tu veux te battre c'est ça ?! C'est quoi ton problème ? Qu'est ce qui tourne pas rond chez toi ? » Le gamin qui s’énerve en descendant de sa voiture, Elias qui a ce sourire mesquin plaqué sur son visage, bien trop fier. Absolument pas prêt à accepter qu’on le dirige, ou qu’on fasse le grand avec lui, quand ce n’est qu’un gamin qui s’y affaire. Hors de question de supporter ça, et pourtant ce dernier balança sa liasse de billets. Les gens autour d’eux s’agitent pour ramasser les billets devant eux, Elias reste immobile, sans même offrir de regard à ses billets qui jonchent le sol. « Tiens prend les ! Va te racheter une conduite connard ! » Il le regarde de la tête au pied en arquant un sourcil, pour qui il se prend ce mioche ? Il ricane avant d’avouer, sans aucune compassion, prêt à aller jusqu’au bout. «  J’fais pas dans le bénévolat ! » Qu’il lui crache avec tant de rancœur, que lui-même pourrait en être surpris, mais il s’en fichait Elias. De son argent, tout a dépassé ce mépris à présent. Et quand Ash lui crache sur les chaussures, ni une ni deux, sans hésiter il le prend par le col pour le décoller légèrement du sol. Avant de le plaquer contre le capot, le maintenant avec force et rigueur. Le fixant un instant, son regard était mauvais. Il n’en avait que faire que ce gamin manque de souffle, et qu’il aille jusqu’au bout de son essoufflement. « Lâche moi put.. » Peu importe l’agitation autour de lui, peu importe que l’autre le supplie ou pas. Peu importe ce qui se passe autour de lui, Elias a les doigts serrés contre son adversaire avant qu’on vienne le séparer. Avant que des inconnus viennent lui taper sur l’épaule pour lui signifier que l’autre changeait de couleur, et ses doigts se décrispent malgré une hésitation palpable. « Espèce de malade ! » Il parvient à se dégager de l’emprise, alors que Sanders le fixe, sans détourner ses yeux. «  Je te conseil de ménager tes propos, tu sais pas toujours sur qui tu tombes… » Qu’il souligne, avec tact et autorité avant de faire demi-tour, de grimper dans sa bagnole pour dégager le plancher. Laissant Ash dans la foule.

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Une chose est sur, c'est que le courant de passe pas entre ces deux là. Ash lui balance la liasse de billet qu'il vient de gagner dans la gueule de son interlocuteur en prétextant qu'il peut bien aller s'acheter une conduite «  J’fais pas dans le bénévolat ! » Aussitôt les vautours viennent s'emparer des billets qui jonchent le sol. Apparement Elias n'en a que faire de cet argent. Tout ce qui comptait pour lui c'était cette course. Et Ash vient de lui briser sa victoire. Son honneur a été balayé par un homme plus jeune que lui et ça sa pèse lourd dans la balance. Son orgueil en a prit un coup et il a bien l'intention d'en découdre avec le gamin.  < Bizarre je suis pas très étonné. > Shephard le regarde droit dans les yeux et vient lui cracher sur les chaussures pour le défier. Chose qu'il regrettera bien vite.


Le flic ripou vient lui saisir le col et le plaquer contre le capot de sa voiture. Sa force est telle qu'il ne parvient pas à s'en détacher. Ash tente de ce défaire mais il n'y parvient pas. Malgré ses coups de pieds et la force de ses bras, Elias vient le bloquer d'une certaine façon qu'il n'est plus libre de ses mouvements. Et encore moins maitre de la situation. Shepard tente de supplier son adversaire de le lâcher mais Elias est tellement enivrer par la haine qu'il ce fiche bien de voir le gosse changer de couleur. Heureusement les badauds daignent vouloir lui venir en aide en essayant de raisonner leur copain. Il finit par lâcher prise, enfin. Ash ce masse la gorge en le traitant de malade. «  Je te conseil de ménager tes propos, tu sais pas toujours sur qui tu tombes… » Dit-il en lui tournant les talons. Il ne ce retournera pas cette fois. La silhouette de l'homme ne tarde pas à disparaître dans la foule. Son bolide quittera le plancher pour de bon. Ash balaye les environs du regard puis décide à son tour de grimper dans son véhicule et faire de même. A la base il voulait juste prendre l'air. Il était à mille lieux de penser que sa soirée ce déroulerai de cette manière ! Eléonore disparait à son tour dans la pénombre. On peut encore entendre son V8 murmurer puis ce taire au loin. Laissant derrière elle une foule de gens surexciter par ce remus ménage.