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 where it all started (miliott)

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyJeu 30 Jan 2020 - 18:03

where it all started
I move mountains on my own, don't need nobody help. Change your mind when I change my life, better start believing in myself. And we all now, looking for, looking for God, so we never see it in ourselves. Should divine intervention move itself? It's hard to tell what the prayer compelled, You can find me dancin' in between the raindrops Tryna find a way to make the pain stop
 
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Dans le jardin Eliott avait planté deux tentes non sans avoir déposé un malheureux coup de marteau sur son pouce en voulant enterrer l’un des piquets servant à faire tenir l’un des pans de son habitation de fortune. Les filles l’avaient presque supplié d’installer une cabane dans les arbres en prétextant que la vue serait plus belle d’en haut, mais complètement terrifié à l’idée de voir les deux amours de sa vie s’essayer à autre chose que la terre ferme le présentateur avait trouvé un compris entre le désir de ses filles et le sien qui consistait à ce qu’elle reste en vie. Pas de feu de camp mais assez de guimauve pour les étourdir avec le sucre. Pas d’histoire qui font peur mais la présence de papa qui avait lu pour la centième fois le livre préféré de Sam avant que la petite ne trouve enfin le sommeil. Il était hors de question qu’elles passent la nuit dehors, entourées par les moustiques qui ne feraient qu’une bouchée de leur jambes, complètement à la merci d’un potentiel cambriolage qu’Eliott avait toujours redouté malgré les quinze systèmes d’alarmes qui protégeaient sa maison. Ces trois jours passés seul en compagnie  de deux fillettes lui avaient fait le plus grand bien, même si l’absence de sa femme l’avait plongé dans une nouvelle forme de tristesse depuis qu’il dormait sur le canapé, loin de celle qui avait voulu du temps pour comprendre, de l’éloignement pour se faire à l’idée que son mari avait besoin d’aide. Le portable toujours éteints dans sa poche pour ne pas réveiller les vieux démons, Eliott avait déposé les filles dans leur chambre respective avant de les border d’un baiser sur le front, le sourire aux lèvres. Mila n’était que rentrée que depuis quelques heures, mais ça avait suffi pour que la tension remonte dans le couple Lynch. Ils n’avaient échangés que des banalités sur les enfants, sur Greta qui s’était vu mettre à la porte du domicile par un Eliott ne voulant absolument pas l’avoir sur le dos pendant trois jours, et sur le boulot. Rien de plus, rien de moins. Que des mots blancs entre les deux pour ne pas que la querelle reparte de plus belle, pour ne pas attiser encore plus le feu qui consumait leur mariage petit à petit. Prise de conscience, les doigts serrés autours de son alliance alors qu’il tentait de trouver le sommeil sur le canapé trop grand et trop vide du salon. Le brun faisait énormément d’effort pour combattre ses vices, pour apaiser la jalousie de la chef qui prenait le dessus à chaque fois qu’il évoquait une autre femme, même dans un cadre professionnel. Et à chaque fois il avait l’impression de se heurter à un mur avec Mila qui ne voulait toujours pas réagir, qui vivait avec des œillères pour protéger son monde, sa vie de famille. Les mains sur le visage pour se forcer à trouver le sommeil plutôt que de ruminer le passé, le présentateur avait laissé échapper un long soupir avant de se relever complètement. Les cents pas dans la cuisine pourraient peut-être l’aider à trouver le sommeil, et si ce n’était pas suffisant il lui restait encore les cinq heures de documentaire sur l’après-guerre qui ne manqueraient pas de l’achever. Sur le frigo les deniers dessins, les notes de Mila sur les repas à venir et le planning des sorties extra-scolaires. Sam avait commencé l’escalade et ça avait glacé le sang de son père que de la savoir ainsi en danger simplement pour le plaisir, mais la petite s’en foutait royalement. Trainant dans le salon comme une âme en peine Lynch avait fini par mettre la main sur les albums photos qui contenaient toute leur vie, de la naissance d’Anna à celle de Sam en passant par la lune de miel à Bali pour laquelle Mila avait dû l’assommer à grands coups de somnifère histoire de ne pas paniquer pendant le vol. Du bout des doigts Eliott avait feuilleté les pages en s’arrêtant de temps à autre sur un cliché, le sourire aux lèvres. C’était plus simple avant. Avant qu’il ne devienne un monstre d’égoïsme, un paranoïaque chronique et un homme lâche. Tout ça venait de lui. Toutes les nuits où ses gamines l’avaient cherché. Toutes les fois où sa femme avait préféré faire taire ses excuses pour ne pas exploser. Il s’en voulait, terriblement, mais faisait son possible pour redonner du sens à tout ça. Sa vie d’avant en valait la peine. Un bruit dans l’escalier l’avait sorti de ses pensées alors qu’il traçait du bout du doigt la silhouette de sa femme en tout petit qui tenait le bébé Anna dans ses bras, premier jour du reste de sa vie. « Je t’ai réveillée ? » Le brun avait refermé l’album avant de le poser sur la table basse, un air désolé sur le visage. « Désolé, j’arrivai pas à dormir. » Marquant ses paroles d’un haussement d’épaule le présentateur s’était relevé pour faire face à sa femme dont les cernes évoquaient un gros manque de sommeil. « Tu veux des gaufres ? » Le plus naturellement du monde, comme si rien n'avait jamais chamboulé la vie du couple et que tout était redevenu comme avant. Eliott n'était pas le meilleur chef au monde mais il avait les bases, récoltant des coups de spatule en bois dès qu'il ratait les lasagnes, et ça aurait au moins le mérite de lui faire penser à autre chose qu'au regard de sa femme qui ne l'avait pas quitté.     

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyJeu 30 Jan 2020 - 21:55

@Eliott Lynch & Mila Lynch It's like hearts don't bleed like mine, all we need is time. The summer is a curse and I can't let go, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart, the summer is a curse and we fall apart. Dark days and a deeper cold, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart. The summer is a curse and we fall apart

Il lui semblait qu'elle n'avait pas fermé l'oeil depuis trois jours, et Mila n'était sans doute pas vraiment éloignée de la vérité. Loin de Sam et d'Anna, ses nuits ressemblaient de plus en plus à des micro siestes interrompues par des inquiétudes infondées sur leur sécurité ; un comportement qu'elle avait très certainement développé au fil des années passées aux côtés d'Eliott. Partir à Sydney pour l'émission lui avait pourtant fait le plus grand bien, mais revenir à Brisbane -à la maison- également. Durant son voyage, la brune n'avait pas eu le temps de faire le point sur la cellule de crise qu'était devenue le couple Lynch, ni même de réfléchir à ce qu'il en était de cette addiction au jeu qui foutait doucement son mariage en l'air, presque autant que sa façon de la nier en bloc et de rejeter la faute sur son mari. Eliott avait beau être fautif de bien des façons, Mila l'était tout autant en fermant les yeux. Aujourd'hui, elle n'était toujours pas prête à entamer le dialogue (ou du moins, pas à cent pour-cent) mais la chef avait néanmoins compris deux choses après cet isolement : ses filles (ainsi que son sommeil) lui manquaient ... et son mari aussi. Beaucoup trop. Elle n'avait pourtant pas été capable de lui sauter au cou sitôt le pas de la porte franchi, ni même de l'étreindre, préférant se galvaniser de l'énergie débordante des filles pour se ressourcer, lâchement. Le temps passé avec Sam et Anna fut pourtant de courte durée puisque les deux avaient cédé aux bras de Morphée en un rien de temps, et Mila avait prétexté que le sommeil la gagnait aussi, ce qui était faux. Totalement faux. Trois jours. Elle n'avait passé que trois petits jours loin d'Eliott, mais cela avait suffit à lui ressentir le manque là où elle avait fini par s'habituer à son absence. Leurs dernières discussions avaient beau avoir été douloureuses, elles avaient au moins permis de débloquer la situation, et de donner un nouveau souffle à leur histoire qui venait de toucher le fond. C'était elle qui avait repoussé son mari sur le canapé, elle qui avait fermé la porte au dialogue, elle aussi qui n'avait pas donné de nouvelles ... et pourtant sans trop savoir le montrer, Mila n'avait eu d'attention que pour Eliott lorsque le taxi était venu la déposer chez eux après ces trois jours de déplacement, et elle se mordait les doigts de ne pas savoir ce qu'elle voulait maintenant qu'il était face à elle.

Cette nuit encore la brune n'avait pas réussi à dormir, bien trop seule dans son lit immense, dans cette chambre silencieuse et glaciale. Pour s'occuper elle avait épluché sa boîte mail, s'était penchée dans les comptes du Red, avait même fait un tour dans sa sélection netflix avant de décider que quatre heures étaient une heure acceptable pour faire des pancakes. Enfilant un peignoir de soie, Mila avait laissé ses pieds nus se faire le plus discrets possibles contre le parquet grinçant des escaliers ; un échec visiblement. « Je t’ai réveillée ? » Jusqu'alors, son attention n'avait été portée que sur ses pas, mais la voix d'Eliott lui fit remonter le menton, son regard accrochant le sien immédiatement. Il était assis sur le canapé, et semblait préoccupé par quelque chose qui lui échappait. "Non." soufflait-elle dans un froncement de sourcils, descendant ce qui lui restait de marches sans trop savoir si elle devait se mêler aux insomnies de son mari ou avant tout gérer les siennes. « Désolé, j’arrivai pas à dormir. » Peut être que les ressorts étaient usés, que les voisins faisaient du bruit ... ou peut être qu'il pensait simplement aux mêmes choses qu'elle. « Tu veux des gaufres ? » Visiblement, tout le monde dans cette maison se foutait éperdument qu'il soit trois heures du matin ou non. Pour la forme, Mila arquait le sourcil (bien qu'elle était initialement descendue pour faire des pancakes) puis hochait le menton, s'approchant suffisamment d'Eliott pour lui attraper la main du bout des doigts dans un geste encore hésitant. "Tu les fais toi même ou tu me fais l'affront de prendre les gaufres congelées qui moisissent dans le fond du congélateur ?" Elle n'avait pas lâché son regard, n'attendant qu'une seule réponse à sa question ; ce que le brun savait pertinemment. Son ton était faussement léger, car en vérité les battements de son cœur frisaient la tachycardie. Eliott lui manquait, mais était elle seulement prête à se battre à ses côtés pour sauver son mariage, à cesser de se voiler la face ? "C'est quoi ton excuse à toi pour ne pas dormir ?" La cuisine n'était qu'à quelques pas durant lesquels elle n'avait pas rompu le contact. Cette pièce avait beau être son royaume, l'idée des gaufres venait du Lynch, et Mila lui en laissait volontiers le contrôle. Pour une fois. Plutôt que de se perdre dans le réfrigérateur, la brune avait fini par se hisser sur le plan de travail, son index appuyant sur le bouton marche de la cafetière alors qu'elle fuyait le regard d'Eliott pour souffler : "Je sais qu'on devrait parler avant de fêter l'anniversaire de Sam demain mais ... j'ai pas la force, et tu me manques. J'arrive pas à te savoir en bas alors que je ne pense qu'à toi", expliquant ainsi les raisons de son insomnie.      
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Message(#)where it all started (miliott) EmptyVen 31 Jan 2020 - 17:09

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I move mountains on my own, don't need nobody help. Change your mind when I change my life, better start believing in myself. And we all now, looking for, looking for God, so we never see it in ourselves. Should divine intervention move itself? It's hard to tell what the prayer compelled, You can find me dancin' in between the raindrops Tryna find a way to make the pain stop
 
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Le sommeil se faisait de plus en plus pour un Eliott dont les cernes allaient bientôt avoir leurs propres cernes, signifiant par la même occasion qu’il avait bien fait de prendre une semaine de congés plutôt que de se retrouver complètement léthargique au bureau. Ça faisait des jours que le présentateur n’arrivait pas à trouver le sommeil, prétextant que le canapé était trop dur ou que la présence de Saddie dans le salon l’empêchait de s’endormir convenablement. Mais la vérité était ailleurs. Dans le creux des bras de sa femme qui lui avait imposé une frontière physique afin de faire de l’ordre dans ses pensées. Le silence l’accablait, entre autres choses. Se sentir ainsi démunie avait plongé le Lynch dans la tristesse, bien qu’il fasse tout ce qui était possible et imaginable pour se sortir de la situation dans laquelle il s’était plongé tout seul. Il n’avait pas manqué une seule soirée auprès de ses filles, n’avait pas préféré la facilité en refourguant les gamines au kaiser qui se serait fait un malin plaisir de lui rappeler qu’il n’était, quand même, pas souvent là. Le téléphone toujours éteints, pour ne pas se laisser happer par les sirènes, pour ne pas trahir la promesse qu’il avait faite à Mila avant qu’elle ne décolle pour Sydney. Des efforts, Eliott en fournissait par centaine, mais à chaque fois il avait l’impression que ça n’était pas suffisant pour sa femme qui ne lui avait pas accordé la moindre attention depuis qu’elle était rentrée. Le brun se blâmait constamment, n’arrivant pas à trouver la balance entre ce qu’il faisait de bon et ce qu’il faisait de mauvais aux yeux de la chef. Dans un soupir il s’était relevé sur le canapé avant de feuilleter du bout des doigts les albums photos retraçant toutes les étapes du couple. Du mariage en passant par la lune de miel à Bali jusqu’à la naissance des filles. Toute une vie sur papier glacé, simplement touchée de la pointe de l’index alors que Mila faisait son apparition dans l’escalier. Elle aussi avait du mal à trouver le sommeil, et Eliott savait pertinemment qu’elle s’était inquiétée pendant ces trois jours passés loin de ses filles. Il n’avait pas voulu la réveiller, ou peut-être que si, finalement. « Non. » Le froncement de sourcils sur son visage indiquait bien qu’elle était surprise de le trouver là, qu’elle ne savait pas comment réagir face à la présence de son mari et à la futur conversation qu’ils seraient obligés d’avoir compte tenu du fait qu’ils se trouvaient dans la même pièce. « Je peux aller faire un tour si tu veux. » Haussant les épaules pour marquer ses mots Eliott avait tout de même trouvé la force de se lever, un pied devant l’autre, attendant les paroles de la brune pour décider du reste de sa nuit. Il avait envie de normalité, de ne plus penser à toutes ces choses qui mettaient à mal son couple, et qu’il soit trois heures du matin ou non Eliott avait envie de faire autre chose de ses mains que des deux à ses doigts. La cuisine était le royaume de Mila, mais faire des gaufres ne devait pas être bien compliqué, même si elle n’hésiterait pas à lui faire remarquer le dosage intensif de sucre qu’il glissait dans toutes ses préparations. La brune avait attrapé sa main, donnant au présentateur se coup de fouet au cœur, rallumant le manque de sa peau contre la sienne. « Tu les fais toi-même ou tu me fais l’affront de prendre les gaufres congelées qui moisissent dans le fond du congélateur ? » Outch. Même pour lui c’était douloureux. Les sourcils froncés mais le sourire aux lèvres Eliott n’avait pas lâché le regard de sa femme tout en ouvrant le gigantesque frigo de leur cuisine. « Je sais très bien que si je fais ça, je ne sors pas de cette cuisine vivant. » Sous le ton un peu joueur se cachait néanmoins l’inquiétude de savoir pourquoi Mila n’arrivait pas à trouver le sommeil. Ça ne pouvait être qu’à cause de lui, de toute façon. De son absence à ses mensonges Eliott avait tracé une ligne entre lui et sa femme, une ligne qu’il se permettait plus de traverse de peur de lui faire plus de mal que de bien. « C’est quoi ton excuse à toi pour ne pas dormir ? » En sortant le lait et les œufs Eliott avait suivi la brune du regard alors que se postait sur le plan de travail, le doigt sur la machine à café. « Saddie ronfle, énormément. » La pauvre chienne, complètement déboussolée par ce changement de situation, avait relevé le museau pour accorder un regard à son maitre. « Et parce que j’arrive pas à dormir quand t’es pas à côté de moi. » Un demi-sourire était venu soulever les lèvres du brun alors qu’il passait son doigt sous la bouteille de chocolat liquide. Rien de plus simple que ça. Seulement le manque qui le colle à la peau. Ne pas dormir à côté de Mila se révélait être ne pas dormir du tout, et le présentateur n’avait pas été cherché bien loin pour comprendre qu’il ne trouverait pas le sommeil tant qu’elle l’éloignerait encore d’elle. « Je sais qu’on devrait parler avant la fête d’anniversaire de Sam demain mais … j’ai pas la force, et tu me manques. J’arrive pas à te savoir en bas alors que je ne pense qu’à toi. » Pour la première fois depuis leur dernière dispute Mila avait celle à baisser le regard devant lui, à ne pas chercher la provocation là où elle aurait très bien pu lui envoyer le toaster au visage. Et ça lui brisait le cœur autant que ça lui faisait du bien. Abandonnant le saladier sur le comptoir en marbre Eliott avait rejoint sa femme, se glissant entre ses jambes pour lui faire face. « N’en parlons pas. Pas maintenant du moins. » Dans un geste habituel qui lui avait tant manqué le présentateur avait fait glisser sa main dans celle de la chef, enserrant ses doigts aux siens avant d’y exercer une légère pression. « Je bougerai pas tant que tu voudras de moi ici. » Ici comprenait la maison, le salon, la chambre, l’espace entre ses bras. Tous les endroits où elle avait besoin de le trouver pour être rassurée, pour se dire qu’il faisait des efforts et que ça valait la peine de se battre. Leur mariage était trop beau, trop sincère, pour se retrouver balayé par une connerie, et ça il en était persuadé. Eliott avait déposé ses lèvres dans le cou de la brune non sans attendre un délai de trente secondes afin de savoir si son jamais était accepté ou non, pour finir par s’en foutre totalement tant elle lui manquait. « Maintenant raconte-moi comment ça s’est passé pendant que je te démontre que ton mari a encore assez de muscles pour battre les œufs en neige sans l’aide du mixeur. » Pas forcément le meilleur moyen d’assurer sa dominance en tant que mâle alpha, mais ça les aiderait peut-être à ne plus penser à toutes les choses qui les séparaient en ce moment.      

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyVen 31 Jan 2020 - 23:57

@Eliott Lynch & Mila Lynch It's like hearts don't bleed like mine, all we need is time. The summer is a curse and I can't let go, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart, the summer is a curse and we fall apart. Dark days and a deeper cold, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart. The summer is a curse and we fall apart

Mila n'avait pas trouvé le sommeil ce soir, ce qui ne la changeait pas vraiment des trois dernières nuits qu'elle avait passées à tourner et se retourner dans ses draps froids et vides dans l'espoir d'un endormissement qui n'arrivait jamais. Elle avait pris les filles pour prétexte, sortant la carte de la maman inquiète alors même que ce qui la tourmentait le plus était ces dernières discussions avec Eliott. Des disputes stupides, une garde robe foutue et (feu) une voiture en miettes. La brune avait l'impression de toucher le fond, d'être un personnage grotesque, un cliché, mais la vérité résidait surtout dans le fait qu'elle se sentait paumée ... et que cette courte absence n'avait pas été suffisante pour lui amener des réponses. Elle avait été incapable de reprendre le fil de ses accrochages avec son mari sitôt rentrée chez elle, ni même de feindre que tout allait bien ... alors elle l'avait ignoré, s'en mordant désormais les doigts. Ce soir, lui non plus ne dormait pas, et si Mila ignorait ce qu'il fabriquait assis sur le canapé, elle avait en revanche était touchée du fait que son réflexe premier en la voyant était de se montrer prévenant là où elle l'aurait certainement ignoré à nouveau. « Je peux aller faire un tour si tu veux. » Non. La brune secouait le menton négativement, renonçant à l'idée de lutter contre ce qu'elle voulait vraiment, la fatigue aidant. Pour toute réponse elle avait glissé sa main dans la sienne, répondant ensuite favorablement à cette proposition de faire des gaufres. Qu'il soit trois heures ou sept importait peu, ce moment semblait suspendu, et si Mila tatillonnait sur la nature de la cuisine d'Eliott, la partie de son âme qui composait la femme amoureuse se ravissait de savoir son mari aux petits soins après toutes les horribles choses qu'elle lui avait dites. « Je sais très bien que si je fais ça, je ne sors pas de cette cuisine vivant. » C'était exact, et la brune approuvait d'un mouvement du menton. L'ambiance n'était pas chargée d'électricité, l'air était respirable, et c'est ses doigts toujours noués à ceux du Lynch qu'elle se rendait dans la cuisine, trouvant du réconfort auprès de la machine à café qu'elle actionnait de l'index ; un geste qu'elle aurait pu faire les yeux fermés. L'observant sortir du réfrigérateur les ingrédients nécessaires à la recette (se gardant bien de le mettre en garde sur le dosage du beurre et du sucre) Mila avait entamé la discussion en lui demandant la raison de son insomnie, s'attendant à quelque chose d'un brin plus sérieux que : « Saddie ronfle, énormément. » Pauvre chienne qui n'avait rien demandé. « Et parce que j’arrive pas à dormir quand t’es pas à côté de moi. » Oh ? Oh. Oh. Lui aussi, donc. La brune n'en doutait pas vraiment, et peut être qu'elle avait espéré (quelque part) que son mari ressente la même chose qu'elle, que son coeur soit aussi cabossé que le sien. Il fallait malgré tout qu'ils discutent, qu'ils laissent le sérieux de la situation régler leurs problèmes car leur famille ne méritait pas d'imploser et de pâtir de leur égoïsme ... mais pas ce soir, et alors qu'elle fixait un point fixe sur le sol, Mila exprimait à demi voix que son désir le plus profond ce soir était d'appuyer sur pause. Eliott l'avait entendu, délaissant le saladier pour la rejoindre et se glisser entre ses jambes de façon à se rapprocher d'elle, à réduire la distance ; aussi bien physiquement que moralement. « N’en parlons pas. Pas maintenant du moins. » Une idée qui était loin d'être raisonnable, mais tentante. Tellement. "On devrait pourtant." A sa façon de nouer ses doigts à ceux de son mari, Mila se contredisait elle même, mais s'en fichait royalement, laissant son cœur battre plus vite, sa peau se réchauffer au contact de l'homme qu'elle aimait, qu'elle aimerait quoi qu'il puisse faire ou dire. « Je bougerai pas tant que tu voudras de moi ici. » Elle le voulait. Elle le voulait tellement. La nuit leur offrait une étreinte loin de la réalité, loin des soucis, et alors qu'il glissait son menton dans le creux de son cou, la brune laissait ses doigts filer sous son tshirt pour l'amener davantage à elle, respirant son odeur, retrouvant la douceur de ce genre d'étreintes qu'ils ne s'étaient plus accordées depuis ce qui lui semblait être une éternité. "Je te veux toi ce soir." soufflait elle en frissonnant doucement au contact des lèvres contre sa peau, luttant à nouveau entre l'envie de suivre sa raison et celle de tout mettre de côté cette nuit, au moins. « Maintenant raconte-moi comment ça s’est passé pendant que je te démontre que ton mari a encore assez de muscles pour battre les œufs en neige sans l’aide du mixeur. » Cette remarque lui arrachait un demi sourire, l'apaisant un peu alors qu'elle se laissait glisser sur ses deux pieds, attachant ses cheveux dans une queue de cheval pour être plus à l'aise. "D'accord, montre moi que le temps n'a pas d'emprise sur toi Monsieur Lynch. Tu fais les oeufs en neige et je corrige ton sens très précis des quantités." S'approchant du saladier dans lequel Eliott avait mélangé du lait et des oeufs, Mila se tournait à moitié pour lui accorder un regard, peu (voire pas) désireuse de laisser filer ce moment, de se soustraire à la vision de son couple redevenu parfait l'espace de ce moment suspendu. "On a juste rencontré les binômes des autres états ... c'était très long et plutôt administratif. Rien de bien marquant." Elle aurait pu ne pas y aller, c'était d'ailleurs ce qu'elle avait prévu de faire avant que l'une des deux voitures ne termine en mille morceaux sous les coups d'une Mila très remontée. Finalement, la brune se satisfaisait de s'être bougée jusque Sydney, espérant que le proverbe "se quitter pour mieux se retrouver" puisse être vrai pour elle aussi. "Raconte moi ce qu'il s'est passé avec les filles. J'avais essayé d'appeler Greta mais ... tu l'as mis dehors pendant trois jours et Anna m'a dit que tu étais resté à la maison." Quitte à en être aux paroles lancées sans détours, Mila ne mentait pas en livrant qu'elle n'avait pas eu envie de contacter Eliott durant cette pause. Les filles étaient en sécurité avec lui, mais ... maintenant elle voulait savoir. Elle voulait se rattraper alors que l'odeur de café commençait à embaumer la pièce et qu'un lien semblait être revenu entre le couple Lynch.  
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Message(#)where it all started (miliott) EmptyDim 2 Fév 2020 - 22:16

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I move mountains on my own, don't need nobody help. Change your mind when I change my life, better start believing in myself. And we all now, looking for, looking for God, so we never see it in ourselves. Should divine intervention move itself? It's hard to tell what the prayer compelled, You can find me dancin' in between the raindrops Tryna find a way to make the pain stop
 
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En même temps que son sommeil qui avait disparu pour laisser place à des insomnies, Eliott s'était vu aussi devenir la victime de son esprit qui le poussait à chercher des réponses dans les vieilles photographies plutôt que de supporter le regard plein de doutes de Mila. C'était plus simple que de penser à leur vie d'avant, au lieu d'affronter celle dans laquelle il était embourbé depuis des mois, et si les vieux clichés d'un couple heureux avaient réussi à lui redonner le sourire le présentateur avait tout de même froncé les sourcils en apercevant la silhouette de sa femme dans les escaliers. Depuis la naissance des filles la brune était du genre à ne dormir que d'un oeil, toujours sur le qui vive, à l'écoute du moindre bruit qui aurait pu indiquer qu'elles avaient besoin d'elle tout de suite maintenant. Si il fallait lui laisser de l'espace pour qu'elle puisse respirer Eliott était prête à se dérober, à prendre la petite porte de sa grande maison pour ne pas obliger sa femme à supporter sa présence si elle n'en avait pas envie, mais au contraire de ses idées qui le poussaient à croire qu'elle le détestait toujours, Mila s'était saisi de sa main pour l'entraîner vers la cuisine alors qu'une folle envie de pâtisserie lui prenait. Mila le voulait à ses côtés, pour cette nuit du moins, et ça il n'était pas prêt à cracher dessus en prétextant qu'elle faisait la girouette depuis des jours en lui disant un coup oui un coup non. Le Lynch avait fait des efforts, se montrant de plus en plus présent pour les filles qui avaient adorés passer ces trois jours avec leur père malgré le manque de maman qu'elles avaient appelés tous les soirs. Le sourire aux lèvres de laisser de côté les engueulades pour se focaliser uniquement sur la présence de l'autre, Eliott avait ouvert le gigantesque réfrigérateur de la cuisine avant de déposer les ingrédients sur le comptoir. Le paquet de sucre comme péché mignon alors que Mila se hissait aux côtés de la machine à café, le regard perdu, cherchant des mots qu'elle avait sans doute peur de prononcer. Dieu qu'elle lui manquait. De la voir dans cet instant de fébrilité qu'il ne pensait pas retrouver tout de suite, avouant à demi-mot qu'elle ne trouvait pas le sommeil parce qu'il n'était dans le lit avec elle. Renforcé à l'idée que sa femme baissait les armes pour ce soir Eliott avait abandonné son saladier pour venir la rejoindre, rétablissant le contact brûlant de sa peau contre la sienne. De son odeur à son touché, toutes ces petites choses qui faisaient d'elle la plus parfaite dans les yeux du brun, tout lui manquait terriblement. Alors ce soir, pour une fois, dans un moment qui n'appartenait qu'à eux, Elitot avait décidé de tout envoyer valser pour se concentrer uniquement sur cet instant volé. Ses doigts trouvant rapidement le chemin des siens, s'entremêlant pour ne jamais la laisser partir, pour être celui qu'elle voulait, celui qu'elle attendait. Ils devraient parler, d'eux, de lui, des enjeux qu'il y avaient encore et des problèmes à résoudre. Oui, mais pas maintenant. "On devrait pourtant." Le brun avait simplement nié les paroles de sa femme avant de plonger ses lèvres dans son cou, d'un geste habituel, comme si rien n'avait changé. "On devrait...mais j'en ai pas envie, pas maintenant." Parce qu'il ne voulait pas tout gâcher, parce qu'ils en avait besoin de ce moment. Eliott était égoïste, ne voulant qu'elle en oubliant toutes les choses qu'il lui avait fait subir et qu'elle ne lui avait pas encore pardonné, mais les doigts de Mila contre sa peau l'avait rassuré sur le fait qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes, lui arrachant un frisson pour la même occasion. "Je te veux toi ce soir." Alors elle l'aurait. Glissant ses mains sur la taille de sa femme Eliott s'était reculé, un sourire sur les lèvres alors que son regard se perdait dans celui de la brune. Dieu qu'elle était belle, cette nuit comme toutes les autres. Jamais le présentateur ne pourrait poser le regard sur une autre femme que celle qu'il avait sous les yeux chaque jours, qu'importe ce qu'elle pouvait bien en penser. "Je bouge pas". Maintenant comme pour toujours. Appuyant ses paroles par sa main qui se perd dans la nuque de Mila, le brun se détache pourtant pour ne pas trop s'enivrer de cet instant qui risque de réveiller chez lui tout le manque qu'il ressent depuis des semaines et dont il est responsable. Comme pour ne pas trop en faire, pour ne pas trop voler d'instants au temps qui se décompte longuement. Eliott se détache, retrouvant sa place près du saladier dans lequel il ajoute une pincée de sel aux blanc d’œufs en prétextant qu'il est encore assez en forme pour ne pas se ruer vers le mixeur qui pourrait pourtant lui mâcher tout le travail.  "D'accord, montre moi que le temps n'a pas d'emprise sur toi Monsieur Lynch. Tu fais les œufs en neige et je corrige ton sens très précis des quantités." Autrement dit, "je vérifie que tu ne mettes pas le paquet entier de sucre dans la préparation". Le présentateur avait haussé un sourire sur ses lèvres alors qu'il engageait la bataille tant attendue armé de son fouet et d'un regard joueur qu'il glissait à Mila. "Je pourrai faire ça pendant des heures simplement pour t'impressionner." Faux, il ne tiendrai pas plus de vingt minutes, mais si il fallait redorer un peu son blason auprès de la brune tout en essayant de la faire sourire alors Eliott était prêt à toutes les épreuves culinaires du monde.  "On a juste rencontré les binômes des autres états ... c'était très long et plutôt administratif. Rien de bien marquant." Adossé contre le comptoir, la goutte de sueur réglementaire sur le front indiquant qu'il arrivait bientôt au bout de ses ressources musculaires (bien qu'il n'abandonnerait pas pour autant) Eliott avait relevé le menton vers sa femme en fronçant les sourcils. "A quoi ressemble les autres ? Y'a de la concurrence solide ou c'est tous des petits bras à côté de toi ?" Il avait toute confiance en elle, que ça soit dans sa vie de mère ou dans sa vie professionnelle Mila se donnait toujours les moyens de réussir ce qu'elle entreprenait, plongeant constamment son mari dans la plus grande des fiertés que de l'avoir à ses côtés. "Raconte moi ce qu'il s'est passé avec les filles. J'avais essayé d'appeler Greta mais ... tu l'as mis dehors pendant trois jours et Anna m'a dit que tu étais resté à la maison." Il avait été difficile de se débarrasser du kaiser qui n'avait pas compris le pourquoi du comment de la porte claquée sur son nez alors que c'était présentée pour garder les filles, mais Eliott avait eu besoin de ce moment avec ses filles pour se retrouver, pour les retrouver. Haussant les épaules alors que les blancs en neiges étaient parfaitement montés dans le saladier, le brun avait fait de nouveau couler un trait de chocolat sur son doigt. "Tu connais Greta ... ça aurait été trois jours de devoirs et d'émissions culturelle en allemand et nos filles méritent mieux que ça." Elles l'avaient eu lui, à la place, et les tentes dans les jardin à défaut d'avoir la cabane dans les arbres. "On a fait du camping dans le jardin, il se peut qu'une glace ou deux se soient glissées dans toute cette histoire d'ailleurs..." Parce qu'il n'avait jamais su dire non aux minois boudeurs des gamines qui savaient parfaitement comment attirer l'attention d'un papa un peu trop gâteau. "Du vélo, enfin elles pas moi. Et quand j'ai essayé d'en savoir plus sur un potentiel amoureux dans la vie de notre aînée elle a simplement ignoré ma question..." Avec un sourire qui en disait long sur les trois jours parfait qu'il avait passé en compagnie de ses enfants le présentateur s'était approché de Mila pour glisser ses mains contre sa taille non sans en demander la permission du regard avant. "Tout ça m'avait manqué. Ma vie elle est ici avec vous." Les gaufres pourraient attendre, il y avait plus important à faire de ce moment.

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyLun 3 Fév 2020 - 22:14

@Eliott Lynch & Mila Lynch It's like hearts don't bleed like mine, all we need is time. The summer is a curse and I can't let go, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart, the summer is a curse and we fall apart. Dark days and a deeper cold, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart. The summer is a curse and we fall apart

Tout était devenu étrange dans cette maison, bien trop étrange, alors quelque part, faire des gaufres et du café au beau milieu de la nuit n'était qu'un épisode que l'on pourrait considérer comme banal chez les Lynch. Il s'agissait pourtant d'un moment suspendu, de la première accalmie en deux semaines entières de disputes, de verre brisé, de remises en question. Eliott et Mila semblaient avoir baissé les armes, sorti le drapeau blanc l'espace de quelques heures, et si faire des gaufres était au programme, se retrouver et renouer contact sur le bord de ce plan de travail prévalait sur leur envie de sucré. Ses doigts contre sa taille lui manquaient, tout comme ses lèvres contre son cou, sa peau contre la sienne. Cela faisait bien trop longtemps qu'ils ne s'étaient plus retrouvés ainsi, et si la brune était toujours aussi perdue qu'il était possible de l'être dans son couple, ce soir elle avait envie d'avoir l'homme qu'elle aimait auprès d'elle. "On devrait...mais j'en ai pas envie, pas maintenant." Elle non plus, et cette remarque lui arrachait d'ailleurs un sourire. La réalité les rattraperait à l'aube, et pour l'heure, Mila se focalisait sur cette nuée de frissons qui lui parcourait l'échine, sur le bonheur qui naissait au creux de sa poitrine. Ils ne parleraient pas de leurs soucis ce soir ; appuyer sur pause l'espace de quelques heures ne devrait pas leur faire de mal, bien au contraire. "Je bouge pas" lui assurait d'ailleurs Eliott en la laissant redescendre de sur le plan de travail, passant ses bras autour de sa taille dans un geste qui lui faisait battre le coeur plus vite. "Pour l'instant." Mila avait soufflé, un demi sourire las au coin des lèvres. Elle même s'épuisait à manifester sa peur panique de le perdre de la pire des façons, mais ne pouvait se résoudre à lâcher prise totalement. Attachant ses cheveux pour ne pas être gênée dans son ajustement des quantités balancées dans le saladier par Eliott, la brune s'amusait de le voir prétendre être encore suffisamment en forme pour battre des oeufs en neige sans montrer de signes de faiblesse ; encore heureux. Il en fallait, de l'énergie pour être un partenaire de jeu digne de ce nom pour leurs deux fillettes. "Je pourrai faire ça pendant des heures simplement pour t'impressionner." Joignant le geste à la parole, Eliott faisait l'état de ses muscles alors qu'elle se retenait de préciser qu'ils avaient un batteur dans leur placard. Ils en avaient d'ailleurs deux. "Après dix ans de mariage t'as plus grand chose à prouver tu sais ?" Pas en ce qui concernait la pâtisserie du moins. Elle gardait d'ailleurs un oeil amusé en sa direction, ajoutant quelques pincées des ingrédients disposés sur le plan de travail avant de sortir du placard le gaufrier dont ils avaient du se sortir ... trois fois, au mieux. Mila n'avait jamais raffolé des petits déjeuners simples, ni même Greta bien que ce ne soit pas pour les mêmes raisons. La discussion filait doucement ... mais sûrement, prudemment, entre les deux époux, et Eliott entamait le dialogue sur quelque chose d'un brin plus consistant que les banalités qu'ils s'échangeaient depuis quelques semaines. "A quoi ressemblent les autres ? Y'a de la concurrence solide ou c'est tous des petits bras à côté de toi ?" S'occupant à préparer l'appareil, Mila secouait le menton, s'amusant de la vision de son mari dont la veine sur le front semblait annoncer qu'il était arrivé à bout de ce que ses muscles pouvaient accomplir. "Eeeeh on est pas en compétition. Il y en a des bons ... on est tous bons. Je fais surtout ça pour avoir de la publicité pour le Red." Elle haussait les épaules, minimisant son investissement sur ce projet, comme pour ne pas remettre de l'huile sur le feu. Quitter Bayside pour filer tourner à longueur de journée n'était pas quelque chose que Mila appréciait, ni même les filles et Eliott. La brune avait volontairement choisi de garder ses deux activités professionnelles, et c'était un enjeu qu'elle commençait doucement à regretter bien que ces trois jours l'avaient grisée sur le moment. C'était d'ailleurs des enfants dont elle voulait parler, car Sam et Anna étaient une source d'inquiétude lorsqu'elles n'étaient pas dans son champ de vision ... tout comme Eliott, bien qu'elle se soit gardée de le lui dire. Le présentateur avait donné congé à leur fille au pair en son absence, et Mila avait du ronger son frein pour attendre de retrouver sa maison pour s'assurer que tout allait bien. "Tu connais Greta ... ça aurait été trois jours de devoirs et d'émissions culturelle en allemand et nos filles méritent mieux que ça." Les blancs en neige étaient parfaits, mais alors que son mari s'octroyait du chocolat, la brune s'approchait de sa main pour en taper le dos, un air faussement réprobateur s'étant installé sur ses traits. "Attends au moins qu'elles soient cuites.." qu'elle soufflait en s'emparant d'ailleurs du saladier pour finaliser la préparation de la pâte et en verser sur les plaques désormais brûlantes du gaufrier. "... et elle est pas si horrible ..." Ou peut être que si, mais Mila n’argumentait pas davantage, se focalisant sur ses gaufres express qui raviraient les papilles de bébé Sam d'ici quelques heures. Cette dernière ne tarderait d'ailleurs pas à hurler dans toute la maison qu'elle aurait sept ans, et la brune se prenait ainsi une claque magistrale. Déjà, sept ans. "On a fait du camping dans le jardin, il se peut qu'une glace ou deux se soient glissées dans toute cette histoire d'ailleurs..." Oh tiens, Eliott qui donnait du sucre aux enfants, quelle surprise. "Elles ont dû être ... ravies." répondait Mila, pensive. Voilà, le premier moment qu'elle avait loupé pour l'émission, qu'elle avait voulu louper pour s'éloigner d'Eliott, était arrivé ... est ce qu'elle leur avait manquée pendant ces instants ? "Du vélo, enfin elles pas moi. Et quand j'ai essayé d'en savoir plus sur un potentiel amoureux dans la vie de notre aînée elle a simplement ignoré ma question..." Oh il y avait peu de chances pour que Anna se décide à évoquer l'amoureux dont le simple fait de prononcer son prénom lui filait les joues rouges, effectivement. "Son petit crush s'appelle Holden. Ils sont adorables, même si je pense que tu ne devrais pas poser lui reposer la question ..." sous peine de finir boudé à jamais. Anna avait son caractère même si elle était la moins aventureuse des deux petites. Mila avait appris l'existence de cet amoureux par le biais de son aînée il y a quelques semaines déjà, à un moment où elle aurait aimé avoir Eliott auprès d'elle pour en parler. Peut être qu'elle aurait du trouver le temps de partager cette information avec lui pour le ramener à la raison ... peut être qu'elle avait eu des cartes en main il y a un moment déjà. Elle était songeuse, la main sur l'appareil, et avait à peine vu son mari s'approcher d'elle en nouant ses bras autour de sa taille, lui soufflant : "Tout ça m'avait manqué. Ma vie elle est ici avec vous." dans un mouvement que son corps avait accepté avant sa raison. Passant ses mains sur ses épaules, se rapprochant par réflexe, Mila était montée sur la pointe des pieds pour lui faire face, frôlant son nez du sien sans trop savoir quoi répondre à cette prise de conscience soudaine. "Tu dis ça maintenant ..." et puis l'ennui reviendra, l'envie de se tirer du quotidien, de se prouver qu'il n'était pas celui dont il se faisait l'image ... "... t'as appelé le thérapeute ? Pour ... tu sais." Incapable de prononcer cette phrase sans trembler comme une feuille, Mila avait fini par se calmer d'elle même en laissant tomber cette voie, secouant du menton pour poursuivre plus doucement : "On a dit qu'on n'en parlait pas ce soir. Ça te dit pas de ... garder la pâte pour demain matin ? On a pas passé une soirée entre parents Lynch depuis une éternité. D'autant plus que Greta n'est pas là et que les filles dorment à poings fermés." La brune avait dit qu'elle voulait son mari ce soir, et ce n'était pas pour faire son procès. Il lui manquait, elle l'aimait, et se sentait prête à baisser la garde pour se ressourcer, s'aider à cesser d'être cette éternelle indécise qui lui renvoyait des signaux contradictoires depuis des jours maintenant.
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Message(#)where it all started (miliott) EmptyLun 3 Fév 2020 - 22:18

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I move mountains on my own, don't need nobody help. Change your mind when I change my life, better start believing in myself. And we all now, looking for, looking for God, so we never see it in ourselves. Should divine intervention move itself? It's hard to tell what the prayer compelled, You can find me dancin' in between the raindrops Tryna find a way to make the pain stop
 
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Ce moment devait rester en suspens pour donner au couple un moyen de se retrouver, de récupérer un peu de cet amour qui s’était effiloché avec le temps, avec les mensonges d’Eliott aussi. Après dix années passées aux côtés de Mila le présentateur avait cette impression de la redécouvrir un peu chaque jours, d’avoir encore à apprivoiser certains côtés de la chef qui lui donnait du fil à retorde pour qu’il se fasse pardonner, ou du moins pour qu’elle tente de le comprendre lui comme ses erreurs. Ce soir il n’était pourtant question que d’eux et de cette préparation sucrée qui servait d’excuse à un moment d’intimité volé au temps alors que le brun déposait ses lèvres dans le cou de sa femme pour ne plus jamais perdre son odeur. Il leur fallait oublier toutes ces choses qui les séparaient depuis des semaines, les disputes, les suspicions, les mensonges, tout ça n’avait pas à sa place dans cette cuisine alors que le Lynch prétextait qu’il n’avait pas envie d’en parler. Elle lui manquait trop pour gâcher cet instant, pour se remettre à parler de ses problèmes. Mila, les gaufres, rien de plus pour suffire au bonheur d’un Eliott dont les nuits étaient marquées par l’insomnie et les jours par l’absence de sa femme. Il ne bougerait pas, attirant un demi-sourire fatigué de la chef qui essayait tant bien que mal de faire taire ses propres doutes alors qu’elle soufflait : « Pour l’instant. » Mila aurait toujours un doute présent dans le coin de son esprit, et toujours la peur de le voir se dérober à la promesse qu’il avait faite de ne plus jamais lui mentir, de ne plus jamais partir. Les mains en coupe autours du visage de la brune Eliott avait nié sa réponse dans un sourire avant d’apposer son front contre le sien. « Tant que tu voudras bien de moi. » Plutôt que de lui ordonner d’arrêter de penser au pire le brun avait réitéré son serment, prêt à tout pour lui faire comprendre qu’il était bien décidé à prendre le taureau par les cornes pour en finir avec cette addiction qui bouffait sa vie et son couple. Se détachant pour se lancer un défi de taille qui consistait à battre les œufs en neige plus vite qu’une machine qu’ils avaient achetés une petite fortune le brun avait haussé un sourire sur ses lèvres alors que Mila s'attachait les cheveux pour le suivre dans cette opération. « Après dix ans de mariage t'as plus grand chose à prouver tu sais ? »  Le présentateur avait simplement haussé les épaules alors que les efforts produits commençaient à lui donner mal aux bras, prouvant qu'il avait sans doute eu tord de vouloir jouer les malins pour impressionner sa femme. « Il faut entretenir la flamme, parce que je sais bien que tu m'as pas épousé pour mon cerveau. » La conversation allait bon train entre les deux, coupant avec l'atmosphère néfaste des dernières semaines qui ne plaisait ni à l'un ni à l'autre. Eliott savourait tous les sourires, toutes les petites attentions que pouvait avoir la brune à son égard, même si ça ne devait tenir que jusqu'à l'aube. Il espérait, égoïstement, que Mila dompte sa colère et sa jalousie pour se laisser happer par ce moment en faisant un pas vers lui, vers les promesses qu'il avait à cœur de tenir, prouvant ainsi qu'il n'était pas seul, perdu au milieu de tout ça. La chef avait toujours été la seule personne à le connaître de A à Z, la seule à pouvoir apaiser ses craintes, à se montrer assez forte pour les deux là où le brun prenait peur devant la moindre difficulté. Le phare en pleine mer, la lumière qui le maintenait à flots. Dans son boulot comme dans sa vie privée Mila était du genre à ne pas lâcher prise, constamment à la recherche du meilleur et n'hésitant pas à mettre toutes les cartes de son côté pour arriver à ses fins, et ça faisait d'elle l'atout le plus important de son nouveau challenge. « Eeeeh on est pas en compétition. Il y en a des bons ... on est tous bons. Je fais surtout ça pour avoir de la publicité pour le Red. » Le remarque de sa femme avait tiré un sourire à Eliott dont les bras flanchaient bien que les œufs soient parfaitement battus. Elle était féroce quand lui n'était qu'un gamin apeuré dans un corps trop grand. Trop modeste, aussi, préférant ne pas voir en face toutes les qualités présentes en elle pour se concentrer sur les côtés qui avaient encore besoin d'être améliorés.  Dans le pénombre de la cuisine simplement éclairée par la petite lampe et le bouton rougeoyant de la machine à café, Eliott ne s'était jamais senti heureux d'être présent, de pouvoir la regarder dans des tâches ordinaires et quotidiennes. « Tous bons mais il doit quand même y avoir un peu de compétition, sinon c'est pas drôle. » Il fallait trouver les bons côtés de cette situation pour ne pas que la brune ne regrette d'avoir dit oui alors qu'elle avait déjà assez de pain sur la planche chez elle comme au Red. Mila avait besoin d'entendre que son mari serait toujours présent pour l'épauler, peu importe ce qu'elle décidait de faire Eliott avait fait le vœu de la soutenir sans même y réfléchir à deux fois. Aussi parce qu'elle devait être rassurée quant au fait qu'elle pouvait s'éloigner de la maison, laissant les deux gamines avec un père qui faisait tout pour regagner leur cœur, tentes dans le jardin et glaces à l'appui. Toutes ces choses que Greta n'auraient pas pu octroyer aux deux princesses, préférant de loin les éduquer à grands coups de reportages histoire de marquer un tant soit peu son héritage germanique qui la poussait à utiliser les manières fortes pour que les filles obéissent. Elle n'était pas si méchante, dans le fond, et s'occupait bien d'Anna et de Sam, mais le présentateur avait toujours préféré les savoir devant les dessins-animés que devant la chute du troisième Reich. « Attends au moins qu'elles soient cuites.. » Mila avait frapper le dos de sa main comme pour le punir d'être trop gourmand alors que le trait de chocolat disparaissait entre ses lèvres joueuses. « C'est meilleur comme ça et tu le sais très bien. » Péché mignon d'enfant à qui on avait toujours refusé les choses trop sucrés Eliott avait vite pris le plis sur le chocolat et les pâtisseries qui l’obligeaient à faire deux fois plus d'efforts à la salle de sport.  « … et elle est pas si horrible... » Tout restait encore à prouver et Mila elle-même ne semblait pas être convaincue par ses propres paroles alors qu'elle déversait la pâte dans le gaufrier, s'intéressant à toutes les choses que les filles avaient pu faire pour fatiguer leur père. Une bonne fatigue, le genre qui vous plonge dans le sommeil instantanément après l'histoire du soir, le ventre rempli de sucre. « Elles ont dû être ... ravies. » Elles l'avaient été, mais le ton employé par Mila l'était beaucoup moins aux oreilles du présentateur dont les sourcils s'étaient froncés d'eux-même. Est-ce qu'elle regrettait être partie ? Loin de sa famille Mila avait pris du temps pour elle, pour réfléchir, mais avait aussi raté les chances de voir le lien se reformer entre son mari et les filles. « Son petit crush s'appelle Holden. Ils sont adorables, même si je pense que tu ne devrais pas poser lui reposer la question ... » Première information capitale dans la reconstruction de sa relation avec Anna qui avait énormément souffert de l'absence de son père. « Très bien, mais qu'il garde ses mains dans ses poches. » Elle n'avait que neuf ans, ignorait tout encore de ce que pouvait être l'amour, mais le brun avait déjà cette envie de la protéger du reste du monde, des garçons, aussi. S'approchant à tâtons de sa femme pour renouer le contact physique qui lui manquait déjà, Eliott avait fait glisser ses mains contre la taille de la brune en murmurant qu'il n'y avait pas de meilleur endroit que son foyer, impliquant qu'il faisait tout son possible pour combattre ses démons et se montrer digne d'elle. « Tu dis ça maintenant ... » Les mains de Mila sur ses épaules, son nez qui frôle le sien alors qu'elle se hisse le plus possible pour atteindre son visage, et la tête du Lynch qui se secoue pour la faire taire. « Pas ce soir madame Lynch. » Le corps de Mila tremblait entre ses mains, poussant Eliott à resserrer son étreinte sur elle pour ne pas qu'elle ne replonge dans un sentiment de doute trop profond pour être combattu avec de simples paroles. « ... t'as appelé le thérapeute ? Pour ... tu sais » La phrase restait en suspens dans la gorgée de la chef qui avait encore trop de mal pour en parler, pour se livrer complètement sur ce qu'elle ressentait et sur les émotions contradictoires qui la poussaient encore à croire que rien de tout ça n'était réel. « On commence dans deux semaines. » Pour simple réponse alors qu'il faisait traîner ses lèvres du côté de son cou, puis sur son épaule. « On a dit qu'on n'en parlait pas ce soir. Ça te dit pas de ... garder la pâte pour demain matin ? On a pas passé une soirée entre parents Lynch depuis une éternité. D'autant plus que Greta n'est pas là et que les filles dorment à poings fermés. » Tout ce qu'elle voudrait. Répondant par un hochement de tête et un sourire amusé Eliott avait éteints l'appareil d'une main sans pour autant couper le contact physique entre Mila et lui, s'amusant même à la frôler du bout des doigts en l'entraînant vers le salon. « J'ai une idée mais il faut que tu sois indulgente, ça fait longtemps. » Sur la table basse il avait récupéré son téléphone déposé à côté de l'album photo encore ouvert afin de lancer la même chanson qu'à leur mariage, celle sur laquelle ils avaient entamés leur union devant leurs proches. « Est-ce que vous m'accorder cette danse madame Lynch ? » Dans un sourire joueur le brun avait tendu la main devant lui pour inviter Mila à le suivre, à oublier les disputes pour les remplacer par un souvenir heureux, quelque chose auquel il pouvaient s'accrocher.

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyMer 5 Fév 2020 - 13:06

@Eliott Lynch & Mila Lynch It's like hearts don't bleed like mine, all we need is time. The summer is a curse and I can't let go, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart, the summer is a curse and we fall apart. Dark days and a deeper cold, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart. The summer is a curse and we fall apart

La maison était silencieuse sans les enfants qui courraient partout, sans Greta pour tempérer la fougue de Sam, sans Saddie qui déchiquetait les balles rebondissantes qu'elle planquait par dizaines aux quatre coins de la maison. La nuit leur offrait une bulle de sérénité, un moment hors du temps qui apaisait Mila et rendait Eliott moins craintif à l'idée de parler à sa femme sans prendre le risque de voir sa voiture réduite en un cube de métal. Ils ne se limitaient plus uniquement à leurs erreurs ou leurs tempéraments respectifs, ils mettaient de côté les aspects négatifs pour se ressourcer l'un auprès de l'autre, et cela faisait du bien à la brune de se sentir près de son mari, de voir en lui plus que ses nuits d'absence et cette addiction qu'elle reniait mais qui demeurait persistante, comme dans l'ombre. Eliott balayait l'éventualité de parler, ses lèvres perdues dans le cou d'une Mila qui ne se sentait pas de le contredire. La brune ne se sentait pas pour autant libérée de tous les doutes, et si cet instant était unique, elle restait consciente du fait que la suite pouvait être moins idyllique, que des démons pourraient refaire surface. Les siens comme ceux du Lynch. « Tant que tu voudras bien de moi. » Elle posait sa main sur celle qui était contre sa joue, fermant les paupières un bref instant avant que tous deux se détachent. Répondre aurait été superflu, car cela aurait relancé un débat qu'ils avaient choisi de ne pas avoir. A la place ils préparaient la pâte des gaufres ; idée venue sans qu'elle ne sache trop pourquoi ni comment d'un Eliott en proie à la fatigue et qui désirait renouer. Ce qu'elle comprenait. Arguant qu'il était encore capable de monter des blancs en neige sans batteur (et heureusement) Mila attachait ses cheveux en mettant les mains dans la farine et le sucre pour corriger la bombe calorique en préparation. Si les filles en mangeaient au petit déjeuner il y avait de fortes chances pour qu'elles finissent énervées pour le reste de la journée. « Il faut entretenir la flamme, parce que je sais bien que tu m'as pas épousé pour mon cerveau. » Ni pour ses muscles. Du moins, elle n'avait jamais nié le fait qu'elle l'avait toujours trouvé très beau. Lui donnant une tape sur l'avant bras comme pour le réprimander d'avoir cette image de lui même, la brune lorgnait sur la cafetière, répondant par la même aux interrogations d'Eliott quant à son weekend à Sydney. « Tous bons mais il doit quand même y avoir un peu de compétition, sinon c'est pas drôle. » Touchée. Mila avait l'impression d'être perchée à jour, et répondait ainsi dans un demi sourire que : "Je dis pas que je suis pas hyper satisfaite de voir qu'on est le premier binôme à être diffusé avec Lennon mais ..." mais sa fierté était telle qu'elle avait le regard illuminé et brillant d'une lueur éteinte depuis que le Red n'avait plus rien à prouver au reste de la ville pour attirer une clientèle toujours plus nombreuse. Ils faisaient salle comble à chaque couvert, et pour Mila dont l'idée de se reposer sur ses lauriers était inenvisageable, cette émission était une bouffée d'air. Alors qu'Eliott dépeignait une nouvelle fois Greta comme étant la réincarnation de la matriarche allemande du troisième reich, la brune le réprimandait sur le fait qu'il se risque à piquer la garniture des gaufres alors même que ces dernières n'étaient pas cuites. Sacrilège. « C'est meilleur comme ça et tu le sais très bien. » Non, et elle fronçait d'ailleurs les sourcils en répondant d'un ton faussement détaché que : "Je t'ai épousé pour tes fesses en plus de tes muscles. Ne gâche pas ça." et pour joindre le geste à la parole, la bouteille disparaissait dans le placard. La chef lui adressait un sourire angélique ensuite, reprenant sa tâche en affirmant (une nouvelle fois) que leur fille au pair n'était pas satan réincarné dans le corps d'une gamine à peine majeure. Eliott s'était pourtant débarrassé d'elle pour les trois jours, et Mila n'y avait pas vu la moindre objection. Peut être avait-elle été jalouse du fait qu'il ait passé du temps avec les filles, qu'ils s'étaient amusés sans elle, mais l'idée d'avoir encore une longueur d'avance sur Eliott dans les confidences de leurs têtes brunes la réconfortait un peu. Anna allait avoir dix ans, commençait à vouloir se pencher vers le sexe opposé, et elle avait le béguin pour un garçon de son école depuis quelques temps, ce qui avait toujours fait fondre Mila. « Très bien, mais qu'il garde ses mains dans ses poches. » Elle levait les yeux au ciel, glissant un nouveau coup d’œil à la cafetière avant de répondre que : "Il a dix ans Eliott. Dix. Ils jouent aux petites voitures dans la cour de récré encore. Mais si tu veux te risquer à une discussion là dessus avec elle ..." Dédramatiser lui semblait nécessaire alors que le Lynch semblait à pas grand chose de mettre son aînée sous une cloche. Elle redoutait le moment où l'une et l'autre de leurs fillettes ramènerait un petit ami sous leur toit. Heureusement ce n'était pas prêt d'arriver, et pour l'heure Eliott semblait de toute façon plus enclin à porter de l'attention à sa femme qu'à un hypothétique gendre. Revenu auprès d'elle, ses mains glissées contre sa taille avec une prudence témoignant qu'il n'était pas encore tout à fait remis du décès prématuré de sa mercedes (rip petit ange), le brun avait avoué que son foyer lui manquait, qu'il avait pris conscience d'avoir merdé sur toute la ligne. Mila appréciait cette étreinte autant qu'elle la redoutait, car elle soulignait la fragilité de leur situation, le fait qu'elle puisse basculer à tout moment. « Pas ce soir madame Lynch. » Non pas ce soir, et d'ailleurs ses mains contre ses épaules, son buste contre son torse, elle se sentait apaisée, faisait fi de l'épée de Damoclès qui menaçait le dessus de leurs têtes. Lui demandant toutefois s'il avait pris rendez vous chez le thérapeute (ne serait ce que pour s'assurer à nouveau qu'ils ramaient dans la même direction) elle fut rassurée par un Eliott qui coupait court à ses interrogations en répondant que : « On commence dans deux semaines. », atténuant ainsi sa peine de baisers déposés dans le creux de son cou, puis son épaule. Mila hochait la tête, décidant par la même de laisser tomber l'atelier gaufres au profit d'un moment passé à deux qui les éloignerait de la réalité. Ils pourraient toujours conserver la préparation pour le petit déjeuner de demain matin ... et tant pis pour le café. Le Lynch avait acquiescé d'un mouvement du menton, éteignant les appareils risquant d'exploser (car la minuterie de sécurité dysfonctionnerait à coup sûr) avant de l'entraîner vers le séjour puis récupérer sur la table basse son téléphone. « J'ai une idée mais il faut que tu sois indulgente, ça fait longtemps. » Elle arquait le sourcil, son regard accrochant sur l'album photo qu'il regardait avant qu'elle ne fasse son apparition dans les escaliers. Elle était ouverte sur la page des vacances, les premières qu'ils avaient passés ensemble à Bali. Mila adorait cette île, et ils s'y étaient rendus quelques fois déjà depuis la naissance des filles, mais cela faisait un moment qu'ils ne s'étaient plus retrouvés, qu'ils n'étaient plus si proches. Ce constat la laissait pensive, et alors qu'elle en avait presque oublié qu'Eliott avait une idée derrière la tête, la mélodie des eagles lui parvînt aux oreilles, et lui fit relever le menton presque immédiatement. « Est-ce que vous m'accordez cette danse madame Lynch ? » C'était cette chanson qu'elle avait sélectionnée pour leur mariage, pour qu'ils se mettent en scène devant leurs proches et prouver à quel point ils étaient heureux. Ce souvenir était vieux de dix ans, et pourtant la brune pouvait se le repasser sans la moindre difficulté. Elle n'avait eu d'yeux que pour son mari, s'en était moqué de la réception, car l'avenir leur avait tendu les bras. "Seulement si tu fais abstraction du fait que je sois totalement rouillée. J'aurais du accepter de faire dancing with the stars" Elle ne dansait plus, ils ne dansaient plus. Ni lui ni elle n'avait jamais véritablement dansé d'ailleurs, mais Mila glissait sa main dans celle d'Eliott sans hésiter, venant se blottir dans ses bras et se laisser bercer au rythme de sa chanson préférée. "Quand les filles seront en vacances je veux qu'on reparte quelque part." soufflait-elle, et que le brun ne se méprenne pas. Quelque part signifiait à Bali. "On a passé trop de temps loin d'elles. Toi comme moi." Le Lynch n'était pas le seul fautif dans toute cette situation, et Mila prenait volontiers sa part de responsabilités. Elle était prête à faire des efforts pour avancer, pour ne plus être celle qui se mordait les doigts d'avoir loupé une après midi camping avec ses filles et son mari. Le chemin serait sûrement long, et il y aurait peut être quelques clubs de golf de sacrifiés, mais s'ils se tendaient mutuellement la main, leur couple pourrait survivre à cette épreuve. " .... tu ne prendras pas de somnifères avant de monter dans l'avion, et tu laisseras Sam grimper aux arbres sans faire d'AVC." Elle esquissait un demi sourire comme pour laisser sous entendre qu'elle plaisantait, mais n'en pensait pas moins. Eliott voulait avoir des shots d'adrénaline dans sa vie, il en aurait. "Et moi je t'emmènerais faire du shopping demain pour que tu choisisses un masque de plongée et que tu viennes enfin faire du snorkeling avec moi. " .... et acheter des chemises aussi, accessoirement.
     
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Message(#)where it all started (miliott) EmptyMer 5 Fév 2020 - 22:28

where it all started
I move mountains on my own, don't need nobody help. Change your mind when I change my life, better start believing in myself. And we all now, looking for, looking for God, so we never see it in ourselves. Should divine intervention move itself? It's hard to tell what the prayer compelled, You can find me dancin' in between the raindrops Tryna find a way to make the pain stop
 
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La nuit était encore trop sombre pour espérer entendre un autre bruit que celui que les époux Lynch pouvaient bien faire dans la cuisine, loin de penser que quelqu'un ou quelque chose pourrait mettre à mal cette soirée qui semblait s'étirer pour le plus grand plaisir d'Eliott. De ce moment il n'y aurait pour seul témoin que Saddie, silencieuse dans un coin de la pièce qui relevait son museau de temps en temps pour montrer son mécontentement d'être ainsi dérangée au beau milieu de son sommeil. Rien que le bruit des corps qui se cherchent, des cœurs qui se rassemblent pour oublier un peu toute la douleur, tous les doutes qui s'étaient installés entre Mila et lui. L'obscurité leur laissait un temps de repli, leur offrait une solution pour ne plus avoir que des reproches aux bords des lèvres, ravivant le côté romantique du présentateur dont les seuls occupations étaient de retrouver la peau de la brune contre la sienne et de mettre bien trop de sucre dans la préparation des gaufres. Rien de plus, rien de moins. Le jour se chargerait bien de réduire au silence ce moment, forçant le brun à reprendre le cours de sa vie, à se focaliser sur ses problèmes pour pouvoir les régler. Alors il aurait voulu que ce moment s'éternise, comme une bulle gelée sur le bord d'une fenêtre, une boule à neige que l'on secoue afin de pouvoir revivre les mêmes émotions encore et encore. Tant qu'elle voudrait bien de lui à ses côtés Eliott était prêt à soulever les montages, à faire taire la petite voix dans sa tête qui hurlait que cette illusion ne tiendrait pas longtemps et que Mila se retrouverait de nouveau plongée dans les doutes dès que la lumière du jour aurait percée à travers les rideaux. La main de la chef contre la sienne, son souffle chaud se mêlant à celui du Lynch dont le corps entier souffrait de ne pas être avec elle tous les jours, la chef avait préféré ne pas répondre pour laisser en suspens tout ce qui aurait pu leur faire à nouveau du mal. Au lieu de ça il avait préféré se lancer le challenge ultime de monter les blancs sans avoir recours au batteur électrique qui lui aurait forcément volé la vedette. Pour maintenant comme pour ravir les papilles des filles dont il pouvait déjà imaginer le sourire, une opération gaufre ne pouvait pas être une mauvaise, surtout qu'Eliott avait tendance à lever un peu trop le coude sur les quantités de sucre, un geste rattrapé par la brune qui avait balancé  la recette pour ne pas ravir le portefeuille du dentiste familial. Si elle n'avait forcément eu le coup de foudre pour ses capacités intellectuelle le brun savait pourtant qu'il n'était pas le plus mal loti au niveau du physique, bien qu'il ne reconnaîtrai jamais son potentiel tant il n'avait que très peu d'estime pour sa propre personne. De l'estime il en avait pourtant pour sa femme qui cumulait deux emplois, terrassant la fatigue pour apporter le meilleur à sa carrière et qui était sans doute le plus bel atout de l'émission qui l'avait forcé à prendre quelques jours loin de sa famille. Mila avait toujours été un bourreau de travail, souvent moins considérée que les hommes elle avait pourtant tiré son épingle du jeu en montrant une détermination à toute épreuve, et pour ça Eliott serait toujours l'homme le plus fier de la terre. "Je dis pas que je suis pas hyper satisfaite de voir qu'on est le premier binôme à être diffusé avec Lennon mais …" Affichant un sourire sur ses lèvres alors que ses bras étaient déjà en train d'appeler à l'aide, le présentateur avait ajusté sa posture pour se libérer d'un bras alors qu'il pointait son index sur sa femme. « Ça c'est ma femme. » Elle réussirait, de toute façon, parce qu'il n'y avait pas meilleure qu'elle dans ce domaine, parce qu'elle se donnerait les moyens de faire ce qu'elle avait envie de faire. La brune était sans doute la plus forte de deux, dans leur couple comme dans la vie de tous les jours elle celle qui tirait Eliott vers le haut. Il aurait aimé en faire de même, avoir assez de confiance en lui pour montrer qu'il était prêt à tout pour qu'elle réalise ses rêves comme elle l'avait fait pour les siens. En abandonnant le journalisme de terrain pour un travail de bureau le Lynch avait eu peur de la décevoir, et pourtant elle s'était montrée patiente et présente. Déposant un trait de chocolat directement de la bouteille à son doigt tout en évoquant la passion qu'avait Greta pour la rigueur et la discipline, Eliott avait haussé un sourcil jouer en recevant une légère tape sur la main qui trahissait sa gourmandise. "Je t'ai épousé pour tes fesses en plus de tes muscles. Ne gâche pas ça." Le brun avait penché la tête sur le côté alors que la bouteille disparaissait pour retrouver sa place initiale dans le placard, coupant court à toutes ses envies de douceur mais réveillant une nouvelle forme d'envie, le genre qui lui avait manqué pendant des mois. « A quoi ça sert faire tous ces squats si je peux même pas manger ce que je veux ? » A veiller sur sa santé, et c'était déjà un point important pour un Eliott qui préférait se voiler la face plutôt que d'avouer que chaque séance de sport était une torture et qu'il acceptait l’exercice uniquement pour se plier aux règles de la société moderne. Mila lui tournant le dos elle avait de nouveau évoqué la présence de la jeune fille au pair dans leur vie et dans celle des filles qui semblaient, tout de même, apprécier la présence de cette nounou malgré son petit penchant pour les devoirs parfaitement rédigés. Pendant trois jours Eliott avait préféré être le seul à s'occuper des gamines qui n'avaient pas cacher leur plaisir d'avoir papa à la maison, prêt à tout pour les rendre heureuse même si ça revenait à se planter un clou dans le doigt en montant des tentes. Greta avait du rendre son rapport à Mila, prétextant que le méchant mari l'avait foutu à la porte. Dans tout ce petit jeu enfantin de 'qui est le meilleur parent ?' la brune conservait cependant la tête du podium puisqu'elle était l'oreille attentive vers qui Anna s'était tourné pour dévoiler son intérêt envers un garçon en particulier. Ils avaient encore tout le temps de penser à ces choses-là mais Eliott, en bon papa poule qui se respecte, avait simplement décrété que le petit Holden n'aurait aucun droit de regard sur sa vie avant ses dix-huit ans (et encore). "Il a dix ans Eliott. Dix. Ils jouent aux petites voitures dans la cour de récré encore. Mais si tu veux te risquer à une discussion là dessus avec elle …" Risquer était le bon mot puisqu'Anna aurait forcément pris la mouche avant d'envoyer son père sur les roses. Pourtant le présentateur ressentait cette envie de s'installer durablement dans la vie de  sa famille, ne plus trouver d'issues de secours à chaque fois que son esprit le poussait à croire qu'il n'était pas assez bien pour elle, et si il devait passer par l'étape de 'la grande discussion' avec son aînée alors il n'hésiterait pas une seule seconde. « Non, tu as raison. J'ai pas envie qu'elle pense que la traque … mais si il va jouer aux voitures avec une autre fillette il aura à faire à moi. » Sourire aux lèvres Eliott avait fait parler son envie de sentir le corps de Mila contre le sien. Prudemment, redoutant toujours le moment où la brune prendrait la fuite devant une nouvelle approche, Eliott avait fait glisser ses mains sur la taille de sa femme qui s'était laissée approcher. Rien ne devait briser cette bulle de bonheur, ni les interrogations de sa femme ni les peurs d'un Eliott qui avait tout envoyé valser pour déposer ses lèvres contre la peau de la brune. Il irait voir le thérapeute dans deux semaines, et tout se passerait bien. Glissant sa main dans celle de Mila le brun s'était rendu dans le salon avec une idée derrière la tête, profiter de cet instant pour replonger dix ans en arrière, quand tout était simple. L'album photo toujours ouvert sur la table basse avait attiré l'oeil de la jeune femme alors que le présentateur faisait retentir les eagles dans les enceintes de son téléphone. Il voulait danser, il la voulait elle ainsi que les souvenirs du plus beau jour de sa vie. La main tendue vers Mila, un sourire grand comme le monde sur les lèvres, Eliott avait hoché le menton alors qu'elle se glissait entre ses bras. "Seulement si tu fais abstraction du fait que je sois totalement rouillée. J'aurais du accepter de faire dancing with the stars" Oh il l'était lui aussi, ainsi que la jambe boiteuse qu'il l'avait forcé à faire des efforts considérables pour accepter de danser en public le jour de son mariage. « Tu sais très bien que je t'aura jamais laissé faire dancing with the stars … Hors de question qu'un autre homme mette ses mains sur toi. » Même pour la télévision, même pour de faux. Soudainement il avait compris la tristesse qu'elle avait du ressentir quand il avait glissé sa main sur l'épaule d'Eva le jour où il avait dit adieu à sa voiture. "Quand les filles seront en vacances je veux qu'on reparte quelque part." L'avion le terrifiait, le bateau également, mais Eliott était prêt à tout pour retrouver son couple. "On a passé trop de temps loin d'elles. Toi comme moi." Il ne pouvait qu'être d'accord avec les paroles de sa femme, laissant sa main descendre dans le creux de ses reins Eliott avait approuvé d'un signe de tête. « On demandera à Spencer de garder Saddie … ou à Robb si il est pas trop occupé. » Occupé dans la bouche du brun signifiait autre chose qu'obnubilé par le travail, mais là aussi il avait fait taire un commentaire sous peine de vexer Mila qui était si proche de son frère. De se voir en vacances en compagnie de sa famille avait suffit pour attirer un sourire sur les lèvres d'Eliott dont le cœur lui hurlait de commander les billets maintenant, histoire de ne pas faire machine arrière sous l'emprise de la peur. " .... tu ne prendras pas de somnifères avant de monter dans l'avion, et tu laisseras Sam grimper aux arbres sans faire d'AVC." Elle acceptait alors de se faire écraser la main par un mari complètement anxieux qui n'hésiterait pas à tirer lui-même le petit masque à oxygène histoire d'être sûr de respirer convenablement. « … seulement si je peux passer tout le vol accroché à ta main... et Sam n'aura pas d'autres choix que de me regarder faire les cent pas sous l'arbre en attendant qu'elle redescende saine et sauve. » Le présentateur faisait un gros effort rien que pour dire ce genre de chose, lui qui n'avait jamais été rien de plus qu'une boule de stress incapable de trouver du plaisir dans des situations qui attiraient normalement l'adrénaline. "Et moi je t'emmènerais faire du shopping demain pour que tu choisisses un masque de plongée et que tu viennes enfin faire du snorkeling avec moi." Mila en profitait pour rajouter à la liste déjà bien longue de toutes les choses qu'il devait faire pour se rattraper, mais là où l'Eliott menteur et lâché aurait prétexté qu'il y avait beaucoup de chance de se faire bouffer par un requin, celui d'aujourd'hui avait simplement acquiescé d'un signe de tête. « D'accord, toi et moi on ira faire du shopping demain. » La chanson était terminée depuis vingt bonnes secondes au moins mais le brun avait décidé de l’ignorer complètement, continuant de danser comme si le temps n'avait pas d'emprise. « Et on ira au restaurant, aussi. » Le brun avait fait glissé la main de Mila contre ses lèvres pour embrasser l'alliance qu'il y avait glissé dix ans plus tôt. « J'arrive toujours pas à croire que c'est cette chanson qu'on a choisi... » Un rire franc s'était échappé des lèvres du présentateur, illuminant son visage d'une chaleur nouvelle qui n'était uniquement que pour elle, que grâce à elle. « Pas une journée ne passe sans que je sois fier d'être ton mari. » Redevenant plus sérieux Eliott avait déposé son front sur celui de sa femme, portant sa main contre son cœur tambourinant qui s'était emballé à la minute où elle avait fait son apparition dans la pièce.  

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyJeu 6 Fév 2020 - 14:00

@Eliott Lynch & Mila Lynch It's like hearts don't bleed like mine, all we need is time. The summer is a curse and I can't let go, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart, the summer is a curse and we fall apart. Dark days and a deeper cold, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart. The summer is a curse and we fall apart

Peu lui importait qu'Eliott soit encore capable de monter des blancs en neige, peu lui importait le reste du monde. Cette nuit ils s'accordaient une parenthèse hors du temps, et aux yeux de la brune c'était tout ce qui comptait ; qu'ils fassent des gaufres ou quoi que ce soit d'autre. Eliott avait -comme d'habitude- fini par mettre trop de sucre, trop de farine, trop de tout, et alors qu'elle se décidait à prendre part à la réalisation de cette recette en attachant ses cheveux, Mila se surprenait à discuter avec son mari comme si cette semaine de silence n'avait pas existé. Le sujet de l'émission arrivait rapidement sur le tapis, et pour cause, la brune revenait de trois jours passés dans les studios d'ABC à faire connaissance avec les autres équipes. Sa nature de maman la poussait à ne pas voir la compétition, mais elle était une fonceuse, et qu'importe l'état de leur couple actuellement, Eliott savait de quel bois était fait celle avec qui il partageait sa vie depuis dix ans. « Ça c'est ma femme. » Il avait changé de bras pour la pointer de son index, récoltant un sourire discret de la part de la brune qui exultait intérieurement de voir que la chaîne avait choisi le visage de Lennon et le sien pour lancer leur dernier né. Elle avait toujours inculqué aux filles l'humilité, et tâchait d'en faire de même dans sa vie professionelle pour éviter de se ronger les sangs tant la concurrence était rude à Spring Hill, mais comme si elle revenait à l'adolescence, lorsqu'on lui avait dit qu'elles étaient les têtes d'affiche, sa binôme et elles avaient sauté de joie et fêté cette non-victoire sous une tonne de cosmos. Jamais elle n'aurait songé à se réjouir d'être sur le devant de la scène un jour, à faire plus d'une apparition éclair dans une émission de télévision, pourtant aujourd'hui c'était le cas, et quels que soient les griefs qu'elle avait contre Eliott, il était toujours là à ses côtés, à la soutenir comme il l'avait promis dix ans plus tôt. Mila avait une drôle de façon de le remercier pour ses vœux en plaisantant sur le fait qu'elle l'avait épousé aussi mais surtout car il était (et est toujours) plutôt pas mal, récoltant un : « A quoi ça sert faire tous ces squats si je peux même pas manger ce que je veux ? » en retour. Mila lui ajustait une mèche rebelle, prenant un air très sérieux pour lui répondre que : "Pour continuer de donner envie à ta femme et aux milliers de femmes au foyer qui te regardent avec leur café le matin. Pense au Queensland, Lynch." La survie de l'état ne reposait pas uniquement sur les avant-bras de son mari, mais la brune tenait à dramatiser le fait que cette bouteille de chocolat liquide était un affront suprême à la lutte contre les effets de la quarantaine. Eliott avait pourtant de nombreuses façon de se maintenir jeune, à commencer par Anna et bébé Sam qui avaient en elles autant d'énergie que possible. Selon son aînée, leur père avait congédié Greta durant son absence, ce qu'elle comprenait dans un sens, mais la brune désirait toutefois savoir ce qu'il s'était passé sans elle. Égoïstement, elle aurait aimé être là lors de ce moment père-filles, et jamais elle ne l'avouerait à son mari, mais elle était ravie de voir que sa fille lui avait confié qu'elle avait le béguin pour un garçon rencontré dans la cour de récré. La réaction de ce dernier à ce sujet était d'ailleurs .... amusante, et presque touchante. Il ne pourrait pas mettre ses tornades sous cloche éternellement, ou du moins, peut être Anna, mais certainement pas Sam qui n'écoutait déjà plus rien ni personne. « Non, tu as raison. J'ai pas envie qu'elle pense que je la traque … mais si il va jouer aux voitures avec une autre fillette il aura à faire à moi. » Ben voyons. Mila arquait le sourcil, se risquant à un dernier commentaire en soufflant que : "Elle a neuf ans, chéri. Elle en aura d'autres des chagrins d'amour, et celui la ne sera pas le plus marquant." Son crush de primaire serait le cadet de ses soucis d'ici cinq ans, et si pour le moment la brune était assez chill, elle rejoindrait rapidement Eliott lorsque sa fille sera en âge de penser à autre chose qu'aux petites voitures, se montrant sûrement (encore une fois) comme la plus sévère des deux. Rapidement il n'était toutefois plus question des filles, et la brune retrouvait les bras de son mari avec tendresse, et soulagement. Ces étreintes lui manquaient, et qu'elles soient devenues si occasionnelles peinaient la brune. Elle laissait Eliott poser ses lèvres contre sa peau, la serrer contre lui comme s'ils ne s'étaient plus vus depuis une éternité. Il lui confiait que sa thérapie débuterait dans les semaines à venir, ce qui la rassurait. Ils avançaient dans la même direction, et Mila se laissait faire sans broncher lorsque le Lynch l'entraînait dans le séjour. Il avait une idée derrière la tête, mais elle, tout ce qu'elle avait vu en entrant dans l'espace étaient ces photos de familles disposées sur la table basse. Ils étaient heureux sur ces clichés, et la brune en devenait jalouse. Jalouse d'elle même. De cette femme qu'elle était, celle qui avait su garder son mari près d'elle et qui n'avait pas besoin d'une fille au pair pour faire régner l'ordre dans sa buanderie. Perdue dans ses réflexions, elle n'avait pas tout de suite vu Eliott bidouiller son téléphone, lancer la chanson de leur mariage avant de l'inviter à danser. Cette attention lui décochait un sourire, et l'envie de faire abstraction du ridicule dont elle ferait preuve en se risquant à ces quelques pas. Plaisantant sur le fait qu'elle aurait du se laisser tenter par un télé crochet qui lui aurait permis de devenir la future reine des parquets en se nichant contre le torse de son mari, elle décrochait un : « Tu sais très bien que je t'aura jamais laissé faire dancing with the stars … Hors de question qu'un autre homme mette ses mains sur toi. » de sa part, riant légèrement en réaction. "La jalousie est un vilain défaut." C'était clairement l'hôpitail qui se foutait de la charité, mais jamais Mila ne se tiendrait pour responsable de l'épisode décès de la Mercedes, espérant d'ailleurs qu'Eliott l'ait amenée au garage sans quoi les discussions entre collègues risquaient d'être compliquées lundi matin vue l'épave sur le parking. La brune changeait d'ailleurs rapidement de sujet, amenant des vacances à venir pour marquer le coup de cette nouvelle vie qu'ils s'apprêtaient à avoir tous les quatre. Pour eux, pour leur couple, pour les filles. « On demandera à Spencer de garder Saddie … ou à Robb si il est pas trop occupé. » La main d'Eliott glissait contre son dos pour l'amener un peu plus à lui, et si son géant de mari n'était pas si grand, Mila lui aurait certainement volé un baiser. Pour l'heure elle était en communion avec son torse, ce qui ne la dérangeait pas tant son odeur lui avait manquée. "Robb est toujours occupé." Mila avait cerné le sous entendu, et répondait quelque chose qui sonnait clairement comme "certaines choses ne changeront jamais, compose avec." car l'aîné Whiteley était ce qu'il était avec la gent féminine, il demeurait un frère qu'elle adorait et un oncle (presque) parfait. Elle appréciait toutefois le geste que faisait Eliott vers elle en envisageant de confier leur animal de compagnie à son beau frère, et c'était pourquoi elle ne commentait pas davantage. A la place elle préférait se lancer le programme de ce voyage, commençant par ce qui semblait être une mise en garde, voire un ultimatum, tout dépendait du point de vue. « … seulement si je peux passer tout le vol accroché à ta main... et Sam n'aura pas d'autres choix que de me regarder faire les cent pas sous l'arbre en attendant qu'elle redescende saine et sauve. » Si cela lui permettait de changer alors pourquoi pas. "Tu comptais passer le vol en compagnie d'une autre main ?" Elle prenait un air faussement sérieux pour ne pas tomber dans le mélo-dramatique, mais n'en démordrait pas. Elle avait toujours accepté Eliott tel qu'il était, et l'aimait suffisamment pour avoir changé son mode de vie pour lui convenir, mais les mots prononcés lors de leur première dispute n'étaient pas tombés dans le néant, et Mila était bien décidée à sauver son mari de lui même. Quoiqu'il en dise. « D'accord, toi et moi on ira faire du shopping demain. » Elle hochait la tête, fermant de nouveau les paupières, comme apaisée par cette danse ressemblant davantage à une étreinte qu'à ce qu'ils avaient pu faire à leur mariage ; il n'y avait d'ailleurs même plus de musique. « Et on ira au restaurant, aussi. » Attrapant sa main du bout des doigts, Eliott l'avait portée à ses lèvres, embrassant son alliance comme si cette dernière prenait une signification toute particulière ce soir. C'était le cas. "On a une nouvelle carte, pour l'automne. Si tu veux." Elle n'était pas de service au Red demain, Robb non plus. La cuisine était confiée aux bons soins de Chloe qui faisait ses premiers pas en tant que chef d'orchestre remplaçant .... et oui Mila voulait voir comment elle s'en sortait. Ce restaurant était son troisième bébé. « J'arrive toujours pas à croire que c'est cette chanson qu'on a choisi... » Mila fronçait doucement les sourcils, se hissant sur la pointe des pieds pour encercler la nuque de son mari de ses bras et répondre que : "... parce que c'est ma chanson préférée. Et que tu n'as jamais osé me dire non." Du moins, pour cet évènement. Mila avait contré les divergences d'opinion d'Eliott en faisant la moue, un souvenir qui la faisait sourire et dont elle se souvenait comme si c'était hier. « Pas une journée ne passe sans que je sois fier d'être ton mari. » Il avait usé d'un ton plus sérieux, glissant leurs mains entre eux pour la poser contre sa poitrine. Mila soutenait son regard, un geste plus facile rendu par la proximité qu'il imposait. "Tu sais que j'ai toujours pensé la même chose. Et je m'en contre fiche de l'image que tu as de toi, pour moi ça a toujours été toi, et ce sera toujours toi." Elle paniquait à l'idée de le perdre, partait complètement en vrille lorsqu'il s'approchait d'une autre ... la brune ne se reconnaissait plus, perdait pieds, et avait véritablement besoin d'Eliott pour retrouver le chemin. A quoi cela pouvait bien servir que sa carrière brillait si elle, s'était éteinte ? "Dix ans c'est un compte rond pour tout reprendre à zéro. Enfin, hors de question qu'on repasse au bord de la séparation pour les vingt." Mila ne passait pas l'éponge, au contraire. Elle essayait simplement de faire comprendre à Eliott qu'elle avait envie de tourner la page tout en reconnaissant ses propres erreurs. Vouloir lever le pied et partir se ressourcer tous les quatre était un geste qu'elle faisait vers lui tout en sachant pertinemment que de caser ces vacances dans leur emploi du temps serait un casse tête innommable. "Est ce que te propser du café à presque quatre heures du matin est indécent ? Il me fait du pied depuis que mon doigt s'est glissé sur le bouton marche de la cafetière. Et je n'ai pas envie de dormir." Pas maintenant, pas alors que tout était parfait, ni que la réalité ne les avait pas encore rattrapés. " ... tu te souviens quand Anna était bébé et qu'elle ne dormait jamais ? On faisait ça tout le temps." Parce que Mila ne dormait pas quand sa fille pleurait, et qu'Eliott paniquait également. Ils ne se relayaient jamais, s'occupant de leurs filles ensemble plutôt que d'alterner celui qui pouvait dormir et celui qui s'occupait du gremlins. Heureusement pour eux Sam avait fait ses nuits et dormait comme une masse depuis le premier jour de sa venue au monde ou presque.
     
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Message(#)where it all started (miliott) EmptyDim 9 Fév 2020 - 21:56

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I move mountains on my own, don't need nobody help. Change your mind when I change my life, better start believing in myself. And we all now, looking for, looking for God, so we never see it in ourselves. Should divine intervention move itself? It's hard to tell what the prayer compelled, You can find me dancin' in between the raindrops Tryna find a way to make the pain stop
 
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Le poids du silence, des absences répétées et des mensonges s'était envolé à la minute où Mila avait fait irruption dans le salon, acceptant l'invitation de son époux à se joindre à lui les fameuses gaufres de trois heures du matin qui finiraient en petit déjeuner pour des gamines ravies d'avoir autre chose qu'un bol de céréales. C'était sans doute l'obscurité, ou le fait que ni l'un ni l'autre n'arrivait à trouver le sommeil sans la présence réconfortante qu'ils s'étaient toujours apportée. Le présentateur n'avait que trop de mal à fermer les yeux sans sentir la brune à ses côtés, elle qui avait toujours réussi à calmer la moindre de ses craintes par sa seule présence. Alors il était plus qu'heureux de savoir que cette nuit il pouvait se laisser aller dans les bras de Mila sans penser à toutes les épreuves qui l'attendaient encore et qui lui donneraient du fil à retordre. Il n'y avait qu'elle, à cet instant comme pour le reste de sa vie. Quel genre d'homme abandonne une femme aussi merveilleuse ? Quel genre de personne faut-il être pour préférer la présence d'inconnus à celle qui avait toujours réussi à tirer le meilleur de sa personnalité ? Eliott s'en mordrait les doigts toute sa vie d'avoir un jour fait croire à Mila qu'elle n'était plus assez bien lui, qu'elle ne lui apportait plus de bonheur. Ça n'était pas tant les gaufres qui changeaient la donne ce soir, mais plutôt le fait qu'il avait accepté de baisser les armes, de se montrer fragile là où il avait toujours fait en sorte de lui apporter une certaine stabilité. Elle faisait des efforts pour le relever, lui en faisait pour ne pas la laisser tomber. Après dix ans de mariage et deux fillettes parfaites le Lynch avait enfin ouvert les yeux sur le fait qu'il ne serait jamais aussi heureux qu'entouré de sa famille, et ça ni l'argent ni la poussée d'adrénaline des parties de poker ne pourrait rien y changer. Mila avait mis toutes les chances de son côté pour sauver son couple tout en affrontant de pleine face un nouveau challenge professionnel, attirant la fierté dans le regard de son mari qui n'avait pas hésité une seule seconde avant de la soutenir, prétextant qu'elle était déjà la meilleure à ses yeux et qu'elle le deviendrait bientôt dans ceux de centaine de téléspectateurs. De savoir qu'elle allait bientôt devenir la coqueluche de la télévision australienne avait réveillé en Eliott un profond sentiment de bien-être qu'il compléta d'un trait de chocolat sur son doigt alors que la brune lui rouspétait de faire un peu attention à ce qu'il mangeait sous peine de se voir devenir bien trop gros pour rentrer dans ses costumes. Il faisait des efforts pour tenir un minimum le choc, alors que la quarantaine approchait à grands pas, s'offrant des séance de sport, pour quoi, finalement ? "Pour continuer de donner envie à ta femme et aux milliers de femmes au foyer qui te regardent avec leur café le matin. Pense au Queensland, Lynch." Vu sous cet angle. Eliott avait penché la tête sur le côté dans un sourire taquin, conscient qu'il n'était pas le plus désagréable au monde à regarder mais encore plus heureux d'apprendre qu'il avait toujours le monopole dans le cœur de sa femme, qui replaçait l'une de ses mèches rebelles, même si elle devait le partager avec toutes les ménagères qui faisaient grimper sa courbe d'audience. « Si je dois faire ça pour mon pays alors... » Quel sacrifice, vraiment, surtout quand on savait que le brun n'était même pas né sur le sol Australien. Mais il était prêt à faire tous les efforts pour du monde pour rester éternellement jeune dans les yeux de Mila qui n'avait de cesse de lui répéter qu'elle le trouvait beau et que le temps n'avait aucun effet sur lui. Oui, elle en rajoutait, mais ça avait au moins le mérite de redresser un peu son ego qui adorait se pavaner sous les compliments de sa femme. Le présentateur avait, de toute façon, pas plus besoin que ça de se rendre à la salle de sport tant les deux gamines lui tiraient toute son énergie du lever jusqu'au coucher, profitant de tous les instants qu'elles passaient avec leur père pour le faire tomber de fatigue une fois la journée terminée. Greta n'aurait jamais tenu le coup, effondrée à la première partie de chat perché que Sam avait lancé en agrippant la main de son père pour qu'il la suive dans sa nouvelle passion pour l'escalade. Personne ne pouvait lui enlever de la tête que ses filles auraient toujours sept et neuf ans, même si il devait se rendre à l'évidence que le temps passant Anna devenait de plus en plus attiré par les petites choses de la vie, délaissant les poupées pour les conversations plus matures qu'elle avait avec elle et dont le brun ignorait tout. Holden garderait ses petites mains potelées dans ses poches et tout se passerait pour le mieux. "Elle a neuf ans, chéri. Elle en aura d'autres des chagrins d'amour, et celui la ne sera pas le plus marquant." Il ne voulait pas y penser, reléguant cette information dans un coin très éloigné de son esprit mais ne manquant pas de noter qu'il serait prêt à briser les os de n'importe quel garçon qui ferait un jour de la peine à sa fille. « Je suis pas prêt à les voir grandir … J'aimerai qu'elles restent comme ça... » Dans une moue faussement triste qui impliquait tout de même une part de vérité et des futurs recherches sur un moyen d'arrêter la courbe de croissance, Eliott avait rejoins sa femme pour l'entourer de ses bras, pour déposer sur sa peau tout autant de baisers que toutes les nuits qu'il avait passé loin d'elle. Et Mila ne trouvait rien à y redire, déposant un drapeau blanc devant le présentateur dont la seule envie était de se figer ce moment à jamais pour ne pas le perdre, pour rester contre elle à sentir son odeur et à goûter sa peau. Tout se passerait bien, tant qu'elle resterait à ses côtés dans les prochaines étapes cruciales à l'abandon total de cette addiction qui avait fait de leur vie un enfer. Elle était tout ce dont il avait besoin, rien de plus, rien de moins. Un couple heureux, dansant dans le salon sur la vieille chanson qui avait ouvert le bal de leur mariage dix ans plus tôt et qui retentissait maintenant pour prolonger cet instant de paix et de bonheur. Le Lynch n'avait jamais été un grand danseur mais il faisait des efforts pour que le visage de sa femme s'illumine d'autres choses que de doutes ou de frustration, faisant glisser sa main dans le creux de ses reins tout soulignant qu'il ne l'aurait jamais laissé participer à une émission ou d'autres hommes auraient pu la regarder. "La jalousie est un vilain défaut." Un sourire sur les lèvres le brun avait fait taire une remarque tout en approuvant d'un hochement de la tête. « Personne d'autre que moi ne danse avec toi, sauf les filles. » Qu'elle en soit certaine, le présentateur n'hésiterait à faire jouer ses relations ainsi que ses muscles dessinés par le montage des blancs en neige pour dissuader n'importe quel homme de s'approcher de sa femme. Mila serait toujours sienne, comme il était sien. Rien ni personne ne pourrait changer ça. Ce qu'ils pourraient changer, en revanche, c'était les plus grosses phobies du brun qui incluaient n'importe quel moyen de transport autre que feu sa Mercedes qu'il avait du se résoudre à foutre à la casse. Mais si les efforts consistaient à supporter de longues heures d'avion pour se retrouver sur une plage de sable blanc avec la chef et les gamines, alors le brun n'avait pas d'autre choix que se livrer complètement à Mila, confiant même la garde la chienne à Robb bien que ce-dernier pourrait possiblement oublier de la sortir. "Robb est toujours occupé." Ce pourquoi Spencer resterait en tête de liste pour garder la chienne, mais ça il avait préféré le taire pour ne pas relancer l'éternel débat sur le frère de la brune qui ne répondait pas vraiment aux critères de l'homme parfait, restant tout de même l'oncle cool que les filles adoraient. « C'est pas moi qui le dis. » Sourire joueur sur les lèvres Eliott avait resserré ses bras alors que la chanson arrivait à la fin, n'offrant plus que le silence et les promesses de ne pas prendre de somnifères avant de monter dans l'avion, tant pis pour les doigts de Mila qui souffriraient de son stress et de sa peur. "Tu comptais passer le vol en compagnie d'une autre main ?" Touché. Une main remontant dans le dos de la brune alors que l'autre se déposait contre sa nuque, Lynch avait approché son visage pour déposer un baiser sur les lèvres de sa femme. Encore un instant volé au temps qu'il garderait dans son esprit comme on emprisonne le parfum dans une bouteille. « Non, il n'y en aucune autre qui m'intéresse, de main. » Comme de femme, comme de vie. Le brun avait soulevé l'alliance de la chef jusqu'à lui, embrassant cet anneau qu'il avait glissé en tremblant et qui prenait un sens encore plus particulier ce soir alors qu'il acceptait de se livrer aux joies du shopping, ajoutant tout de même un arrêt au restaurant afin de ne pas crouler sous le poids des sacs qu'elle ajouterait sur son bras au fur et à mesure. "On a une nouvelle carte, pour l'automne. Si tu veux." Une manière pour Mila de garder un œil sur son restaurant tout en déjeunant avec son mari, alliant l'utile à l'agréable. Il adorait le Red, l'équipe et l'ambiance générale du restaurant qu'il avait toujours considéré comme une deuxième maison. « Ce qui est bien c'est qu'on a même pas besoin de faire une réservation. » Tout s'enclenchait parfaitement, le sourire du présentateur comme témoin de ce bonheur alors qu'il secouait la tête devant les souvenirs de cette chanson qui n'avait jamais été la mieux choisi pour une ouverture de bal mais qui restait tout de même la seule capable de le rendre heureux quasi instantanément. "... parce que c'est ma chanson préférée. Et que tu n'as jamais osé me dire non." Encore un point pour la chef qui avait toujours réussi à faire craquer son mari rien qu'avec un regard, une technique qu'elle utilisait tout le temps et qui rendait Eliott complètement fou tant il n'arrivait jamais à lui refuser quoi que se soit. « Et parce que c'est quand même drôle de regarder les vidéos en se disant que c'est vraiment pas le bon choix de chanson et qu'on danse très mal.» Morgan avait filmé toute la scène pour que le couple puisse se repasser en boucle le moment où Eliott avait failli s'écrouler de panique, la goutte de sueur sur le front alors qu'il essayait de se souvenir des pas d'un simple slow. Aujourd'hui comme dix ans auparavant le Lynch n'avait jamais eu meilleure place que celle qu'il prenait dans le cœur de la brune. Elle le rendait meilleur chaque jours un peu plus, attirant de la fierté dans le regard de cet homme qui n'hésiterait pas à crier sur tous les toits qu'elle l'avait choisi lui et pas un autre. "Tu sais que j'ai toujours pensé la même chose. Et je m'en contre fiche de l'image que tu as de toi, pour moi ça a toujours été toi, et ce sera toujours toi." Le cœur serré Eliott avait fait redescendre leur mains jointe pour l'embrasser à nouveau, ce genre de baiser qui transmet tout l'amour et toute la passion qu'on trop souvent fait taire pour ne pas embrasser, pour ne pas envenimer les choses. Mila lui manquait trop pour qu'il réfléchisse aux conséquences de ses actes. « Quand j'ai promis fidélité c'était pas des paroles en l'air chérie. Je pourrai jamais aimer quelqu'un d'autre que toi... » Jamais. Même avec les épreuves que le temps mettrait sur leur chemin, le présentateur était convaincu d'être capable de soulever des montagnes rien que pour les yeux de sa femme. Tout se passerait bien, parce qu'ils étaient là l'un pour l'autre. "Dix ans c'est un compte rond pour tout reprendre à zéro. Enfin, hors de question qu'on repasse au bord de la séparation pour les vingt." Chacun mettait de l'eau dans son vin pour essayer d'atténuer un tant soit peu la douleur d'une trop longue séparation, et Eliott ne pouvait pas être plus fier de sa femme qui avait mis de côtés ses propres doutes pour essayer de l'aider dans cette épreuve. C'était à son tour, maintenant, de tout faire pour lui prouver qu'elle avait eu raison de lui confiance, une nouvelle fois. « Est-ce que ça veut dire que je dois regagner ton cœur ? Parce que je sais toujours pas comment j'ai fais la première fois...» Il se sous-estimait bien trop pour comprendre que son charme naturel avait fait l'affaire et que Mila n'avait pas pu résister à l'immensité de son regard ni même aux blagues bien trop lourdes qu'il avait lancé toute la soirée pour la faire sourire, mais à vrai dire Eliott était prêt à tout recommencer. "Est ce que te proposer du café à presque quatre heures du matin est indécent ? Il me fait du pied depuis que mon doigt s'est glissé sur le bouton marche de la cafetière. Et je n'ai pas envie de dormir." Lui non plus n'avait pas envie de rejoindre son canapé, alors le brun avait simplement hoché la tête pour déposant un nouveau baiser sur les lèvres de sa femme, maintenant complètement avide de sa présence. « Il n'est jamais trop tôt pour un café. Je vais te le chercher, bouge pas. » L'index pointé en direction de Mila avait suffit à le faire sourire alors qu'il avançait d'un pas rapide vers la cuisine pour tirer deux tasses, les premières de cette longue nuit qu'ils passeraient rien que tout les deux, jusqu'à ce que les filles ne se réveillent et que la vie reprenne son cours. "... tu te souviens quand Anna était bébé et qu'elle ne dormait jamais ? On faisait ça tout le temps." Oh oui il s'en souvenait, parfaitement même. Incapable de fermer l'oeil tant que sa fille n'était pas complètement calmé Eliott avait passé de longue nuit blanches aux côtés de sa femme à essayer de faire dormir Anna dont la passion avait été de faire tourner ses parents en bourrique pendant des heures. « Elle voulait jamais s'endormir …  et quand elle réussissait enfin à fermer les yeux on osait plus bouger de peur de la réveiller. » Ils avaient passés des nuits serrés l'un contre l'autre, la petite dans les bras de Mila, la tête de sa femme reposant contre son épaule dans le canapé. Les deux cafés en main Eliott avait repris sa place initiale près de l'album photo encore ouvert tout en invitant la brune à le rejoindre, déjà en manque de son contact. « Ça me rappelle le jour où on est descendu jusqu'à Coff Harbour en voiture et qu'elle avait perdu son doudou sur la route... » Les premières gorgées de café lui avaient fait l'effet d'un coup de fouet alors qu'il tournait les pages, prenant les souvenirs en pleine figures. « Impossible de la faire arrêter de pleurer pendant trois heures. » Lentement Eliott avait fait glisser son bras dans le dos de Mila pour l'attirer vers lui alors qu'il déposait l'album sur ses genoux, replongeant dans le grand livre de leur lit pour s'octroyer encore quelques instants de ce moment suspendu avec elle.   

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Message(#)where it all started (miliott) EmptyDim 9 Fév 2020 - 23:17

@Eliott Lynch & Mila Lynch It's like hearts don't bleed like mine, all we need is time. The summer is a curse and I can't let go, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart, the summer is a curse and we fall apart. Dark days and a deeper cold, if you never try then you never know, a broke city with a broken heart. The summer is a curse and we fall apart

Mila avait beau être une femme incroyablement jalouse et dont la confiance envers son mari avait été mise à mal par les récents événements, elle n'en demeurait pas moins d'humeur à plaisanter ce soir, et à remettre en question le tempérament gourmand de son mari en arguant que la bonne tenue du guilty pleasure du Queensland reposait sur ses épaules, où plutôt sur ses muscles. « Si je dois faire ça pour mon pays alors... » Il avait penché la tête sur le côté, lui souriant avec amusement, et dans un quasi murmure elle précisait : "Pour moi aussi." bien que ce fait coulait de source. Mila n'était même pas tant que ça éloignée de la vérité, persuadée du fait que son mari devait rendre le réveil de beaucoup moins difficiles, et une part d'elle en était incroyablement fière même si elle ne s'est jamais ventée d'avoir épousé celui qu'elle considérait comme étant le plus physiquement intéressant d'entre tous, celui avec qui elle avait eu deux magnifiques filles qui n'avaient de cesse de faire tourner leurs nerfs en bourrique. Sam, leur fillette débordante d'énergie, et Anna, la future pré adolescente que son père voyait déjà mise sous cloche. Elle n'avait rien voulu révéler à son père au sujet de son crush de cour de récréation, et si Mila le faisait, c'était uniquement pour épargner de longs débats stériles entre eux. L'aînée Lynch était aussi têtue que sa mère et la discussion aurait pu durer des heures. Holden n'était pas une source de conflits, plutôt une anecdote mignonne qu'Eliott semblait prendre (un peu) au sérieux. Au cas où. « Je suis pas prêt à les voir grandir … J'aimerai qu'elles restent comme ça... » La brune ne pouvait même pas blâmer son mari, car du moment même où leurs enfants avaient fait leurs premiers pas, elle s'était sentie en proie à un gigantesque vide. "J'aimerais aussi. Le temps passe beaucoup trop vite." Elle n'avait pas vu passer les dix dernières années de sa vie ; son quotidien grouillant de vie, de projets, de plans sur la comète ... les Lynch avaient eu une vie de rêve, une vie si parfaite qu'ils n'avaient sans doute pas pris conscience que le malheur pouvait aussi leur tomber dessus, comme tout un chacun. Ce soir pourtant, la brune avait choisi de se blottir dans les bras de celui à qui elle avait promis de passer une vie entière à ses côtés, bercée par une musique si pleine de sens pour eux. Le dialogue avait été rétabli pour la première fois depuis des jours, et si tous deux échangeaient des banalités, elles n'en demeuraient pas moins rassurantes quant à leur volonté de se laisser une seconde chance, comme cette remarque que faisait Eliott au sujet d'une hypothétique participation à Dancing with the stars. « Personne d'autre que moi ne danse avec toi, sauf les filles. » Ouf. Sam était donc assurée de toujours avoir sa mère pour refaire la chorégraphie de la reine des neiges le dimanche matin, bien que cela faisait un petit moment qu'elles ne s'étaient pas lancées dans un endiablé libérée délivrée. Mila avait promis de tout mettre en oeuvre pour qu'ils passent le plus de temps possible avec leur famille, entraînant par la même toute la famille en vacances pour qu'ils puissent renouer sur de bonnes bases. Eliott n'avait pas l'air réfractaire, proposant même de confier Saddie à Robb même si tous deux savaient qu'il était constamment occupé par quelque chose, ou quelqu'un. « C'est pas moi qui le dis. » Gnagnagna. Mieux valait ne pas relever, aussi la brune levait les yeux au ciel, plus amusée qu'offusquée par cette remarque. La vérité était difficile à nier en ce qui concernait son frère. Ces vacances semblaient de toute façon ne pâtir d'aucune zone d'ombre, et si elle avait prévu de mettre les phobies de son mari à rude épreuve, ce dernier ne serait pas si facile à canaliser. « Non, il n'y en aucune autre qui m'intéresse, de main. » Personne d'autre ne donnerait du réconfort à Eliott durant ce vol, ni même autre part. Égoïstement, Mila avait besoin de savoir qu'elle était la seule, qu'elle était unique au monde dans son regard, surtout en ce moment. Il fallait qu'ils se retrouvent, et alors que le Lynch proposait d'aller déjeuner au restaurant lors de leur session shopping de demain, elle alliait l'utile à l'agréable en avançant qu'ils avaient une nouvelle carte au Red .... et que tacitement, elle voulait jeter un oeil à ce que faisait Chloe aux manettes de la cuisine en l'absence des deux Whiteley. « Ce qui est bien c'est qu'on a même pas besoin de faire une réservation. » Non, évidemment. Mila souriait avec amusement, secouant du menton pour appuyer les propos du brun. Elle était chez elle là bas. Ils étaient chez eux. La brune avait toujours tout partagé avec Eliott, et bien que ce ne soit pas des plus évidents maintenant, c'était encore un fait d'actualité ; du jour où ils s'étaient dit oui, du jour où ils avaient choisi de prouver leur amour au monde entier sur cette chanson des eagles. « Et parce que c'est quand même drôle de regarder les vidéos en se disant que c'est vraiment pas le bon choix de chanson et qu'on danse très mal. »  Heeeey. Mila fronçait les sourcils, réitérant que : "J'adore cette chanson Lynch, gâche pas tout. Surtout qu'on est parfaits sur cette vidéo. Je préfère encore notre slow moche et statique aux ouvertures de bal façon cotton eye joe ou show de beyoncé" car très clairement, c'était le cas. A ses yeux ce moment avait été parfait, et bien que ces dernières semaines n'étaient pas les plus reposantes qu'ils aient vécues, Mila était prête à prêter serment à nouveau pour sauver ce mariage qu'elle avait osé remettre en cause. Des mots balancés trop vite. « Quand j'ai promis fidélité c'était pas des paroles en l'air chérie. Je pourrai jamais aimer quelqu'un d'autre que toi... » Elle hochait le menton, silencieuse. Envisager refaire sa vie avec un autre ne lui semblait pas possible non plus ; au moins ils étaient raccord là dessus même si c'était elle qui avait montré le plus de signes de fuite en le reléguant au canapé. « Est-ce que ça veut dire que je dois regagner ton cœur ? Parce que je sais toujours pas comment j'ai fais la première fois... » Un rire léger lui échappait, d'autant plus que la réciproque était vraie et qu'elle non plus n'avait pas la moindre idée de comment elle avait bien pu faire. "T'étais le seul à boire de l'eau à cette soirée ... " C'était comme ça qu'elle l'avait remarqué, car ils étaient tous au champagne, et qu'il était le seul à batailler avec l'une des bouteilles au bouchon difficile à ouvrir que l'on offrait aux employés. "... et ensuite les plus beaux avants bras du Queensland ont fait le reste." De façon grossièrement résumée, c'était ça. Leur histoire d'amour n'était pas la plus extraordinaire, pas la plus surprenante, mais elle restait la plus belle aux yeux de la brune qui tenterait toujours de sauver son couple, à commencer par raviver de vieux souvenirs en proposant à son mari de veiller comme ils le faisaient lorsque leur aînée venait de naître.  « Il n'est jamais trop tôt pour un café. Je vais te le chercher, bouge pas. » Elle avait hoché la tête, se laissant retomber dans le canapé. Ce dernier serait apprécié ; elle mourrait de fatigue. Attrapant sa tasse en remerciant Eliott d'un sourire, Mila avait fini par se blottir contre lui, se remémorant des moments vieux de presque dix ans comme si ces derniers dataient de l'avant veille. « Elle voulait jamais s'endormir … et quand elle réussissait enfin à fermer les yeux on osait plus bouger de peur de la réveiller. » Le visage confortablement niché contre son mari, elle en oubliait presque la tasse de café qu'elle tenait entre ses doigts, murmurant : "... donc on dormait dans le sofa, ça me manque." tout en fermant les paupières, abandonnant sa tasse à son triste sort sur un bout de la table basse. « Ça me rappelle le jour où on est descendu jusqu'à Coff Harbour en voiture et qu'elle avait perdu son doudou sur la route... Impossible de la faire arrêter de pleurer pendant trois heures. » Happée par le sommeil, Mila percevait à peine le corps d'Eliott bouger, ce dernier feuilletant les pages de l'album photo. Elle n'avait besoin de voir pour le sentir se détendre, pour se laisser gagner par un profond sentiment de bien être. "Continue à me raconter des souvenirs heureux ..." demandait elle en repliant ses jambes, faisant glisser le plaid sur ses épaules sans rouvrir les yeux, à l'instar d'une enfant qui quémandait une histoire. "... et viens dormir dans notre lit ce soir. Sauf si tu veux qu'on dorme tous les deux sur ce canapé trop étroit." Dans tous les cas, il était hors de question qu'ils dorment séparés. Pas ce soir. Jamais plus.  

-sujet terminé-  
   
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