Floyd devait l'avouer, il était totalement sous le charme de la blonde. Oh, il n'en fallait pas beaucoup pour qu'il succombe, mais avec elle, ç'avait été du rapide... sans doute à cause de cette espèce de côté inaccessible que sa beauté froide lui donnait. Floyd adorait ce genre de femmes. Il avait toujours l'impression qu'elles lui lançaient un défi, rien qu'à lui. Des provocatrices qu'il aimait aller provoquer. Avec celle-ci, un petit jeu s'était interposé, mais Floyd était pas trop mauvais en devinettes, et elles furent de courte durée quand, après avoir retiré son t-shirt d'un geste, Floyd fit sa dernière proposition. Rebecca. Le sourire qu'elle lui offrit lui fit comprendre qu'il avait vu juste, et ce qu'elle ajouta juste après confirma ses espoirs. Il avait trouvé... et maintenant, elle était à lui. Penché au-dessus d'elle, le regard brûlant, il se mordit la lèvre tout en la regardant abaisser la fermeture éclair de sa combinaison, dévoilant ainsi son corps sous toutes ses formes. Floyd était rongé par le désir. Rebecca, puisque tel était son nom, entreprit ensuite de lui retirer sa ceinture. Les mains de Floyd glissèrent alors sur les cuisses de la blonde, pour achever de faire glisser la combinaison, au bout de ses jambes. Il la laissa s'échouer au sol, près du t-shirt, puis il alla se jeter sur les lèvres de sa compagne, ses mains palpant son corps sous le sien, et n'hésitant pas à se glisser sous son dos pour aller dégrafer ce soutien-gorge qui le gênait depuis bien trop longtemps. Ce dernier ne tarda pas à rejoindre le t-shirt et la combinaison. Dès lors, il entreprit d'embrasser sa peau, son cou, le haut de sa poitrine, puis ses seins, sur lesquels il s'attarda, usant autant de sa langue que de ses dents. Puis, son ventre, son nombril, autour duquel il venait déposer de subtils baisers, avant de descendre encore et toujours plus bas le long du corps de la jeune femme. L'excitation l'avait complètement gagné, et il n'avait qu'une envie : se débarrasser de son fichu pantalon, et du reste.
Enfin il avait trouvé mon prénom et on allait pouvoir passer aux choses bien plus sérieuses, que de simples rapprochements, flirts, baisés, caresses. On allait pouvoir se donner ce plaisir ultime que n'importe quel être humain recherche. Dans notre cas, c'était à cet instant même et seulement celui-là. Certainement qu'on ne se reverrait jamais et c'est exactement ce que je veux. Heureusement j'avais l'impression qu'il me ressemblait de ce côté là et son assurance me faisait du bien. Plus besoin de faire grand chose, il m'avait dragué, il m'avait emmené ici, il m'avait désiré autant que je le désire, tout est parfaitement comme j'aime ce genre de moments. Et personne ne nous avait encore découvert. Et valait mieux parce que je me retrouvais rapidement en sous-vêtements, ne voulant plus attendre plus longtemps pour se donner du plaisir. Ses mains parcoururent mon corps et mes formes généreuses alors que je sentais son envie pour ce corps parfait monter de plus en plus. Et le mien ne faisait que s'accentuer lorsqu'il vint déposer ses lèvres sur tout mon corps, me donnant des frissons comme rarement des hommes arrivaient à le faire. J'en profitais un max mais mon désir se faisait de plus en plus intense alors je me redressais pour venir lui enlever son pantalon et l'envoyer valser avec nos autres vêtements qui comblaient la salle qu'on squattait pour des affaires peu catholiques. Mais l'envie était tellement intense que je me débrouillais facilement pour me retrouver à califourchon sur lui et récupérais ses lèvres pour l'embrasser avec autant de fougue qu'il l'avait fait tout le long de notre jeu. J'ondulais, me frottais, me collais de plus en plus à lui pour le rendre encore plus fou de plaisir et qu'il se décide enfin à rentrer en moi pour assouvir enfin nos hormones.
La température était montée d'un cran dans la pièce, tandis que les vêtements de Floyd et de Rebecca rejoignaient le sol les uns après les autres. Lui, il explorait ce corps parfait, celui qu'elle lui offrait sans le moindre scrupule. Ses doigts se faisaient éclaireurs, glissaient le long de sa peau avec douceur, et ses lèvres goûtaient, çà et là, à des saveurs aussi excitantes les unes que les autres. Rebecca semblait sur le point d'imploser. La manière dont elle lui retira son pantalon et l'envoya valser dans la pièce ne fit qu'aguicher Floyd un peu plus. Il se laissa faire, la regardant le retourner pour finir à califourchon sur lui. Ses mains repartirent à la rencontre de sa peau tandis qu'elle reprenait possession de ses lèvres. Il sentait le désir régir le moindre de ses mouvements, surtout lorsqu'elle se mettait à onduler contre lui. Il laissait des râles de plaisir monter dans la pièce, s'échapper d'entre ses lèvres comme un souffle libérateur. L'instant d'après, il lui empoignait les hanches et la faisait rouler sur le côté pour se retrouver au-dessus d'elle, venant en même temps buter contre le dossier du canapé. Il l'embrassa, puis ses mains s'emparèrent de leur dernier rempart à la nudité, à savoir son boxer, qu'il laissa s'échouer avec le reste de leur vêtements, révélant ainsi ô combien il était en forme. Floyd n'avait jamais été quelqu'un de pudique, et il ne l'était encore moins en ces instants. Il récupéra les lèvres de sa compagne, se calant entre ses cuisses, ne pouvant résister à l'appel de ce corps si parfait avec lequel il ne voulait faire qu'un. Il s'arrêta un petit instant pour écouter autour d'eux, ses lèvres contre celles de Rebecca, puis notant qu'ils étaient bels et bien seuls, il étira un sourire carnassier, et d'une pression du bassin, entra en elle. Le premier va-et-vient fut électrisant, Floyd lâcha un gémissement de plaisir tout en pinçant les hanches de Rebecca. Il ne répondait plus de rien, uniquement guidé par son désir et ses pulsions.
Floyd avait l'impression que Rebecca et lui se cherchaient depuis un millénaire. Leur petit jeu de devinettes n'avait pas été si long que ça, mais il réalisait qu'il était d'un seul coup bien moins joueur, alors que les vêtements se faisaient de moins en moins nombreux sur leur peau et que leurs corps se dénudaient. Fini de jouer. Le désir qui brûlait en Floyd avait pris un caractère presque urgent, obligatoire. Quelque chose à laquelle il ne pouvait que se soumettre. Il s'était vite niché entre ses cuisses, et il n'avait pas fallu longtemps avant qu'il n'entre en elle, arrachant un soupir de plaisir à Rebecca, qui lui offrit sa gorge presque sur le coup. Floyd vint y planter ses dents, mordillant légèrement la peau fine, avant de la parsemer de baisers ardents. Telle une pieuvre, la jeune femme s'accrochait à lui, se collait à lui, comme pour l'inciter à aller plus loin dans ses va-et-vient. Ce que Floyd ne se priva pas de faire. Et merde aux gens, merde à la terre entière. Plus il accélérait ses mouvements, plus ses râles se faisaient sonores. Il leva une main par aller attraper le dossier du canapé, sans cesser de s'activer, fermant les yeux, se laissant envahir par des vagues de plaisirs intenses. Il n'était certainement pas question de « faire l'amour » à cette femme qu'il ne connaissait que depuis vingt minutes montre en main. Non, c'était une partie de jambes en l'air, rien de plus. Il prenait son pied, certes, mais il n'agissait en aucun cas d'amour. Floyd prenait du bon temps, tout comme elle. Il fallait dire qu'elle avait tous les atouts pour le rendre fou de désir, tandis qu'il l'avait là, sous ses yeux. Il accéléra encore son rythme, et se sentant proche de la jouissance, il se redressa un peu, ses râles se faisant minces filets d'air, résultats d'un respiration anarchique. Quand il l'atteignit, il poussa un gémissement si fort qu'on dut sans aucun doute l'entendre au rez-de-chaussée. Son corps alors pressé contre celui de Rebecca, il se mordit la lèvre, revêtant un visage fautif, mais ne pouvant s'empêcher de sourire, fier de sa bêtise. Il resta un moment contre elle, son torse contre ses seins, son bassin entre ses hanches, puis il se redressa sur un coude pour dire d'un air amusé : « J'espère qu'ils ne vont pas appeler la sécurité... » Ils seraient en effet dans de sacrés beaux draps si on était amené à les découvrir en tenue d'Adam et d'Ève. Quelle histoire ! Floyd finit par se redresser, se retirer, et tout en se penchant pour ramasser son boxer et l'enfiler, il ajouta : « Eh bien, Rebecca, ce fut un réel plaisir. » Il lui adressa un clin d’œil, profitant de l'avoir encore nue sous ses yeux pour l'observer une dernière fois.
Floyd avait rarement pris autant de plaisir auprès d'une inconnue, et il s'étonnait encore que tout se soit passé si vite. Ils s'étaient compris, elle et lui. Floyd avait su capter ses signaux, et Rebecca avait su capter les siens. L'incontrôlable, le dangereux désir qui galvanisaient leurs corps. Oui, tout était allé si vite... la rencontre, le jeu, le canapé... les vêtements qui venaient rejoindre le sol, laissant tout le loisir à Floyd et Rebecca d'assouvir ces pulsions qui les possédaient. Et il avait senti qu'elle s'était laissée aller, tout de suite, qu'elle avait été sensible à ce qu'il lui faisait. Quoi de plus motivant. Floyd était un compétiteur né, et en matière de séduction, ou même de parties de jambes en l'air, il voulait toujours être le meilleur. Aussi s'appliqua-t-il à donner à Rebecca autant de plaisir qu'il pouvait avec son bassin, se mordant la lèvre quand elle venait enfoncer ses ongles dans son dos. Tous deux savaient très bien ce qu'il se passait. Ils ne se faisaient pas de fausses idées. Tout ça ne resterait qu'un coup d'un soir, raison pour laquelle ils profitaient au maximum l'un de l'autre. La jouissance atteinte, Floyd ne put s'empêcher pousser un long râle, chose qui le fit rire au final. Il dit à Rebecca qu'il espérait que la sécurité ne seraient pas appelée à monter, et, sourire aux lèvres, elle l'enjoignit de se dépêcher. Alors, il se retira et entreprit de se rhabiller, ne manquant pas de faire savoir à la blonde combien tout ça lui avait plu. Quand elle lui déclara que c'était réciproque, Floyd sourit, satisfait, et pas peu fier de lui. Au baiser qu'elle vint déposer juste au coin de ses lèvres, il ne répondit pas, sinon qu'il posa une main sur sa hanche, là, la gratifiant d'une dernière caresse. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour être à nouveau habillé, et il se dirigea vers la porte, les mains dans les poches. Avant de sortir, il adressa un dernier clin d’œil à Rebecca, puis il s'éclipsa.