| bad habits - Saül&Yelahiah |
| | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 20:16 | |
| Il est encore autour d'une table de jeu Yele. Ce soir c'est poker, parce que c'est pas compliqué à apprendre et que Yele est doué en tout. Il a appris en regardant et en faisant quelques recherches sur internet, et c'est au poker qu'il s'est toujours fait le plus d'argent. Parce qu'en plus d'être devenu un assez bon joueur rapidement, il a aussi appris à voler ses partenaires. Il se débrouille toujours pour se retrouver à côté du mec le plus friqué pour pouvoir discrètement glisser ses mains dans ses poches et lui prendre les quelques billets qui y trainent.
C'est la troisième fois cette semaine qu'il se retrouve là, et c'est mercredi. Le calcul est vite fait. Mais si vous lui demandez, il peut se passer de jouer pendant des mois. Faux. Mais là, il se concentre sur le jeu, parce qu'il est prêt à dépouiller toute la table. Il a aussi pris soin de s'asseoir à côté d'un mec qui s'appelle Saül apparemment. Mais il s'en fiche de son prénom. Il a juste vu sa montre qui doit valoir plus cher que son appartement et tout l'immeuble qui va avec. Le porte monnaie doit être bien rempli. Ce sera son argent qu'il finira par voler avant la fin de la soirée. Mais pour l'instant, il regarde un vieux qu'il a déjà croisé au début de la semaine qui lui lance un regard noir. « Quoi ? T'as peur de te faire battre ? Encore ? » Et il sourit Yelahieh, un vrai petit con arrogant. Il aime voir qu'il énerve le monde entier, en gagnant toutes ces parties ou en étant juste très chiants.
Il ravale son sourire au moment où il perd une nouvelle partie. Il grogne légèrement quand il se retrouve à cours d'argent, il ne peut plus emprunter. Soit il trouve quelques billets quelque part, soit il devoir renoncer. Et renoncer, c'est pas son genre. C'est à ce moment là que son plan de fin de soirée va entrer en jeu. Parce que c'est certainement grâce à l'argent du type d'à côté qu'il va pouvoir continuer à jouer. Et puis, il va lui prendre que quelques billets, il ne s'en rendra même pas compte...
- Spoiler:
|
| | | | (#)Ven 14 Fév 2020 - 19:52 | |
| Les dossiers en trop, une énième raillerie de la part de Sixtine, l'épée de Damoclès qui lui pend au dessus de la tête - Saül a besoin de décompresser. Les gens se font masser, vont boire un coup avec des copains ou se rendent au cinéma. L'italien, quant à lui, dépense son argent au poker. Heureusement pour lui, il en gagne pour l'instant plus qu'il n'en perd. Il se sent assez raisonnable pour ne pas claquer toute la somme avec laquelle il est venu ce soir. Les tables de Amos lui permettent une discrétion que le quarantenaire s'offre de plus en plus souvent. Après tout, les joueurs de poker sont essentiellement des clients, des collègues, des gens qui savent à qui ils ont affaire. Et cela, Saül ne peut pas se le permettre - plus maintenant. Il lui faut trouver des parades, des déguisements, de quoi se fondre dans la masse : voilà pourquoi il fréquente moins les salles légales, et plus les autres. Son costume est discret, sa mine fermée. Il ne parle à personne - et personne ne lui parle; refuse un cigare sans politesse et s'installe à une table. Une jolie montre est accrochée à son poignet. Pas sa favorite, il se sait capable de la jouer.
Saül a converti une partie de la somme avec laquelle il est venu en jetons. L'autre partie de son argent - ici, tout se fait en liquide - se trouve partout dans ses poches. A la même table que lui, il y a un petit jeune, qui doit avoir la trentaine, peut-être un peu moins. Saül ne l'a pas encore remarqué. Ses pensées vont à Daniel, qu'il sait en train de déménager. Voilà une raison de plus pour l'italien, une raison qui justifie sa présence autour de la table. Elise va mourir d'ennui, sans bon bébé à embêter. Et Saül sent bien que quelque chose est en train de changer. Il craint un brusque revirement de bord, il craint que ce revirement ne l'envoie en plein dans la houle. L'italien y improviserait bien une visite, chez Daniel, juste pour lui montrer qu'il veille encore. Mais là, tout de suite, ses yeux scrutent les cartes.
Le petit jeune fait du zèle, il est arrogant - il lui rappelle Daniel. « Je vois que certains sont habitués. », qu'il commente sans lever les yeux de son jeu, à l'intention du gamin qui emmerde le grand-père. Et la partie commence, ne dure pas tant. Saül remporte le jeu - c'en devient trop facile. L'ennui qu'il pensait dissiper en venait au Club s'épaissit encore, et ses yeux se noircissent d'agacement. Au bout d'une autre partie gagnée, le petit à sa gauche commence à avoir la bougeotte. Saül n'y prête attention qu'au bout de quelques longues minutes. Cela le sort de son jeu, l'agace. Il commande un get x cold, lui qui boit habituellement si peu, et se promet de filer à la prochaine partie. Encore une. Juste une dernière. La perspective de retourner chez lui ne l'enchante guère. Lui aussi s'agite, se mord le pouce, remet ses cheveux en place, arrache quelques fibres sur la tapis de jeu rouge. Et au bout d'un moment, ses doigts cherchent machinalement dans ses poches. Ses sourcils se froncent alors qu'il compte, du bout des doigts, la somme qui lui reste. Les liasses lui semblent moins nombreuses. Peut-être est-ce le cocktail. Saül soupire, se relance dans une partie de plus. Les minutes s'étirent encore. « Tu ne te débrouille pas trop mal, kiddo. » La réplique est marmonnée par dessus son souffle, sans même un regard pour son voisin. Il a le compliment facile, alors que la menthe de son cocktail s'étale sur ses papilles et lui brûle le palais. Ses doigts reviennent compter les liasses. Cette fois-ci, il en est certain : il lui manque quelque chose. Surtout, garder son calme. L'italien met son verre de côté, y ajoute un peu de maladresse... et l'alcool se répand sur son jeune voisin. « Oh je suis navré. » Le voilà qui sort un mouchoir de poche, qui s'évertue du mieux qu'il peut à tenter d'éponger le haut de son camarade. « Tu dois en avoir jusque dans les poches... » La réplique n'est pas très fine, mais Saül n'est pas connu pour son tact, ou pour sa diplomatie. Ses yeux clairs plantés dans ceux du gamin, il pourrait le tuer d'un regard. |
| | | | (#)Ven 14 Fév 2020 - 23:07 | |
| Il est assis Yele. Mais ça l'énerve de perdre. Ça l'énerve surtout de voir que c'est ce gars silencieux qui remporte chaque partie. Il grogne, il lève les yeux au ciel. Mais il a envie de gagner. Alors il continue d'être le con arrogant qu'il est toujours. « Les tables de poker illégales sont toujours les plus intéressantes ! » Et il trainait souvent ici Yele. C'est d'ailleurs dans cet endroit qu'il a appris en observant Yelahiah. Il jouait à d'autres jeux d'argent avant. Mais il avait eu besoin de défi, de challenge. Les enfants précoces ont toujours besoin d'être stimulé. Et Yelahiah était un homme enfant constamment à la recherche de nouvelles activités. Mais il n'avait encore jamais vu cet inconnu. Ce mec qui ne fait que le battre depuis un nombre incalculable de parties. Ça le rend vraiment fou. Il va jouer jusqu'à pouvoir gagner au moins une fois. Parce que ce mec était bien trop riche et arrogant pour qu'il ne veuille pas l'humilier devant tous ces vieux.
Il a plus d'argent Yelahiah, et en moins de 2 minutes il a volé une liasse de billets dans la poche du mec qui est en train de se commander à boire. Bingo. Il avait très bien choisi sa cible. Et il peut rejouer, pour au moins une partie. Juste une avant de rentrer. Et il lui fait un compliment. « Je sais. » Mais il peut faire mieux, il peut gagner il le sait. « Kiddo ? » ce surnom le perturbe, il ne l'avait jamais entendu.
Et le verre sur renverse sur les vêtements de Yele. Sur son costume, et il rage parce qu'il n'en a plus beaucoup. Et parce que ce putain de cocktail est coloré. Il n'a pas le temps de faire quoi que ce soit que l'inconnu est en train de passer une serviette sur la tâche, mais aussi un peu partout ailleurs. « T'es trop vieux pour savoir tenir un verre ou quoi ? » Parce qu'il rage Yele. Mais il prend soin de cacher les liasses dans sa manche. Il n'est pas assez con pour les poser dans ses poches. « Pourquoi tu veux faire une fouille complète pour pouvoir récupérer chaque goutte de ton cocktail parce que t'es fauché ? Ou c'est ton style de vouloir toucher les inconnus sans leur autorisation ? » Il secoue la tête en lui prenant la serviette des mains. Faire attention aux billets. Surtout, ne pas les laisser tomber. Et ne pas se laisser faire, jamais.
- Spoiler:
|
| | | | (#)Jeu 20 Fév 2020 - 20:48 | |
| Le petit jeune met ses nerfs à rude épreuve. Rien ne semble l'empêcher de parler, de se venter, de se croire le meilleur. Son arrogance crève le plafond, lui et sa gueule de gosse, que Saül observe entre deux manches. Lui dont Saül se méfie. Il sait que parfois, les plus arrogants sont ceux qui ont le plus de chose à cacher. Les plus doués ne sont pas toujours les plus silencieux. « Les tables de poker illégales sont toujours les plus intéressantes ! » Saül souffle du nez. Il a tord, le petit. Les tables illégales sont exactement les mêmes que les autres. Les gens ouvrent moins leur grande gueule, d'habitude, parce qu'ici tout le monde est sur le même pied d'égalité. D'habitude, les grandes gueules sont ceux que Saül retourne au poker, mais dans les salles légales. Là bas, il y a de quoi l'ouvrir. Là bas, il y a de quoi se vanter d'être qui l'on n'est pas. Ici, tout le monde s'en fiche. Personne ne regarde personne, ne parle à personne, ne questionne personne. L'italien aime cette tranquillité, mais le petit jeune à ses côtés a l'air bien décidé à la briser. Et cela, Saül ne le supporte pas. Qui est-il, d'abord, avec ses manières de garçon trop gâté ? Peut-être le fils d'un de ses collaborateurs, qui, frustré de ne pas avoir accès à l'argent de papa, flambe l'argent de maman dans les caves sombres du Club. Cela justifierai les manières de grande gueule.
Que de la bouche, rien dans les mains. Saül s'en aperçoit vite, le dépouille rapidement. Les adversaires semblent également s'ennuyer. Et pourtant, parfois, le gosse semble se débrouiller. Il surprend Saül, de temps à autre. Ce n'est que de la chance. Le quarantenaire, Ô surprise, se laisse malgré tout aller à un compliment. « Je sais. » L'homme d'affaires soupire. « Kiddo ? » La question arrache un sourire à l'italien, mais il ne répond pas. Le surnom lui a échappé. C'est un petit quelque chose qu'il sort parfois de sa bouche lorsqu'il s'adresse à son fils, lorsque Daniel et lui passent un moment calme, sans aucune tension. Des moments rares, que Saül ne peut plus espérer vivre, sinon dans ses souvenirs.
Et les soupçons surviennent, lorsque l'italien se rend compte qu'il lui manque une partie de son bien. Saül veille sur sa fortune comme un dragon couve son or. Rien ni personne n'y touche sans son autorisation. Il est persuadé que quelqu'un lui fait les poches, et le petit à ses côtés est la cible du regard acéré du quarantenaire. Un verre glisse malencontreusement sur le costume - bas de gamme, aux yeux de l'expert - du jeune homme et voilà que le plus âgé tente d'éponger la tache qui s'étire sur le tissus. « T'es trop vieux pour savoir tenir un verre ou quoi ? » Pas trop vieux pour te refaire le portrait, qu'il voudrait grogner au brun. Mais ses yeux glacés se contentent de transpercer ce dernier du regard. Aux doigts de Saül brillent alliance et chevalières - de quoi rendre ses coups encore plus mordants. Si l'italien n'a plus cogné depuis noël - un fantastique repas de famille - il ne se privera pas de récupérer son bien. Malgré tout, le voilà tiraillé par les lois de ce bas-monde : dans l'établissement, il est interdit de se battre, sous peine de s'en voir retirer l'accès. Saül ne peut raisonnablement pas se priver de cet endroit, qui fait office d'échappatoire largement mérité - selon lui. Les tables légales ne peuvent plus l'accueillir à la fréquence à laquelle il le voudrait. Alors, que faire ? Aller quémander auprès de Amos ? Non, ici, Saül est logé à la même enseigne que tout le monde. Il refuse de jouer au petit privilégié, de peur de se voir jeter dans la caste des parias.
« Pourquoi tu veux faire une fouille complète pour pouvoir récupérer chaque goutte de ton cocktail parce que t'es fauché ? Ou c'est ton style de vouloir toucher les inconnus sans leur autorisation ? » Alors que l'inconnu tire le mouchoir des mains de Saül, ce dernier lui agrippe l'avant-bras, la rage accroché aux yeux. « Fais attention au ton que tu emploies. » Il y avait longtemps qu'on ne lui avait pas tenu tête, à Saül. Ses doigts couverts d'or se resserrent sur la chair du jeune homme. Son oreille n'entend pas que le bruit du tissus. « T'entends le bruit que ça fait ? Te fout pas de ma gueule, et enlève ta veste. Ne fais pas de scène, petit. Tu ne sais pas à qui tu t'adresses. » Ses yeux mauvais voudraient lui percer la peau, briser son crâne. Le détruire de l'intérieur. |
| | | | (#)Lun 24 Fév 2020 - 0:59 | |
| Il est toujours assis autour de la table, mais Yelahiah commence à être à sec. Il est à côté du bon pigeon, certainement le mec le plus riche autour de cette table. Le mec le plus riche qu'il n'a jamais rencontré. Il pourrait essayer de rentrer dans ses bonnes grâces. Mais non, ce soir il n'a pas le temps. Il veut juste jouer, et gagner. Surtout gagner. Parce qu'il aime surprendre le monde, il aime montrer qu'il sait jouer et qu'il ne joue pas seulement au hasard. Parce qu'il a un cerveau Yele, un qui fonctionne très bien. C'est certainement le mec le plus intelligent dans cette pièce. Il a juste besoin d'un peu plus de pratique. Et le mec à sa gauche en a bien plus, et ça l'énerve parce qu'il rafle tout. Absolument chaque mise et il bouillonne Yele. Il déteste perdre, surtout quand il voir l'air ennuyé sur le visage de ce mec riche. Qu'est ce qu'il fiche ici si c'est pour tirer la gueule comme ça ? Si l'argent l'ennuie Yelahiah veut bien le débarrasser de toutes ces liasses. Il grogne, il n'essaie même pas de le cacher. Mais il s'intéresse à ce qu'il lui dit. Il lui dit qu'il se débrouille bien, et même si il le sait déjà. Ça fait plaisir à entendre.
La main de Yele glisse facilement dans la poche de la veste de l'inconnu, il prend ce dont il a besoin, sans aucun remord. Ça se voit qu'il n'en a pas besoin. Mais il rage l'inconnu, et il énerve Yele par dessus tout ça. Parce qu'il lui renverse son verre dessus avant de le fouiller sans que les autres ne puissent le remarquer. Mais il ne tremble même pas Yelahiah, il n'a pas peur, il n'a jamais peur. Et il n'aura certainement pas peur de lui et de ses grands airs. « Sinon quoi ? » Une personne de censée ne le défierait pas à ce point, parce que l'inconnu a l'air d'être un mec dangereux, un mec avec un ego surdimensionné qui n'aime pas qu'on le défi. Exactement le même genre de caractère que Yele. Il sait qu'il ne peut pas frapper dans cette salle, et que, si c'est vraiment un mec important, il ne voudra pas se faire remarquer. Alors il prend des risques inutiles Yele, Et il en a absolument rien à foutre. « C'est pas moi qui suis en train de faire une scène, et t'es personne pour me dire que je dois enlever ma veste. J'ai envie de la garder je la garde, et tu peux rien faire contre ça. » Peut-être que si, peut-être que non, il verra bien après tout. C'était peut-être sa dernière soirée en vie donc autant en profiter. « Vas y frappe moi, tu seras virer de cette salle et tu pourras plus jamais y revenir. » Il défi du regard Yele, il défi avec les mot. Le vrai petit con insolent dans toute sa splendeur. « Tu comptes jouer ou tu veux nettoyer tous mes vêtements ? »
|
| | | | (#)Jeu 9 Avr 2020 - 1:19 | |
| « Sinon quoi ? » Sinon je t'éclate contre le bar. Sinon je te défonce le front à coup de boule de billard. Sinon je te brise les os de la main à coups de pieds.
« Tu veux vraiment savoir ? », que gronde l'italien, dans un souffle guttural. Sa main se serre sur l'avant-bras de l'inconnu. Il voudrait la lui arracher, sa maudite veste. Saül sait très bien qui est responsable de l'allègement de ses poches. Par dessus tout, il déteste les voleurs, lui qui s'est fait tout seul à la sueur de son front, en sacrifiant tout, tout et même sa famille. Tout et même la considération de ses pairs, une partie de sa morale et probablement sa place auprès du Saint Père au passage. Les portes du paradis ne s'ouvriront jamais devant lui, jamais. Ce n'est pas un gamin qui lui fera la morale, ça non. Surtout pas un gamin à la dégaine pareille, aussi effronté soit-il. « C'est pas moi qui suis en train de faire une scène, et t'es personne pour me dire que je dois enlever ma veste. J'ai envie de la garder je la garde, et tu peux rien faire contre ça. » Le quarantenaire lâche son adversaire, la colère au fond des yeux. Il voudrait attraper sa petite gueule d'impertinent pour la faire claquer contre le sol d'un grand coup sec. Il voudrait entendre ses dents se briser sous son poing. Son regard glacé se détourne du jeune homme, rien qu'un instant. Peut-être quelqu'un pourra-t-il jeter l'impertinent dehors, non sans avoir rendu à Saül tout son argent.
« Vas y frappe moi, tu seras virer de cette salle et tu pourras plus jamais y revenir. » « Tu ne vas pas m'apprendre les règles de cet endroit, petit merdeux. », qu'il ricane en commandant un autre verre. Sur leurs épaules, les regards se font plus insistants. Saül sait que le conflit inquiète et que s'ils font trop de bruit, ils finiront ensemble dehors. Mais le petit a l'arrogance dans le regard, une arrogance que l'italien ne connaît que trop bien pour l'avoir surprise dans le reflet de ses propres yeux. « Tu comptes jouer ou tu veux nettoyer tous mes vêtements ? » Son poing s'écrase sur la table et l'assistance se tait, soudain. L'index menaçant de Saül se dresse, pour venir se pointer sur le jeune homme. « Tu fermes ta grande gueule. Je n'ai pas le temps de jouer avec des gamins dans ton genre. Ouvre la encore une fois et c'est moi qui t'ouvre en deux. » Un regard circulaire indique à Saül que leurs camarades de jeu ne sont plus très rassurés d'être à la même table qu'eux. Une main passée sur sa mèche, et Saül raccroche à ses lèvres son indéfectible sourire, celui qui voudrait rassurer l'audience. Les mains tournées vers la table comme s'il s'apprêtait à réaliser un miracle et le sourire contrit, le quarantenaire se détourne complètement du petit emmerdeur.
Lorsque les murmures reprennent doucement autour d'eux, le brun se penche vers le jeune homme. « Voilà ce qu'on va faire, kiddo. Tu gagnes, et je me tire d'ici. Je gagne, tu me suis dehors et je jette un coup d’œil à ta fameuse veste. » Il n'y a pas de serrage de main, car ce n'est pas un deal. C'est un ordre.
Dés : Réussite - Saül gagne. Échec - Saül perd. Action mitigée - Un pnj est vainqueur. Saül décide quand même de traîner Yele dehors, car il n'y a pas moyen qu'il perde son deal - contre un pnj, c'est un peu insultant quand même. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Jeu 9 Avr 2020 - 1:19 | |
| Le membre ' Saül Williams' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 12 Avr 2020 - 19:15 | |
| Ooooh il a l'air énervé le vieux. Et il n'en faut pas plus pour que le sourire de Yelahiah s'agrandisse. Un sourire insolent de gamin bien trop confiant. Un sourire qu'il arbore bien trop facilement quand il veut défier quelqu'un qui tente d'avoir de l'autorité sur lui. Il n'a pas de limite, et il pourrait rester debout devant lui, à rester calme pendant des heures en niant avoir pris ses billets alors qu'il y a ce son caractéristique de liasses qui bougent dans sa poche. « Oh oui fais moi rêver. » Une personne censée aurait certainement baissé les yeux, une personne censée aurait sorti les billet de la poche avant de partir pour se cacher loin de ce type qui a l'air d'avoir bien plus de pouvoir que toutes les personnes dans cette pièce réunies. Mais le gamin un peu con et arrogant se rapprocherait presque pour pouvoir planter son regard dans celui de l'inconnu un peu plus près.
« Je crois que je préférais kiddo. » c'est le premier surnom qu'il lui a donné quand il n'avait encore rien à lui reprocher. Petit merdeux, il n'aime pas beaucoup Yele, parce qu'il a l'impression d'être un enfant alors qu'il ne l'est pas. Alors il fronce légèrement les sourcils en croisant les bras sur son torse. Ils attirent l'attention des joueurs, et ça c'est bon pour Yelahiah. Il en abuse, il parle plus fort, il pourrait même faire de plus grands gestes. Il ne bouge pas quand le poing de l'inconnu tape violemment sur le bois de la table. Comme si il allait la fermer Yele, comme si il allait écouter le vieux qui serait capable de brûler la salle pour quelques billets volés. Il rit légèrement en restant debout devant lui. « Essaye toujours. » Un défi ? Peut-être. Mais il n'est pas seul et tant qu'il y a du monde autour d'eux il sait qu'il ne risque rien.
Un défi, un vrai défi et là le cerveau de Yelahiah tourne à plein régime. Il va tout donner, tout tenter pour gagner juste pour battre ce con trop prétentieux à son goût. « Je gagne quoi ? Juste le fait que tu te casses d'ici sans dire au revoir ? » Mais il a déjà accepté quand il se rassoit à la table, prêt à récupérer ses nouvelles cartes. Saül a réveillé Yele, il va gagner, il le sait, il en est sûr. Parce qu'en réalité, il est certainement bien meilleur que ce type. Il joue, il ne parle plus de la partie, il réfléchit vite et bien, et la chance tourne pour lui, son jeu est bon, c'est comme si le destin s'acharnait contre ce type inconnu encore bien trop énervé pour jouer correctement. Il gagne, il rafle la mise et son sourire ne quitte pas son visage. « Alors, qu'est ce que tu fais maintenant ? Tu veux que je te montre où se trouve la porte de sortie peut-être ? »
|
| | | | (#)Lun 13 Avr 2020 - 16:11 | |
| « Je gagne quoi ? Juste le fait que tu te casses d'ici sans dire au revoir ? » « Le droit de la boucler. », que grogne Saül. Le ton baisse d'un cran, alors que les autres joueurs semblent avoir baissé leur garde. Les deux hommes ne sont pas passé loin d'un scandale un peu trop grand pour eux. Ces endroits sont les seules portes de sortie de l'italien, quand tout l'agace et qu'il a besoin de ne penser qu'à lui - haha, pour changer. Les perdre pour un sale gosse, ce n'est pas dans ses plans. Les casinos légaux, il ne peut plus autant les fréquenter qu'avant, pas alors qu'on se poserait des questions. Pas alors qu'on commencerait à parler. Pas alors qu'il est à la tête d'une entreprise qui brasse des millions. Ses passes-temps doivent s'effacer, se faire plus discrets, désormais. Parce que les gens parlent. Et Saül n'aime pas les bavards.
Il déteste ce petit gamin qui s'agite, qui fait le fier, ce gosse qu'il appelle kiddo dans une marque d'affection qui lui échappe. Il le déteste et lui trouve une étrange aura, Saül, à ce gamin là qu'il sait pourtant éhonté et voleur. L'italien lui trouve un je ne sais quoi qui lui donne surtout sacrément envie de lui éclater son poing au beau milieu de la figure. Il déteste d'autant plus ce gamin lorsque ce dernier gagne. Saül ne sait pas comment, ne sait pas pourquoi. Probablement est-ce dû à son énervement. Des lustres qu'il n'avait pas perdu, l'italien, et la défaite lui fait mal, affreusement mal. « Alors, qu'est ce que tu fais maintenant ? Tu veux que je te montre où se trouve la porte de sortie peut-être ? » Son regard bleu se plante dans celui du drôle d'animal. Le crocodile se lève, les yeux méchants et la mine haineuse. Ce gamin l'a battu et il ne compte pas oublier son visage.
Lentement, l'italien se détourne, laisse sur place son verre et repousse un plateau du dos de la main. Les verres tintent et glissent jusque sur le sol. Un dernier regard file vers le gamin, que Saül dévisage comme s'il pouvait le tuer des yeux. « On n'en a pas fini, kiddo. », qu'il lance, l'index pointé sur son adversaire, avant de se détourner vers la sortie. Non, ils n'en ont pas fini. Mais la haine de Saül s'échappera, pour sûr, quand il comprendra ce qu'il peut faire de ce gosse qu'il ne recroisera peut-être jamais. Lorsque la colère redescendra, glissant comme la marée sur le sable, se découvriront des trésors d'utilité. L'italien ne connaît pas le prénom de son adversaire. Tout ce qu'il a, c'est l'image de ce visage anguleux et ce regard déterminé, qui lui rappelle étrangement le sien au même âge. |
| | | | | | | | bad habits - Saül&Yelahiah |
|
| |