| (Flashback) Cette nuit tout vole en éclat feat. Isaac Jensen |
| | (#)Sam 15 Fév - 23:12 | |
| La ruelle sombre, le regard de cet homme, mes vêtements qui partent en lambeaux sous ses doigts. Sa respiration roque et sa voix, sombre, mauvaise, qui en dit long sur ce qui va se produire. Sa main libre est posée sur ma bouche et son corps collé au mien. Je ne peux pas bouger, je ne peux pas me débattre et je sens son érection entre mes cuisses. Je sais ce qu'il va se produire et il ne fait que le confirmer à voix haute. Il va me violer, il va me faire souffrir. Pourquoi ? Parce qu'il en a envie, il veut répondre à ses plus bas instinct. J'étais là au mauvais moment, j'ai réveillé en lui son côté chasseur et je suis une proie facile et fragile. Il va me briser et alors que je sens son membre d'initier en moi dans une sensation de brûlure, de douleur intense, mon cerveau comme une protection me fait perdre connaissance. Il paraît que chacun réagit différemment lorsqu'il y a un danger. Pour moi c'est simplement de faire la technique de l'opossum, faire croire qu'on est mort. Que nous ne sommes plus qu'un tas de chair sans âme à l'intérieur, une enveloppe vide telle une coquille. Je ne veux pas souffrir, mais je sais qu'à mon réveil ce ne sera pas le cas. Je vais souffrir à moins qu'il me tue réellement. Et si tel est le cas, alors je reverrai mon frère, cet être unique qui a terriblement compté pour moi.
Une voix de femme me fait alors sortir de ma torpeur. J'ouvre difficilement les yeux, je ressens une vive douleur dans tout mon corps et je remarque la couleur rouge. Du sang ? Est-ce que je vais survivre ? La femme à mes côtés est policière, elle me regarde avec un air compatissant, mais en même temps on peut distinguer de la colère. Ce n'est pas contre moi, c'est contre cet homme. J'essaie de comprendre ce qu'elle me dit, mais je suis incapable de répondre et le seul mot qui sort de ma bouche c'est "mon bébé." Une petite phrase qui en dit long sur mon état et je finis par replonger dans un profond sommeil, une fois de plus mon cerveau s'éteint.
Le bip régulier à côté de moi fini par me taper sur le système et j'ouvre une fois de plus difficilement les yeux. Je vois des tubes branchés dans mon bras, le liquide coule en gouttes à gouttes. La lumière des néons me brûle la rétine et je tente de garder les yeux ouverts. Je suis à l'hôpital sainte et sauve ? Savent-ils qui je suis ? Oui ! Je me souviens avoir mon sac à main, à moins que l'homme se soit débarrassé de ça. Je ferme les yeux et son visage apparaît, l'appareil à côté de moi commence à s'emballer, mon rythme cardiaque plus fort commence à le faire sonner. J'ouvre les yeux rapidement et me redresse dans ce lit inconfortable. Ma respiration est rapide et je commence à sentir la panique m'envahir. Je ramène mes jambes contre ma poitrine et je pose mes mains dans mes cheveux. Je resserre mes doigts et les larmes commencent à couler. Je n'arrive pas à contrôler mes cris. J'aurais préféré mourir plutôt que de vivre avec ça ! |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Jeu 20 Fév - 1:14 | |
| (2017) Love Bryce clame le dossier patient informatisé, quelques lettres si vides de sens, si insignifiantes pour certains de mes collègues, lorsqu'à mes yeux, ils me ramènent jusqu'à des décennies en arrière, ils remontent les pendules les plus dramatiques de mon existence. Love a toujours fait partie de mes tragédies : la perte de mon meilleur ami qui était également son frère, la déchéance de mes rêves lorsque mon histoire avec Chloe était jugée aussi condamnée que sans appel. Sinistrement, j'ai le sentiment que l'univers nous place toujours sournoisement sur la route de nos désarrois, de nos pires chagrins, car ce soir, alors que sa vie se redéfinit, qu'une partie d'elle a violemment volé en éclats sous le couperet d'un prédateur, je suis présent.
Vêtu de mon habit d'infirmier, je prends connaissance des dernières transmissions inscrites au dossier de la jeune femme. Je les lis, épris d'une horreur impassible, mes traits cependant fermés tandis que mon cœur se serre irrémédiablement. Je ne peux m'empêcher de songer à l'aîné Bryce et comment il réagirait ; m'imaginer vouloir le remplacer et que justice soit faite. Sauf que Love est une nouvelle victime parmi tant d'autres et je ne peux que lui prodiguer les meilleurs soins dont je dispose la compétence, l'accompagner jusqu'à sa sortie du centre hospitalier. J'inspire profondément, j'étais toujours mal à l'aise lorsque j'étais de service et qu'une victime de viol était installée dans l'un de nos lits. Je ne me sentais pas à ma place, comme un représentant de la gent composant leur ennemi à ce moment. Généralement, je faisais mon possible pour qu'une collègue prenne en charge ces patientes, mais ce soir, je me devais de retrouver Love.
Elle dormait la dernière fois que j'étais passé dans sa chambre. Un sommeil agité, mais tout de même à quelques facultés réparatrices. J'avais refermé soigneusement la porte pour continuer ma tournée et tandis que je m'extirpais d'une chambre adjacente, des cris féminins - ses hurlements de détresse - vinrent me déchirer le myocarde sans merci aucune. Derechef, je m'immisçais dans la pièce pour la constater recroquevillée sur elle-même. « Hey, Love... Love. » Je l'interpellais doucement en réduisant lentement, précautionneusement, la distance entre nous. J'espérais qu'elle reconnaisse ma voix, qu'elle ne m'assimile pas à un ennemi, bien que je n'osais pas la toucher, imposer un nouveau contact sur sa peau quand son intimité avait été bafouée cruellement. « Love, c'est Isy. Regarde-moi. C'est fini. » Le coup est porté, le contre-coup reste à accuser. Mais elle n'est pas seule ni sans défense, cette fois-ci. Je suis là. |
| | | | (#)Jeu 20 Fév - 20:07 | |
| Le corps meurtrie et le psychologique complètement détruit, j'avais fini par me recroqueviller sur moi-même. Les yeux fermés, je revoyais le visage de cet homme qui avait prit mon âme et tout ce que je pouvais représenter. Je glissais mes mains dans mes cheveux avant de me mettre à crier, les genoux contre la poitrine je ne pouvais retenir mes larmes. On pouvait clairement dire que j'étais entrain de faire une crise d'hystérie et j'entendais l'appareil à côté de mon lit s'emballer. Je me sentais tellement sale, tellement souillée, j'avais envie de mourir pour oublier toute cette douleur. Je me balançais sur moi-même continuant de crier et pleurer. Une voix se fit alors entendre dans la chambre, une voix qui semblait me connaître, une voix que je ne mis pas longtemps à identifier. Elle me renvoyait plusieurs années en arrière quand nous étions enfant. Elle me renvoyait à mon frère mort dans l'accident de bus et surtout elle me renvoyait au petit être qui grandissait dans mon ventre. « Hey, Love... Love. Love, c'est Isy. Regarde-moi. C'est fini. »
Je relève alors la tête, les yeux embués par les larmes, je croise son regard. Je peux lire un certains réconfort en le regardant et un certain sentiment de sécurité m'envahit alors. J'essuie mes joues humide avec la paume de ma main. "Pyar..." Je l'avais toujours surnommé ainsi depuis que nous étions enfant. J'avais entendu ce mot dans un film Bollywood et je l'avais tout de suite adoré. C'était bête surtout quand on connaissait la traduction exact de ce mot, mais bien entendu je m'étais gardé de le dire à Isy. Je n'avais pas envie d'éveiller un malaise entre nous ou même créer un climat de sous-entendu. "...Je devais fermer le magasin comme j'étais souvent censé le faire...Je l'ai pas vu tout de suite..." En y repensant, j'aurais parfaitement pu éviter cette attaque, si j'avais refusé de fermer le magasin. "...J'ai sentis sa présence trop tard..." Les larmes remontaient dans mes yeux et je m'effondrais une nouvelle fois sur mes genoux. "C'était horrible ! J'aurais préféré mourir..." Mon corps avait préféré se mettre en veille sous l'effet de la douleur qui s'était propagée dans mon corps. J'allais devoir vivre avec ce souvenir mais, je n'étais clairement pas sur de pouvoir le faire. Je relevais alors les yeux sur Isy "...Est-ce que mon bébé est toujours vivant ?" J'omettais bien entendu le détail du père de cet enfant. Je ne voulais pas le placer dans une situation délicate et surtout qu'il se sent mal. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mer 26 Fév - 1:21 | |
| Les cris de détresse frisant l'imparable, d'ultime désarroi, de violence et souffrance incommensurables, me déchirait l'âme sans merci aucune. Je m'étais toujours refusé de me démontrer heurté ou déstabilisé par l'infortune des autres, œuvrant pour n'apporter que réconfort, empathie et constructive écoute. Cependant, lorsqu'il était question de proches, cette capacité à ne demeurer qu'une main qui se tend sans laisser être écorchée frisait l'impossible. Love était l'une de mes plus anciennes amies, on avait grandi ensemble, on avait franchi plusieurs caps de nos existences soudés. Aujourd'hui, bien que j'étais rassuré de pouvoir être aux côtés de la Bryce durant cette odieuse épreuve, le chagrin qu'elle ressentait se répercutait sur moi sans vergogne. J'aurais tant désiré que le destin lui ait épargné cette épreuve.
Attentionné, précautionneux, d'une voix douce et posée, j'invitais Love à chasser les démons qui la persécutaient sans pitié. Je la ramenais à l'actuel, à la sécurité de la chambre d'hôpital, bien qu'elle soit ternie des drames qui l'avait happée sous le couperet de l’infamie humaine. Son visage est creusé de sillons tracés par d'innombrables larmes, son regard est voilé du poids de toute sa tragédie. Elle essuie ses joues d'un revers de la main, je lui adresse un léger sourire en coin, tendre, rassurant. "Pyar..." Je m'asseyais sur le rebord de son lit, conservant néanmoins une distance, respectant son éventuel besoin de ne pas être touchée, mais lui confirmant par ce geste que c'était bien moi et que j'étais là pour elle. "... Je devais fermer le magasin comme j'étais souvent censé le faire... Je l'ai pas vu tout de suite..." Je soupire discrètement, horrifié. "... J'ai senti sa présence trop tard... C'était horrible ! J'aurais préféré mourir..." Mes sourcils s'étaient délicatement froncés, assimilant au niveau qui était mien son calvaire. « C'est pas ta faute. Rien qui est arrivé n'est ta faute. » Je prononçais sur un ton clément, bien que teinté de catégorique. Je refusais que Love se sente coupable de cette calamité ou estime qu'elle aurait pu éviter le fléau qu'elle subissait. Le seul fautif était son agresseur, pour lequel je priais une arrestation et une condamnation juste. "...Est-ce que mon bébé est toujours vivant ?" Je déglutissais, orientant mes émeraudes vers le portrait brisé de mon interlocutrice. Je ne pouvais pas lui cacher la vérité, alors même si ça m’atterrait d'ajouter au cauchemar de Love, je prononçais sur un ton qui se voulait apaisant et sincère : « Je suis désolé, Love. » Parce qu'il était inconcevable de prononcer les mots directs et que je préférais la mener le plus doucement possible au fatal constat de la perte de l'enfant qu'elle portait. Je ne faisais pas dans les annonces brutales. J'inspirais profondément, promettant avec une imparable franchise : « Je reste là pour toi. Tu peux compter sur moi. Tu pourras toujours compter sur moi. » J'autorise le silence à s'installer entre nous, lui accorde patiemment tout le temps dont elle nécessite, avant de risquer, bienveillant, ardemment désireux de l'épauler : « Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire pour toi ? » |
| | | | (#)Mer 26 Fév - 21:23 | |
| Perdue, sale, c'était les sensations que j'avais à l'heure actuelle. La vie avait voulu me faire vivre une nouvelle épreuve et je devais maintenant vivre avec ça. Je ne pourrais jamais revenir en arrière et je ne pourrais jamais oublier tout ceci. Mon âme devra continuer son chemin avec cette emprunte. Celle d'un être malsain et mauvais qui voulait uniquement se sentir puissant et assouvir ses pulsions. J'avais fini par me redresser et j'avais fini par me mettre à crier et pleurer. Je ne pouvais retenir ce que je ressentais et je ne pouvais faire autrement, c'était un moyen de soulager mon esprit. Par chance, j'étais à l'hôpital et je n'étais pas seule. J'étais bien entendu, loin de me douter que j'allais retrouver un ami d'enfance, un ami cher à mon cœur. Nos âmes dans leur tourment étaient liées l'une à l'autre et rien ne pourrait les séparer. Je relevais la tête en entendant sa voix et je posais mon regard dans le sien. Le voir ainsi, présent à mes côtés, me faisait du bien.. J'étais soulagée de le voir ici dans cette chambre. Je commençais à lui expliquer ce que j'avais vécu, cette épreuve douloureuse. Je m'en voulais de n'avoir pu rien faire. Je m'en voulais de ne pas avoir lutté plus longtemps pour me sauver. Je me sentais ridicule et j'avais même par moment l'impression d'être en faute. C'était stupide, j'étais la victime dans cette histoire, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que j'aurais pu l'éviter. « C'est pas ta faute. Rien qui est arrivé n'est ta faute. »
Il avait raison, mais ma culpabilité était grande et je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir. Il avait également une autre question qui venait se fondre dans mon esprit. Mon bébé, notre bébé si je voulais être claire, bien que je n'avais jamais osé lui dire. « Je suis désolé, Love. » Je n'avais pas besoin d'entendre la suite pour comprendre que ce petit être n'avait pas survécu aux coups de pieds que j'avais reçu. Je baissais la tête, j'étais triste s'était certains, mais peut-être que c'était mieux ainsi ? Peut-être que je n'aurais pas pu lui offrir une vie descente et la vie en avait décidé autrement. Je préférais garder le silence, je préférais ne pas lui avouer qui était le père. Je ne voulais pas qu'il souffre de tout ceci. « Je reste là pour toi. Tu peux compter sur moi. Tu pourras toujours compter sur moi. » Je le savais, Isy faisait partie de ce genre de personne sur qui on peut compter et qui pense d'abord aux autres avant de penser à soi. Il est capable de se sacrifier pour le simple bonheurs de ses proches. « Est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire pour toi ? » Je relevais la tête pour poser mes yeux bleus sur lui. "Prends moi simplement dans tes bras...J'ai besoin d'oublier tout ça...Et seul ami serait capable de ça..." Je ne lui laissais pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit et je me jetais dans ses bras essayant de ne pas pleurer. Je me blottissais dans ses bras comme un enfant apeuré et je profitais de l'odeur de son parfum. Cette odeur rassurante, familière et incroyablement réconfortante. Je me laissais enivrer par ce parfum essayant d'oublier les images de cette soirée horrible. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Sam 29 Fév - 17:59 | |
| Je me sentais désemparé face à l'intense désarroi ainsi que la profonde détresse qu'éprouvait Love. Je déployais tous les moyens dont je disposais pour aucunement lui communiquer ce chagrin que je nourrissais par empathie pour elle, désireux de focaliser l'attention toute entière sur sa personne et sa convalescence. Néanmoins, lorsque mes proches sont touchés, il m'est difficile de répondre totalement à la déontologie qu'on nous éduque au cours de notre cursus et de nos heures de travail.
Je tentais tant bien que mal de convaincre Love qu'elle était la victime de l'entière brutalité de l'Homme. Elle n'avait pas à se sentir responsable ni jouer du conditionnel pour se placer en tant que fautive ou évincée de ce cauchemar. Je pouvais aisément comprendre ce regard qu'elle portait sur son passé, son malheur. Je l'assimilais puisque j'avais, tout comme elle, cette tendance à analyser mes torts même lorsque je pouvais en avoir aucun. J'avais également conscience que la Bryce aurait besoin d'en parler, à des personnes de confiance qui sauront l'écouter, afin de tolérer de plus en plus cet odieux mal qui l'avait épousée et le transformer en brique de l'édifice de son être.
D'une manière aussi tendre que possible, je lui laissais entendre qu'elle avait perdu l'enfant qu'elle portait avant son viol. J'assurais par la suite, lui autorisant tout le temps nécessaire pour absorber cette nouvelle tragédie, qu'elle pouvait compter sur moi continuellement. J'étais prêt à consacrer mon énergie à ce qu'elle surmonte cette terrible épreuve qui venait injustement de la happer. "Prends moi simplement dans tes bras... J'ai besoin d'oublier tout ça... Et seul ami serait capable de ça..." Je lui souris délicatement, sensible. J'aurais aimé pouvoir effacer de sa mémoire ces drames, j'aurais aimé que la vie ne nous inflige pas tant de maux qui parfois me souvent de trop. Love se jeta dans mes bras et naturellement, spontanément, je refermais affectueusement notre étreinte. Je me déplaçais de manière à ce que nous soyons plus confortables dans le lit et ne plus avoir à bouger sous le risque de perdre l'équilibre. Je laissais tout le temps à mon amie d'enfance d'évacuer une partie du choc qui la tiraillait. Je caressais doucement son dos, mon bipeur en marche pour m'alerter d'une éventuelle urgence pour laquelle je devrais prêter main forte. « Tu vas t'en sortir. Le destin a prévu mieux pour toi. » J'assurais avec conviction. Ses embûches frisaient l'insurmontable, mais j'étais persuadé que c'était parce qu'il y avait de grandes choses, de grands bonheurs, qui attendaient Love. C'était ma manière de tenir face à l'ignominie du monde : toute souffrance devait conduire à un épanouissement, que nous ne savourons que davantage via la force accumulée par catastrophes. « Est-ce qu'il y a quelqu'un que tu aimerais que j'appelle plus tard ? » Je proposais, certifiant par mon ton calme et patient qu'il n'y avait aucune presse pour quoi que ce soit. |
| | | | (#)Dim 1 Mar - 17:25 | |
| L'homme qui était repartie avec mon âme avait également prit la vie de mon bébé. Les coups que j'avais reçu avaient eu raison de ce petit être fragile qui grandissait dans mon ventre. J'aurais tellement aimé pouvoir faire sa connaissance, pouvoir le voir grandir, mais avec ce drame je ne pourrais que imaginer ce qu'il aurait pu devenir. C'était peut-être un mal pour un bien ? Peut-être que cette planète ne lui aurait rien offert de bien. Maintenant qu'il était partie, il était surement en compagnie de mon frère qui pourrait veiller sur lui dignement en attendant que j'arrive les rejoindre. Je plongeais mon regard dans ceux de Isy qui venait de m'apprendre la nouvelle. Je ne voulais pas qu'il sache que c'était lui le père, je ne voulais pas lui infliger cette douleur d'avoir perdu un enfant. Je ne voulais pas qu'il culpabilise pour quoi que ce soit, alors qu'il n'y était pour rien dans tout ça. J'avais simplement envie qu'il puisse vivre sereinement sa vie et qu'il soit heureux. Je continuais de le regarder alors qu'il me demandait si, j'avais besoin de quelque chose. Effectivement, j'avais besoin, de réconfort. Sans vraiment réfléchir, je lui demandais de me prendre dans ses bras et sans lui laisser un quelconque répit pour me répondre, je me jetais contre lui. Je fermais les tandis que je sentais les bras de mon ami se refermer contre moi pour venir me caresser le dos. « Tu vas t'en sortir. Le destin a prévu mieux pour toi. »
J'espérais sincèrement qu'il avait raison et que je pourrais réussir à vivre avec tout ça. J'avais supporté la mort de mon frère, mais je n'étais pas sur de supporter la mort de mon âme. Je m'étais promis de vivre pour deux, mais la vie semblait ne pas vouloir me laisser faire aussi facilement. « Est-ce qu'il y a quelqu'un que tu aimerais que j'appelle plus tard ? » Je secouais doucement la tête. Il n'y avait personne à prévenir. Je ne voulais pas inquiéter mes parents, ils avaient eu suffisamment de peine et de soucis dans leur vie pour leurs infliger un nouveau tracas. De plus, je n'avais pas envie de les voir débarquer à l'hôpital avec leurs regards inquiets et leurs traits tirés. "Non...Il n'y a personne...Sauf peut-être mon employeur, mais sans lui dire ce qui s'est produit..." Une fois de plus je pensais aux autres avant de penser à moi. Cependant, j'étais persuadé que mon employeur ressentirait une culpabilité si, il venait à connaître la vérité. C'était lui qui m'avait demandé de fermer le magasin et je le connaissais suffisamment pour savoir qu'il aurait voulu être à ma place cette nuit. Je profitais encore du contact rassurant des bras de Isy et de son parfum réconfortant. "N'en parle pas à mes parents...Je ne veux pas les inquiéter, ils ont déjà trop souffert pour que j'en rajoute une couche avec ça..." C'était surement idiot comme réaction, mais j'espérais que Pyar allait respecter mon choix et ne rien dire. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Lun 2 Mar - 3:09 | |
| A sa demande, je m'étais installé dans le lit d'hôpital de Love afin de lui permettre de se blottir contre moi. Affectueusement, j'avais refermé délicatement notre étreinte, une de mes paumes caressant doucement le dos de la femme brisée. Mes gestes étaient précautionneux, calculés, mon objectif étant d'épauler et aider mon amie d'enfance à se porter mieux et non ressasser son traumatisme ou commettre un mouvement qui pourrait lui être désagréable. Confiant, je lui assurais que la vie lui promettait du positif, du mieux ; que cette fameuse roue tournerait, même s'il frisait l'impossible de l'envisager ce soir. Je tenais à insuffler cette petite notion d'espoir, pour qu'elle ne baisse pas les bras puisque le monde serait terne sans sa présence.
Quelques minutes plus tard, le silence nous enveloppant, chassant les vestiges des hurlements précédemment extraits de l'âme de Love, j'interrogeais mon interlocutrice sur l'éventualité qu'elle souhaite que je contacte quelqu'un qui pourrait demeurer à son chevet ou lui apporter du soutien les prochains jours. "Non... Il n'y a personne... Sauf peut-être mon employeur, mais sans lui dire ce qui s'est produit..." J'observais Love, attristé du fait qu'il n'y ait vraiment aucun individu pour la soutenir dans cette épreuve. Une partie de mon être se convainquait que la vingtenaire souhaitait surtout ne déranger ni n'inquiéter personne, soupçon qui s'orientait vers la validation lorsqu'elle aborda la position qu'elle désirait voir adoptée à l'égard de ses parents : "N'en parle pas à mes parents...Je ne veux pas les inquiéter, ils ont déjà trop souffert pour que j'en rajoute une couche avec ça..." J'inspirais profondément, continuant mes mouvements tendres contre le dos de Love. La fleuriste s'était toujours montrée d'un altruisme prodigieux, cependant, je craignais qu'à trop vouloir étouffer ses maux au nom des autres, elle finisse par se noyer intérieurement.
« Je leur dirai rien. » Je promettais. Ce drame appartenait entièrement à Love et en aucun cas je me permettrais de révéler cette odieuse et sombre part de son histoire. « Mais il faut que tu penses à toi aussi, Love. Il faudra que tu prennes soin de toi. Tu n'es pas seule, tu n'as pas besoin de rester seule. » Il y avait au moins une personne sur laquelle elle pouvait compter : moi. « Je vais prévenir ton employeur que tu ne pourras pas aller travailler pour des raisons de santé en respectant le secret médical. Tu n'as pas à t'en faire pour ça. » Il allait de soi que je ne donnerai pas le moindre détail sur le dossier patient de Love à qui que ce soit, tenant à cette confidentialité et étant beaucoup trop professionnel pour oser songer au moindre écart. « Tu as ton appartement ? » J'interrogeais, préoccupé du domicile de Love et prêt à l'y déposer et l'y lui rendre visite une fois qu'elle obtiendrait son congé de l'hôpital. |
| | | | (#)Lun 2 Mar - 13:24 | |
| Il est hors de question pour moi de déranger qui que ce soit, déjà rien que la présence d'Isy me mettait mal à l'aise. Ce n'était pas le fait que ce soit un homme après ce que je venais de vivre, non, c'était simplement le fait qu'il était mon ami depuis longtemps et que je ne voulais pas le déranger. Je connaissais suffisamment le Jensen pour savoir qu'il allait s'investir d'une mission et qu'il allait faire en sorte de prendre soin un maximum de moi. Je n'aimais pas déranger, je ne voulais pas être un fardeau pour qui que ce soit, mais je savais aussi que je ne pourrais rien dire à Isy. J'aurais beau contester autant que je voulais, il ferait en sorte de mener à bien cette mission. Je prenais cependant le temps de lui dire que je ne voulais pas que mes parents soient prévenu. Il était hors de question que je leur fasse vivre ça après le décès de mon frère. Je savais que c'était totalement différent, mais je savais aussi qu'ils étaient fatigués et ma mère ne pourrait pas le supporter. Elle faisait en sorte d'être forte, mais je la connaissais suffisamment pour savoir que c'était uniquement une barrière. « Je leur dirai rien. » Mon employeur devait être mis au courant, mais sans bien entendu lui dire le drame qui s'était joué ce soir. Une fois de plus, je voulais préserver les autres et surtout ne pas leur faire de soucis. « Mais il faut que tu penses à toi aussi, Love. Il faudra que tu prennes soin de toi. Tu n'es pas seule, tu n'as pas besoin de rester seule. » Je le savais parfaitement, mais on ne pouvait pas lutter contre sa nature profonde et la mienne ne m'autorisait pas ce genre de chose. « Je vais prévenir ton employeur que tu ne pourras pas aller travailler pour des raisons de santé en respectant le secret médical. Tu n'as pas à t'en faire pour ça. »
J'étais très reconnaissante à Isy, il prenait réellement le temps pour moi et respecté mes demandes, même-ci il n'était pas toujours d'accord avec. Je n'aurais pas pu espérer quelqu'un d'autre que lui et dans mon malheur la vie avait fais preuve d'un moment d'empathie pour m'offrir sa présence. « Tu as ton appartement ? » Toujours blottit contre lui, je ne souhaitais pas qu'il s'éloigne de moi. Je voulais que l'odeur de son parfum réconfortante reste encore à mes côtés. Pourtant, je savais parfaitement qu'il faudrait tôt ou tard qu'il retourne à son travail et rien que cette idée, mon cœur se brisa encore un peu plus. "Oui...j'ai mon appartement..." En y pensant, j'espérais que cet homme n'avait pas trouvé mon adresse. "...Tu crois que j'y serais en sécurité ? Cet homme...Je ne sais même pas si, il a fouillé dans mon sac à main...peut-être qu'il sait où j'habite..." L'idée qu'il puisse tout connaître de moi commencé à faire monter une vague de terreur dans mon être. J’agrippais alors machinalement la blouse de l'infirmier. "...Pyar...Est-ce que tu crois que cet homme va tenter de finir le travail ?...J'ai vu son visage, je sais à quoi il ressemble...Peut-être qu'il voudra me faire taire à présent..." Je collais encore d'avantage mon corps contre celui d'Isaac si bien que je pouvais entendre les battements de son coeur. Un son apaisant qui ramène à la petite enfance. Ce son si particulier qui nous berçais durant nos premiers mois de vie et qui créer un cocon si paisible et rassurant pour chaque être vivant. Je fermais les yeux me laissant bercer par ce doux bruit essayant également de faire taire mes angoisses et mes peurs. cc99cc: Lui 6699cc: Moi |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 8 Mar - 18:53 | |
| Je connaissais Love assez bien pour anticiper ses futurs comportements : elle refuserait d'imposer le moindre poids sur quiconque, de se transformer en une sorte de responsabilité qui contraindrait qui que ce soit à la soutenir. Je connaissais cet état d'âme, cette démarche, puisque moi-même l'appliquait à outrance. Cependant, j'avais conscience qu'avoir des proches qui nous épaulent apporte irrémédiablement une force non négligeable. Et même s'il était souvent difficile de saisir les mains que l'on nous tend par culpabilité ou manque d'estime de soi, il était souvent plus que gratifiant d'oser étreindre ces doigts généreux.
Je lui promets toutefois de ne rien révéler de cette épreuve à ses parents. Je considère que ce drame ne m'appartient pas et qu'il revient entièrement à Love d'en discuter avec ses proches si elle le souhaite. Toutefois, il m'est indispensable de la prier de prendre soin d'elle et de ne pas s'oublier. J'espérais qu'elle ne reste pas seule et j'étais prêt à déployer tous les moyens à mon niveau pour l'aider à traverser cette tragédie.
Consciencieux, je la questionnais sur son domicile. Avait-elle son appartement ? Résidait-elle en colocation ? « Oui... J'ai mon appartement... » Je l'entends me confirmer d'une voix cependant branlante. « ...Tu crois que j'y serais en sécurité ? Cet homme... Je ne sais même pas si, il a fouillé dans mon sac à main... Peut-être qu'il sait où j'habite... » Je pose mon regard sur le visage apeuré de mon amie de longue date. Je n'avais certainement pas souhaité l'alarmer avec ma demande mais il était vrai que ses craintes demeuraient légitimes. Bien que je doutais que cet homme revienne sur ses pas, par crainte de se faire prendre sans le facteur de l'effet de surprise. « ...Pyar ...Est-ce que tu crois que cet homme va tenter de finir le travail ?... J'ai vu son visage, je sais à quoi il ressemble... Peut-être qu'il voudra me faire taire à présent... » Je déglutissais discrètement, touché par la détresse et la terreur qui accablaient présentement Love. Ses anticipations étaient sinistres et abominables, mais je ne démontrais pas à quel point ces scénarios me déstabilisaient, à la fois beaucoup trop professionnel et désireux d'être inébranlable pour elle. Je resserrais tendrement notre étreinte de manière à la réconforter. « Je ne pense pas qu'il va te rechercher. Ces hommes-là reviennent très rarement vers leur victime. » Mais il n'existait pas de risque zéro. « Est-ce que tu veux regarder s'il manque quelque chose dans ton sac ? » De cette manière, l'on pourrait supposer si l'agresseur a réellement pris le soin d'y fouiller, et le confirmer s'il y manquait de quoi. « Demain, les gendarmes vont passer. Tu pourras leur décrire ton agresseur et ils pourront partir à sa recherche pour l'arrêter. » De cette manière, ultimement, il deviendra hors d'état de nuire. « Et quand il sera question de retourner chez toi, si tu n'es pas confiante pour revenir à ton appartement, tu peux toujours rester chez moi. J'ai une chambre de libre. » Je lui offrais sponanément. Il n'y avait pas de raison de s'en faire davantage, surtout à ce niveau : j'étais capable d'apporter des éléments résolutions à ces problématiques. « Et ici tu es aussi en sécurité. » Je lui certifiais. Mes collègues et moi-même veillaient à ce qu'on ne lui fasse aucun mal ; et une fois que la Bryce obtiendrait son congé du centre hospitalier, je ferai mon possible pour poursuivre cette garde au nom du bien-être de l'australienne. |
| | | | (#)Lun 9 Mar - 7:53 | |
| Cette épreuve avait mis en branle tout mon instinct de survie et je me faisais des scénarios dans mon esprit. J'avais l'impression que d'ici quelques minutes cet homme reviendrait afin de m'ôter la vie. Peut-être que ça aurait été plus simple. Il aurait dû finir le boulot tout de suite au lieu de jouer à ce jeu de me suspendre à la vie. Isaac voulait être sur que j'allais prendre soin de moi et je me demandais bien comment j'allais bien pouvoir faire. Je préférais ne rien dire et je répondais simplement à sa question concernant mon appartement. Cependant, avec cette question une multitude de nouveaux scénarios apparaissaient dans mon esprit et je demandais alors soudainement à Isy si, cet homme allait finir le travail. Je n'étais peut-être pas en sécurité, après tout j'avais eu le temps de voir son visage et je savais à quoi il ressemblait. Je pouvais aisément dire à la police comment été cet homme. « Je ne pense pas qu'il va te rechercher. Ces hommes-là reviennent très rarement vers leur victime. Est-ce que tu veux regarder s'il manque quelque chose dans ton sac ? » Mon sac, rien qu'à l'idée qu'il est pu fouiller dedans me terrorisé. Je hochais doucement la tête positivement pour signifier à mon ami, que je voulais effectivement vérifier mon sac. Seulement, je n'avais pas pensé que si, je voulais voir dans mon sac il faudrait que le Jensen se lève et lâche son étreinte. « Demain, les gendarmes vont passer. Tu pourras leur décrire ton agresseur et ils pourront partir à sa recherche pour l'arrêter. » Je m'accrochais encore d'avantage à sa blouse ne voulant pas le voir s'éloigner. "Est-ce que tu pourras être présent ?" Je ne me voyais pas revivre tout ça seule avec la police. Etre aussi vulnérable m'énervé quelque peu et je me sentais tellement idiote. « Et quand il sera question de retourner chez toi, si tu n'es pas confiante pour revenir à ton appartement, tu peux toujours rester chez moi. J'ai une chambre de libre. Et ici tu es aussi en sécurité. » Comment ça allait se passer une fois que Isy serait rentré chez lui ? J'allais rester seule bien qu'il avait d'autres infirmiers et médecins dans l'hôpital, je n'étais pas très confiante. Je sentais alors mon ami bouger légèrement, j'avais demandé mon sac à main et il fallait bien qu'il bouge pour pouvoir l'attraper. Je me détachais un peu essayant de me rassurer que c'était juste pour quelques instant. Je baissais les yeux sur mon corps meurtrie et couvert en divers endroits de bleu. Je posais alors rapidement ma main sur le poignet d'Isy ne pouvant me résoudre à la laisser s'éloigner. "Tant pis pour mon sac à main..." Je gardais les yeux baissés sur les différentes tâches. "J'ai besoin de toi Pyar..." Je glissais ma main dans la sienne avant d'entrelacer mes doigts aux siens. Je relevais la tête pour poser mon regard sur lui. Je le forçais à revenir vers moi et je venais entourer mes bras autour de son cou avant de glisser mon visage dans son cou, essayant de me retenir de pleurer. Je fermais un instant les yeux avant de me redresser légèrement et de croiser une nouvelle fois le regard de Pyar. Je souriais légèrement avant de glisser une de mes mains sur son visage. J'étais tellement proche que je pouvais sentir son souffle sur ma peau et nos parfums se mélangeaient l'un à l'autre. "Je suis désolé de te causer autant de soucis..." |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 22 Mar - 17:32 | |
| Il m'était crucial de m'assurer que Love serait en sécurité dès sa sortie du centre hospitalier. Je souhaitais qu'elle prenne soin d'elle et puisse remonter la pente suite à l'événement traumatisant qu'elle venait de subir impitoyablement. J'avais conscience que cela prendrait énormément de temps, que se reconstruire après un tel drame n'était pas quelque chose d'évident, cependant, je désirais que Love ait conscience qu'elle possédait toute sa place sur cette planète et que le monde perdrait à son absence. Il était essentiel qu'elle prenne soin d'elle et fasse passer son bien-être avant celui d'Autrui, quitte à contrer sa nature. Aussi, elle n'était pas seule et pourrait toujours recevoir de l'aide.
Pour la rassurer, je proposais que l'on vérifie le contenu de son sac. Je ne pensais pas que son agresseur serait assez téméraire pour côtoyer de nouveau sa victime et j'avais confiance envers les services de l'autorité pour neutraliser ce criminel. La Bryce accepta mon offre de constater le contenu de son sac mais lorsque j'esquissais un mouvement pour aller le récupérer, sa main vint s'agripper à ma blouse. Ainsi, j'optais pour m'éloigner plus tard. "Est-ce que tu pourras être présent ?" "Bien sûr," j'assurais, spontanément. Quitte à rester plus tard à l'hôpital ou revenir après mon service. Je ne laisserais certainement pas tomber mon interlocutrice.
Par ailleurs, je lui indiquais qu'elle pouvait également rester chez moi et qu'elle était en sécurité dans le service de St Vincent's. "Tant pis pour mon sac à main... J'ai besoin de toi Pyar..." Le regard de l'australienne glissait sur les traces de l'altercation couvrant son corps. "Ça peut attendre," je prononçais doucement, demeurant immobile dans le lit. Ses doigts froids se glissèrent entre les miens, la jeune femme désireuse de conserver une compagnie réconfortante à ses côtés. A mesure des secondes, Love se rapprocha de manière à former une étreinte et je l'entendais souffler à proximité : "Je suis désolée de te causer autant de soucis..." "Tu n'as pas à t'excuser pour quoi que ce soit, absolument rien n'est de ta faute." Je répondais sur un ton tendre mais ferme. La Bryce n'avait pas à se sentir coupable ni fautive. Je l'attirais contre moi de manière à ce qu'elle puisse se reposer, sa tête contre mon buste. "Et si t'essayais de te reposer un peu ? De prendre des forces ?" J'invitais avec délicatesse et patience, mon bras autour de ses épaules. Tant que le service était calme et mes capacités non nécessitées, je resterai à ses côtés. De plus, je jugeais bénéfique pour la brune qu'elle puisse récupérer un peu. |
| | | | (#)Lun 23 Mar - 17:37 | |
| La police allait vouloir savoir exactement ce qui s'était produit même-ci j'en avais déjà parlé plusieurs fois ce soir. Je n'étais pas sur de pouvoir m'en sortir toute seule et je demandais spontanément à Isy si, il pouvait m'accompagner dans cette épreuve. "Bien sûr," Revivre encore cette soirée allait être difficile et je savais parfaitement que j'aurais beaucoup de mal à vivre avec ça. Le Jensen me proposa alors de prendre mon sac à main afin de voir si, rien ne manqué. Si au départ j'étais d'accord bien vite l'idée de savoir qu'Isaac allait s'éloigner de moi me déplaisait. Je le rattrapais tout en lui indiquant que ça n'était pas grave et que j'avais besoin de lui. J'étais consciente que ce n'était surement pas une bonne chose de le monopoliser ainsi. Il avait peut-être d'autre patients à voir ? Tant pis pour les autres, il avait surement d'autres infirmiers dans le service qui pourraient leur venir en aide. Pour l'instant, moi, j'avais besoin de l'aide d'Isaac. "Ça peut attendre," Je glissais mon visage dans son cou tout en m'excusant de lui causer ainsi du soucis. "Tu n'as pas à t'excuser pour quoi que ce soit, absolument rien n'est de ta faute." J'avais du mal à prendre conscience que j'étais la victime dans cette histoire. J'avais l'impression d'avoir mal agit et que c'était pour cette raison que l'homme m'avait attaqué. Bien entendu je gardais tout ça pour moi. "Et si t'essayais de te reposer un peu ? De prendre des forces ?" Je hochais doucement la tête avant de me placer confortablement contre lui et je fermais les yeux. "Je suis heureuse que tu sois avec moi...Tu es la personne la plus importe de ma vie." Je gardais mes doigts entrelacés aux siens et je profitais du son de son coeur pour me détendre. Je savais qu'avec lui j'étais en sécurité. Somnolente et sans vraiment capter ce que j'étais entrain de dire, j'ajoutais "Je t'aime" |
| | | | | | | | (Flashback) Cette nuit tout vole en éclat feat. Isaac Jensen |
|
| |