| (paul & edge) nine times out of ten, I'm in my feelings |
| | (#)Dim 16 Fév 2020 - 14:30 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Paul Price Reprendre le chemin de la station de police après une pause de plus de deux mois n’a pas été une chose facile. Récupérer ton appareil de photo de service non plus. Et pourtant oui, par bien des aspects, ton métier t’a manqué quand tu étais coincé entre les murs du St Vincent. Mais plus que les affaires non-résolues et sordides à souhait, c’est être actif qui t’a le plus manqué, contribuer, de quelque façon qu’il soit à la communauté, c’est surtout ça dont tu avais le plus besoin. Et ça et uniquement cela que tu retrouves à présent, te retrouvant à enfiler un costume pour partir au travail. Cela n’était pas arrivé depuis longtemps et la nervosité latente que tu ressens, tu la ranges dans un coin de ta tête, priant, espérant que personne ne le remarquera. Même ta mère ne te lance pas vraiment de commentaire après ce troisième jour consécutif de boulot, te contentant juste de te tendre ton café dans la cuisine bruyante, t’aidant à faire ton nœud de cravate, tandis que Camille lit le journal à voix haute, que Paul passe rapidement dans la cuisine pour te souhaiter une bonne journée, tandis que Louis et ton oncle Allan sont en train de discuter devant la télévision. Oui, ta petite demeure de Toowong est plus animée que jamais ces dernières semaines, mais cela ne te dérange pas vraiment, tout ce bruit est rassurant dans un sens et tu ne sais pas vraiment ce que tu ferais si tu te retrouvais tout seul avec tes pensées. "J’y vais avant de vraiment être en retard." Que tu finis par lancer à ta mère, prenant tout de même le temps de répondre au dernier sms de Yasmine avant de prendre tes clés de voiture qui trainent dans le meuble dans l’entrée. Et tu essayes de te dire que c’est facile d’emprunter la route qui te mène jusqu’au commissariat, que ce n’est pas si bizarre que cela de passer la porte de ton bureau ou de te tenir près de la machine à café. Toutes les conversations concernent les feux qui ravagent tout le pays et tu comprends que tes collègues sont d’humeur morose et pas vraiment concentrés à cause de cela, la charge de travail ne diminue pas elle cependant. Et tu es tiré d’une pile de dossiers et de photos particulièrement complexes par un de tes supérieurs qui t’informe qu’on a besoin de toi à l’autre bout de la ville, il n’a pas plus d’informations que cela à part qu’il lui faut quelqu’un de sérieux et qui ne va pas paniquer à la vue d’un peu trop d’hémoglobine. Et c’est toi, c’est certain, non seulement tu fais parti des employés qui a le plus d’années à la technique judiciaire, mais tu en as vu plus que certains. Tu attrapes donc ton matériel et les clés de ton véhicule de service sans vraiment sourciller, ayant l’habitude de répondre à ce genre de requête, pendant tout le trajet tu ne peux pas t’empêcher de te dire que c’est une très mauvaise idée cependant. Un sentiment complètement stupide, mais qui te noue l’estomac tout de même et qui te fait hésiter quand tu es sur le point de sortir du dit véhicule, qui te fait presque flancher quand tu dois attraper ta saccoche et te diriger vers la scène de crime. Et tu sursautes presque quand on s’adresse à toi, yeux rivés sur tes autres collègues qui sont en pleine conversation. Un officier de police te demande même si tu vas bien et c’est plus fort que toi, tu fronces les sourcils et finis par t’approcher, prêt à faire ton boulot. Et oui, sans aucun doute, tu as vu pire, ce n’est pas les clichés les plus affreux ou horribles que tu dois prendre mais quelque chose cloche. Tu n’es pas aussi concentré que d’habitude, tes paumes sont un peu moites et tu ne réponds que par monosyllabe aux questions, justifiée et nécessaire de tes collègues. Et tu ne veux pas être ici, c’est certain. Tout mais pas ici. C’est quand cette réalisation te frappe que tu ranges l’appareil, ayant pris assez de cliché pour toute une vie il semble et tu affirmes à tes collègues que tu les retrouveras à la station de police. Un joli mensonge car la route que tu empruntes est celle de ton domicile, dérouté de sentir la vitesse à laquelle bat ton cœur ou le fait que respirer semble être douloureux. Tu te gares mal devant ta propre demeure, poussant la porte sans trop de cérémonies, à la recherche de quelqu’un, quelque chose. "Maman ? Camille … ?" Il n’y a pas de réponses et la demeure semble vide, totalement vide et cela ne fait rien pour te rassurer, ni encore pour ralentir le trémolo de ton cœur. Ce n’est pas normal, voilà ce que tu te dis, il faut que tu … que tu quoi au juste ? Tu te diriges vers la salle de bain, ayant pour but de te passer un peu d’eau sur le visage et de comprendre ce qui est en train de t’arriver, et peut-être contacter la seule infirmière que tu connais. C’est avant que tu ne tombes sur Paul, lui-même dans la salle de bain, tu te figes quelques secondes, plus dérouté que jamais. "Oh hey je ne savais pas que t’étais là, je pensais que … je pensais que j’étais tout seul." Et tes vieux instincts sont toujours là, ne pas l’inquiéter, et ne pas le laisser voir que quelque chose te tracasse. " … Dis-moi quand … c’est libre okay ?" Que tu lances sur un ton qui se veut mesuré, mais qui en réalité est plus alarmant qu’autre chose. Tu lui lances même un sourire avant d’aller t’asseoir sur ton lit, essayant de respirer, parce que ça ne fait pas de sens, pas vrai ? |
| | | | (#)Ven 28 Fév 2020 - 17:15 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Edge Price Reprendre le train train quotidien après avoir passé deux mois de vacances s'avère un peu compliqué. Pas parce que l'on reprend le travail.. Puisque j'adore le mien. Mais plutôt de revoir revenir tout ce qu'on avait laissé derrière soit. Retrouver tout ça avait été un peu compliqué au départ. Mais au fur et à mesure, les habitudes reprenaient rapidement.
Mais ces derniers temps, la vie n'était pas de tout repos. Tous les Price ou au moins la plupart était chez Edge. Toute la famille est arrivée et ça faisait maintenant plusieurs jours que je me disais qu'il fallait que je parle. Jusque là, j'avais tenter d'éviter le sujet. Mais il allait falloir que je parle. Et je pense.. qu'aujourd'hui est probablement le bon moment. Mais à chaque fois que j'essaye, j'ai une petite boule au ventre. Comme si on allait me dire qu'au final, c'est de ma faute et que c'est bien fait pour moi... Au fond, il s'agit de ma famille. Et je suis persuadé que ça ne sera pas le cas... Mais.. j'appréhende leurs réactions, tout de même.
La journée avait été relativement simple. Les enfants étaient attentifs et la sieste m'avait permis de m'avancer sur pas mal de chose sur les jours suivants. Et alors que je finissais relativement tôt, j'étais rentré une bonne heure trente plus tard. Et ce n'est pas dû un du travail, encore moins parce que j'avais trouvé le courage d'aller à la salle de sport.. Non.. Parce que moi, dans mon idiotie sans nom, j'ai réussi à me casser la gueule... Je ne serais même pas dire réellement comment. Mais j'ai fini par aller à l'hôpital pour pouvoir plâtré mon poignet gauche. Bon, bonne entrée en matière pour expliquer aussi mon divorce.
J'étais rentré depuis une bonne dizaine de minutes et j'avais découvert une maison vide. Nos parents respectifs avaient peut-être décidé de sortir un peu. Je m'occupais de mettre mes vêtements dans la corbeille et de me changer. Le sol sur lequel j'avais atterri n'était pas du très grande propreté. Et comme je n'allais plus sortir, j'avais juste mis un t-shirt et un jogging suffisamment confortable pour être dans la maison. Et alors que j'allais sortir, la porte s'ouvre sur Edge. Il m'a l'air d'ailleurs bien pâle. Je hausse les sourcils, assez surpris de le voir comme ça. Il avait l'air plutôt bien lorsqu'il était parti ce matin. Il me sourit et s'en va déjà. Oui.. Non.. Il y a un truc qui cloche. Je viens ouvrir la porte et fini par venir frapper à sa chambre de ma main gauche. Hahah Paul le droitier qui doit maintenant se servir de sa main gauche. Un véritable plaisir.
- Edge ?
A force de ne vouloir inquiéter personne, j'ai du faire en sorte de comprendre son langage corporel. Et même si je n'y parvenais pas tout le temps. Je dois dire que là, je n'ai pas de mal à voir qu'il n'a pas l'air d'aller bien. Il est assis sur son lit et semble essayer de contrôler quelques choses ? Je viens finalement m'asseoir à côté de lui, sur le lit.
- Ca n'a pas l'air d'aller. Dit-moi ce qui ne va pas ? Et sans mentir.
En temps normal, je ne serais pas aussi direct. Parce que je prendrais le temps de comprendre. Mais là, j'ignore si c'est sa santé ou si c'est un peu plus profond et il ne se sent moralement pas bien. Alors, je préfère aller droit au but. Je pose ma paume sur son épaule et ajoute alors.
-Peu importe ce qui te tracasse, dit moi.
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| | | | (#)Lun 9 Mar 2020 - 23:04 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Paul Price Tu ne t’attendais pas à tomber sur Paul, c’est le moins que l’on puisse dire. Tu te voyais déjà te passer de l’eau froide sur le visage et regarder ton propre reflet dans le miroir jusqu’à … eh bien jusqu’à ce que tu ailles mieux. Tu es en territoire inconnu-là, oui, tu navigues en eaux complètement troubles depuis ta sortie du St Vincent et il y a des jours où il est plus difficile de ne pas juste se laisser sombrer et de boire la tasse et même pire encore. Tu fais tout pour bannir ce genre de pensées, ce sont les mêmes pensées qui ont fait que tu as fini dans un lit d’hôpital en premier lieu mais … qu’est-ce qu’on dit sur Rome déjà ? Oui, pas faite un seul jour. Et ce n’est pas parce que tu ne bois plus, ou que tu vas désormais consulter un professionnel pour parler de tout ça, que soudainement, tu vas mieux, tu es guéri. Si tout était aussi simple… Tu pousses un soupir en t’asseyant au bord de ton lit et tu sursautes un peu quand Paul tape à la porte de ta chambre. Il s’annonce avant de rentrer dans ton champ de vision et dans ton espace et pendant une poignée de secondes, tu lui en es extrêmement reconnaissant, pas certain que toi ou ton cœur aurait supporté une autre surprise. Il te pose des questions, il te pose la bonne question et tu ne peux que hausser les épaules avant de répondre : "Honnêtement ? … Je ne sais pas du tout." Tu ne cherches pas à maquiller ou déguiser la vérité pour ne pas lui faire peur là, tu n’as pas de mot pour décrire la situation. Tu ne sais pas ce qui est en train de t’arriver, pourquoi est-ce que ton cœur bat aussi vite dans ta poitrine, pourquoi est-ce que tes mains sont aussi tremblantes, ou que tu peux sentir des gouttes de sueur perler le long de ton dos, tu n’as pas chaud, c’est tout le contraire. Oui, tu as un peu l’impression d’avoir plongé la tête la première dans un bain d’eau glacée et franchement ? La sensation est plus que déplaisante. "J’étais au boulot, la routine quoi, une journée normale…" Tu insistes sur le dernier mot tandis que tu essayes de serrer les doigts de ta main droite, pour te donner un semblant de contrôle, pour te rassurer et te rappeler que tu es toujours là et que c’est toi qui es aux commandes. Et pas autre chose et pas quelqu’un d’autre. Une sensation que tu détestes particulièrement maintenant que tu y penses. Tu relèves la tête, quittant des yeux la paume de ta main, te concentrant sur le visage de Paul et ses mots à lui. Oui, lui raconter, lui expliquer, peut-être que lui saura, peut-être que cela lui est déjà arrivé. "Et on m’a appelé sur une énième affaire, le genre d’affaires où il faut avoir l’estomac bien accroché et..." Les images te reviennent en mémoire, dans des détails poignants, des détails qui échapperaient surement aux plus ignorant, mais pas toi, tu fais ce métier depuis des années, il y a eu plein d’affaires, une tonne de cliché pris. Ta poitrine te lance soudainement, c’est comme-ci ton cœur battait beaucoup trop vite et que le reste de ton corps avait du mal à s’adapter, tu n’as pas d’autres moyens de décrire cela et tu lances un regard légèrement alarmé à Paul. " ... Je crois que quelque chose ne va pas…" C’est lui qui voulait savoir n’est-ce pas ? "J’ai vraiment du mal à respirer." avoues-tu finalement, légèrement dépité. |
| | | | (#)Jeu 2 Avr 2020 - 18:33 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Edge Price Je ne voyais pas souvent Edge perdre pied. En fait, je ne pense pas l'avoir vu plus d'une fois. Et je sais que je ne peux qu'être présent pour lui. Il l'a été avec moi. Tout le temps quand j'en avais besoin. Alors.. je veux qu'il sache que je suis aussi là pour lui.
Ma première question n'obtient au départ qu'un mouvement d'épaule. Je ne sais même pas s'il sait ce qu'il a ou non. Plus d'une fois je me suis senti mal sans pour autant mettre le doigt sur le problème d'origine. Un peu comme si le problème se cachait à mes yeux. Et il finit par m'avouer qu'il ne sait pas la raison de ce qui le tracasse. Sa respiration semble un peu trop rapidement, ses mains trembles. Je me demande s'il ne fait pas une crise de panique..
Une journée normale. D'accord. Bon, malgré la journée normale, je comprends déjà que l'affaire où il a du aller devait être plus compliqué que les autres. Mais je ne sais pas si c'est à l'origine de ce qu'il a. A moins que ça n'a été qu'un facteur extérieur et qu'Edge était déjà sur le point d'imploser. Je penserais plutôt de ce détail qu'autre chose.
Je regarde son visage et son regard me fait un peu peur. Je réfléchis rapidement. Il me décrit un peu. Mal à respirer. Edge possède une bonne santé physique. Je ne pense pas qu'une détresse respiration n'arrive aussi simplement que ça. Je me redresse et sort de la chambre à tout vitesse. Un sac en papier. On doit bien avoir ça ici. Je finis par en trouver un et je reviens près de lui.
- Je pense que tu fais une crise d'angoisse, Edge. Met ça sur ta bouche et respire dedans, lentement. Concentre toi sur le sac, sur ta respiration. Fais comme moi.
Je viens tirer une chaise et me met en face de lui. Je respire avec lenteur en face de lui. Simplement pour qu'il essaye de calquer ce que je fais et qu'il retrouve une respiration moins violente que celle-ci. Je pense qu'il est un peu trop stressé. Il ne se ménage pas et ça ne peut pas aider.
- Ce n'est pas grave. Je pense que tu as besoin de te détendre. Respire dans le sac jusqu'à ce que tu sens que tu reprends le contrôle sur ta respiration.
Parce que malheureusement, à part reprendre le contrôle, il ne pouvait pas faire grand chose pour le moment. Je le laissais respirer dans le sac. Je ne sais pas réellement la cause de cette crise d'angoisse. Mais je ne suis pas là pour chercher la cause. Je suis là pour l'aider autant que je peux. Je viens rapprocher ma chaise et frotte son bras de façon réconfortante. J'ose espérer pour le coup.
- Je ne sais pas si ton travail est lié mais je pense que tu as eu probablement un peu de mal à te détacher de l'affaire d'aujourd'hui.. et comme tu es stressé de nature.. ça n'a pas aidé.
Je ne sais même pas si c'est le cas. Mais j'aimais des hypothèses et j'essaye de le détourner un peu de la crise. Je réfléchissais simplement et ajouta alors avec un sourire. J'essaye de le détendre mais je suis déjà pas capable de me détendre moi-même alors bon.
- Tout ira bien. Juste le temps que tu te calmes et ce sera comme si rien ne s'était passé.
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| | | | (#)Sam 4 Avr 2020 - 14:39 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Paul Price Tu ne sais pas ce qui t’arrive et n’importe quelle personne qui te connaît sait que tu détestes ne pas être aux commandes et que tu n’aimes pas perdre le contrôle. Oh que non. Ne pas savoir est une vraie source d’inquiétudes pour toi, tu espères naïvement que Paul aura la réponse. Une partie de toi s’en veut beaucoup de mettre autant de responsabilités sur les épaules de ton cousin, ce dernier s’éloigne pendant quelques secondes, te laissant toi et ton cœur battant un peu trop fort, et revient avec un sac en plastique, qu’il te tend avant de tirer une chaise et de s’installer en face de toi. Paul qui te fournit ensuite une explication et pourquoi il te tend un tel objet. " … Une crise d’angoisse ? Première fois que ça m’arrive." Que tu commentes simplement, mais tu ne vois pas quoi ajouter de plus, il t’arrive des nouvelles choses depuis ton séjour à l’hôpital, et oui, tu n’as plus vraiment le contrôle sur quoi que ce soit depuis ce moment. "Mais okay." Tu suis donc son conseil, respires dans le sac en plastique, prenant une profonde inspiration, te sentant un peu ridicule de le faire. Mais tu le fais néanmoins, tu le fais te concentrant sur ta respiration, celle de Paul et ses mots, tu ne sais pas vraiment quoi penser de tout ça, cependant, tu te sens un peu plus calme quelques minutes d’après. Tu abandonnes le sac en plastique quand ton cœur semble s’être calmé également et que tes mains ne tremblent plus, c’est déjà une bonne chose en soit. Okay, tu viens d’avoir une crise d’angoisse, pour la première fois en 34 ans d’existence. Pourquoi est-ce que tu n’es pas surpris ? Tu devrais l’être, c’est certain. "Moi stressé de nature ? C’est tout l’inverse, enfin je crois…" Tu ne vois pas vraiment d’où Paul tient ça, tu efforces d’être superficiel et cool en permanence… oui, c’est l’image que tu t’efforces de renvoyer, mais il n’a pas tout à fait tort, c’est juste une façade, tu n’es pas vraiment comme ça dans la vie de tous les jours. Tu penses aux autres en permanence, à leur réaction et comment tu pourrais les décevoir ou pas. "Okay." Le mot arrive alors que tu tentes de faire le point et que tu fais de ton mieux pour garder ta respiration la moins saccadée possible. Il s’écoule plus d’une minute avant que tu ne reprennes la parole, bien reconnaissant que Paul soit là et que tu ne te retrouves pas tout seul au final. Cela aurait été bien tragique et tu n’aurais pas su quoi faire au final. "Je crois que ça va mieux merci." Tu lui adresses un autre regard, plus que reconnaissant que l’autre homme soit présent, tu essayes de refaire les événements de ta journée dans ta tête. Juste une journée de boulot normale. "C’est la première fois que quelque chose comme ça m’arrive, et je fais ce métier depuis bientôt huit ans. Si c’est ça le problème, qu’est-ce que je suis censé faire ? … Laisser tomber ?" Tu poses la question à voix haute, surpris par tes propres conclusions et te demandant si tu n’es pas sur une pente glissante. Une pente très glissante, la station de police, c’est ta vie, sans ça, tu ne sais pas vraiment ce que tu ferais de tes journées. |
| | | | (#)Sam 18 Avr 2020 - 10:13 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Edge Price Il est vrai que je n'ai jamais vu ou entendu Edge parler de la moindre crise d'angoisse. Alors qu'il ne m'avoue que c'est la première fois que ça lui arrive ne me surprend pas vraiment. Au bout de quelques minutes, il abandonne la sac et je vois bien qu'il a l'air d'aller un peu mieux. La crise n'est pas forcément passé mais je me doute que s'il laisse le sac de côté, c'est que c'est déjà bien.
Il semble bien surpris quand je lui dit qu'il est déjà stressé de nature. Je suis quasiment persuadé que c'est le cas. Mais comme Edge est le champion de le fait de ne rien montrer et de faire comme si tout allait bien aux yeux des autres, je ne peux pas en être totalement sûr.
- Je pense que même si le masque montre quelqu'un de calme et relativement bien, ce n'est pas forcément ce qu'il y a derrière le masque. Et je m'y connais.. en façade.
Mon sourire s’agrandit déjà quand il me confirme aller mieux. Ca me rassure tout de même de savoir que sa crise s'est passé lorsque j'étais là. Non pas qu'il n'aurait pas pu s'en sortir tout seul, loin de là. Mais ça me rassure, tout de même. Je pouvais aider un peu comme il le faisait. Je lui donne ma vision des choses. Quant à la journée d'aujourd'hui peut-être un peu plus compliqué que celles qu'il a vécu durant huit ans. Mais il part déjà à l’extrême et je doute que la solution soit de quitter son boulot.
- Allons, je ne pense pas que ce soit la solution.
Il est dans le négatif extrême. A moins que ça ne se passe tout les jours, il n'est pas utile pour le moment d'aller vers cette solution. Je réfléchis durant quelques minutes. J'aimerai trouver les bonnes paroles pour essayer de l'aider un maximum.
- Je pense juste qu'un peu de repos te ferait du bien. Pas physiquement mais psychologiquement. Peut-être deux ou trois jours sans aller travailler.
Il fallait déjà commencer doucement. Après, je peux comprendre qu'il ne veuille pas forcément arrêter temporairement de travailler. Je ne pourrais pas faire son travail. Mon estomac et ma santé mentale serait dans un état lamentable, il faut dire.
- Et peut-être faire en sorte de te détacher avant d'aller travailler ?
Je sais qu'Edge et son travail, c'est plus qu'impossible à séparer. Mais il est plutôt difficile pour moi de trouver quelques solutions pour lui. Parce que même en connaissant son travail, je n'arrivais pas à me mettre à sa place. Et en général, pour aider, j'essayais de me mettre à la place des autres. De ce fait, je pouvais trouver des solutions qui me conviendraient et les adapter comme je pouvais.
- Tu veux que je t'apporte un truc à boire ?
Je me dis aussi qu'heureusement que notre famille n'est pas là pour pouvoir voir Edge dans cet état. Je pense qu'il aurait sûrement fait demi tour pour ne pas infliger tout ça à nos parents.
- Ils ne rentreront que dans quelques heures. Est-ce que tu veux qu'on fasse un truc pour te détendre ?
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| | | | (#)Jeu 23 Avr 2020 - 19:38 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Paul Price Paul n’est pas aussi radical que toi, bien entendu, c’est toi qui vis dans les extrêmes, c’est toi qui passes du noir au blanc sans vraiment réfléchir plus que cela, et ça a déjà causé ta perte à plusieurs reprises. C’est ce qui t’a mis dans ce lit d’hôpital et pourquoi reprendre le boulot te semble si étrange. Et maintenant cette crise de panique qui survient en plus de tout... C’est loin d’être idéal et réussir à avoir un semblant de perspective sur toute cette situation n’est vraiment pas facile. Est-ce que tu as quitté les couloirs du St Vincent trop tôt ? Tu ne peux pas vraiment t’empêcher de te poser la question, juste avant de te concentrer sur les mots de Paul et d’écouter son avis. Il est beaucoup plus optimiste que toi et t’offre même des solutions qui sont plus que raisonnées et logiques. "Je viens juste de reprendre, ça ferait bizarre si je m’enfermais de nouveau chez moi pas vrai… ? Mais je vais y réfléchir.... vraiment." Que tu réponds, et à juste titre, tes collègues t’ont déjà vu disparaître pour quelques semaines, ce n’est décemment pas pour faire la même chose après seulement une brève reprise. Non, tu ne veux pas mettre le département dans une telle impasse, et puis, tu te faisais une joie de reprendre le chemin de ton boulot il y a encore quelques jours de cela. Tu avais hâte de pouvoir être de nouveau actif et faire ce que tu sais faire de mieux… tout ça pour quoi ? Tu finis par pousser un soupir et tu t’efforces de chasser toutes ces pensées-là bien loin, broyer du noir maintenant ne va servir à rien. Ta journée de boulot est terminée, ta respiration est de nouveau mesurée et il n’y a plus que toi et Paul dans la petite maison de Toowong. "Je vais essayer de suivre tes conseils." Tu dis cela en étant sincère, tu ne vas pas juste mettre ses conseils de côté et ne pas y revenir et tu ne cherches pas non plus à simplement passer à autre chose. Non, ça, c’était le Edgerton d’avant, celui qui avait tendance à enterrer ses problèmes le plus loin possible, pour revenir dessus quand il est déjà trop tard. Ce n’est pas toi, ce n’est plus toi, enfin, tu essayes de changer ce comportement qui est un peu autodestructeur, il faut bien l’avouer. "Je vais être très franc avec toi… Plusieurs personnes m’ont conseillé de consulter un professionnel avec tout ce qui s’est passé, genre aller voir un psychiatre ou quelque chose comme ça. Peut-être que je devrais essayer plutôt que de me croire invincible." Tu es bénévole dans suffisamment de groupes de soutien pour connaître le pouvoir de la parole, sauf que d’ordinaire, tu es celui qui écoute les autres, qui offre des sourires et qui prête ses épaules si quelqu’un semble sur le point de flancher… Celui qui semble en avoir trop vu aujourd’hui, c’est toi, c’est toi et personne d’autre. Tu hoches la tête quand Paul te propose de boire quelque chose, oui, tu as besoin de bouger et de te remplir l’estomac. "Allons dans la cuisine, ça va me changer les idées." Tu te redresses avec une certaine lenteur et tu laisses même Paul ouvrir la marche vers l'espace commun. Il a raison, vous avez ce moment rien que pour vous deux, mais avec tout le monde qui occupe ta villa en ce moment, difficile de se dire que ça va durer. "Qu’est-ce qu’il y a dans le frigo ? On peut essayer de faire à manger pour toute la tribu qu’on accueille sous notre toit, ça me change toujours les idées de cuisiner." L’idée te vient tandis que tu trouves ledit frigo, tu y trouves ta bouteille d’eau et commences à sortir quelques ingrédients pour un repas qui contentera les masses. Peut-être des lasagnes ? Personne ne pourra vraiment se plaindre, que tu décides la seconde suivante, te dirigeant vers un autre placard pour en sortir de la farine. "Et toi alors ? Tu t’es décidé à parler de ton divorce ? Non parce que ma mère est en train de parler de se trouver un appartement sur Brisbane, je ne sais pas ce que vont faire tes parents à toi, mais… Tamara reste dans les parages et pour de bon on dirait." Tu sais qu’il s’agit d’un sujet plus ou moins sensible pour Paul, mais vu l’après-midi que tu viens d’avoir… Autant mettre les pieds dans le plat, pas vrai ? "Je veux dire, tu peux leur en parler, plus rien ne va choquer la famille après mon hospitalisation." Je crois, penses-tu très fortement sans le dire, qu’ils sont prêts pour des mauvaises nouvelles.
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| | | | (#)Lun 27 Avr 2020 - 18:20 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Edge Price J'essaye de trouver des solutions pour aider Edge, lui donner des conseils. Mais même si je l'aiguille, c'est à lui de faire le boulot. S'il ne veut pas écouter mes conseils, je ne pourrais rien faire. Enfin, sauf l'engueuler un peu comme je sais le faire. Mais en soit, je ne peux pas l'obliger à faire quoi que ce soit. Comme en retour, il ne me met pas le couteau sous la gorge par rapport à ma situation.
Edge a raison. Il vient de sortir de l'hôpital, alors s'il devait reprendre des jours pour se reposer. Non, je comprends son point de vu. Mais il me dit qu'il va y réfléchir et ça me va déjà. S'il veut prendre un peu de temps pour refaire le point, c'était déjà une petite victoire pour moi. Je le vois calmé et ça me fait sourire de plus bel. Encore plus quand il me dit qu'il va suivre mes conseils. Je l'écoute me parler des quelques personnes qui lui ont conseillé de se tourner vers des professionnels. Je partage leurs avis, je pense. Après tout, ça n'était pas une honte. Au tout début, j'ai été voir un psychologue pour éviter de me laisser aller après l'annonce de mon divorce. Non parce que même si beaucoup ne le savent pas, j'étais vraiment une loque. Et en parler un peu, ça avait aidé même si tout n'était pas encore réglé. Comme tout.
- Je pense que tu es doté d'une grande force. Je ne peux pas te dire le contraire. Mais.. même le plus fort a besoin d'un peu d'aide pour l'instant. Je pense que ça peut aider. D'autant plus que... j'y suis allé aussi.
Et ça, je ne lui avais pas dit. Non, bizarrement, ça m'avait un peu gêné au début. Parce que je perdais pied et j'avais du mal à me relever. Alors que maintenant, je pouvais au moins dire que j'allais plutôt bien malgré mes démons encore dans mon placard.
- Ca m'a beaucoup aidé.. Et.. Je pense que ça peut t'être bénéfique aussi.
A ma demande de boire, il me parle de cuisine. Et ça me va. Je me lève déjà puis récupère la chaise pour la remettre à sa place initiale. Inutile de la laisser traîner. J’emboîte déjà le pas vers le salon puis la cuisine. Et je pense que c'est une bonne idée. Enfin, à un détail près. Et je ne peux pas lui cacher encore. Je lève ma main gauche, où mon poignet est immobilisé par un plâtre. D'ailleurs, c'était la raison principale au fait que je sois rentré un peu plus tard que prévu.
- Je peux t'aider d'une main, oui !
Je me met à rire doucement. Je sais qu'il va me poser des questions. Et je ne peux pas dire que ça soit glorieux. Je trébuché et je me suis rétamé à côté du tapis de course. Et bam, mauvaise chute quoi. Je suis un peu con quoi. Je me rapproche d'Edge pour pouvoir regarder les ingrédients. Ca me donne déjà faim.
- On peut partir sur une valeur sûre ? Genre un gros plat familiale. Hachis ou Lasagne.
Faire des plats pour une famille entière, ce n'était pas le plus simple. Alors autant partir sur des plats relativement simple. La conversation revient sur moi. Et encore une fois, je ne fais que repousser le moment fatidique. Mais je dois. En revanche, j'ignorais que Tamara restait dans les alentours.
- Papa m'a dit qu'ils s'installent aussi à Brisbane..
Et il ne faut pas se méprendre. Je suis heureux de les voir venir. Pareil pour Tamara qui reste dans les environs aussi. Mais au moins, je n'étais obligé à rien. Et puis, je savais bien que ça posait pas mal de question. Pourquoi j'étais là ? Pourquoi pas ma femme et mes enfants aussi ? Non, c'était plus que normal.
- Je leurs dirais ce soir.. Je pense que si je ne le fais pas ce soir, je ne le ferais jamais.
Je ne savais même pas comment j'allais aborder le sujet. Mais il le fallait. Parce que lorsque je l'aurai fait, ça sera fait. Je pourrais souffler complètement et ils pourraient peut-être aussi être une épaule, me donner leurs visions des choses.
- Je... Je vais aussi.. Je vais voir pour essayer de reprendre la garde de mes enfants aussi.. Est-ce que.. Est-ce que tu penses que c'est une bonne idée ? Je veux dire.. J'ai peur de les arracher à elle..
Ca me trottait dans la tête depuis quelques temps. Ca me fait mal d'avoir à toujours déposer mes enfants et ne plus les voir avant un temps. Je sais que je peux m'en sortir tout seul. Mon emploi du temps n'est pas chargé. Et même si ça voudrait dire que je devrais prendre un appartement et que je ne pourrais plus être avec Edge. Forcément. Je ne sais pas. Mais c'est une procédure plutôt longue. Plusieurs semaines, voir mois. Je repose les yeux sur Edge.
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| | | | (#)Mer 29 Avr 2020 - 16:29 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Paul Price Les compliments de Paul, tu les acceptes. Seulement à moitié, car tu te demandes ce qu’il peut bien voir en toi et tu as vraiment du mal à te retrouver dans la description qu’il fait de toi. Il parle de quelqu’un qui est capable de se tenir droit et qui ne va pas s’effondrer à la moindre difficulté. Et s’il y a quelques mois, voire même quelques semaines, tu aurais dit qu’il s’agit de toi et ce sans aucune hésitation, désormais ? Tu n’en es plus aussi sûr, maintenant tout est plus compliqué : marcher, respirer, penser, vivre. Tout est plus compliqué. Mais tu n’as pas besoin d’y penser maintenant, tout comme tu sais très bien que vous n’allez pas trouver la situation à tous tes problèmes dans l’immédiat. Paul t’a donné un semblant de réponse et tu ne peux que le remercier pour cela, c’est certain. Autant passer à autre chose maintenant, et se concentrer sur ce qui vous attend pour le reste de la soirée, quand l’autre partie du clan Price aura fait son apparition dans ta propriété. Il faut dire que les soirées sont animées et chose que tu as remarqué depuis que tout le monde a débarqué sur Brisbane, c’est que vous êtes un clan soudé. Tu ne peux cependant pas t’empêcher de rouler des yeux, tout en sortant tout ce qu’il vous faut pour cuisiner le repas du jour, tu as bien remarqué son plâtre à lui aussi, et tu comptais bien l’interroger sur le sujet. "On n’est vraiment pas doués avec nos bras hein… il t’est arrivé quoi ? Ça a fait moins de bruit que mon hospitalisation mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas curieux hein." Tu n’aimes pas forcément que toutes les conversations tournent autour de toi, un fait que tu détestes mais il a fallu que tu t’y fasses, car tu as inquiété beaucoup de personnes avec tes bêtises. Yasmine oui, mais pas que… Et les grands esprits se rencontrent il te semble car il a eu la même idée de repas principal que toi. "Faisons des lasagnes… je m’occupe du plus gros hein, pas besoin de provoquer un autre accident." Tu laisses échapper un léger rire avant de te mettre à couper des tomates et tous les autres légumes qu’il te faudra pour réaliser la sauce, tu laisses Paul se charger d’assaisonner la viande et c’est tout pour le moment. Il en a assez fait pour aujourd’hui, à savoir te sortir d’une impasse et t’aider à mettre un peu de perspective sur tout ce qui t’arrive en ce moment. "C’est officiel, les Price se relocalisent à Brisbane, ça va rendre les choses plus pratiques." Que tu lances distraitement, concentré à la fois sur le couteau que tu tiens entre tes mains et sur les informations que Paul te révèle peu à peu. Tu soupçonnes les parents de Paul de vouloir faire comme Tamara et ne pas trop s’éloigner de leurs enfants et même de leur petits-enfants en l’occurrence. La situation commence tout juste à se calmer dans le pays, mais l’année est tellement imprévisible alors… Alors oui, il est sans doute tant que Paul avoue enfin pourquoi il est là et parle du divorce qui l’a mis sur la touche, du moins sur le plan émotionnel. Tu sais que le sujet est particulièrement sensible pour Paul, mais il te semble plus à l’aise qu’à son arrivée, c’est certain. Aussi, quand vos regards se croisent, tu fais de ton mieux pour lui offrir un sourire avant de reprendre la parole. "Et je serais là dans tous les cas, pour le soutien et pour lâcher des blagues foireuses histoire de détendre l’atmosphère." Car il n’y aura jamais de bons moments pour avouer cette vérité-là, tu soupçonnes Paul d’avoir retardé l’échéance car cela signifie également fermer la porte sur son mariage et ce, pour de bon. Une pensée plus que terrifiante, donc tu peux le comprendre. Tu hoches davantage la tête lorsqu’il parle de ses enfants et d’avoir leur garde et ce de façon permanente. "Tu t’es décidé à ce que je vois. Tu sais déjà ce que j’en pense, c’est une bonne idée. Il leur faut un environnement stable à ces gamins et tu es un bon père, on peut tous attester de ce fait-là et ils seront proches de tous leurs tantes et de tous leurs oncles donc oui, c'est une bonne idée." Tu ne peux pas être objectif, tu as vu Marc, Emma et Denis en compagnie de leur père et tu sais que c’est là qu’ils seront le mieux. Il pourra les protéger contre tout et leur apprendre le bien du mal, et toutes les choses que font les pères. "Bon par contre, je sais que les avocats, ça coûte une petite fortune hein… donc ça veut dire que je vais avoir un colocataire pendant un petit moment ?" Cette remarque là est tournée en plaisanterie, mais cache également une part de vérité. "Ce qui ne me dérange pas, maintenant que tu es là, je me rends compte que la solitude… C’est très surfait."
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| | | | (#)Lun 4 Mai 2020 - 12:48 | |
| ≈ ≈ ≈ {nine times out of ten, I'm in my feelings } crédit/ (noahcentineo - tumblr) ✰ w/ @Edge Price Ah ça, pour les bras. Inutile de dire que nous sommes de vraies boulets. A croire qu'aucun de nous n'a la capacité à se tenir tranquille. Ca à fait moins de bruit que son hospitalisation. Tu m'étonnes. Moi, il m'a fallu qu'un plâtre et quelques heures d'hôpital. Rien de plus. De toute façon, ce n'était pas comme si je pouvais cacher ce gros truc sous une chemise. Je suis obligé d'utiliser des t-shirts, maintenant. Sourire aux lèvres, je glisse ma main valide dans ma nuque. De toute façon, même en embellissant la chose, ça ne change pas que ma chute est très stupide.
- Eh bien.. J'étais dans la salle de sport. Je courrais sur le tapis, j'ai trébuché et je suis tombé. Je me suis mal réception et .. bah, cassé le poignet, quoi.
Pour le coup.. C'était con. Je ne sais même pas trop comment je suis tombé pour que mon poignet se brise aussi facilement que du verre. Peut-être que c'est le fait de vieillir ? Mon dieu. Ne pas y penser, pas maintenant. On se met d'accord sur des lasagnes. J'adore ça en plus. Je me met toutefois à rire quand il parle de provoquer un autre accident. Evitons, je n'aimerai pas retourner à l'hôpital ou foutre le feu à la cuisine. Pour le coup, je n'ai pas grand chose à faire. Mais je me doute qu'Edge doit penser le contraîre avec ma petite aide de tout à l'heure. Donc, je m'occupe quand même de la viande alors que la conversation revient sur moi.
Je ne peux m’empêcher de sourire quand il évoque le besoin de détendre l'atmosphère. Déjà le fait de dire. Je suis divorcé, mon ex femme a mes enfants. Et moi, je suis là.., ça va me prendre pas mal de temps. De courage ou d'ego pour le dire. Alors s'il avait la possibilité de modifier le tout en quelques chose de drôle. J'étais preneur, tu m'étonnes.
- Je sais que je peux toujours compter sur toi.
Je donne un peu plus d'information. J'ai tellement réfléchis ces derniers temps. Notamment sur la garde de mes enfants. Mais j'ai besoin d'un peu de soutien de ce côté là. Si mes enfants voulaient rester avec leur mère ? Qu'est ce que je devrais faire de ce côté là ? En fait, j'ai surtout peur que le fait d'entreprendre ça, de ne pas réussir, ne me donne le dernier coup de poing dans l'estomac. Et pas sûr que je m'en relèverais de celui ci.
- Oui. J'aimerai les avoir.. Mais, peut-être qu'ils ne veulent pas, eux.
Mais ça me faisait du bien d'entendre de la part d'Egde que j'étais un bon père. Je n'en doutais pas. Loin de là mais ça fait vraiment du bien de l'entendre. Mais il a raison. Les avocats coûtent un bras. C'est bien que j'avais un peu d'argent de côté quand le divorce a été prononcé. Maintenant, j'avais mon salaire. Et grâce à Edge, pratiquement rien à payé mais si je ne me gênais pas pour tenter de payer quelques factures.
- Oh crois moi, quand tu auras une demoiselle, je doute que ma présence ne soit une bonne idée.
Je rigole doucement et me concentrer sur notre repas à faire. Oui, la soirée allait être un peu difficile psychologiquement mais je savais que j'étais quand même suffisamment bien entouré. Et les lasagnes rendent suffisamment de bonne humeur toute la famille pour que la soirée soit correcte. Et même si ma propre révélation a créé un certain blanc et une monté de stress d'une puissance phénoménale chez moi, ça m'a soulagé de pouvoir être honnête. Même si j'ai récolté plusieurs regards surpris. Ma famille, c'était ma réussite. Et ma réussite était parti il y a quelques temps. Si j'avais eu de la surprise, des questions.. J'avais remarqué une certaine compréhension malgré tout. Et je crois que si ma fierté n'avait pas été là, j'aurai probablement pu pleurer de soulagement. C'est ma famille et c'est la meilleure..
FIN
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| | | | | | | | (paul & edge) nine times out of ten, I'm in my feelings |
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