Les choses lui échappent complètement à Gabriel. Il ne comprend pas grand-chose, voire rien du tout, à ce qu’il se passe autour de lui. Comment il se retrouve là, devant le maire de la ville. Pourquoi le futur marié a jeté précisément son dévolu sur lui pour le remplacer. Pourquoi cette soudaine cohue alors que celui-ci tente de quitter l’endroit en entraînant Ginny avec lui. Tout lui échappe. Tout ce dont il est certain c’est qu’au milieu de tout ce boucan, de tout ce souk, il y a Robin. Elle est bel et bien là, furieuse, à confronter vivement le brun qui ne lui semble pas si inconnu que cela finalement. Elle est là et c’est bien ça qui le pousse à bouger, à pousser quelques épaules pour la rattraper. Il le fait d’instinct, sans voir les gens qui se sont levés, avancés, pour ne rien manquer du spectacle. Juste lui assurer avec le peu de contenance qu’il lui reste que tout va bien. Juste prendre sa main dans la sienne. Juste sentir le battement qu’a rattrapé son cœur à ce contact. Le chahut autour il n’y pense pas l’irlandais, il ne le voit même pas, son regard tout concentré sur elle, son regard qui croise le sien. Il le voit alors son trouble, ses joues qui virent au pivoine. Ils ont sans doute un millier de choses à se dire, et elle semble chercher ses mots. Mais là, tout de suite, ce n’est ni le lieu ni l’endroit. Il n’y a que des excuses à peine murmurées, et elle lui échappe, encore une fois. La foule, le brouhaha, le submergent soudain et Gaby est obligé de faire un pas, plusieurs en fait, en arrière. Son cœur bat trop fort, le souffle lui manque. Pourtant il cherche sa little fairy des yeux, mais rien n’y fait, il ne distingue plus tellement ce qui se joue au milieu de la pièce. Il n’est qu’un peu plus perdu, et perd une main parmi ses mèches brunes comme il le fait souvent dans ces instants de doutes. C’est le bruit des portes de la salle qui finit par attirer son attention, et l’éclair de tissus blancs et vaporeux qu’il entraperçoit les franchissant. Robin vient de filer et lui fait un tour d’horizon du boxon général autour, en prend la mesure. Les invités, les cameras, les équipes techniques, les représentants municipaux. Il y a bien trop de monde, bien trop d’agitation ici, et la seule personne qui l’a poussé à remettre les pieds dans cet endroit vient de le quitter. Alors il se contente d’adresser un regard mi-embarrassé mi-désolé aux quelques prunelles qu’il croise avant de mettre les voiles à son tour, avant même que le maire décide de renvoyer toutes ces bonnes gens dehors.
Gabriel retraverse les mêmes couloirs qu’un peu plus tôt, mais à grands pas cette fois, cherchant des yeux Robin, guettant sa robe blanche comme un étendard à suivre. Et d’instinct ses jambes le mènent tout droit dehors. Dans sa tête c’est encore le brouillard, encore le boucan. Pourvu que Robin soit encore là. Oui mais si c’est bien le cas qu’est-ce qu’il lui dira ? Est-ce qu’elle voudra seulement lui parler après tout ce cirque ? Pourtant il s’obstine l’irlandais. Après tout la vie les a remis une troisième fois sur la route l’un de l’autre, elle persiste et signe. Gaby ne s’y attendait pas, mais il s’y plie de bon cœur. Peut-être n’y a-t-il pas de hasard tout compte fait ? Ses pensées carburent à mille à l’heure, s’emmêlent, bourdonnent dans sa tête alors qu’il franchit enfin le seuil de la mairie. Et elles se taisent soudain. Silence radio. Robin est là. Toute enveloppée de dentelles, des mèches folles s’échappant de toutes parts de son chignon. Et son cœur s’apaise autant qu’il s’emballe. Il ne sait plus bien. Ca commençait à faire beaucoup pour une seule journée. Si on lui avait dit que le simple fait d’assister au mariage d’Elwyn le mènerait à pareille situation il ne l’aurait sans doute jamais cru. Pourtant tout cela est bien arrivé, mais il y songera plus tard, peut-être. Pour l’heure il couvre simplement les quelques mètres qui le séparent de Robin, marquant un arrêt à coté d’elle, fixant le vague devant lui un instant, cherchant sûrement quelque chose à dire. Il ne trouve rien cependant, rien de pertinent après cet épisode pour le moins rocambolesque. Alors il se contente de poser ses yeux bleus sur elle et de laisser filer des secondes silencieuses, avant de lui tendre doucement la main. « On s’en va ? » Tant pis pour la robe, le mariage et tous les invités. Il part, Gabriel, il s’excusera auprès d’Elwyn de ne pas être reparu, lui expliquera, mais il ne peut pas, ne veut pas, remettre un pied à l’intérieur. Il part. La seule incertitude qui demeure pour lui, c’est de savoir si Robin voudra bien faire ne serait-ce qu’un bout de route avec lui.
Et il arrive en preux chevalier Saül, il grogne et chacun de ses râles même les plus énervés m'arrachent un sourire attendri. Il est venu et même si lui autant qu'Auden rageraient à s'en arracher les cordes vocales avant de dire que ça signifie quoi que ce soit à travers leur relation brisée, it kinda does anyways. « Il est quand, le moment où l'on dit s'opposer à ce mariage ? » tout le monde panique, tout le monde s'oppose déjà bien avant le moindre signal. Personne n'est d'accord et ils sont nombreux les coups d'oeil angoissés qui volent d'un côté à l'autre de la salle depuis que Williams est monté sur l'autel et qu'il se tient face à Robin. Y'auraient des tas de scénarios dans lesquels j'aurais pu, j'aurais dû me joindre à la foule et à son chaos commun, pourtant, je reste naïvement peut-être à jouer avec mes caramels, avec la serviette de soie qu'on me tend avec galanterie, à laquelle je souffle un silencieux merci.
« Plus rien ne m'étonne. » c'est qu'un jeu, tout ça. C'est juste une journée de plus, c'est juste une frasque supplémentaire, c'est pas sérieux et personne ne semble l'avoir réalisé. « J'ai vu une vidéo de manchot en cravate aujourd'hui, ça c'est étonnant. » j'hausse de l'épaule, y ajoute un sourire presque compréhensif. La vérité, c'est que peu importe ce qui se dit devant la salle, que peu importe si un oui ou un non sort d'emblée, à l'unisson ou en désaccord, la suite n'a rien pour m'effrayer. La suite va rester la même, la suite va être composée de pizza et de films d'horreur, de vermicelles et de disputes qui n'en finissent plus pour des détails quand les gros morceaux, quand l'entièreté du reste est parfait dans toutes ses imperfections. « On peut créer un club des gens qui veulent détruire la vie d'Auden je suis la première adhérente ! » comme ça, juste ça, ça en fait partie. Ça c'est ma soeur à qui je renvoie un coup d'oeil par-dessus mon épaule, la langue que je lui tire plus par routine que par envie. Elle en sait beaucoup sur tout ça Jill, elle sait tout au final. Et elle joue son rôle à la perfection.
Celui qui joue pas par contre, celui qui ne joue plus, c'est Auden. Quand il part, quand il s'approche de Gabriel, un Gabriel sagement posé à mes côtés et qui ne demandait rien à personne autre que d'user de toutes ses forces pour inspirer, expirer à travers. Quand il lui parle et qu'il l'attire vers lui, quand il me regarde aussi. Je ne pars plus, je l’ai promis. Je sais. Je sais ça. Je le sais parfaitement, entre les cravates et les couchers de soleil, entre les rires nerveux et les caméras qui le suivent comme s'il allait devenir le nouveau meme de l'heure. Je sais tout ça, encore plus lorsque les vieux plis de l'Académie remontent, qu'ils entraînent avec eux les mimes d'usage, les charades qui à l'époque étaient bien plus faciles à gagner, qui là résonnent comme des défaites pitoyables et télévisées. ”Gabriel … Carravage.” « Oh, Aude. » que je murmure presque désolée, la mine basse, le sourire en coin qui remonte quand même parce que la vanne était bien trouvée faut l'avouer.
Puis, y'a la débandade. Y'a des gens dans tous les sens, y'a Auden qui part, y'a Matt qui s'élance, y'a Jill qui le retient, Lola et Pete prêts à bondir. Y'a Gaby qui refuse, y'a son regard dépassé, y'a Robin qui rage, ses mots envolés. Y'a son bras qui se love autour de mes épaules, sa main qui se colle - littéralement - à la mienne, son baiser qui se perd sur ma tempe. Je fronce du nez parce que sa barbe pique et parce qu'il a encore volé mon déodorant plutôt que de prendre le sien, mais ça ce sont que des détails. Que des bribes, et nos pas en commun vers la porte qui concluent le chapitre pour en lancer un autre.
Un autre, mais pas avant que Berry ait dit son dernier mot. « Auden attends ! » elle le prend dans ses bras et j'avoue, je suis touchée, de voir à quel point ils sont incapables l'un l'autre d'être au même rythme, d'être plutôt constamment à l'opposé, des extrêmes à aussi bien se compléter qu'à s'entredéchirer. « t’es con, et c’est vous qui devriez vous marier, et t’es con » oula. Sans que je réalise ma main se resserre un peu plus autour de celle d'Auden, mais ça doit être la faute du sucre collé, c'est toujours la faute du sucre collé. « eh bien, messieurs dames, je vous prierai de bien vouloir quitter les lieux. Dommage pour la lune de miel. » elle est drôle, la blonde, de tous nous chasser des tas de minutes après qu'on ait en totalité planifié de se tirer.
« Va falloir qu'on retravaille nos techniques de mimes, sinon ça va pas le faire. » que je finis par glisser à l'oreille d'Auden, parallèlement amusée, en ignorant volontairement ce qui se dit derrière. La bulle qui se referme autour de nous sans que ça étonne qui que ce soit et encore moins moi. « C'était où, votre lune de miel? » de l'épaule, je pousse la porte de la salle, presque déçue pour lui qu'il n'ait pas pu continuer le carnage qu'il a parfaitement mis en place depuis les premiers préparatifs, depuis les petites heures de l'aurore avec la pauvre équipe dédiée à nous suivre à la trace.
Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
La main fixée sur le pommeau de vitesse, je soupire, tentant de me frayer un chemin dans la circulation, qui est surprenamment assez dense à cette heure-ci. Mon coude prend appui sur ma portière, et je soupire à nouveau, une fois de plus, une fois de trop. Je le déteste. Lui et toutes ses conneries. Ne peut t-il pas se contenter de faire comme tout le monde? Tenter de rentrer parfois dans ce moule si difficile que nous impose la vie et ses valeurs? Dès son plus jeune âge il avait cherché à provoquer, braver les interdis, et voilà qu'il s'apprêtait à faire des siennes une fois de plus. Ma jambe bouge frénétiquement, marquant cette angoisse qui m'habite de façon bien trop intense ces dernières minutes. Je tente de m'encourager, de me dire que je peux le faire, que je dois le faire, même si j'ai cette envie folle de débarquer là bas et de le sortir par l'oreille devant tout le monde. Peut être qu'il y a aussi ce lien particulier qui me rend soudainement nerveuse, celui du sang, celui qui me donne l'impression que je vais moi-même m'approcher de de l'autel et émettre ce mot magique. Cette simple pensée suffit à faire rugir le moteur de ma voiture alors que je quitte l'itinéraire qui me mène pourtant jusqu'à la cérémonie. Je ne suis pas à l'heure. Évidemment que non, j'ai changé trois fois de robe, et j'ai perdu un temps fou à réaliser ce chignon, tout droit sorti d'un tuto sur internet, et dont le résultat reste douteux,mais ...je ne peux pas...
Ma main tambourine sa porte, priant pour qu'il ouvre et me libère de ce poids béant. J'ai besoin qu'il m'y pousse. Cet homme qui a pourtant lui même touché le fond dernièrement se doit d'être là pour moi maintenant, je le lui demande, c'est nécessaire. Il ouvre cette porte, et je me rassure de voir qu'il ne semble pas subir une vilaine gueule de bois . Je souffle, définitivement soulagée, moi qui débarque sans avoir prit la peine de l'avertir, vêtue d'une longue robe pour l'occasion. Sans réfléchir, mon corps s'avance dans l'appartement, bousculant le sien pour ne lui laisser d'autre choix que de me laisser entrer. "J'suis désolée de débarquer comme ça..." avouais-je, peu conscience des répercutions de ma visite impromptue. Je me pince les lèvres, croisant finalement son regard interrogateur qui ne demande qu'à être rassuré. "Mon frère s'apprête à se marier." Le simple fait de le dire à voix haute provoque une montée de chaleur malaisante. Je me passe une main sur le visage en effectuant quelques pas maladroits pour tenter de me détendre. "Il ne connait même pas cette femme t'imagines?! Il participe à un jeu débile, et entraîne tout le monde avec lui" lançais-je en espérant qu'il comprenne cette agitation passagère. Mes pas s'arrêtent brusquement alors que je détourne le regard sur cet homme, dont notre relation est bien incertaine. "Faut que tu m'accompagnes." lui demandais-je, consciente que ça me permettrait d'assumer les faits. L'idée n'est peut être pas la meilleure, mais elle me parait pourtant évidente. Pourquoi me tourner vers lui, alors que je me trouve être en couple avec un autre? Je ne saurais réellement l'expliquer. Une chose est sûre, il est bien le seul capable de m'attirer jusqu'à la bas, avec des mots qui seront assez durs pour que je lui tourne le dos pendant toute la cérémonie, ou peut être même bien par la force de ses bras. "S'te plait Cade, j'ai vraiment besoin de toi là" dis-je avec une légère moue en réduisant la distance entre nous. Je suis assez espiègle pour jouer d'un regard enfantin et charmeur à la fois, espérant qu'il n'y restera pas insensible "Enfile ton plus beau costume, je t'attends dans la voiture "lançais-je, ne lui laissant finalement pas réellement le choix alors que ma main tapote doucement le haut de son torse...
Nous arrivons à proximité du lieu de rendez-vous, avec un retard conséquent. Ce problème pour se stationner n'arrange malheureusement pas les choses. Cade, bien conscient de ma nervosité a souhaité prendre la place au volant, et fort heureusement, puisque je ne peux m'empêcher de râler et de m'agiter dans tout les sens. Entre deux indications, je parviens quand même à lancer, le visage plutôt fermé, poing collé contre mes lèvres. "J'vais le tuer" Ce moment de lucidité extrême survient pendant la manœuvre de Cade, j'attends qu'il termine cette dernière pour tourner mon visage vers le sien, laissant apparaître un air particulièrement angoissé en ce jour de fête. "Tu m'abandonnes pas hein?" demandais-je pour lui faire comprendre combien sa présence était précieuse. Nous sortons de la voiture, forcés de constater que notre arrivée risque d'être remarquée dans la salle, ou pas... Quelques personnes poussent à ce même moment la porte, me laissant perplexe. On fait donc dans l'express dans ce genre de connerie? Auden est là, encore vivant -pour l'instant- , mais la brune qui se tient à ses côtés est loin de m'être si inconnue. Ginny, celle qui avait partagé un bout de sa vie avec l'un des frères Beauregard. C'est donc elle qu'il a épousé mon frère? Celle qu'il considère comme son amie depuis bien des années? Je lève les mains tâchant de deviner ce qu'il en est alors que je vais à leur encontre. "Mais...Qu'est ce qui s'est passé?"
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Pendant cinq minutes, Robin n’a pas voulu ma mort. C’était déjà un très bon début selon moi, mais elle se rattrape bien vite dès que l’échange de marié a été acté. Personne n’y comprend rien, beaucoup oublient de refermer leur mâchoire et ce n’est pas moi qui pourrais leur expliquer l’entièreté du plan puisque je le découvre en même temps que tout le monde. « You can’t fucking toy with people’s life like this man, what the fuck? We’re not fucking paws for you to move wherever the fuck you feel like! You wanna bail? Fucking bail! I don’t give a shit! Just leave him out of it! » Yeah ? Watch me. Ils sont liés et j’avais bien raison, c’est réellement la seule chose que je retiens de sa crise de colère à laquelle je ne réponds même pas. Je la connais, je la connais et je sais comment elle peut réagir, comment elle balance du blanc au noir sans jamais prévenir personne parce que c’est ainsi qu’elle fonctionne. Je l’accepte ; même si j’ai relativement envie de la tuer parce qu’elle pose les mains sur moi et que c’est quelque chose que je ne supporte pas. J’étais vraiment calme, je le jure, je n’ai même pas retenu le regard noir de Matt, de Jillian, et des dizaines autres inconnus qui veulent désormais ma mort. Je suis passé outre tout ça et je suis sorti de ma zone de confort, plus que jamais, alors ce n’est pas le moment pour être chiante Robin t’as une vie pour ça encore. Je suis même passée outre les mains de Matt sur mon col, il n’y a que mon poing qui s’est resserré sans pour autant se porter à son visage (de connard) et c’est une réelle amélioration. La faute à ma paume collée au caramel de celle de Ginny, sûrement.
Jillian s’occupe de Matthew, Caravage s’occupe de Berry. Chacun tient son enfant loin de son jeu préféré, et le jeu préféré en question se détourne déjà parce que je n’ai plus rien à faire ici et que d’ici à trois secondes je vais avoir la sécurité de l’émission à mes trousses. Mais il y a une ombre au tableau, encore, quand Robin décide enfin de passer au blanc après avoir utilisé le noir et m’avoir hurlé dans les oreilles. Elles sifflent encore, d’ailleurs, c’est sûr. La scène est captée par toutes les caméras, la mariée enlaçant le marié alors que ce dernier s’enfuit déjà avec une autre. Nos micros frottent contre les habits et ça doit être horrible à entendre, tant mieux. Je souris à ses mots sans lui rendre son étreinte, mais elle sait. Elle sait que simplement lever ma main libre pour effleurer son coude c’est déjà beaucoup, même si en parallèle j’ai paradoxalement mon corps tout entier collé à celui de Ginny. Sauf que c’est pas pareil. Ca aussi, elle sait. « T’es con, et c’est vous qui devriez vous marier, et t’es con. » Oui je suis con, et oui ils ont sacrément merdé avec leurs choix de couple. Et oui. Pour tout. Je sais..
Tantôt on nous somme de sortir, tantôt de rester. Les invités font des va et vient alors que la mariée a déjà foutu le camp, son Roméo à venir déjà derrière elle. On a un moment de pause, avec Ginny, un simple instant à balancer entre les regards noirs de May et ceux du maire. Le dernier gagne et avec lui notre autorisation de sortie, couplée au sourire le plus narquois de la Glitters, lequel j’y réponds avec le pire des miens. Ils auraient dû l’écouter, elle avait raison de ne pas me vouloir, elle avait surtout raison de ne pas me faire confiance.
On descend les escaliers sans une once d’organisation, passant d’une marche à l’autre dans un tempo différant, manquant de me déboîter l’épaule à chaque nouveau pas de chacun. Au moins les caméras sont derrière nous et j’en profite pour enlever (arracher) le micro, parce qu’il faut croire qu’il n’y avait pas encore eu assez d’élan dramatique jusque là. « C'était où, votre lune de miel? » La question à un million, la dernière pique lancée par Glitters comme si ça avait une quelconque importance à mes yeux. Comme si j’avais réellement un jour pensé faire une lune de miel (plus ou moins) avec Ginny. Ca ne faisait aucun sens hier et aujourd’hui ça n’en fait pas plus. Aujourd’hui, seulement, j’ai promis de rester à ses côtés. "Ca sera à “(bonjour) deux billets pour votre prochain vol sur un autre continent (s'il vous plaît)”". Ca sera loin, très loin, le plus loin possible. Ca sera ça et rien de moins, parce que si je lâche sa main au moment de donner mon passeport à un quelconque douanier alors ce doit être pour une bonne raison.
"Mais...Qu'est ce qui s'est passé?" Mes pas se figent un instant, Savannah étant la dernière que je pensais voir au mariage. Ou l'avant dernière, à vrai dire, juste derrière Saül. Les deux sont pourtant venus et je ne dirai pas que ça me touche - puisque ce n'est pas le cas -, mais ça reste étonnant. Je souris à sa question, calme rapidement mes ardeurs lorsqu'elle se révèle être accompagnée d'un homme que je n'aime déjà pas. Dire que j'ai déjà envie de lui faire la peau ne serait pas un mensonge. "C'est qui, lui ?" Y'a des priorités, y'a toujours des priorités, y'a toujours la priorité de garder une distance de sécurité entre les filles Williams et n'importe quelle personne du sexe opposé (même Saül, rien que parce qu'il est con). Le voyage peut attendre encore quelques minutes. Il a déjà attendu des années, elle ne m'en voudra pas pour quelques minutes. Je suis à ça d'appeler Saül pour continuer l'interrogatoire, même si à choisir je préférais le savoir six pieds sous terre. Il ne s'est rien passé. Tout est toujours comme avant. Rien n'a changé. Personne n'a changé.
« J'ai vu une vidéo de manchot en cravate aujourd'hui, ça c'est étonnant. » Lui ne l'a pas vue, cette vidéo, et elle n'aurait sans doute déclenché chez lui aucun rire. Tout au plus y aurait-il peut-être compris une parodie de son corps de métier - "les manchots en cravate", ça c'est une insulte qu'il ressortira pour désigner ses collègues, pour sûr - et encore... Là, en tout cas, ce qui ne l'amuse pas du tout, c'est de voir son petit frère s'avancer jusqu'à l'autel. C'est de voir son épouse potentielle. C'est de voir qu'encore une fois, Auden arrive à se donner en spectacle sur une blague de peintre. C'est de voir toute la salle se tait comme si l’événement était dramatique. C'est Auden, pétez un coup. Comme si tout le monde s'attendait à le voir dire oui, comme si son cadet était si prévisible. Comme si "se tenir tranquille" était de l'ordre de son vocabulaire. « C’est votre mariage maintenant. Je suis meilleur que tous ces spécialistes de merde, je vous prédis un 100% de compatibilité. » Et comme tout le monde, malgré tout, le voilà stupéfait, Saül. Stupéfait d'encore se laisser surprendre, d'encore se demander "quel tour va-t-il nous sortir ce coup-ci". Ce sont ces moments là qu'il déteste le plus, Saül, lorsqu'il se sent égal aux autres. Aussi étranger que le sont les équipes techniques qui observent la scène, abasourdis.
Et le show de l'artiste prend des allures de bouquet final lorsque, après avoir détourné un invité pour en faire le nouveau marié, c'est au tour de Ginny de tenir le rôle de personnage central. Le quarantenaire voudrait attraper Auden au vol, mais le voilà déjà partie. Et c'est au tour de la mariée de le suivre, énervée comme pas deux. Saül inspire un grand coup, à deux doigts de quitter la salle à son tour. Bien sûr, que le tout n'allait être qu'un fiasco. En a-t-il même douté une seule seconde ? Un autre homme attrape le peintre par le col. Saül est déjà prêt à lui régler son compte, à celui-là, qui se permet de se donner le droit de brutaliser Auden devant son aîné. Ce même aîné qui se sent doté d'un passe droit, qui croit dur comme fer être le seul à pouvoir cogner, insulter et vociférer sur son frère - il ne sait pas combien il se trompe, combien prétendent au poste. L'homme d'affaires tente de se frayer un chemin dans l'allée, le voilà à deux doigts d'écarter du coude une bonne femme outrageusement habillée, alors qu'une autre inconnue - c'est qu'il y a une putain d'assemblée, à ce mariage - repousse le jeune violent. Un certain Matt, croit discerner Saül, qui joue des coudes pour s'approcher de la petite assemblée sur laquelle sont braquées toutes les caméras.
« Eh bien, messieurs dames, je vous prierai de bien vouloir quitter les lieux. Dommage pour la lune de miel. » Et voici que la mariée s'efface, que le maire s'excite à nouveau, et que Saül manque de cogner l'un des membres de l'équipe technique. La tempête se calme un peu, alors que la mariée et le marié - le nouveau marié ? - sortent. On se croirait au théâtre devant un mauvais vaudeville. Alors que Auden et Ginny ne sont plus en vue. « Laissez-moi passer, merde. Poussez-vous, bon sang. », qu'il grogne aux parterre d'invités en dévalant les marches quatre à quatre dans l'attroupement général. L'état des choses ne peut qu'empirer lorsque c'est sur Savannah que tombe le regard de l'italien. Tout le monde semble s'être passé le mot pour faire de ce mariage un véritable chaos. « Mais...Qu'est ce qui s'est passé? » Notre frère, voilà ce qui est arrivé au monde. Étonnant que ce bâtiment n'ait pas explosé. On lui passe encore devant, alors qu'il s'apprête à rugir le nom de son frère, Saül. « C'est qui, lui ? » « On le connaît ? Tu ne nous présente pas ? », qu'il demande à Savannah, avec une seconde d'écart, la voix glacée et le ton courroucé. La même cible. Pauvre garçon. Ses yeux froids se posent ensuite sur Auden, ce même Auden dont il entend encore les menaces au fond de sa tête. C'est pourtant sans distance de sécurité qu'il s'adresse à son cadet. « J'ai pas reçu de carton d'invitation. » Comme s'il pouvait vraiment s'attendre à en recevoir un. « T'as bien fait de pas l'épouser, l'autre femme. T'imagines ? La pauvre, coincée avec toi. C'est encore le moment de fuir, Ginny. », qu'il lance sans lâcher Auden des yeux et sur le ton de la discussion, ce ton là qui, chez lui, se rapproche le plus de celui de la plaisanterie. C'est Ginny. Et on croirait presque que c'est elle, ou l'événement en lui-même, qui amène un petit goût de trêve... qui ne s'éternisera peut-être pas.
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
Quelque part, j’ai toujours voulu être la fille qui fuie dramatiquement son propre mariage. La faute aux films sirupeux et au clip de Kelly Clarkson et à mon imagination mélodramatique débordante. J’avais jamais imaginé que ça se passerait réellement (surtout que le mariage moi dans l’absolu ça me passe un peu au-dessus de la couette), et encore moins dans ces circonstances-là, mais je lui accorde ça : Auden, il a le sens du spectacle. Ça aurait été plus stylé si je m’étais mise à courir en slomo à travers une forêt terrifiante tandis que des larmes inondaient mes joues de mascara… mais je suis juste bêtement plantée là, incapable de réfléchir à l’endroit, l’esprit vacant, la moue distraite. Je suis quasiment sûre que le temps est clément, avec son ciel bleu et son soleil rayonnant, pourtant je peux pas m’empêcher de frissonner un peu. Je croise les bras pour me réchauffer, le bouquet toujours à la main, le regard dans le vague, les boucles au vent, et quand je sens une présence à mes côtés je tourne lentement la tête dans sa direction comme une gamine un brin renfrognée qu’on aurait sorti d’un songe. Ensuite c’est l’électrochoc et je sais pas pourquoi je veux à nouveau me fondre en excuses et expliquer qu'il pensait pas à mal et j'ai le palpitant qui s'enraye et bon sang pourquoi je panique à ce point ? Ah oui, parce que l’homme qui a fait chavirer mon cœur chaque fois que le destin s’est amusé à nous placer sur le même chemin (c’est à dire toujours, toujours dans les moments et les endroits les plus inopinés histoire de bien me déboussoler sinon c’est pas marrant), cet homme-là se tient présentement juste devant moi, et parce que c’est aussi l’homme le plus doux et discret du monde et que je viens de l’entrainer dans un drama national et parce que les autres peuvent bien penser ce qu'ils veulent ça m’est égal mais lui son opinion il m'importe et il m'importe un peu trop même et c'en est ridicule et je peux déjà l’imaginer trouver une excuse polie pour s’éclipser et disparaître à jamais et les années n’ont fait que renforcer son charme naturel bon sang comment des yeux aussi doux peuvent-ils être aussi troublants et - « On s’en va ? » et il me stoppe tout net dans ma crise de nerfs semi paranoïaque grimpante. Je le regarde une seconde, yeux papillotants, arrêt sur image. Je sais pas si c’est la douceur éternelle de sa voix, l’aplomb qui l’a rythmé comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, ou simplement le fait que ce soit lui, mais cette phrase a eu raison de la panique qui m’envahissait sournoisement et bientôt un petit rire nerveux heureux soulagé s’échappe de ma gorge sans que je n’y puisse rien et j'hoche la tête « On s'en va ! » mes nouveaux mots préférés. Et je peux penser à rien d’autre quand mon bras vient s’enrouler autour du sien, quand ma main libre vient retirer mes chaussures parce que je préfère marcher pieds nus, quand mes pas se mettent en route à côté de lui, quand mon cœur n’en fini plus de sautiller partout. Je crois le destin aime vraiment bien me faire tourner en bourrique et je suis encore secouée par tout ce qu’il vient de se passer et je sais pas non plus où on va, mais tout ça c’est pas important. Je suis avec Gabriel, et je respire un peu plus librement.
Spoiler:
et sur ce je tire ma révérence, merci ladies & gentlemen it was grand et je souhaite un bon drama aux williams et un bon courage à cade
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Robin se marie et Aisling n’a pas le temps de niaiser. A peine l’écran de son iPhone verrouillé, elle le balance sur le lit et saute dans son placard pour tenter de se trouver une robe décente. Le genre qu’on porte à un mariage. Mais un mariage civil, pas un mariage à l’église, vu l’adresse. Ça la chipote un peu mais qu’importe, un mariage c’est un mariage. A savoir un jour important, et elle veut être là pour son amie. Elle finit par mettre la main sur une petite robe à cerises d’inspiration pinup et l’enfile aussi vite que l’éclair. Son maquillage appliqué, elle met les voiles et saute dans les transports en commun, priant pour ne pas être en retard (et pour que le type gluant à côté d’elle n’effleure pas malencontreusement son bras à chaque virage serré du bus pourtant dolent).
Le bâtiment, elle trouve facilement. La salle, un peu moins. Il y a un type large comme une armoire à glace qui garde l’entrée et des camions de production partout. Enfin, elle trouve la porte et parvient à se faufiler discrètement parmi les invités déjà en place. La salle est bondée et Aisling est en retard mais visiblement pas autant que le marié. Autour d’elle les gens jacassent et il y a comme une impression d’attente, pas franchement aidée par les blagues que le maire distribue comme des bonbons. Robin est là elle aussi. Resplendissante dans sa robe de cérémonie qui lui donne l’air d’une fée, ou d’un lutin, enfin un genre de créature des bois pleine de grâce et d’ingéniosité. Aisling dégaine son téléphone pour la photographier et s'agite dans l'espoir de capter son regard mais l’artiste semble perdue dans ses pensées, surement très excitée et impatiente de voir son fiancé arriver. D’ailleurs, il se fait sérieusement attendre. Assez pour que l’irlandaise ait le temps de passer en revue les derniers copains connus de Robin pour tenter de deviner le nom du mystérieux élu de son cœur. En tout cas, sûr que c’est un mec célèbre, vu toutes les caméras et l’équipe de production qui s’agite en arrière fond. Un musicien, ou un acteur peut-être…?
Aisling n’a pas le temps de se poser davantage de questions qu’une porte s’ouvre à la volée et un homme apparaît. Grand, plutôt beau. Acteur, définitivement acteur, elle décide, frémissante d’excitation. Ça se voit à ses cheveux bruns, sa tenue soignée, son air suffisant et sûr de lui. Il a des yeux marrons-chaud comme Robin les aime. D’ailleurs, la future mariée éclate de rire en le voyant. La joie, surement. Pas de doute, c’est lui. Ça se voit à l’intensité électrique presque palpable qu’ils mettent dans leurs regards… euh… hostiles ? Sourcils froncés, Aisling se redresse sur son siège quand elle voit le grand brun s’agiter et pêcher un autre mec dans la salle, un certain Gabriel Carravage, à qui il propose d’épouser sa copine ! « Mais c’est quoi ce mufle ? » Elle feule, estomaquée par la tournure désastreuse que prend ce jour supposément sacré. Robin tombes des nues, évidemment, comment la blâmer. Le cœur serré, Aisling s’attend presque à la voir fondre en larmes quand… « What the FUCK Auden ? » Ah d’accord, pas du tout… Faut dire que c’est une battante, Robin. Bien loin de se laisser décontenancer, la voilà qui court dans l’allée en lui hurlant d’assumer les choses et de partir comme un homme, et elle a tellement raison qu’Aisling doit se faire violence pour ne pas applaudir bruyamment sa ténacité et son courage. Y’a un petit gars nerveux qui éclot de nulle part et choppe l’acteur par le col, pour le retenir ou le frapper, Aisling a du mal à comprendre. Du mal à voir, aussi, car d’autres invités se lèvent et bientôt les rangées autour des futurs mariés ressemblent à des popcorns bien cuits qui s’affolent dans la machine.
Aisling, elle reste plantée au milieu, les bras ballants, à gober la scène par sa bouche ouverte. Voilà pourquoi il faudrait toujours se marier dans une église. Sûr qu’un bon lieu saint et la voûte résonnante d’une bâtisse en pierre, ça vous aurait calmé ces esprits surchauffés et rendu un peu d’humilité au rustre qui ose planter sa copine devant l’autel ! Pas le temps d’y penser davantage cependant, car un retournement de situation en appelle un autre et l’essaim en folie se dirige maintenant hors de la pièce. Puisant dans les réflexes hérités des concerts où elle cherchait à être en première ligne, Aisling fend la foule compacte des invités pour ne pas perdre une miette sur spectacle. Monsieur Carravage passe tout près d’elle en courant après celle qui devait se marier. Il a l’air gentil et son accent coule comme du miel. Irlandais. Catholique, surement. Oublie le mufle Robin, ce gars-là c’est sûr il ferait un bien meilleur parti ! Pour commencer, il a l’air poli. Ce qui n’est pas le cas de l’acteur. C’est ce qu’elle lui dirait si elle pouvait l’atteindre, mais la cohue la bloque niveau des portes. « Ça suffit, j’en ai assez vu pour aujourd’hui ! » Claque une voix exaspérée dans son dos. « Tout le monde dehors. Vous êtes en train de bafouer l’institution qu’est le mariage, je ne vous laisserai plus faire ! » C’est le maire, qui semble vraiment à bout. N’empêche qu’Aisling est plutôt d’accord avec lui. Même si l’institution du mariage était déjà bafouée d’office à partir du moment où t’allais boucler la cérémonie sans faire appel à l’ombre d’un prêtre…
Coups de coudes, grognements, flashs d’appareil photos, commérages affolés. Il faut cinq bonnes minutes à Aisling pour se frayer un chemin parmi la masse indistincte de badauds avides de potins qui encombrent les portes par leur présence. Moyennement stable sur ses chaussures à talon, elle s’élance à travers le dédale de couloirs. Robin a dit qu’elle avait besoin d’air et l’irlandaise espère bien la retrouver sur les marches devant la salle. Hélas, lorsqu’elle débarque enfin sur le parvis et présente son pâle visage hagard aux rayons orangés de cette fin de journée foireuse, il n’y a plus nulle trace de son amie… ni de son mystérieux Gabriel d’ailleurs. L’acteur est bien là en revanche, entouré de quelques autres personnes, dont une jolie brune qu’il a piochée parmi les invités. Ils lui disent vaguement quelque chose, tous les deux... surement qu’elle les a vus dans une série Netflix – ce qui est super excitant mais ne l’empêche pas de lancer un regard noir au brun ténébreux avant de tourner les talons. Voilà qui la fait se sentir très rebelle. Elle déguerpit néanmoins rapidement, pas très rassurée à l’idée de se faire poursuivre par un garde du corps zélé. Une fois sûre d'être hors d’atteinte, elle sort son téléphone portable pour envoyer un texto à son amie et fait le tour du bâtiment au cas où Robin serait allée se promener dans les jardins. Mais l’elfe des forêts a bel et bien disparu, et ne répond pas non plus à son sms. Au bout d’une quinzaine de minutes, Aisling décide de retourner vers son arrêt de bus, sonnée par les innombrables retournements de situations qui ont ponctué ces dernières heures. Et dire que j’voulais juste prendre un cupcake ! Mais c’est du Robin tout craché ça, avec elle rien ne se passe jamais vraiment comme prévu… pour le meilleur comme pour le pire !
Spoiler:
Bonjour je ne fais que passer, Aisling a promis a Robin qu'elle viendrait à son mariage et même si le sujet s'est écrit avant que j'ai pu me appuyer sur la moindre touche... ELLE VIENDRA au passage je me suis régalée de cette action
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Cade Grimes
le fils de krypton
ÂGE : Quarante ans +3. Les années passent...et se ressemblent. SURNOM : Superman ? STATUT : Célibataire. MÉTIER : Ex Agent fédéral du FBI américain. Viré pour faute. Vers un nouveau poste d'enquêteur privé... LOGEMENT : #275 Silvester Street - REDCLIFFE POSTS : 13958 POINTS : 80
TW IN RP : Alcool, meurtre, langage grossier, violence, sexe, parent toxique, GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : L'ainé d'une famille Londonnienne très aisée - Il a fuit le milieu mondain pour une vie bien plus simple - Une soeur et deux frères - Ne veut plus rien savoir de son paternel - Traine beaucoup les pubs le soir pour boire un whisky - Ex Agent fédéral du FBI américain - Il aime les belles voitures, les forts caractères, et les dessins animés. Il déteste parler de lui. Habitué des relations (très) courtes et/ou compliquées !DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #595959 RPs EN COURS :
Flashbacks
2019 - MIA - MIA #2 - HALSTON #2
Juin 2017 - SAVANNAH - ASHLEY #4AVATAR : Jensen Ackles CRÉDITS : Moi même DC : Nope PSEUDO : Fax INSCRIT LE : 31/03/2018
Non. Pas de cuite la veille. Pour autant, le verre vide posé par là n’avait pas été rempli de jus d’orange. Il s’en était juste prit un pour décompresser, les jambes croisées sur la table basse, et s’était donc évité une autre altercation dans un pub miteux. Loupée la chance de se faire la symétrie parfaite sur ses lèvres qui portait encore la trace du coup de boule de l’autre connard ! Deuxième café de la matinée, Grimes n’avait pas eu le courage d’enfiler autre chose qu’un boxer noir et un tee-shirt blanc, trouvé au pieds de son lit. Le programme de la journée n’était pas fameux mais il lui convenait bien. L’épi dans ses cheveux n’était pas prêt de disparaitre. A condition, bien sûr, que rien ni personne ne démonte ses projets…
Quelqu’un s’acharnait sur sa porte. Il la regardait comme si c’était là le seul truc qui pouvait gâcher sa journée, peu importait la personne qui se trouvait derrière. Mug à la main, il ouvrit en s’apprêtant a rembarrer un quelconque vendeur d’aspirateur-laveur-repasseur- sécheur en costume bon marché, ou un gosse essayant de lui refourguer des billets d’une tombola dont l’existence était douteuse. A sa grande surprise, et ça se lu sur les traits de son visage encore un peu endormis, Savannah se tenait là. Enfin… elle ne mit pas bien longtemps avant de lui faire comprendre qu’il n’avait pas d’autre choix que de la laisser entrer. Il la suivit du regard, jusqu’à l’intérieur où elle esquivait toute forme de politesse pour entrer dans le vif du sujet. "J'suis désolée de débarquer comme ça..." Ah au moins ! Et d’ailleurs, ce n’était que maintenant que Cade remarqua sa tenue. Une robe on ne pouvait plus élégante, un maquillage travaillé et une coiffure qui mettait ses jolis yeux bleus en valeur. Elle était plus que ravissante mais tout ça sentait le plan foireux. Surtout quand on voyait dans quelle hâte et quelle angoisse elle se trouvait. "Mon frère s'apprête à se marier." Oui. Et alors ?! En quoi ça le concernait ?! Etait-elle venu là juste pour se donner du courage avant d’affronter la cérémonie ? Cade haussa les sourcils sans un mot d’abord. Et puis, peu certains du résultat de cet alignement d’indice qui prenait forme dans sa tête, il fronça les traits de son visage. – Eh bien… toutes mes félicitations ! Ironique, il attendait et la suite de la blague arriva bien vite. "Il ne connait même pas cette femme t'imagines?! Il participe à un jeu débile, et entraîne tout le monde avec lui" Non ?! Une inconnue allait passer la corde au cou de son frangin ? Pour jouer ? Une minute, il n’était pas sûr de tout comprendre et l’état de Savannah n’aidait pas. "Faut que tu m'accompagnes." Son sang ne fit qu’un tour, ses yeux s’arrondissaient sous ce semblant de supplication. – Wow wow… ! Non, attends une seconde, c’est… du délire. Il sourit finalement, c’était cocasse et pour une fois, il n’avait rien à voir dans l’histoire. – Ton frangin va se marier avec une parfaite inconnue pour… un jeu ?!! Voyant son air amusé, Savannah continuait. "S'te plait Cade, j'ai vraiment besoin de toi là" Elle savait pourtant… qu’il détestait ce genre de réunion guindée où ça se termine toujours par une ronde de faux-culs à moitié débraillés sur la piste de danse, ou, Option N°2, des langues qui se délient pour que tout le monde reparte frustré dans son antre et se promette de ne plus jamais se revoir, jusqu’au prochain enterrement ! D’un air las, il regardait la jolie blonde. Ces foutus sentiments… il ne pouvait rien lui refuser. "Enfile ton plus beau costume, je t'attends dans la voiture " Ouais… y’avait du boulot. Il roula des yeux et termina son café d’une gorgée. Une douche plus tard, une chemise blanche et une cravate encore dénouée autour du cou, il embarqua au volant de sa caisse. – Tu veux bien… Il termina en lui montrant un pan de sa cravate pendant qu’il manœuvrait pour sortir de sa place. – Tu m’dois au moins ça. Le reste, on en discutera plus tard.
La nervosité de Savannah ne faiblissait pas sur le chemin de la mairie. Au contraire. Elle paraissait impatiente d’assassiner son frère pour ce mariage. Ou pour le manège qui se préparait et dans lequel il l’aurait volontairement poussé. "J'vais le tuer" Hormis son costume qui le serrait et cette relation encore non qualifiée qui le faisait se retrouver à ses côtés, Cade trouvait tout ça complètement comique. Les Williams lui réservaient encore bien des aventures. "Tu m'abandonnes pas hein?" Cade la regardait et la voir ne le rassurait pas trop finalement. – Toi ne m’abandonnes pas ! J’ignore encore où je fous les pieds !
Plongé dans le grand bassin et c’était peu dire ! A peine arrivés, deux mecs sortaient du lot "C'est qui, lui ?" l’ex agent fédéral le toisa à son tour. Il n’avait pas la tête de l’emploi, ou plutôt du jeu, mais le ton de sa voix ne laissait aucun doute. Un Williams, étonné de voir l’une des leur accompagnée par un homme au matricule indéterminé. Un brin agacé. L’autre arrivait. "On le connaît ? Tu ne nous présente pas ? " De véritables prédateurs bondissant sur une proie. Quoique le deuxième semblait plus curieux que prêt à lui foutre son poing dans la gueule. – Cade ! Ne pas se laisser impressionner par ce pouvoir de groupe. Il reprit. – Un.. ami de Savannah. Un ami ? Sérieusement ? Est-ce que tous les deux pouvaient lire les péchés qu’ils avaient commis ensemble ?! Et ce qui se tramait encore dans la tête de Grimes ? - … qui est heureux de pouvoir assister à cette union ! Grand sourire qui sonnait moqueur. Et donc.. Qui est l’heureux marié ?! Valait mieux se la jouer léger, juste au cas où…
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Savannah Williams
les collisions
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
L'ouverture de la porte va inévitablement être source de soulagement en moi, je passe cette dernière, forçant le passage, eb me souciant bien des phrases de convenance pour lancer la discussion. Je n'ai clairement pas envie de me montrer avenante, et je n'ai surtout pas le temps pour ça. L'apparence physique de Cade ne va pas m'arrêter, bien qu'elle est loin d'être flatteuse. Je m’octroie un moment de sincérité ultime, me libérant de toutes ces pensées négatives qui encombrent mon esprit depuis que j'ai appris la nouvelle de ce mariage. J'ai besoin d'en parler, besoin de me confier, de me lamenter sur la position que le deuxième frère de la fratrie m'impose, et qui me met dans tous mes états. Je n'attends pas qu'il réplique, c'est peut être même la raison pour laquelle c'est lui qui supporte toutes ces frasques, toutes ces plaintes, parce qu'il saura d'avance qu'il ne faut pas venir contrer une Williams prête à imploser face à cet état de stress. Lui semble définitivement dubitatif, cherchant à comprendre toute cette agitation. "– Eh bien… toutes mes félicitations !" Je parviens à lui accorder un regard rempli de mépris. Pas d'humour, pas maintenant, par pitié.Tout se bouscule, jusqu'à ce qu'une idée se dresse à moi comme une évidence. Il va m'y accompagner. "– Wow wow… ! Non, attends une seconde, c’est… du délire. " Je hausse les sourcils, ne pouvant le contredire sur ce point, mais il allait bien devoir se dresser à mes côtés pour que je parvienne à m'y rendre. Mes tentatives de persuasion semblent rester sans réponse, et avant même qu'il n'ait la possibilité de me refuser cette demande, je le remercie, lui demandant sans plus attendre de me rejoindre dans la voiture, en ayant prit le soin avant ça, de lui rappeler la tenue adéquate pour ce genre d'événement. Son entrée dans l’habitacle va me sortir un instant de mes pensées. Cade et le costume, tout une histoire... "– Tu veux bien…" Je hausse les sourcils, tâchant de me défaire de ce regard envouté face au charisme qu'il dégage. Nouer une cravate? Un jeu d'enfant. "Bien sûr..." Mes mains s'affairent autour de son cou, bien loin d'être indifférente face à la proximité que cela impose, et qui fait naître sans plus attendre un délicieux sourire sur mes lèvres. "– Tu m’dois au moins ça. Le reste, on en discutera plus tard. " Nous n'en étions pas au premier service rendu, ca sonnait presque comme un rituel maintenant, et fort heureusement, chaque dédommagement qu'il semblait vouloir récolter n'avait pas connu de suite. "On sera pas obligé de le faire..." Ce moment d'égarement par le billet de l'amusement se voit cependant vite effacé par le sujet du moment. Ce mariage.
Les kilomètres restant suffisent à me faire soupirer à de nombreuse reprise, formulant sans plus attendre une envie, un besoin que d'exterminer cette vermine qui ose m'imposer tout ça. Une pause est cependant nécessaire pour rappeler combien la présence de Cade est impérative pour ce qui m'attend. "– Toi ne m’abandonnes pas ! J’ignore encore où je fous les pieds !" Mes lèvres se détachent, durant un instant, je veux le préparer au chaos qui va s'abattre pour lui. Mais égoïstement, je m'enferme dans le mutisme, consciente qu'il pourrait encore décider de faire demi-tour. Et puis....Il découvrira tout ça, bien assez vite par lui-même .
Je m'approche de l'entrée, incapable de comprendre pourquoi la foule semble vouloir quitter les lieux, alors qu'en premier plan, Auden se charge de lancer la marche. Et alors que ma question est lancée, sa réponse va me laisser perplexe. "C'est qui, lui ?" Il me faudra quelques secondes avant de réaliser qu'il évoque cet homme, qui fait office de partenaire pour l'occasion et qui semble être resté en arrière plan. Je tourne le regard vers Cade, tâchant de dissimuler cette gêne, et c'est pourtant Saül qui va relancer le sujet en se glissant à notre hauteur. "On le connaît ? Tu ne nous présente pas ? " Il y a donc des choses qui ne changeront jamais...Voilà pourquoi j'ai toujours souhaité être exposée comme célibataire au sein de cette famille, les deux hommes à mes côtés ne sont définitivement pas prêt à assimiler le fait que je puisse oser poser la main sur une silhouette masculine. Ce moment de gêne me pousserait presque à relancer le sujet de leur dispute pour calmer leurs ardeurs et faire diversion. "Cade.Un.. ami de Savannah." Je hausse les sourcils en hochant de la tête, m'emparant d'un sourire de circonstance pour tenter de dissimuler l'abominable vérité. C'était malheureusement plus confus que ça, mais c'était inutile de rentrer les détails là maintenant. "Ouais, on se connait depuis pas mal de temps, j'ai pensé qu'il serait préférable de venir accompagné... Et puisqu'on est amis..." Je reconnais ce regard que lui lance Auden, et c'est ce qui a fait ralentir le rythme de ma narration. C'est auprès de Ginny que je tente de trouver du soutien par un regard, sachant pertinemment qu'elle sera la seule capable à apaiser la fureur de Auden. " Et donc.. Qui est l’heureux marié ?!" Je me tourne vers Cade, retenant un regard réprobateur, a t-il écouter un moindre mot de ce que je lui ai raconté au sein de son appartement? Mon attention se reporte sur les deux frères, espérant vainement ne pas assister à un débordement imminent, malgré la bienveillance de l'aîné, ou du moins son humour suspect. Saül a donc hérité d'une dose d'humour lui aussi? "Vous êtes ensemble?" demandais-je en fronçant les sourcils, observant Auden, Ginny, puis ce contact qui les lie par leur main. C'était peut être abrupte, mais c'est pas comme si on m'épargnait moi aussi la plupart du temps.
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
"Ca sera à “(bonjour) deux billets pour votre prochain vol sur un autre continent (s'il vous plaît)”" « C'est moi qui va encore devoir être polie, il est pas drôle ton jeu. »
Alors on part. Et ce serait égoïste, ce serait irréfléchi, ce serait ingrat à un point tel de l'avouer, mais je suis soulagée. Parce que ça va pas, parce que plus rien ne va, parce que ça fait des jours, des semaines que tout va trop vite et qu'il gère aussi peu que moi. On est parfaits dans le rôle de ceux qui se moquent, dans le rôle de ceux qui évitent l'essaim d'invités qui ragent et qui râlent, qui partent surtout. On l'est beaucoup moins, parfaits, derrière les railleries. On cède et il y a un seul et unique mais bien présent coup d'oeil qui est partagé, entendu, écouté. On en a besoin, tous les deux. Partir, juste un peu.
« C'est qui, lui ? » mais dans une minute, ou mille, c'est selon. Si survivre aux escaliers, sans que le bras d'Aude ne quitte mes épaules et que ma main collée de caramel ne lâche la sienne, a été toute une épreuve ce qui suit risque de l'être encore plus. Savie se tient devant nous avec le sourire de celle qui est essoufflée, de celle qui tente de garder son calme aussi. Elle rayonne toujours comme à son habitude, mais elle a l'air aussi terrorisée qu'énervée. « On le connaît ? Tu ne nous présente pas ? » Saül qui se mouvoit aussi, et les frères qui fixent la silhouette stoïque - pour l'instant - à côté de leur soeur. Ouais, quand je parlais d'épreuve à venir, je parlais de ça. Le pauvre gars à qui je lance un regard désolé après avoir fait de même avec Savannah, la scène que j'ai vu jouée des dizaines de fois alors que c'était mon frère qui faisait exactement pareil avec quiconque respirait trop proche de Jill, de moi, même de Murphy parfois. « J'ai pas reçu de carton d'invitation. » moins une pour l'invité incrusté, quand l'aîné détourne la tête et plante son air fermé vers Auden. « T'as bien fait de pas l'épouser, l'autre femme. T'imagines ? La pauvre, coincée avec toi. C'est encore le moment de fuir, Ginny. »
J'étouffe un rire qui n'a rien du tout de nerveux, un peu parce que c'est exactement ce qu'on avait en tête y'a une poignée de secondes, de fuir. Et surtout parce que c'est ce que Robin et Gabriel semblent avoir aussi en commun lorsque mes prunelles volent vers eux deux, quand eux deux volent vers l'extérieur de la mairie sans une fois regarder derrière. Ils sont beaux, ensemble.
– Cade ! oh. – Un.. ami de Savannah. oh boy. "Ouais, on se connait depuis pas mal de temps, j'ai pensé qu'il serait préférable de venir accompagné... Et puisqu'on est amis..." olala. – … qui est heureux de pouvoir assister à cette union ! Et donc.. Qui est l’heureux marié ?! oh, Auden.
Si l'équipe de production a envie de rattraper encore un peu plus le show et de racheter les coups de poings qui ont été évités plus tôt de la part de Matt, c'est ici qu'ils devraient tous se poster dans la seconde pour ne rien manquer. Je l'entends presque le détonateur de la bombe que les Williams au carré sont à même d'arracher pour exploser bien avant la fin du décompte quand la seule blonde du lot prend le relais, non sans me filer un coup d'oeil aux aguets. "Vous êtes ensemble?" là il aurait pu être nerveux le rire. Il aurait pu, mais il se perd quand je ravale, et que je sors la seule et unique carte joker qu'il me reste en main avant que le chaos qu'on a vécu à l'intérieur de la salle ne se rejoue complètement à l'extérieur en si peu de temps. « Comment va Mathis? »
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Finalement c’était une mauvaise idée que ne serait-ce avoir évoqué la possibilité de demander la présence de Saül à mes côtés. J’en avais presque oublié à quel point la simple vue de son visage me donne des envies de meurtre lesquelles je garde pour plus tard seulement parce que j’ai une main collée à celle de Ginny. Il ne fait que répéter ce que j’ai déjà dit, nouvelle preuve de son inutilité des plus flagrantes. Cette journée ne lui a servit qu’à sortir un de ses milliers de costumes coûtant plus cher que toute l’émission elle même. Il a vu des caméras, il s’est montré lui et son meilleur profil et le voilà qui s’amuse à faire le malin alors que personne ne lui en a donné le droit. Sauf qu’il n’attend pas qu’on l’autorise à rien, Saül, il se contente de prendre sans jamais rendre.
« J'ai pas reçu de carton d'invitation. » ”T’en avais pas.” « T'as bien fait de pas l'épouser, l'autre femme. T'imagines ? La pauvre, coincée avec toi. C'est encore le moment de fuir, Ginny. » ”Lui parle pas.”
Le combat de regard est acharné, je suis prêt à recommencer un Noël 2.0 dès qu’il franchira la ligne rouge et à ce moment là il ne faudra pas longtemps à ma main pour se déloger de celle de la brune et se refermer pour former un poing dévastateur.
Heureusement pour lui je ne peux pas être sur tous les fronts à la fois et l’homme au bras de Savannah est ma priorité du moment. Je ne sais pas combien de temps lui restera vivant alors que j’ai malheureusement appris avec le temps qu’il est difficile de se débarrasser de bêtes comme Saül. Il ose plaisanter et c’est peut être le jour de mon supposé mariage mais c’est aussi le dernier moment pour rigoler. Il commence mal, lui. Du genre très mal, casse toi vite avant que je m’en charge moi même. Ils sont autant amis qu’ils sont de mauvais menteurs et ça saute aux yeux, ça aussi.
Au moins maintenant on a un nom à graver sur le cercueil de l’ami de ma soeur, laquelle ne saurait me détourner de mon but alors qu’elle m’interroge sur la nature exacte de ma relation avec Ginny. "Vous êtes ensemble?" La réponse semble évidente alors qu’on a l’air de jouer au jeu du meilleur menteur de la famille Williams - jeu que Saül gagne haut la main sans même avoir à participer à cette manche-ci. ”On s’connait depuis mal de temps, j’ai pensé qu’il serait préférable de venir accompagné puisqu’on est amis.” Mes yeux ne savent plus qui foudroyer, passant tantôt de Saül à Cade que de Cade à Savannah, tous accusés de tous les maux du monde à divers degrés.
« Comment va Mathis? » Ginny qui fait encore et toujours de son mieux pour apaiser les tensions me fait sourire. Intérieurement - parce qu’extérieurement je suis aussi figé que le visage des présidents sur le mont Rushmore, ‘voyez. Pourtant son intervention a finalement l’effet escompté, quand après qu’elle ait parlé je me rends compte que mes doigts se sont bien trop resserrés autour des siens et qu’ils lui coupent la circulation sanguine. Mes muscles se détendent aussitôt, laissent sa main respirer sans pour autant la laisser tranquille.
Mes yeux se braquent à nouveau sur chaque personne présente pour ce nouvel épisode de la mini série Williams. ”Toi, on parle plus tard.” pour Savannah, à qui je ne dirai pas que cette robe lui va merveilleusement bien et qu’elle est magnifique. ”Toi, j’te cause plus tard.” pour Cade, que j’aurai rapidement retrouvé sur n’importe quel réseau social et qui doit désormais s’attendre à un interrogatoire aussi musclé que nécessaire. ”Toi, tu m’parles surtout pas.” pour Saül dont je compte les heures avant qu’il atteigne l’âge supposé de sa mort naturelle. J’ai fait une promesse à Ginny et je la tiendrai, ce n’est pas une énième affaire familiale qui se mettra en travers de nous cette fois ci. Elle mérite mieux que ça, que d’être seulement reléguée au second plan encore et toujours. Je tourne les talons pour m’échapper tant de cette réunion de famille improvisée que des sangsues de caméra n’ayant pas loupé une miette de la scène.
Evidemment, évidemment que les choses ne sont pas simples. Elles ne le sont jamais, surtout pas ces temps-ci. Surtout pas avec Auden, qui contre les fausses tentatives de Saül de se montrer aimable. « Lui parle pas. » « Toi, ne me parle pas. » Et c'est dit avec le sourire, entre les dents, soufflé juste assez bas pour ne pas être entendu de tout le monde. Bien sûr qu'il n'était pas invité, Saül. Il s'invite toujours lui-même, c'est sa grande spécialité. Qui a vraiment besoin d'invitation en 2020 ? C'est ça, être libre.
Et puis il y a Savannah et son... « Cade ! » Et bien, pas enchanté, Cade. Cade qui se révèle être la cible parfaite, le défouloir tant attendu, pour éviter aux deux frères de ne se mettre encore une fois sur la gueule. C'est un jour heureux, non ? Alors on respire un grand coup et on se détend. Et surtout, on ne sourit pas à ce Cade. Ce n'est pas Saül qui lui adressera une risette, en tout cas. « Un.. ami de Savannah. » Bien sûr. « Un ami. » « Ouais, on se connait depuis pas mal de temps, j'ai pensé qu'il serait préférable de venir accompagné... Et puisqu'on est amis... » C'est vrai qu'ils sont tous arrivés accompagnés, sauf Saül qui a visiblement oublié Elise quelque part. Il a pris une belle voiture pour le trajet, c'est révélateur du départ pour un événement important. Elle saura. « … qui est heureux de pouvoir assister à cette union ! Et donc.. Qui est l’heureux marié ?! » Saül inspire un grand coup. La vraie question à poser serait "qui est heureux tout court ?". « Vous êtes ensemble? » « Non, ils sont juste amis, tu vois bien. », qu'il marmonne sans lâcher Auden des yeux. La diplomatie n'a jamais été le fort de personne dans cette famille. Et les mains entrelacées ont toujours le don d'agacer Saül, surtout lorsque lui n'a que ses bras à croiser sur son torse, froissant ainsi son costume autant que son humeur.
Ginny a l'intelligence de calmer un peu le jeu, alors que Auden se lance dans une autre salve de menaces. L'aîné lève les yeux au ciel à chacune d'elle, surtout lorsque vient son tour. « Toi, tu m’parles surtout pas. » « Fais gaffe, Ginny, il devient gâteux, il se répète. Les mots fléchés ça aide pour les dégénérescences, Auden ! », qu'il lance alors que le couple s'éloigne. Ses yeux se reposent sur Savannah et son Cade. « Vous êtes très bien assortis. » Non, pas du tout, cette union quelle que soit sa nature n'est pas du tout au goût de l'aîné. Ses yeux se plantent ensuite dans ceux du compagnon de sa sœur. « Vous n'avez qu'à passer dîner à la maison, un soir. On apprendra à faire plus ample connaissance. » Juste pour écarter la piste du meurtrier en série, juste histoire d'être certain que ce type ne cache pas de cadavres dans son placard. « Tu es ravissante, Savannah. A très bientôt, Cade. » Pour la première un baiser, pour le second un regard froid mais entendu. C'est seul que l'italien repart de son côté, les mains croisées sur les reins et le regard décidé.