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 (frelias) je t'aimerai pour un millier de plus...

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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyMar 18 Fév 2020 - 8:47

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Ca fait mal, c’est effroyable, incompréhensible. Finit les rires, finit les protections sans faille. Cette amitié ne vaut désormais plus rien et plus loin, Elias repousse ce sentiment d’échec, mieux il se portera. Il la déteste, plus que tout. Plus qu’il se déteste lui-même. Et pourtant, il l’aime, plus qu’il ne s’aimera un jour lui-même. Mais il veut oublier ce qu’elle a longtemps représenté pour lui. Et ce qu’elle ne saurait représenter pour lui un jour, parce qu’elle lui échappe. Elle lui échappe et il commence peu à peu à le réaliser. Qu’il doit la laisser partir, s’éloigner de lui. Qu’il n’est qu’un poison éphémère, qui ne dure jamais bien longtemps. Qu’il n’est qu’une pulsion pas digne d’être à ses côtés. Il la fait souffrir, déjà assez souffrir pour se permettre de continuer. Alors comme à son habitude, après ce genre d’échec, il fera tout pour tourner le dos, pour fermer les yeux, pour oublier. Plus vite, il y arrivera, plus vite il se plongera dans autre chose. Corps et âme, sans état d’âme. C’est pour cela qu’il bosse dur, pour ne pas à avoir à penser, à songer ce qui s’est passé dans le caveau, pour ne plus y mettre de mots. C’est le cœur serré qu’il affronte sa solitude quotidienne, et si jusque-là, cela ne l’a jamais atteint, aujourd’hui les choses sont différentes. Depuis quelques jours, il est peu présent chez lui, préférant faire la tournée des bars, il n’y a que ça qui l’anime hors son boulot. Il n’y a que ça qui l’attire. Et ce soir ne dérogera pas à la règle. Enfin prêt pour faire la tournée bars dansant, alors que lui-même est le pire danseur que la terre est portée. Il a cette manière de danser qui lui est propre, qui fait souvent sourire quand on l’observe. De loin, parce que de toute évidence, on n’a pas envie de le déranger, on n’a pas envie de voir son regard noir se posait sur nous. Installé au comptoir, il allait encore passer la soirée à picoler, comme il sait faire que ça ses derniers jours, sans prendre conscience du mal dans lequel il aime se foutre depuis récemment. Machinalement, la photo posait devant lui de Freya, qu’il range dans son portefeuille, quand ils n’étaient que deux gamins. Quand il n’y avait pas de sentiment autre que de l’amitié. Quand elle répondait encore présente pour lui, à ses demandes, à ses interrogations. Quand ils regardaient dans la même direction, et non l’un contre l’autre. Quand il aurait pu donner sa vie pour elle, et qu’elle aurait donné la sienne pour lui. Tout ça détruit, anéanti, cette fierté toujours là, sur leurs épaules, leur dictant ce qu’ils doivent penser, et faire. Après plus d’une heure, à être engourdi, il ne ressent même plus sa gorge qui pique au contact de l’alcool. Le son de la musique toujours plus forte, plus intense, il se laisse emporter par elle, fixant cette photo, avant que son geste soit précis, et vienne plier la photo avec dureté. Elle n’est plus qu’un papier de chiffon, sans importance, comme si ce simple geste lui procure autant de mal que de bien, mais qu’il ne souhaite plus être cet homme attaché, alors qu’il ne l’est jamais vraiment pour quiconque. Elias Sanders est plutôt cette brute, qui rejette le moindre sentiment, quand son corps se crispe. Il jouer avec son doigt sur son téléphone, soupirant. Quand soudain apparaît un sourire en coin de ses lèvres alors qu’il peine à tenir debout. Il se lève pourtant, s’éloignant du bar pour se retrouver devant une porte destiné aux employés. Elle est fermé à clef, il pose son dos sur celle-ci, et appuie sur les touches pour se rendre dans le répertoire de son mobile, et au bout du fil, on décroche enfin. « Allo ? Allo ? » Il rigole en attendant la voix de sa meilleure amie, as t’elle bien fait de lui répondre ? « ALLOOOO » Qu’il crie au combiné, avec une voix rieuse, « tu devineras jamais qui c’est ? » C’est pourtant écrit sur le téléphone de Freya, son nom et son numéro de téléphone, mais il a oublié ce détail. « Je t’appelle parce que… Pourquoi déjà ? » Merde il s’en souvient même plus, il se gratte la tête, avec une tête qui cherche encore… Ah oui c’est vrai… « Je te déteste et je voulais que tu le… Saches ! » Bon, au moins il n’y va pas par quatre chemins. La musique en fond sonore, il est évident qu'elle devinerait facilement où il est...


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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyMar 18 Fév 2020 - 15:45


« Allo ? Allo ? » Freya pousse automatiquement le combiné de son oreille en grimaçant. Qu’est-ce qu’il lui arrive, bordel ? « ALLOOOO. » La suédoise regarde son téléphone d’un œil vitreux, comme si de là où elle est - autrement dit, sa chambre - il peut la voir et sentir son regard désabusé qui le juge à distance. « Tu devineras jamais qui c’est ? » Il gueule tellement fort qu’elle finit par mettre le haut-parleur parce que franchement, elle n’a pas l’oreille pour supporter un tel boucan. Les deux résonnent déjà bien assez de la fête où elle a été la veille, les poches plus alourdies de billets que de sachets, son unique raison de survivre ces dernières semaines. C’est que Freya prend goût à l’accumulation de billets colorés dans sa main, en sa possession. Elle a déjà claqué plusieurs d’entre eux dans une bague qui brille de mille feux au soleil. Le genre de choses qu’elle ne faisait pas avant, et pourquoi ? Elle ne le sait pas. Enfin si, la raison primaire qui se posait fut d’ordre pécuniaire, il ne faut pas en douter une minute. Mais maintenant, les jumeaux arrivent à se débrouiller et Freya n’a plus le poids de la culpabilité qui la rongeait tantôt. Plus de frayeur, plus de crainte, juste l’adrénaline qui prône. Parce que l’adrénaline est alimentée par sa colère qui est présente dans chaque pore de son être. Freya ne cherche pas à la déloger, elle qui ne s’est jamais autant sentie aussi libre qu’à ce moment. Elle songe même à aller faire un saut en prison pour dire bonjour à son père puis un autre à l’hospice pour contempler avec béatitude l’état comateux de sa mère. La limite entre le rêve et la réalité se perd de plus en plus, en même temps qu’elle se perd au milieu de lignes de coke et de bouteilles d’éthanol toujours aussi fortes. Il y a sûrement une corrélation entre les deux mais la suédoise n’a plus la patience ni l’envie de se pencher sur le sujet. C’est fini les secondes pensées, la retenue et les leçons. Elle veut vivre, bordel, elle veut respirer, elle veut être elle-même et c’est bien pour ça qu’elle a foutu son traitement à la tronche du type qui vient les lui rapporter. Qui n’est pas Finnley. Son rouquin a été remplacé, c’est un signe qu’un changement s’opère. Alors Freya n’en veut plus, de son traitement. Il l’a ramollie, il l’affaiblie, il la rend stupide et vulnérable. Sa maladie, elle l’a maitrisée pendant des années, elle continuera à la maitriser. Et puis, ce traitement coûte une fortune tous les mois et elle préfère foutre son argent dans des choses bien plus palpitantes - comme le futur collier qu’elle a aperçu en vitrine l’autre jour. Son anniversaire est passé mais elle n’a toujours pas eu de cadeau.

A part aujourd’hui où apparemment, Elias a décidé que c’est le bon moment pour venir lui défoncer le tympan. « Je t’appelle parce que… Pourquoi déjà ? » « Elias, j’suis pas d’humeur. » Elle ne l’ait plus vraiment jamais avec lui. Freya se pince l’arête du nez en soupirant tout en se levant de son lit machinalement. Elle qui pensait pouvoir comater tranquillement après la jolie ligne de poudre qu’elle vient de prendre, c’est raté. A en juger par le crayon qui trône entre ses doigts, elle est même sûrement partie dans l’idée de dessiner quelque chose. Mais voilà un bon moment que Freya n’a plus rien dessiné et c’est en soi un grand drame en plus d’être quelque chose d’inquiétant. Mais ça, personne ne peut le soupçonner. « Je te déteste et je voulais que tu le… Saches ! » La suédoise s’assoit sur le rebord du lit tout en grimaçant de nouveau, ses doigts massant son front pour tenter de faire une cohérence entre les propos désordonnés d’Elias, le bruit derrière lui et sa propre tête qui se refuse à vouloir faire plus d’exercice. « Bordel, Elias, t’as bu ou j’rêve ? » Normalement, c’est elle qui boit. C’est elle qui enchaîne les bouteilles, elle qui envoie des messages stupides à trois heures du matin et elle qui finit sa soirée soit en cellule soit la tête dans le caniveau. Mais pas Elias. Elias, il est censé être droit dans ses pompes, il est la voix de la raison, celui qui la dispute à chaque fois qu’elle dépasse les bornes. Si Elias défaille, comment elle, elle est supposée savoir où se trouve la limite ? « Ceci, c’est pas une nouveauté que tu m’sors là. » Freya a bien compris qu’il la déteste, ce n’est pas surprenant, elle a sûrement tout fait pour. Elle soupire de nouveau avant de se mettre sur ses jambes. « T’es seul ? T’as quelqu’un pour t’ramener ? » Voilà que pour une fois, c’est elle qui s’inquiète. Même la voix blasée, même en marchant d’un pas incertain pour aller foutre ses pompes, soucieuse qu’Elias soit véritablement seul. Jamais il ne le lui dira s’il est vulnérable mais elle s’en fout. Il aura beau la repousser que la suédoise a son instinct qui lui dicte que commencer à s’habiller pour sortir est une bonne chose. Tant pis pour le dessin, tant pis pour le repos. Pour une fois qu’elle est sobre (même si un brin défoncée) et lui non.
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptySam 22 Fév 2020 - 18:38

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Ne lui demander pas ce qui lui est passé par la tête pour appeler Freya, si tard, et surtout si saoule. Ca ne lui ressemble généralement pas. Lui qui maîtrise toujours tout, lui qui se fie aux choses les plus parfaites, lui qui ne dévie jamais de sa trajectoire. Le paraître est primordial dans leur monde, et Sanders ne supporte pas déroger à sa propre règle. Toujours  être dans la normalité, jamais paraître étrange aux yeux des autres. Il est toujours impeccable, ne supportant rien qui puisse heurter ses habitudes et son paraître. Il n’y a que ça qui compte pour le flic. Surtout quand ça la concerne, elle, au bout du fil. Il est un peu éloigné de la scène et donc de l’enceinte mais il ne serait pas difficile à Freya de savoir dans quel type d’endroit elle se trouve. Il aime jouer avec le feu, toujours. Titiller ce destin qui s’évertue à ne pas faire ce qu’il désire, alors il renvoie la balle, aussi fort, mieux placé. Oubliant vainement ce qu’elle a déjà été pour lui, et ce qu’elle représente, inconsciemment, sans même qu’il n’accepte de le dire à haute voix. Pas même pour lui. Il la déteste et il veut lui dire, il a besoin qu’elle l’entende de sa propre bouche comme si elle ne le savait pas déjà. Elle reste silencieuse pendant presque une minute, même un peu plus, il ne saurait pas dire, son cerveau est ailleurs, il n’est plus aussi intact qu’avant d’être rentré dans ce lieu. Endroit qu’il multiplie comme si à défaut de vouloir garder en mémoire les moments auprès de sa meilleure amie, il cherche à les oublier, à les effacer, à les supprimer, pour l’éternité. Comme si il en était capable. « Elias, j’suis pas d’humeur. » Qu’elle lâche finalement alors qu’il se souvient vraiment plus pourquoi il l’appelle. Les secondes passent, et l’étincelle refait surface dans le peu de neurone qui lui reste. Il ouvre la bouche, comme rassuré de pouvoir déverser sa haine, de nouveau. Comme à nouveau. Le problème c’est que sa voix vire du grave à l’aigu, et que son rire fait face sans vraiment prévenir. Sans que cela soit réellement drôle. « Bordel, Elias, t’as bu ou j’rêve ? » Il lève les yeux au ciel. « Ca t’arrives jamais toiiiiii ? » Qu’il demande d’une voix bien trop forte, bien trop lourde pour ne pas contenir l’inquiétude de Freya. Il prétendra qu’il n’aura jamais besoin d’elle, qu’elle n’est plus qu’un passé limpide, qu’il voit clair dans son jeu, il lève un peu trop haut la jambe et manque de tomber en arrière, son dos heurtant le mur, mais le bruit sourd que Freya a dû entendre pourrait davantage lui donner envie de le prendre à son tour sous son aile. « Si tu rêves réveilles toi ! REVEILLES-TOIII » Qu’il crie encore plus fort les gens autour de lui le regarde levant les yeux au ciel. « Ceci, c’est pas une nouveauté que tu m’sors là. » Freya peut l’entendre soupirer derrière le téléphone, il se gratte la tête. « T’es seul ? T’as quelqu’un pour t’ramener ? » Il en sait rien lui, mais évidemment qu’il va tout faire pour la pousser dans cette jalousie éphémère, comme elle sait si bien le faire, il pourra au moins dire cette fois qu’il n’a pas eu le contraire de tout. « Non il y a pleins de gonzesses » Elle croit quoi qu’il se demande intérieurement. Un sourire s’étend sur ses lèvres, alors que ses fesses quittent plus le mur.  « Un coup tu veux que je te décroche la lune, le lendemain t’es froide comme une porte de prison, Il glousse derrière le téléphone, avant de reprendre, à ce rythme tu vas finir seule… » Qu’il avoue sans aucun mal. Pas vraiment conscient de ce qu’il raconte.
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyMer 26 Fév 2020 - 11:21


« Ca t’arrives jamais toiiiiii ? » Dans d’autres circonstances, Freya aurait pu émettre un sourire, une boutade, un “gniagnia” cause toujours tu m’intéresses. Elle aurait pu lui tirer la langue, même via le téléphone, sourire légèrement en levant les yeux au ciel devant l’absurdité de la phrase d’Elias. Il y aura plein de possibilités qui aurait pu être une réalité si cette réalité ne fut pas plus sombre et moins joyeuse qu’elle aurait pu l’être. Il y aurait plein de “si” à remettre ici et là pour pouvoir avoir Freya de nouveau remplie de légèreté envers son meilleur ami. D’autres “si” à calibrer de nouveau pour obtenir Sanders moins hautain, moins provoquant, moins joueur aussi. Parce que sa prochaine phrase - « Si tu rêves réveilles toi ! REVEILLES-TOIII » - brise le frêle tympan de la suédoise qui en décroche deux secondes son combiné. Pour une fois qu’elle a voulu passer une soirée calme, il faut toujours que le monde extérieur vienne la rappeler à l’ordre et venir s’accrocher à sa jambe comme une mauvaise puce qui refuse de partir. “Chui déjà réveillée, gros lourdeau.” Sa mauvaise humeur pince et elle pique mais sûrement qu’Elias ne le sentira pas. La suédoise est bien placée pour savoir qu’on ne sent jamais rien quand on est dans cet état, même pas le danger, l’odeur de l’alcool ou les embrouilles qui arrivent pourtant à gros coups de sabots. Elias l’a appelé pour une raison mystérieuse alors qu’elle est persuadée l’avoir blessé dans son égo depuis leur dernière rencontre. Il a voulu venir la piéger et au final, c’est elle qui l’a fait prendre à son propre jeu.

Seulement, pas sûr qu’elle veuille jouer, ce soir.
La petite poudre sillonne joyeusement dans ses veines et elle n’a pas la patience. Elle veut juste s’allonger, essayer de rêvasser, oublier qu’elle a rompu avec Tim, faire l’impasse que Jill l’a abandonné pendant des semaines. Tout ça, c’est fini. Son anniversaire étant passé, il y a comme un sentiment de renouveau qu’elle veut se donner, la brune.

« Non il y a pleins de gonzesses. » Freya grommelle parce que pour une fois qu’elle s’inquiète pour lui, cet imbécile cherche (encore) à la piquer. Il sait qu’elle n’a jamais adoré ses conquêtes. Que ces foutues traînées ne sont rien d’autres que des relations d’un soir mais, et s’il y en a une qui vient et qui le lui prend, qu’est-ce qu’il lui reste, à elle? Bordel, il joue avec ses nerfs et alcoolisé, ce n’est même pas une bonne idée que de commencer à mettre ses chaussures en râlant légèrement, le téléphone coincé contre son oreille et une main cherchant une veste. “Et ben dis leur d’veiller sur toi le temps qu’j’arrive.” Ils ont beau être en froid, elle tient à lui et merde quoi, ce n’est pas lui qui est censé boire, dans cette relation!

« Un coup tu veux que je te décroche la lune, le lendemain t’es froide comme une porte de prison, à ce rythme tu vas finir seule… » La moitié de sa veste installée sur son dos, les clés en main, clopinant à travers l’appartement, Freya se redresse et s’arrête. Brutalement, sans préavis, comme s’il vient de lui foutre une claque à la figure. La cocaïne dans ses veines et les mots d’Elias, son gloussement et le sourire qu’elle peut entendre à travers le combiné, ça forme un cocktail très étrange dans ses entrailles. Il appuie là où ça fait mal et “j’te déteste de dire ça, Elias.” Elle déglutit. “Mais c’est p’t’être c’que je mérite.” Après tout, elle est malade et une Doherty. Il n’y a rien de bon à tirer en elle. Une véritable cause perdue. Freya finit par passer le seuil de la porte en la claquant. “T’es à Fortitude? T’es à la boite, pas vrai?” Elle reconnaît le bruit pour y avoir (trop) mis les pieds avec Jill. “Tu bouges pas, ok? Tu peux faire ça pour moi?” Au moins?

Quinze minutes après, la suédoise passe la sécurité et se met directement en quête de son meilleur ami. Parce qu’elle brûlera en enfer avant qu’il lui arrive quoique ce soit.

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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyDim 1 Mar 2020 - 17:09

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Ca en devient inquiétant, habituellement Elias n’est pas comme ça, il n’agit jamais sous ce genre d’impulsion. Vive et douloureuse en vidant les verres incessants, remplis avec acharnement à chacune de ses demandes formelles. Très certainement que le barman va finir par refuser à un moment donné ou à un autre, et que Sanders lui plantera sous le pif sa plaque, comme si ça lui permettait d’obtenir toute les faveurs des gens. Elias n’est pas le genre à boire pour rien, il n’est pas de ceux qui se mettent au plus mal par envie, mais plus par besoin. Quelque chose de pitoyable, quelque chose qui ne lui ressemble pas. Encore plus quand il décide d’appeler Freya. En toute logique avant même d’appuyer sur la touche du téléphone vert, il aurait refermé sans délicatesse son téléphone, car sa fierté aurait parlé pour lui. Cette fierté qui lui permet de tenir debout. Cette fierté qui l’empêche de regarder les choses en face et de se dévoiler davantage à elle. Cette fierté qui préfère abandonner que poursuivre parce qu’il est plus facile de se voiler la face, en réalité, que surmonter ses peurs. C’est lâche, c’est idiot. C’est du Elias Sanders tout craché. Hautain, méprisant, alcoolique, il ne voulait rien rater pour la faire râler, la sortir de son cocon. Il voulait l’énerver, davantage. « Chui déjà réveillée, gros lourdeau. » Elle crie autant que lui, est lassée autant que lui. Ils ne se comprennent plus depuis plusieurs semaines, plusieurs mois. Et bientôt on pourra même dire plusieurs années, mais ça ne l’effraie pas Sanders, il ne veut plus rien attendre d’elle, il veut être en paix. Et c’est la raison pour laquelle il l’appelle. Parce qu’il ne pourra jamais réellement se passer d’elle, putain. Jamais vraiment. Ca l’effraie alors il boit davantage, c’est plus facile. D’ingurgiter ce liquide. « Crie pas ! » Qu’il crie lui-même au téléphone, l’écartant de son oreille, alors que l’alcool dans son sang commence à pomper son sang, à rompre cette chaîne entre son cerveau et la logique. Il se met à rire devant ce silence, regardant les gens autour de lui, sans réellement y porter l’attention désiré, tant ses yeux ne parviennent pas à capter les autres. Juste des silhouettes, des automates. Rien de concret. Rien qui puisse le faire revenir à la raison. « Et ben dis leur d’veiller sur toi le temps qu’j’arrive. » Il ne comprend pas vraiment ce qu’elle dit, ni ce qu’elle compte faire, il répète donc la seule chose qu’il a compris. Veiller. « Faut veiller sur moi… » Qu’il dit à la première nana qui passe devant lui, bougeant ses sourcils en faisant le beau en montrant de son doigt tremblant le téléphone. Machinalement il reprend le portable contre ses oreilles et entend sa meilleure amie, même si ça a du mal à monter jusqu’à son cerveau en entier. « J’te déteste de dire ça, Elias. Mais c’est p’t’être c’que je mérite. Il pense au fond de lui qu’elle le mérite, sans doute à cause de l’alcool, parce qu’en vrai, en état normal, il ne l’aurait jamais pensé à part par fierté, et encore, t’es à Fortitude? T’es à la boite, pas vrai? » Il regarde autour de lui, il ne sait même pas comment il est arrivé là. « J’en sais rien, je te demande où t’es ? Encore avec un de tes gars ? » L’alcool fait parfois dire haut et fort, ce qu’on pense tout bas. Il est jaloux Elias, ah ça oui ! Il n’a jamais raté l’occasion de taper sur ceux qui le provoquer. Freya présente, ou pas. « Tu bouges pas, ok? Tu peux faire ça pour moi? » Son regard vagabonde dans la boite de nuit, sombre, alors que le verre tombe sur le sol, entendant juste le bruit. « Ouais chef ! » Qu’il avoue d’une manière trop sûre d’elle, comme si c’était pas ce qu’il comptait faire, avant de porter sa main à son front pour faire le salue militaire. Comme si elle pourrait le voir. Mais évidemment, qu’il ne l’écouterait pas. Il n’écoute jamais personne, c’est bien connu, aussi il décide de raccrocher le téléphone, voulant danser. Même pas un au revoir, même pas un mot pour elle, il n’a même pas comprit qu’elle allait le rejoindre. Lui il veut danser. Bouger, et se retrouve sur la piste de danse, puant l’alcool à plusieurs mètres. Lui qui a horreur de sentir ça, il s’en rend même pas compte, c’est désarticulé. Ses mouvements désordonnés, il n’sait déjà pas danser en temps normal, alors là. C’est minable, pathétique. Il gesticule tellement, qu’il manque de tomber une énième fois avant de se rattraper à une nana qui danse non loin de lui, oups. Il ne sait même pas que Freya l’observe, qu’elle vient de le repérer alors qu’il braille levant ses mains au rythme de la musique.
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyLun 2 Mar 2020 - 15:07


« J’en sais rien, je te demande où t’es ? Encore avec un de tes gars ? »
Elle soupire, elle roule des yeux et elle ne dit rien. A quoi bon ? Il est complètement torché, Elias, il est sûrement à côté de ses pompes - elle n’espère pas littéralement. Freya est bien placée pour savoir qu’une conversation dans cet état-là, c’est mission impossible. Il n’y a pas de cohérence, la logique se fait la malle et inutile de parler de la conscience ou de l’éthique, ça n’existe plus, tout ça. La brune n’écoute qu’à peine son meilleur ami lui répondre qu’elle a déjà raccroché et les deux pieds hors de chez elle.

Il y a bien eu un gars, la veille, mais qu’elle a repoussé une fois arrivés devant chez lui. Elle essaie, Doherty, elle tente de se faire une place quelque part. Aussi bien dans les ruelles que dans sa vie. Sa propre vie qui n’est plus vraiment la sienne depuis quelques semaines, qu’elle a l’impression qu’elle la regarde passer comme un avion supersonique en mode accéléré et qu’elle n’aura donc jamais le temps de rattraper. Alors la suédoise se perd, dans des draps, dans de la poudre, dans des endroits lugubres. Elle danse au milieu d’expériences, elle chevauche le danger à tout instant. Le cimetière n’est plus seulement un lieu de pèlerinage pour les endeuillés mais aussi pour des êtres aux intentions moins nobles. Tim serait sûrement outré, il protesterait, peut-être même qu’il la dénoncerait. Freya a beau avoir rompu, elle ne s’habitue jamais d’avoir les draps vides, d’être de nouveau toute seule face à l’obscurité de sa tête tout comme celle de sa chambre.
Mais elle ne pleure pas. Une tornade, ça tourne, ça roule, ça bouge, ça ne s’arrête jamais. Au pire ça s’essouffle mais ça repart toujours. Les larmes ne viennent plus, il n’y a que les flammes qui crépitent quelque part. Qui aurait cru que Freya Doherty se baladerait avec un briquet en poche ? Qu’elle allumerait une bougie puis deux puis dix dans sa chambre, une collection de bougies de toute forme, toute odeur. Juste pour voir. Juste pour se rendre compte qu’elles, elles finissent toujours par s’éteindre.

Mais pas elle. Par encore, en tout cas.

Et Freya ne s’éteint encore moins alors qu’elle cherche Elias avec des yeux avertis. Il y a foule alors elle râle, elle joue des coudes, elle se met sur la pointe des pieds. Elle va même jusqu’à se percher sur un tabouret pour mieux voir et là, là elle le voit. Ses yeux bruns le percutent avec surprise. Elle l’observe danser, ce qui semble inconcevable à croire si on ne le voit pas. Elle le zieute se rattraper à un corps féminin, à visiblement éclater de rire et là, on vient la bousculer elle. On lui demande ce qu’elle fout percher et elle fait un doigt d’honneur avant de sauter et de se diriger vers Sanders.
La musique fait bondir tout son intérieur jusqu’à sa boite crânienne, le tamtam ne s’arrêtant pas une minute, le bourdonnement aussi. Ses pieds lui donnent la sensation de décoller d’une minute à l’autre alors qu’elle se dirige précipitamment vers la piste de danse. Des coudes ici, des coudes là, elle pousse, elle tire, elle sépare, elle se fraye un chemin avec plus de mal que de bien.

Puis elle atteint son objectif.
Alors Freya lève ses mains sur les joues d’Elias pour amener son regard sur elle. Est-ce que parler serait utile alors que la musique est à son apogée ? Certainement pas. Alors la suédoise se contente de le regarder, d’observer ses pupilles bleues complètement abruties d’alcool, s’assurant qu’il n’a pas fait d’autres conneries. « Hey, on dansait, te gêne pas, surtout ! » Elle soupire, Freya. Ce n’est pas bon signe. Ton provocateur, son attention bienveillante envers son meilleur ami devient plus froide en se frayant sur la bécasse à côté d’eux. « Viens pas m’souler ou j’te crame les ch’veux. » Ce n’est pas une menace en l’air ; elle a ce qu’il faut pour. Le briquet, le cran, l’envie.

« On sort d’ici, l’air est pollué. » Ne fais pas de vagues ni de résistance, Elias, s’il te plait.

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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyMer 4 Mar 2020 - 17:05

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Le temps pour eux est terminé, il n’y a plus de Freya Doherty. Plus d’Elias Sanders. Leur amour – si encore il existe s’est envolé à la seconde où ses histoires se sont enchaînés, où ni l’un ni l’autre, n’a su trouvé refuge dans les bras de l’autre. Freya a toujours reproché cette fierté mal placé, cette arrogance qui se lit en lui comme dans un livre ouvert, mais au fond d’elle, elle est consciente de tout ce que lui, lui reproche. Comme si ils ne parviendront jamais vraiment à trouver la paix intérieure, comme si à présent la corde a cédé. Comme si le descente en enfer n’est pas encore terminé, que ce n’est qu’un début. Et c’est sans doute la raison de sa venue ici, oublié. Oublier sa vie, ses problèmes. Oublier Freya Doherty – une chose qui s’avère être plus compliqué qu’il ne le voudrait. Il se pavane devant les femmes qui dansent, il se fiche de son image à cet instant – surprenant, lui qui ne dérive jamais. Lui, qui ne montre jamais trop, qui semble être de ce genre où tout est carré, ou rien ne doit déborder. Il ne supportait déjà pas voir sa meilleure amie dans cet état, à picoler, à aguicher tout ce qui bouge – tout ce qu’il reproduit à cet instant, qu’il n’est plus vraiment lui-même. Comme si il était possédé, est-ce possible ? Il avait raccroché, il ne faisait même pas attention à son téléphone maintenant qu’il avait rejoint avec le plus grand des hasards et sans une once de gêne, la piste de danse, sans se soucier qu’elle finirait par venir. Il n’avait pas compris la moitié de ce qu’elle lui avait dit. Alors évidemment que lorsqu’il pivote de tout son entier alors qu’il vient de se rattraper de justesse à la première nana qui le colle un peu trop – sans toutefois qu’il la repousse, et qu’il fait face aux yeux gluants de Freya, il change de tête. Passant de ce sourire imparfait à ce visage agacé par cette situation. Il était assez grand pour savoir ce qu’il faisait, du moins voulait le faire croire, même si la vérité est sans doute un peu trop loin. Nul besoin de la fuir, de toute évidence, elle aurait l’habileté de pouvoir le rattraper en une fraction de seconde. Il remarque bien le regard de Freya en direction de la nana qui continue de danser, non sans trop se coller à lui – à présent. « Je te… présente copine ! » Qu’il avoue d’une voix malgré tout un peu (beaucoup) bourrée en lui offrant toute ses dents en guise d’un sourire sincère, enfin comme à son habitude, il en faisait toujours trop, ses yeux ne quittent plus Freya, il fronce les sourcils. « T’as une sœur jumelle ? » Qu’il demande avec tout son sérieux, il avait l’impression que dans la nuit, sa meilleure amie s’est dédoublée. Il voit deux Doherty en même temps, et ne sait réellement à qui parler. Un coup il tourne sa tête à gauche, un coup à celle de droite. Il est un peu paumé Elias, si elle pouvait lui faciliter le travail, ce serait sympa. Freya soupire, et le tirant avec elle, il peut entendre. « On sort d’ici, l’air est pollué. » Elle jette un dernier regard envers la nana, il hausse la tête, pourquoi ? « Tu viens d’arriver, viens danser ! » Il ne veut pas quitter cet endroit, pas tout de suite, il rattrape son bras, faudrait qu’elle l’assomme pour pouvoir le tirer inerte si elle le voulait à l’extérieur de cette boite de nuit. Elias l’entraîne avec lui un peu plus sur la piste de danse alors que la musique tapisse ses oreilles, abrutisse son cerveau et font palpiter son pauvre cœur mort. C’est du moins ce qu’il pense avant d’être entré se saouler la gueule dans ce lieu. « Profite t’es tendue… » Il ricane, elle ne doit plus le reconnaître. Sensation étrange, ils ont échangé les rôles c’est certain. Elle peine à se laisser aller.
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptySam 7 Mar 2020 - 12:58

« Je te… présente copine ! » Copine va avoir les cheveux littéralement en feu si elle ne se calme pas deux minutes. Copine a l’air d’avoir plusieurs coups dans le nez et le sens des réalités qui dépasse son entendement. Freya ne peut pas la juger, elle la comprend, elle mieux que personne sait ce que Copine et Elias sont en train de subir dans leurs têtes. Ils se collent, ils jouent, ils s’attirent et Elias, bon gentleman même bourré qu’il doit être, se montrera plus que serviable d’aller l’entrainer pour jouer un jeu plus intime et plus dangereux.
Alors forcément la suédoise fusille Copine du regard, un danger dominant l’assemblée, la seule et l’unique parce qu’elle est trop proche, elle respire le même air qu’eux et surtout, elle semble aussi dérangée de la brunette qu’elle peut l’être d’elle. « Copine va aller jouer ailleurs tout d’suite, pas vrai, Copine ? » T’as pas intérêt à dire le contraire parce que la menace va se révéler réalité et tu n’auras plus que tes yeux pour chialer une rivière qui éteindra peut-être enfin tous les foutus feux en Australie.

Freya reporte son attention sur Elias qui a l’air complètement abruti - en apparence avec ses yeux globuleux qui la regardent comme si elle a une troisième tête et de caractère en lui demandant « T’as une sœur jumelle ? » Elle roule des yeux, soupire d’exaspération et elle commence à avoir mal au crâne. Son corps entier n’a pas été préparé pour affronter la foule, le bruit, la musique et toutes ces conneries. La ligne qu’elle s’est sifflée quelques heures plus tôt lui inspirait plutôt une soirée tranquille à essayer d’ignorer la Ruche qui fait un vacarme incessant en bruit de fond dans l’appartement tout en tentant de produire quelque chose sur le papier. Mais sa mine s’est brisée, elle est contrariée et elle l’est encore plus au milieu des corps mouvants autour d’eux. Et d’un Elias qui ne semble pas forcément partir. « J’ai un jumeau, idiot. T’veux que j’l’appelle ? »

Comme si c’est une option envisageable. Peut-être qu’elle pourrait lui faire la surprise d’appeler Wren. Il aurait au moins la carrure qu’il faut pour faire bouger son abruti de meilleur ami qui lui attrape un peu trop joyeusement le bras. « Tu viens d’arriver, viens danser ! » Non. Son corps dit non, ses pieds, ses jambes, sa tête, ses bras, son cœur, tout crie et hurle ‘‘non’’. Freya ne danse pas. Il le sait et pourtant, il l’entraine dans la foule. Encore plus, abandonnant Copine derrière eux. « Profite t’es tendue… » Elle va profiter en lui foutant sa main dans sa tronche s’il continue comme ça. « Chui trop sobre pour ça. » Clairement les rôles sont inversés et c’est bien ce qui la perturbe le plus.

Elle, elle est un poids plume pour lui à maitriser. Mais lui, il est tenace. Alors Freya croise les bras et tant pis si y a des gens qui râlent parce qu’elle prend de la place pour rien à rester raide comme un piquet. « Ou tu veux p’t’être que j’appelle tes collègues, Elias ? » Une Doherty appeler les flics, voilà qui serait inédit. Mais les idées lui manquent et elle grommelle à son tour quand on la pousse droit dans les bras d’Elias, ses mains sur ses flancs. Subtile. Son menton se redresse, son nez au niveau de sa bouche et elle grimace en sentant les effluves de l’alcool qui sortent de son haleine. « J’danse pas. » Il l’entendra, ou il ne l’entendra pas, qu’importe.
Jaugeant la proximité entre eux, Freya recule finalement de quelques pas tout en passant une main dans ses cheveux. « Arrête d’être chiant. » Laisse-moi ce rôle, s’il te plait. Je ne sais pas comment gérer ça, c’est toi qui le fais habituellement. Pourquoi tu compliques les choses, Elias ? Pourquoi tu m’as appelé moi et pas quelqu’un d’autre ?
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyLun 9 Mar 2020 - 7:19

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Elias Sanders est complètement dépasser par la situation, et ça ne lui ressemble pas. De se laisser aller de la sorte, de n’être que l’ombre de lui-même. Il est certain que le lendemain, il ne se souviendra de rien, et que si Freya a la bonne idée de lui en parler, il remettra sa parole en doute. Il a déjà oublié les visages qu’il a croisés plus tôt dans la soirée, il a déjà oublié le nom de celle qui le colle un peu trop et qu’il ne repousse néanmoins à aucun moment. Rien ne capte dans son cerveau, rien ne brûle de plus que Freya sous ses yeux avides. Elle s’agrippe à lui, fusille la nana qui est selon elle, trop proche de son meilleur ami. Il aurait réagi exactement pareil à sa place. Il aurait même peut-être donné un coup de poing sans une once d’hésitation, et sans perdre de temps. Mais Elias semble dépasser par ce qui se passe autour de lui, par cet alcool qui se répand dans ses veines, comme une drogue exquise. Il en redemande, encore et encore et repousse la main de Freya, qui cherche à s’accaparer de lui. « Copine va aller jouer ailleurs tout d’suite, pas vrai, Copine ? » Il fronce les sourcils, ne voyant pas ce danger qui domine son oxygène à présent. La nana qui le regarde, qui le happe du regard, qui ne comprend pas ce qui se passe – et qui de toute façon a bien trop de gramme d’alcool dans le sang elle aussi. Il n’dit rien Elias, il laisse faire Freya, il hausse juste les épaules, et regarde la demoiselle partir, et en reportant son attention sur elle, il voit double. Il la voit en plusieurs exemplaires, il a déjà du mal avec une, alors plusieurs… « J’ai un jumeau, idiot. T’veux que j’l’appelle ? » Il lève les yeux au ciel, sérieusement, elle a besoin de demander ? « Non ça ira… » Et franchement, habituellement ça calmerait son ardeur de drague, mais pas cette fois… Plus cette fois… Alors qu’ils ont tous les deux les cartes en main et qui s’entraînent toujours dans leur danse endiablé, qui n’a ni queue ni tête aujourd’hui. A se détester l’un envers l’autre, mais à retourner toujours vers l’autre quand ils ne sont pas dans une même pièce. Tout le monde s’y perd, et fort à parier que eux aussi… Il cherche le contact Elias, il cherche à danser avec elle, à se coller trop près à ce corps. « Chui trop sobre pour ça. » Elle le repousse, tentative loupée. Et il ne trouve rien d’autre qu’à rire. Très certainement que sa fierté parle pour lui, mais que son cerveau n’a pas encore tout activé. Tous les interrupteurs ne sont pas encore allumés… « Ca peut s’arranger… » Le bar est pas loin qu’il pense dans sa tête, le regard appuyé en sa direction d’ailleurs. Il se dandine devant elle, alors qu’elle le regarde d’un mauvais œil. Il provoque, la toise du regard non sans la toucher. Il serait prêt à la déshabiller du regard. Ca lui rappelle doucement pourquoi ce cœur est vivant quand elle est là, et pourquoi il se meurt quand elle batifole ailleurs… Mais même ivre, même ivre il n’en dira rien. « Ou tu veux p’t’être que j’appelle tes collègues, Elias ? » Pourquoi donc ? Ils sont trop nombreux et Elias est presque à sec. Il doit lui rester encore quelques pièces et un maigre billet… « Tu leur diras que j’offre pas la tournée… » Qu’il répond presque en hurlant pour qu’elle l’entende à cause de la musique, mais il crie si fort que certains se retournent sur eux. Elias ne fait même pas gaffe. Il tourne sur lui-même, pas vraiment décidé à coopérer. A partir… Ils sont bien là. « J’danse pas. Elle bougonne dans sa barbe, avant de le repousser quand il s’approche trop prêt d’elle, arrête d’être chiant. » Il pourrait croire que ce regard sur lui qu’elle pose, le supplie d’arrêter, d’obtempérer, de l’écouter. Il pourrait mettre sa main au feu. Mais rien ne parvient plus amplement à son cerveau, rien de cela. « Toi tu préfères boire ? » Qu’il demande quand elle rétorque qu’elle ne veut pas danser. Rabat-joie qu’elle nous fait ! « On peut aller au bar si tu veux… » C’est la première fois – et dernière aussi, que Elias Sanders lui propose un tel mariage. L’alcool et Freya Doherty ça fait jamais bon ménage, il le sait. Il le sait… A quoi il joue ? Il se mord la lèvre avant d’attraper sa main et de la faire tourner sur elle-même, rigolant à gorge déployé, comme si il n’était plus vraiment lui à cet instant…
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyMar 17 Mar 2020 - 15:17


J’ai le sang qui tourbillonne à coup de ‘ploc ploc’ dans mes veines. Il y a aussi les oreilles qui bourdonnent toujours malgré ma concentration à vouloir garder mon ouïe que sur celui qui me fait face actuellement - et que je ne reconnais que par ses yeux bleus dilatés et sa mâchoire carrée. Sa voix est différente, sa façon de se comporter est singulière. Est-ce qu’on aurait échangé les rôles sans que je m’en rende compte ? Il y a tellement une partie de notre histoire que j’ai l’impression de ne pas voir, des pièces dissimulées ici et là, plusieurs, dans le désordre. Cela me rend dingue, aussi dingue que la colère habituelle dont je m’enveloppe si souvent en ce moment quand je le vois se trémousser au milieu de d’autres.
Ces autres plus lestes, moins ‘chiantes’, séduisantes et riantes. Elles ne connaissent pas Elias comme moi je le connais et pourtant, c’est avec elles qu’il s’amuse et non avec moi.

Les oreilles continuent à bourdonner alors qu’il me taquine à coups de « Ca peut s’arranger… » et des pointes d’humour qui n’amusent que lui au final « Tu leur diras que j’offre pas la tournée… » Je croise les bras parce que je ne danse pas, mes traits sont tirés dans une expression sans sourire, signe que tout cela m’exaspère. « Nan mais eux, ils peuvent t’offrir une p’tite virée nocturne. » Parce que je n’aime pas le voir comme ça, que ça me fait presque peur même si Elias a l’air de vivre sa meilleure vie.

C’est bien là le souci ; il vit sa meilleure vie. Loin de moi. Sans moi. En passant à côté de moi, en virevoltant d’un pas lourd et inconscient.

Il parle de boire. Oui, je préférerai boire. J’aurai pensé que le coke enfilé m’aurait rendue peut-être plus joyeuse mais ça fait l’effet contraire. L’effet inattendu. C’est la surprise de la situation qui me fait grogner alors qu’il prend ma main, la sienne chaude contre la mienne aussi glacée qu’un iceberg, pour me faire tourner sur moi-même. Il rigole et je sens un faible sourire de coin perlé sur mes lèvres - non, ce n’est pas drôle, ce n’est pas réconfortant de le voir aussi heureux. Pas dans cet état-là.
« Arrête de déconner, Elias. » Ne me propose pas de boire, tu sais comment ça finira. Et pourtant, mes boyaux se tordent parce qu’il y a ce foutu manque, quelque part, qui n’est jamais loin, qui rapplique quand on ne l’appelle pas. Je ferme les yeux dessus, tout va bien, je n’ai pas de problème. Ma tête rêve de mon lit, mes pieds refusent de bouger et ma main, elle reste coincée dans celle d’Elias.

Ce contact presque doux et terriblement anodin, il m’a manqué.
Il me rappelle quand Elias la prenait quand je tombais.
Quand il voulait me montrer un endroit secret rien qu’à nous.
Quand je la tirai avec vigueur pour ne pas qu’il se batte avec un autre.

J’ai le palpitant qui vacille, ma salive descend difficilement et je prends sa mâchoire dans ma main libre pour le fixer contre moi. Hors de question de lui faire voir tout ce qui se trame en moi, que mes émotions sont sans dessus dessous, que la mélancolie m’envahit et outrepasse la colère. « Tu veux vraiment qu’ta sœur te voit rentrer comme ça ? » Erin, la précieuse et douce Erin, la jolie et flamboyante Erin, sa petite sœur, la prunelle de ses yeux, j’attaque comme je le peux même si ça peut paraitre faible. Mais même moi, je ne veux pas que la petite blonde voie son frère comme ça, qu’elle doit se le supporter dans cet état. « J’avais prévu une soirée calme alors ramène-toi, l’heure d'ton couvre-feu est passée. » Et sur ces mains liées, j’essaie de le tirer derrière moi alors que je commence à sortir de la piste.

Mais connaissant Elias, il ne va pas abandonner si facilement.
Pourquoi je suis venue, déjà ?

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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyJeu 19 Mar 2020 - 19:06

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Elias n’a pas eu l’honneur encore de comprendre ce qui l’anime à cet instant présent, ce qui fait de lui cette marionnette qui s’active sur cette scène, il bouge au grés de la musique, souriant, rieur, amusé de cette nouvelle vie qui s’offre à lui et qui ne semble pas l’affectait plus que ça. Lui, le solitaire, celui qui ne se réfère jamais au grand public, même quand elles sont des femmes innocentes. Et bien qu’il perçoit de loin les efforts de Freya pour le mettre à distance de ce monde de la nuit dont elle doit avoir une habitude bien cadrée, Elias se fiche de ce qu’elle pense à cet instant. Il ne se souvient même plus comment il est arrivé jusqu’ici, par quel saint esprit il est parvenu à se hisser sur la piste de danse. Et comme si un malheur ne suffit pas, celui d’avoir à présent sa meilleure amie qui fait office de chaperon féminin l’agace que légèrement. Il cherche à rendre l’atmosphère plus léger, mais elle s’évertue à rester de marbre, aussi solide qu’un roc – ce qu’il a souvent reproduit par ce passé. Il n’est pas en état qu’on le lui fasse remarquer. « Nan mais eux, ils peuvent t’offrir une p’tite virée nocturne. » Il soupire Elias à sa remarque, c’est pas comme si il avait réellement besoin ou envie de les voir. Surtout Serinda, sa co-équipière, qu’elle les laisse là où ils sont. Il n’a pas besoin qu’en plus on joue au grand héros avec lui, ou au papa poule, « t’es pas très marrante ce soir, je t’ai connu plus rigolote… » Il remarque à voix haute en agitant sa tête de haut en bas digne d’un grand enfant capricieux à qui sa mère aurait refusé une sucrerie. Il n’a jamais forcément été très capricieux étant plus jeune, il a préféré veiller sur sa famille assez jeune, ne supportant pas la lâcheté de son père. Et plus tard, des hommes de manière générale, refoulant cette hantise masculine pour finalement vouloir les mettre tous dans le même paquet. « Arrête de déconner, Elias. » Elle soupire à son tour alors qu’il lâche pas ses doigts, il lâche pas sa main. Si il pouvait être encore sobre pour ressentir toute cette émotion, si il pouvait être encore sobre pour réaliser à quel point elle est primordiale dans sa vie. Sans elle, il n’est plus lui, il n’est plus rien. Mais Elias n’en saura rien. Elias refuse de voir ses sentiments, et il préfère boire, boire et encore boire quand cette mélancolie de ses souvenirs remonte. L’alcool n’arrange en rien les problèmes, mais il permet d’oublier. Oublier pour un temps cette peine. Oublier qu’elle ne sera jamais à lui, qu’il a déjà tout foutu en l’air. Qu’elle ne l’a pas choisi lui. Mais qu’il n’y a pas encore si longtemps, elle s’était promis à un autre. Alors elle l’accapare de tout son être, l’empêchant d’affronter directement son regard. Il est ailleurs Elias, déjà parti quand elle ajoute, à voix plus basse. « Tu veux vraiment qu’ta sœur te voit rentrer comme ça ? » Il relève aussi tôt son visage de l’épaule de Freya. Coup bas aussi vorace que cette musique qui tape dans ses oreilles, qui commencent à bourdonner. Son cœur est rythmé d’un son étrangement néfaste pour lui, habituellement il en aurait l’horreur et c’est la seule chose qui le ferait fuir à présent. Pourtant, il reste comme une statuette au milieu de cette foule – à tenter de convaincre le diable, qui ne désire qu’une chose : rentrer. Mais lui ne veut pas, il veut profiter. « Elle est pas là Erin, elle est sortie… » D’ailleurs qui sait si elle est pas dans la boite de nuit, non impossible… Elle est sûrement en train de fréquenter un type de speed dating. Berk, en y pensant… Non Freya peut pas lui faire penser à ça… « J’avais prévu une soirée calme alors ramène-toi, l’heure d'ton couvre-feu est passée. » Elle ne lui lâche pas les mains, parce qu’elle veut le tirer avec elle, loin de la piste. Il se laisse faire de quelques pas, suffisamment pour y lire ce sourire logé au coin de ses lèvres, il sourit apaisé Elias. Si elle croit avoir remporté la guerre, c’est qu’elle le connaît mal. Il s’arrête volontairement en plein milieu, en voyant qu’elle comptait se rendre vers l’extérieur de la boite – car ce n’était pas l’endroit où il voulait aller. « Viens par là… Ne m’oblige pas à employer la manière forte. » Il tire sur sa main pour la ramener à lui, probablement un peu trop près mais il ne s’en rend pas vraiment compte et ne lui laisse pas le temps de se retirer de cette emprise, qu’il l’agrippe à lui, pour la mettre par-dessus son épaule, côté ventre, les jambes devant lui, la tête de Freya dans son dos, et tant pis si elle braille, tant pis si elle se débat, il avance sereinement non sans cogner les gens qui s’approchent trop près d’eux, pour se rendre au bar, un sourire malicieux au coin des lèvres. Une main tenant sa fesse sans une once de gêne, alors que ses pieds brassent l'air.
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyDim 22 Mar 2020 - 14:27


« T’es pas très marrante ce soir, je t’ai connu plus rigolote… »
« Et toi, t’agis juste comme un con. » Tout ça parce qu’il s’amuse, parce qu’il se pavane, il sourit, il gigote sur une vulgaire piste de danse. Elias serait sobre, il n’aurait pas atterri au milieu de la foule mouvante, pas plus que moi. Qu’est-ce qu’Elias fiche avec les yeux qui lui sortent de la tête et l’haleine qui pue l’éthanol ? C’est moi qui ai ce rôle, d’habitude. C’est lui qui me ramasse et me supporte jusqu’à ce que je m’écroule de fatigue quelque part.

Mais ce soir, cela semble différent. Ce soir, c’est lui qui s’accroche à moi pour garder l’équilibre. C’est lui qui est perdu sur une planète différente et c’est lui qui bredouille des incohérences. Ce nouvel rebondissement, je ne m’y suis pas attendue. La brutalité de la scène me ferait presque l’effet d’un syphon dans les veines, provoquant la chute de cocaïne que j’ai pu ingurgiter.
Ce n’est qu’une douce utopie, bien sûr, puisque la poudre est bien dans mon système sanguin et qu’il rend mon cerveau ramolli par l’épuisement et l’impatience. De sortir d’ici, de prendre l’air, loin de la foule, du bruit et de toute cette merde.

Il parle d’Erin et je roule des yeux. « Et elle finira par rentrer. Et elle t’verra comme ça. Comme une putain d’épave. » Parce qu’Elias est plus proche de l’épave qui s’effrite et qui manque de s’écrouler que du fier navire de guerre qu’il peut être habituellement.
Je le tire, il résiste au moment où je veux prendre la sortie. « Viens par là… Ne m’oblige pas à employer la manière forte. » Je fronce des sourcils parce qu’il devient presque brutal et que j’ai assez donné de ce côté-là pour savoir que je me rétracte et que je peux faire appel à des armes de réflexes qu’il ne peut même pas soupçonner.

Et ce con, il finit par me porter. Une fois arrivée au bar, je finis par gigoter tant et si bien que mes pieds retrouvent le sol et ma main se porte contre sa joue pour une gifle qui, j’ose espérer, pourra lui remettre (un peu) les idées en place. « Bordel de merde, Sanders, tu m’fais chier ! T’sais quoi, si tu veux picoler et être aussi pitoyable que j’peux l’être, fais-le mais sans moi. J’ai pas la patience pour ton manège. » Vraiment aucune alors que je me tourne, je bouscule quelqu’un en râlant et que je finis par jouer des coudes pour tenter de sortir.

Vraiment, je me demande pourquoi je suis venue.
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Message(#)(frelias) je t'aimerai pour un millier de plus... EmptyDim 29 Mar 2020 - 19:21

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Il a mal, il est fatigué et épuisé de cette situation pesante et Freya ne comprend pas. Elle ne voit rien, elle s'entête, parce que c'est flagrant que cette situation perd tout son sens. Que Elias n'en serait pas là si entre eux tout irait bien mais qu'il est bien trop têtu pour l'avouer, pour le dire. Pour lui laisser l’entrevoir, parce qu’elle a toujours été unique à ses yeux. Elle a toujours été cette personne différente, la seule pouvant faire de lui, un pantin. Ils en sont à un point de non-retour, un point où rien ne peut davantage s'arranger. Où tout part en vrille pour un mot, pour un regard. Et ce soir ne déroge pas à la règle. Et ce soir plus encore, ils ne se comprennent pas. « Et toi, t’agis juste comme un con. » Parce qu’il lui fait mal, parce qu’il sait où taper pour la rendre malheureuse, pour la faire sortir de ses gongs. Parce qu’il est plus facile pour lui de la rejeter, de la repousser que d’ouvrir ses bras. Il n’sait faire que ça, lui faire mal. L’effrayer. « Faut croire que j’te ressemble alors… » Qu’est-ce qu’il cherche à prouver ? Qu’est-ce qu’il lui prouver ? Qu'il est plus fort qu’elle ? Parce qu’il pourrait l’être ? Mais parler de sa sœur créer un malaise, et il ne sait plus où donner de la tête. Tout se mélange avec l’alcool qu’il a bu, avec ses récentes danses avec ses inconnues. Avec cette musique bien trop forte pour que son cerveau fonctionne un minimum. « Et elle finira par rentrer. Et elle t’verra comme ça. Comme une putain d’épave. » Il hausse les épaules. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire à Freya ? Pas comme si elle n’en avait pas l’habitude elle. « Mais t’aimes ça toi les épaves non ? » Il est arrogant Sanders. Arrogant et prétentieux, et qu’importe qu’il n’est pas toute sa tête, encore moins tout son corps, il voulait avoir le dernier mot. Il avait besoin d’avoir le dernier mot, et tant pis que Erin lui a demandé de cesser ses idioties, avec Freya. Et tant pis si elle voudrait qu’il lui ouvre son putain de cœur, c’est impossible. Impossible quand il la voit devant lui, alors qu’il mourrait d’envie de la prendre dans ses bras, de créer cette foutu proximité, disparue depuis trop de mois maintenant. « Bordel de merde, Sanders, tu m’fais chier ! T’sais quoi, si tu veux picoler et être aussi pitoyable que j’peux l’être, fais-le mais sans moi. J’ai pas la patience pour ton manège. » Qu’elle avoue avant de lui offrir une gifle. Mais il s’en fiche pas mal, il n’a rien senti, probablement les effets de l’alcool. « Bon vent Doherty… » Il lève le verre en l’air quand elle ose se retourner à peine vers lui, un sourire arrogant au coin des lèvres avant de boire une énième fois un verre. Qu’il ne tiendra pas longtemps si continue comme ça… Il repart déjà en piste cherchant du coin de l’œil une nana un peu plus ouverte que Freya pour s’offrir une danse… Probablement ridicule.
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