| (rhett & evelyn) hard feelings |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 18 Fév 2020 - 14:35 | |
| ≈ ≈ ≈ {hard feelings} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Frankie, j'ai besoin de toi, c'est urgent, disait le court texto envoyé par sa mère ce matin-là ; n'importe quel enfant digne de ce nom aurait ressenti un élan de panique à la lecture de ces quelques lignes, trop concises pour être annonciatrices de bonnes nouvelles. Etrangement, alors que l'entente entre elle et sa génitrice n'était pas au beau fixe, Evelyn n'avait pas fait exception à la règle. Interdite, elle avait préféré ne pas lui répondre tout de suite, toujours sur ses gardes lorsqu'il s'agissait de Celie. Et pourtant, même le nez plongé dans le tracé minutieux des marques-places désirés par le couple Sanders pour la célébration imminente de leurs noces, ça l'avait torturée un sacré moment, et sa plume avait ripé plusieurs fois sur le papier de riz qu'elle avait taillé à sa guise, la faisant pester en sourdine face à son manque de concentration. C'est-à-dire qu'elle n'usait pas souvent de ce genre de tournure de phrases pour attirer l'attention de sa fille, aussi cette dernière s'était-elle mise à imaginer que quelque chose de grave était en train de se dérouler. Pourquoi ne faisait-elle pas appel à l'une de ses petites préférées de la portée ? Evie l'ignorait, et un peu plus, elle s'était enfoncée dans la réflexion. En l'espace d'une heure à peine, elle avait vérifié l'écran de son téléphone portable une dizaine de fois avant de ne plus réussir à s'enlever de la tête les scénarios catastrophes qui s'étaient établis d'eux-mêmes au milieu du reste de ses pensées organisées. Faisant naître chez elle un sentiment d'urgence qui ne lui ressemblait pas tellement, surtout lorsqu'il s'agissait de sa famille, elle avait faussé compagnie à Lucia. Elle avait quitté l'agence sans plus d'explications, informant dans la foulée la matriarche qu'elle était sur le chemin du domaine familial. Je suis déjà au bureau, rejoins-moi sur place, l'avait-elle corrigée, et sans doute aurait-elle dû se méfier de ce lieu de rendez-vous en particulier. Une fois qu'elle s'était engouffrée dans les larges couloirs de La Fondation, elle avait compris pourquoi Celie avait tant insisté pour la guider jusqu'ici. Evelyn s'était fait avoir comme une débutante, elle se détestait pour ça.
"J'ai juste pensé que ton talent d'oratrice avait sa place lors de cette réunion. On ne peut pas t'enlever ton charisme, Frankie." Evelyn fronça les sourcils en laissant un léger rire fendre son visage. Une colonne d'air expulsée de ses poumons plus tard, et elle leva un index peint en lilas devant elle pour couper la parole à sa mère qu'elle prévint derechef, ne se laissant pas impressionner par sa stature de femme de pouvoir, encore moins par l'idée qu'elle lui devait un respect sans bornes puisqu'elle l'avait mise au monde "Arrête avec ce surnom, c'est ridicule." Elle ne lui laissa pas le temps de reprendre. Elle croisa les bras sur sa poitrine, menton légèrement rentré pour démonter à quel point elle était braquée par la situation, tout en poursuivant sur le même ton "Et quelle belle hypocrite tu fais, Celie. La complaisance, c'est efficace sur toute ta clique de philanthropes qui tentent de se racheter une conscience en distribuant leur argent comme on distribue des bonbons… mais ça n'a jamais fonctionné, et ça ne fonctionnera jamais, avec moi." Elle décroisa les bras pour s'approcher d'un fauteuil classieux sur lequel elle avait posé son sac et son trench-coat. A sa suite, ses talons hauts cliquetèrent sur le sol carrelé, amenant une douce mélodie au moindre de ses déplacements "Sérieusement ? Me prendre par les sentiments et m'obliger à vanter les mérites de ça. Ça s'appelle du chantage affectif." Elle tenait à ce qu'elle en prenne conscience, alors le verbaliser l'allégea du poids de la culpabilité de s'être fait tout un monde de ce faux-appel au secours. Oui, elle avait espéré, et elle s'en voulait. Elle rit une nouvelle fois, une pointe de moquerie réussissant à percer l'ironie qui teintait ses jolis traits "C'est Ester qui va être enchantée de s'être fait ravir ce si grand privilège. Je sens un caprice s'annoncer, j'espère que tu te sens d'attaque à éponger ses larmes de crocodile. La connaissant, on va en entendre parler jusqu'à Noël." Et elle emporta son trench qu'elle glissa sur son avant-bras, empoigna son sac qu'elle porta à son épaule sans demander son reste, puis passa devant sa mère qu'elle ne salua même pas lorsqu'elle quitta enfin son bureau.
Par ça, Evie désignait la bourse universitaire créée en l'honneur de son père ; le traquenard dans lequel elle s'était elle-même jetée, toute naïve quelle était ? Une réunion d'information sur le sujet en présence d'une quinzaine de jeunes rugbymen débordant d'enthousiasme et de projets, et qui s'étaient attendus à ce qu'elle se joigne à la campagne de valorisation mise en place par Celie et ses acolytes. Rubèn était au rendez-vous, en fidèle défenseur de la cause qu'il était devenu, lui-même ayant profité de cette bourse lorsqu'il était encore un tout jeune homme, mais il n'était pas le seul à s'être déplacé. D'ailleurs, la jeune femme, pressée de mettre de la distance entre elle et tout ce cirque, heurta de plein fouet l'autre grand représentant de la Pearson Memorial Scorlaship. "Rhett." fit-elle, sans s'excuser pour autant, se décalant juste pour lui laisser la place de reprendre son chemin. Elle se pencha pour ramasser son trench, ne faisant pas plus cas que ça de la présence du jeune homme sur le moment. Ils s'étaient entraperçus lorsqu'elle était arrivée dans les bureaux de La Fondation, ce qui n'avait pas fini de lui faire rouler des yeux, parce qu'à vrai dire, elle l'avait toujours eu dans le nez, ce type. Un instinct que son rapprochement avec sa famille n'était pas seulement lié à son apparente bonne volonté de répandre les valeurs du sport telles que son père les envisageaient à l'époque, et qui l'avait toujours empêché de le considérer comme autre chose qu'un opportuniste patenté. D'un coup d'œil, tandis qu'elle se relevait doucement, elle le toisa de haut en bas. Il n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient croisés, il y avait trop longtemps pour qu'elle ne s'en souvienne réellement… tout ce qu'elle savait à ce moment-là néanmoins, c'était qu'il était le sel sur l'entaille que sa mère lui avait faite en la manipulant sans aucun scrupule et bien que son raisonnement fût injuste, elle le tint responsable de l'élancement soudain, douloureux, qu'elle ressenti en pensant de nouveau au fait qu'elle s'était fait avoir. Elle arqua un sourcil, et pencha la tête lorsque leur regard se croisa "Elle t'a promis quoi comme récompense pour que tu acceptes d'intervenir aujourd'hui ?" lui demanda-t-elle alors, un sourire au coin de la bouche qui s'ajouta à l'étincelle de provocation qui fit briller ses yeux chocolat "Oh, je t'en prie. Ce sera notre petit secret. Croix de bois, et tout le tralala." ajouta-t-elle après s'être rapidement signée pour parfaire sa boutade. Un court silence s'étira pendant qu'elle replaçait son trench sur son avant-bras.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 31 Mar 2020 - 17:16, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 26 Mar 2020 - 9:49 | |
| L’eau froide sur son visage n’avait pas eu l’effet escompté, à en juger par le reflet que lui renvoyait son miroir ; celui d’un homme usé et fatigué, dont les cernes naissantes trahissaient un indéniable manque de sommeil. Ce n’était pas faute d’essayer, pourtant, mais il avait ingurgité comme des bonbons tellement de somnifères par le passé qu’aujourd’hui, c’est à peine s’ils faisaient encore effet. Il voulait dormir, Rhett, lui qui redoutait particulièrement la nuit, quand tout était calme et silencieux. Parce qu’alors, il se retrouvait seul ; seul avec lui-même, seul avec ses remords et ses regrets, avec les erreurs du passé qui pesaient sur sa conscience, seul avec cette putain de douleur qui profitait de l’obscurité et du silence pour se rappeler à son bon souvenir – stupide ; comme s’il était capable de l’oublier ne serait-ce qu’une seule seconde. Oui, il redoutait le soir, plus que tout, parce que ses nuits blanches étaient propices aux idées noires. Et il ne savait pas combien de temps encore il pourrait tenir avant de devenir complètement fou.
Malgré tout, et surtout en dépit de l’envie de ne plus jamais sortir du trou dans lequel il se cachait constamment, en bon ermite qu’il était devenu, Rhett devait redoubler d’efforts pour faire illusion. Particulièrement aujourd’hui. L’idée même de tomber sur Estrada dans cet état l’agaçait au plus haut point, parce qu’il savait pertinemment que cet idiot sauterait sur l’occasion pour lui cracher son venin en pleine face. Serpent. Bien que le latino n’avait pas spécialement besoin d’un prétexte pour s’en prendre à lui, autant éviter de lui en fournir un bon. Déjà, une bonne douche chaude se chargerait de colorer ses joues, dans un semblant de bonne mine, et de faire disparaitre cet affreux teint blafard qui lui donnait l’aspect d’un cadavre ambulant. Un mort-vivant. A bien y réfléchir, il n’était pas loin du compte. Le terme était des plus appropriés pour décrire son errance des deux dernières années, lui, plus mort que vivant depuis qu’on lui avait arraché ses jambes, et avec elles, ses espoirs, ses rêves et son envie de vivre. Allez, sors de ta tombe, Lazare. Tu vas être en retard. Le blond faisait partie de ceux pour qui la ponctualité était la politesse des rois. Ce qui, par le passé, lui avait valu de longues, de très longues minutes d’attente, à patienter en rongeant son frein jusqu’à l’arrivée de Sophia, qui n’était jamais foutue d’arriver à l’heure.
[...] C’était la première fois depuis son accident que Rhett rejoignait les réunions de Celie Pearson. Si autrefois il y participait de bon cœur (trouvant toujours le temps dans son planning surchargé), enthousiaste à l’idée de rencontrer et de conseiller la nouvelle génération de rugbymen, ces souvenirs lui laissaient aujourd’hui un goût amer, et il appréhendait presque d’y retourner. Il se sentait comme un enfant, le premier jour d’école. Pourtant, c’était Celie en personne qui l’avait appelé, et qui avait longuement insisté auprès de lui pour qu’il reprenne sa place d’ambassadeur de la Fondation, balayant sans appel tous ses arguments en défaveur d’un retour potentiel. Si tu ne le fais plus pour toi, alors fais-le pour moi, lui avait-elle demandé avant de raccrocher. Elle avait toujours eu ce goût de la théâtralisation, songea-t-il un sourire aux lèvres. Alors, faisant fi de ses appréhensions, il l’avait fait, pour elle. Il serait bien ingrat de lui refuser ce service, lui qui avait en partie connu cette carrière fulgurante grâce à Celie, et à sa bourse.
Une bousculade, qui s’apparentait davantage à une embuscade quand il comprit à qui il avait à faire, l’extirpa de ses pensées. « Rhett. » « Evelyn », lui répondit-il tout aussi formellement. « Elle t’a promis quoi comme récompense pour que tu acceptes d’intervenir aujourd’hui ? », l’agressa-t-elle, sans autre forme de procès. Il arqua un sourcil, pas vraiment certain de comprendre ce qu’elle insinuait. Ils se connaissaient depuis longtemps, tous les deux – encore que ‘connaître’ était un bien grand mot, disons plutôt qu’ils s’entrapercevaient de loin de temps à autre – mais Rhett n’avait jamais compris l’animosité de la jeune Pearson à son égard. Depuis le début, elle l’avait dans le pif, et ne prenait même pas la peine de s’en cacher. Il avait beau se creuser les méninges, il se ne rappelait pas d’un incident, d’une parole malencontreuse ou toute autre raison qui expliquerait cette inimitié qu’elle semblait lui vouer comme un culte. « Oh, je t’en prie,, ajouta-t-elle devant son air perplexe, ce sera notre petit secret. Croix de bois, et tout le tralala. » « Tu seras alors surprise d’apprendre que je ne gagne rien à être ici, si ce n’est du bon temps. Tu sais, ça fait vraiment du bien d’aider sans rien attendre en retour. Ça s’appelle le bénévolat, mais je ne sais pas si c’est un concept que tu es capable de comprendre. Tu devrais essayer, un de ces quatre. », répliqua-t-il, sans l’once d’un regret. Elle le cherchait ? Elle allait le trouver. Il insinuait que la petite princesse qu’elle était ne rendait jamais service aux autres s’il n’y avait pas un bénéfice pour elle à la clef. C’était comme ça qu’il se la représentait, en tout cas : intéressée, vénale. Peut-être se trompait-il à son sujet, mais son instinct lui soufflait qu’il ne devait pas être loin de la vérité. « Je fais ça parce que je dois beaucoup à ta mère, et aussi par respect pour ton père. C’était quelqu’un de bien, et tu devrais honorer sa mémoire, pas la ternir. » Ok, amener le sujet du papa sur le tapis n’était pas la chose la plus intelligente à faire, mais c’était elle qui avait montré les crocs en premier, pas vrai ?
Hj : @Evelyn Pearson Désolée d'avance, parce que j'ai conscience que c'est vraiment pas terrible mais je me suis dépêchée d'écrire avant que mon copain ne se réveille J'espère que ça te donnera quand même matière à riposter et à faire la bagarre |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 31 Mar 2020 - 18:25 | |
| ≈ ≈ ≈ {hard feelings} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Le souci avec toute la clique de Celie, c'était qu'ils étaient tous persuadés de mieux connaître le patriarche Pearson que sa propre famille ; comme si ça les rendait plus dignes d'importance de prétendre avoir, ne serait-ce qu'un peu, eu la chance de le côtoyer et cela même si, dans la majorité des cas, ce n'était que dans leurs rêves les plus fous. Elle aurait aimé être capable de ne pas leur en tenir rigueur, seulement elle savait combien la légende qui l'entourait n'en finissait plus de perdurer dans le temps, chaque fois un peu plus romanesque. Mais dans le fond, sous quel prétexte pouvaient-ils alléguer mieux savoir qui était Kai Pearson que ses quatre filles ? Sous celui de partager une passion aussi primitive que le rugby de haut niveau ? Courir après un ballon, ça ne laissait le droit à personne de s'approprier des faits sur un homme dont ils avaient seulement entendu parler. Car au-delà de la figure médiatique qu'il était, aussi grandiloquent et charismatique, aucun d'eux ne savaient véritablement qui il était lorsqu'il raccrochait le maillot et qu'il rentrait à la maison pour serrer ses filles dans ses bras robustes, portant à bout de bras l'équilibre d'un cocon qui n'avait pas tardé à devenir froid dès lors qu'il l'avait quitté de force. Kai Pearson n'était pas uniquement un sportif exceptionnel, c'était un homme qui avait su se relever des coups durs avant de s'effondrer en direct, porté par la passion qui l'avait mené jusqu'à sa perte. Elles étaient belles les reproches de ceux qui la fustigeaient depuis toujours de ne pas vouloir prendre part à l'entreprise de sa mère, mais imaginaient-ils seulement que ce dont elle faisait la promotion sous couvert d'un suivi médical adapté, c'était ce qui lui avait volé le droit d'avoir une enfance, une vie, comme tout le monde ? Evelyn avait six ans lorsqu'elle avait vu son père tomber inanimé devant ses yeux. Le choc qu'elle avait ressenti, elle n'avait jamais réussi à s'en dépêtrer malgré le temps qui s'était écoulé, et la carapace qu'elle avait réussi à se forger en s'éloignant de plusieurs milliers de kilomètres ; il restait aussi vivace que s'il avait eu lieu la veille, autant que la douleur qui continuait à la faire camper sur ses positions à propos de La Fondation. Elle était dure parfois, intransigeante quand il s'agissait de défendre son point de vue au sujet de tout ça, elle savait néanmoins qu'elle avait raison de se dresser contre l'idée que tout ceux impliqués dans les projets de Celie n'avait qu'une vague idée de l'homme qu'ils étaient supposés représenter. Et Rhett ne dérogeait pas à la règle.
Son erreur était de contrattaquer l'entame d'Evelyn avec le sujet qui lui tenait le plus à cœur. Mais si elle fulminait déjà intérieurement, sa colère précédemment attisée par sa mère qu'elle avait quittée sans lui dire au revoir, elle ne montra rien. Et pourtant, les paroles du jeune homme lui firent du mal. Sans donner l'impression de réfléchir très longtemps à ce qu'elle allait lui répondre, elle lui dit "Voyez-vous ça. J'ai dû manquer toute la partie où tu as connu personnellement mon père pour gagner le droit de parler de l'homme qu'il était." Elle remua la tête de gauche à droite, s'arrêtant sur un fait simple qu'elle déclama avec une lenteur presque éducative, dissimulant son amertume sous une bonne couche de convenances made in Pearson "On a plus ou moins le même âge, non ? Qu'est-ce que tu faisais quand il est mort ? Moi j'étais devant la télévision." Elle pinça les lèvres pour estomper le rouge à lèvres matte qu'elle portait, retenant difficilement les souvenirs douloureux qui se mirent à jouer devant ses grands yeux. Stop, pas maintenant, Evie, se dit-elle en penchant la tête sur le côté, les paupières légèrement plissées. Un sourire sans joie vint fendre la ligne charnue de sa bouche quand elle ajouta sur le même ton "Vous parlez tous de la même façon." Rubén mis à part, aurait-elle aimé préciser, mais sa verve pris le dessus sur son cheminement de pensées "Et quand je dis vous, je veux dire les quelques boursiers que Celie a pris sous son aile dans l'espoir de dénicher le prochain Kai Pearson." commença-t-elle sa joute suivante, replaçant une nouvelle fois son trench sur son avant-bras, non sans laisser son regard brun trouver celui du jeune homme qu'elle finit par toiser à nouveau en continuant à parler, la voix aussi calme qu'un courant d'eau paisible un après-midi d'été ; crier n'avait jamais été la manière avec laquelle elle exprimait sa colère, elle ne ressemblait pas à son père de ce côté-là – tandis que lui était du genre à extérioriser ses pensées à grands coups d'éclats de voix, elle restait d'une fermeté olympienne pour apposer son point, n'importe lequel. Comme Neal le lui disait souvent, ça la rendait plus impressionnante ; mais Neal manquait cruellement d'objectivité "Ce qui, au demeurant, restera dans le domaine de l'impossible étant donné qu'en plus de ne pas avoir la moitié du talent qu'il avait, vous n'avez aucun moyen d'arriver à la cheville de l'homme merveilleux qu'il était. Encore moins en traînant dans les pattes de sa veuve en cherchant à… à quoi, d'ailleurs ? Récupérer ses restes ? C'est ça, vos intentions, à tous ? Prendre du bon temps, c'est un nom de code pour la bagatelle, ou je fabule ?" Verser dans la provocation facile et crue, c'était de cette façon qu'elle s'était rebellée à la grande époque de son adolescence. Retomber dans ce travers à ce moment-là, ça lui donna le sentiment de faire un bond en arrière, et elle se sentit un peu honteuse. Ses joues se colorèrent subtilement, se mariant à la nuance de bordeaux qui composait sa tenue du jour "Et navrée de briser tous tes espoirs, mais ce ne sont pas les quelques anecdotes racontées par ma mère qui changeront le fait que tu ne sais rien de mon père. Alors tes leçons de morale sur la manière dont j'honore ou non sa mémoire, tu peux les mettre de côté pour quelqu'un d'autre." conclut-elle, le regard lançant des éclairs, et s'accrochant à celui de Rhett dans l'idée de définitivement lui faire passer l'envie d'utiliser son père contre elle.
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| | | | (#)Lun 6 Avr 2020 - 10:33 | |
| A la seconde où ses reproches franchirent ses lèvres, il sut immédiatement qu’il aurait mieux fait de les maintenir closes, et se taire. A sa place, tout homme sensé aurait patiemment rongé son frein en gardant ses commentaires pour lui, lui aurait adressé un sourire de complaisance pour lui souhaiter une bonne journée, et se serait arrangé pour ne pas la recroiser de sitôt. Lui non ; outre le fait qu’il n’avait probablement pas un brin de jugeote, il avait fallu qu’il ouvre sa grande bouche et qu’en plus, il choisisse pour lui répondre le sujet le plus délicat d’entre tous. Bien joué, Hartfield. Et le regard qu’Evelyn lui lança ne trompait pas : les représailles seraient sanglantes. Il se redressa inconsciemment de toute sa hauteur, prêt à encaisser la foudre divine qui allait s’abattre sur lui d’une minute à l’autre. Coupable, mais sans regret. Il acceptait volontiers la punition, mais réfutait toute initiative. C’était elle qui avait commencé à la chercher, pas l’inverse, et il était temps que quelqu’un la remette enfin en place. Ce n’était pas parce que mademoiselle portait le nom prestigieux de Pearson qu’elle pouvait tout se permettre, avec n’importe qui ; il fallait bien, un jour ou l’autre, que quelqu’un le lui explique. Et que ce soit tombé sur lui n’était pas pour lui déplaire…
« Voyez-vous ça. J’ai dû manquer toute la partie où tu as connu personnellement mon père pour gagner le droit de parler de l’homme qu’il était. » Force est de constater qu’elle avait raison. Rhett n’avait pas eu cette chance, mais même sans aucun lien de parenté, l’ex sportif en faisait plus pour l’association qui portait son nom que sa propre fille. Parce qu’il voulait voir perdurer sa légende, et respecter ses dernières volontés : aider de jeunes joueurs à faire émerger leur talent, continuer à propager les belles valeurs du rugby. Sans Kai Pearson, sans cette association, rien de tout ceci n’aurait été possible pour lui, et Rhett n’aurait jamais pu accéder au rang de vedette internationale. Tout, absolument tout ce qu’il avait accompli, il le leur devait, à lui et à sa veuve. Et jamais, jamais, il ne se montrerait ingrat envers ceux qui lui avaient permis de vivre ses rêves. « On a plus ou moins le même âge, non ? Qu’est-ce que tu faisais quand il est mort ? Moi j’étais devant la télévision. » Lui aussi. Il se rappelait de cet horrible souvenir comme si c’était hier. Il se revoyait, à huit ans devant son poste, brailler comme un fou pour encourager son joueur préféré. Quand les autres gosses du quartier adulaient Batman ou Superman, lui, c’était Kai Pearson son héros, celui à qui il voulait désespérément ressembler. Il l’avait regardé courir, porté par son élan, puis s’effondrer au sol en lâchant le ballon qu’un joueur de l’équipe adverse s’était empressé de récupérer pour lancer une contre-attaque. Il leur avait fallu du temps, à tous, spectateurs comme joueur, commentateurs sportifs comme staff médical, pour saisir la gravité de la situation, et plusieurs autres encore pour réagir au drame. Il les revoyait s’agiter, comme autant de petites fourmis, autour du corps étendu du joueur Australien avant de l’installer sur un brancard pour l’évacuer vers les vestiaires, sous le silence assourdissant d’un stade plein à craquer. Il avait pleuré ce soir-là en apprenant la nouvelle de son décès, mais ce traumatisme n’avait rien de comparable avec celui qu’Evelyn avait vécu, il n’allait pas prétendre le contraire. « Vous parlez tous de la même façon. Et quand je dis vous, je veux dire les quelques boursiers que Celie a pris sous son aile dans l’espoir de dénicher le prochain Kai Pearson. Ce qui, au demeurant, restera dans le domaine de l’impossible étant donné qu’en plus de ne pas avoir la moitié du talent qu’il avait, vous n’avez aucun moyen d’arriver à la cheville de l’homme merveilleux qu’il était. », riposta-t-elle, cinglante. Aouch. Elle visait l’égo, et elle dégainait avec une précision alarmante. Mais Rhett n’était pas un novice en la matière ; peut-être refusait-elle de l’admettre, mais il avait fièrement marché dans les traces de son père, et pouvait se flatter d’une multi-sélection en équipe Nationale, dont deux coupes du Monde à son actif. Légèrement vexé qu’elle désavoue ainsi son parcours sportif, il s’abstint malgré tout de tout commentaire. Il ne voulait pas lui donner l’impression de jouer à qui avait la plus grosse avec elle. « Encore moins en traînant dans les pattes de sa veuve en cherchant à… à quoi, d’ailleurs ? Récupérer ses restes ? C’est ça, vos intentions, à tous ? Prendre du bon temps, c’est un nom de code pour la bagatelle, ou je fabule ? » Il fronça les sourcils, estomaqué par le poids de l’accusation. Qu’elle s’en prenne à lui, passe encore. Elle était passablement énervée et il ne représentait rien, à ses yeux. Mais qu’elle ose charger sa mère de telles imputations le dépassait complètement. S’il n’ignorait pas que les rapports entre mère et fille étaient conflictueux, de l’aveu même de Celie, il ne s’était pas attendu à ce qu’ils le soient à ce point-là. « Je te demande pardon ?, s’étonna-t-il, t’es vraiment sérieuse là ? » « Et navrée de briser tous tes espoirs, mais ce ne sont pas les quelques anecdotes racontées par ma mère qui changeront le fait que tu ne sais rien de mon père. Alors tes leçons de morale sur la manière dont j’honore ou non sa mémoire, tu peux les mettre de côté pour quelqu’un d’autre. », conclut-elle sa diatribe. « Pourtant, c’est encore elle qui le connait le mieux, il me semble, railla-t-il. C’est bon, t’as fini ? Je croyais que tu n’aimais pas ton père, mais en fait, tu l’idolâtres, alors je comprends d’autant moins cet acharnement que tu as à refuser de participer à tout ce qui lui tenait le plus à cœur. Dans le domaine sportif, j’entends. Il croisa les bras sur la poitrine, comme pour lui montrer qu’il n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Mais j’imagine que c’est la réaction normale d’une petite fille gâtée, qui se dresse contre ses parents. Et bien, tu sais quoi ? J’ai un scoop pour toi. T’as trente ans passé, c’est fini, la crise d’adolescence. Et puis, y’a que moi que tu peux pas piffrer, ou t’es aimable comme ça avec tout le monde ? Je peux savoir ce que je t’ai fait, au juste ? » Au point où il en était, il ne perdait rien à poser la question. Peut-être obtiendrait-il enfin les raisons de cette rancune toute personnelle qu’elle semblait lui vouer.
@Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 11 Avr 2020 - 15:00 | |
| ≈ ≈ ≈ {hard feelings} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield Dans les locaux de La Fondation Pearson, l'air ambiant s'était épaissit, devenant étouffant, tandis que les deux jeunes gens se fixaient en chiens de faïence. L'un et l'autre se faisait d'une mission de remporter la gagne d'un combat stérile au cours duquel chacun avançait ses arguments avec une véhémence mesurée, certaine néanmoins. Chaque parole prononcée redevenait une blessure qui se rouvrait, plus béante que jamais. Oui, la tension était palpable dans ce long couloir. Fièrement plantée sur ses hauts talons, Evie était on ne peut plus sérieuse lorsque Rhett rebondit sur ses propos. Passée la brève honte de renouer avec ses travers d'adolescente rebelle, elle marqua une pause pour plonger ses yeux assombrit par la colère dans ceux de son interlocuteur. S'exemptant de la corvée de lui répondre ouvertement au sujet de ses sous-entendus graveleux, elle préféra l'indicible à la diatribe pour lui faire entendre que s'il avait visé juste, ça resterait là sa seule opportunité ; jamais plus elle ne lui laisserait l'occasion de la désavouer en utilisant le souvenir de son père contre elle, il fallait qu'il fasse avec. Elle le connaissait à peine, Rhett Hartfield. Pourtant, il avait gravité dans son entourage pendant une bonne partie de son adolescence, faisant non seulement partie du programme de bourse créée au nom de son père et de la campagne de propagande de sa mère, mais aussi du cercle d'amis d'Owen qu'elle retrouvait un peu en lui ; le bleu très clair de ses yeux, la pâleur de sa peau et la gentillesse sous-jacente, contrastant étonnamment avec la carrure de sportif surentraîné qui devait faire se pâmer supporters et supportrices dans les gradins du monde entier. Tout comme Hassan à l'époque, il n'avait jamais réussi à trouver grâce à ses yeux sous le prétexte puéril qu'il encourageait son ex-petit ami (ex-petit ami vraiment ?) à vivre sa passion sans prendre en compte les risques qu'il encourait à se jeter dans le tas comme ils le faisaient tous alors, portés par l'audace de la jeunesse, et ce sentiment universel qu'à 20 ans, tous étions immortels. Ils ne s'étaient pas revus depuis 15 ans, cependant il lui inspirait toujours la même chose finalement. Elle n'avait rien contre lui personnellement, mais tout ce qu'il avait choisi de représenter, le combat qu'il menait aux côtés de Celie sous couvert d'une reconnaissance éternelle à l'encontre de tout ce qu'elle avait fait pour lui et sa carrière, ça titillait son envie muette de le détester pour de vrai – et de le lui faire savoir, qui plus est.
"Encore la preuve que tu ne sais absolument rien de moi, Rhett." répondit-elle seulement quand il affirma qu'elle détestait son père. Dans quel canard puant avait-il était pêché une énormité pareille ? Elle ne l'idolâtrait pas comme il le laissa échapper, il était vrai toutefois que son souvenir était si vivace qu'elle se demandait souvent comment sa vie aurait été s'il avait été présent à ses côtés. Evelyn Frances Pearson détester son père ? Tout le monde dans les hautes sphères de Brisbane n'était pas sans savoir que sa colère n'avait jamais été dirigée contre lui, même quand elle avait eu l'impression qu'il avait abandonné sa famille au profit de cette carrière qui l'avait soustrait à la vie "Tu me demandes pourquoi ? Vraiment ?" l'interrogea-t-elle avec un semblant de rire coincé au fond de la gorge. Était-ce aussi invraisemblable que ça de mal gérer le deuil qui lui était tombé sur le coin du nez avant qu'elle ne perde toutes ses dents de lait ? La presse avait choisi de la mettre dans la case des indomptables sitôt qu'elle avait émis l'idée de ne jamais suivre le même chemin que ses sœurs, mais personne ne s'était jamais posé la question de savoir pourquoi exactement elle avait toujours agi comme elle le faisait. On avait préféré faire des suppositions, la traiter comme la mauvaise graine qu'elle était alors, jusqu'à ce qu'elle revienne des années après avec la jolie vie qu'elle s'était créée sans jouir d'aucun privilège, sans compter sur le prestige de son nom – bien au contraire, elle n'en avait jamais usé, même quand les choses avaient été difficiles, qu'elle avait dû se débrouiller pour payer loyer et factures entre autres. Il pensait bien ce qu'il voulait, l'homme qui était en face d'elle désormais, mais il avait plus profité d'être dans les petits papiers de Celie Pearson qu'elle à l'époque, qu'elle aujourd'hui ; alors lequel d'eux deux était le vrai enfant gâté en définitive ? "Tu as raison. C'est la réaction de la petite-fille privilégiée que j'ai toujours été. Je suppose que je dois m'en excuser ?" Issue de deux minorités ; en tant que femme, femme de couleur, qui plus est – où était le privilège ? D'affirmer ses positions quand l'occasion lui était offerte ? De saper l'autorité des plus forts qu'elle et de ne pas se laisser marcher sur les pieds ? Elle savait que ça ne plaisait pas beaucoup aux vrais privilégiés de ce bas-monde ; les hommes blancs issus des classes moyennes, comme Rhett l'était. Elle se retint de rire une nouvelle fois face à cette indécence de sa part de la considérer comme une enfant gâtée, poursuivant sur le même ton "La tienne, tu veux que je te dise ce qu'elle est ?" Elle chassa une longue mèche de cheveux de son visage pour la faire virevolter par-dessus son épaule pendant qu'elle penchait doucement la tête sur le côté "Celle de l'homme blanc de base qui préfère sous-entendre qu'une femme agit comme elle le fait sans aucune raison apparente et qui trouve sa justification dans les rumeurs qui lui sont remontées aux oreilles ; rumeurs qu'il a préféré avaler plutôt que d'aller s'assurer de leur véracité par crainte de décevoir celle qui met la main au porte-monnaie." Son côté féministe ressortait, lui faisant relever résolument le menton quand elle ajouta, s'approchant d'un pas de lui pour mieux défier sa parole, mais pas uniquement "Ce qui – surprise ! – m'amène à ta tendance à l'opportunisme. C'est en fait la seule raison pour laquelle je n'aurais jamais le moindre respect pour toi… et d'ailleurs, tu as raison encore une fois." Elle prit alors une expression qui signifiait clairement incroyable, mais vrai "Tu es le seul qui a droit à ce traitement de ma part. Je m'entends mieux avec Rubén, c'est une certitude." Peut-être parce que Rubén ne prétendait pas être l'homme parfait. Il avait fait des choix hasardeux, commis des erreurs qui l'étaient tout autant, mais il les assumait – du moins, c'était ce qu'elle avait toujours cru "Maintenant, tu veux qu'on parle de mes privilèges ? Très bien. Mes études, elles n'ont pas été financées par Celie Pearon pour commencer… tu peux en dire autant ?" lui demanda-t-elle en connaissant d'avance la réponse. Elle n'avait pas été très assidue à l'étude de la Bible depuis sa sortie de l'école catholique, encore que son rabibochage avec Owen l'eût plus souvent menée sur les bancs de l'église ces derniers temps. Aussi, elle se souvenait parfaitement de l'histoire de la paille et de la poutre ; c'était toujours plus commode de voir celle que l'autre avait dans l'œil. Un peu plus menaçante, un pas supplémentaire dans sa direction lui permit de le regarder droit en face quand elle lâcha enfin "N'utilise jamais plus ma relation avec Kai pour gagner un argument contre moi. C'est clair ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Jeu 23 Avr 2020 - 10:07, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 9:23 | |
| « Encore la preuve que tu ne sais absolument rien de moi, Rhett. », ânonna Evelyn, fière de démontrer à son interlocuteur à quel point il était dans l’erreur. Comment aurait-il pu en être autrement ? Evelyn était une femme froide, secrète, qui ne laissait personne s’approcher au risque de dévoiler les crocs et de mordre, comme elle le lui prouvait si bien aujourd’hui. Quand ils étaient plus jeunes, déjà, et qu’elle fréquentait son ami Owen, elle ne lui avait jamais laissé l’occasion de sympathiser avec elle, le rabrouant à la moindre tentative. Presque comme si elle lui en voulait secrètement, qu’elle le tenait pour unique responsable d’un crime qu’il n’avait pas commis, pas à sa connaissance du moins. Elle avait une dent contre lui, c’était plus qu’évident, mais pour quelle raison, mystère. Après tout, il s’en fichait bien de le savoir. Elle ne l’aimait pas ? Parfait. Il n’allait pas s’en formaliser outre mesure, et continuerait à vivre sa vie comme il l’entendait, avec ou sans son approbation. « La tienne, tu veux que je te dise ce qu’elle est ? » surenchérit-elle dans une question purement rhétorique, car même si Rhett refusait de le savoir, elle était déterminée à lui rendre la politesse jusqu’au bout et à pointer du doigt ses propres torts. « Celle de l’homme blanc de base qui préfère sous-entendre qu’une femme agit comme elle le fait sans aucune raison apparente et qui trouve sa justification dans les rumeurs qui lui sont remontées aux oreilles ; rumeurs qu’il a préféré avaler plutôt que d’aller s’assurer de leur véracité par crainte de décevoir celle qui met la main au porte-monnaie. » Il écarquilla les yeux, abasourdi par les arguments qu’elle s’efforçait de déployer ; elle voulait jouer cette carte-là, vraiment ? Celle de la pauvre victime opprimée dans sa vie et dans ses choix par l’homme, qui a l’affront d’être blanc, qui plus est ? A ses yeux, recourir à ce genre de défense en se cachant derrière le féminisme n’était ni plus ni moins la preuve qu’elle était à court d’arguments. Encore un peu, et probable qu’elle aurait fini par atteindre le point Godwin, en le comparant à Hitler en personne. De plus, il ne sous-entendait rien, pas plus qu’il ne donnait de crédit aux bruits de couloir – il en avait suffisamment fait les frais quand il était joueur professionnel ; non, lui, se contentait d’observer avant de tirer toute conclusion, et il en avait rapidement déduit qu’Evelyn était en froid avec sa mère, ce qui, aux dernières nouvelles, était loin d’être une invention de sa part. « Ce qui – surprise ! – m’amène à ta tendance à l’opportunisme. C’est en fait la seule raison laquelle je n’aurais jamais le moindre respect pour toi… Ok, il avait bien compris qu’elle le détestait, mais il ne s’était pas attendu à ce que ce soit à ce point-là. Que lui reprochait-elle exactement ? D’avoir eu la chance de bénéficier d’une bourse de la fondation Pearson ? Désapprouvait-elle tellement le rugby qu’elle en venait personnellement à haïr tous les joueurs qui gravitaient autour de sa sphère familiale ? A moins qu’elle ne lui en veuille tout simplement d’avoir touché de l’argent qui, en d’autres circonstances, si sa mère n’avait pas fondé cette association, aurait pu lui revenir en héritage ? Et d’ailleurs, tu as raison encore une fois. Tu es le seul qui a droit à ce traitement de ma part. Je m’entends mieux avec Rubén, c’est une certitude. » « Rubén, répéta-t-il, amer, la mâchoire crispée par un sourire jaune, ça ne m’étonne pas, vous faites la paire tous les deux. Qui se ressemble s’assemble. Incroyable, qui l’eut cru ? Deux mauvaises graines qui trouvaient ensemble un terrain d’entente. Rhett pointa Evelyn du doigt, avant de reprendre : Par contre, ne viens pas me parler d’opportunisme, quand Rubén est le roi des pique-assiettes. » Qui profitait le plus de Celie Pearson, l’ex-sportif accompli avec un compte en banque suffisamment garni pour vivre sereinement, ou l’ancien tricheur qui avait tout perdu et qui n’avait plus que Celie et sa fille à qui se raccrocher ? Qu’elle préfère Rubén à lui, soit, c’était un indéniable manque de jugeote mais qu’importe, mais qu’en plus elle ose l’accuser de nuisance dont il se rendait dix fois plus coupable que lui ? Hors de question qu’il se laisse insulter de la sorte.
« Maintenant, tu veux qu’on parle de mes privilèges ? Très bien. Mes études, elles n’ont pas été financées par Celie Pearson pour commencer… tu peux en dire autant ? », s’imagina-t-elle assez futée pour lui clouer le bec. Elle ne lui ferait sûrement pas avaler qu’elle avait été, elle, Evelyn Pearson, forcée et contrainte, seule contre tous, de payer ses propres études. Allons, à d’autres. Il savait pertinemment que sa mère ne l’aurait jamais laissé dans un tel embarras ; pourquoi prétendre le contraire ? « Oui, j’ai touché une bourse, et heureusement d’ailleurs, sans quoi j’aurai été incapable d’aller à la fac. Enfin… pour le peu d’années qu’il y était resté. Mais je ne l’ai pas volée, je l’ai gagnée au mérite. Qu’est-ce que tu ne supportes pas, en fait ? Que j’ai plus de talent que ton pote Rubén, que l’argent vienne de ta famille ou que je marche dans les traces de ton père ? », s’emporta-t-il, agacé de la tournure que prenait cette conversation. Au passé, Rhett. Parce qu’avec sa jambe folle, il ne risquait plus de marcher derrière qui que ce soit. Ou alors, à la traîne, loin derrière. « N’utilise jamais plus ma relation avec Kai pour gagner un argument contre moi. C’est clair ? », menaça-t-elle, froide comme la glace. Il soupira, secouant dédaigneusement la tête de gauche à droite, comme abasourdi par ses propos. « Et bien, commence déjà par arrêter de me chercher. Ma tête te revient pas, ça, j’ai bien compris, mais pas obligé pour autant de me sauter à la gorge chaque fois que tu me croises. Et je ne suis pas opportuniste, rumina-t-il ses accusations, j’ai bien gagné ma vie, j’ai pas besoin d’argent, si c’est ça ce que tu sous-entends. Je viens ici bénévolement, et ta mère ne me file pas un sou, si ça peut te rassurer. Tu auras toujours ton héritage, t’en fais pas pour ça. Par contre, je crois qu’on ne peut pas en dire autant de ceux qui gravitent dans ton sillon, alors lâche-moi les baskets. » Et oui, Rubén, encore. « Ou alors, c'est le fait que ta mère m'apprécie qui te reste en travers de la gorge ? C'est pas ma faute, à moi, si vous ne vous entendez pas. » @Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
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| ≈ ≈ ≈ {hard feelings} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield "Je pourrais dire la même chose à propos de toi et de Celie." répondit-elle du tac-au-tac à la seconde où le jeune homme sauta sur l'occasion pour désavouer Rubén. Elle croisa les bras sur sa poitrine pour poursuivre, rebondissant sans mal sur ce qu'il lui répondait pour lui faire entendre qu'il ne la surprenait pas en prétendant que son ancien coéquipier restait auprès de sa famille uniquement par intérêt "D'aussi loin que je me souvienne, il n'a jamais prétendu le contraire à la différence de certains autres." insista-t-elle en le fixant résolument dans l'espoir qu'il comprenne que c'était de lui dont elle parlait. Evie avait toujours nourrit un sentiment protecteur à l'encontre de Rubén Estrada, probablement à cause de la mauvaise-presse engrangées par leurs frasques respectives. Etrangement, ils n'étaient devenus proches qu'une fois qu'elle avait quitté l'Australie, Rubén s'évertuant à donner des nouvelles de tout le monde sporadiquement, et prenant des siennes avec la bienveillance d'un grand-frère qu'elle n'avait jamais eu. Ça les avait amenés à échanger plus calmement à ces occasions, car malgré ce qu'elle avait prétendu quelques minutes plus tôt, l'ambiance n'avait pas toujours été au beau fixe entre elle et l'ancien rugbyman. Elle l'avait traité de la même façon que Rhett à l'époque… et puis le temps passant, elle avait accepté de le voir évoluer dans son monde parce que lui et ses défauts, elle les trouvait attachant finalement ; ça le rendait plus humain d'avoir commis des erreurs aussi monumentales que celles qui avaient terni sa réputation, pas comme Rhett qui, au plus elle le regardait, au plus ressemblait à un androïde commandé à distance par le petit personnel de La Fondation. Avait-il la capacité de penser par lui-même au moins ? Malgré son calme, les reproches fusèrent. Elle n'avait jamais fait partie des femmes soumises, elle avait toujours émis ses opinions avec la diplomatie et le flegme qui la caractérisait – quitte à verser dans le politiquement incorrect comme lorsque, rancunière comme pas deux, elle lui lança "C'est à ce moment-là que je dois verser une larme j'imagine ? Avoir de la pitié pour le pauvre petit étudiant sans le sou que tu étais ? Je ne crois pas que ce soit à la portée de la petite-fille privilégiée que je suis, tu ne m'en voudras pas.", quand il se défendit de l'obtention de sa bourse avec les arguments simplets qu'il avait en sa possession. C'est là qu'elle comprit qu'il fallait qu'elle se mette à son niveau ; d'où la menace à peine voilée qu'elle lui fit, mais qu'elle ravala rapidement lorsqu'il reprit la parole pour lui demander ce qui lui déplaisait autant "Que toi, Celie, Ester, Enola et même Ettie vous vous serviez de lui pour attirer la lumière, c'est ça qui m'insupporte, et rien d'autre." avoua-t-elle avec sincérité. Et peut-être que si on y prêtait attention, dépassant la barrière de feu que lançait ses grands yeux bruns, on décelait la faille qu'elle tachait de colmater depuis le drame qui leur était tombé dessus sans prévenir. Elle, elle sentit quelque chose vaciller en elle à ce moment-là, assez pour se sentir obligée de se râcler la gorge pour reprendre sa défense et paraître maîtresse d'elle-même pendant que l'homme qu'elle avait en face d'elle dépeignait un portrait d'elle qui ne lui plaisait guère, et qu'elle s'évertua à détruire en lui disant, les yeux dans les yeux "Tu crois que ça me touche de songer à tous les bénéfices que tu as engrangé en te raccrochant aux jupes de Celie ? Je m'en contrefous, Rhett. Je suis chef d'entreprise, j'ai une agence à mon nom, des employés sous mes ordres, un business à faire tourner ; l'argent que je gagne, il vient du travail que j'ai fourni au cours des dix dernières années, et ça me satisfait de cette manière. Tes sous-entendus à propos de mon héritage, encore une fois, tu peux les servir à d'autres. Je n'ai jamais eu besoin de ça pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Si ça avait été le cas, je ne serais jamais partie." Elle aurait pu lui interdire de ne serait-ce que le penser, mais après tout, c'était de bonne guerre ; elle lui reprochait autant de choses, il fallait bien qu'il s'en défende… même s'il versait dans la facilité pour le faire, elle devait admettre qu'il ne se démontait pas. Et elle non plus, c'était une certitude. Elle se recula. Dépliant son trench, elle finit par l'enfiler en continuant à ponctuer les propos de Rhett avec ses propres réponses qu'elle prononça sur le ton usuel de la conversation "Tu l'es. Mais je tâcherai de taire mes opinions à ce sujet à l'avenir si ça blesse autant ton ego." Et là, un léger rire dépassa le seuil de ses lèvres charnues quand il apposa le point à sa minable plaidoirie. Arrangeant le col de son manteau, elle glissa l'anse de son sac à son épaule en secouant la tête de droite à gauche sans cesser de ricaner doucement "La bassesse de ton argumentation… c'est ça qui fait que tu pourras prétendre au statut de mon père que dans tes rêves, Rhett. Quel genre d'homme ça fait de toi, d'appuyer sur mes blessures d'enfance pour remporter la partie ? J'ai une vision assez éclairée de la manière dont ma mère me considère, je n'ai besoin de personne pour me le rappeler... c'est dur, mais on fini par s'y faire, crois-moi. Et pour ce que ça vaut, je suis ravie que tu t'entendes si bien avec elle." fit-elle sans amertume et de nouveau, elle s'approcha de lui. Les paupières plissées, elle lui dit alors, un doigt pointé dans sa direction qu'elle finit par enfoncer dans son torse – par à coup, et avec une délicatesse qui tranchait avec le reste de ses propos. Bien qu'ils étaient réduits qu'à deux fentes minuscules, ses yeux trouvèrent les siens durant son discours "Tu sais, Rubén a peut-être triché, mais il l'a fait sans s'attendre à ce que ça passe inaperçu. Toi au contraire, tu dissimules tes travers sous le verni du gendre idéal… jusqu'à ce qu'il se craquelle, et qu'on se rende compte de la pourriture qu'il y a dessous." Doucement, elle se pencha sur lui pour lui dire à l'oreille, articulant exagérément pour que ça lui rendre bien dans le crâne… et pourquoi pas, pour que ça le hante encore quelques heures "Je me trompe très rarement sur les gens, tu viens encore de me le prouver." conclut-elle, et puis elle enfonça une derrière fois le bout de son doigt dans sa poitrine avant de s'éloigner de plusieurs pas. Ce fût lorsqu'elle eut rejoint le premier angle du couloir qu'elle toupilla sur ses talons haut, et que d'une voix amplifiée par l'écho, elle l'alpagua une dernière fois "Une dernière chose." commença-t-elle, et elle pencha la tête sur le côté, ses longs cheveux soyeux dégringolant de son épaule pour frôler le tissu de bonne qualité de son trench qu'elle ceintura d'une main d'experte – peut-être un peu trop fort, d'aolleurs "Rien n'est jamais gratuit avec Celie. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais sois en sûr : tout ce qu'elle a fait pour toi, un jour où l'autre… elle exigera que tu lui rendes et avec les intérêts."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (rhett & evelyn) hard feelings |
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