ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
"Sortez vos grilles, les antiquités." Un verre de Bloody Mary suspendu entre le pouce et l'index, Jo entra dans la salle qui accueillait l'animation Bingo de la maison de retraite St-Luke. Nana n'avait pas eu à beaucoup insister pour qu'elle se joigne à la fête annuelle organisée par l'administration de cette somptueuse résidence pour personnes âgées, quand bien même elle ne faisait pas partie des pensionnaires ; il en était hors de question de l'avis de sa petite-fille qui avait une vision très arrêtée du sujet, ne voyant que des mouroirs déguisés dans ces villages rendus volontairement agréables pour les anciens. Non, sa grand-mère avait des amis ici, des tas, à l'image de Richard qu'elle mit en garde en le pointant d'un index taillé en fuseau noir carbone. Passant près de sa table, c'est en galopant sur ses talons, le regard perçant sous la monture épaisse de ses fausses lunettes de vue, qu'elle lui lança, sans aucun sourire sur son visage rendu plus beau encore grâce au maquillage efficace qu'elle s'était fait ce matin "Je t'ai à l'œil, Ricky." Et le grand-père fit jouer ses sourcils broussailleux sur son front tout fripé pour lui indiquer qu'il le savait et qu'il s'en réjouissait à la mesure de ce que lui permettait sa déclinante virilité. Elle le connaissait bien, ce vieux roublard, toujours la langue pendue pour mieux préparer ses coups en douce, et il se pourrait qu'il tente une ou deux fois de subtiliser la grille de numéros de son binôme histoire de se donner les moyens de remporter le gros lot du jour : un assortiment de charcuterie italienne qui aurait donné des sueurs froides à tous les végétariens du coin. Mouais. A partir d'un certain âge, on avait moins d'exigences, et quitte à mourir dignement, autant que ce soit après avoir boulotté une moitié de jambon San Daniele. Chacun avait une vision différente du paradis, la sienne évoluait constamment, alors qui était-elle pour juger dans le fond, si ce n'était le meilleur élément des quelques dizaines de bénévoles qui s'étaient levés aux aurores pour assouvir les moindres désirs d'un groupe de petits vieux ?
En parlant de bénévole "Ah, c'est toi." fit-elle en guise de salut lorsqu'elle arriva derrière la table des orateurs, et reconnaissant son voisin depuis trois ans ; accessoirement petit-fils d'une des bonnes amies de Nana, Esmée, et qu'elle s'amusait à appeler Prick une fois sur deux parce que, avouons-le, elle était hilarante. L'indifférence qu'il lui inspirait était à peu près la même que celle qu'elle réservait à tous ceux qui croisaient sa route, à savoir qu'à part son prénom, Nicholas ou Nick, qu'elle détournait pour le plaisir, elle ne savait pas grand-chose à son sujet ; si ce n'était qu'il avait toujours l'air de craindre le pire, comme s'il avait peur que son ombre puisse se retourner contre lui. Ce n'était pas son boulot de creuser, merci bien. Pour ce qu'elle en avait à faire en vrai, et puis elle savait de toute façon qu'elle s'amuserait davantage de ses petits secrets honteux que le contraire. Franchement, le rassurer sur sa condition d'homme blanc privilégié ? Lui faire comprendre que s'il y en avait bien un qui ne risquait rien sur cette planète, c'était lui ? Et puis quoi encore, lui chanter une berceuse et lui mettre un suppositoire pour qu'il passe une bonne nuit ? Arrangeant le fermoir d'une des créoles qu'elle portait en s'enfonçant profondément dans sa chaise rembourrée, elle lui lança un regard de biais, les yeux sautillant par-dessus le cadre de ses lunettes inutiles. Remuant le contenu de son verre de son autre main, Jo fit tourner sa branche de céleri coupée de travers avec une lenteur étudiée. Bon. Si elle devait être tout à fait honnête avec elle-même, il y avait quelque chose qui la titillait à son sujet, et c'était l'heure à laquelle il rentrait chaque weekend. Il lui semblait qu'elle avait entendu Esmée raconter à Nana des anecdotes croustillantes à propos des mariages auxquels ils assistaient tous les deux, et l'idée que Prick puisse avoir été assez stupide pour rentrer dans les ordres avait fait du chemin jusqu'à son esprit fondé sur la mauvaise foi et la moquerie à peine déguisée… et en toute sincérité, ça expliquerait tellement de choses ; comme l'air effarouché qu'il prenait en permanence, et qui lui donnait envie de lui demander s'il avait 12 ans. Elle cessa de faire tourner le contenu de son verre, puis retira sa branche de céleri qu'elle lécha de bas en haut pour éviter les fuites et taches incommodantes sur la jupe crayon jaune vif qu'elle portait. Elle lui tendit avec l'air sérieux qui était le sien quand la provocation s'invitait dans les échanges qu'elle avait avec les autres, et lui demanda sur le ton usuel de la conversation "T'en veux ? C'est plein de fibres, ça te ferait du bien." Sous-entendu que ça l'aiderait probablement à se débarrasser de la mine de constipé chronique qu'il se trimbalait sur le visage tous les jours de sa vie, et tandis qu'elle constatait que sa proposition n'avait pas pris, elle haussa les épaules. Tant pis. Elle croqua dans le céleri, l'avala avec une gorgée de Bloody Mary. Posant son verre, près d'elle, elle réajusta ses lunettes sur son nez, puis roula ses lèvres l'une sur l'autre pour chasser le goût de de tabasco qui lui donnait une haleine de cow-boy. Dans un enthousiasme relatif, elle lança alors à la cantonade – à laquelle s'était ajoutée Nana qui lui fit un vigoureux signe de la main, qu'elle lui rendit par un clin d'œil au travers les verres neutres de ses lunettes "OK, c'est parti. Si tu veux bien…." Et elle fit mine au jeune homme d'actionner l'urne rotative pour mieux mélanger les boules numérotées, et commencer les festivités.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Dernière édition par Jo Carter le Dim 23 Fév 2020 - 22:46, édité 1 fois
≈ ≈ ≈ {bingo} crédit/ (thisguyfawkes/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter
Est-ce qu’on peut s’endormir avec les yeux grands ouverts ? Voilà la question que tu te poses aujourd’hui, vissé sur une chaise, le regard perdu dans le vide et les deux mains agrippées à ton thermos, un peu comme si toute ta vie en dépendait. C’est sans doute dans le cas, c’est sûrement le cas, que tu penses la secondes d’après, battant des cils pour paraitre un minimum éveillé et ne pas t’endormir ici et devant autant de monde. Cela serait mal poli et une maison de retraite est le dernier endroit où tu as envie de te lancer dans une sieste improvisée, surtout pas quand pour les dits habitants de l’établissement, ces quelques heures sont leur seule animation de la journée. Mais la fatigue est là, coincée quelque part dans tes sourcils qui se froncent un peu, ou alors dans tes épaules que tu tentes de garder droites, résistant à l’envie de relever le col de ton pull jusqu’à ton nez. Pour te cacher une partie du visage, laisser les mailles de laine frôler ta barbe de deux jours et respirer le parfum de l’adoucissant qu’Esmée utilise depuis des années. Ou alors c’est juste son odeur à elle qui s’est transféré dans tous tes vêtements, tu n’en sais rien, tu sais simplement que c’est une odeur familière, de l’abricot avec quelque chose d’un peu plus doux, et c’est rassurant et c’est tout ce qu’il te faut pour respirer correctement. Mais tu résistes à l’envie, toujours latente de te cacher, retiens un énième bâillement, exercice très difficile qui te force à faire une vilaine grimace et tu finis par ouvrir le thermos et te servir, regardant d’un œil amusé la vapeur qui s’en dégage. Tu n’es pas fan du café, c’est un peu trop amer à ton goût mais tu as fait une exception ce matin, noyant le simple shot d’expresso sous beaucoup de chocolat et de lait chaud. La caféine est cachée dans toutes tes saveurs préférées et tu bois une longue gorgée, priant pour un peu plus d’énergie. 15 possible girlfriends a été réservé pour un mariage que tu peux simple qualifier de luxe, plus de 300 invités, un dress code très stricte et une playlist choisie par une future mariée armée d’un clipboard, des stylos de couleur différente et d’un chignon droit très effrayant. Tellement effrayant que tu as cédé à toutes ses demandes, t’attirant dans le même temps les foudres, passagères, de Dahlia. Ce qui veut dire de longues heures de répétitions, beaucoup trop pour toi, et très, très peu de sommeil. Tu as déjà hâte de mettre cette cérémonie derrière toi, oui, tu adores te rendre à des mariages et l’atmosphère qui s’en dégage, mais les cérémonies qui sont trop tape à l’œil ne sont pas vraiment faite pour toi. Pas quand c’est surjoué à souhait et qu’il n’y a absolument rien de spontané. Ton mariage ne sera pas comme ça, c’est certain. "Ah, c'est toi." Tu sors de ta rêverie brusquement, tu as même un léger sursaut, te redressant sur ton siège, tes yeux suivant la brune, Joséphine, la terrible... non, Jo du regard alors qu’elle s’installe sur le siège à côté de toi. Il te faut plusieurs secondes pour te remettre de son arrivée, la brune est définitivement quelque chose. Beaucoup plus assurée que toi et beaucoup plus bruyante, on la remarque, elle dénote, et tu sais déjà, juste après un simple coup d’oeil, que c’est voulu. Tout comme toi qui est ravi dès qu’on t’ignore et qu’on ne t’adresse pas la parole. Chacun ses préférences. Tu ne peux pas te permettre de la juger, n’oserais jamais le faire, acceptes sa compagnie quand elle est là, content de voir qu’Esmée a des amis proches et une vie sociale. Plus élaborée que la tienne, c’est certain. En dehors de ton groupe et des répétitions, il y a peu qui t’intéresse et tu ne prends plus le temps d’aller vers les autres. Tu n’as rien à dire de toute façon… Tu l’observes du coin de l’œil cependant, lui offrant une expression perplexe et un peu apeurée quand elle te propose… son verre ? Jo ne boit pas de l’eau ou du café, tu peux déjà le voir et tu te demandes si c’est la bonne conduite à avoir vu l’endroit où vous êtes. Probablement pas. "Non merci, j’ai ce qu’il faut." Que tu réponds, le timbre de ta voix à peine plus élevé qu’un murmure, tu es certain qu’elle ne t’a pas entendu. Parfait. Cela te va. Tu bois une autre gorgée de ton breuvage, l’ombre d’un sourire sur tes lèvres quand le sucre te lèche les papilles, seulement pour être interrompu la seconde d’après. Jo te fait signe de commencer le jeu et tu suis l’ordre, sans vraiment y penser. Tu repères Esmée installée à une des tables, en pleine conversation et le sourire naissant en devient en vrai, c’est pour elle que tu as là après tout, donc tu peux bien faire un effort. Pour quelques heures, avant de retrouver ton lit, tes couvertures très confortables, un autre pull encore plus épais et surtout, les bras de Morphée. "Tiens." Tu tends le numéro à Jo, elle a assez de voix pour faire une annonce et s’attirer encore plus d’attention, cela semble être le bon rôle pour elle, décidément pas pour toi. Tu lui laisses donc l’honneur et tu préfères t’éclaircir la gorge, trouvant le courage pour les mots suivants. "Au fait, Esmée aimerait savoir si vous avez des plans prévus après … Elle s’est mis en tête de cuisiner pour toute une armée aujourd’hui et je ne questionne pas sa logique." Ta voix est un peu plus élevée qu’il y a quelques secondes, tu t’auto-félicites pour cet effort avant d’hausser les épaules, comme si de rien était. "Donc je fais passer le message." Sinon, pas de doute que tu aurais gardé le silence.
Dernière édition par Nicholas Hurley le Mer 4 Mar 2020 - 22:44, édité 1 fois
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Faire le spectacle, plus qu'un don du ciel, une vocation pour Jo qui, par-delà sa mine constamment blasée, ses yeux mi-clos traduisant le jugement à peine dissimulé qu'elle réservait à chaque personne croisant son chemin, donnait très souvent l'impression d'être en représentation. Il n'y avait qu'à admirer la façon dont elle se mouvait, engoncée dans sa tenue du jour aux couleurs savamment choisies pour ne pas passer inaperçue. Passé le choc de sa beauté, c'était ce qu'on remarquait en second lorsqu'on la rencontrait : son besoin vital d'être remarquée, il se dégageait de chaque pore de sa peau sombre, c'était comme une gifle injustement assénée – préliminaires violents, mais savoureux au demeurant, que seul sa faim de démontrer de quoi elle était faite rendait presque intriguant. Elle ne se cachait pas, elle ne prétendait pas ; elle faisait entendre sa voix qu'importe ce que ça lui coûtait, tant que les regards ne la quittaient pas, happés par l'aura qui était la sienne. Et si on lui avait appris à le faire en chanson, sa carrière avortée lui avait donné le sentiment qu'il y avait bien d'autres façon de rester sous les projecteurs, et d'user son audience jusqu'à la moelle. Elle avait fini par choisir de le faire de la manière la moins douce possible comme si elle craignait que par-delà les apparences, on puisse dénoter le vrai fond de sa pensée lorsqu'elle restait silencieuse, ce qui n'arrivait pas très souvent ; une pensée qui fusait, jamais aussi sincère que lorsqu'elle ne prenait pas le temps d'y réfléchir, trop pressée d'attirer l'attention pour s'échiner à édulcorer ce qui lui passait par la tête. Michelle, sa mère, avait essayé de la rendre plus polie, ça s'était soldé par un échec si cuisant que tous les Carter n'avaient pas eu d'autre choix que d'accepter les provocations constantes de la cadette de la famille. Nana n'aimait pas l'entendre déblatérer des obscénités, alors elle tachait de se modérer en sa présence, mais c'était parfois compliqué ; car ça servait sa réputation de ne pas mâcher ses mots, donnant encore plus de panache à la silhouette qu'elle s'était dessinée au fil des années, préférant le non-politiquement correct au reste, simplement parce que ça faisait chuchoter les plus puritains et que grâce à ça, on se souvenait d'elle, même sans le vouloir. Choquer, Josephine aimait ça, et ce n'était pas une salle remplie de vieux croutons et d'un supposé curé qui changerait quoi que ce soit, bien au contraire.
D'ailleurs, son binôme du jour lui tendit la boule sur laquelle un numéro était inscrit. A la bonne heure, sembla dire l'expression mutine qu'elle emprunta le temps de lever la tête pour jeter un regard circulaire au parterre de petits vieux qui la fixaient, feutre-tampons prêts à être dégainés, littéralement pendus à ses lèvres peintes en rose ce jour-là "J'ai toujours dit que le destin est un petit coquin ; ladies et gentlemen, matez un peu le dernier 69 que vous verrez de votre vie. Richard, c'est pas une invitation à nous montrer que t'es encore assez souple pour ça, on sait tous que c'est pas le cas." se hâta d'elle d'ajouter, plaçant la boule sur le plateau à trous qu'elle avait devant les yeux, le doigt planté sur le vieux monsieur qui rigola dans sa barbe jaunie ; tout comme les autres pensionnaires que le personnel avait tendance à traiter comme des enfants, sous le prétexte qu'ils bouffaient liquide et mettaient des couches. Ça pour faire le spectacle, Jo s'en donnait à cœur joie, et ça ne semblait même pas lui demander d'efforts ; non sans s'attirer les gros yeux d'Ava certes, qui finit toutefois par sourire elle aussi "OK, fais tourner, Nicky." ordonna-t-elle à ce bon Prick sur qui elle posa un regard en biais surmonté par des sourcils bien dessinés, arqués avec expertise tant ce qu'il lui dit lui fit l'effet d'une mauvaise nouvelle. Il avait le don pour donner un ton dramatique à tout ce qui sortait de sa bouche, pourtant elle avait souvent entendu Esmée le désigner comme son rayon de soleil. Tu parles, l'amour rend vraiment aveugle "Tu nous invites à dîner ?" raccourcit-t-elle, attrapant son Bloody Mary avec deux doigts. Sirotant longuement une gorgée avec laquelle elle se fit un bain de bouche discret, elle l'avala lentement, et enfin elle posa son coude sur le bord de la table de jeu. Accentuant l'arc de son sourcil qui finit en accent circonflexe quand elle tourna la tête dans sa direction, elle ajouta à son intention "C'est laquelle de nous deux qui te plaît ? Je suis tentée de te dire que Nana est trop bien pour toi… mais entre nous, je le suis aussi. Navrée d'enterrer tes espoirs, t'as essayé au moins." Intérieurement, ça la faisait rire de titiller le jeune homme de cette façon ; juste intérieurement, parce que l'expression sérieuse qu'elle avait sur le visage ne laissait en rien présager qu'elle ressentait la moindre joie à l'idée d'être à ses côtés. Rien de spécial là-dedans, c'était la façon dont elle fonctionnait. Ironiquement, Little Miss Sunshine lui lança cependant "Déride-toi un peu, bon dieu. T'as déjà l'air d'être passé sous un bus, que tu fasses la gueule, ça arrange pas ton cas. Tu dors la nuit, ou… ?" Ou t'es trop occupé à t'auto-flageller pour les péchés commis sous l'auspice des épreuves placées sur ton chemin par ton Sauveur Jésus ? finit-elle mentalement, l'œil frisant sous la finesse de son raisonnement moqueur. En le regardant de plus près, elle se dit qu'il aurait pu tenir le rôle du moine albinos du Da Vinci Code. Une réflexion qui lui fit cligner de ses longs cils, puis abandonner son verre devant elle, et s'emparer de la boule rendue par l'urne rotative. Elle n'annonça pas le numéro cependant, préférant lui dire avant tout, se redressant sur sa chaise avec une déférence qui la faisait passer pour une princesse- qu'elle n'était pas, définitivement "Nana veut directement rentrer après, j'imagine que ça veut dire qu'on n'a rien de prévu. Dans le doute, je réserve ma réponse pour plus tard." Elle passa sa langue sur sa rangée de dents du haut, faisant tourner la boule entre ses doigts pour lire le numéro, lorsqu'elle compléta "Mais sache que je refuse jamais de me faire nourrir à l'œil." D'autant qu'Esmée était une putain de bonne cuisinière, d'après ses souvenirs. Il pouvait donc en déduire que c'était un oui qu'elle venait de lui accorder, mais elle n'eut pas le temps d'expliciter, rappelée à l'ordre par un raclement de gorge dans l'assistance "46, les momies !" finit-elle par scander de sa voix rauque et éraillée avant de lancer la boule dans le bocal prévu pour celles éliminées de la pioche.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
≈ ≈ ≈ {bingo} crédit/ (thisguyfawkes/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter
Il ne suffit d’un rien pour te donner envie de disparaitre. Rien du tout, un regard de travers, une respiration un peu trop forte, des nuages un peu trop gris et trop épais dans le ciel… Un rien pour que tu veuilles fermer les yeux, extraire tes bras des manches épaisses et confortables de ton pull du jour et les serrer contre ta poitrine et ne plus bouger. Rien du tout. Esmée appelle cela un mécanisme de défense, quelque chose pour te protéger du reste du monde, des mauvais maux et des tempêtes à venir, tu appelles cela la meilleure façon de vivre. Celle qui ne demande pas d’efforts, n’engendre pas de déceptions ou de cris et, surtout, celle qui ne te laisse pas sur la touche. Et, là, tout de suite, sous les remarques de la brune, tu as envie de tout envoyer valser, de trouver la chambre vide la plus proche et faire ça. Plutôt que d’affronter le regard de Joséphine, la terrible. Ce surnom lui va très bien, il n’est réservé qu’à elle, qu’aux affres de ton esprit car jamais, jamais tu n’oserais l’appeler comme ça, ou le dire à voix haute. Un surnom qui lui va très bien, qui prend tout en compte, sa voix qui porte, son air blasé, l’élégance très travaillée, toute aussi travaillée que chacune de ses tenues tu en es certain et tout aussi aiguisée que la pointe de ses talons aiguilles. Le surnom lui a été donné au fil des rencontres, des brefs échanges et des tentatives -que tu juges ratées pour ta part- d’établir un contact, un semblant d’amitié. Car Esmée et Ava s’entendent, s’entendent bien et que lorsqu’il s’agit d’Esmée, tu es capable de tout. Y compris ignorer toutes les piques que Jo lance ta direction, qu’il s’agisse de ton apparence, de ta façon de te tenir ou même encore ton prénom. Une pique facile pour le dernier point, mais elle met un point d’honneur à raccourcir Nicholas, chose qui ne t’a jamais dérangé, tout le monde le fait, tu es le premier à admettre que tu as un prénom un peu ridicule, avec un h en plein milieu et un s à la fin… Non vraiment ? Si tu avais encore des contacts avec tes parents, tu pourrais leur poser la question directement mais… ce n’est pas le propos. Le propos c’est Joséphine -tu le sais grâce à Ava que c’est son prénom complet à elle-, Jo, qui jongle entre les deux conversations à la perfection. Amuse votre audience et en profite pour te … quoi ? Te remettre à ta place ? "Je…" Seul mot qui te quitte, la seconde d’après, car tu n’as pas souri à son trait d’humour sur le numéro précédent et que tu te concentres sur la tache qu’elle t’a donné la seconde suivante. Avant d’hausser un sourcil à la réplique de la brune, et de sentir une certaine gêne t’envahir, comme si… Comme si tu étais le fautif. Et voilà qu’elle revient à la charge, cette envie profonde de disparaitre. Tu retiens le soupir que tu as au bord des lèvres, regrettes très profondément de ne pas avoir passé plus de compagnie avec ton lit la nuit précédente. Tu n’es déjà pas de taille quand tu es au mieux de ta forme pour vos échanges alors là… Autant agiter le drapeau blanc tout de suite et laisser Jo te dévorer tout cru et faire craquer les os sous ses dents si elle le souhaite. "C’est Esmée. Pas moi." soulignes-tu, ta voix se voulant faible, voulant ressembler à celle d’un fantôme et toi également. Une répartie plus que puérile et pas digne de ton âge, tu en as parfaitement conscience, mais c’est tout ce que tu trouves à répliquer pour le moment. Tu hausses les épaules, cherches ta tasse et la remplis une nouvelle fois de chocolat chaud, ayant besoin de ce courage liquide pour… pour tout. Pour vivre, pour respirer, pour te tenir droit. "Pas la nuit dernière." Lâches-tu, malgré toi quand Jo te demande si tu dors la nuit ou pas. Tu ne sais pas pourquoi tu lui donnes cette bribe d’information, certain qu’elle s’en moque complètement, qu’elle la rangera dans le rang de l’inutile avant de rouler des yeux. Tu préfères te taire et lui donner le numéro suivant avant de plonger tes lèvres dans le chocolat encore chaud, c’est assez rassurant pour quelques secondes. Assez pour que tu hausses les épaules, te lèches rapidement les lèvres et pour ne perdre aucune trace de sucre. Oui, un repas gratuit, c’est ce qu’Esmée offre dans un sens, tant mieux si la terrible le voit de cette manière. "Quoi qu’il en soit, l’offre est toujours là, pas la peine de me donner une réponse maintenant. Vous pouvez juste venir… Comme j’ai dit Esmée cuisine toujours comme si on attendait une dizaine de personnes." Une chose que tu n’as jamais remise en question. En général, quand elle dans la cuisine, tu es devant le piano, à trouver une mélodie pour accompagner ses recettes, quelque chose d’aussi doux et de sucrée que la tarte aux pommes comme la semaine dernière par exemple. Et oui, c’est le genre de vie que vous menez avec ta grand-mère. "Et ce malgré mes protestations. Je l’adore mais mon estomac n’est pas ass…" Stop. Talking. Plus d’information, tu ne sais pas pourquoi, la brune s’en fiche, et tu ne devrais pas lui donner des raisons supplémentaires de se moquer de toi. Son arsenal est déjà suffisamment vaste. Tu en es persuadé. "Désolé. Tiens." Faible marmonnement avant que tu ne lui donnes le numéro suivant, soudainement soucieux de faire terminer cette partie le plus rapidement possible. Pour faire une sieste, ou juste te diriger vers le piano que tu as pu apercevoir à l’autre bout de la pièce, tu te doutes bien qu’aucun des résidents n’a les capacités de vraiment amuser qui que ce soit. Au moment où tu songes à cela, ton portable se manifeste dans ta poche, le son de la notification a des allures d’alarme, surtout pour toi qui n’a pas envie de te faire remarquer et tu le sors aussitôt de ta poche, marmonnant déjà un "Désolé, désolé, je vais l’éteindre." à l’intention de Jo, comme si tu avais commis la pire des offenses. Avant de le faire, tu jettes tout de même un coup d’œil à l’écran, juste un message de Dahlia, qui t’annonce qu’elle annule la répétition de ce soir, car vous avez besoin de repos. Tu es bien d’accord et plutôt que de répondre, comme tu le devrais, tu actives le silencieux et poses l’arme du crime, ton smartphone, en face de toi. "Désolé pour l’interruption…"
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Alors comme ça, il n'avait pas dormi la nuit dernière ? "Oh, oh." lança automatiquement la jeune femme, non moins ravie d'avoir réussi à glaner une bribe d'informations qu'elle utiliserait probablement de la mauvaise façon à un moment où à un autre. Néanmoins, il avait mordu à l'hameçon, ce qui dans le fond lui procura une certaine satisfaction, plutôt inattendue, mais pas désagréable, qu'elle comptait bien drainer encore un peu, histoire de se prouver qu'elle était douée pour le contact humain. Absolument pas, le doute n'existait pas. Mais se bercer d'illusions, c'était un peu le leitmotiv de Jo dans ces circonstances, trop consciente de ses lacunes dans ce domaine pour prétendre à des efforts qui seraient vains, de toute façon "On cultive une vie scandaleuse en secret, Nicky-chéri ? Mes oreilles peuvent tout entendre." Sauf du Ariana Grande, elle en avait soupé pour au moins deux vies, les souvenirs douloureux de cette satanée queue de cheval vissée sur le haut de son crâne se rappelant à elle. Elle lui donnait l'envie violente d'écrire des lettres de menaces ensanglantées à la chanteuse d'ailleurs. Heureusement qu'elle avait encore un peu de self-control pour ne pas s'attirer ce genre d'ennuis… encore que, si elle utilisait le sang de quelqu'un d'autre, personne n'aurait les moyens de la retrouver, si ? Ses grands yeux bruns se rétrécissant lentement, elle le déporta sur Nicholas qu'elle toisa en biais "Je te vois rentrer tard. Va pas croire que je t'espionne hein, mais ton van est pas ce qu'il y a de plus discret dans le quartier." Surtout qu'Esmée avait tendance à avoir le pied cloué au plancher, de quoi réveiller les sommeils légers – dont elle ne faisait pas partie au demeurant, mais ses services à l'Electric Playground se terminant très tôt dans la matinée, il lui était arrivée d'entendre des portes claquer et des voix s'élever en direction de l'immeuble qui jouxtait la maison de sa grand-mère. Elle avait parfois songé à s'inviter chez ses voisins pour le petit-déjeuner, mais ça aurait été faire preuve d'un attachement émotionnel qu'elle estimait ne pas pouvoir se permettre. Alors elle allait se coucher deux ou trois heures, calant son rythme de sommeil sur celui de Nana et profitant de ses longues siestes pour éponger sa propre dette ; qui était énorme si on devait juger les cernes qu'elle cachait sous une épaisse couche de maquillage. Au moins sa jeunesse lui permettait de faire comme si ça faisait partie de son aesthetic, et pas que c'était une preuve tangible de l'inquiétude qui la rongeait quand elle pensait à l'état de Nana et à ce que ça présageait.
"Alors, c'est quoi l'histoire ? Comment on dit déjà ; confesse-toi, mon fils." Et elle savait que dans son ton, un soupçon d'intérêt venait subtilement de percer. Il n'y avait pas de mal à ça, mais pour quelqu'un qui prétendait n'avoir qu'un centre d'intérêt dans sa petite vie, à savoir elle-même, le fait qu'elle s'échine à questionner subtilement un jeune homme dont elle n'avait que faire finalement, ça révélait une faille qu'elle se hâta de colmater en saisissant le numéro qu'il lui tendait "15 ! Et ça tamponne, et ça tamponne… Richard, tu seras mignon de tamponner ailleurs que du côté de Nana d'ailleurs." Un JOSEPHINE! s'éleva alors de l'assistance, ce à quoi la principale intéressée se défendit en levant les mains devant sa poitrine tout en faisant comme si ce qu'elle venait de dire n'engageait rien de plus qu'un peu d'humour, et balança la boule numérotée dans le bocal à ses côtés avec l'air de ne pas y toucher – quand le téléphone de Prick résonna dans la petite pièce "C'est qui Dahlia ?" lui demanda-t-elle immédiatement, ses petits yeux vicieux ayant eut tôt fait de scanner son écran de téléphone pour assouvir sa curiosité. Elle fit tourner l'urne elle-même cette fois-ci, attendant que le jeune homme lui réponde. Mais trop occupé à s'excuser, il passa au-dessus de sa tentative d'en savoir davantage, ce qui eut le don de lui faire rouler des yeux "T'as toujours l'air de t'excuser d'être là. C'est pas parce qu'eux sont en fin de parcours", et d'un coup de menton, elle désigna le parterre de personnages âgées qui attendaient qu'ils continuent à mener la partie, poursuivant son discours "que toi t'as pas le droit de vivre. T'excuses pas, réponds-moi plutôt…" Et elle reposa son regard sur lui "C'est qui Dahlia ?" A vrai dire, elle ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, car l'expression qu'elle lut sur son visage lui ouvrit grand la porte. Evidemment, les occasions n'étaient jamais trop bonnes pour Jo, et celle-ci avait une saveur particulièrement savoureuse. Pourtant, elle n'y avait pas encore goûté ; l'anticipation ça faisait partie des petits plaisirs coupables de la jeune femme qui, un sourire carnassier sur le visage s'engouffra dans la brèche en rentrant un peu le ventre, à défaut de pouvoir faire quelque chose pour sa poitrine qui avait toujours pris trop de place "Regardez ça, moi qui pensais que les hommes de foi étaient tenus à l'abstinence. Ça a bien changé, chez les grenouilles de bénitier." Elle n'en démordait pas. Father Nicholas, c'était comme ça qu'elle l'appellerait bientôt, il y avait fort à parier sur ça. Continuant à tourner l'urne en même temps qu'elle déroulait sa pensée, elle ajouta "On dirait bien que mini-Nicky a trouvé le moyen de compenser des années de privation. Elle est jolie au moins ? Ça vaut pas le coup sinon, crois-en mon expérience." 25 ans, et elle donnait l'impression d'en savoir plus que quiconque sur la vie et ses épreuves. On appelait ça de l'impertinence, un nom souvent utilisé dans les magnétos diffusés lors de son passage à The X Factor pour définir celle qu'elle était, et qui pour le coup, était aussi juste que sa voix chaude lorsqu'elle fredonnait ; rarement depuis qu'elle avait emménagé à Brisbane, les seules fois où elle s'y risquait résultant des grosses crises d'Ava qu'elle rassurait de cette manière-là "Tiens, annonce le prochain." lui dit-elle en lui lança la boule qu'elle avait piochée, et elle l'encouragea d'un vague geste de la main.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
≈ ≈ ≈ {bingo} crédit/ (thisguyfawkes/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter
Tu t’enfonces encore plus sur ton siège l’instant d’après. Tu te retrouves même à fixer le sol pendant quelques secondes, non, tu n’es pas en train d’admirer tes chaussures, enfilées à la va-vite après avoir entendu Esmée scander ton nom trois fois avant de t’informer que c’est elle qui prend le volant. Autant une source d’anxiété que de soulagement, si tu refuses de prendre le volant la plupart du temps, voir ta grand-mère griller les feux rouges n’est pas une vision rassurante. Mais, comme le fait remarquer l’aînée des Hurley, vous vous en sortez bien, tout le temps. Alors, aucune raison de s’inquiéter, pas vrai ? Non, là si tu fixes le sol c’est que tu aimerais qu’il se fende en deux, dans le genre de cataclysme cosmique dont raffole Hollywood et que tu te fasses engloutir tout entier. Plus de Nicholas, alors pas d’inquiétudes et tu n’es pas obligé de te soumettre à l’interrogatoire de la terrible, qui semble avoir trouvé une nouvelle distraction. Honnêtement ? Les piques te passent au-dessus, elles te frôlent et disparaissent et Jo devra faire mieux que ça pour vraiment espérer avoir une réaction autre que des excuses et un hochement de tête de ta part. Ce n’est pas la première à juger ton absence de mots, ce n’est pas la première à sauter aux conclusions et se dire que si tu ne parles pas c’est soit que tu caches quelque chose de trop horrible pour le commun des mortels -une double vie de vice et de luxure comme aime souvent le dire Dahlia- ou alors que tu es un saint. Quelqu’un de tellement naïf que l’idée même de vivre ne t’aurait jamais effleuré l’esprit. Franchement, tu as tellement l’habitude des étiquettes, tellement épuisé de devoir justifier tes silences que tu ne le fais pas la plupart du temps … Pourquoi le faire ? Les gens qui ne s’intéressent qu’à la plastique se lassent au bout d'un temps, très vite et ceux qui veulent te blesser ou t’irriter finissent par passer à autre chose car tu n’es pas le meilleur sujet de moquerie. Même Joséphine, si elle insiste autant c’est parce que tu es la seule personne qui a aussi peu de rides qu’elle ici et non, avoir une conversation avec le personnel de l’établissement ne serait pas intéressant. Donc non, tout ceci ne contribue pas à te vexer ou t’irriter, tu aimerais juste qu’elle trouve une autre distraction. Tu peux sentir un début de migraine arriver, juste là, au niveau de ton front et ça ne peut pas être une bonne chose, tu fronces les sourcils, ignores les questions et les remarques sur ce que tu fais de ton temps libre et la seule chose qui provoque une réaction chez toi c’est lorsqu’elle prononce le prénom de Dahlia. "C’est la plus jolie." Une réaction normale, et automatique et tu es presque sur la défensive quand tu dis cela, presque, tu te mords l’intérieur de la joue, pour te réveiller, pour te rappeler où tu es. Et aussi car tu ne peux pas mordre le col de ton pull comme tu voudrais le faire, tu es certain qu’Esmée te rappellerait à l’ordre, devant tout ce monde et que Jo rigolerait bien. Tout comme tu sais que si Dahlia était là, elle dirait à la brune de se mêler de ses affaires et t’emmènerait très loin de cette maison de retraite ou de cette partie de bingo. Et tu devrais suivre les conseils de ta meilleure amie parfois, enfiler ses chaussures à elle et dire tout ce qui te passe par la tête comme elle le fait si bien. Tu n’as pas son courage et sa ténacité, et puis, il faut l’avouer, il est très facile de se cacher derrière l’ombre de Dahlia et la laisser remettre tout le monde sur la touche. Elle le fait depuis des années et tu dois admettre qu’elle est très douée. Au lieu de dire à Jo tout ça, que dans le fond ce ne sont pas vraiment ses affaires et qu’elle devrait trouver autre chose pour occuper son temps libre et son après-midi, tu te contentes d’hausser les épaules. "Et je ne mène pas de double vie… Esmée a un calendrier plus rempli que le mien et une vie en dehors de… de tout ça." Tu n’es ni humble ni modeste, tu te contentes de dire la vérité, pas du tout gêné par les faits. Ton monde est petit et réduit, il s’agit juste d’Esmée, ton groupe et ta musique. Le reste ne t’intéresse pas, fut une époque où tu faisais des plans, où tu te voyais ailleurs, mais c’est également la même époque où tu fréquentais Anton et tu te laissais avoir par ses plans de grandeur. Quitter Brisbane pour partir faire le tour du monde ? Enfin terminer toutes tes chansons et te rendre dans une vraie maison de disque ? Ça parait tellement ridicule en fait… Tu secoues la tête, pour chasser tout ça et la fatigue de ton esprit et t’empares enfin de ton téléphone, pour répondre à Dahlia, qui réagit toujours très vite et qui risque de s’interroger si tu ne réponds pas dans la minute. - OK. Ça me va, on a tous besoin de repos. Prochaine répétition… lundi ? Après onze heures bien entendu :) – Tu appuies sur la touche envoyer avant de t’emparer d’un numéro et de l’annoncer. "Numéro 23 !" Ta voix est un peu plus élevée et ton regard dévie sur Esmée, qui visiblement avait ce numéro-là et qui partage sa joie avec ses voisins de table. Voilà, c’est pour ça que tu es là, pour ça que tu supportes un peu malgré toi Joséphine, et c’est pour cela qu’elle n’aura aucune véritable réaction de toi. "Si tu veux tout savoir, Dahlia est ma meilleure amie et également partenaire de travail." Tu décris les choses de manière tellement… professionnelle. Pour ne pas dire que vous étiez complètement sous l’influence du gin et de la tequila quand vous avez eu l’idée de monter un groupe, après avoir été viré de son boulot pour Dahlia et après avoir terminé un très long shift de serveur pour toi. Tout ça pour quelques applaudissements sur la scène où vous vous étiez produits ce soir-là, toi à la guitare et elle avec son tambour. Même cette nuit-là est floue, mais le groupe est bien réel. " … J’ai un groupe de musique, enfin on a un groupe de musique, c’est la co-fondatrice, on joue exclusivement aux mariages et dans tout le pays dernièrement, ce qui explique pourquoi je rentre tard. Ou tôt parfois." Tu te redresses un peu en parlant de 15 possible girlfriends, bien conscient que tu serais toujours serveur ou tout autre métier ennuyeux à souhait, si le groupe n’avait pas été formé. "Donc ouais, l’explication est simple et logique, je ne suis pas franchement intéressant comme personne." Pas de doute, te dis-tu, Joséphine la terrible va être déçue.
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
L'image parfaite de l'élève modèle, Jo, quand elle remonta ses fausses lunettes de vue avec le bout de ses ongles affutés, l'oreille aux aguets, prête à se jeter sur les réponses de Nicholas pour les dévorer toutes crues comme la lionne imprévisible qu'elle était. Feindre l'intérêt était une chose, se voir offrir des prétextes pour se fendre la poire au détriment de quelqu'un en était une autre et sans surprise, c'était ça qu'elle préférait. Elle avait beau ne pas cacher ses intentions, beaucoup trop fière pour cacher sa perfidie sous des parades trop pompeuses pour elle et sa rudesse naturelle, l'idée qu'elle puisse profiter encore un peu de sa rhétorique tranchante la mettait dans un état proche de la satisfaction, elle qui s'était dit que sa journée serait une succession de déceptions qu'elle comblerait avec plusieurs verres. D'ailleurs, le premier, elle le termina en une lampée. Elle le reposa bruyamment à ses côtés, la mine aussi blasée qu'à l'accoutumée malgré l'opportunité engrangée par le jeu de questions-réponses qu'elle partageait avec son compagnon de galère temporaire. Sous ses airs de grand effarouché, et ça ne l'étonnait pas outre mesure, il lui semblait bien incapable de faire preuve d'un peu de hauteur pour apprécier l'humour grivois de celle qui s'échinait à lui accorder de l'attention. Ça aurait pu la vexer, ça la vexait sans doute d'une certaine façon d'être ainsi reléguée à la place d'un vulgaire bruit de fond, mais c'était comme en vouloir à un infirme de ne pas avancer assez vite dans une longue file d'attente ; un peu injuste finalement de s'en prendre à quelqu'un d'aussi, quoi… inoffensif ? C'était bien ça le terme à employer pour désigner le jeune homme, se dit-elle en faisant claquer sa langue contre son palais pour chasser les arômes de son Bloody Mary qu'elle avait dévalé comme du lait chaud. En le regardant rapidement, rassemblant tout le bon sens qui lui permettait d'être si bonne dans le jugement souvent trop hâtif d'autrui, elle avait compris qu'il y avait chez lui quelque chose qui le poussait à se comporter de la sorte ; recroquevillé dans sa coquille surprotégée par sa grand-mère, caché sous des épaisseurs inutiles, la voix intelligible et l'œil constamment humide. Et alors ? Chacun avait ses secrets, sa mission n'était pas de les percer, juste de s'en amuser pour sortir de sa propre routine ; qu'importe ce qu'étaient ceux de Nicholas, le propos n'était pas de faire copain-copine avec lui, mais bel et bien de combler les quelques longues heures qui les forceraient à collaborer pour que ce bon vieux Ricky puisse s'enfourner un gros jambon – son arrêt de mort – avant de se coucher pour une bonne – et dernière ? – nuit.
Enfoncée dans sa réflexion, Jo se reprit "Tiens-donc." Le ton catégorique derrière lequel il se barricada pour défendre la beauté de Dahlia la fit arquer un sourcil en accent circonflexe, et laisser échapper un sourire goguenard devant tant de candeur. Reportant ses yeux sur l'assistance, elle marqua une pause mentale tout en croisant les jambes sous la table. Et puis, elle se ranima soudain, se tortillant sur sa chaise pour baisser le bas de sa jupe-crayon afin d'éviter à tout le monde un diaporama sur ses sous-vêtements du jour ; elle aurait très bien pu leur accorder cette distraction, aux petits vieux… mais non, un peu de pudeur tout de même. Un nouveau regard en biais vers Nicholas qui tapota sur son téléphone portable, trop rapidement pour qu'elle ne puisse lire quoi que ce soit. C'était peut-être bien ça son secret finalement. Un amour non-réciproque ; une grande tragédie dont elle aurait le temps de s'émouvoir dans une autre vie… mais pas dans celle-ci, non merci "Meilleure amie et partenaire de travail. Ça coche toutes les cases du cliché de comédie romantique qu'on nous sert pour nous faire croire en l'amour éternel. Je suppose que tu la considères comme ta sœur aussi ?" Eww, gross sembla dire l'expression qu'elle emprunta alors, le nez retroussé pour traduire le sentiment que lui inspirait cette idée "Moins dix points pour le manque d'originalité. J'étais déjà sûre que t'étais chiant à mourir, mais la confirmation est beaucoup trop brutale. Comme quoi, toi aussi tu peux créer la surprise… tu me diras merci plus tard, c'est cadeau." répondit-elle avec un clin d'œil. En même temps, l'urne éructa une boule numérotée qu'elle lut aussi rapidement "26 !" Puis qu'elle envoya valser avec les autres. Quand son attention, cette fois-là, fût véritablement titillée par ce qu'il ajouta "Je croyais que tu jouais que dans ton salon. C'est ce que Nana a laissé sous-entendre en tout cas. Je t'imagine pas sur scène, c'est marrant." Sans aucune méchanceté, sa réflexion lui échappa avant qu'elle ne puisse vraiment l'anticiper, se reposant uniquement sur ce qu'elle connaissait du milieu dans lequel Prick évoluait et qu'elle aussi avait longtemps côtoyé. C'était curieux d'ailleurs, ce point commun qu'elle venait de se trouver avec lui, et alors qu'elle se disait qu'elle, elle avait tout fait pour échapper à la monotonie d'une vie de chanteuse de wedding band, lui paraissait heureux et fier de ne faire que ça. Était-ce mal ? Elle n'avait pas la réponse – chacun voyait midi à sa porte et visiblement, Nicholas était du genre à se contenter de très peu. Mais elle dut admettre que cette révélation la désarçonna, au point qu'elle lui demanda sur le ton de la conversation, la voix moins incisive lorsqu'elle tourna la tête pour le regarder directement dans les yeux – pour la première fois qu'ils s'étaient rencontrés "Tu fais quoi dans ce groupe ? Piano ? Tu chantes ? Et ta copine ?" Elle pouvait essayer de l'imaginer dans l'exercice de ses fonctions… mais c'était trop difficile, pas quand il lui donnait le sentiment d'être mal à l'aise en permanence. Oh, elle savait comment la scène pouvait transcender, vous faire devenir une autre personne et annihiler tout le reste. Seulement, il fallait le voir pour le croire… et tant qu'elle n'aurait pas vu cet homme-là lui prouver de quoi il était capable, elle remettrait sa parole en doute ; parce qu'elle était comme ça. Restée immobile un instant, elle battit soudain des cils pour rompre le contact visuel avec Nicholas et lui dit, tout à la fois "Tout n'a pas besoin d'être logique. Détends-toi, ça s'appelle une conversation, Prick." Brusquement refaire preuve d'agressivité pour ne pas trop lui donner l'impression que, ça y était, elle était un peu intriguée.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
≈ ≈ ≈ {bingo} crédit/ (thisguyfawkes/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter
Est-ce que c’est de la curiosité que tu entends dans la voix de la brune assise à tes côtés ? Non, ce n’est pas possible, cela doit être autre chose. Joséphine doit déjà préparer sa prochaine pique, oui, derrière les mèches brunes son esprit doit faire tourner les rouages et s’activer pour trouver quelque chose de cinglant et de blessant à dire. C’est sa marque de fabrique après tout et tu la soupçonnes de toujours être comme ça, avec tout le monde. Sauf bien entendu sa grand-mère car rien qu’à en juger l’expression que lui lance de temps à autre son aîné les Joséphines ! lancés comme une mise en garde, cela ne passerait pas avec elle… Au moins il y a quelqu’un pour l’empêcher d’aller beaucoup trop loin et de véritablement faire mal. C’est déjà ça, te dis-tu avec un léger sourire, sourire qui se mêle à l’expression de mélancolie et de tristesse que tu as en permanence greffée sur le visage, un parfait reflet de ce que tu ressens vraiment. Il est bon de se dire qu’au moins Jo, la terrible a une limite, quelqu’un qui peut lui dire quand elle en fait trop car cela ne sera certainement pas toi. Tu ne rencontres pas son regard, sens celui de la brune, inquisiteur encore une fois, sur ta peau, comme si elle cherchait les failles dans ton récit, comme si elle s’attendait à ce que tu lui dises que c’est une blague mais non, 15 possible girlfriends est bien réel. Tout comme Dahlia, qui a dû se faire un plaisir de retourner dans les bras de Morphée après avoir lu ton message, tu adorerais la rejoindre, être en sa présence dans l’immédiat, cela serait déjà moins fatiguant et éreintant que d’être aux prises avec Jo. Elle réussit à t’arracher un sourire et même un début de rire, vraiment, car tu ne comprends pas du tout l’intérêt qu’elle te porte et ce qu’elle peut gagner en faisant la conversation avec toi. Elle pourrait t’ignorer, te laisser dans ton coin du monde, laisser le silence te dévorer et ne laisser absolument rien de toi, de tes pensées ou de ta personne, et elle obtiendrait la même chose. "Oh non, tu avais raison depuis le début hein… je ne vois même pas pourquoi tu en as douté une seule seconde, je suis chiant à mourir. Cela en est risible à ce stade-là." Que tu lâches, plus sincère que jamais, fermant les paupières pendant quelques secondes. Non, tu n’es pas en train de t’apitoyer sur ton propre sort ou de chercher à gagner sa sympathie ou des points supplémentaires, c’est la vérité. Une étiquette collée sur ta peau depuis longtemps, tu ne peux pas t’en défaire, tu ne veux pas t’en défaire car les autres gens de ton âge ont des vies plus actives, des enfants, des projets, un dernier rêve de vie à accomplir... Pas toi, cette partie de bingo sera et est l’événement le plus marquant de ta journée, après ça, il n’y aura rien d’autre que des mots échangés avec Esmée et une monotonie et des habitudes rassurantes. Ce qui te va parfaitement. Jo te tire de tes pensées, pensées remplies de chocolat chaud et du prochain pull que tu vas enfiler en annonçant le prochain numéro et en revenant à la charge avec ses questions. Tu ouvres de nouveau les yeux, bats des paupières car désorienté par la lumière, les regards, tout et tu hausses les épaules. "Encore une fois, pas ma copine. Cliché ou pas cliché, on ne sort pas ensemble Dahlia et moi." Oui, c’est cliché, mais il suffit de vous voir en action pour comprendre votre dynamique. Et oui, quelque part, tu la considères comme une sœur, mais c’est plus que cela, tu ne serais pas vraiment mesure de l’expliquer, tu te contentes de le vivre tout simplement et qu’on se le dise, tu ne dois pas vraiment d’explications à Jo. Qu’elle se divertisse avec ses propres histoires, toi tu connais la vérité alors… à quoi bon parlementer ? Parler de la musique, de ton groupe est rassurant, cela a toujours été une ancre pour toi, dans la réalité, loin de tout ce que tu ne dis pas et de ce que tu ne pourras jamais avouer… Tu peux au moins répondre à ses questions sur ce sujet. "Je fais un peu de tout, je joue de la guitare principalement, du piano au besoin. Je chante dans les cœurs souvent, et puis quand les mariés veulent une voix masculine, je passe au-devant de la scène pour remplacer Dahlia. Je joue aussi du violon et de clarinette à mes heures perdues... et c’est tout ?" Tu ne sais pas pourquoi la phrase finit tournée en question, c’est tout ce que tu fais dans le groupe, en plus de rencontrer les mariés et de faire en sorte que la performance sera à la hauteur de leur attente. Ce qui reste une très grosse partie de ton boulot au final. Voilà, maintenant tu sais ce que je fais, que tu pourrais lancer à l’adresse de Jo, tu ne le fais pas, lui lances un vague sourire, un peu forcé, avant de tirer le numéro suivant. "Numéro 7 ?" Tu prends sur toi et l’annonces à la petite foule de résidents et tu es presque content, soulagé, d’entendre le fameux mot. "BINGO !""Oh thank god…" Que tu murmures aussitôt, ignorant les mots de félicitation et la petite agitation qui survient, non, tu es déjà debout, quittes déjà la petite estrade, surpris toi-même par la vitesse à laquelle tes jambes te portent loin de l’agitation. Tu trouves rapidement Esmée à sa table, qui t’adresse un regard concerné et surpris et tu lances un simple je reviens, la gratifie tout de même d’un baiser sur la joue droite, et empruntes le chemin des toilettes les plus proches. Pas pour les utiliser mais simplement pour te passer un peu d’eau sur le visage et respirer un grand coup. Tu es beaucoup plus fatigué que ce que tu pensais et le besoin de t’isoler se fait de plus en plus ressentir. Tu pourrais attendre Esmée dans la voiture et en profiter pour faire une sieste, non, cela serait surement très mal vu et elle voudrait rentrer avec toi ou pire poser plus de questions. Tu sors des toilettes quelques minutes plus tard, résigné au possible, une main sur ton thermos vide et l’autre caché dans la manche de ton pull, tu retrouves rapidement ta grand-mère, Esmée déjà inquiète. "Nicholas, est-ce que tout va bien ?" "Hmm ? Oui, je suis juste un peu fatigué, mais on rentre quand tu veux, je crois juste que toute cette attention ce n’est pas fait pour moi." Tu tentes de garder ton ton léger au possible, elle ne te croit pas, bien entendu que non, tu es incapable de mentir à qui que ce soit, encore moins à Esmée. Esmée qui se fait appeler à une autre table et tu pousses un autre soupir, t’éloignant déjà. "I’m fine, go." C’est un ordre qui se veut un minimum autoritaire et tu es content au final de la voir partir, la dernière chose que tu veux faire c’est complètement ruiner cette journée pour elle. Tu pousses un autre soupir et tu trouves la seule chose décente à faire, c’est à dire t’installer devant le piano, qui a connu de bien meilleur jour. C’est assez pour quelques secondes et pour que tu oublies ta fatigue et tout ce que tu ressens en trop, assez pour que tes doigts se promènent sur les touches.
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
"Ouais, c'est ce qu'on dit. Jusqu'à ce que tu retrouves accidentellement la tête entre les jambes de ta meilleure amie, à profiter à fond de votre lien si spécial." Non, elle ne parlait pas d'expérience, et puis finalement… "Enfin bref. Pour ce que ça me regarde de toute façon." concéda-t-elle avec une certaine sagesse. Même si s'amuser de cette histoire restait possiblement une échappatoire commode à son besoin perpétuel de titiller autrui pour rester divertie, mais aussi une option envisageable pour dérider un peu le garçon, elle préféra toutefois, et avec curiosité, s'intéresser à ce qu'il lui répondit à propos de ses talents de musicien. Comme quoi, apprendre à connaître un peu les gens valait le coup, elle devrait en faire une habitude au lieu de se faire sa propre opinion, souvent biaisée par sa mauvaise foi pas si latente que ça. Jamais elle n'aurait pu s'imaginer que lui, monsieur balais dans les fesses, était capable de manier autant d'instruments… et ce fût automatique, un réflexe de pianiste, elle fit glisser son regard sur ses mains qu'elle observa sous la monture de ses lunettes inutiles, et qu'elle trouva plutôt dignes de l'instrument qu'elle chérissait tant, lâchant au passage un léger "Un vrai homme-orchestre, dis-moi. C'est impressionnant." Et ça avait beau être prononcé sur un ton monocorde, recevoir un compliment de la part de Josephine, c'était quelque chose que Prick aurait dû apprécier à sa juste valeur. Mais apparemment, c'était une trop grosse épreuve d'être confronté à l'aura de son interlocutrice. Le soulagement qu'il laissa poindre à l'instant où la partie pris fin la força à lui dire "Bah vas-y, cache ton enthousiasme, Nicky-chéri. Après ça dira que je fais aucun effort pour sociabiliser, mais quand on voit comment je suis remerciée." Toujours en faire des caisses, une philosophie qui l'avait menée loin, et qui ne changerait pas demain la veille. D'autant que maintenant qu'elle avait une vision plus précise de ce que cachait – ou pas d'ailleurs –, le jeune homme, elle ne le lâcherait sûrement pas de sitôt.
Elle pouvait déjà s'imaginer prendre davantage de plaisir à se rendre aux parties de bridge organisées par Esmée et Ava juste pour pouvoir le questionner plus en profondeur sur ce qui l'avait amené à se lancer dans la musique de cette façon et pourquoi il se contentait d'en vivre de façon aussi sporadique. Elle anticipait déjà ses raisons puisqu'à vrai dire, son père avait fait carrière de cette manière et n'avait jamais espéré percer plus fort dans ce milieu, préférant l'amateurisme par crainte d'être relégué à une place moins glorieuse. Une faiblesse, d'après sa fille, qui témoignait de la manière dont il se cachait derrière le talent de ses enfants pour s'attribuer un mérité basé sur l'idée qu'ils leur devaient tout, et que s'ils étaient si doués, c'était avant tout grâce à lui. Et Josephine y avait cru longtemps avant de côtoyer de plus hautes sphères et de s'apercevoir combien elle aussi avait été faible de croire que c'était la vérité, qu'elle lui était redevable d'être capable d'atteindre les étoiles avec sa jolie voix… mais ce n'était pas vrai, et bien qu'il lui avait clairement reproché sa déchéance après sa sortie du télé-crochet qui l'avait broyée, elle gardait en tête que sa défaite n'était pas dû à son manque de talent, mais à plusieurs facteurs dont elle n'était pas la seule décisionnaire Alors pourquoi avait-elle arrêtée la musique, dans ce cas, si elle était aussi convaincue que son talent existait bel et bien, même quand il n'était pas géré par celui qui l'avait créée ? Cette question, même mentale, lui asséna un coup qu'elle ne vit pas venir et que donc, elle ne fût pas en mesure d'éviter avec toute la grâce qu'on lui connaissait. Le regard suivant la silhouette de Nicholas qui quitta la pièce après avoir embrassé sa grand-mère, elle lui en voulut brièvement, et injustement, de la pousser à creuser dans son esprit aussi loin. Tandis qu'elle quittait sa chaise à son tour, laissant son verre vide au soin de la personne qui passerait derrière elle, elle rejoignit Ava qui la prit dans ses bras. Elle lui attrapa le visage à deux mains pour l'approcher du sien, comme on le fait avec les enfants indisciplinés qui ont besoin de se concentrer pour mieux s'imprégner des leçons qu'on leur prodiguait, et lui demanda de cette voix aussi éraillée que la sienne "Tu ne martyrises pas trop le petit Nicholas ? " Prenant soin de chasser la mélancholie de ses traits, Jo la remplaça immédiatement par une mine faussement offusquée "Ava Amada Carter pour qui me prenez-vous ?" Elles savaient toutes les deux que la possibilité qu'elle lui en fasse voir des vertes et des pas mûrs n'étaient pas si saugrenue que ça. Le rire que laissa poindra la vieille femme fit s'illuminer le visage de sa petite-fille qui lui sourit de toutes ses dents, creusant des fossettes enfantines sur son visage rendu plus âgé par le maquillage qu'elle s'obstinait à utiliser pour accentuer sa beauté "Esmée nous invite à diner. J'ai pas donné de réponse, je sais que tu voulais rentrer tôt… et ça me va, faut juste que..." Elle ne termina pas sa phrase, se laissant distraire par les premières notes de piano qui résonnèrent un peu plus loin et qui éveillèrent autant la curiosité d'Ava que la sienne. Cette dernière lui prit la main, la tirant doucement vers l'angle de l'arche qui séparait les deux pièces et à laquelle la jeune femme s'accota un instant pour poser son regard sur un Nicholas devant le piano, les doigts dansant au-dessus du clavier "Tu devrais l'accompagner, ma chérie. Chante quelque chose, je sais que tu en as envie." lui murmura Ava. Josephine fronça le nez "Nan, j'y ai pas été invitée. T'es gentille, mais on est pas dans un épisode de Glee, Nana." lui répondit-elle avec un rire qui l'empêcha de la retenir quand elle s'avança vers le jeune homme en lui disant "Josephine chante, tu le savais ça ? Elle a été à deux doigts de remporter la première place d'un télé-crochet. Elle a enregistré des titres en studio, elle est très douée... au piano aussi, elle joue depuis qu'elle est toute petite. Elle a su déchiffrer des partitions avant de savoir parler correctement, c'était si mignon à l'époque." On repassera sur l'objectivité – Jo était trop concentrée sur la justesse des souvenirs qu'elle débita, c'était si rare, ces derniers temps. Et puis ça eut tout de même le don de subtilement la faire rougir… toutefois, elle se ranima, s'avançant dans seul but de relever sa grand-mère, assise à côté du jeune homme, qu'elle prit par le bras pendant qu'elle lui disait "On remet ça pour le dîner. Je crois qu'elle est fatiguée, mais c'était sympa de proposer – t'es trop rapide au fait." ajouta-t-elle, pointant brièvement le clavier du doigt en ne disant rien de plus. Elle se détourna avec Nana pendue à son bras qui elle, semblait apprécier la manière dont Nicholas avait arrangé la partition "Je veux rester écouter. Juste quelques secondes. S'il te plaît ?" demanda-t-elle à Josephine. Elle accepta en roulant des yeux, la faisant réinstaller à côté du jeune homme alors qu'elle, elle retourna à la place qu'elle avait quittée, s'accotant à l'arche en se mordillant si fort l'intérieur de la joue qu'elle sentit un goût de rouille se déposer sur sa langue.
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≈ ≈ ≈ {bingo} crédit/ (thisguyfawkes/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter
Tu as de nouveau l’impression d’être toi-même devant ce piano. Pas ton piano certes, pas celui devant lequel tu as grandi, devant lequel tu t’es installé la toute première fois, interrogeant Esmée du regard sur le véritable but et la fonction de cet objet qui prend toute la place dans le salon. Va voir pas toi-même Nicholas, les mots d’Esmée, pas les tiens. Et non, tu te rappelles pas de cette première fois-là devant les touches, tu voudrais pourtant, tu t’images cependant intrigué, assez intrigué pour laisser trainer tes doigts sur les différentes touches. Assez pour être émerveillé la seconde suivante, quand tu as enfin réalisé qu’il ne s’agissait pas d’un bruit comme les autres, mais bien une réponse propre de l’instrument, comme s’il était vivant lui aussi, comme s’il chantait avec toi. Avant ton arrivée à Brisbane, la musique a toujours été quelque chose de confus, toujours présente dans le fond, toujours là, qu’il s’agisse des berceuses et autres airs familiers chantés par ta génitrice, ou même le bruit de fond les quelques fois où tu étais obligé de la suivre sur son lieu de travail. Arpentant les studios d’enregistrement sans vraiment comprendre le jargon, les tenants ou les aboutissants. C’est grâce à Esmée que tu as pu faire tes propres essais, elle qui t’a encouragé à prendre différents cours et à t’essayer à différents instruments. Pas pour abandonner et pour te lasser au bout de quelques semaines non, mais bien pour t’améliorer et pour t’exprimer. Car les mots et toi, ça n’a jamais été simple, non, ce n’est pas juste Joséphine la terrible qui te pousse dans tes retranchements et réveille tes pires instincts. Non, ce n’est pas juste la brune, parler n’a jamais été une chose facile pour toi, tu as toujours craint d’en dire trop, ou alors pas assez, ou alors pas les bons mots et … et les conséquences sont parfois terribles quand on dit ce qu’il ne faut pas dire, ce qu’il ne faut jamais dire. C’est quelque chose que tu as dû apprendre assez tôt, et même quand Esmée a fait son apparition, cette leçon-là était déjà ancrée dans ta chair. Impossible de s’en débarrasser, tu n’as pas essayé de le faire en grandissant, tu as trouvé d’autres moyens pour laisser parler ta tristesse, ta colère, ta joie et toutes les émotions que tu voudrais capturer et coudre dans les mailles de laine de ton pull, pour qu’elles ne t’échappent pas et continuent de te tenir chaud. Tu ne peux pas le faire cependant, alors tu te contentes de jouer, de piquer les chansons des autres, t’essayes aux tiennes parfois, mais pas souvent. C’est assez pour que tout te paraisse un peu moins terne et assez pour que tu te retrouves. Tu aperçois Joséphine et Ava du coin de l’œil, te doutes que la brune ne voudra pas se lancer dans une autre avalanche de piques devant son aîné. Quoi que… tu ne la connais pas tant que cela au final, et peut-être que tu as très mal interprété sa relation avec Ava. Cette dernière te parle l’instant d’après et tu abandonnes l’instrument pour l’écouter, un sourire certain sur les lèvres. "Non, je ne savais pas, il faudrait que je l’entende chanter à l’occasion." Visiblement, Jo et toi vous avez tous les deux la fibre musicale, donc sa curiosité précédente était un tant soit peu sincère et pas juste mal placée. Ou juste là pour récupérer des informations à ton sujet, afin de s’en servir comme des munitions lors de votre prochaine conversation. Tu l’interroges du regard à ton tour, y lit autre chose quand elle t’informe qu’elles ne viendront pas dîner chez vous ce soir. "Okay, vous pouvez toujours passer quand vous voulez." Le timbre de ta voix est neutre mais tu captes tout de même le message Jo tente de te faire passer. Il n’est pas facile de s’occuper d’une personne âgée, en plus de quelques petites contraintes du quotidien, il faut savoir changer son emploi du temps et gérer le degré de fatigue de la personne mais pas que. Tu le fais constamment avec Esmée, toujours prêt à refuser des invitations pour elle, lui rappeler ses rendez-vous chez le médecin et insister quand elle ne voit pas qu’elle arrive au bout de ses limites. Pour le moment, les seules limites de la Hurley sont physiques, ses genoux ne tiennent plus aussi bien qu’avant et cela t’inquiète quand elle dénigre son fauteuil roulant des yeux ou passe des heures debout comme si cela ne l’affectait pas. Donc oui, tu comprends, tu ne poseras pas plus de questions sur le sujet, n’a pas besoin de plus d’informations et tu laisses Joséphine décider pour Ava si cette dernière peut profiter un peu plus de la musique. Tu te pousses légèrement afin de lui faire de la place, échangeant déjà un sourire complice avec l’autre Carter. "C’est toujours mieux d’avoir un public, et là je parle d’expérience…" Comme pour le prouver, tu te redresses légèrement, t’étirant même et faisant craquer tes doigts avec une expertise certaine. Tout de suite, les enjeux sont différents et tu veux absolument qu’Ava reparte avec un sourire sur le visage. "Qu’est-ce que vous voulez entendre ? Quelque chose de dramatique à souhait … ?" Tu te prêtes au jeu vraiment, joues les premières notes de la chanson la plus dramatique que tu connaisses, le symphonie numéro 5 de Beethoven retentit pendant quelques secondes dans la maison de retraite, c’est lourd et pompeux à souhait, assez pour que tu roules des yeux face à ta propre bêtise, préférant changer de registre. "Ou alors d’un peu plus joyeux ?" Tchaïkovski prend le relais ensuite, guide les mouvements un peu plus légers de tes doigts pour quelques secondes, tandis que lui et sa fée te guident, chose qui ne dure qu’un temps également. L’air manque de quelque chose, c’est certain. "… Ou de très technique ?" Une autre interrogation avant que tes doigts ne repartent rapidement, dans une autre embardée et une autre danse, pour les premières secondes, connues au possible du vol du bourdon de Rimsky. Tu t’arrêtes au bout d’un temps, c’est un peu trop informel pour l’occasion et tu ne vois pas vraiment ce genre de musique résonner avec Ava ou qui que ce soit. Tu fouilles dans ton propre répertoire rapidement, voyant les accords et les notes comme une évidence même et tu as enfin un autre sourire. "Non, je sais." Cette fois-ci est la bonne, tues persuadé qu’elle reconnaitra aussitôt l’air et qu’il sera de bon ton pour mettre tout le monde d’accord. Et si tu hésitais pendant quelques secondes à chanter, la mélodie pourrait se suffire à elle-même après tout, tu décides d’y aller jusqu’au bout. "Ah you can talk about the pit, barbecue! The band was jumpin, ' the people too. Ah mess around… they doin' the mess around. They doin' the mess around. Everybody doin' the mess around…" Et il est certain que ta fatigue est bien loin désormais.
Spoiler:
il est doué si si
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
Rester en retrait n'était pas chose aisée pour Josephine, elle était encore moins naturelle. Et pourtant, à ce moment-là, elle était tapie dans l'ombre de l'arche qu'elle avait rejointe, à l'abri de tout. La tête légèrement inclinée sur le côté, elle mordait étonnamment sur sa chique pour ne pas prendre toute la lumière, laissant sa grand-mère profiter de l'instant que lui offrait généreusement Nicholas. Lui, il irradiait. Le contraste entre le Nicholas de tout à l'heure et celui qu'elle avait maintenant sous les yeux était d'ailleurs saisissant, la menant à penser qu'il faisait partie de la même caste qu'elle ; de ceux à qui on faisait remarquer à quel point ils pouvaient être différents dès lors qu'ils se tenaient derrière un instrument de musique, ou derrière un micro branché. Pour elle, la musique n'était pas juste une distraction : elle faisait partie de son code génétique, autant que la couleur de ses yeux où la texture de ses cheveux. Dans sa famille circulait des histoires à propos des enfants Carter ; sur leur don pour réagir à la musique depuis le ventre de leur mère, ou encore sur les mélodies babillées avant même de savoir parler et du rythme inné qui les faisait remuer gaiement sur leur chaise haute, la bouche édentée grand ouverte pour déclamer des sons, plutôt que des paroles. Légendes ou pas, elles avaient le mérite de faire leur petit effet en société, illuminant le visage de son père lorsqu'il les dégainait comme sa carte de visite, n'ayant pas son pareil pour enjoliver la réalité histoire d'allonger la liste de ses prestations de l'année. On avait littéralement fait d'eux des jukebox ambulants, et ce dès qu'ils avaient pointé le bout de leur nez, ne leur laissant que très peu de choix sur la manière d'envisager la musique, et les poussant à en faire leur meilleure arme pour s'exprimer. Et ça avait des avantages comme des désavantages d'être élevé dans l'idée qu'on est fait pour quelque chose. Jusqu'à son échec cuisant à The X-Factor, Jo avait été certaine qu'elle ne vivrait sa vie qu'en fonction de son talent et de sa playlist ; elle l'alimentait en fonction de ses humeurs, se laissant porter par les voix chaudes de ses idoles qui l'inspirait pour mener à bien ses grands rêves de gloire. Mais la désillusion l'avait rendue moins confiante en réalité – elle jouait aussi bien la comédie qu'elle ne chantait, visiblement, car qui l'aurait cru ? –, et son existence avait fini par permuter, devenant celle d'une pauvre fille qui n'avait pas grand-chose à quoi se raccrocher pour faire passer la pilule amère de son grand projet avorté. Et quelque part, elle en voulait à la terre entière de ne pas avoir compris qui elle était, plus encore elle en voulait à ses parents de ne pas l'avoir préparé à la défaite et de l'avoir laisser évoluer dans l'immensité du monde sans parachute pour amortir sa chute retentissante. Chercher à contrer la maladie d'Ava pour se donner le bon rôle, surtout pour se donner l'impression d'exister, ça avait été sa seule issue finalement ; parce que sinon, que pouvait-elle faire d'autre à part chanter ? Encore une fois, et plus fort, elle en voulait à Prick d'inconsciemment la forcer à faire une introspection rapide de son rapport à la musique. C'était injuste à l'égard du jeune homme. A le voir là, prêt à divertir Nana, ça aurait dû le faire rentrer dans ses bonnes grâce ; il était doué, c'était indéniable – retirant ses fausses lunettes de vue de son nez pour les glisser sur le haut de son crâne et s'en faire un serre-tête, elle se demanda s'il avait fréquenté un conservatoire quelconque, elle se demanda si sa gamme était aussi étendue qu'elle le soupçonnait, elle se demanda si le classique était sa spécialité. Mais non, elle avait autant de considération pour lui qu'elle en avait pour le reste du monde ; aucune, vraiment, et elle ravala ses questions Elle le trouva insupportable, limite pédant, à faire démonstration de son talent comme s'il ne s'agissait de rien. Une bouffée étrange de reproches qu'elle aurait tenté de lui faire quelques longues minutes plus tôt fit grimper sa température interne. Seulement, elle se savait impulsive, elle savait aussi qu'observer les autres vivre leur passion avait tendance à la rendre morose parce que depuis qu'elle était à Brisbane, elle, elle s'obstinait à la cacher comme des magazines aux encornures usées et collantes sur lesquels poser le regard rendez coupable des pires péchés. A ce moment-là, tout ce que Josephine voulait, c'était s'en aller.
"Putain, fais pas ça." murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour Nicholas, tandis qu'il incitait Ava à prendre part à son petit concert improvisé. Elle-même, et souvent, essayait de la stimuler avec la musique… et justement, c'était leur truc à elles. Soudain, ce fût comme s'il lui avait tendu le bâton pour se faire battre. Et il ne fallait pas compter sur elle pour ignorer sa bévue, c'était trop beau. Brusquement, au point que ses lunettes lui redescendirent devant les yeux, Jo se décolla du côté de l'arche pour s'approcher du piano alors que sa grand-mère marquait un temps d'hésitation face à la mélodie qui s'échappait de l'instrument, mais aussi face aux paroles que le jeune homme récita avec une justesse sur laquelle elle ne s'arrêta pas, bien décidée à ne pas se laisser ravir l'occasion pour lui faire remarquer, avec une agressivité sans pareil, que "Elle a Alzheimer, abruti." Nana ne se souvenait pas, sa petite-fille pouvait le deviner rien qu'à sa posture qui devint plus raide, comme transie par l'effroi de perdre la notion de choses aussi simples qu'une chanson qu'elle avait entendue, et sur laquelle elle avait dansé des centaines de milliers de fois ; mais aussi à ses grands yeux chocolat qui se remplirent de larmes à l'instant où elle réalisa qu'elle n'était définitivement pas capable d'accompagner le jeune homme dans son tour de chant. Jo la fit prudemment pivoter pour qu'elle lui fasse face et puis doucement, elle s'accroupit devant elle. Elle prit ses mains dans les siennes, lui chuchotant avec une douceur et une gentillesse dont elle était l'unique bénéficiaire "C'est rien, Nana. C'est l'heure de partir de toute façon… je t'assure, tu t'es assez amusée, non ? Viens, on va dire au revoir à Ricky et chercher ton manteau." Une caresse sur sa joue parcheminée de taches de vieillesse et de rides marquées ne parvint pas à chasser la mine déconfite de la vieille femme qu'elle finit par relever. Manœuvrant pour la faire basculer du bon côté, elle la sentit s'accrocher au creux de son bras avec une fragilité qui lui fendait le cœur – sitôt que Nicholas s'était mis à jouer, ce dernier s'était mis à battre la cadence dans sa propre poitrine, mais elle avait tout fait pour l'ignorer. Elles firent un premier pas pendant qu'elle se retournait de trois-quarts, jetant au jeune homme un regard chargé de reproches que ses derniers mots, simples et concis, rendirent plus durs encore "Nobody likes a show off, Prick." Et si elle se permettait de l'en aviser, c'était parce qu'au fond, elle était suffisamment bien placée pour le savoir ; c'était ce qui avait causé sa perte.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
≈ ≈ ≈ {bingo} crédit/ (thisguyfawkes/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter
Que dire de plus à part ça ? A part laisser tes doigts danser sur les différentes clés et produire une mélodie et un air que tu connais par cœur. C’est ce que tu fais de mieux malheureusement, la seule chose que tu sais faire, la seule chose qui te permet de te tenir droit. Et si plus jeunes, certains se voyaient grimper sur la lune, ou sauver des vies, ou partir en chasse d’animaux sauvages, tu n’as jamais eu de tels désirs. Tu n’as jamais eu envie d’aventures, jamais eu envie de découvrir ce qui se cachait derrière la porte de la demeure que tu partages avec Esmée, l’intérieur t’a toujours suffi. Assez confortable et assez douillet pour ignorer le reste du monde justement, pour ne pas se projeter, pour ne pas se blesser. Et la musique y a toujours eu sa place, dans cet univers fermé, dans cette espèce de cocon quasiment invulnérable. Quelque part, tu as toujours su qu’un jour, c’est ce que tu ferais, même pas quand tu jouais le rôle du pire serveur du monde, à apporter des cafés et autres à des clients exigeants et bruyants à souhait, tu savais que tu n’étais pas vraiment à ta place. Parler aux autres ? Non. Jouer et chanter devant les autres ? C’est, dans un certain sens et dans une certaine mesure, beaucoup plus facile à réaliser pour toi. Et non, ce n’est pas la même chose. Car tu peux emprunter les mélodies et les mots des autres, te déguiser derrière eux et prétendre être quelque chose que tu n’es pas et que tu ne seras probablement jamais. Tu peux prétendre être un peu plus grand, un peu plus confiant et un peu plus souriant. Ce qui est très probablement pourquoi tu adores le jazz et ses rythmes endiablés, qui ne laissent pas vraiment de place à la réflexion, ni à la déprime. Simplement aux mélodies, aux sourires et aux fêtes qui les accompagnent le plus souvent. Cela ne peut pas en être autrement pas vrai ? Tu en es convaincu et c’est uniquement pour cela que ton choix s’est porté sur ce morceau en particulier, certain qu’il raisonnera avec Ava et qu'il la fera sourire. Tu te tournes vers elle, pour lui renvoyer le même sourire et tu constates trop tard que ce n’est pas le cas. Que tout dans sa pause indique le contraire et il n’en faut pas plus que Jo intervienne, et son expression quasiment assassine, l’air perdu d’Ava et l’insulte de sa petite-fille mette rapidement fin à tout. "Oh …" Tes doigts quittent rapidement le piano, comme si ce dernier était empoisonné et le silence se fait rapidement entendre, tandis que tu pèses les mots que Jo vient de lancer dans ta direction et que ton cœur bat la cadence, rapidement dans ta poitrine. Tu viens de commettre une énorme erreur et tu viens très probablement, avec tes gros sabots, de ruiner la journée d’Ava ou de la forcer à chercher un sens dans ses propres souvenirs. Quelque chose qui n’est pas conseillé dans son cas. "Oh je suis désolé…" Ta voix est à peine plus élevée qu’un murmure et pourtant tu es sincère et l’expression peinée qui passe sur ton visage la seconde suivante n'est pas masquée comme les autres. Tu ne voulais vraiment pas en ajouter plus, en faire trop et lui imposer tout ça. Normal que Jo soit aussi remontée contre toi et normal qu’elle cherche à éloigner Ava le plus rapidement possible. Tu te lèves également, mettant de la distance entre toi et elles, pour aller où ? Tu n’en as aucune idée, si tu souhaitais que le sol t’engloutisse pendant la partie de bingo, le sentiment est dix fois pire à présent, car tu n’as aucune raison de te trouver ici. Car tu as fait le mauvais choix encore une fois, et que tu n’as absolument pas réfléchi. Comme… comme… eh bien comme un abruti. Il n’y a pas d’autres mots. Tu rentres tes doigts dans les manches de ton pull, avant de croiser les bras sur ta poitrine, priant intérieurement pour que ce soit la laine qui finisse par t’engloutir. Ce n’est pas vraiment le cas, cela ne sera jamais le cas, tu dois faire face au regard sans appel de Joséphine la seconde suivante. "Non, je ne voulais pas… ce n’était pas mon intention je t’assure." Les mots sont décousus et pourtant réels, tu n’oses pas croiser son regard, n’oses même plus regarder Ava car tu réalises que tu as perdu ce privilège, à la place, tu fixes le bout de tes chaussures pendant quelques secondes de plus, te mettant sans trop de difficulté à la place de Jo. Toi aussi, tu te sers d’Esmée comme point de repère, toi aussi tu la protèges du monde et t’assures qu’elle aura de belles années devant elle. Encore un peu plus de jours, pour toi, pour elle, pour vous, et certes, les difficultés d’Esmée sont purement physiques, mais cela ne veut pas dire que tu ne serais pas prêt à remettre à sa place le moindre idiot qui ne l’aide pas et qui fait tout le contraire. Donc oui, l’insulte est méritée, elle te collera à la peau pour longtemps, de même que ce sentiment de gêne et de honte puissant qui te ronge l’estomac à cette seconde précise, qui ira très bien avec la culpabilité que tu ressens tous les jours. "Désolé." Ajoutes-tu un peu plus fort, pour être certain que Jo t’entende et sache que tu n’avais absolument rien prémédité.