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 Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie

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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyJeu 20 Fév 2020 - 23:12

Tim avait peur, sans savoir pour quelles raisons. Il serrait étroitement le petit requin contre sa poitrine, se dirigeant à pas rapides vers l'adresse que Charlie lui avait indiqué. Celle de son oncle. Clairement, le jeune brun était gêné de déranger la vie de toute la petite famille mais il devait réaliser également qu'il en faisait partie, par extension, car, oui, il était le père des enfants de Charlie. Ce constat était encore fébrile au fond de son crâne parce que Timothy n'avait jamais osé rêver d'obtenir ce genre de rôles un jour. Il avait toujours été convaincu qu'il finirait vieux garçon dans un coin de son cimetière avec des fleurs qui faneraient et une stèle qu'on laisserait à l'abandon puisqu'il n'y aurait eu aucune famille pour s'en occuper. Ce cauchemars pouvait être effacé dès maintenant parce que Decastel l'avait créée, cette fameuse famille, dont il avait tant rêvé quand il n'était encore qu'un enfant. Quand il observait le regard morbide de sa génitrice dans la glace au moment où elle le forçait à faire des tresses, quand il regardait la vieille photographie de son géniteur posé sur le réfrigérateur, le Tim d'antan n'avait pu que y penser. Il avait ressenti ce manque plus ou moins toute sa vie et celui-ci avait engendré une solitude incomparable, une de celles qui avaient bien failli le perdre. Puis, Timothy avait croisé le chemin de Charlie et tout était rentré naturellement dans l'ordre, malgré les chaos qui avaient agrémenté leur route. Il n'avait plus lieu d'y penser, le soldat, alors qu'il osait sonner à la porte en reprenant une grande inspiration, offrant inconsciemment des caresses sur le crâne de la peluche qu'il avait ramené jusqu'à ses enfants. La blonde finit par montrer le bout de son nez et Tim put sourire en arborant la peluche, très heureux de la voir, comme toujours. "J'ai ramené Nemo pour les jumeaux... Je me disais que c'était à leur tour d'en avoir besoin... Et du coup, j'ai ramené ma propre peluche pour pas que Nemo soit coupé en deux. Bon, Boris est sacrément moins mignon que Nemo mais bon, on a des jumeaux." Il lui fit un clin d'oeil en montrant le petit ourson coincé entre les nageoires du requin majestueux, Tim osant s'avancer pour déposer un baiser sur la joue de Villanelle. "Je dérange pas, ni toi ni ton oncle, hein? Les jumeaux dorment?" Il allait forcément lui poser mille questions parce que le séjour à l'hôpital était encore frais et Decastel était un inquiet de nature. Pourtant, la petite famille allait très bien, il n'avait plus qu'à savourer. Le présent. Et ce futur qui s'offrait à eux, désormais.

@Charlie Villanelle
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyMar 25 Fév 2020 - 0:13

Elle arrive à peine à entrevoir les yeux de Tim derrière ceux des deux peluches, pourtant le sourire de la blonde est déjà immense. Il n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit qu’elle aurait compris, elle aurait su ce qu’il avait dans la tête puisqu’elle a réellement appris à le connaître avec le temps. La distance a su les forger tout comme elle a paradoxalement su rassurer la blonde à propos de ses sentiments : elle est certaine de tout ce qu’elle ressent pour lui, peu importe ô combien ça a été difficile d’en arriver jusque là.

Il explique la raison de la présence des deux peluches entre ses bras et Charlie ne fait que sourire davantage sans que cela ne fasse réellement sens. "Je dérange pas, ni toi ni ton oncle, hein? Les jumeaux dorment?" Tim, lui, pourtant, ne changera jamais. Il continuera à prendre des pincettes peu importe la situation, même quand il aurait tout le droit du monde d’être totalement à l’aise. La blonde tend sa joue et ferme brièvement les paupières le temps qu’il dépose un baiser sur sa joue et elle finit par le laisse totalement rentrer dans l’appartement avant de refermer la porte derrière eux pour les laisser dans leur intimité. ”Tu ne déranges pas. T’es ici chez toi.” C’est un beau mensonge alors qu’elle même ne se sent pas réellement chez elle malgré tous les efforts que fait Cian pour que ce soit le cas. Elle pourrait passer chaque seconde de sa vie à le remercier pour tout ce qu’il a fait pour elle que ce ne serait toujours pas suffisant. Il est un oncle, un père et un grand frère à la fois. En plus de maintenant être un parrain gaga qui la fait toujours rire et sourire dès qu’il s’approche des jumeaux. ”Il n’est pas là.” Ne t’en fais pas qu’elle s’apprête à ajouter, quasiment certaine qu’il n’oserait pas être lui même s’il savait que Cian était dans les parages. Ils n’ont jamais eu le temps d’apprendre à se connaître et elle s’en veut pour ça aussi, dans la liste de tous les reproches qu’elle se trouve.

Ils ont une seconde, une seule seconde à se regarder pendant un instant suspendu avant que ne se réveille un jumeau rapidement suivi du second, comme toujours. ”Ils dormaient.” Ses yeux roulent doucement mais elle garde son sourire, Hope arrivant au milieu de ses jambes et venant ainsi terminer le schéma typique de la famille tout sauf normale ; le chien, les jumeaux, les parents perdus. La fatigue se lit sur son visage mais ses enfants passent encore et toujours avant tout et elle est déjà repartie dans leur chambre pour s’occuper d’eux. ”C’est l’heure du biberon, de toute façon.” Et elle n’en revient toujours pas qu’il ait ramené Nemo, qu’il s’en souvienne, qu’il s’en soucie surtout. Il ne les a pas effacé comme elle a si bien prétendu l’avoir fait. Il en avait tous les droits, pourtant, mais il est resté. Il s’est battu et il continue encore et toujours de le faire, malgré les mille difficultés qui se placent sur leur chemin. Ils continuent de doucement avancer ensemble et un jour, ils se le sont promis, ils se retrouvent.

Elle ouvre doucement les rideaux de la chambre des jumeaux avant de prendre Willow dans ses bras pour la bercer, laissant ainsi la voie libre à Tim pour qu’il puisse s’occuper de son fils.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyMer 26 Fév 2020 - 15:03

Elle avait une vaillance incroyable, sa sirène, et Tim ne pouvait pas en dire autant de sa petite personne. Après tout, elle était encore debout alors qu'elle avait l'air de tomber de fatigue, rien d'étonnant quand on devait élever deux petits êtres qui ne connaissaient pas encore la différence entre le jour et la nuit. Decastel s'angoissait forcément de savoir que Charlie gérait parfois toute seule les enfants mais il essayait de toujours traîner dans les parages parce qu'il sentait qu'elle avait besoin de lui, de tout ce qu'il avait apporté à leurs petites progénitures qui se réveillaient déjà. Timothy aurait certainement dû parler moins vite en demandant à la belle blonde s'ils étaient encore en pleine sieste: ils auraient sûrement eu un peu de temps pour eux, pour discuter, ce qu'ils n'avaient même pas pu essayer de faire depuis l'accouchement de Villanelle. La priorité actuelle, c'était les jumeaux et Tim vit Charlie s'occuper de Willow alors il attrapa Gabriel dans son berceau avant de se diriger vers la cuisine pour l'affaire biberon. Il s'assit et commença à nourrir le petit, non sans observer les traits fatigués de Charlie non loin de lui et il lui sourit parce qu'il avait eu si peur pour elle à l'hôpital, même s'il n'avait que très peu eu l'occasion de lui suggérer. "T'as l'air fatiguée, ma sirène. Tu sais, je peux prendre le relai quand tu as besoin, j'ai tout le temps du monde maintenant." Effectivement, Timothy avait mis sa carrière militaire en pause depuis que Charlie lui avait appris sa grossesse et avec la naissance des jumeaux, il n'avait même pas essayé d'aller remettre en état un jardin ou deux pour mettre un peu d'argent de côté. Pour le moment, il pensait à sa famille et en l'occurrence, à l'état de fatigue de sa chère sirène. "Gabriel a tes mimiques, c'est si adorable." Tim avait le regard concentré sur le petit garçon qui avalait son biberon à un rythme soutenu, un sourire s'étalant sur les joues du père en le voyant réagir avant d'observer en coin Charlie. "Tu sais que tu peux venir quand tu veux avec les petits à la maison, hein? La voie est toujours libre et ouverte." Il n'y avait plus Freya dans l'équation, même si Tim n'avait encore rien dit officiellement à Villanelle alors que cela faisait déjà plusieurs semaines. Le brun voulait penser à leur famille avant tout, aux enfants et au bien être de tout le monde, le reste apparaissait comme secondaire pour le moment.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyDim 1 Mar 2020 - 1:07

La jeune femme garde un oeil posé sur Willow et le biberon qu’elle boit docilement et un autre sur le duo composé de Gabriel et de Tim. Elle ne s’est toujours pas habituée à ce genre de scènes, raison pour laquelle elle continue de sourire sans qu’il n’y ait réellement de raison. Il est déjà habitué à tout ça, pourtant, il sait gérer la température, le dosage, l’inclinaison. Il est un père exemplaire et même si tout n’est pas simple entre eux encore, ils apprennent petit à petit à se retrouver autour de leur famille nouvellement constituée. ”Gabriel n’est sage que quand c’est toi qui le prend, tu sais. Sinon il refuse qu’on le prenne dans les bras.” La douceur de Tim est à nouveau démontrée par le biais de son enfant, paisiblement blotti contre son torse. Il aurait hurlé et gesticulé dans tous les sens si ça avait qui que ce soit d’autres, mais pas Tim, pas son père. A son sourire elle lui répond par un autre puisque parfois les mots n’ont pas d’utilité. Ils ont appris à se comprendre sans, à lire au travers.

Elle comprend sa préoccupation à propos de sa propre fatigue mais ce n’est pas pour autant qu’elle accepte, se croyant encore et toujours supérieure aux lois de la nature et refusant par conséquent de se plier aux règles du sommeil. Tim assure pourtant pouvoir l’aider autant qu’elle en aura besoin et ça aussi, elle sait. Elle sait qu’il sera là dès qu’elle le demandera, elle voit qu’il est encore et toujours présent sans même qu’elle n’en ait à stipuler la demande. Il est un père aussi parfait qu’elle aurait pu le croire dans ses rêves les plus beaux. Il est parfait en bien des points, elle se contente d’essayer de lui ressembler pour être une mère à la hauteur dans tout ce chaos. ”Je sais, je sais.” Elle souffle doucement, cligne des yeux et lutte pour les rouvrir alors que le canapé dans lequel elle s’est installée est si confortable.

Il compare Gabriel à Charlie et elle se contente de rigoler doucement puisque c’est déjà la seconde personne à lui faire cette remarque. Cian aussi l’avait stipulée, jugeant qu’ils avaient tous deux le même caractère de cochon. La remarque de Tim est donc amenée avec bien plus de délicatesse mais elle en comprend le fond et ne s’en offusque pas, bien trop fière de son enfant pour cela. Elle préfère rigoler de ce genre de remarques plutôt que d’aborder des sujets difficiles lesquels n’ont pas encore été réglés. Aller chez lui ou ici, se voir tous les deux, qui autoriser à venir, … Il y a bien des choses qui ont été marquées sur liste noire. ”Je préfère pas … Je veux pas vous déranger. Ni les mettre au milieu de tout ça.” De tout ça, de son couple à lui qu’elle ne tolère toujours pas, de son amour qu’elle garde enfermée parce qu’il cause plus de torts qu’autre chose. Les bébés n’ont pas à déjà les entendre crier pour un rien, ils ont la vie devant eux avant que ce genre de chose arrive et elle n’a aucun doute qu’un jour ou l’autre, ils retourneront dans leurs vieux travers. ”Mon oncle m’a acheté un appartement pour qu’on soit au calme. Les enfants et moi. On n’a pas encore pris le temps de déménager mais ça se fera bientôt. Là bas … tu pourras venir autant que tu veux, je te donnerai un double. Tu seras tranquille chez toi, au moins.” Ses paroles auraient été teintées d’amertume si elle les avait prononcées quelques mois plus tôt à peine. Aujourd’hui, seule la peine se lit sur son visage même si elle tente de la masquer derrière un sourire.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyDim 1 Mar 2020 - 12:06

A croire que Tim avait lié quelque chose d'unique avec son fils, sans qu'il ne puisse s'expliquer pourquoi mais Charlie n'avait pas tort, il n'était gérable que lorsque c'était lui qui s'en occupait, comme s'il voulait exprimer son mécontentement avec le reste du monde. Pour sûr qu'en grandissant, Gabriel leur donnerait du fil à retordre mais pour l'heure, Decastel s'en sortait avec le biberon sans que le bébé ne nourrisse des plans pour faire de la fin de journée un enfer. Il avalait la nourriture goulûment, ce qui permettait à Timothy de sourire à sa sirène en entendant ces quelques mots, synonyme d'un amour indéfectible autant pour le père que pour le fils. Les liens qui s'étaient créés dans leur petite famille était déjà si fort et cela se lisait dans les yeux du soldat qui passaient des prunelles bleutées de Charlie à la silhouette de la petite fille dans ses bras. Des inquiétudes persistaient néanmoins parce que Villanelle ne pouvait pas dormir décemment depuis des semaines, que le brun s'en voulait de ne pas être présent constamment pour la petite famille et il avait la sensation de ne pas faire assez, de ne pas être à la hauteur. C'était ce qu'il ressentait pour tout, quasiment tout le temps puisqu'il restait un éternel insatisfait du moindre acte qu'il pouvait accomplir... A part les enfants et puis, cette histoire compliquée avec Charlie. Là, il ne pouvait rien regretter à toute l'histoire, même si rien ne semblait simple dans un tel contexte. Tim tiqua aux mots de Charlie, sentant son agacement encore et toujours quand on mentionnait un pan définitivement rayé de sa vie mais il ne lui avait pas dit. Il ne l'avait même pas suggéré alors, il écouta attentivement les plans que Charlie avait faits en compagnie de son oncle, comprenant qu'elle allait enfin avoir un endroit à elle, pour les enfants, pour que Cian puisse aussi retrouver un semblant de vie en dehors de son rôle de tonton gaga. Tout rentrait dans l'ordre au bout du compte et Tim opposa un sourire à la belle blonde. "Oh, vraiment? C'est super. Tout ce petit monde a besoin d'espace pour s'épanouir et... S'il y a besoin d'aide pour le déménagement, tu sais que je serai là." Il laissa un léger silence peser dans la balance, rien d'extrêmement long, juste le temps de poser le biberon et de porter Gabriel dans ses bras pour qu'il puisse éructer après un tel repas. Ensuite, Tim s'autorisa à le regarder et jouer un peu avec lui, juste le temps de trouver les mots adéquats, ne sachant pas vraiment comment lancer le prochain sujet. "Charlie, tu peux pas déranger qui que ce soit à la maison, tu sais... Freya et moi, c'est fini depuis des semaines maintenant. Ma priorité, c'est notre famille. C'est ce qu'on a, toi et moi." Ce qu'ils avaient créé, même si tout cela avait été incroyablement maladroit: au final, ils avaient survécu au pire et Timothy pouvait bercer Gabriel tout en souriant à la jolie blonde, soulagé de constater que tout cela était bien réel, que leur vie ressemblait à cela désormais. Contre toute attente, assurément.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyDim 1 Mar 2020 - 18:10

Chacun avance à tâtons et tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de prononcer le moindre mot de peur de faire voler en éclat cet équilibre instable. Charlie le comprend mieux que personne, elle qui tente de ravaler toute sa rage et sa jalousie au plus profond d’elle même pour ne pas gâcher cette visite. Gabriel et Willow sont devenus ses priorités, bien avant ses propres sentiments, et il est inimaginable pour elle que de ne serait-ce penser un instant les séparer de leur père à cause d’une dispute pour laquelle il n’aurait rien à voir. C’est à elle et à elle seule de panser ses plaies avec Tim et jamais leurs enfants ne devraient avoir à souffrir des fautes commises par leurs parents.

Tel un effet de miroir, les deux enfants terminent leur biberon en même temps et les parents usent de la même minutie pour leur faire faire leur rot avant de s’octroyer un moment de détente. Ce dernier n’est de courte durée puisqu’à leur âge ils passent leur temps à manger ou à dormir (ou à pleurer au beau milieu de la nuit mais ce n’est certainement pas la partie préférée de la jeune femme). Elle est même étonnée qu’il reprenne la conversation de lui même alors qu’ils avaient peut être finalement trouvé leur équilibre dans un silence de plomb et des coups d’oeil seulement dédié à leur enfant mais jamais à eux.

Willow posée entre ses cuisses, Charlie cesse de jouer un instant de ses mains avec ses index pour se concentrer à nouveau sur Tim. Elle ne s’attendait encore moins à ce qu’il aborde le sujet de sa petite amie, à vrai dire, lui qui sait mieux que personne à quel point c’est encore douloureux pour la blonde. ”Je ne savais pas. Je suis désolée.” Son timbre de voix n’est en rien chaleureux mais ses paroles sont pourtant bien sincères. Il était heureux avec elle et c’est tout ce que Charlie avait commencé à retenir de cette relation, elle est désormais triste qu’il n’ait plus cette épaule sur laquelle s’appuyer dès qu’il en ressentirait le besoin. "Ma priorité, c'est notre famille. C'est ce qu'on a, toi et moi." La blonde se retient de souffler mais sa mâchoire se crispe quand même alors que ses yeux se réfugient à nouveau sur Willow. ”Ma priorité aussi c’est notre famille.” Ca s’arrête là. Les enfants passent avant tout le reste. Tim passe avant le reste du monde aussi. Mais il n’y a pas de nous, pas tant que l’existence d’une telle chose continuera de leur faire du mal tant à eux qu’à ceux qu’ils aiment. Ils ne savent pas faire les choses comme il faut, ils ne savent pas aimer sans détruire ni faire de mal alors c’est quelque chose qu’elle ne peut plus accepter. Ils ne sont désormais plus les seuls dans l’équation, ils doivent penser à leur enfant et ça, elle est certaine qu’il comprendra. ”Ca va, toi ? La … rupture ?” Des semaines qu’il garde le secret et elle n’a pas su rien voir, la blonde s’en mord les doigts. Elle aurait dû lire entre les lignes, elle aurait dû voir les indices. Elle aurait dû être là pour lui aussi, se partager entre ses enfants et leur père. Elle aurait dû en être capable mais pour ça aussi, elle a échoué.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyDim 8 Mar 2020 - 20:13

Le repos ne viendrait pas tout de suite car les deux enfants avaient retrouvé toute leur vitalité après leur longue sieste et leur bon repas. Tim s'extasiait devant chaque geste de Gabriel, lançant son plus beau sourire à Willow quand elle montrait le bout de son nez vers lui. Le jeune brun était si heureux de réaliser que ces enfants là étaient les leurs, qu'ils avaient réussi à créer deux beautés pareilles pour ce monde de fous. Il aurait pu en pleurer mais Decastel avait déjà dû essuyer énormément de larmes après la naissance, qu'elles fussent de peur ou de joie. Là, il n'avait plus envie de montrer son côté sensible mais il rêvait d'être le père qui gérait chaque difficulté sans paniquer et c'était peut être étonnant mais Timothy s'avérait doué en la matière depuis que toute la petite famille avait pu rentrer à la maison. Il arrivait à nourrir Gabriel sans qu'il ne hurle à la mort et les petites histoires qu'il pouvait raconter à Willow arrivaient le plus souvent à l'apaiser en moins de dix minutes. Sa vie était peuplée de petites victoires depuis qu'il était papa et il n'avait que Charlie à remercier pour tous ces cadeaux qu'elle lui avait offerts. Rien n'avait été prévu, rien ne s'était passé comme ils l'avaient imaginé dans leur utopie des débuts mais c'était peut être bien plus beau ainsi. Tim, en tout cas, ne regrettait rien du tout en s'asseyant enfin, Gabriel sur les genoux à essayer d'attraper ses clés, un petit emmerdeur dès le plus jeune âge mais cela faisait rire le soldat. Il réussit cela dit à se concentrer sur Villanelle parce qu'il était aussi venu là pour la revoir, elle lui manquait forcément. Tout le temps, pour être honnête. "Je t'ai rien dit alors, c'est normal, ma sirène." Il avait préféré taire toute cette histoire parce qu'il n'avait pas l'impression que c'était la priorité, il était question de leur famille avant tout et Charlie le confirmait, même si Tim décelait au fond de ses yeux un certain voile. Il en était responsable, hochant la tête toutefois parce qu'ils étaient parents avant d'être quoique ce fut d'autre, bien évidemment. Néanmoins, la blonde l'interrogea sur ce qui s'était passé, ce qu'il pouvait ressentir face à cette épreuve et Tim ne mentait pas, jamais. "T'en fais pas, c'était voué à l'échec, on le savait tous, non?" Ils étaient trop différents et puis, il y avait d'autres personnes qui comptaient, des personnes vers qui ils reviendraient toujours, Tim le savait fort bien vu la manière dont il regardait Charlie à ce moment là. "Tu te rappelles quand on parlait de notre avenir dans les toilettes d'un cinéma? On a déjà coché presque toutes les cases mine de rien alors que j'avais si peur quand on en parlait, même si c'était que des mots. Maintenant, c'est ce qui me rend le plus heureux au monde. Qu'on se retrouve là, avec Willow et Gabriel, à pouvoir se reparler comme avant, la sirène et le triton." Ils revenaient peu à peu à cette dynamique, oui, même si les derniers mois avaient été difficiles à souhait. Decastel savait que ce qu'il partageait avec Charlie était précieux, que c'était son plus beau trésor sur cette Terre même.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyVen 13 Mar 2020 - 1:07

Les mots de Tim ont un arrière goût amer pour elle qui a tant rêvé de les entendre des mois durant mais pour qui tout est rapidement devenu bien plus compliqué encore depuis l’arrivée des jumeaux. Bien sûr qu’elle a toujours envie de construire quelque chose avec lui, d’être heureuse avec lui, d’avoir un avenir avec lui. Bien sûr qu’elle en a toujours envie, de tout ça, mais elle a désormais beaucoup de mal à accepter le changement soudain d’attitude depuis sa rupture avec Freya. La vérité, la seule, c’est qu’elle a peur. Il était avec une autre et maintenant il est seul ; elle était avec un autre et maintenant elle est seule. Et s’ils ne se retrouvaient que parce qu’ils en ont besoin bien plus que parce qu’ils le veulent ? Elle croyait sincèrement que tout s’arrangerait un jour entre eux mais la réalité rend toujours tout bien plus complexe.

Les yeux de la jeune femme se posent avec tendresse sur le visage illuminé de son fils, déjà bien dégourdi pour son âge. Ils auront bien du mal à le canaliser plus tard, elle s’en rend déjà bien compte et commence à anticiper toutes les aventures qu’il pourra leur faire vivre d’ici à quelques années. Nul doute qu’il compte tartiner les murs de son feutre préféré ou s’initier à la cuisine (surtout la farine) bien plus tôt que n’importe quel chef cuisinier. Il les rendra fou, à n’en pas douter, et une large partie d’elle espère sincèrement que Willow continuera à être une enfant aussi sage et posée qu’elle a su l’être jusqu’à maintenant. Leurs caractères s’affirment déjà et elle en sourit, émue que ces deux enfants soient les siens, les leurs.

Elle interprète la question de Tim à propose de sa relation comme étant rhétorique, sans doute aussi parce qu’elle n’a absolument pas envie de reparler de ça. Ils en ont déjà bien assez souffert, pour mille raisons qui n’appartiennent qu’à eux et qu’il ne convient pas de répéter encore et encore. Il n’est plus avec elle et c’est tout ce qu’elle en retient, finalement. C’est tout ce dont elle se réjouit aussi, de façon purement égoïste. Sa mâchoire se serre davantage encore lorsqu’il évoque avec mélancolie les bribes de leur passé commun, débutant par le commencement et le jour de leur rencontre ; inoubliable. Ces souvenirs la laissent pensive, un sourire convaincu sur le visage alors que les flash de ce moment lui reviennent en tête. Jamais ils n’auraient cru vivre autant de choses en un temps si condensé, c’est certain. Cela n’empêche pas Tim d’avoir tort sur un point, pourtant : rien ne sera jamais comme avant. Ils évoluent, grandissent, changent, subissent, tombent, se redressent, continuent à avancer. Ils ont reproduit ce schéma à de nombreuses reprises déjà et il les a changé de manière irrémédiable. Il n’est plus le Tim du cinéma, elle n’est plus la Charlie de cette même soirée non plus. Cela ne les empêche pourtant pas de se retrouver ensemble, aujourd’hui, encore et toujours. ”On pensait pas qu’on aurait raison sur autant de points.” Ils ont grillé les étapes, en ont oublié beaucoup, bâclé d’autres. Pourtant ils l’ont fait quand même et ils sont encore là aujourd’hui, quoi qu’on en dise. ”Mais on est allés trop vite Tim. Je veux pas revivre ça. Je regrette pas les jumeaux ni ce qu’on a vécu toi et moi à un moment … mais tout le reste oui.” Ca lui a fait mal, au sens propre comme au figuré. Ca l’a brisée, démolie, et il est hors de question qu’elle repasse à nouveau par toutes ces étapes. ”C’est juste … les jumeaux passent en priorité maintenant. Et pour longtemps sûrement. J’espère que tu comprendras.” Elle qui voulait tout de lui la voilà qui se met à poser des barrières pour les protéger ; qui l’eut cru. Elles ont tout d’éphémère, certes, mais pour un temps au moins elle leur permettront de mettre à chacun de l’ordre dans leur vie avant de peut être se donner une nouvelle chance amplement méritée.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyLun 16 Mar 2020 - 12:40

C'était difficile à vivre comme situation. Se retrouver père du jour au lendemain, de jumeaux qui plus était, alors qu'il avait dit adieu à la relation qu'il entretenait à côté de sa petite famille parce qu'il n'y avait rien de plus important, bien évidemment. Tim tâchait d'être à la hauteur de toutes les responsabilités qu'on lui mettait sur le dos mais il avait plutôt l'impression de nager en eaux troubles depuis des semaines, ne sachant plus très bien où il devait se situer par rapport à tout cela parce que, mine de rien, il avait peur. Comme jamais il n'avait eu peur jusqu'ici. On parlait tout de même d'enfants qu'il avait engendrés et qu'il allait devoir éduquer au moment où il réalisait qu'il n'avait pas été élevé de son côté. Decastel n'avait aucun modèle, aucune piste à explorer pour se lancer dans l'aventure. Il devait juste se faire confiance et suivre son instinct, plus facile à dire qu'à faire maintenant que les bébés étaient dans les bras de leurs parents, à bouger dans tous les sens entre deux gorgées de leur repas. Timothy avait sûrement des milliers de choses à dire mais ce n'était pas réellement le moment pour s'y oser. Il le sentit bien vite quand Charlie ouvrit la bouche à nouveau pour exposer les faits les plus simples au monde: les jumeaux avant tout, leurs sentiments plus tard parce qu'ils avaient sûrement des tonnes de choses à régler en vue des choix qu'ils avaient pris ces derniers mois. Aucun de ceux là n'avait été bon, bien sûr, mais il leur avait fallu un temps fou pour ouvrir les yeux sur la question et désormais, Tim avait surtout l'impression que c'était trop tard. C'était en tout cas ce qu'il retenait des mots de sa sirène, apparemment sûre d'elle concernant ses intentions. Être mère et oublier tout le reste, une priorité mise en avant et la meilleure décision possible, assurément. "Les jumeaux passent avant tout pour moi aussi, évidemment." Pourtant, il déglutit à ce moment là parce que tout cela lui écorchait la gorge, cela avait toujours été le cas mais il avait dû se protéger avant tout, de tout ce mal que Charlie lui avait fait inconsciemment. "Mais ça n'empêche pas que j'ai été con, Charlie. Parce que je t'ai toujours aimé comme un dingue, tu vois. Et j'ai voulu me protéger après ton départ... Est-ce que c'est ce que tu fais, maintenant, à ton tour?" Il connaissait déjà la réponse et sûrement que Gabriel aussi puisqu'il attirait l'attention de son père en posant ses doigts partout, Tim l'observant pour jouer avec lui, espérant que la gêne passerait. Qu'ils s'en remettraient tous, à un moment ou un autre, quand ils seraient prêts.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyLun 23 Mar 2020 - 2:50

De toutes les décisions qu’elle a dû prendre dans sa vie, celle-ci fait sans aucun doute partie des plus difficiles. Elle a toujours été raccrochée sentimentalement parlant à quelqu’un. Toujours. Elle n’a rien de solitaire, Charlie, elle avance en meute, elle vit en meute, elle fait tout entourée d’un millier de personnes au moins. Même ses décisions elle les prend en s’appuyant sur les avis des autres. Jusqu’à maintenant en tout cas, tout fonctionnait ainsi et chacun de ses choix reposait sur la possibilité ensuite de trouver un nouvel atome auquel s’accrocher. Le problème est qu’aujourd’hui elle ne calcule plus ses choix pour son simple plaisir mais aussi pour le bien de ses enfants, ce qui change complètement la donne et tous ses enjeux avec. L’ordre de priorité a été revu, aussi, Willow et Gabriel passant largement en tête alors qu’elle se relègue au second plan si ce n’est au millième.

C’est pour eux qu’elle repousse Tim une nouvelle fois après avoir tant désiré être à ses côtés pendant de longs et douloureux mois. Charlie, l’instabilité incarnée, change une nouvelle fois de décision en articulant difficilement ses mots et cherchant la tournure adéquate pour faire le moins de mal possible à celui qu’elle aime. Le problème ne sont pas ses sentiments, le problème n’est pas même lui ; c’est seulement eux. Ils ne fonctionnent pas, c’est compliqué, c’est flou, c’est quelque chose qu’ils n’ont jamais réussi à garder intacte quand ils étaient trop occupés à réparer les fissures de l’autre. Ils ne fonctionnent pas ensemble mais ils ne l’ont jamais réellement été non plus et c’est dans cette constatation que réside tout le paradoxe de leur duo.

"Mais ça n'empêche pas que j'ai été con, Charlie. Parce que je t'ai toujours aimé comme un dingue, tu vois. Et j'ai voulu me protéger après ton départ... Est-ce que c'est ce que tu fais, maintenant, à ton tour?" Les yeux de la jeune femme se baissent à son tour sur sa fille, elle cligne des yeux aussi lentement qu’elle déglutit, toujours aussi faible quand il s’agit de ses sentiments à propos du Decastel. Son problème ne s’arrange en rien alors que c’est son visage à lui qu’elle voit dans celui du nourrisson à peine formé, énième raison pour Charlie que de l’aime encore plus. ”Tu sais ce que je ressens pour toi aussi.” Elle ne veut pas avoir à dire les mots à nouveau, ça fait trop mal, ça la tue encore et toujours à petit feu alors qu’elle ne doit plus désormais se battre pour elle seule mais pour trois. Pour sa famille. ”C’est juste que ça peut pas être aussi facile. On peut pas juste tout oublier et se lancer dans notre histoire alors qu’on a tous les deux à peine quitté les anciennes.” Kane, Freya. Ils ne sont pas bien lien dans leur mémoire, à aucun des deux. Ça aussi c’est un fait que sa jalousie maladive a bien du mal à accepter, quand elle sait qu’il a tout vécu et tout appris auprès d’une autre alors qu’elle se contentait de continuer à vivre avec un autre. Encore une fois ils étaient ensemble mais séparément. ”Ils doivent prendre des vitamines D tous les matins. Les médecins l’ont dit quand t’étais pas là, je te le dis au cas où tu veux les prendre un jour ou deux chez toi parfois.” Ce n’est pas parce qu’ils ne seront pas un couple pour le moment qu’elle voudra jamais l’éloigner de ses enfants, bien au contraire. Il autant le droit de les voir qu’elle et elle sait qu’il remplira son rôle de père avec brio. ”Ou plus. On n’a jamais parlé de ça non plus.” Ils n’ont pas parlé de grand chose à vrai dire et il est bien là leur problème, une fois les rêves du cinéma passés il ne leur reste plus rien de tangible.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyLun 23 Mar 2020 - 12:55

Son monde s'était effondré peu à peu, même si Tim ne considérait pas tellement le fait qu'il en ait eu un à un moment donné. Il avait toujours été seul, perdu, à se battre contre des démons sanguinaires qui l'avaient abattu avec une facilité déconcertante. Étonnant donc qu'il persiste, qu'il se retrouve encore debout au beau milieu du champ de bataille à ne laisser personne gagner du terrain sur lui. Pas cette fois là. Il voyait bien que Charlie tâchait de se préserver et de protéger leurs enfants qui se retrouvaient en plein milieu d'un délire qu'ils ne pourraient jamais saisir. Comment expliquer, en effet, la relation qui liait leurs parents? Eux mêmes n'avaient jamais vraiment réussi à poser des mots sur ce qu'ils vivaient depuis des mois, un simple jeu du chat et de la souris qui avait tourné au vinaigre, une utopie qui s'était transformée en véritable histoire, tout était resté très flou mine de rien et ce n'était pas prêt de se terminer. Pas avec de telles circonstances, justement. Tim avait vu ce qui s'était passé quand on lui avait enlevé Charlie: à chaque fois, il avait fini en pleurs, complètement largué et loin de trouver son chemin tout seul et cette épreuve à l'hôpital l'avait conforté dans l'idée qu'il ne pourrait jamais être totalement lui-même sans elle. Alors, il se contentait de hocher la tête pour ne pas l'interrompre, ne pas lui répéter qu'il n'était plus très sûr depuis leur première nuit de ce qu'elle ressentait parce qu'il était censé ne pas croire un seul de ses mots, c'était elle qui lui avait dit cela. Decastel faisait au mieux mais il n'était pas spécialement rassuré par ce rejet nouveau, eux qui tournaient autour du pot depuis des semaines maintenant. "T'as sûrement raison. Cela dit... Je me rappelle très bien de ce qui s'est passé à l'hôpital, de ce que je me suis dit au moment où on m'a annoncé que t'étais bien vivante et Charlie, crois moi, je vais me battre pour deux parce que cette histoire en vaut la peine et tu le sais." Ils avaient juste le timing le plus misérable de tout l'univers mais rien de nouveau à ce sujet. Rien qui ne pourrait effrayer ce regain de volonté de la part du soldat qui observait la blonde interagir avec leur petite, un sourire aux lèvres malgré les gigotements de Gabriel. A croire qu'il avait volé un peu de leur source vitale depuis la naissance celui là et les médecins qui parlaient de vitamines par dessus le marché, ils n'étaient pas sortis du tunnel. "T'es sûr que tu veux en donner plus à Gaby? Parce qu'il risque de nous tuer celui là." Il eut un léger éclat de rire: bien sûr, il donnerait tout ce que les médecins recommanderaient pour les jumeaux, leur vie avant tout, la sienne ensuite. "On est pas obligés de tout planifier à la seconde, ma sirène. On peut les garder chacun notre tour, venir chez l'un ou chez l'autre pour les voir, je crois que c'est pas ça qui compte le plus... Qu'ils aient leurs deux parents et qu'ils soient aimés, c'est ce qui est important et je crois pas me tromper en disant qu'ils le sont, ces petits diables?" Il regardait les deux marmots, l'un après l'autre, en se disant qu'ils avaient bien failli passer à côté de tout cela et c'était quelque chose qui soulageait Tim parce que c'était arrivé, au final. "On parlera de tout ce que tu veux, Charlie... Surtout si ça peut provoquer un effet d'endormissement chez lui, là." Il chuchota ses derniers mots en montrant du doigt Gabriel, un sourire aux lèvres parce que c'était une réalité, être père devenait le rôle qui lui seyait à merveille.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyJeu 26 Mar 2020 - 18:50

Cette histoire en vaut la peine, oui. Et elle le sait, oui.
Mais c’est pas l’heure, c’est pas le moment, ils ne sont pas encore prêts pour ça. L’attente en vaut la peine et tous les sacrifices avec, aussi, oui. Elle le sait et il semble le comprendre à son tour petit à petit. Les parents commencent progressivement à se retrouver sur la même longueur d’onde et c’est quelque chose qu’ils n’auraient jamais pu prévoir dans leurs plans utopiques pour le futur - ça, et une Willow surprise arrivée au dernier moment. Ils ont vécu le pire comme le meilleur en un laps de temps bien trop court, maintenant ils doivent seulement apprendre à vivre entre les deux et arrêter de tomber dans les extrêmes.

L’initiation commence sans doute en abaissant les barrières, ce que Charlie fait instinctivement dès lors qu’elle entend le rire de Tim et qu’elle l’associe à un moment joyeux du quotidien. Il sait autant qu’elle à quel point Gabriel est un petit monstre et ce n’est pas en ayant fait d’Ariane sa marraine que les choses pourraient s’améliorer, bien loin de là. Pourtant, entre elle et Léo, ils n’auraient pas pu rêver de mieux et Gabriel non plus. Il sera bien entouré, quoi qu’il arrive, même si les médecins lui préconisent de la vitamine D à en faire pâlir ses parents. « On les aime et ça ne changera pas, peu importe les plans. » Les plans, l’absence de plan, peu importe. Tout ce qui se passera en dehors n'interfèrera jamais avec l’amour qu’ils portent à ceux deux têtes blondes et c’est une certitude.

Désormais plus en confiance à propos de leur avenir, elle délie ses jambes qu’elle avait croisé sous ses pieds et se fait une place près de Tim, sur le canapé que lui et Gabriel ont envahis. Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent mais les enfants restent finalement de véritables petits anges, conciliants avec leurs parents et leur manque flagrant d’expérience dans tous les domaines possibles. « Je t’aime aussi. » En parallèle de la tête blonde de Willow posée dans le creux de son coude, Charlie en fait de même avec la sienne qu’elle laisse glisser sur l’épaule du père. L’amour qu’ils se portent n’est une surprise pour personne mais il a paradoxalement été la cause de tous leurs maux. Trop grand, trop fort, trop tôt.
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Message(#)Home isn't where you're from, it's where you find light when all grows dark. ¤ Timlie EmptyJeu 26 Mar 2020 - 23:43

L'incertitude finirait par le tuer, Tim en avait conscience puisqu'il n'avait jamais été doué dans les situations où on ne lui offrait pas la chance d'avoir le contrôle. Une relation amoureuse, en voilà un exemple typique de ce genre de situations et avec le peu d'expérience qu'il en avait, c'était sûrement encore pire. Certes, il avait désormais quelques faits à son actif mais rien qui le rendait apte avec certitude à être un père de famille en compagnie de la femme qu'il avait essayé d'arrêter d'aimer avec tout ce qu'il avait dans ce fichu coeur. Échec assumé, clairement, parce qu'il était évident que Decastel ne se voyait plus ne serait que tenter de ne pas aimer Charlie. C'était simplement écrit dans son patrimoine génétique, en gras, typographie Arial cinquante au moins et il était impossible de lutter contre une telle évidence, pas quand on avait engendré des progénitures merveilleuses sur cette terre. La plus grande fierté de Timothy, pour sûr, et il ne le niait pas en observant les traits des deux marmots qui s'apaisaient au fil des minutes. Il restait encore pas mal de problématiques à gérer, notamment entre les deux parents, qui s'échangeaient des regards emplis de sous entendus en parlant de sujets beaucoup plus sérieux que ce qu'ils avaient l'habitude de faire lorsqu'ils étaient ensemble. Ils avaient toujours été doués pour rêver, le triton et la sirène, mais aujourd'hui, leur réalité était palpable et effrayante autant qu'elle pouvait être merveilleuse. l allait être question d'avancer ensemble sur le même chemin, d'oser faire ce rapprochement qu'ils n'avaient jamais pu opérer à cause de la peur qui tiraillait leurs entrailles. Tim avait réussi à lutter contre elle, il acceptait désormais cette émotion autant que l'amour tonitruant qu'il vouait à la femme qui le rejoignit finalement sur le divan avec Willow au fond des bras. Il lui fit un sourire tendre, sans oser la toucher vraiment, pas tant qu'elle ne vienne coller leur fille contre lui, pas tant qu'il ne sentit pas la tête de Charlie contre son épaule. Là, il osa caresser de sa joue le haut de la tête de cette femme à qui il avait fait tant de mal par le passé. Elle l'aimait, c'était une certitude avec laquelle il allait devoir jongler dans un contexte de doutes profonds mais ils y arriveraient: pour Gabriel et Willow, ils le feraient.
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