| Raelyn&Tobias #4 ► Smoke on the water |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 24 Fév 2020 - 23:40 | |
| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty J’ai peur, mais pour la première fois j’envisage de m’abandonner. J’ai accepté que je ne maîtrise plus rien, j’ai accepté l’idée que je m’apprête à faire un saut dans le vide avec Amos, et j’ai accepté l’idée de commencer à ressentir quelque chose pour lui, autre chose. Je ne mens pas habituellement, fidèle à l’honnêteté, même lorsqu’elle blesse je ne pouvais continuer plus longtemps à me mentir à moi-même. A tenter de me convaincre qu’Amos n’étais pas différent des autres, de me convaincre que cette affection que je ressentais parfois avant de tenter de la chasser, elle n’était pas qu’un mirage. Dire que je suis à l’aise avec l’idée de de m’engager avec un homme plus que pour quelques nuits serait un mensonge, mais j’ai promis d’essayer, j’ai promis que je nous laisserai une chance et j’étais plus sincère que je ne l’ai été depuis longtemps avec un homme.
Dire que c’est facile serait un mensonge. Bien sûr que depuis quatre jours je me mords les doigts, parce qu’il m’est facile de me sentir submergée par mes doutes, parce que même s’ils ont tendance à passer au second plan lorsque je suis dans les bras d’Amos, jamais je n’en ai ressenti d’aussi vertigineux. Après la mort d’Aaron, je jurai qu’on ne m’y reprendrait pas. Que j’avais donné, que j’avais aimé, et qu’à présent je passais à autre chose parce que tout ça n’était pas fait pour moi. Ce qu’Amos a de différent je l’ignore, mais je ne peux plus nier que notre relation, elle l’est différente. Je n’ai pas envie qu’il parte lorsqu’il est à côté de moi, je n’ai pas envie de lui fuir non plus alors que je lis son affection dans ses yeux et la mienne me dévore. Après l’épisode Tobias, je crus le perdre, je crus ses paroles dures, celle qu’il m’adressa pour me blesser autant que pour garder la face, et l’idée me déplut plus encore que je ne l’aurais imaginée. Lorsque, sujette à une jalousie malsaine je débarquai à son appartement, je me jurai de lui crever les yeux s’il les avait posés sur une autre. Le matin, il me fit promettre silencieusement que je réfléchirai à l’idée de nous donner une chance, à l’idée de n’être plus qu’à lui, et sans que cela ne veuille dire plus, de ne plus laisser d’autres mains se poser sur mon corps. Il me donna sept jours pour réfléchir et ce soir, pensant ne pas en avoir besoin d’autant, je frappai à sa porte pour faire d’un baiser sa réponse. Sauf qu’il n’était pas là, et que cela suffit à m’agacer. S’était-il octroyé sept jours de liberté pendant que moi je devais me livrer à une désagréable introspection ? J’étais rentrée chez moi, m’étais glissée sous la douche, hésitant déjà à ouvrir une bouteille pour me sentir un peu moins seule pour le reste de la soirée.
Mon bleu commence à disparaître, d’ici quelques jours il ne sera probablement plus qu’un mauvais souvenir, rappel d’un autre qui l’est bien plus encore. Les yeux d’Amos lorsque après avoir aperçu Tobias nu dans mon lit il me dévisagea, le dégoût, le mépris que j’y vis alors me fit l’effet d’une claque, et si je sais pourquoi je me suis abandonnée dans les bras d’un autre, si je sais que c’était inévitable pendant les trois jours qui ont suivi je me suis surprise à regretter à plusieurs reprises que les choses se soient passées comme ça. Les regrets je n’en ai pourtant que peu, et ceux-ci je suis consciente que, sans notre réconciliation, je les aurais nourris pendant un moment avant de réussir à les laisser partir. Lorsque l’on frappe à ma porte je sors à peine de la douche, si bien que je passe rapidement un jean et un débardeur, brosse rapidement mes cheveux mouillés et me diriger vers la porte d’entrée. Celui que j’y trouve, je ne l’attendais pas là. Evidemment, je connais assez Tobias pour savoir qu’il a peu de limites, qu’il était probable qu’il revienne frapper à ma porte malgré le débâcle de la dernière fois, mais je ne pensais pas qu’il le ferait si tôt. Alors que son visage porte encore les séquelles de la démonstration de virilité dans laquelle il se lança avec Amos. « T’as pas l’air en forme. L’œil au beurre noir te va pas au teint. » Je fronce les sourcils en observant son œil gonflé et rajoute d'un air amusé. « J’ai très honnêtement du mal à voir lequel de vous deux a gagné. » Amos est moins amoché physiquement, Tobias lui, a utilisé d’autres armes, plus insidieuse, et il est ressorti grand vainqueur d’une bataille plus psychologique. Je n’aurais pas du m’attendre à autre chose, de la part de l’enfant terrible. « T’es venu chercher ton t-shirt ? » Je l’ai jeté avant qu’Amos ne remette les pieds dans mon appartement. « Qu’est-ce que tu fais ici Tobias ? » Mon ton est dénué d'animosité : la vérité c’est que je ne suis pas en colère contre lui : je n’ai aucune raison de l’être. A aucun moment il ne m’a imposé sa présence, je l’ai appréciée et lui, je l’apprécie toujours. Qu’il ait provoqué Amos n’a rien de surprenant, c’est celui qui est et celui qu’il a toujours été, je ne peux lui en vouloir puisque dans d’autre situation, si je n’avais pas été mordue, j’aurais rit avec lui de toute cette situation. Si le résultat de ses provocations me laisse un goût amer sur la langue un moment, Tobias est resté fidèle à lui-même, celle qui a changé les règles du jeu, c'est moi.
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| | | | (#)Dim 1 Mar 2020 - 1:10 | |
| Il n’y a pas mille raisons qui l'emmènent à venir toquer à la porte de Raelyn pour la énième fois. La plupart des gens se seraient bien gardés de revenir la voir après la dernière entrevue catastrophique qu’ils ont eu mais pour Tobias il en faudra bien plus pour le traumatiser. Le brun se doute qu’il en est de même pour Raelyn, elle qui a pris l’habitude du mal et du pire, elle qui a choisi de faire tourner sa vie autour du Club et qui en subit les conséquences à chaque instant. C’est un peu du pareil au même, là. Non ? Elle ne se plaignait pas quand Tobias faisait le coq face à Carter, il n’y a donc aucune raison qu’elle s’en plaigne aujourd’hui quand il est question d’Amos. Les deux hommes sont les mêmes, aussi insignifiants.
Il est presque mignon, le brun, quand il toque à la porte en utilisant le dos de sa main, sans même crier, sans même insister. Le sourire qui s’ensuit dès qu’elle ouvre la porte est celui d’un petit garçon à qui on pourrait donner le bon Dieu sans confession. « T’as pas l’air en forme. L’œil au beurre noir te va pas au teint. » Et c’est là, que l’image de petit enfant parfait est brisée. Raelyn est drôle, elle représente à elle même une sorte d’hôpital qui se fout de la charité et c’est quelque chose que Tobias sait apprécier bien plus que personne d’autre. ”L’tien t’va mieux, t’as raison.” Ses cheveux mouillés et son visage encore humide ne sont que des indices prouvant qu’elle n’a pas eu le temps de cacher les dommages de sa dernière (ou pas, d’ailleurs) entrevue avec Amos. Son teint de porcelaine revêt aujourd’hui une couleur bien plus bleutée allant de sa joue à sa pommette et ce serait mentir que de dire que Tobias ne trouve pas le tout plus attirant encore. Son regard juge bien moins la blonde qu’elle ne le fait avec lui, ce qui ne le dérange en aucun cas. Il la connaît pour son impudence et l’inverse est tout aussi vrai, ils s’attardent cependant sur des sujets bien différents. « J’ai très honnêtement du mal à voir lequel de vous deux a gagné. » Ah, ça. Un élément que le brun avait totalement fait disparaître de sa mémoire tellement cela ne l’avait en rien marqué. Il a pour habitude de se battre souvent et avec n’importe qui, que ce soit son frère ou des inconnus, Amos s’immisce dans la masse avec une aisance déroutante. Certes, cette fois ci Raelyn est devenu le dommage collatéral de la soirée ; mais est ce que ça a vraiment de l’importance ? Elle ne l’a pas encore tué alors cela doit signifier qu’elle ne lui en veut pas. ”Cherche pas, c’est moi.” Il s’est pris une dérouillée, certes, mais c’est Amos qui a commencé. C’est Amos qui a perdu son calme et à partir de ce moment là le Doherty a été proclamé grand vainqueur avant même que tout le monde ne connaissance la finalité du combat.
« T’es venu chercher ton t-shirt ? » Ah, ça. Ce n’est pas comme s’il était reparti torse nu sans s’en rendre compte, non, autant d’impudeur ne lui ressemblerait absolument pas. « Qu’est-ce que tu fais ici Tobias ? » Elle n’a rien de drôle qaund elle grille toutes les étapes pour en arriver à la finalité alors que Tobias, lui, avait prévu mille blagues pour occuper sa soirée avant qu’ils ne retournent dans son lit à elle, celui qui sent bon et qu’il aime bien fréquenter plus que de raison. C’est pour ça et seulement pour ça qu’il est revenu, parce qu’il pense naïvement que rien n’a changé depuis leur dernière entrevue - pourquoi est ce que ce serait le cas de toute manière ? Son coude remonte doucement le long du mur et il pose sa tête sur son poing fermé, attendant sagement qu’elle lui donne l’autorisation d’entrer (comme les vampires). ”J’suis là pour mon tee shirt, j’l’aimais bien.” Il l’aimait tellement bien qu’il en avait oublié l’existence tout comme il en a oublié sa couleur. Il n’a jamais réellement appris à s’attacher aux choses, il faut dire, et tous ses défauts semblent ressortir ce soir plus que jamais.
D’un geste vif, il vient poser sa main sur le bleu de la blonde pour s’assurer de son existence, pour tester la rigidité de sa joue, pour l’énerver, pour s’amuser lui, pour faire un pas à l’intérieur de son appartement. Vous voyez qu’il n’agit jamais sans réfléchir : il a mille idées derrière ce geste, celle de la rendre folle étant bien sûr en tête. ”Ca fait mal là ?” Son index glisse de quelques centimètres. ”Et là ?” L’enfant insupportable est de retour, il n’a besoin que d’une simple seconde de plus pour entrer dans l’appartement sans en avoir reçu l’autorisation - il n’en a pas eu la patience. ”T'boudes cinq minutes et j't'attends dans la chambre ?" Il récupérera son t-shirt ou il en oubliera un autre, cela n'a pas réellement d'importance à vrai dire. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 1 Mar 2020 - 9:52 | |
| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Pourquoi suis-je surprise ? C’était écrit que Tobias reviendrait à se présenter à ma porte, il n’avait aucune raison de s’en priver. Les choses se sont toujours passées comme ça entre nous, il provoque, j’observe en souriant, en riant parfois avec lui des réactions démesurées de Carter, puisqu’il était bien le seul capable de réagir au quart de tour lorsque cela me concernait. Moi, j’eu fait semblant de lui remonter les bretelles à plusieurs reprises, mais Tobias a toujours su que c’était un jeu, que je me foutais toujours autant de Carter qu’à l’époque où je l’ai rencontré et qu’il a développé son béguin ridicule, et que ménager sa susceptibilité ne m’a jamais intéressée. Je l’ai même toujours trouvée insultante à vrai dire, nous n’avons jamais été un couple, je ne me suis même jamais offerte à lui, alors qu’il réagisse comme si j’étais un objet lui appartenait a de don de me hérisser le poil. Heureusement Tobias était là. Pour le provoquer. Pour faire tout sauf le ménager.
Dans des circonstances différentes oui, j’aurais été heureuse de le voir sur le palier de mon appartement. Je l’aurais défié d’un regard signifiant « j’ai gagné, t’es revenu » puis j’aurais prétendu pendant quelques minutes être particulièrement scandalisée par son comportement, avant de le renverser dans mon lit. Mais là c’est différent. Là, en proie au doute depuis l’ultimatum d’Amos, qui me demandé ouvertement de choisir entre l’exclusivité et une rupture nette, je ne suis capable de penser à rien d’autre. Pas depuis quatre jours. J’essaie, je prétends le contraire, mais il est toujours là dans un coin de ma tête, et le temps file. Ce soir je pensais avoir une réponse à lui apporter. Je suis allée jusqu’à chez lui pour m’offrir toute entière, mais devant se porte close, j’ai vite fait demi-tour. Et c’est révélateur, c’est révélateur à mes yeux de mes doutes. Pourquoi bouleverser des habitudes vieilles d’il y a douze ans, pour lui ? Parce qu’il m’attire diablement ? N’importe quoi, il n’est pas le premier à savoir me satisfaire, celui en face de moi le fait très bien. Parce qu’il m’obsède ? Parce que, pour la première fois depuis longtemps, je ressens quelques chose d’inexplicable pour lui ? Mon attachement je l’ai longtemps repoussé, parce qu’il m’agite et me force à sortir de ma zone de confort, mais je ne peux plus nier son existence aujourd’hui. Mais est-ce suffisant ? Est-ce assez pour résister à la tentation lorsqu’elle se présente à ma porte ? Pour promettre de le faire, pas uniquement ce soir, mais tous les suivants tant que ma promesse tiendra ? « L’tien t’va mieux, t’as raison. » J’esquisse un sourire. Je n’oublie pas l’hématome sur mon visage, comment pourrais-je alors qu’il me nargue à chaque fois que je croise mon reflet. D’un air distrait je passe une main dessus. « Utilise pas cette excuse pour me cogner dès que t’en as envie. » Ce n’est même pas lui qui m’a frappée cette fois-ci. Je ne doute pas de la violence qui sommeille en Tobias, seulement entre lui et moi il n’y a aucune trace de cette passion qui le pousserait à devenir jaloux, à devenir violent, à me frapper avant de mieux me retrouver. « Cherche pas, c’est moi. » Bien sûr que c’est lui. Même en m’ajoutant à l’équation il reste le grand gagnant. Amos, piqué au vif, m’a montré sa colère et sa détresse en portant le premier coup, alors qu’il prétendait jusque-là qu’il se foutait bien que j’en vois d’autres. Moi j’ai perdu Amos. Tobias lui a passé un bon moment et s’est surement diablement amusé. « J’suis là pour mon tee shirt, j’l’aimais bien. » Un air innocent sur le visage je hausse les épaules. « Si tu me l’avais dit, je l’aurais pas bazardé. » Bien sûr que je l’aurais fait. Et bien sûr qu’il n’en a rien à foutre de son t-shirt. Il a gagné, il est venu rouler des mécaniques et récupérer sa récompense. Il est venu s’amuser à nouveau, sauf que je ne suis pas certaine d’avoir encore quelque chose à lui offrir. Ou plutôt je sais que ce n’est pas le cas, mais je me mens quelques secondes encore en prétendant douter. Je ne sursaute pas quand il fait un pas en avant et pose sa main sur ma joue. « Ca fait mal là ? » Mes yeux fichés dans les siens, je soutiens son regard sans flancher. Oui ça fait mal. « Et là ? » Sa main glisse vers une zone plus violette, plus douloureuse, et moi je ferme les yeux quelques secondes. Je tente de ranimer des sensations d’autres fois. Les frissons lorsque sa main caressait ma peau. L’envie dévorante de répondre à sa provocation. Mais elles ne sont plus là, elles sont absentes. Rien n’a changé, Tobias est toujours beau comme un dieu, son corps semble toujours sculpté par un artiste de la Grèce antique, il est toujours aussi provocateur et joueur. Rien n’a changé, sauf moi. Je ferme les yeux un instant, et il interprète mon geste comme une invitation, il entre dans l’appartement qu’il connait par cœur. « T'boudes cinq minutes et j't'attends dans la chambre ? » Sauf que je ne boude pas. Je ne lui en veux pas pour les provocations, je ne lui en veux pas pour les coups qu’il a porté à Amos. Je m’en veux d’être devenue idiote et sentimentale. Je me retourne vers lui et lève un sourcil. « Parce que tu m’as déjà vu faire la gueule pour ce genre de conneries ? » C’est pas de ça qu’il est question. « Y’a aucun problème entre nous. C’est juste que… » Que quoi ? Je secoue la tête et me dirige finalement vers le bar pour en sortir une bouteille de scotch. « Laisse tomber, j’ai besoin d’un verre, tu veux un verre ? » J’en sors deux sans attendre sa réponse. Je les remplie avant de revenir au salon et de me laisser tomber sur le sofa. J’invite Tobias à s’installer d’un regard, et je bois deux grosses gorgées dans mon verre, pour tenter de mettre de l’ordre dans mes idées. « Je suis pas sure d’avoir encore quelque chose à t’offrir Tobias. » Raelyn ou comment tourner autour du pot. Comment se voiler la face quelques secondes supplémentaires. Lui comme moi on sait que je parle pas de lui offrir un verre ou de suturer ses plaies.
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| | | | (#)Dim 1 Mar 2020 - 17:39 | |
| Il ne pensait pas à cogner Raelyn à son tour, cela n’a jamais fait parti de ses motivations dans la vie mais il faut dire que si c’est elle qui le lui demande si gentiment, il ne saurait rien lui refuser. Quoi qu’il en soit ils ont bien longtemps avant de décider de si oui ou non il va jusque là, ils ont jusqu’à ce que Tobias cherche la personne de trop et que les conséquences soient irréversibles et son corps enterré six pieds sous terre (une période de temps entre maintenant plus cinq minutes et maintenant plus cinq ans, à peu près). Son attention volatile passe rapidement au sujet suivant lorsqu’elle lui avoue avoir bazardé son t-shirt et qu’il affiche une moue faussement outrée d’un réalisme troublant. Le fameux t-shirt dont il avait oublié l’existence, une excuse parmi des milliers d’autres qu’il vient de choisir au dernier moment pour se donner le droit d’être ici. Il aurait tout aussi bien pu révéler ses véritables intentions mais le jeu en aurait été bien moins drôle. Ce qui est pour lui le plus amusant c’est encore de tester les limites de la patience de la blonde en venant appuyer là où ça fait mal. Littéralement. Sur son si joli visage de porcelaine au teint nacré, désormais caractérisé par de nouvelles couleurs que Tobias trouve bien plus attirantes que n’importe quel maquillage qu’elle aurait pu mettre par dessus.
« Parce que tu m’as déjà vu faire la gueule pour ce genre de conneries ? » ”Ouaip.” Ah, c’était là le moment où il fallait dire non peu importe la question qui venait de lui être posée ? Mince, il avait une vie d’entraînement derrière lui et le voilà qui loupe le coche au dernier moment, trop aveuglé par cette envie irrépressible d’être le plus con dans la salle. Il voit bien l’air de Raelyn, celui qui n’a rien à voir avec d’habitude, mais il ne cherche pas à l’interpréter pour autant pour la simple et bonne raison que ce serait une perte de temps selon lui. De toute façon la réponse aurait dû être non, parce que la seule vérité est que Raelyn ne lui a jamais fait la gueule pour quoi que ce soit même quand elle aurait eu toutes les raisons pour. Les frasques, les écarts, l’insubordination à répétition, l’insolence, … il a tout testé, encore et encore, et jamais ô grand jamais elle ne lui a tenu rigueur de quoi que ce soit. Raison de plus pour laquelle Tobias ne comprend pas pourquoi tout est différent maintenant, à cause de cet homme qui n’a rien de plus que tous les autres qu’il aurait pu croiser au pied de l’immeuble. « Y’a aucun problème entre nous. C’est juste que… » Les yeux du bruns se plissent alors qu’ils suivent la silhouette de la blonde, s’éloignant vers le bar alors qu’il se laisse lourdement tomber dans un fauteuil blanc et confortable. Il passe presque plus de temps chez elle que chez lui alors oui, le mobilier, il le connaît très bien. Désormais le Doherty serait capable de fermer les yeux et préciser l’emplacement de chaque objet avec une précision folle ; les heures passées à laisser traîner ses doigts de partout lui auront au moins servi à ça.
Son odorat aussi est irréprochable, son sens sans aucun doute accentué par la dernière drogue qu’il a bien pu ingérer, une parmi tant d’autres pour laquelle il ne saurait donner ni nom ni heure. ”J’en veux aussi.” Elle est bien plus renfermée que d’habitude et bien qu’il ne doute pas de ses compétences, il doute cependant qu’elle lui accorde un quelconque accès à son lit ce soir. Autant trouver au moins une récompense en venant ici, même si elle est finalement loin d’être celle qu’il espérait il pourrait se contenter d’alcool ; surtout si c’est celui de la Blackwell. « Laisse tomber, j’ai besoin d’un verre, tu veux un verre ? » La demande arrive finalement d’elle même une seconde plus tard à peine. Paradoxalement c’est à ce moment précis qu’il lève un sourcil intrigué, peu habitué à tant de politesse et d’attention de la part de la blonde. Il aurait bien moins été étonné si elle lui avait jeté la bouteille au visage, par exemple. ”Ouais.” Il se répète donc, mot inutile alors qu’il a déjà entendu les verres s’entrechoquer. Mains posées sur l’accoudoir du fauteuil, il s’occupe à tourner sur lui même en attendant qu’elle lui délivre les informations qu’il recherche ou, en tout cas, les explications qu’il mérite.
Sa patience relative est rapidement récompensée lorsque la blonde arrive avec les verres remplis et il se contente de d’abord la regarder engloutir le sien avant d’en faire de même avec son propre verre, à un rythme bizarrement moins soutenu. Les rôles semblent avoir été échangés ce soir. Ils semblent être les acteurs d’une pièce dont ils ne connaissent pas le contexte. Tout est nouveau, ce ne sont plus réellement eux. « Je suis pas sûre d’avoir encore quelque chose à t’offrir Tobias. » Les yeux bleus de Tobias se voilent doucement en même temps que ses sourcils restent froncés. Il comprend le but de sa phrase, pas le pourquoi, pas le comment. ”L’alcool et les pilules violettes ça m’va.” Ce n’est pas une réponse emplie de sympathie ni même de rage ; il est sérieux. Il n’était pas forcément attaché à leur relation relation charnelle, c’est au contraire la partie d’un tout aussi impossible qu’intriguant qui l’attirait. Elle représente les flammes à elle seule, c’est pour cette raison et seulement celle-ci qu’il continuait de revenir. ”Raelyn Blackwell s’rait-elle en train d’se ranger ?” C’est ça, par contre, qu’il ne peut ni ne veut pas croire. Elle est différente de tout le monde en bien des points et il ne veut pas croire que cela ait changé. Elle doit rester l’inaccessible Blackwell, pas la femme dans l’ombre de qui que ce soit. ”Tu vas regretter d’faire ça pour lui.” Il boit une nouvelle gorgée, son regard accusateur ne lâchant pas ses yeux en un seul instant. Tobias ne sourit pas, cette fois, et l’expression de son visage n’a rien de chaleureuse. ”T’vas regretter d’changer pour faire plaisir à quelqu’un d’autre. Et j’pourrai dire que j’taurais prévenue.” Ses erreurs, ses problèmes.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 2 Mar 2020 - 15:28 | |
| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty Je m’efface pour le laisser entrer, parce que je n’ai pas la force, pas l’envie de lui refermer la porte sur le nez. Tobias il n’a dans les faits pas fait grand-chose de mal, pas grand-chose en tout cas que je n’aurais pas pu prévoir en le connaissant comme je le connais. Il est provocateur, et j’en ai trop ri avec lui pour le lui reprocher parce qu’aujourd’hui c’est moi qui paye les pots cassés. Il a toujours été intègre, entier, sauvage et sans fard et c’est ce que j’ai aimé chez lui, ce que j’aime chez lui, je n’en sais rien. Sa personnalité incontrôlable, c’est elle qui l’a rendu irrésistible à mes yeux et ce n’est pas lui qui a changé, pas lui qui du jour au lendemain s’est révélé sous un nouveau jour, c’est moi qui ait progressivement évolué ces dernières semaines. En dehors de cette promesse que j’envisage de faire à Amos, celle de ne m’offrir plus qu’à lui, il n’y a rien qui m’empêche de laisser entrer le brun, et cette promesse, je ne la briserais que si d’aventure il venait à se passer quelque chose entre lui et moi, pas parce que nous aurons partagé un verre. Verre qu’il me réclame, en bon enfant impertinent, alors que je me dirige vers le bar. « J’en veux aussi. » Je lève un sourcil, j’ignore sa requête et je lui propose à mon tour de boire quelque chose, je lui aurais apporté un verre de toute façon, mais on ne perd pas une habitude si facilement et moi, j’ai l’habite de jouer à la plus forte tête avec Tobias. « Ouais. » Un sourire étire mes lèvres alors que je reviens vers le canapé pour m’y laisser tomber.
Tobias n’est pas idiot et je suppose qu’il a compris que les choses étaient mal engagées ce soir, ou au moins qu’il y avait quelque chose de différent chez moi. Je ne le repousse pas, je ne suis pas agressive, mais je ne suis ni engageante ni sauvage, ce soir, j’ai surtout l’air résignée et perturbée par les différentes pensées contradictoires qui traversent mon esprit. Je pousse un soupir et préfère l’honnêteté : si le brun est là pour tirer son coup, je n’ai pas l’intention de lui faire perdre son temps. Je plonge mes yeux dans les siens et tente d’y lire l’effet que mes mots auront sur lui. Pendant quelques secondes son regard se voile et il me semble perplexe. Je comprends, je le serais aussi à sa place. « L’alcool et les pilules violettes ça m’va. » Je lève un sourcil et un mince sourire étire mes lèvres. Si je ne connaissais pas mieux Tobias que ça, je penserais qu’il essaye de gagner du temps, qu’il se dit peut-être que je changerais d’avis après quelques verres et un peu de défonce. Sauf qu’un vent nouveau commence à souffler, un qui m’apporte des certitudes que je ne pensais jamais avoir à affronter. Alors qu’il est là, qu’il est venu frapper à mon appartement qu’il m’est offert, j’apprivoise la certitude de ne pas avoir envie de tendre le bras pour m’emparer de mon dû. Je lève finalement mon verre dans sa direction. « Je trinque à ça. A l’alcool et aux pilules violettes » A distance, je ne daigne pas me lever pour faire tinter mon verre contre le sien que déjà, je vide le restant de son contenu d’un trait. Je me lève finalement pour me diriger vers la console de l’entrée et, sage pour l’instant, j’en sors mon herbe, du tabac à rouler un paquet de feuille. Je reviens m’installer à ma place initiale et sans me préoccuper de son regard que je sens peser sur ma nuque je me concentre sur la confection d’un joint qui, je l’espère, détendra mes nerfs. « Raelyn Blackwell s’rait-elle en train d’se ranger ? » Un rictus étire mes lèvres et un rire nerveux soulève ma poitrine. L’expression me déplaît, Tobias le sait certainement, je parie même que c’est pour ça qu’il a employé ces mots-là. Je suis pas un bouquin, je ne suis pas un t-shirt ou un bibelot qu’on peut ranger et qui sourira, qui s’exprimera quand elle en aura l’autorisation. Amos en est conscient et au-delà du reste, je sais qu’il me respecte. « Tu vas regretter d’faire ça pour lui. » Je lève un sourcil, surprise par sa remarque et, désarçonnée, tente de conserver un air amusé. « Depuis quand tu es un spécialiste de ma personne ? » Il ne l’est pas, mais il me connait, il me connait mieux que la plupart des gens. « T’vas regretter d’changer pour faire plaisir à quelqu’un d’autre. Et j’pourrai dire que j’taurais prévenue. » Son ton est plus grave, et il me fait presque l’effet d’en avoir quelque chose à faire, de ce que je regrette ou ce que je ne regrette pas. Je pourrais monter dans les tours, je pourrais lui dire que ce n’est pas son problème mais le fait est qu’il a tort et raison à la fois, mais qu’il ne comprend surtout pas. Je me tais quelques longues minutes, faisant semblant d’être particulièrement concentrée sur mon joint que je roule entre mes doigts, alors que j’ai simplement besoin de pouvoir en tirer une première bouffée pour répondre sereinement. J’achève mon œuvre et relève enfin les yeux vers Tobias. « T’as un briquet ? » Evidement qu’il a un briquet. Un qu’il attrape dans la poche de son jean avant de me l’envoyer. Je l’attrape au vol et allume sans tarder le joint, avant d’en tirer la première latte. La fumée, je la garde le plus longtemps possible dans mes poumons avant de ne la recracher que lorsque j’ai besoin de reprendre une inspiration. Je l’expulse en fermant les yeux et en laissant tomber ma tête en arrière sur le canapé. « Je fais pas ça pour lui. » Je le fais avec lui, à son impulsion, mais je suis bien trop égoïste pour faire ça pour lui faire plaisir. Je fais ça pour moi, parce que moi aussi j’en ressens le besoin. « Je fais ça pour moi. » Mais ça, je doute qu’un type comme Tobias puisse le comprendre. « Et dis pas de connerie. Il est pas question de changer, il est pas question d’enfiler une laisse et de ronronner quand on me caressera la tête. » Je ne sais même pas de quoi il est question en fait. J’ai toujours pensé qu’être fidèle signifiait être privée de certaines libertés mais je n’ai pas l’impression de me priver de quoi que ce soit. « Tu me connais, je continuerais à mordre et à aboyer, c’est juste que… » Je pousse un soupir avant de tirer une latte supplémentaire et de tendre la joint au brun. « Je fais pas ça pour lui. Je crois que j'en ai envie, c’est tout. » Et je n’ai même plus l’impression chercher à m’en convaincre, je le pense.
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| | | | (#)Dim 15 Mar 2020 - 1:45 | |
| Il sait très bien que cette soirée ne reproduira pas le même schéma que beaucoup d’autres avant et pourtant cela ne le dérange en rien. La routine n’est pas quelque chose dans quoi il aime s’installer, bien au contraire. Son statut auprès de Raelyn ne lui est d’aucune importance et tant que tous les deux continuent de se brûler les ailes ensemble alors ça lui convient parfaitement. Elle n’est pas faite pour une vie rangée non plus, il n’en doute pas un seul instant. Ce qu’il ne sait pas encore c’est à quel point elle est en train de remettre toute sa vie en question et à quel point, de la manière la plus étrange qui soit, ça l’intéresse réellement. En attendant que les réponses arrivent petit à petit, il se permet quand même de trinquer avec elle. A l’alcool et aux pilules violettes ou à tous les saints, peu importe, ce n’est pas ce qui l’intéresse. Ils pourraient bien boire à la gloire de Dieu qu’il le ferait quand même, être incapable de refuser une gorgée de ce liquide salvateur.
Sage comme une image, il l’observe rouler son joint sans même oser faire un quelconque commentaire à propos de la technique utilisée. Ce n’est même plus ce qui l’intéresse en ce moment. « Depuis quand tu es un spécialiste de ma personne ? » La blonde ne nie pas et lui plisse les yeux en même temps que ses coudes glissent de ses cuisses jusqu’à ses genoux, toujours aussi provocateur sans même réellement le vouloir. Il a raison. Il a raison et elle ne prend même plus la peine d’essayer de s’en sortir par des chemins de travers. ”Depuis toujours.” Depuis qu’il a décidé qu’il en avait un minimum quelque chose à foutre de savoir ce qui pouvait bien arriver à sa fournisseuse la plus amusante de toutes, et de tous.
Il lui tend le briquet sorti de la poche de son jean dès qu’elle en fait la demande, enclenche la roulette lui même pour en faire jaillir le feu. Elle le connaît autant que lui la connaît, sans doute. Ils ont su progresser entre amour et haine (avec bien plus de haine que d’amour, soyons francs) jusqu’à trouver leur équilibre outrancier et malsain. Parfait pour eux, en somme. Son regard s'accroche à la fumée une fois la flamme déjà évaporée, il se laisse retomber dans le fond du fauteuil en même temps. Elle n’a pas l’air décidée à lui faire la peau dans la seconde, cela signifie donc qu’ils ont le temps d’éclaircir les choses avant qu’elle ne change d’avis - ou qu’il le fasse avant. « Je fais pas ça pour lui. » Loin d’être convaincu, ses yeux ne se dérobent à aucun instant de ceux de la blonde. Elle n’a pas l’air de commencer une histoire qu’il a réellement envie d’entendre ; tout ressemble bien trop à un piège. Cela ressemble bien trop à des histoires parfaites qu’il aurait pu entendre de la bouche des autres élèves, les rares fois où il se présentait à l’école. Il les entendait rêver d’amour et de toutes ces choches, de grandir et mourir auprès de la même personne et déjà à l’époque il détestait entendre toutes ces choses. A quoi tu joues, Blackwell ? « Je fais ça pour moi. » A quoi tu joues, bordel de Dieu, Blackwell ? Ca ne lui ressemble pas, ça ne devrait pas lui ressembler. Elle devrait se battre, mordre, rager, griffer, se dérober de son emprise ou peu importe le pouvoir qu’il pense avoir sur elle. Si elle le faisait pour elle, elle aurait fui. Seule.
« Et dis pas de connerie. Il est pas question de changer, il est pas question d’enfiler une laisse et de ronronner quand on me caressera la tête. » ”C’est ce qu’on verra.” Il n’attend qu’à voir et en juger par lui même, il n’attend que le temps passe pour qu’il puisse lui dire ‘j’avais raison’ de toutes les manières possibles et inimaginables. ”J’espère t’auras au moins l’choix sur la couleur d’ta laisse. Avec un peu de chance t’auras l’droit de mordre de temps à autres.” Insolent et buté, il ne se laisse pas berner par les mots de la blonde. Il ne croit absolument pas tout ce qu’elle essaye de lui faire comprendre et peu importe le temps qu’elle passera à tenter de le lui expliquer, lui ne changera pas d’avis. ”Si t’es pas trop occupée à ronronner, on s’entend.”
La suite, il l’entend sans l’écouter. Elle enchaîne les excuses, toutes aussi pitoyables les unes que les autres et il roule un peu plus des yeux à chaque fois. Elle clame sa rage, il ne voit plus que sa docilité. Il ne la voit plus que comme celle qui n’a pas hésité à courir derrière un homme sans ne rien y avoir à gagner. ”Il a quoi qui t’intéresse ?” Il a quoi de plus, il a quoi d’intéressant ? Il a quoi, tout court ? Ce n’est aucunement la jalousie qui part ou même son orgueil, il n’est pas jaloux de ne pas être cet homme. Tobias est simplement profondément curieux de savoir comment il a pu tant changer les habitudes de la blonde, en si peu de temps et sans qu’il n’ait rien vu venir. ”T’as quoi à y gagner dans tout ça, surtout ?” La liberté. C’est ce qu’elle perd. Et la liberté n’a ni prix ni égal. Elle devrait le savoir mieux que personne. "Tu lui donnes un surnom d'merde ou vous en êtes pas là encore ?" Ouais et ça aussi, ça l'intéresse réellement.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty
Tobias, je suis surprise qu’il s’attarde alors qu’il n’a potentiellement rien plus rien à gagner dans tout ça. Il joue l’idiot mais j’ai compris il y a un moment qu’il ne s’agissait que d’une façade, il ne l’est pas, et il a je pense compris qu’il ne se passerait rien entre nous ce soir, qu’il ne se passerait plus rien entre nous pendant plus longtemps, tant que cette promesse faite à Amos sera d’actualité je tiendrais parole. Pour l’instant je ne vois pas la chose comme un sacrifice et si j’ai peur, si je suis terrorisée à cause de ce que ça implique comme engagement et comme passe-droit que je donne au brun, je suis sûre que c’est ce à quoi j’aspire, maintenant que j’ai Tobias en face de moi. Je pourrais être tentée, je le suis toujours en sa présence, mais ce n’est pas le cas. Je pense à l’autre soir, à celui où Amos nous trouva, et ça me noue le ventre plus efficacement qu’un mauvais café.
Tobias et moi nous fréquentons depuis trois ans. Une information que je ne donnai pas à Amos lorsqu’il me posa la question l’autre nuit, au milieu de beaucoup d’autre. La seule chose que je l’autorisai à réclamer fut de savoir si je l’avais revu depuis et si après leur dispute il était remonté avec moi pour que je le soigne. Mais nous nous connaissions et je prends conscience ce soir d’à quel point le jeune homme est observateur, même s’il n’est pas bavard. « Depuis toujours. » Je hausse les épaules. « Faut croire que je suis pleine de surprise. » Avec indifférence, comme si ce n’était rien, comme si je n’étais pas terrorisée. Je n’ai pas envie que Tobias le réalise, parce que je sais qu’il s’insinuerait dans la faille s’il en détecte une. Je l’aurais fait à sa place et nous sommes taillés dans des bois similaires. La preuve en est qu’il ne me laisse pas m’en tirer aussi facilement. Il creuse le Doherty, parce que ça l’amuse ou parce que ça l’intéresse ? « C’est ce qu’on verra. » Je coince le joint entre mes lèvres pour tirer une latte dessus, un air provocateur sur les lèvres. C’est ce qu’on verra. J’ai envie de me prouver que j’en suis capable, et de le lui prouver à lui aussi. « J’espère t’auras au moins l’choix sur la couleur d’ta laisse. Avec un peu de chance t’auras l’droit de mordre de temps à autres. » « Tu crois que je pourrais la prendre à pois ? Non, mieux ! J’en veux une avec des paillettes. » Je connais Tobias, la seule façon de discuter avec lui c’est de rentrer dans son jeu. Alors je souris et j’expire ma fumée par les narines, avant de lui tendre le joint pour qu’il en profite lui aussi. « Si t’es pas trop occupée à ronronner, on s’entend. » « Ta gueule, bien sûr que je vais mordre, pense pas une seconde à profiter d’un quelconque relâchement, ça arrivera pas. » Je prends un air pensif, avant de passer ma langue sur mes lèvres et de lever les sourcils, amusée. « Quand est-ce que tu reviens la queue entre les jambes en pleurnichant pour qu’on te reprenne toi déjà ? Dans un mois ? Deux ? Qu’est-ce que tu peux bien foutre de tes journées qui ait un quelconque intérêt ? » Mes lèvres s’étirent pour former un sourire, et je rajoute. « Te barrer en même temps que ton pote. Toi non plus, je te pensais pas si sentimental. »
Il a demandé, je mords. Quoi que je mordille plus que je ne l’agresse réellement, je me calque sur ce mode de fonctionnement qui a toujours été le nôtre, la baise en moins. « Il a quoi qui t’intéresse ? » Je fronce les sourcils alors que je me redresse et tends la main pour récupérer le joint. « T’as quoi à y gagner dans tout ça, surtout ? » Je ne peux reprocher à Tobias sa façon de voir les choses : c’était la mienne il n’y a pas si longtemps. A sa place, je lui aurais aussi demandé quel était son but, son dessein secret, parce qu’il y en a forcément un non ? « Tu lui donnes un surnom d'merde ou vous en êtes pas là encore ? » Je lève les yeux au ciel. Il m’imagine vraiment capable de changer à ce point ? « Non, mais lui il en a pleins pour toi, ça c’est certain. » Il ne les a pas partagé, mais ça je peux l’affirmer sans trop m’avancer. « Il a rien de plus. Mais moi il me fait vibrer, c’est tout. » Le reste, le fait que je sente mon coeur qui s’ouvre pour la première fois depuis des années, ça ne regarde pas Tobias. « Si je te connaissais pas mieux je penserais que t’es jaloux. » Mais je sais qu’il ne l’est pas, ou si il l’est, c’est de l’attention que j’accord à Amos au lieu d’être concentrée sur lui, un peu comme un gosse hyperactif. Mais mon attachement, il ne l’a jamais cherché. « Tu veux qu’on t’inscrive sur un site de rencontre toi aussi c’est ça ? Je peux même t’aider à faire ton profil si tu veux. » C’était pas écrit que notre relation prenne ce tournant, qu’on ressemblent à deux adolescents, deux amis en train de fumer dans la cave de leurs parents en s’envoyant des piques à la gueule.
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| | | | (#)Lun 23 Mar 2020 - 5:41 | |
| Le choix des motifs sur la laisse à venir de Raelyn semblent fortement intéresser Tobias, il y a donc fort à parier qu’il se concentrera bientôt sur les ornements dont seront dotés les liens à ses poignets, l’un n’allant pas sans l’autre dans son imaginaire débordant. « Tu crois que je pourrais la prendre à pois ? Non, mieux ! J’en veux une avec des paillettes. » Il passe rapidement sa langue sur ses lèvres, autant amusé que provocateur. “Prends la avec des paillettes à pois, au feu l’avarice.” Au Diable l’avarice Tobias, c’est au Diable pas au feu bon sang.
La blonde se décide à lui répondre avec des mots plus crus (bien plus à son image aussi) dès lors qu’il tient le joint entre ses lèvres, laissant cette fois-ci apparaître un tout autre sourire lorsque ses yeux retrouvent ceux de son ancienne coéquipière. Il retient un ’kay, non pas parce qu’il a appris à s’assagir avec le temps mais surtout parce qu’il est trop occupé à s'empoisonner pour prendre le temps d’articuler les mots et que bien rapidement la voilà qui prend les devants. « Quand est-ce que tu reviens la queue entre les jambes en pleurnichant pour qu’on te reprenne toi déjà ? Dans un mois ? Deux ? Qu’est-ce que tu peux bien foutre de tes journées qui ait un quelconque intérêt ? » C’est donc ça qui l’intéresse réellement, au fond. La question n’étonne pas Tobias, simplement le fait qu’elle ait attendu autant de temps pour l’articuler le fait encore s’interroger. Est ce qu’elle était en train de prendre des pincettes ? Ou était-ce une vulgaire technique comme une autre pour tenter de l’attendrir dans l’espoir d’avoir les informations qu’elle souhaite obtenir ? L’un ou l’autre ne lui importent que très peu, à vrai dire, quand il n’a jamais eu un quelconque intérêt pour les secrets (pas même les garder pour lui). C’vrai qu’t’es un des boss maintenant. Classe. Y’a plus qu’à lui qu’t’obéis finalement.” Oh, nul doute qu’Amos va désormais devenir un sujet récurrent, qu’elle le veuille ou non. Il entrevoit là une faille et c’est sa spécialité que de ronger son os jusqu’à la moelle. “J’continue à vendre d’la merde pour les gens paumés. Ca t’va comme réponse ou t’veux savoir l’horaire d’ma pause pipi aussi ?” Il pourrait donner le nom de ses associés, sa soeur y compris, dans la seconde suivante si elle en faisait le souhait. Il pourrait divulguer le lieu de leur QG si elle souhaitait le savoir. Il pourrait lui expliquer les ravages du fentanyl et lui en décrire les sensations que l’on ressent seconde par seconde après en avoir ingéré, quand tout va soudainement trop vite mais que plus rien n’a d’importance. “J’leur donne un mois et d’mi. Ils m’amusent bien pour le moment.” Pour la partie revenir la queue entre les jambes, il la laisse encore ouverte aux négociations alors qu’elle profite d’un temps d’accalmie pour moquer son attachement à Nino, chose relative quand on sait que ce dernier est surtout effrayé par Tobias plus qu’autre chose. Ce gars l’amuse, voilà tout. Il se contente à nouveau d’hausser les épaules sans lui faire la joie d’y ajouter de quelconques explications.
D’amusement, il mord ses lèvres déjà gercées en l’entendant dire qu’Amos a déjà des surnoms de prêts pour lui. Tout son cerveau est occupé à imaginer les mille insultes qui pourraient lui être associées et pendant au moins cinq seconde elle a trouvé le moyen d’occuper Tobias : un exploit. Il est de toute façon celui qui la fait vibrer, alors ce grade mérite qu’il soit aussi très bon pour trouver des insultes à associer à Tobias puisque nul doute que le brun saura encore semer quelques graines de folie entre les deux … amants ? “Si c’est juste t’faire vibrer l’problème y’a des trucs faits pour ça. J’peux même t’montrer, ça coûtera pas une crise de jalousie ça au moins.” Amants ça sonne trop normal. C’est nul. Les deux qui se font vibrer, par contre, c’est à n’y rien comprendre mais ça sonne poétique, alors ça fera l’affaire. « Tu veux qu’on t’inscrive sur un site de rencontre toi aussi c’est ça ? Je peux même t’aider à faire ton profil si tu veux. » “Mets que j’sais faire vibrer les gens. Ca attire les femmes app’remment.” Il est d’une lourdeur infinie, le Doherty qui n’a aucune idée de où s’arrêter quand il pense avoir attrapé un bon poisson. “Mais oublie pas d’dire que j’en aurai rien à foutre d’elles avant même qu’on couche ensemble.” Tobias et son tact légendaire, aussi mondialement (ou presque) connus que son manque de considération flagrant à l’égard du reste du monde.
Ne tenant pas en place, il finit par se tourner à quatre vingt dix degrés sur lui même pour poser sa tête sur l’accoudoir d’un côté et ses pieds par dessus l’autre, les yeux rivés au plafond d’un blanc immaculé. Presque aussi pur que l’âme de Raelyn. “Oh, pense aux daddy issues, ça fait ténébreux, c’est cool à ce qu’y paraît.” Il parle de ses problèmes de famille avec une aisance déconcertante, s’amusant tantôt à se faire plaindre et tantôt à passer pour le héros, le tout dépendant exclusivement de son humeur.
Il tourne de quatre vingt dix degrés de plus, ses pieds désormais sur le dossier alors qu’il a la tête à l’envers, ses yeux de nouveau rivés vers Raelyn qui semble désormais si grande. Quelle ironie. “J’ai quand même l’droit au résumé d’ton profil même si j’peux pas t’inscrire vu qu’tas un gars ?” Il en vomirait presque que d’utiliser ce terme. “Passe la partie sur tes mensurations ça j’connais.”
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 24 Mar 2020 - 15:46 | |
| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty
« Prends la avec des paillettes à pois, au feu l’avarice. » Je lève un sourcil devant l’insolence du brun. Elle m’amuse toujours autant, surtout maintenait que j’ai tiré quelques lattes sur un joint et que globalement, je ris pour pas grand-chose. Le fait que je décider de ne plus le fréquenter n’a finalement pas grand-chose à voir avec lui et, contrairement à ce qu’il pense et ce que tout le monde pensera, le raccourci est facile, ça n’a pas tant à voir avec Amos qu’avec moi. Il ne me met pas de pression. Je suis libre de mettre un point final à cette liaison ou relation, je peux choisir maintenant d’arrêter les frais si j’estime qu’il n’en vaut pas la peine, que nos moments n’en valent pas la peine, Amos ne pourrait pas me le reprocher. Je n’ai pas été entrainée dans un mécanisme dont je n’arrive pas à m’extirper, je ne suis pas au pied du mur : je réalise ce soir pour la première fois à quel point moi aussi j’ai envie de tout ça, d’arrêter les conneries, d’arrêter de faire l’autruche en continuant à m’offrir à d’autres hommes qui, depuis peu, de m’offrent plus réellement ce que je désire. Parce que ce que je veux, c’est être dans ses bras, pas ceux d’un autre et, si c’est terrifiant, j’arrête de mentir, à moi la première.
« C’vrai qu’t’es un des boss maintenant. Classe. Y’a plus qu’à lui qu’t’obéis finalement. » Je secoue la tête et pose la main sur l’un des oreiller du sofa que je balance dans sa direction. Au fond je me fous de ce que Tobias pense, mais il réveille mes craintes, celles qui soufflent qu’à l’instant où je choisirai d’assumer ma liaison, beaucoup penseront comme lui. Amos n’y est pour rien, mais je suis une femme et lui un homme, et dans l’esprit machiste des hommes du gang il deviendra, et c’est peu reluisant, mon maître, comme Tobias l’affirme. « J’continue à vendre d’la merde pour les gens paumés. Ça t’va comme réponse ou t’veux savoir l’horaire d’ma pause pipi aussi ? » Moi je fronce les sourcils, et sa réponse fait du chemin dans mon esprit. Il quoi ? Il deale toujours pour qui ? « J’leur donne un mois et d’mi. Ils m’amusent bien pour le moment. » Malgré le joint qui a détendu mes muscles et cette sensation de bien-être qui commence à envelopper mon esprit, je sens l’incompréhension qui commence à monter, la colère qui commence à gronder.
Lui il enchaine, il ne me laisse pas le temps de rebondir sur ses révélations, pas alors que la drogue a entamé mes réflexes et ma capacité de réflexion. « Si c’est juste t’faire vibrer l’problème y’a des trucs faits pour ça. J’peux même t’montrer, ça coûtera pas une crise de jalousie ça au moins. » Un rire idiot s’échappe de ma gorge, et je secoue la tête. « Allez soit pas jaloux. Je suis sure qu’un jour t’arriveras à faire vibrer une jolie fille, toi aussi. » Il n’en a certainement pas la moindre envie cela dit, je n’ai jamais eu l’impression que ce soit un coureur Tobias, je n’ai jamais eu l’impression qu’il recherche vraiment la chaleur humaine comme moi j’en suis avide. « Mets que j’sais faire vibrer les gens. Ça attire les femmes app’remment. » Le voilà qui pose ses jambes sur l’accoudoir. Le voilà qui étire son mètre quatre-vingt-dix dans mon fauteuil de la plus nonchalante des façons. Moi, mon esprit digère encore l’information. Qui ? Il bosse pour qui ? « Oh, pense aux daddy issues, ça fait ténébreux, c’est cool à ce qu’y paraît. » En pilote automatique, je réponds sans trop y penser, plus concentrée sur ma réelle problématique. « Les daddy issues c’est les mecs que ça attire. Tu veux attirer des mecs ? Promis je juge pas, j’ai toujours su que t’avais un côté fragile et sensible. » Pour qui il bosse ? Le voilà qui jette ses pieds sur le dossier et retourne encore, pour se retrouver tête en bas. Dommage, je suis en jean, c’est raté pour regarder sous ma jupe. « J’ai quand même l’droit au résumé d’ton profil même si j’peux pas t’inscrire vu qu’tas un gars ? » « J’ai pas de gars. J’ai un amant performant au point d’éclipser les autres. » Ça, c’est la version pour Tobias, celle que je sers pour son petit égo. La mienne, c’est que si Amos et moi ne sommes pas en couple, nous nous attirons diablement, assez pour que je ne comprenne pas ce qui m’arrive, assez pour que je n’ai plus envie que de lui, assez pour que j’avoue que je me suis attachée à lui au fil des semaines.
La vérité, que je le veuille ou non, que je l’admette ou non, c’est que j’ai un gars.
Il continue Tobias, et il réussit presque à chasser mes préoccupations. « Passe la partie sur tes mensurations ça j’connais. » Je secoue la tête. « Tu le connais mon profil, rappelle toi, t’es un spécialiste de ma personne, il parait. » Un nouveau rire idiot soulève ma poitrine, signe que la drogue commence à faire son chemin. « Mais si tu veux savoir, j’ai écrit que je faisais grimper les hommes aux rideaux au point qu’ils viennent se trainer jusqu’à chez moi pour supplier, même après que mon gars leur ait refait le portrait. » Concentre-toi Raelyn, la révélation. Mes traits se durcissent et je lutte contre la drogue, je lutte contre l’amusement que je retire de la discussion, et je pose mes coudes sur mes cuisses, j’appuie ma tête dans mes mains et je braque mes pupilles dans sa direction. « Tu te fous de moi j’espère ? » C’est la seule explication. « T’as quitté le Club pour vendre ton cul à un autre gang ? » La trahison a un gout amer, même lorsqu’elle vient de quelqu’un comme Tobias que j’ai toujours su versatile. « Pour qui tu bosses ? » Avant que je te refasse le portrait.
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| | | | (#)Ven 27 Mar 2020 - 18:56 | |
| Il se prend un coussin dans la gueule, elle le laisse entrapercevoir une possible aventure avec une fille qu’il fera vibrer pour ensuite se demander s’il ne préférerait finalement pas les hommes : soirée normale entre une Raelyn défoncée et un Tobias qui ne plane pas moins. Ils savent tous les deux que lui, en tout cas, ne risque de vibrer pour aucun des deux genres alors ça ne fait que les amuser et occuper leur temps avant de réellement passer aux questions sérieuses, celles qui fâcheront la blonde et amuseront encore et toujours le brun. Le sang monte réellement à la tête de Tobias, lui qui a eu l’immensément merveilleuse idée que de sa placer tête en bas et poser ses pieds sur un fauteuil valant bien plus cher que sa vie. Heureusement qu’elle a déjà tiré bien trop de fois sur le joint pour lui en vouloir puisque nul doute que les marques de ses chaussures resteront un certain temps sur le blanc immaculé du fauteuil.
A choisir entre les traces de boue et le sang du Doherty qu’elle s’apprête à faire couler, cependant, un des deux sera bien plus difficile à cacher quand elle fera appel à des nettoyeurs spécialisés pour redonner seconde vie au fauteuil. « Mais si tu veux savoir, j’ai écrit que je faisais grimper les hommes aux rideaux au point qu’ils viennent se traîner jusqu’à chez moi pour supplier, même après que mon gars leur ait refait le portrait. » Elle fait encore durer le suspens et Tobias profite de ses dernières minutes d’existence pour enfoncer encore un peu plus son cas. Il joue avec la corde sensible et tout ce qui lui est possible de jouer, à vrai dire. Cela ne change pas de d’habitude. « T’as aussi écrit que ton gars t’a refait le portrait ou ça rendait pas bien sur le résumé d’la soirée ? » A l’envers, son sourire narquois donne toujours autant envie de le frapper. Il finit par se redresser vivement, déjà ennuyé de rester dans la même position, aussi imaginative et inconfortable soit-elle. Le monde tourne bien plus vite que d’usuelle et il a besoin de quelques secondes pour que chaque objet reprenne place dans le bon sens dans son esprit mais dès lors que c’est chose faite, il se place cette fois ci derrière le fauteuil, avant bras posés sur le dossier, pour mieux observer la blonde. Sans doute qu’il se prépare aussi un bouclier, aussi. Dans l’éventualité où il aurait un jour peur d’elle, ce qui ne semble pas être le cas pour le moment. Elle a une grande gueule et des relations haut placées mais dès lors qu’il ne s’agit que d’un face à face dans un terrain connu, il sait qu’il n’a rien à perdre. Sa confiance le perdra un jour.
« Tu te fous de moi j’espère ? » Le voilà. Le moment où toutes les informations distillées de ci de là font enfin leur chemin dans le cerveau embrouillé de la jeune femme. Ils ne se quittent pas des yeux, chacun campant fermement sur ses positions. La tête du brun se tourne légèrement d’un côté, son sourire toujours plus grand alors qu’il attend qu’elle aille au bout de ses pensées et explications. « T’as quitté le Club pour vendre ton cul à un autre gang ? » Trahison. Il se fait la liste mentale de toutes les fautes qu’elle ajoute à sa personne sans pour autant chercher à se rattraper en quoi que ce soit. Il cherche comment panser les plaies maintenant pour pouvoir faire pire plus tard ; c’est plutôt ainsi que fonctionnent les Doherty et pas autrement. Ils font croire à un renouveau pour tomber de plus haut lors de la chute finale, ils n’auront que plus d’adrénaline ainsi. Ce sera grisant. « Pour qui tu bosses ? » Il aurait rêvé pouvoir tirer une dernière fois sur le joint de Raelyn mais elle est bien trop loin pour qu’il puisse l’attraper et lui n’est pas assez con pour faire un pas vers elle maintenant. Chaque chose en son temps. Pour le moment elle désire des informations et en tant que meilleur amant de l’univers, au moins, il les lui donne, non sans cacher sa joie.
« Généralement c’toi qui m’raconte une histoire avant d’aller dormir, pas l’inverse. » Il prend encore le temps de jouer au plus con avec elle et avec ses nerfs par la même occasion, nullement apeuré par ce qu’elle pourrait lui faire. Non pas qu’il assume aucun conséquence de ses actes ou ne cherche même à les éviter, il se contente seulement de passer au travers la bouche en coeur et d’attendre les prochaines. « J’ai pas vendu mon cul à personne. » Le brun joue sur les mots et sur la patience de son ancienne collègue, lui qui prend un temps fou entre deux phrases, lui qui ne fait qu’encore et toujours étendre son sourire pour lequel on voudrait le frapper en plein visage jusqu’à ce que ce dernier soit totalement difforme. « On est v’nu m’chercher. Y’avait b’soin de mes services. » Il raconte pour une fois la vérité et on pourrait même penser qu’il fait preuve d’un peu de jugeote en ne précisant pas qu’en plus qu’on soit venu le chercher lui, sa jumelle était aussi impliquée. C’est sûrement sa manière à lui de la protéger alors qu’il devrait être le seul à récolter la colère de Raelyn dès lors qu’elle aura tout appris de son incroyable plan suicidaire. « Un nouveau gang qui s’est monté en ville. On vend d’la belle merde qui rend accro. » Il sait, il a testé. Pas con, le Doherty. Il sait ce qu’il vend tout comme il sait à quel point il est difficile de lutter contre un second cachet et un troisième quand le premier vous fait tant d’effets en si peu de temps. Lou l’avait prévenu et il n’a pas écouté mais là aussi, ça n’étonne plus personne. « Monté par Lou. P’tite, mignonne, elle parle bien. Ca t’dit un truc ? » Bien sûr que ça lui dit un truc. Bien sûr que de toutes les personnes avec qui il aurait jamais pu s’associer, elle est sûrement la pire. « Elle m’a pas vendu le speech de la famille, j’crois que ça y est c’est dépassé d’mode ça. » On voit à quel point l’idée d’être une “famille” au sein du Club a peu réussi à Tobias, en tout cas. Pas sûr ceci dit que ça lui réussira mieux de quelque manière que ce soit au sein de La Ruche. « Oh et on a des ptites abeilles sur nos cachetons, cool hein ? »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 1 Avr 2020 - 8:35 | |
| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty
Tobias ne réagit pas lorsqu’il prend un oreiller au visage et je ne m’en étonne pas : si impressionnant qu’il soit du haut de son mètre quatre-vingt-dix de muscles, et même s’il prétend le contraire, je l’imagine pas capable d’avoir envie de me refaire le portrait sous un accès de folie. Il a pas de raison de le faire, on a jamais engagés l’un envers l’autre et si j’ai prétendu qu’il avait l’air jaloux, je suis persuadée qu’il se fout bien de savoir avec qui je m’envoie. Bien sûr que nos moments lui manqueront, comme ils m’ont manqué à moi après qu’il se soit tiré. Mais à cause de la folie, à cause de notre manque de limite et pas à cause d’un quelconque et ridicule attachement. « T’as aussi écrit que ton gars t’a refait le portrait ou ça rendait pas bien sur le résumé d’la soirée ? » Je lève un sourcil et montre mon bleu non recouvert de fond de teint du bout du doigt. « Tu plaisante ? Y’a pas un mec que ça excite pas ça. » Il rougit, il rougit à être la tête en bas et je me demande s’il va s’étouffer au beau milieu de mon salon mais non, il s’assoit à nouveau normalement, trop normalement pour Tobias.
Les pensées mettent un moment à cheminer jusqu’à mon esprit, à cause de la barrière de nuage qui commence à se former. A chaque fois qu’un doute nait la drogue cherche à mon convaincre que ce n’est pas grave, que rien n’est grave après tout et que je ferais mieux de me détendre mais rien n’y fait, la graine qu’a plantée Tobias finit par éclore. Il continue à vendre de la merde. C’est pas des stylo ou des médicaments pour les troubles érectiles qu’il vend, j’en suis persuadée, c’est de la putain de drogue. Alors enfin je m’insurge, enfin je la lui pose la fatidique question. « Généralement c’toi qui m’raconte une histoire avant d’aller dormir, pas l’inverse. » Moi ça m’agace qu’il tourne autour du pot. Et ce malgré le bien être chimique qui commence à se répandre dans mes veines. Mon joint d’ailleurs je n’y touche plus, il pend mollement au bout de mes doigts, et je me fous bien de la cendre qui tombe sur le tapis. Qu’il en vienne au fait. « J’ai pas vendu mon cul à personne. » Ma respiration précédemment calme et posée commence à s’intensifier. Je suis quelqu’un d’apparence calme mais là, ce soir, quelques éléments me trahissent. « On est v’nu m’chercher. Y’avait b’soin de mes services. Un nouveau gang qui s’est monté en ville. On vend d’la belle merde qui rend accro. » Je l’observe d’un regard noir qui pourrait le fusiller sur place. « Qu’on soit venu te chercher ou que tu sois allé tapiner change rien au fait que t’en est une belle de pute. » Pourquoi ? Pour plus d’argent et un mode de vie plus confortable ? Je doute qu’une petite organisation qui s’extirpe à peine de l’œuf puisse lui offrir ça. Doucement Raelyn, doucement. « Depuis quand ? » C’était déjà le cas quand je lui ai ouvert ma porte – et mes cuisses – en janvier ? « Monté par Lou. P’tite, mignonne, elle parle bien. Ca t’dit un truc ? »
Et là, le coup de grâce. Instantanément ma mâchoire se contracte. Bien sûr que ça me dit quelque chose et Tobias le sait pertinemment. Il n’était pas là à l’époque mais pour sûr, il m’a déjà entendu parler de cette idiote. Et maintenant en joue aux apprenties mafieuses ? Que cherche-t-elle à faire, se faire tuer ? « Elle m’a pas vendu le speech de la famille, j’crois que ça y est c’est dépassé d’mode ça. » Tout ce qui vient après je ne l’écoute même pas, rapidement je renoue avec la réalité, comme si je dessaoulais sous l’effet de sa révélation, alors qu’il continue à me provoquer, avant ses airs de grand enfant. « Oh et on a des ptites abeilles sur nos cachetons, cool hein ? » Je tente de ne pas m’emporter. Lentement je pose mon verre sur la table et jette le joint encore fumant dans le cendrier, avant de relever mes yeux vers lui. « Tu te fous de ma gueule ? » J’ai beau tenté de m’y accrocher, je n’y crois pas une seule seconde. Oh non, il s’amuse Tobias, mais pas parce qu’il est en train de me faire une blague. Il s’amuse parce que tout cette situation le divertit certainement diablement. « J’en ai rien à foutre de ces histoires de famille. » Il le sait comme moi, je ne suis pas là pour ça. Je ne lui servirait pas non plus le speech du «comment as-tu pu nous trahir de la sorte. » « Pendant trois mois, tu me baisais et tu travaillais pour elle ? » Je ne m’encombre pas de politesse ou de distinction. « Je savais que t’étais un petit merdeux… » En tout bien tout honneur pour le coup, même lui s’en vante. « Pourquoi une part de moi espérait que ce soit pas à ce point ? » Qu’il ne me mette pas moi dans cette position. Si Mitch venait à découvrir ce qu’il s’est tramé ici pendant trois mois, nul doute qu’il remettrait en cause ma loyauté, nul doute qu’il insinuerait que je me suis laissée bernée, offrant ainsi à Lou et son gang de nuisibles la possibilité de faire main basse sur de potentielles informations.
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| | | | (#)Jeu 2 Avr 2020 - 5:29 | |
| Et voilà. Il a énervé Raelyn.
« Qu’on soit venu te chercher ou que tu sois allé tapiner change rien au fait que t’en est une belle de pute. » Et ainsi débutèrent réellement les festivités. Il savait que les révélations qu’il s’apprêtait à faire auraient comme conséquence direct de faire sortir la jeune femme de ses gongs. S’il a attendu autant de temps avant de lui en parler ce n’est pas pour repousser l’inévitable mais pour au contraire observer à quel point elle était capable d’exploser quand les choses touchaient à son ego. Tobias a toujours été fasciné par l’étude des comportements humains, lui qui n’a jamais su se reconnaître dans la masse. Observer les failles chez les autres est toujours bien plus intéressant que les reconnaître chez soi-même. « Depuis quand ? » « D’puis quelques mois. J’sais pas. ‘Jamais été doué pour les chiffres. » Au moins là il ne ment pas, quand il dit qu’il n’a jamais été doué pour les chiffres. Pour la première partie c’est autre chose, alors qu’il aurait une date bien plus précise à donner à Raelyn mais que ce ne serait pas assez amusant à son goût que de déjà dénouer un des (très, trop) nombreux problèmes qu’il s’apprête à soulever.
Il n’a fondamentalement rien contre la blonde et bien au contraire. Elle l’amuse. A ses yeux c’est le plus beau compliment qui soit, encore plus lorsque l’on sait que tout le reste de monde n’est qu’une sorte de pantin articulé prodiguant un ennui profond à ses yeux. Pas elle. Elle est l’une des élues, l’une des vraies, l’une de celles pour qui la vie vaut la peine d’être vécue. Ce n’est cependant pas pour autant qu’il la met sur un piédestal ou qu’il cherche à la ménager ; bien au contraire. Le prénom de Lou est prononcé, le premier tic du chronomètre annonçant la mort à venir du Doherty vient de s’enclencher. « Tu te fous de ma gueule ? » Il joue avec le feu et s’y brûle mais là encore il n’y a rien de nouveau. Ses yeux bleus soutiennent le regard de la jeune femme, il a même l’audace de continuer à sourire pendant qu’elle bouille de l’intérieur. Il jubile, lui, le fou du roi. « J’en ai rien à foutre de ces histoires de famille. » Sa lippe se retrousse, ses sourcils se lève et il se fait (presque) bon comédien, à afficher une tête de chien battu qu’on vient d’abandonner sur le bord de l’autoroute. Sa tête finit même par tomber sur le côté gauche, ultime fausse preuve qu’il est totalement démuni face à la tournure des événements. Lui qui vient pourtant de mettre tout son coeur à l’oeuvre et qui n’attend seulement que le piège se referme sur eux deux en même temps. Allez Raelyn, montre ce dont tu es capable.
« Pendant trois mois, tu me baisais et tu travaillais pour elle ? » Voilà ce qu’il voulait entendre. Le moi, je. Prévisible au possible, certes, mais ô combien jouissif à entendre. Le problème n’est pas qu’il ait quitté Le Club pour une autre organisation, le problème est surtout qu’il se soit joué d’elle en vendant son propre cul à d’autres. Elle aura beau clamer le contraire et se dire loyale au gang, il sait désormais que c’est faux. La seule chose qui compte réellement c’est son propre sort et Tobias serait bien le dernier à pouvoir le lui reprocher. Au contraire, il est bien heureux qu’elle expose enfin ce qu’elle pense réellement de toutes ces histoires dans lesquels ils sont plongées jusqu’au cou. « Moi j’te baise et Amos y t’fait vibrer ? Pourquoi y’a qu’lui qu’a l’droit à la tournure poétique ? » Il enfonce le couteau dans sa propre plaie, ne fait rien pour arranger son sort alors qu’au contraire il revient sur les vieux problèmes qu’ils n’ont pas encore eu le temps de sceller. Il accorde de l’importance à ce qui n’en a pas (même si le terme ‘importance’ n’a pas du tout la même définition chez les Doherty et chez le reste du monde).
« Je savais que t’étais un petit merdeux… » « Merdeux ou pute, va falloir faire ton choix. Faut qu’j’en laisse aux autres, quand même. » Habitué depuis toujours à avoir de nombreux qualificatifs en tout genre, il ne prend pas même la peine de passer par l’étape choquée, encore moins par celle de la déception. Been there, done that. Ennui mortel, au suivant. Il ne cesse de jouer avec elle alors qu’il sait qu’en face elle ne lui demande qu’un peu de franchise pour une fois dans sa vie. Tobias aime bien trop nager à contre courant pour lui donner tout ce qu’elle désire, pourtant. C’en serait presque trop facile, à force. « Pourquoi une part de moi espérait que ce soit pas à ce point ? » Il verserait presque une larme, là. Ça sonne comme la fin, ça sonne dramatique, ça sonne comme une vengeance qu’elle ne mettra jamais à exécution parce qu’elle risque de mettre fin à ses jours avant pour cause de désespoir infini.
Calme toi, Juliette. « Pourquoi t'fais encore l'étonnée, Raelyn ? » A son tour que d'accuser le coup et de mettre les barres aux T, les points sur les I. Ça promet d'être fun. « Y'a quoi qu'a changé entre l'moment où j'te baisais y'a encore une s'maine et maintenant ? J'bosse pour Lou comme j'bossais pour Mitchell. T'crois qu'j'en ai quelque chose à foutre d'savoir à qui va la tune que j'amasse ? » Sa langue claque sous son palais à cause de l’agacement. Une partie de lui aurait cru qu'elle saurait mieux lire en lui, certainement. « T'penses sérieusement qu'j'ai une once d'loyauté pour elle ? Comme j'en avais pour lui ? Comme y penses qu'j'en ai pour toi ? T'vaux mieux qu'ça, joue pas à celle qu'en a quelque chose à foutr' d'savoir qui fait la guerre à qui. » Elle se gère seule. Elle domine. Elle veut tout. Et un jour ça ne lui suffira plus, un jour elle volera de ses propres ailes. C'est certain.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 2 Avr 2020 - 15:38 | |
| Smoke on the water Raelyn Blackwell & @Tobias Doherty
M’emporter, ce n’est pas mon style. Je suis habituellement de celles qui gardent leur calme, un visage fermé et un air indifférent même lorsque je n’en pense pas loin. Tobias pourra dire s’il te veut que j’ai changé, que d’avoir un gars m’a attendrie, m’a rendue plus sensible, à vraiment dire Tobias pourra dire et penser ce qu’il veut que je m’en fiche. Le problème, c’est pas que Tobias bosse pour la concurrence : le brun était, malgré tout l’amusement que j’en retirais, une épine dans mon pied, et une sacrée épine dans le pied du Club. On m’a pas demandé mon avis alors je ne l’ai jamais donné, mais le fait est que je me suis demandée pendant trois ans comment personne pouvait remarquer qu’il consommait presque plus qu’il ne vendait aux frais de la couronne. On peut pas dire que le perdre a été un drame pour le gang le genre donc on ne peut pas se relever, non, il a, au contraire, rendu un service à tout le monde en se tirant et plus lucide, je pourrais même admettre qu’il continue à nous rendre un service en pourrissant les affaires de Lou.
Le problème, c’est pas qu’il se soit barré. Pas qu’il ait rejoint une organisation ennemie, parce que ce terme je m’en fou. Le problème c’est Aberline, parce qu’elle, elle a toujours eu le chic pour réveiller ma colère et me pousser à l’exprimer. Le problème c’est d’avoir laissé un de ses pions dormir chez moi, me posséder, et potentiellement vadrouiller pendant que j’étais endormie. Le problème c’est ce que moi je risque si ça venait à être découvert. « D’puis quelques mois. J’sais pas. ‘Jamais été doué pour les chiffres. » Je tente de garder mon calme, je tente vraiment, et si je ne mâche pas mes mots ils sont pour l’instant ma seule forme de violence et d’emportement. J’arrive à contenir cette rage sourde, j’y parviens pour l’instant parce que cela ne me ressemble pas de hurler, de crier comme une folle en le frappant. C’est de mépris que je sais faire preuve, de violence verbale sur un ton neutre, c’est ça ma spécialité. « Moi j’te baise et Amos y t’fait vibrer ? Pourquoi y’a qu’lui qu’a l’droit à la tournure poétique ? » Il jubile Tobias, il sourit comme un enfant fier de sa connerie et ça ne me surprend même pas. « Arrête ça Tobias. Me provoque pas. » Il le fait parfois, pour s’amuser il joue à ça, attiser ma colère. Sauf que c’est innocent la plupart du temps, que ma colère est factice. Là, elle ne l’est pas. « Merdeux ou pute, va falloir faire ton choix. Faut qu’j’en laisse aux autres, quand même. » Je l’observe sans ciller, les deux coudes toujours posés sur mes genoux. « Pourquoi t'fais encore l'étonnée, Raelyn ? » C’est beaucoup trop sérieux comment conversation pour nous, c’est beaucoup trop sérieux comme version de Tobias, mais c’est beaucoup trop sérieux la façon dont je me sens trahie, alors qu’il a raison Tobias au fond, on s’est jamais fait la moindre promesse, pas même celle d’être réglos l’un envers l’autre. « Y'a quoi qu'a changé entre l'moment où j'te baisais y'a encore une s'maine et maintenant ? J'bosse pour Lou comme j'bossais pour Mitchell. T'crois qu'j'en ai quelque chose à foutre d'savoir à qui va la tune que j'amasse ? » Je laisse échapper un rire sardonique avant de me reculer pour appuyer mon dos contre le dossier du fauteuil. « T'penses sérieusement qu'j'ai une once d'loyauté pour elle ? Comme j'en avais pour lui ? Comme y penses qu'j'en ai pour toi ? T'vaux mieux qu'ça, joue pas à celle qu'en a quelque chose à foutr' d'savoir qui fait la guerre à qui. » C’est là qu’il se trompe. Je me fous des gueguerre, en revanche, je me fous pas de savoir que j’ai laissé entrer dans mon appartement un type qui bosse pour une femme comme Lou. La concernant j’ai parfois du mal à conserver ma clairvoyance et je l’imagine facilement en ennemie, l’ultime même, celle coupable de tous les mots, celle qui, non contente d’avoir failli faire couler le Club une fois tente maintenant de lui faire concurrence. Pour quoi ? Pour prouver qu’elle existe ? Pour un peu d’attention ? J’avais raison ce jour-là, quand je lui ai dit qu’elle vendrait père et mère pour qu’on lui adresse ne serait-ce qu’un regard. « Elle sait que tu viens là ? » Je ne prends pas de pincettes, je ne tourne pas autour du pot : Tobias et moi sommes taillés dans des bois similaires, pas besoin de ce genre de connerie entre nous pour éviter que quiconque se braque. « Elle le sait et c’est elle qui t’a demandé ? Et quoi, tu fais le tour de mes tiroirs, t’essayes de déverrouiller mon téléphone quand je dors ? » Je sais qu’il répondra, qu’il sera trop fier s’il a réussi à faire ça. « Dis-moi que non Tobias… » Dis-moi que t’as quand même pas craché sur tout, pas sur nous, on a jamais été un nous et a toujours été source de plaisir et d’amusement l’un pour l’autre mais rien de plus, mais l’idée d’avoir été utilisée, celle-là elle me dérange.
Et si moi je pouvais l’utiliser contre elle ?
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