| (Amelyn #9) ► EVERY BREAKING WAVE |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 6 Mar - 20:29 | |
| Every breaking wave Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Ce genre de discussion, je ne pensais plus jamais l’avoir. Les hommes qui gravitent autour de moi ne le font pas pour me faire la discussion, et ce n’est pas ce que j’attends d’eux. Cet échange entre Amos et moi suggère bien plus d’intimité qu’un corps à corps torride, et j’ai la tête qui tourne face à la tournure grave qu’il prend. Ce genre de rôle, celui de l’amante, celle qui s’intéresse, celle qui creuse pour apprendre à le connaître, celle qui l’écoute attentivement sans jamais penser à le couper d’un « je t’arrête, je suis pas ta psy » dont j’ai pourtant la spécialité, le rôle de la femme qui rit aux éclats dans les bras d’un type qui la fait vibrer, autrement que sexuellement et désire tout de même à en crever, je ne pensais plus jamais l’avoir non plus. Ce genre de sentiments, ceux que je ressens pour Amos sans oser les nommer par peur qu’ils deviennent tout d’un coup réels et écrasants, je ne pensais plus les éprouver. J’avais volontairement cadenassé mon cœur et année après année, je pensais être devenue incapable de ressentir avec une telle intensité, je croyais mon travail de sape réussi, et ce pan de mon cœur parfaitement et définitivement anesthésié. Aujourd’hui, je suis bien obligée de constater que non et que, en deux mois à peine, Amos a réussi le tour de force de s’infiltrer derrière ma carapace sans que je ne le réalise, ou en tout cas trop tard pour l’en empêcher. Pourquoi donc est-ce que je l’invite à me poser de questions, ou tout comme ne notant qu’il ne le fait pas, alors que j’ai toujours détesté me confier et m’ouvrir ? « Si j’en pose, tu le feras aussi. » Et bien oui, c’est ainsi que cela fonctionne non ? J’ai oublié, je ne sais plus. Ce que je sais c’est que plus les jours passent, plus les choses que je sais à son sujet me laissent sur ma faim, plus je réalise que malgré notre complicité, notre intimité, je ne le connais pas, pas vraiment.
Bien sûr je sais anticiper ses réactions, en fonction de son ton, de l’inflexion dans sa voix, de ses respirations et de ses pauses, je suis de mieux en mieux capable de les deviner. Bien sûr, le dos tourné je reconnais son pas, je sais lorsqu’il entre dans une pièce et je sens sa présence dans mon dos. Je sais lire le désir dans ses yeux lorsqu’il me dévore du regard, que ce soit lorsque je le surplombe ou bien d’un bout à l’autre d’une pièce, je sais y lire d’autres choses même lorsqu’il les retient, la colère, la détresse, l’angoisse, je sais reconnaître ses rires les plus sincères, ceux qu’il ne retient pas. Mais je ne sais rien de sa vie avant de rejoindre nos rangs, je ne sais pas avec qui il passe son temps libre lorsqu’il est avec moi, s’il est entouré, au-delà du cercle du gang, s’il a des amis, une famille, si avant notre promesse il voyait aussi de temps à autres d’autres femmes, combien. Je ne sais pas et ça me dérange, ça me dérange autant que son manque de frémissement, que mon incapacité à lui soutirer quelques soupirs alors que mes mains caressent sa peau, que mon incapacité à arriver de l’apaiser. je m’arrête, autant parce que j’use de toute mon attention pour formuler une autre question, une qui fait écho à mon trouble et à mes peurs, et je me laisse aller à fermer les yeux une seconde lorsqu’il dépose ses mains sur les miennes, lorsque, de son pouce il vient en caresser le dos. « Que je ne pose pas de questions ne signifie pas que je ne m’intéresse pas à toi. » Je les rouvre dans un soupir. « Je sais. » Mais cela me donne tout de même l’impression que mon insatiable curiosité à son égard est à sens unique. Je ne m’en ouvre pas, je n’aime pas la faiblesse que cela sous-entend. « J’ai l’air d’être du genre à faire ce que je n’ai pas envie de faire, juste pour faire plaisir ? » Veut-il une réponse honnête ou bien que je le rassure quant à sa transparence ? « Je ne sais pas. » Je marque un temps de pause avant de continuer, accrochée à son regard. « Il y a trois mois je pensais que j’étais un caprice ou un faire-valoir. Il y en a deux qu’on ne t’y reprendrait plus à te vautrer dans mes draps. Il y a un mois que mes états d’âme ne t’intéressaient pas et il y a deux semaines que tu te foutais de mon écart, que tu ne voulais plus rien avoir à faire avec moi. » La suite fait écho à un souvenir qui précéda de quelques minutes notre première nuit, si bien qu’un sourire étire mes lèvres. « Je te l’ai déjà dit, je n’arrive pas à te cerner, et ça m’emmerde vraiment. » Il m’avait alors répondu que je n’essayais pas, sauf qu’il ne peut plus le faire sans mentir de façon éhontée. « Même si ce n’est plus tout à fait vrai… » Il y a des choses que je sais et des sentiments dont, petit à petit, je prends la mesure. Aussi bien ceux qui émanent de moi que de lui.
L’honnêteté donc. J’espère qu’il comprendre sans s’offusquer. J’espère qu’il n’y verra pas là une façon pour moi de dire que si, je le trouve malléable, mais qu’il prendra ma déclaration pour ce qu’elle est : lorsque ça la concerne j’ai peur de me fier à mes instincts, ils ne sont pas fiables parce qu’il dérègle tous mes systèmes de protection savamment dressés années après années. « Tu ne peux pas comprendre, c’est vrai. Personne ne le peut et ça doit sans doute faire partie des raisons pour lesquelles j’en parle peu. Ça met les gens mal à l’aise. Ils ne savent ni quoi dire ni quoi faire et je n’ai pas envie de ça. Ce n’est pas une question de règle. Il y a une promesse, oui, mais pas de règles. » Et pourtant il y en a. Pourtant, nous tendons à en installer des tacites et si ce ne sont des règles, ce sont des habitudes. Elles s’installent sans même que je ne le réalise sauf qu’aujourd’hui je fais un constat sans appel : je ne mène plus du tout ma vie comme je le faisais il y a trois mois, et comme je l’ai fait pendant douze ans. « Je ne sais pas. Le bateau est à l’arrêt. » Un mince sourire étire mes lèvres, mais point trop n’en faut, je suis à nue devant lui et je me sens fragile, cette question a franchi la barrière de mes lèvres sans que je n’arrive à la retenir, mais j’ai peur maintenant que je l’ai formulée à voix haute. Peur de paraître idiote et sentimentale. Peur de la réponse, aussi. « Ce n’est pas important, si ? » Je me contente de garder mes pupilles cadenassées aux siennes. Bien sûr que si c’est important. Je ne suis pas une petite idiote amoureuse qui ressent le besoin de mettre un mot sur ce que nous avons, j’ai simplement besoin de savoir que je ne suis pas seule sur le bateau de l’affection. « Je pense que la seule question que toi, tu dois te poser, c’est si tu as envie d’être là, c’est tout. » « Tu connais la réponse à cette question. » Alors pourquoi je ne l’énonce pas ?
Devant mon hésitation, il me tire vers lui et m’enlace de ses bras. Les lèvres contre mon oreille, il vient même prononcer des mots qui eux, sont révélateurs. Bien plus que ces confessions qu’il me fit tout à l’heure. « Moi, je sais qu’avec toi, j’ai le sentiment que tout est plus facile. » Je déglutis devant la force de sa déclaration. En a-t-il seulement conscience ? Je me sens un peu moins seule moins vulnérable maintenant qu’il m’a rejointe. Je calque mon ton sur le sien, et dans son oreille, je souffle mes propres confessions. Celles qui sembleraient enfantine à quelqu’un qui est rompu à l’attachement et à de plus noble sentiments que je n’ose pas nommer, mais celles qui me demandent de prendre sur moi, parce qu’elles m’exposent. « J’ai envie d’être là. » Je me contente de phrases simples et sans fioritures, je ne suis pas du genre à m’embarquer dans de grandes envolées romantiques. « Je suis bien dans tes bras. » C’est peu, mais ce sont des mots que j’ai pesés et que, par conséquent, je ne pourrais pas plus penser. « Et maintenant, j’ai envie de toi. » Ses mots me font frissonner et, gonflée d’audace, j’approche un peu plus mes lèvres de son oreille pour qu’elles la frôlent alors que je réponds. « Dis le encore une fois. » Il sait à quel point j’aime l’entendre. Il sait à quel point j’adore le répondre à mon tour. « Il n’y a pas de règle. Prends ce qui a à prendre. Le reste, j’en fais mon affaire. » Je ferme les yeux un instant. Sa phrase, elle me donne l’impression douloureuse de toujours être une opportuniste à ses yeux, de l’utiliser, mais qu’il s’y est résigné. Sauf que c’est faux et si cela provoqua ma colère lorsqu’il l’énonça clairement sous le coup de la colère, cette fois ci cela me fait de la peine. Mais je me tais, et je tente de chasser le voile de préoccupation qui traverse brièvement mon regard lorsqu’il pose ses mains sur mes épaules pour me reculer doucement, pour que ses yeux retrouvent les miens. « Mais soit on va se baigner, soit tu te débarrasses de ta petite culotte. Au choix. Mais va falloir prendre une décision. Urgemment. » Il sourire étire mes lèvres et avant qu’il ne m’attire à lui pour m’embrasser sans retenue. Ce baiser, il n’a rien à voir avec ceux que nous avons échangés toutes la matinée, doux et pleins de tendresse. Lui, il est impétueux et, doublé à ses mains qu’il pose dans mon dos pour me tenir fermement contre lui, il a pour seul objectif de faire monter le désir et de me communiquer le sien. Je ne reste pas spectatrice et alors que ma langue s’entrelace avec la sienne, alors que mes mains se posent de part et d’autre de son cou, je resserre presque instinctivement la prise de mes cuisses autour de ses hanches. Finalement, je me détache de lui un peu tard, volontairement pour le laisser pantois. Mes doigts ne quittent pas son cou, et un mutin sur le visage mais essoufflée, je réponds. « Je crois que je vais choisir la baignade. » Je dépose à nouveau un baiser sur ses lèvres, à peine plus contenu que le précédent alors que j’appuie un peu plus mon bassin contre le sien. « L’eau est bonne en plus. » Je flatte sa mâchoire de quelques baisers, elle aussi. « Et mes cheveux sont déjà sec. » J’attrape l’élastique qui le retenait pour les détacher et le laisse tomber à terre. Mes lèvres, elles glissent dans son cou alors que mes mains elles descendent se poser sur son torse. Finalement, sentant que moi aussi je perds toute maîtrise, je me détache avant de flancher et de succomber au désir. Tranquillement installée, à califourchon sur le brun, je l’observe d’un air insolent. Mes doigts, ils s’accrochent à l’élastique de son caleçon mais n’en franchissent pas la barrière, parce que j’ai toujours à l’esprit de me venger de mon passage à l’eau forcé.
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| | | | (#)Sam 7 Mar - 0:08 | |
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EVERY BREAKING WAVE
Moi, je n’avais plus le sentiment d’être une énigme pour Raelyn. Au contraire, j’avais la sensation tantôt désagréable tantôt arrangeante qu’elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Elle est capable de deviner certaines de mes réactions, d’entrevoir dans un regard quand je m’absente dans le labyrinthe de mes souvenirs et d’anticiper mes pirouettes pour éluder une question trop franche qui me met mal à l’aise. J’ai baissé la garde, déposé mon bouclier à ses pieds, mais ce n’est pas grave. J’y trouve plus d’avantages que d’inconvénients. Certes, mes mystères sont moins protéger, mais ça m’évite d’avoir à tisser de longs discours pour être compris ou entendu. Je déteste l’exercice parce qu’il est compliqué et loin d’être naturel. Je réalise cependant, face au tableau qu’elle peint justement de notre relation, qu’elle n’est pas en sécurité, ma maîtresse. Quand je m’imagine plus doux qu’un agneau et aussi transparent qu’un enfant de cinq ans, elle ne me cerne toujours pas. Elle essaie pourtant. La décence m’empêcherait, cette fois, de lui opposer que c’est entièrement de sa faute si elle se trompe de pied lorsqu’elle danse. Mais, que dois-je faire de plus exactement ? Quelles informations devrais-je soumettre à sa volonté pour éteindre ses inquiétudes ? Dois-je révéler qu’elle m’ébranle ? Qu’il ne m’arrive plus de me demander si je pourrais tomber amoureux d’elle, mais quant cela finira par arriver ? Quand l’addiction se retirera au profit de l’amour ? A quel moment, à force d’être entraîné par la vague de l’affection, ma barque chavirera ? Impossible. La pudeur, les doutes et les mensonges me l’interdisent avec autorité. Il est hors de question que je lui fournisse des arguments pour m’accuser de faux-semblants dès lors que la vérité surgira. La confiance qu’elle me témoigne de temps à autre s’étiolera à une telle vitesse qu’elle ne croira plus rien de ce qui sortira de ma bouche. Elle remettra en question toutes mes confessions, en ce compris les plus belles. Une part de raison lui murmurera certainement que j’étais authentique durant ces heures pénibles au cours desquelles je lui manquerai terriblement. Elle lui susurrera à l’oreille, faiblement, qu’elle sait que je ne l’ai pas trompée ou dupée quand j’ai caressé son corps, quand je l’ai couverte d’attention et enveloppée de douceur. Notre complicité est réelle et concrète et elle s’en rappellera fatalement. Sauf qu’à chaque fois qu’elle y songera, le couteau s’enfoncera plus profondément dans la plaie. La carte du noble, inévitable et indicible sentiment, c’est à ce moment-là qu’elle prendra tout son sens. Elle ne lui fera pas peur, elle sèmera dans son esprit la graine du doute qui, peut-être, la ramènera vers moi.
Sur l’heure, elle la pousserait à paniquer et à me fuir. Or, je ne suis pas prêt. Je n’ai pas envie de l’effrayer pour des hypothèses jusqu’ici peu vérifiée. Dès lors, je me tais. Je l’observe, gravement. Je secoue mes réflexes endormis en quête de soutien. Jadis, j’aurais sur quoi répondre. Aujourd’hui, je suis penaud et, je crois, un peu déçu, de moi, plus que d’elle. « Non. Il y a trois mois, j’étais ton caprice parce que tu n’es pas habituée à ce qu’on te dise non, ce qui n’est pas un défaut en soi. » précisais-je pour écarter de cette sensible discussion d’éventuels malentendus. « Il y a deux mois, tu étais de nous deux la plus susceptible de ne plus vouloir de moi étant donné que tu avais gagné la bataille. » Qui n’en est plus une depuis longtemps. Il demeure un enjeu sur la table, mais au vu des circonstances, je doutais que l’un de nous deux puisse se vanter d’être le grand vainqueur. « Il y a un mois, je me suis invité au milieu de tes états d’âme alors que tout le monde m’avait conseillé de rester à l’écart. » ajoutais-je sonné par le pois qui alourdit soudainement mes épaules. Que m’était-il donc passer par la tête ce soir de mars ? La mouche de l’audace m’avait piqué et, à présent, j’en conclus que ne pas la toucher, ne pas chercher un baiser, l’avoir impliquée dans mon projet de rénovation, c’était déposé les premières pierres de l’édifice qu’érige les couples. Etre là, quand tout va mal. Soutenir notre partenaire qui perd pied. Ce n’est pas frivole ou superficiel. « Il y a deux semaines, alors que… que…» Je m’interrompis sans préavis. Qu’allais-je dire exactement : que j’étais venu éclaircir ce qui m’a taraudé durant des jours et qui me tourmente encore ? Mauvaise idée. C’est trop tard. Mon orgueil ne me pardonnera pas et il aurait tôt fait de me chahuter de rompre nos serments. Je lui ai promis que je ne bavarderais pas sur un aveu de faiblesse. « Tu m’as envoyé le message que j’avais été une distraction sympa, mais que ça s’arrêtait là. Tu n’es pas facile à cerner toi non plus. » Et quoi ? Est-ce valable pour licencier son intérêt d’une entreprise délicate et, somme toute, rassurante ? Ne serait-elle pas en droit de s’en défendre en arguant que c’est entièrement ma faute ? Qu’il me suffirait de poser quelques questions pour mieux l’appréhender ? Elle n’aurait pas tout à fait tort, mais je viens de lui promettre de faire des efforts ? N’ai-je pas souligné, il y a quelques secondes à peine, que je vivais en reclus avant elle ? Avant le Club ? Elle est intelligente, ma maîtresse. Nul doute qu’elle assemblera les pièces du puzzle et qu’elle tirera les déductions qui s’imposent, des conclusions justes. Elle saura qu’à force de vivre à l’écart des autres, on oublie les normes. On grogne, on mord, on se bat pour éloigner les prédateurs de notre territoire. On se montre infaillible pour ne pas être dévoré par l’angoisse.
De mon côté, je lance à la volée un trait d’esprit qui aura le mérite de lui arracher une grimace moins contrite. Bien entendu, j’aurais préféré un éclat de rire. Mais, je la sens fragile tout à coup. Je retrouve en elle cette femme qui, sur mon bateau, prenait conscience que j’étais seul, qu’elle s’était jetée dans la gueule du loup et que je ne la lâcherais pas tant qu’elle n’assumerait pas sa jalousie. J’usai d’un éventail de stratagème odieux pour obtenir d’elle ce que j’espérais et ses yeux, face à mon insistance et ma véhémence, hurlait d’une détresse, si pas assimilable, au moins comparable. La différence, c’était la nature de ses craintes. Cette nuit-là, elle redoutait d’être repoussée et d’être réduite à mes insultes. Ici, tout de suite, tandis que mes paumes retrouvent ses mains ancrées à mes hanches, elle tremble, littérairement, à cause de l’incertitude de notre avenir. Saisit-elle que ma seule option, c’est de jouer les tartuffes ? Je ne peux pas être tout à fait honnête. Si, d’aventures, elle répliquait que je me méprends sur l’étendue de sa question, elle me giflera si fort qu’elle n’obtiendra plus grand-chose de moi, moi qui m’étonne de ma diligence. Alors, je dédramatise. Je fais semblant que ça ne compte pas parce qu’en plus du risque, j’étais résolu à la mener avec Tobias. Bien sûr, en mon for intérieur, je la trouve pertinente et à propos cette conversation. Nous n’y réchapperons pas de toute façon, mais je ne formulerai aucune réponse le premier. Pas cette fois. Qu’elle vienne… je suis là. Je suis toute ouïe et dévoué à sa cause. Reposerait-elle son oreille contre mon cœur qu’elle éviterait peut-être de se défiler. Qu’importe, je ne la brusque pas. La douceur prévaut sur l’empressement. Je le pense quand je l’invite tacitement à évoluer à sa guise. Aussi, l’ai-je ramenée contre moi. J’ai ceint sa silhouette de mes bras. J’aurais pu l’embrasser. J’en crevais d’envie. Or, c’est une révélation que je chuchote à l’oreille, qu’elle n’atteigne pas les miennes trop violemment. Elle prendrait corps alors qu’elle est proche de l’insouciance. Elle me priverait du plaisir de savourer le bonbon au miel que m’évoquent ses mots. Ils sont doux à l’oreille. Il chatouille délicieusement mes tympans et ne réagit pas seulement la bombe à retardement dans mon torse, mais tout mon corps. Je le confesse parce qu’elle le sait déjà. Le voudrait-elle qu’elle ne pourrait l’ignorer et pourtant, j’obtempère à son ordre. Je réitère, une fois, puis une seconde, mes lèvres accrochant son lobe. Elles ne descendent pas jusqu’à son cou, pas encore. Je ne peux rien initier sous prétexte que j’ai tendance à conclure tout débat par une étreinte, comme si l’effort déployé s’effaçait aussitôt, comme si les non-dits ou la frustration de n’y avoir trouvé toutes les réponses attendues n’existaient plus, comme si elles se dissimulaient derrière une étreinte. C’est ridicule évidemment. Je ne suis certain qu’elle est soit plus à l’aise.
L’embrasser, aussi intensément, c’était une invitation. J’aurais juré qu’elle répondait présent dès lors que ses mains s’enfoncent dans mes cheveux, chatouillent la peau fine de ma nuque, que ses cuisses se referment sur mes hanches. Elle prétend céder à l’appel de l’eau, mais son bassin appuyé contre le mien, raconte l’inverse. Moi, les mains à sa taille, j’accompagne ses ondulations instinctives. Je me dis qu’elle s’amuse, qu’elle joue, qu’elle me provoque pour faire grimper la température. Je fais donc de même. Je vagabonde sous l’élastique de sa petite culotte pour atteindre sa fesse, seule partie de son corps que j’adore accessible. Et, que fait-elle tandis que je déborde de convoitise ? Elle met un halte là. Elle détache ses cheveux avec panache. Elle les secoue et, au bord de la combustion spontanée, haletant et incapable de réfléchir, je cherche cette bouche qu’elle me refuse. « Arrête. » la suppliais-je sans que proteste ma vanité. Elle n’a plus court dans ce genre de moment. Elle n’existe plus quand elle ses doigts s’amusent avec mon boxer. Têtu, j’insiste et, plus j’essaie, plus elle se dérobe. Je pense : « mais… », mais rien ne s’échappe de mes lèvres si ce n’est un grognement et un soupir boudeur. J’ai l’air d’un ado réprimandé par un adulte, un ado privé de son téléphone et qui se sent soudainement démuni, comme couper du monde. « Tu veux jouer à ça ? Très bien. » Le ton est à la fois menaçant et rieur. Je ne suis ni vexé ni contrarié. Nos facéties font partie des préliminaires. Elles me manqueraient si la routine bridait notre créativité.
Ni une ni deux, je me suis redressé, non pour l’enlacer, mais pour entourer mes bras autour des siens pour l’empêcher de se débattre le temps que je me relève pour la jeter à nouveau à la mer puisqu’elle veut se baigner. Je prendrai grand soin de la priver de l’échelle, qu’elle y reste, sans moi, aussi longtemps que nécessaire, à moins qu’elle cède à mes futures négociations. Lesquelles ? Aucune idée. Je n’ai pas eu le loisir d’y réfléchir. Je suis davantage concentré sur ses jambes qui battent l’air, ses bras qui se défont des miens parce que ses mains, libres, s’emploient à chatouiller mes flancs et qu’elle y arrive plutôt efficacement. Rire, ça réduit ma force, mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Je la relâche. J’utilise tout mon poids pour la renverser sur la toile. Je me redresse à la hâte et, tandis que je m’apprête à la soulever vulgairement – toute prise m’aurait convenu, elle m’attrape par la jambe et tire si fort que je manque de tomber. Surpris, je me rattrape à ce que je peux – autant dire pas grand-chose – pour ne pas chuter lourdement. Sournoise, c’est elle qui s’accroche à mon avant-bras qu’elle tire de toutes ses forces. Son objectif est clair comme de l’eau de roche. Mais, je suis hilare et je n’arrive pas à me défendre. J’arrive à peine à renverser la tendance. La seule option, ce n’est pas de la pousser, mais de l’illusionner, de lui laisser croire qu’elle a le dessus, lui permettre de me guider jusqu’au bord. Je fais mine de me défendre de sa vengeance. Un pas nous sépare de l’océan et, si je lui oppose une résistance plus efficace, je la relâche dans l’espoir qu’elle basculera en arrière. Ce qui devait arriver… arriva et Dieu seul sait comment je me serais réjoui de ma victoire si elle n’avait pas pressenti cette manœuvre prévisible. C’est la préférée des gosses. Elle n’a pas lâché, la bougresse, et elle m’a entraîné avec elle dans sa chute. De retour à la surface, peu après elle et, quoique je fus tenter d’attraper sa jambe pour la ramener vers le fond, j’eus la délicatesse de veiller à ce qu’elle reprenne sa respiration. « Tu sais que ça va se payer, ça ? » la taquinais-je après m’être essuyé le visage, les yeux. Je discipline mes cheveux, trop longs et mouillés. « Mais, bien joué. Je te l’accorde, celle-là. » admis-je en tendant une main vers elle.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 7 Mar - 17:30 | |
| Every breaking wave Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Nous sommes seuls mais devant l’écrasante intimité induite par la tournure qu’a prise la conversation, je n’ose parler trop fort, je n’ose m’adresser à lui autrement que dans des murmures et chuchotement à son oreille, étonnement pudique, moi qui ne le suis pourtant pas. Par lorsqu’il s’agit d’afficher mon corps, de le dévoiler pour attirer l’attention et susciter du désir, mais visiblement lorsqu’il est question de mon cœur ou en tout cas de mes états d’âme. Le soleil tape sur ma peau et la chaleur de cet état australien est étouffante, pourtant je frissonne alors qu’il pose ses mains sur les miennes, alors qu’il m’observe d’un regard brûlant et qu’il s’ouvre un peu à son tour. « Non. Il y a trois mois, j’étais ton caprice parce que tu n’es pas habituée à ce qu’on te dise non, ce qui n’est pas un défaut en soi. » Cette notion de caprice, nous l’avons dépassée, autant lui que moi ? La première fois qu’il osait l’énoncer à voix haute je me braquai, je laissai ma main glisser sur sa joue un instant avant de lui souhaiter une bonne nuit et de disparaître dans ma chambre, vexée d’envisager qu’il puisse lui aussi m’envisager de la sortie. Il me rejoint cette nuit-là et si nous restâmes sages, je remarquai son bras passé autour de ma taille et la chaleur de son corps contre mon dos en me réveillant en pleine nuit. Ce souvenir me fait sourire tant cette fin de soirée fut annonciatrice de la suite. Alors qu’il attrapa mon poignet entre ses doigts pour m’intimer à répondre à sa question, je ressenti ce frisson familier qui parcourt toujours mon échine lorsqu’il me touche. Alors que ses yeux s’accrochèrent au mien, je me sentis obligée de m’ouvrir, de lui confier la vérité, à savoir que c’était la solitude que je fuyais alors en adoptant un mode de vie hors normes. « Il y a deux mois, tu étais de nous deux la plus susceptible de ne plus vouloir de moi étant donné que tu avais gagné la bataille. » J’ai tenté de résister après cette première fois mais si j’ai essayé d’en rester éloignée, ce n’était pas par lassitude, parce que, rassasiée de l’avoir enfin senti en moi après tous ces mois à l’avoir désiré, il ne m’intéressait plus. Non, si j’en restai alors à l’écart, ce fus par peur de la force des sensations que notre étreinte fit naître en moi et à cause de la complicité qui en naquit sans crier gare. Comme si déjà à l’époque, je pressentais la tournure que les choses prendraient entre nous. « Il y a un mois, je me suis invité au milieu de tes états d’âme alors que tout le monde m’avait conseillé de rester à l’écart. » Ma main vient caresser sa joue. Je ne sais pas exprimer ma gratitude avec des mois, alors je le fais à l’aide de ce genre d’attention. « Il y a deux semaines, alors que… que… » Alors que quoi ? Il refusa de m’avouer ce qu’il était venu me dire ce soir-là, même après notre réconciliation, et je nourris encore l’espoir de le découvrir. « Tu m’as envoyé le message que j’avais été une distraction sympa, mais que ça s’arrêtait là. Tu n’es pas facile à cerner toi non plus. » A nouveau, ma main s’anime sur son visage. Non, je ne suis pas facile à comprendre, ce serait mentir de répondre l’inverse et de tout mettre sur le dos de son manque de curiosité à mon égard. Une part de moi aimerait certes qu’il en démontre plus, mais mes réponses ne feraient pas de moi un livre ouvert pour autant. « T’es pas une distraction. » J’ose espérer qu’il le sait à présent, mais devant ce que j’aperçois d’amertume au souvenir de cette soirée dans son regard, je me sens obligée de le lui rappeler.
Et lorsqu’il m’attire à lui, lorsqu’il me glisse à l’oreille la sérénité et la facilité avec laquelle il évolue à mes côtés, moi je lui confie deux choses : que s’il s’agit d’un kidnapping, c’est malgré tout ici que j’ai envie d’être, pas nécessairement ici au milieu de l’océan Pacifique mais ici dans ses bras, et que j’y suis bien. Je sens son corps s’animer de désir, peut-être suite à nos confessions, peut-être à cause de notre proximité, peut-être est-ce un mélange des deux. Il se plie à mon désir, cette phrase qu’il m’allume et que j’aime tant entendre, plus encore lorsque c’est lui qui la prononce, il la répète une fois en laissant ses lèvres glisser dans mon cou, et à nouveau alors qu’elles s’approchent de mon oreille et s’y accrochent. Il m’embrasse alors que j’étais moi aussi à deux doigts de le faire, de dégager les doutes et les questions au profit de quelque chose de plus instinctif, au profit de cette seule façon que nous connaissons de nous confier l’un à l’autre notre affection. Moi, l’idée d’une douce vengeance me chatouille l’esprit, mais j’ai bien du mal à m’y accrocher, alors qu’il glisse ses mains dans mon sous-vêtement pour venir s’agripper à mes fesses, alors que son souffle contre le mien manque de me faire perdre pied et que nos bassins jouent déjà l’un avec l’autre. Pourtant, je m’emploie à souffler le froid, à prétendre ne pas être intéressée par l’idée d’une étreinte brûlante, pas autant que par une baignade en tout cas. Si je me redresse finalement, c’est pour éviter d’être un peu plus tentée puisque je devine qu’au prochain baiser il parviendra à me faire oublier mon envie de jouer. Le supplice dans sa voix me ravit autant que sa respiration haletante, autant que ce désir qu’il est incapable de contenir. « Arrête. » Un air innocent se peint sur mon visage et je me penche à nouveau un peu plus près de lui. « Arrête quoi ? » Il a joué à ce jeu pendant plus de cinq mois, me pousser à le penser acquis pour mieux me repousser, je peux jouer quelques minutes à mon tour non ? Sa supplication il la répète à nouveau en avançant ses lèvres vers les miennes pour m’embrasser. Je me recule, tentée mais trop amusée pour ne pas résister, et je dépose une main sur son torse pour l’en empêcher, avant de me redresser à nouveau. « Tu veux jouer à ça ? Très bien. » J’anticipe mal, et je n’ai pas le temps de desserrer mes cuisses pour m’enfuir qu’il se redresse et fond sur moi. Ses bras s’enroulent autour de mon corps pour coincer les miens et sa tête dans mon cou, moi j’éclate de rire. Je me débats, je tente de le chatouiller pour qu’il lâche prise mais lorsqu’il le fait c’est pour mieux fondre sur moi et me renverser en arrière.
Cette légèreté elle fait du bien, alors je m’y abandonne. J’oublie la conversation que nous venons d’avoir, j’oublie la sensation vertigineuse de tenir à lui, simplement de tenir à lui pour me perdre dans ses éclats de rire auquel je réponds volontiers. Debout, je l’attire à moi jusqu’au bord, il se laisse faire et lorsque je comprends ses manœuvres, trop tard pour me sauver de la baignade, j’enroule mes bras autour de ses épaules et je m’y accroche pour l’emporter avec moi. Cette fois ce le contact de l’eau fraîche de ne me surprend pas et devant l’air outré qu’il se donne alors que trempé, il perce à nouveau la surface, j’éclate à nouveau de rire. « Tu sais que ça va se payer, ça ? » Irrémédiablement attirée dans sa direction, je m’approche de lui en quelques mouvements et plutôt que de saisir la main qu’il me tend, je passer mes bras autour de son cou. « Mais, bien joué. Je te l’accorde, celle-là. » Un sourire étire mes lèvres alors que je manque de boire la tasse. Je bas des pieds pour rester contre lui et la tête hors de l’eau mais la tâche est difficile. Cela ne m’empêche pas de lui voler un nouveau baiser, un qui a résolument le goût du sel cette fois ci, alors que son bras se referme autour de ma taille. « C’est toi qui a commencé… » Face à nos jeux d’adolescents qui découvrent l’intimité, je ne peux m’empêcher de lui répondre avec la répartie d’une enfant. Mon corps contre le sien, je ferme les yeux pour profiter un instant du silence et du calme, celui extérieur, seul le clapotis de l’eau se fait entendre, et celui de mes pensées. Là, elles me laissent en paix. Mon cerveau les a contenues dans un coin, et je profite simplement de cette après-midi dans les bras d’Amos, entre jeux et tendresses, et j’oublies presque les éléments extérieurs qui viendront à nouveau nous éprouver lorsque nous aurons regagné la terre ferme.
Alors que le soleil commence sa descente et que, à nouveau allongée sur les toiles à l’avant du bateau j’y pense à nouveau, je me dis que je ne suis pas pressée de mettre les voiles vers le port. Que je resterais bien là quelques instants de plus, dans cette bulle qui ne nous appartient qu’à nous. Dans l’après-midi j’ai jeté un œil aux messages d’Alec et l’angoisse m’a tant prise immédiatement à la gorge que je n’ai pas répondu et que j’ai abandonné mon téléphone sur la table de lui pour le reste de l’après-midi. Que l’on s’immisce dans notre liaison – je n’ai pas encore trouvé la force d’appeler ça une histoire – même si ce n’est que pour s’en informer me déplait. Je sais que le jugement extérieur me ramènera à mes propres doutes. Je me redresse en réfléchissant, avant de me lever pour me diriger vers le canapé d’extérieur sur lequel nous avons pris notre déjeuner et de m’y laisser tomber. Je tire une cigarette du paquet d’Amos posé sur la table et je l’allume, avant de fixer l’océan d’un air pensif. Avec Alec, je ne serais brève. J’ai déjà décidé que je répondrai à ses questions sans m’épancher. Oui, il se passe quelque chose avec Amos. Oui cela dure depuis plusieurs semaines, et je ne lui en ai pas parlé parce que ça ne le concerne pas. Oui, c’est plus qu’une histoire de plan baise régulier. Oui, il est possible qu’à nouveau il nous surprenne en train de nous embrasser et je ne sais pas sera ma réponse à la question qu’il a déjà formulée par message « qu’est-ce qu’il se passe entre vous ? »
Pourtant alors que je l’entends remonter et se diriger vers moi, une serviette enroulée autour de de la taille et un sourire au coin des lèvres, j’arrive à formuler un début de réponse. Il a raison, les règles ne sont pas importantes, les étiquettes non plus, mais alors qu’il s’installer à côté de moi, je dépose ma tête sur son épaule, tire sur ma cigarette, expulse l’air de mes poumons et ressens le besoin de lui partager une partie de ma vérité. Pas de règles, pas d’étiquettes, juste des vérités. « Je tiens à toi tu sais. » Il s’agit là d’un écho à notre conversation de l’après-midi. Je ne sais pas ce que nous sommes, vers où nous allons mais je sais une chose, je ne me fiche pas de lui. Sa présence à mes côtés est devenue aussi familière que nécessaire, même si je me rebute à l’admettre. Je relève ma tête de son épaule pour planter mon regard dans le sien et affronter à nouveau cette réalité en le regardant droit dans les yeux. « Je tiens à toi. » Ma voix ne flanche pas, mais rapidement je décroche mes pupilles des siennes, écrasée par le poids de ma révélation, et pour retrouver de la contenance, je coince à nouveau ma cigarette entre mes lèvres pour inspirer une bouffée toxique en la rêvant salvatrice.
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| | | | (#)Sam 7 Mar - 22:10 | |
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EVERY BREAKING WAVE
Elle aime être avec moi, dans mes bras. Elle s’y sent bien et ça me plaît de l’entendre. Ça me conforte dans l’idée que j’ai bien fait d’accorder ma confiance à la détresse de son regard après sa crise de jalousie notoire. Elle était magistrale. Avec le recul, lorsque j’y avais songé, je m’étais répété que je m’étais montré trop faible face à l’appel de son corps. Qu’à force de lui envoyer ce genre de message, elle me croirait acquis et à sa disposition. Pourtant, au fil des semaines, je me suis occupé d’elle. J’ai accédé à ses requêtes, qu’elles soient anodines, futiles ou plus graves. J’ai évoqué ma fille. J’ai confié mon analyse de notre étrange association au cours de ces derniers mois. J’ai apprécié ses caresses sur ma joue et d’apprendre que je ne suis pas une distraction. Je m’en doutais bien sûr. Ses gestes et certaines de nos habitudes ne trompent pas. Mais, Dieu que c’est agréable de l’entendre sa bouche. Notre relation s’équilibre. Nos jeux de mains et toutes ces provocations qui la jalonnent et qui nous amusent en sont anoblis désormais. Je lui adresse donc un sourire. Mes doigts s'entrelacent aux siens. Je lui confie que sa présence m’est bénéfique. Je lui rapporte que j’ai envie d’elle et, comme à l’accoutumée, nous nous divertissons, pas au détriment de l’un ou de l’autre, mais ensemble. Certes, l’issue de notre bataille n’a pas abouti de suite sur une traduction littérale de notre convoitise, mais je ne m’en formalise pas le moins du monde. Elle n’est pas qu’un exutoire à mes pulsions triviales, Raelyn. Le sexe n’est pas une fin en soi. Il tient une place considérable dans notre liaison, mais n’est-ce pas le lot des coalitions saines ? Coalition. C’est idiot de nous réduire à si peu. Nous nous répugnons à l’idée d’être un couple, mais tôt ou tard, nous serons forcés de nous rendre à l’évidence. Les membres du Club nous qualifient déjà en ces termes. Nous y avons veillé. N’aurions-nous pas l’air bête et naïf de les détromper ? Nous cultivons entre nous une part de puérilité, mais nous ne sommes plus des gamins, des adolescents qui découvrent ce qu’il y a de bon à évoluer à deux plutôt que seuls. Pourtant, tout comme elle, je nous fais gré de toute étiquette. Au sec, tous deux allongés sur les toiles du catamaran, bénis par les rayons du soleil, oscillant entre silences apaisants, conversations badines et enchevêtrements passionnés, je profite simplement de de ses lèvres, de son corps à demi nu contre le mien. Mes doigts se sont baladés le long de ses bras, ont joué avec ses cheveux, ont chatouillé la naissance de sa nuque et ont parfois croqué ses courbes ou la ligne de son visage parfait.
Gagné par la faim, j’ai sorti de mon frigo de quoi nous nourrir un peu et, nargué par mon téléphone, j’ai consulté les quelques messages reçus. Rien d’ingérable. Rien qui mettrait à mal la fin de l’après-midi. Je l’ai tout de même réglé sur le mode avion avant de l’emporter avec moi. Je suis trop fier pour réclamer à Rae la photo que je lui ai volée et que je lui ai transmise après l’épisode Tobias. Mais j’avais tout le loisir d’en prendre d’autres, d’immortaliser le souvenir de cette journée grâce à des clichés. J’ai déposé le nouveau plateau sur la table basse et j’ai saisi l’occasion qu’elle ait les yeux fermés pour mettre mon plan à exécution. « Je n’en avais plus. Il m’en fallait une autre. Mais, la précédente était plus belle, je trouve. » ai-je ponctué en me réinstallant à ses côtés. Je la lui ai montrée. Nous en avons pris d’autres avant de grignoter un morceau. Cette fois, nous étions bel et bien des adolescents, mais qu’importe ? « Tu l’as encore ? » L’allusion était aussi claire que la question qui suivrait : la récupérer. Ça donna lieu à des taquineries et, bien entendu, elle m’a conquis et j’ai flatté son corps et ses formes. Je ne saurais dire à quel moment je me suis assoupi. En revanche, je me rappelle parfaitement d’avoir été éveillé par une brise le long de mon flanc. D’instinct, je l’ai suivie des yeux et, m’étirant, m’enveloppant dans une serviette, je l’ai accompagnée jusqu’au salon de terrasse. Veillant à ne surtout pas être oppressant, j’ai évité de lui demander si tout allait bien. Je l’avais “kidnappée“, mais ça ne sous-entendait pas qu’elle était vouée à rester collée à moi. Je la trouvais néanmoins songeuse et anormalement pensive. Je nous ai servi un verre – j’avais ramené, plus tôt, une bouteille de whisky – et je lui ai tendu. «Je n’ai pas vu la journée passée en fait. » lançais-je sans avoir l’air d’y toucher, la détaillant du coin de l’œil. Qu’avait-elle ? Regrettait-elle notre conversation ? Avais-je été trop maladroit lorsqu’elle s’inquiéta de notre avenir ? Qu’aurais-je dû lui dire ? Que je rêvais de nous voir réellement en couple ? Que c’était exactement ce que je m’apprêtais à lui dire en acceptant à mon épouse le divorce, celui dont elle ne voulait plus ? Assis auprès d’elle, un bras passé derrière sa nuque, elle a posé sa tête sur mon épaule et j’ai embrassé sa tempe, mais je n’ai rien dit. J’ai attendu de dénicher un indice qui me permettrait de deviner ce qui la chagrinait ou ce qui la tracassait. Et, c’est tombé. Son aveu a résonné dans mon crâne. Mon cœur s’est emballé, il a trébuché dans ma poitrine. Il noué la gorge et, incapable de trouver quoi que ce soit d’intelligent à prononcer – du moins, pour le moment – j’ai délicatement et doucement tiré sur son épaule pour la tourner vers moi, j’ai entouré ses joues de mes paumes et je l’ai embrassée.
Ce baiser, il n’avait rien de chaste ou de pudique. Il n’est pas fougueux ou intense. Il est langoureux. Il ralentit la course du temps. Il répare définitivement la bulle de douceur qui nous entoure et, spontanément, alors que je respire moins librement, je lui souffle : « Et tu comptes pour moi, Raelyn. » Je n’ai pas dit “moi aussi“. C’est trop impersonnel quand prononcer son prénom n’est pas le fruit d’un hasard. J’ai besoin qu’elle sache que ce n’est pas qu’une réplique bateau pour l’apaiser alors que je devine que ce fut difficile, pour elle, de s’abandonner à un tel aveu. Le mien est tout aussi sincère et, pour qu’elle n’en doute pas, j’accroche ses pupilles des miennes lorsqu'elle se dérobe. Elles hurlent toute mon intégrité et j’ajoute : « Et, je voudrais que tu ne l'oublies pas, même si, plus tard, quand on sera rentré, ça te fera flipper. » C’est d’autant plus nécessaire que je n’ai pas le contrôle sur l’avenir, que j’ignore si “ce qu’elle tient à moi“ découlera sur de l’amour. Moi, je vois au moins deux bonnes raisons pour l’y encourager subrepticement au fur et à mesure de notre histoire. La première suggère que je ne suis plus seulement grisé, je ne parviens plus à envisager la suite sans elle. Quant à la seconde, elle aurait besoin de s’y cramponner si mes plans de destruction, d’évasion et de sauvetage capotent lamentablement. Il sera nécessaire qu’elle y amarre le bateau de sa peine quand je la blesserai. Parce que ça arrivera, peut-être, même si je m’évertue depuis un moment à la protéger et à l’éviter. « D’ailleurs, je ne veux pas jouer les rabat-joie. C’est ton rôle, pas le mien. » ai-je tenté en humour dans l’espoir de la détendre un peu. « Mais, il va falloir tout doucement qu’on rentre au port. Il faut qu’on passe chez toi pour que tu te changes avant d’aller au Club. Ça t’effraie ? » Moi, j’étais inquiet, pas tant parce qu’il conviendra d’affronter nos actes, mais car les chances pour qu’elle m’autorise à rester dans la voiture étaient faibles et que je n’étais pas certain d’être capable de me confronter à son immeuble, à son appartement et au spectre de Tobias. « Tout va bien se passer, tu sais. Tu l’as dit toi-même, on les emmerde. » Simple précaution que cette remarque. Les autres, ils ne sont rien en comparaison de ce qui se trame entre nous et qui me motive à l’enlacer une fois de plus. « On peut se doucher là, mais après il va falloir qu’on bouge. » Je ne radote pas, j’essaie de me raisonner. Je brûle de lui proposer de rester sur le bateau, à l’écart du monde, quelques heures encore. Qu’est-ce qui nous en empêcherait ? Ses obligations ? Elles ne sont pas les siennes. Elle n’est pas forcée de se sacrifier pendant que le boss est aux abonnés absents et se fourvoie en gaudriole. Entre mes doigts, mon mégot s’est consumé jusqu’au filtre. Je l’ai écrasé dans le cendrier, mais je l’ai gardée contre moi. « Allez, en route. Si tu es sage, je te ramènerai avec moi ce soir. » ai-je ponctué d’une claque délicate sur sa cuisse et d’un clin d’œil.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 7 Mar - 23:55 | |
| Every breaking wave Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
L’après-midi file sans que le ton de la conversation ne redevienne pesant et s’alourdisse de questions ou de confessions que nous appréhendons mal l’un et l’autre. A un moment, je ne sais quelle heure, j’ai perdu la notion du temps, Amos quitte le pont prétextant un estomac qui gronde. A moitié assoupie je le laisse faire et, lorsqu’il revient, c’est le déclic de l’appareil photo de son téléphone qui me tire de mes rêveries. J’ouvre un œil, puis l’autre, et je lève un sourcil en le voyant ainsi, penché sur moi et son téléphone à la main. Je n’ai pas le temps de l’interroger qu’il s’installe à nouveau à mes côtés et me tend son téléphone. Je le saisis entre mes doigts, un sourire sur les lèvres. « Je n’en avais plus. Il m’en fallait une autre. Mais, la précédente était plus belle, je trouve. » La précédente. Celle qu’il m’envoya pour me faire réagir, me blesser, je n’en sais rien. Celle qu’il avait pris à mon insu ce soir-là sur le bateau, celui où je réalisai pour la première fois l’ampleur de mon attachement. Celui ou pour la première fois, j’eus les jambes qui tremblaient en me rendant compte de la place qu’avait prise Amos dans mon quotidien. « Tu l’as encore ? » Un sourire sur les lèvres, je hoche la tête doucement. J’ai eu envie d’envoyer mon téléphone s’écraser contre le mur mais je n’en ai rien fait, et à la place j’ai tenté de jouer l’indifférente. J’ai quitté mes messages et verrouillé mon téléphone, j’ai prétendu que cela ne me touchait pas. Mutine, je profite d’avoir encore son téléphone entre mes mains pour prendre un cliché de lui, et un autre de moi, pris à bout de bras. Il essaye de récupérer son téléphone ce qui aboutit à quelques photos plus floues les unes que les autres, et finalement il y parvient, me narguant en me visant de son objectif alors que je me lève pour me diriger vers la table basse et que je tends la main vers les victuailles qu’il a ramenées.
Rassasiés, nos jeux nous portent à nouveau vers les immenses toiles à l’avant du bateau. Ils s’intensifient, et rapidement nos désirs respectifs nous rattrapes. Nous nous laissons aller à une étreinte, une qui me semble encore avoir une saveur différente après cette journée, et lorsque j’ouvre les yeux, réalisant que je me suis assoupie après ça, je le trouve encore endormi. Un sourire sur les lèvres j’attrape son téléphone échoué à quelques centimètres de nos corps et lui vole un nouveau cliché, avant de le reposer. Je le sens bouger alors que je me redresse, que j’enfile ma petite culotte et que je passe à nouveau le t-shirt au-dessus de ma tête, chaud d’avoir été étendu toute l’après-midi sur la terrasse. Quand je me laisse tomber sur le canapé il se redresse et me suis sans un mot, et alors que j’allume ma cigarette il nous sert deux verres de whisky. « Je n’ai pas vu la journée passer en fait. » J’attrape le verre entre mes doigts et en bois deux gorgées, distraite, avant de le reposer sur la table basse. La cigarette entre mes lèvres, je tente de faire du tri dans mes pensées, mais la vérité sort de mes lèvres sans que je n’arrive à l’anticiper. C’est notre discussion d’il y a quelques heures qui revient à moi, et je me sens l’envie si ce n’est le devoir de formuler un début de réponse. Pas une étiquette. Une vérité. Une qui me vaut un regard appuyé, brûlant et tendre à la fois. Amos ôte son bras de mes épaules et, m’attirant à lui, il attrape mon visage entre ses mains pour déposer sur mes lèvres un langoureux baiser. Je m’y abandonne, consommée par mes émotions contradictoires. Ce désir qui brûle pour lui depuis notre premier baiser. Cette attraction, celle qui a longtemps dissimulé derrière elle l’affection, pour lui permettre de me heurter en plein fouet sans que je ne puisse l’éviter. La crainte de changer mes habitudes – c’est déjà le cas – et de m’engager dans quelque chose de plus qu’une simple relation charnelle exclusive. Nos lèvres se détachent, et à son tour il se prête au jeu, qui n’en a plus que le nom, et accroche son regard au mien. « Et tu comptes pour moi, Raelyn. » Quoi qu’il advienne, les choses sont dites, il est trop tard pour les reprendre. Et je n’en ai pas envie non plus. Je prends la mesure de sa déclaration, elle résonne dans mon esprit et je crois qu’elle me plait. Je m’approche de lui et passe même mes deux jambes de l’autre côté de son corps pour m’installer en travers sur ses genoux, comme la veille depuis l’insipide brune de la table de poker. Cette fois ci il n’est plus question de démonstration, il est uniquement question d’écouter ce que mes envies me dictent, et elles me dictent de m’installer là, de passer mes bras autour de ses épaules alors que les siens se referment autour de ma taille, et de poser ma tête dans le creux de son cou. « Et, je voudrais que tu ne l'oublies pas, même si, plus tard, quand on sera rentré, ça te fera flipper. » Je compte pour lui. Amos il n’est pas que ça, mais il apaise mon indicible crainte de me retrouver seule. Alors je n’ai pas l’intention d’oublier, ni même de le laisser retirer ses paroles. « D’ailleurs, je ne veux pas jouer les rabat-joie. C’est ton rôle, pas le mien. » Je sais ce qu’il va dire, mais j’ai de moins en vie d’être rappelée à mes obligations. « Mais, il va falloir tout doucement qu’on rentre au port. Il faut qu’on passe chez toi pour que tu te changes avant d’aller au Club. Ça t’effraie ? Tout va bien se passer, tu sais. Tu l’as dit toi-même, on les emmerde.» Non, je n’ai pas peur. Pas comme il le pense en tout cas. Ce que je crains, c’est d’avoir rappelé mon statut de femme en m’affichant à ses bras. Qu’après des années à emmerder ces pauvres types parce qu’ils ne peuvent pas me cerner, parce qu’ils ne supportent pas que parfois j’ai des couilles plus grosses que les leurs, il ait l’impression d’avoir enfin réussi à le faire. Qu’ils aient enfin l’impression d’avoir la preuve que finalement si, je ne suis qu’une petite meuf comme les autres, sensible et domptée par un homme. « Non, je m’en fous de ce qu’ils pensent. » Et effectivement, je les emmerde. « On peut se doucher là, mais après il va falloir qu’on bouge. » Autrement dit, que je bouge de ses genoux, sauf que je n’en ai pas envie, mais sa claque sur ma cuisse m’arrache un sourire. « Allez, en route. Si tu es sage, je te ramènerai avec moi ce soir. » Moi, je resserre mes bras autour de ses épaules avant de braquer mes yeux dans les siens. « Je ne dis pas non à une douche… » Pas en sa compagnie. « Mais j’ai pas envie de bouger. » J’ai envie de passer la soirée ici, en sa compagnie. « Mitch est rentré avant-hier. Il peut gérer tout seul son organisation. » Un sourire étire mes lèvres. « Moi, je n’ai pas de rendez-vous. » Et lui, le boss, s’il ose la moindre remarque, je l’emmerde.
Amos n’est pas difficile à pervertir. Il s’avoue vaincu après quelques baisers, mais je suis convaincu qu’il était conquis à l’instant même où la proposition a franchi la barrière de mes lèvres. Au contraire, il n’aurait pas resserré sa prise autour de ma taille. Il n’aurait pas passé finalement son bras sous mes genoux pour se redresser en me soulevant. Il ne m’aurait pas portée jusqu’à la douche, me laissant cette fois ci le soin de me débarrasser de mes couches superflues, avant de m’y rejoindre et de caresser mon corps avec avidité. Moi, cette nuit-là, je profitai du plaisir coupable de me faire passer avant le Club aussi ouvertement et de celui, plus nouveau, d’une nuit dans les bras du mien de plaisir coupable, au beau milieu de nulle part et à l’abris de toute regard inquisiteur.
RP terminé
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