(kieran) dancing with your ghost

(#)Dim 1 Mar 2020 - 16:25

Kieran Halstead

I paced around for hours, I'm empty

Pièce d'identité

NOM ≈ Halstead, le nom d'une famille à laquelle il n'a pas appartenu très longtemps. Il n'a plus aucun lien avec eux et a souvent hésité à changer son nom pour tourner la page, mais c'est la seule pièce concrète du puzzle qu'est son identité, alors il n'a jamais osé franchir le pas. PRÉNOM(S) ≈ Kieran. Oui, ça ressemble à un prénom de chien, oui, il le vit mal, et non, quand on l’appelle il n’arrive pas en courant en remuant la queue (pas toujours, en tout cas). ÂGE ≈ trente ans, il profite que son corps n’ait l’air de ne jamais avoir connu la puberté (ce traître), pour prétendre avoir quelques années de moins et gratter quelques dernières réductions (il n’y a pas de petites économies). Qu’on se le dise, ça fonctionne de moins en moins et il faudrait qu’il se décide à investir dans une nouvelle crème de jour s’il veut continuer à avoir l’air d’un jeune premier, mais c’est déjà une décision trop importante pour l’indécis qu’il est, alors il se contente de sortir les dollars supplémentaires en faisant la moue pour attendrir le ou la guichetier/ère (spoiler alert : c’est toujours un échec cuisant). LIEU DE NAISSANCE ≈ Il se sait originaire la Nouvelle-Galles du Sud, mais c'est vaste. Dans tous les cas, c'est un australien pur souche. STATUT SOCIAL ≈ Récemment célibataire, s’étant extirpé (non sans difficulté) d’une relation avec une dénommée Méduse (ce n’est pas son véritable prénom, mais pour des questions de satisfaction personnelle Kieran aime à l’appeler ainsi). Tente vaguement de swiper à droite depuis, échoue généralement avant l’étape « chez toi ou chez moi » et se console avec la seule véritable femme de sa vie (sa main droite). MÉTIER ≈ Dessinateur freelance, sur la carte de visite ça le fait ; problème : il n’a pas de carte de visite. Disons seulement que c’est la version plus socialement acceptable de « je bouge mon cul que quand j’ai des factures à payer, le reste du temps je joue aux jeux vidéo en me gavant de chips ». Ne vous fiez pas à sa façon d’être, Kieran adore son métier, encore plus quand cela lui permet de caricaturer les gens qu’il n’apprécie pas et de les insulter « au nom de l’art » (excuse testée et approuvée, réduisant les chances de se prendre un poing dans la figure de 50%). Mais ça ne suffit pas à payer les factures, alors il est également enseignant d'arts visuels au collège et primaire. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Vous savez, moi je ne pense pas qu’il y ait de bonne ou mauvaise orientation. Moi, si je devais résumer mon intimité aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres (bisexuel, très loin de s'assumer ceci dit). GROUPE ≈ Au secours, j’ai trente ans. Normalement, dans les films, à cet âge-là, ils sont déjà à la tête d’une société, multimillionnaire, vivant dans un appartement de standing avec une bande de potes. Kieran, lui, à la bande de potes, et c’est tout. C’est déjà pas mal, qu’on se le dise, mais c’est pas eux qui ont une fonction massante ou qui lui offrent une vue sur Kangaroo Point. AVATAR CHOISI ≈ Dan Smith.

background

(childhood) Il est né dans un quartier pauvre dans l’État de Nouvelles-Galles du Sud, c’est à peu près tout ce qu’il sait sur ses origines. C’est vaste, ça ne permet pas de répondre à toutes les interrogations quant à son identité, mais il n’a pas le droit de s’en plaindre ; il a volontairement érigé un mur entre ses souvenirs et la réalité qu’il s’est construite. Son esprit s’est dissocié de son histoire, et s’il le voulait, il parviendrait à retracer certains éléments. À défaut, il se contente de ce nom qui ne veut pas dire grand-chose, mais qui est le dernier souvenir de parents biologiques qu’il a connu pendant une dizaine d’années avant de leur être retiré. Sa seule certitude est qu’ils n’étaient pas aussi mauvais que la situation l’a laissé croire. ≈ (teenage years) Il a ainsi grandi en famille d’accueil. Deux, pour être précis. Et loin de vivre le cliché d’être tombé dans des familles qui ne cherchaient qu’à obtenir des allocations, Kieran a toujours été bien traité et intégré. Il a été un gamin heureux, Kieran, et il garde de très bons souvenirs de son adolescence, ainsi que de très bons contacts avec ses deux familles. La première a dû se séparer de lui pour cause de mutation professionnelle à l’étranger (mais ils sont toujours restés en contact avec le garçon), la seconde n’avait simplement pas les conditions requises pour l’adopter officiellement. Il considère avoir deux mères, deux pères et une infinité de frères et sœurs. ≈ (majority) À sa majorité, il est resté avec sa seconde famille, mais n’a pas pour autant profité d’eux au point d'accepter les études qu’ils étaient prêts à lui payer. Ils auraient dû se saigner pour lui, et Kieran n’avait pas l’ambition suffisante pour mériter un tel soutien. Bon à l’école, ça n’a pourtant jamais été une vocation, et il faut aussi dire qu’il n’avait aucune idée de quel sens donner à sa vie. Il a touché à tout, a abandonné beaucoup de choses. Le seul élément concret est sa passion pour l’Art, son imagination exacerbée et un talent qu’il a perfectionné en autodidacte, le seul domaine dans lequel il parvient à assurer. Il s’est donc naturellement tourné vers le domaine artistique, imaginant naïvement qu’à vingt piges il serait le maître du monde et le prochain Stan Lee. Il attend toujours la consécration, et parce qu’il faut bien payer les jeux vidéo qui occupent ses jours de congé, il a pris un poste d’enseignant d’arts visuels en primaire et au collège. C’était par dépit, et ça l’est encore par moment, mais la matière qu’il enseigne lui permet de ne pas se sentir aussi responsable que les autres professeurs ; pour autant il s’implique bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. ≈ (young adult) Il s’est également impliqué à corps perdu dans sa relation avec son ex, qu’il surnomme désormais Méduse. Croyez-le ou non (je ne suis pas le narrateur le plus fiable et ses souvenirs ne le sont pas beaucoup plus), malgré sa timidité et son côté chiant comme la pluie, il vient de sortir d’une relation de presque cinq ans qui aurait dû se finir devant l’autel. Et pour le coup, l’excuse facile du « c’est pas toi, c’est moi » est on ne peut plus valable sachant que c’est lui qui l’a plantée quelques mois après leurs fiançailles. Méduse a eu l’air dévastée et c’est bien la première fois qu’elle a montré des émotions, lui faisant presque regretter sa décision. Presque. Car, qu’on se le dise, ce qu’il regrette le plus, c’est le fric qu’il a laissé dans l’organisation et qu’il ne retrouvera jamais. ≈ (adult) Cette relation n’a pas été des plus simples, elle a même laissé un Kieran carrément épuisé qui tente de se reconstruire, tout en tentant d’accepter le mauvais rôle qu’on lui a assigné dans toute cette histoire, Méduse ayant fait une dépression quelques semaines avant qu’il ne mette les voiles. Et il ne fait rien pour rétablir sa vérité à lui ; conscient qu’on ne l’écouterait pas et bien trop soulagé d’être parvenu à se sortir de cette relation pour accepter n’importe quelles conséquences du moment qu’il est libre. Il s’est barré à l’autre bout de Brisbane, fait le mort auprès de quiconque tenterait de lui rappeler ces cinq années qu’il considère perdues et veut désormais apprendre à exister en tant que « je » et non plus « nous ». ≈ (maturity) Il est suivi hebdomadairement par un psychologue depuis peu, mais personne n’est au courant et ne comptez pas lui pour vous en donner les raisons. De toute façon, si ça vient à se savoir, il a déjà une liste longue comme le bras de justifications : ça booste ma créativité, je ne sais pas quoi faire de mon argent, c’est à la mode, j’ai pas de potes à qui parler, je crush sévère sur mon psy, il en invente au gré des envies et il vous laisse le soin de séparer le vrai du faux.

personality

(dépendant) Aussi timide qu’il est, Kieran a une peur phobique de la solitude ; raison pour laquelle il s’accroche à son maigre entourage de toutes ses forces, à s’en rendre malade et à s’en détruire comme ce fut le cas avec son ex petite-amie. Même si ce ne fut pas leur faute, il a l’impression d’avoir été abandonné par ses parents et vit avec cette crainte que tous ceux qui comptent pour lui s’éloignent, l’obligeant à redoubler d’efforts pour continuer à leur plaire, quitte à aller à l’encontre de ses principes ou de ses opinions. Il est malléable, un peu trop d’ailleurs, et préférera souffrir en silence à rentrer dans une case qu’on lui assigne pour rester dans la vie de ses proches plutôt que d’oser affirmer son ressenti et prendre le risque de les perdre. (engourdi) « Sortir de sa coquille » est une injonction qu’on lui associe souvent. Timide, réservé, toujours en retrait, Kieran n’a pas vraiment d’opinion à lui – ça tombe bien, on lui la demande jamais. C’est un suiveur, sans pour autant être un mouton ; il a bien des idées qui viennent de lui, mais ça demande trop d’énergie, alors il aime bien se cacher derrière celles des autres. Oui, un test sur internet a décrété que le paresseux était son animal totem est ce n’est pas tout faux. Kieran, c’est le genre à fusionner avec son canapé – littéralement un après-midi, il a tellement transpiré à jouer aux jeux vidéo qu’il en a eu de la peine à décoller ses fesses de son canapé en cuir – mais n’allez pas croire que ça le dérange, hein. Il est plutôt partisan du moindre effort, en démontre le peu de contrats qu’il signe en indépendant. Il dessine pourtant merveilleusement bien, il s’adapte à plusieurs styles, mais il n’a pas l’énergie de trouver des clients, et pas la volonté suffisante de se lancer dans un projet qui changera son avenir (c’est pas les idées qui manquent, pourtant).(maladroit) C'est une catastrophe ambulante, doublé d'un sérieux poissard. Autant pour les petites choses du quotidien comme se faire éclabousser par un bus roulant dans une flaque d'eau, ne pas voir le trou sur son chemin et se ridiculiser en tombant ou oublier de remonter sa braguette, mais également sur des aspects plus embêtants ; comme le fait de trouver un ticket de loterie par terre et le donnant au type devant lui alors qu'il s'avère gagnant, avoir une prédisposition à matcher des filles qui rencontrent l'homme de leur vie juste après lui ou offrir sans le vouloir des promotions à d'autres parce qu'il vante leurs louanges. (naïf) Trop bon, trop con, est un adage qui semble avoir été inventé pour lui. Il n’y peut rien, Kieran, par sa simplicité il se laisse facilement berner. Il n’y a même pas besoin de sortir sa plus belle imitation de Meryl Streep pour qu’il boive vos paroles, c’est naturel ; il croit tout ce qu’on lui dit car, dans sa vision des choses, il ne comprend pas comme un être humain peut se jouer d’un autre. C’est presque touchant, mignon à la rigueur, mais ce n’est pas facile à vivre au quotidien ; en témoigne la cicatrice au niveau de son flanc droit qui remonte légèrement le long de son ventre ; don d’une partie de son foie à un vieil ami revenu dans sa vie pour resserrer les liens… et se servir au passage, ne donnant plus signe de vie par la suite. (perdu) Il se cache en souriant derrière ce manque de motivation qui le caractérise, derrière cette affection qu’il affiche pour les autres ; la vérité est que Kieran a beau avoir la trentaine, il est finalement toujours ce petit garçon perdu qui tend la main en espérant qu’on lui l’attrape. Mais personne ne serre ses doigts, l’obligeant à avancer tout seul dans une obscurité qu’il n’a pas choisie. Il ne saurait dire d’où cette impression d’être constamment plus stupide, plus inutile, plus invisible que les autres vient, mais son historique n’est probablement pas étranger à cela, et finalement son présent a peut-être eu plus d’impact que ce passé qui n’explique pas grand-chose. (rêveur) Pour faire face à la réalité, il s’est très vite plongé dans un monde imaginaire ; un monde parfait dans lequel tout lui réussirait parfaitement pour compenser les échecs accumulés dans la réalité. Et si en grandissant on aurait pu croire que Kieran reviendrait parmi nous, le fait est qu’il est toujours un peu coincé dans toutes les histoires qu’il a inventées, qu’il s’est racontées dans son esprit. Il n’est pas rare de devoir l’interpeller à plusieurs reprises pour attirer son attention, parce qu’il s’imaginait auteur d’un acte héroïque qui aurait fait chavirer cette fille assise à côté de lui dans le bus, ou encore acteur principal du nouveau succès de Netflix, parcourant le monde pour promouvoir son show et tombant follement amoureux de sa partenaire principale. Il aime créer la vie des objets et des gens autour de lui autant que réinventer la sienne ; tantôt enfant unique, tantôt aîné d’une fratrie de dix enfants, parfois orphelin, parfois véritable fils à sa maman, un jour astronaute, un autre éboueur, Kieran ne se positionne pas sur qui il est pour de bonnes raisons, et tant pis si ça semble contradictoire. (sensible) Il a un cœur gros comme ça, Kieran, et il vit les choses avec une intensité qui le rend malade. Sa relation avec Méduse lui a pourtant prouvé qu’il valait mieux pour lui qu’il parvienne à mettre de la distance entre ses émotions et les autres ; mais ne comptez pas sur lui pour apprendre de ses erreurs, au contraire. Il se précipite dans le fossé quand bien même il sait que la chute est douloureuse, et il en redemande, encore et encore, même si cela implique d’y laisser un peu de son âme à chaque erreur répétée. Ce n’est pas toujours facile d’être dans ses pompes, parce qu’aussi optimiste qu’il soit, lorsqu’il est blessé, il l’est profondément, et il lui faut un certain temps pour s’en remettre, même s’il a été prévenu, même s’il est le seul fautif de ses sentiments. (souriant) Kieran, c’est le type qui sourit pour un rien, à s’en faire mal à la mâchoire. Celui qui se faire martyriser par la vie, mais qui se relève toujours en levant le pouce et en éclatant de rire. Il ne se laisse pas abattre, fait preuve d’un optimisme à toute épreuve, tente toujours de voir le bon côté de choses et de se tourner vers l’avenir plus que le passé. Ça peut en devenir agaçant, car il donne l’impression de prendre les choses avec une légèreté inappropriée. Et c’est peut-être vrai, mais c’est bien moins coûteux selon lui de laisser les événements glisser sur lui et passer à autre chose plutôt que ressasser ceux-ci pendant une éternité. (timide) Ascendant tomate, Kieran est un garçon très timide, presque coincé, qui rougit pour tout. Dès qu’on le complimente, dès qu’il est gêné, dès que quelqu’un l’embrasse, dès que son visage ne sait pas quoi faire, globalement. Ça pourrait être mignon, mais ça ne l’est pas quand on a presque la trentaine et qu’on bégaie comme un adolescent parce que « hihi, elle m’a frôlé la main ». Ceci explique pourquoi il enchaîne les rendez-vous Tinder sans jamais conclure, pourtant c’est pas faute d’avoir regardé « Hitch » des dizaines de fois et de se perdre sur wikihow pour « apprendre à séduire en dix leçons », mais visiblement il est toujours bloqué à la première : sortir de chez soi (c’est vrai que ça peut aider).

a million little things

Son deuxième prénom est Patricia, raccourci en Patty par quelques rares intimes. Il ne crie pas sur tous les toits pour conserver le peu de fierté qu’il possède encore et éviter les moqueries inévitables liées à cette information, mais il n’en a pas honte. Il se dit que si ses parents ont choisi ce prénom, c’est qu’il y a une raison, et si Kieran n’a encore jamais réussi à la connaître, il ne perd pas espoir d’y arriver un jour. ✽ Il ne possède pas le permis de conduire, pour des raisons écologiques. C’est la version officielle, l’officieuse est qu’il est un piètre conducteur qui confond encore sa droite de sa gauche et qui s’embrouille quant aux pédales. Il ne jure que par les transports en commun, et il n’est pas rare de le voir courir après son bus le matin, le pull mal enfilé, les cheveux mouillés, en hurlant « MAIS STEUPLÉ ATTENDS-MOI C’EST LA DERNIÈRE FOIS ». Ce n’est jamais la dernière fois. ✽ Il dessine tout le temps, partout. Si la plupart du temps il a un cahier à croquis avec lui dans son sac à dos, il n’est pas rare qu’il gribouille sur tout ce qu’il trouve, y compris ses factures, les copies de ses élèves ou encore les étiquettes de vêtements que sa colocataire garde dans le but de les échanger. Oopsie. ✽ Je vous ai déjà dit que Kieran n’était absolument pas original ? Ça se traduit aussi par son allergie aux arachides. Même la génétique n’y met pas du sien. ✽ Il va au cinéma minimum une fois par semaine, souvent tout seul, et souvent on le regarde avec un air de pitié. Mais Kieran s’en fiche ; il a besoin d’histoires fictives pour se sentir exister, et après chaque film visionné (ou pièce de théâtre, il se diversifie parfois), il rêve des nuits durant tenir le rôle d’un personnage important de la fiction. ✽ Il peut jouer des nuits entières aux jeux vidéo, mais aussi rattraper son sommeil en faisant des mini-comas de plusieurs heures, c’est un gros dormeur. Son record absolu est une nuit (ou journée) de dix-huit heures de sommeil. Et le pire ? Il a fait une sieste en se réveillant. ✽ C’est un expert en cuisine. Il saura noter les plats et reconnaître chaque saveur qu’il sent… l’expérience d’être absolument nul en cuisine et de passer sa vie à commander des plats préparés, sans quoi il ne serait pas capable de se nourrir. C’est une catastrophe au point où il en est capable de rater la préparation d’une salade verte (c’est-à-dire qu’il n’a pas pensé à laver celle-ci et qu’il s’est retrouvé à croquer une limace, depuis, il n’a plus jamais acheté bio). Même s’il approche la trentaine, il a le régime alimentaire d’un adolescent. Sa journée commence avec un chocolat chaud et quelques biscuits qu’il trempe dans celui-ci, son repas de midi consiste souvent en un paquet de chips et son dîner en un plat surgelé. ✽ Il porte souvent des lunettes, la faute à une vision défectueuse – et probablement aux heures qu’il passe devant les écrans même s’il assurera le contraire. En effet, c’est un amateur de jeux vidéo. Il n’est pas très regardant sur les jeux du moment que ça lui permet de passer le temps ; il pourra très bien commencer par Heavy Rain, pour switcher sur un bon vieux GTA et terminer par la valeur sûre que sont les Sims. Au-delà de ça, il peut également passer des heures dans ses boutiques fétiches à la recherche d’objets collector à exposer dans sa chambre – il possède plus d’une centaine de funko et tout autant de bande-dessinées. ✽ D’ailleurs sa chambre est, basiquement, qu’un lit au milieu de la pièce, le reste servant à exposer toutes ses trouvailles. Il préfère ne posséder qu’un pantalon et trois t-shirts si ça lui permet d’avoir plus de place sur les étagères et s’offrir de nouvelles babioles. Dans la continuité, ses murs sont dissimulés derrière de nombreuses affiches et dessins. Il a parfois l’impression de vivre dans un squat, mais ça lui convient parfaitement. ✽ Si les gremlins s’activent après minuit, de son côté c’est à l’entente des premières notes de Don’t Stop Believin’, You Spin Me Round ou de Time After Time que la bête en lui se réveille et lâche son plus beau déhanché. Non, pardon, reprenons en y incluant tous les éléments : n’importe quel titre des 80s agit comme une véritable drogue sur lui et transforme le garçon timide en vrai rock star. Pro des soirées karaoké, ajoutez deux shots de tequila (le garçon ne tient pas vraiment l’alcool) et vous le retrouverez sur le comptoir du bar à hurler à pleins poumons (à quatre shots, il offre sa tournée, à six, il veut faire des bébés à tout le monde dans ce bar). ✽ « This is bullshit » est sa phrase préférée, utilisée dans à peu près tous les contextes, particulièrement quand il est question de conserver sa fierté après avoir été acculé pour une quelconque raison ; comme par exemple lorsqu’il est attrapé en train de lire son horoscope. This is bullshit, mais il n’empêche que si sur le plan professionnel il ne « doit pas en exiger toujours plus, si vous demandez trop, vous n’aurez rien » c’est un brave soldat qui décide de rester dans son canapé plutôt que de courir à la recherche d’un contrat, ou que, par rapport à ses finances « malgré votre méfiance, il vous est recommandé de vous ouvrir davantage à tout ce qui est nouveau pour vos finances » il n’hésitera pas à acheter cette funko hors-série qu’il a repérée sur internet. Croyez-le ou non, ça a du bon l’astrologie, alors on déconne pas avec l’alignement des planètes. Ah, et il consulte une voyante une fois par mois, il aime bien l’idée de pouvoir anticiper sa mort, histoire qu’il soit bien vêtu et présentable dans son lit plutôt que victime d’une crise cardiaque sur le trône quand il s'agira de retrouver son corps, il y a pas de petits détails. ✽ Kieran évolue peut-être dans une société très genrée où les mythes autour de la masculinité peinent à être déconstruits (il l’expérimente tous les jours depuis sa rupture), il n’en demeure pas moins que son attitude et certains de ses petits plaisirs ou intérêts causeraient une crise cardiaque au plus grand des machistes. Il aime la couleur rose, il a longtemps été très tactile, n’est pas avare en compliments envers ses amis, adore qu’on lui offre des fleurs et n’a pas honte d’afficher ses émotions ou de pleurer. Des petites choses qu’il considère comme étant simplement humaines, qui lui ont valu de nombreuses critiques et lui en valent encore, Kieran n’étant pas considéré comme assez « viril » par certaines personnes qui ont composé son entourage au cours de sa vie, lui inculquant tristement l’idée qu’il fait partie des faibles, et qu’il est essentiel pour lui d’apprendre à s’affirmer à l’extrême pour trouver sa place dans le monde. Précepte que le jeune homme ne s’est jamais senti l’obligation de suivre, mais qui a malgré tout influencé sa manière d’être et de percevoir certaines choses de son quotidien, dont le fait qu’il est forcément le seul responsable de sa rupture et de la dépression de son ex-fiancée. ✽ Sa rupture avec son ancienne copine a laissé de nombreuses séquelles dont une confiance en lui piétinée et un besoin de retrouver sa place dans un monde duquel il s'est tenu à l'écart. Méduse était sa première véritable petite amie (la première, en réalité, même s'il ne le crie pas sur tous les toits vu l'âge qu'il avait lorsqu'il l'a rencontrée), il s'est investi corps et âme dans cette relation, et vit mal le fait d'avoir l'impression d'être à nouveau un adolescent, paniqué, inexpérimenté et doutant de ses capacités. Au-delà de ça, c'est tout son quotidien qui est chamboulé ; et après avoir longtemps vécu par le biais de sa petite amie, il tente de se découvrir. Mais Kieran reste le gamin sage et bien rangé dans une case qu'il a toujours été, alors il se contente de se rêver flirtant avec l'illégalité et la découverte de ses intérêts personnels, restant silencieux alors qu'il remet tout en question, de son travail à son orientation sexuelle.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Leave, mais appelez-moi Chris(telle). J'ai 25 ans, je m'en remets toujours pas, et je viens du pays où on mange des montres et le chocolat vaut 1 million (ah, c'est l'inverse). J'ai découvert 30YSY grâce à c'est ma résidence secondaire, et j'ai cédé à m'inscrire parce que bah je paie le loyer alors autant en profiter. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) dès que j'ai pas d'examens, donc pas souvent lol tmtc. Mon personnage est un inventé pimpé. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et si on en croit mes dates d'inscription, vous savez ce que je fais le 1er avril 2021. .

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>dan smith ≈</pris> kieran halstead

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>PRÉNOM DU PERSONNAGE</scena>

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Code:: <pris>KIERAN</pris>

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(#)Dim 1 Mar 2020 - 16:25

Il était une fois, mon histoire

And I couldn't stand the person inside me

Kieran n’a jamais été doué pour parler de lui, il faut dire aussi que pas grand monde lui a demandé de le faire, ah non, ça, croyez-moi. Quoi ? C’est vrai, mon vieux, arrête de râler. Gamin solitaire, je suis né dans son esprit silencieux pour l’accompagner au quotidien et croyez-le ou non, on est devenu de vrais amis, tous les deux. Je suis peut-être pas physiquement présent comme tous les amis imaginaires, mais ça m’empêche pas d’avoir une place de choix dans sa vie et de bien le connaître, le petit. Et là, il râle de nouveau, mais en attendant, je trouve que lui et moi, on est un peu #bffgoals. Au moins, il peut toujours compter sur moi, hein, c’est pas comme avec sa meuf, enfin ex-meuf ahahah. Ok, pardon, Kieran, c’était petit, ça (en attendant, t’as plus que ta main droite mon vieux).

Pardon, je m’égare, être narrateur n’est pas vraiment ma vocation, mais je fais au mieux avec les éléments qu’il me donne, et croyez qu’il ne me facilite pas la tâche pour trouver ma voie entre le réel et l’imaginaire, je m’y perds, il s’y perd lui-même. Donc ; je disais, lui et moi on se connait depuis un certain temps maintenant, même si la notion du temps est subjective, vous savez. Vous comprendrez un jour, je ne suis pas là pour vous donner des leçons de philosophie. Non, centrons-nous sur notre protagoniste, après tout, c’est lui le héros de l’histoire. Sachez toutefois que si son histoire peut être contée aujourd’hui, c’est bien grâce à moi ; si vous aviez compté sur lui, la séance sera déjà terminée. Je le suis depuis assez longtemps pour savoir que, d’aussi loin qu’on s’en souvienne lui et moi, Kieran, c’était le gamin invisible et silencieux dont on apprenait l’existence à la fin de l’année dans le yearbook (mais ne vous inquiétez pas, la réciproque est vraie et lui-même a découvert le nom de sa classe à ce moment-là). Je crois que dans sa tête, il s’est rapidement persuadé qu’il n’était pas bien captivant et qu’il s’est construit en conséquence. C’est un peu dommage, si vous voulez mon avis, parce qu’il est peut-être banal, le petit, mais il n’en est pas complètement inintéressant. C’est sûr que sa vie ne fera jamais l’œuvre d’une adaptation cinématographique, mais ce n’est pas un mal, je me dis, parce que je crois qu’au fond, il est un peu perturbé Kieran pour autant s’accrocher à moi même après tant d’années, et qu’une pléiade de drames aurait été un élément déclencheur dont on se serait bien passé. Parce qu’entre un garçon timide et un guest star d’Esprits Criminels, vous savez, la frontière est mince. Bon, là, c’est lui qui parle, hein, jamais je me permettrais de le juger comme ça.

Pardon, on s’égare, je suis un piètre narrateur vous le savez maintenant, mais il m’aide pas beaucoup plus le petit, avec ses souvenirs confus ou qu’il me cache, qu’il modifie et qu’il invente au gré de ses envies. Il est ainsi, Kieran, il a une imagination débordante qui peine à dépasser les frontières de son esprit. Faut dire qu’il a toujours vécu sa vie ainsi, dans sa tête plus que dans la réalité. Il est un peu perdu, du coup, Kieran, et généralement c’est l’adjectif qu’on lui associe le plus facilement. Paumé, aussi, quand on préfère émettre un jugement sur le fait qu’à presque trente ans, il ne sait toujours pas ce qu’il veut. Je vous l’ai dit, Kieran c’est un petit fantôme qui restait dans son coin ; qui se cachait derrière les autres, autant pour ne pas être sur la photo de classe que lorsqu’il était question de prendre position. C’est pas un truc pour lequel il est très doué, c’est pas faute d’essayer de lui secouer les puces, mais c’est une vraie tête de mule quand il s’y met, et il me réduit au silence. Ça m’arrange pas, parce que si j’avais une existence physique, je pourrais au moins le baffer cet idiot, et ça lui serait bien utile de temps à autre, vu que ses parents l’ont pas fait ahah. Non, attention, je prône absolument pas la violence envers les enfants, hein. D’ailleurs, parlons-en, de son environnement familial. Il a grandi dans un environnement familial tout à fait stable malgré qu’il se soit avéré changeant. Vous suivez ? Il vous dira qu’il n’a pas beaucoup de souvenirs de son enfance, mais moi, je peux vous dire qu’il a tout retenu, Kieran, et qu’il se souvient comme si c’était hier (pardonnez mes expressions désuètes, je les trouve parfaitement ridicules mais Kieran me force à les utiliser, je crois que c’est sa vengeance quant au fait que je viens toquer dans son esprit et le déranger dès que je m’ennuie, et donc très souvent au milieu de la nuit ou lorsqu’il ne faudrait surtout pas que je me fasse remarquer – mais je suis son opposé, et j’aime me faire remarquer. À défaut d’une gloire physique, je me contente d’être la star de son psychisme, voyez).

Pardon, cette parenthèse était longue. Je m’égare à nouveau, décidément. Ah ! Non, ce n’est pas le fait de ma seule volonté, il a tenté de me faire changer de sujet, le saligaud. Mais je persiste et signe ; de toute façon, il peut faire ce qu’il veut, il n’arrivera jamais à me réduire au silence. Je représente ses pensées ; et par conséquent tout ce qu’il retient sans jamais vouloir le partager, et c’est par mon biais que vous allez pouvoir apprendre à le connaître. Mais je l’aime, Kieran, autant qu’il m’aime, et mon but n’est pas de trahir sa confiance. Tout ce que je peux vous dire (qu’il accepte que je vous dise), c’est qu’on peut effectivement parler de ses parents. Deux pères, deux mères, et une bonne dizaine de frères et sœurs. Il a grandi dans deux familles d’accueil différentes après y avoir été placé à l’aube de ses dix ans, et s’il n’a jamais été adopté, ça ne fait pas pour autant de lui un enfant malheureux. Il a changé de famille parce que la première devait quitter le pays suite à la mutation professionnelle du père ; mais il a conservé d’excellents rapports avec eux et ils ont continué à passer leurs vacances en Australie pour venir le voir. Il a rejoint une seconde famille, toute aussi aimante et impliquée dans son éducation. Ils n’ont jamais pu remplir toutes les conditions nécessaires à son adoption, mais ce n’est pas pour cela qu’il s’est considéré comme une pièce rapportée, il a toujours eu le statut de membre actif de la famille et cela l’a aidé à conserver un certain équilibre (si on fait exception de mon existence) malgré une perte de repères liée à une identité bafouillée. Parfois, il la cherche encore, d’ailleurs, mais il ne l’admettra jamais.

Son identité a aussi été mise à mal par sa récente relation qui a duré presque cinq ans. Méduse (elle ne s’appelle pas vraiment ainsi, je lui ai soufflé l’idée et il a fortement apprécié – paraît que c’est un truc psychologique pour évacuer les traumas) l’a dépossédé de lui-même et lorsqu’il s’est enfin rendu compte de l’emprise qu’elle avait sur lui, il l’a plantée à quelques semaines du mariage. Les proches de l’ancien couple vous diront qu’il a surtout complètement paniqué après qu’elle ait fini en hôpital psy (eh ouais, c’est pas lui le plus dérangé dans l’histoire, faut croire) et qu’il l’a lâchement abandonnée. Qu’il se sentait pas près aussi, ou simplement qu’il avait l’obligation de faire honneur à son statut de fier loser et qu’il se devait d’échouer au moment le plus important de sa vie. Mais, Kieran, il s’en fout. Il prend tous les torts, il les assume et les revendique même ; l’essentiel est qu’il soit débarrassé de Méduse avant d’avoir eu la corde au cou – ça aurait été vachement plus difficile, et puis vous savez, lui, la paperasse administrative, hein, donc la possibilité d’un divorce aurait été rayée bien rapidement parce qu’il aurait eu trop la flemme de se lancer là-dedans en bonne et due forme).

Oui, parce que vous l’aurez compris, Kieran, il est carrément ascendant paresseux et c’est une certitude que cette bestiole est son animal totem. Il se laisse porter, hausse les épaules quand on lui demande son avis, n’a jamais un mot plus haut que l’autre et pourrait aisément s’appeler Shaun que c’en serait pas choquant tant il est le fidèle suiveur de son groupe d’amis. Ah. Pardon, j’oubliais. Sujet sensible, il me le fait comprendre en m’adressant un formidable « mais ta gueule » qu’il vient de prononcer à voix haute au milieu du café. Eh ouais, t’as l’air d’un con, karma mon pote, traite mieux tes frères. Oui, pardon, je vous l’ai dit, il est créatif, Kieran, et parfois je prends la tonalité d’un aristocrate (il en a jamais rencontré de sa vie, il se fie à Downtown Abbey) et d’autres je suis un gamin perdu des bas quartiers qui ne sait pas faire une phrase dans un vocabulaire correct. Wesh, gros, avez-vous le désir d’une seconde tasse de thé pour réchauffer votre visite dans son cortex cérébral ? Mais c’est la vérité, il n’est pas très entouré Kieran, pourtant il est très sociable. Il n’a pas de peine à parler lorsqu’on s’adresse à lui, il a un peu plus de peine à faire le premier pas, par contre. Vous comprendriez si vous étiez à sa place, moi, je le juge pas, parce que je pense que j’aurais pété un plomb si j’étais dans ses souliers, mais bon, hein. Je suis qu’une voix dans une tête, alors clairement, mon opinion n’a aucun poids (est-ce qu’on pourrait d’ailleurs enfin accepter que les amis imaginaires sont des individus comme les autres ? Parce que je veux pas dire, on fait des merveilles dans notre genre, et on devrait vraiment être considéré comme les Dieux que nous sommes – en un sens, c’est bien le cas, nous sommes une présence invisible qui dicte la vie d’autrui).

Excusez-moi encore une fois, c’était ma minute engagée, parce qu’il l’est un peu, parfois, Kieran, quand il a un pic de fièvre ou que c’est pleine lune. Je vous l’ai dit, zéro ambition, le gars. Il aurait pu faire de grandes choses avec un esprit comme le sien (et je ne parle pas uniquement de faire carrière en tant que serial-killer le plus prolifique d’Australie – bien qu’il aurait assurément eu cet honneur si je l’avais laissé dériver), mais il s’est rapidement arrêté. Il vous dira qu’il n’avait pas l’argent, mais sa famille d’accueil était prête à soulever des montagnes pour lui – l’avantage d’avoir le stample « gosse retiré et malheureux » sur le front, ça fait des merveilles (sauf avec les filles, il a essayé, mais à part en tablant sur des profondes daddy issues qui finissent par le faire flipper quand la question du mariage intervient au deuxième café partagé). Non, le vrai problème réside dans son cruel manque de motivation et d’objectifs : il anticipe toujours l’échec et estime que ça ne vaut pas la peine d’essayer puisque de toute évidence, il va se vautrer et qu’il ne se relèvera pas d’une déception. Il est un peu fragile, Kieran, mais je vous assure que c’est pas sa faute et que si tout s’était passé comme il l’aurait voulu, il ne serait certainement pas dans cette position. Il serait sûrement chirurgien, avocat, ou ce genre de clichés des types qui n’ont aucune inspiration quant au métier de leur personnage (oui, Kieran est mon personnage, je suis bien le marionnettiste qui tire les ficelles de sa conscience), mais non. Il se serait bien vu chômeur professionnel, mais sa conseillère lui a dit que c’était moyen accepté à l’état civil. Alors il s’est lancé dans la seule voie dans laquelle il était susceptible de rester et de ne pas abandonner le premier matin venu ; le dessin. Ah bah, je vous l’ai dit qu’il était créatif, le type. Il l’est, et vraiment, je ne comprends pas comment il n’a pas encore pu avoir son « big break », parce que ce type a du talent à la place des doigts. Oui, je suis légèrement faussé par ma relation privilégiée avec lui (ou parce qu’il intervient aussi dans mes discours et qu’il tente de gonfler un égo qui a été piétiné), mais c’est la vérité, il est doué.

J’ai menti, avant. Il a quand même un objectif. Il se rêve auteur de comics, mais n’est pas Stan Lee qui veut, alors en attendant il se contente de créer des planches de son côté en acceptant des contrats indépendants et en enseignant quelques heures par semaine. Eh, faut bien payer les factures, surtout maintenant qu’il a perdu tout l’argent qu’il a lâché dans l’organisation d’un mariage qu’il a rayé de son agenda, et qu’il a laissé l’appart’ à Méduse histoire de fuir le plus loin d’elle. Enfin. À quelques centaines de kilomètres, parce que faut pas déconner, déménager c’est beaucoup trop de démarches administratives et tenter de recommencer à l’étranger, pfiou, vous savez le merdier qu’il faut faire pour avoir un visa ? C’est pas pour Kieran, non, lui il a juste pris un camion de déménagement et il s’est barré à l’autre bout de l’État, priant simplement pour que Méduse ne se mette pas en tête de le reconquérir. Il a effacé ses réseaux sociaux, d’ailleurs (à l'exception de Tinder, parce que c'est un naïf qui croit toujours au grand amour), et c’est là qu’il y a un certain avantage à n’avoir qu’un cercle restreint ; il y a peu de chances que l’un d’entre eux vende la mèche. Surtout que Méduse n’aimait pas beaucoup ses amis, et lui devait aimer les siens, alors il s’est doucement coupé de ses contacts, et tout le monde ne lui a pas pardonné. Pas sûr qu’il s’excuse, toutefois ; je vous l’ai dit, c’est trop fatigant et ça nécessite de trop réfléchir à ce qu’il devrait dire. Pas pour lui. Voyez, vous êtes parvenus à le cerner un peu, le Kieran, et je peux vous dire que s’il avait voulu être sur le devant de la scène (une chance pour moi qu’il n’aime pas ça), il se serait contenté de vous balancer son prénom et son nom en retournant jouer à un énième jeu vidéo sur son canapé. Car c’est un peu sa vie, après tout ; un monde imaginaire duquel il n’a pas envie de sortir.

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Bonjour monsieur, vous êtes très gentil à regarder (kieran) dancing with your ghost 3258319053

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Le TC !! Connor (kieran) dancing with your ghost 2523491165

!! La petite référence à Astérix et Obélix dans la fiche !! Razz

Et moi j'aime bien le prénom Kieran d'abord, ça ne fait pas chien du tout !!

Hâte d'en lire plus sur lui et de découvrir ce que tu lui réserves ! (kieran) dancing with your ghost 674657830