ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Ga… Gabrielle, Gaby, tu peux venir me chercher s’il te plait ? » La voix tremblante et sanglotante j’ai prononcé ces quelques mots, le téléphone accroché à l’oreille et le dos appuyé contre le mur d’un fast food. J’ai perdu pied, plus violemment encore que début janvier alors que cette stupide musique m’avait poussée au bord de la crise de panique dans le bus. Là je ne suis plus au bord, j’ai sauté à pied joints et je n’ai rien pour me calmer.
La journée avait pourtant relativement bien commencé. Après plusieurs semaines de recherche, de coup de fils à des boutiques de prêt à porter spécialisées dans le monde du mariage, de coup de téléphone à Kate Sanders pour dresser le portrait le plus fidèle possible de la robe de ses rêves, après des aller retours à Bayside les bras chargés de catalogue pour pouvoir préparer une première sélection de robe à essayer, j’avais terminé la journée en raccrochant le téléphone après avoir fixé toute une série de rendez-vous pour Kate aux quatre coins de la ville pour ses premiers essayages. Elle avait l’air emballée, m’avait remerciée pour mon travail et le temps passé sur la recherche de sa robe parfaite, et moi ça m’avait mis du baume au cœur. Rien ne pouvait donc annoncer la suite des événements. Je me suis levée, me suis rendue compte de l’heure – 19h, je n’avais pas vu le temps filer – et j’avais attrapé mes affaires, salué Evelyn et avait quitté l’agence. Ce soir je n’avais pas service à assurer au DBD, et je prévoyais déjà de me prélasser sous un plaid sur le canapé de l’appartement devant Netflix avec un sac de nourriture grasse attrapée au passage dans un célèbre fast food situé à deux pas de chez nous. Mais arrivée sur les lieux, la vague de panique avait frappé sans prévenir.
Parfois je comprenais ce qui provoquait mes angoisses. Une chanson, une silhouette au coin d’une rue qui me rappelait cette de mon ex et provoquait en moi un vent de nostalgie, mais aussi de peur comme je l’avais réalisé récemment, un interlocuteur un peu trop curieux, quelque chose qui me projetait en arrière. Parfois je n’en savais rien. Parfois elles apparaissaient de façon plus pernicieuse et me renversaient sans que je n’ai mon mot à dire, parce que j’étais stressée, parce que j’étais fatiguée ou simplement parce que je laissais mes pensées se poser des questions débiles du style « qu’est-ce que je faisais déjà l’an dernier à la même époque ? » Ce soir je suis de toute évidence dans le second cas de figure, peut-être est-ce mon importante journée de demain qui me stresse, peut-être suis-je simplement épuisée et en proie à mes démons, mais alors que je me dirigeais vers l’entrée de l’établissement pour commander un burger, une boite de six nuggets et des frites – je n’aurais même pas mangé la moitié de tout ça et Eirlys aurait hurlé au gaspillage – j’ai senti mes jambes se dérober. Je fus percutée par une vague de panique, et alors que je plongeai mes mains dans mon sac à main à la recherche de mes anxiolytiques, je me rappelai qu’ils m’avaient été dérobés le soir du mariage de Matt et Lily. Ayant arrêté tout suivi avec ma psychiatre parce que je trouvais ça inutile je n’ai pas pu en racheter et, naïvement, j’ai cherché à me convaincre que j’étais capable de m’en passer. Quelle idiote. Alors que mes mains tremblent, que ma poitrine est agitée de soubresaut et que je ressens le besoin de fondre en sanglot, je me maudis. Je sens mon cœur battre la chamade, ma respiration se serrer et se saccader et prise par des vertiges, je me laisse glisser le long du mur alors que ma vision se trouble. Qui contacter ? Mes parents ? Je n’ai pas envie qu’ils me voient dans cet état, pas envie de leur prouver que je ne suis qu’une gamine fragile et que j’ai déménagé de façon prématurée. Je n’envisage même pas Hannah, et mes nouvelles amitiés sont encore trop fragiles pour que j’encombre quiconque du poids que je suis dans cet état. Pour que je ne les brise en m’exposant ainsi. Je pense à Leah qui doit être rentrée, mais je l’écarte au profit de Gabrielle qui, j’en suis persuadée, saura gérer la situation, m’écouter, et m’aider à traverser cette crise de panique sans cause mais d’une intensité sans précédent. Elle me répond qu’elle arrive dans vingt minutes et moi je reste là, à compter les secondes pour tenter de ralentir mon rythme cardiaque, à me masser le cou et la nuque alors que j’ai l’impression d’étouffer, à attraper mes genoux entre mes bras pour me basculer d’avant en arrière, tentant de me bercer.
La voiture qui s’arrête à mon niveau je ne la reconnais pas, mais la brune qui en sort sans aucun mal. C’est ma sœur, mais ce n’est pas la bonne. Ce n’est pas celle que j’ai appelée et alors que je reconnais Hannah, je suis prise d’une nouvelle vague de bouffées de chaleur. « Hannah ? Qu’est-ce que tu fais là ? Je, je… » J’ai honte, je n’ai pas envie qu’elle me voit comme ça. « J’avais… J’avais appelé Gaby, il fallait pas te déranger, fallait pas te déplacer. » Je capitule et, face à me détresse, je prends ma tête entre mes mains alors que la brune traverse la route pour me rejoindre sur mon trottoir.
Sur le trajet du retour vers Bayside, Hannah avait posé une main fatiguée sur ses yeux dont la vision se brouillait légèrement alors que la nuit était déjà tombée et qu’elle n’était pas des plus concentrée après sa dernière garde qui l’avait littéralement mise à terre. Par moment, la jeune femme débordait d’énergie et se sentait capable de conquérir le monde en prenant sur elle une charge de travail impressionnante qui la motivait plus qu’elle ne l’effrayait. Et puis il y avait des journées comme celle-ci où elle se demandait ce qui lui prenait d’en faire autant en sacrifiant ainsi tout son temps libre au profit d’une vie axée uniquement sur le professionnel. Elle n’aimait pas avoir ce genre de pensée et se sermonnait à chaque fois que ça arrivait, consciente que la fatigue la rendait vulnérable et sujette à l’angoisse, ayant bien trop mis sur la table pour abandonner maintenant. Après tout, elle était bien plus proche de la fin que du début, chose qui devrait lui donner un coup de boost lorsque des idées sombres lui traversaient la tête, mais parfois la jeune femme n’était pas aussi forte que tout le monde le pensait. Dans un soupir, elle bifurqua sur la nationale supposée la ramener jusque chez elle et sursauta lorsque la sonnerie de son téléphone se répercuta dans l’habitacle du véhicule via le système de Bluetooth. Seigneur. Elle décrocha via l’écran tactile de son tableau de bord – cette voiture avait été majoritairement sponsorisée par ses parents pour la féliciter de ses nombreux succès au fil des années et la brune aimait beaucoup son petit bijou de technologie – en apercevant la tête de Gabrielle apparaître sur l’écran. « Allô ? » Sourcils froncés, elle entendit la respiration haletante de son aînée tandis qu’elle-même se demandait ce qui la poussait à l’appeler à une heure aussi tardive. En temps normal elles communiquaient via message et ne se donnaient pas plus de nouvelles que ça durant la semaine, profitant des réunions du dimanche pour faire le point dans leur vie respective. « Hannah. Lucia vient de m’appeler, quelque chose ne va pas, elle… Elle est en panique, en crise, enfin tu vois quoi. Je suis coincée à la pharmacie pour la fermeture et j’ai aucun moyen de partir plus tôt, je… » « Elle est où ? » La coupa la brunette en recouvrant son stoïcisme habituel, toute trace de fatigue ayant quitté son visage à l’instant même où Gabrielle avait prononcé le nom de Lucia suivi de panique. Une vague de déception la traversa en réalisant que la petite brune avait préféré joindre leur aînée plutôt qu’elle alors qu’elle allait mal, mais elle devait bien avouer que leur dernière rencontre s’était mal déroulée et que depuis, seule leur capacité à donner le change devant leur famille avait donné l’impression qu’une fausse bonne entente qui n’était qu’un écran de fumée. Aux yeux d’Hannah, les explications de Lucia ne lui avaient pas suffit et elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qui avait fait bien pu pousser sa cadette à juger opportun de cesser tout contact avec ses proches et ce sans la moindre raison. Depuis, le médecin avait eu le temps de se calmer et surtout de cogiter, de ressasser les paroles que sa sœur avait prononcées durant le repas qui avait tourné court au restaurant, ce qui l’avait amenée à la conclusion que ce Lawrence était forcément derrière tout ça et que Lucia n’était pas parvenue à lui faire face. C’était la seule explication plausible, l’autre étant que la plus jeune des Whitemore avait tout simplement réussi à faire une croix sur ses proches sans le moindre problème afin de mener la grande vie à Sydney. Cette théorie avait été la sienne durant ces deux longues années, mais maintenant qu’elle avait revu Lucia, les choses étaient différentes. Elle avait peut-être changé, mais pas à ce point là et même si le dialogue était rompu entre elles, Hannah demeurait certaine qu’il y avait des non-dits à creuser pour réussir à avoir le fin mot de l’histoire. « C’est bon j’y vais, ne t’inquiètes pas. » Répondit-elle en prenant la première sortie afin de faire demi-tour, rassurant Gabrielle au passage après que celle-ci lui eut donné l’adresse où se trouvait Lucia. Les pensées de la jeune femme allaient bon train et elle ne savait pas à quoi s’attendre une fois qu’elle arriverait sur place puisque son aînée n’avait elle-même pas eu tous les détails. Elle n’était pas sans savoir que Lucia prenait des anxiolytiques et peut-être avait-elle arrêté d’en prendre, ou alors il s’était passé quelque chose… Dans tous les cas, la fragilité psychologique de sa sœur l’inquiétait fortement et au-delà de son intervention en tant que sœur, la psy en elle s’interrogeait sur son état. Quelques minutes s’écoulèrent avant qu’elle n’arrive au bon endroit, et après quelques infractions quant aux limitations de vitesse – peut-être que Nate pourrait faire quelque chose si elle se prenait une contravention – elle se gara sur le trottoir en face de celui où se trouvait la petite brune, prostrée contre un mur, et sortit précipitamment du véhicule afin de la rejoindre. « Hannah ? Qu’est-ce que tu fais là ? Je, je… » La voix de Lucia lui parvint à peine tant elle était fébrile et tremblante alors que les larmes venaient ponctuer ses paroles et elle laissa son regard se perdre sur le visage défait de sa cadette, son cœur se brisant en la voyant si mal au point. « J’avais… J’avais appelé Gaby, il fallait pas te déranger, fallait pas te déplacer. » La brunette plissa les lèvres et essaya de ne pas se laisser submerger par l’émotion tandis qu’elle arrivait enfin à la hauteur de Lucia, s’accroupissant à ses côtés avant de pencher la tête et de prendre une des mèches rebelles de sa sœur qui lui cachait le visage et de la replacer derrière son oreille avec une douceur qu’elle n’avait plus eu à son égard depuis bien longtemps. « C’est rien, elle était coincée à la pharmacie et elle m’a demandé de venir à sa place. » Les faits, c’était important. « Tu ne me déranges pas Lucia enfin… Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Et pendant qu’elle fixait sa sœur avec inquiétude, elle sorti une bouteille d’eau de son sac qu’elle lui tendit afin qu’elle en boive quelques gorgées pour l’aider à se calmer.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Occupée à serrer mes mains l’une dans l’autre à me basculer d’avant en arrière pour tenter de me rassurer, de me bercer de de me calmer, sans succès, et à masser ma nuque à m’en faire rougir la peau, je n’aperçois pas tout de suite la voiture qui ralentit. Ce n’est que lorsqu’elle manœuvre pour se ranger sur le trottoir en face duquel je suis posée, qu’elle éteint les phares et que la porte s’entrouvre que je relève un regard larmoyant dans sa direction. Ma vue est brouillée et j’ai du mal à rester concentrée, la faute aux sanglots qui m’agitent, mais je reconnais Hannah lorsqu’elle descend sans trop de mal. Quand je la voix je ressens l’envie de m’enfoncer dans le sol, ou que disparaître dans le mur de brique contre lequel je suis appuyée. Nos rapports sont assez compliqués comme ça. Notre dernier tête à tête date d’octobre, c’était il y a plusieurs mois et depuis nous avons fait bonne figure devant notre mère pour les fêtes et quelques repas dominicaux, mais je n’ai osé m’approcher à nouveau de ma sœur après avoir lâchement pris la fuite en plus milieu du repas. Je n’ai formulé qu’une réponse laconique à mon père qui m’a sondée après le déjeuner, et j’ai tenté d’oublier la débâcle que notre discussion avait été. Je n’ai pas réussi à me faire comprendre de la brune, mes agissements restent un mystère pour elle et j’ai écourté le déjeuner en larme avant l’arrivée du plat principal. On ne peut pas vraiment dire que c’était une réussite mais devant l’espoir dans les yeux tristes de mon père, je n’avais pas su lui dire la vérité. J’étais restée brève et il avait été convaincu par le retour d’Hannah à la maison pour les déjeuners en famille. S’il avait remarqué le climat tendu, il n’en avait rien dit.
Elle s’approche de moi alors que je pose des yeux ronds comme des billes sur elle, la bouche légèrement entrouverte, choquée de la voir se matérialiser de la sorte devant moi. Hannah n’en a plus vraiment grand-chose à faire de mon sort. Voilà ce que je me répète depuis les fêtes, voilà ce dont je suis convaincue, ce que j’essaye d’accepter à défaut de pouvoir le changer. J’ai essayé, mais je ne suis pas plus capable d’expliquer ces deux dernières années aujourd’hui qu’hier, alors à quoi bon continuer à importuner ma sœur en me trainant à ses pieds ?
Je sursaute lorsqu’elle s’abaisse à mon niveau et qu’elle ramène une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avec douceur. Je sursaute et je relève un regard empli de honte. J’ai envie de me réfugier dans ses bras, mais je n’ose pas la toucher. « C’est rien, elle était coincée à la pharmacie et elle m’a demandé de venir à sa place. » La phrase rentre dans une oreille et ressort par l’autre sans jamais s’imprimer dans mon cerveau. L’idée de devoir faire face à ma crise de panique, de paraître si faible depuis Hannah l’intouchable, ça me perturbe plus que je ne le voudrais. Eirlys a beau répéter que si ma sœur ne veut pas me pardonner je ne dois plus me traîner à ses pieds et je dois faire la paix avec ça, je n’y parviens pas. Hannah a été mon roc pendant des années et finalement, il n’y a qu’elle que je veux à mes côtés dans ce type de situation. « Tu ne me déranges pas Lucia enfin… Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Elle sort sa bouteille d’eau de son sac et je l’attrape avec mes mains tremblantes quand elle me la tend. Je bois quelques gorgées avant de la poser à côté de moi et je n’y tiens plus. Alors qu’elle me couve d’un regard plus doux que ce à quoi j’ai eu le droit depuis des semaines, depuis des mois, je tends les bras vers elle pour l’enlacer, j’enroule mes bras autour d’elle et je réfugie mon visage dans ses cheveux. J’oublie les tensions, j’oublie les différends et ce noël glacial, la sentir contre moi me rassure et j’ai l’impression d’avoir à nouveau dix ans. « Je sais pas. Je te jure que je sais pas. » Je suis ridicule, à balbutier, à sangloter en la serrant plus fort encore. Réconforté par cette étreinte fraternelle, je n’arrive même plus à fermer les vannes et je pleure à chaudes larmes, en proie à la panique. « J’arrive plus… J’arrive plus à respirer. J’arrive plus à bouger. » Je sais que, faible d’esprit, je suis en proie à de régulières et violentes crises de panique. J’avais mes médicaments pour les gérer ces derniers moi mais, idiote, j’ai cru pouvoir m’en passant, j’ai cru aller mieux alors que j’ai simplement fait l’autruche.
Sur le trajet qui la séparait de l’endroit où Lucia se trouvait – et dieu seul savait dans quel état – la brune ne pouvait s’empêcher de ressasser les derniers moments qu’elles avaient partagé, même si le terme de partage n’était pas vraiment le plus adéquat pour exprimer leur relation actuelle. Leur famille avait toujours mis un point d’honneur à respecter leur image et le paraître, prétendant que les tensions appartenaient à l’intimité et n’avaient pas leur place en public, là où elles mettraient les gens mal à l’aise. Alors, désireuses l’une comme l’autre de satisfaire leurs parents, les deux Whitemore avaient fait en sorte d’agir comme si de rien était lorsqu’ils se retrouvaient à des réunions de famille comme à Noël, ou simplement les dimanches où Hannah parvenait à se libérer de ses obligations professionnelles. Personne n’était dupe, mais aucun éclat de voix ne viendrait jamais obscurcir ces moments privilégiés. La jeune femme éprouvait beaucoup de difficultés à agir de la sorte, mais l’idée de blesser encore un peu plus ses parents alors qu’ils avaient déjà beaucoup soufferts de l’absence de Lucia, dérangeait la brune qui préférait prendre sur elle que d’agir de la sorte. Elles étaient physiquement proches mais pourtant n’avaient jamais été aussi éloignées, incapables de se comprendre et de dialoguer comme elles le faisaient auparavant avec un naturel impressionnant. Ça n’était pas pour rien qu’on les prenait pour des jumelles lorsqu’elles étaient plus jeunes, à l’époque elles se ressemblaient énormément et pas que sur le plan physique. Les années avaient fait leur œuvre et avec elles, leurs différences s’étaient accentuées sans jamais se mettre en travers de leur relation fraternelle. Il avait simplement suffi que Lucia suive aveuglément ce Lawrence et fasse une croix sur ses proches pour que cette belle relation ne vole en éclat, laissant les deux brunes avec un goût d’amertume en bouche. Leurs différentes rencontres depuis n’avaient pas vraiment aidé, puisque les vaines tentatives d’explications et d’excuses de sa cadette n’avaient pas eu l’effet escompté, voire même l’inverse. En effet, se sentant trahie, Hannah n’était pas parvenue à accepter ses paroles et ce même si elle avait affirmé l’inverse en voyant l’air démonté de sa sœur et les larmes qui menaçaient de pointer dès qu’elle ouvrait la bouche. Pourtant, le médecin ressentait le besoin d’arranger les choses mais ignorait tout bonnement comment y arriver sans se trahir elle-même et ce qu’elle ressentait à l’égard de sa cadette. En résumé, cela faisait près de six mois que Lucia était rentrée au bercail, et elles étaient toujours au point mort – à peu de choses près. Cela dit, cela ne l’avait pas empêchée de faire demi-tour à la seconde même où Gabrielle lui avait fait part de la situation, n’hésitant pas lorsqu’elle lui avait dit que leur sœur avait des problèmes. Hannah n’ignorait pas l’état fragile de la brune, mais elle pensait sincèrement que ses sessions chez la psy lui permettaient au moins d’acquérir une certaine stabilité – ce qui n’était apparemment pas le cas. Inquiète de savoir ce qui lui arrivait, la jeune femme se dépêcha d’arriver à l’adresse que Gaby lui avait envoyée sans jamais s’arrêter de penser et de s’imaginer ce qu’elle trouverait une fois sur place. Finalement, elle se gara à la hâte et se dirigea droit vers une Lucia prostrée contre un mur et tremblante comme une feuille. Sa première réaction fut la surprise, puis la honte et enfin, l’étonnement de la voir ici à la place de leur aînée car c’était elle qu’elle avait appelée, pas Hannah. Ce détail ne l’enchantait d’ailleurs pas, mais cette réaction était légitime puisqu’elle ne lui avait pas vraiment donné l’opportunité de croire que les choses allaient suffisamment bien pour qu’elle puisse l’appeler quand quelque chose n’allait pas. Accroupie afin de se mettre à sa hauteur, le médecin fit preuve d’une douceur qui ne lui ressemblait pas en passant une main fébrile dans les cheveux de sa sœur afin de dégager son visage ruisselant de larmes, la rassurant au passage sur le fait qu’elle ne la dérangeait pas. Elle lui tendit une bouteille d’eau pour l’aider à se calmer, lui demandant par la même occasion ce qui lui arrivait et ce qui la mettait dans cet état. Lucia ne répondit pas directement, avalant d’abord quelques gorgées afin de s’aider à retrouver une contenance et enfin, elle agit d’une façon dont Hannah ne s’attendait pas, pas du tout même. La jeune femme enroula ses bras autour d’elle et se réfugia contre elle, posant sa tête contre la sienne en se laissant aller à des sanglots qui secouaient tout son corps avec violence tant elle peinait à contrôler ses émotions. Surprise, Hannah resta d’abord de marbre avant de finalement faire de même en la serrant contre elle, fermant les yeux un instant tout en s’étonnant de sentir une larme couler le long de sa joue. La brunette était elle aussi en proie à des émotions très fortes, mais il ne fallait pas qu’elle se laisse aller alors que sa sœur avait besoin d’elle. « Je sais pas. Je te jure que je sais pas. » Le médecin plissa des lèvres, peinée de sentir ainsi la détresse de sa cadette sans même savoir ce qui la poussait à réagir de la sorte. « J’arrive plus… J’arrive plus à respirer. J’arrive plus à bouger. » Bon. Elles avaient affaire à une crise de panique, c’était évident. Le cerveau de la brune se remis en marche et elle se dégagea avec douceur des bras de Lucia, attrapant ses mains et plongeant son regard dans le sien. « Lucia, calme-toi. Regarde-moi dans les yeux et respire avec moi, s’il-te-plaît. » Et ainsi, elle commença à prendre une longue inspiration avant de rejeter l’air de sa poitrine avec une lenteur calculée, exagérant ses gestes pour que sa sœur fasse la même chose. Il fallait qu’elle apprivoise les battements de son cœur et qu’elle reprenne la maîtrise d’elle-même avant toute chose. Serrant ses doigts frêles entre les siens, Hannah senti peu à peu les tremblements se calmer et continua ainsi jusqu’à ce qu’elle cesse d’être ainsi en proie aux spasmes qui secouaient son corps. « Tiens. » Lança-t-elle enfin en quittant une de ses mains pour s’emparer d’une plaquette d’anxiolytiques qui se trouvait dans son sac, consciente qu’elle en avait besoin pour le moment.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
J’ai traversé plusieurs crises de panique depuis mon retour à Brisbane, parfois seule, parfois sous les yeux interrogateur d’un spectateur indésirable ou d’inconnu, mais aucune de cette violence. Aucune qui ne me réduise à l’état d’enfant, parce que c’est ce que je suis dans les bras d’Hannah, une enfant terrorisée qui se réveille d’un cauchemar en pleine nuit et qui fond dans le lit de ses parents ou de sa grande sœur pour y trouver une oreille attentive, pour y chercher un peu de réconfort et réussir à laisser ses craintes et terreurs derrière. Le lit d’Hannah, c’est celui dans lequel je me glissais le plus facilement lorsque j’avais quatre ans et elle six, parce que j’avais peur de me retrouver toute seule à l’école maternelle puisqu’elle rentrait au primaire. Lorsqu’à six ans c’était mon tour, et que j’avais peur de ne pas réussir à me faire de nouveaux amis, lorsqu’une fille de mon cours de danse était désagréable ou méchante avec moi, profitant de ma discrétion et de mon manque de répondant pour me rabaisser, lors de ma première peine de cœur, lors de ma première humiliation et quand les parents de ma meilleure amie trouvèrent la mort dans un accident de voiture. Quand j’appris le cancer de cette dernière, j’aurais voulu me glisser aux côté de mon ainée à nouveau. Lorsque Lawrence mit fin à notre relation, lorsque, de retour chez nos parents à vingt-cinq ans je me sentis minable, et à chaque fois que la panique et le travail de sape effectué par mon ex petit ami sur ma confiance en moi faisait son œuvre. Sauf qu’elle avait beau vivre dans la même ville, aujourd’hui je n’avais plus le droit d’aller frapper chez elle pour qu’elle me rassure, qu’elle me dise que tout irait bien et qu’elle me prenne dans ses bras. Je ne m’en sentais pas le bras en tout cas, mais là, alors que la panique me submerge et que c’est elle qui débarque, je ne réfléchis même pas et enroule mes bras fins autour de son buste. J’enfouis ma tête dans ses cheveux, et j’ignore cette crainte, cette petite voix qui me dis que la brune va me repousser et qu’elle aura raison de le faire. Mais elle ne le fait pas, pendant un dixième de seconde j’ai même l’impression qu’elle applique à son tour une légère pression dans mon dos, je ne sais pas, peut-être que je l’imagine, que je le désire outre mesure et que je l’imagine donc, et finalement ses mains se posent sur mes épaules et me repoussent doucement. Elle attrape mes mains dans les siennes, et moi je crois lire de la tristesse dans ses yeux, même s’il est possible que je l’imagine, en proie à mes propres espoirs, ceux qui me soufflent que peut-être Hannah n’est pas indifférente à mon état. « Lucia, calme-toi. Regarde-moi dans les yeux et respire avec moi, s’il-te-plaît. » Secouée par les sanglots et je hoche péniblement la tête et tente de calquer le rythme de ma respiration sur celui de ma sœur. J’inspire en tremblant, en resserrant mes mains à l’intérieur des siennes, et j’expire et laissant de nouvelles larmes rouler sur mes yeux. Elle continue et je la suis, aveuglément, prenant inspiration après inspiration, expiration après expiration.
La magie n’opère pas tout de suite, un coup de baguette ne suffit pas à m’aider à retrouver ma sérénité, mais au bout de longues minutes, après avoir répété l’exercice un nombre incalculable de fois, je sens que les tremblements faiblissent et si je ne relâche pas la pression sur les mains de ma sœur, il me semble parvenir à maitriser peu à peu mes émotions. Pas à la faire disparaître, mais à en atténuer la vigueur, et finalement j’arrive à déglutir difficilement, tentant de ravaler mes larmes. Lorsque l’une de ses mains se dégage de la mienne je tente de la retenir faiblement, mais je réalise bien vite que l’autre n’a pas bougé, qu’elle est restée fermement accrochée à mes doigts, et je tente de réfréner mes peurs. Elle n’a pas l’air d’avoir l’intention de me laisser et puis, elle est venue après tout non ? « Tiens. » Elle sort sa main de son sac et me glisse un cachet dans la paume. Je l’observe un instant, reconnais sans trop de mal les anxiolytiques que je prenais jusqu’à il y a quelques semaines et finalement je la remercie d’un regard profondément reconnaissant avant de le glisser sous ma langue. J’attrape en tremblotant la bouteille d’eau pour avaler le médicament et je ferme les yeux quelques secondes, laisse basculer ma tête en arrière contre le mur, et attends les effets du comprimée, bercée par la caresse du pouce de ma sœur sur le dos de ma main. Le rythme des battements de mon cœur ralenti doucement, et finalement au bout de quelques minutes ma respiration retrouve un rythme normal.
Pendant ce temps, Hannah a attendu patiemment. Moi, j’ai décroché avec la réalité, et j’ai attendu les effets rapidement du médicament. J’ai tenté de chasser toute idée sombre, toutes ces préoccupations qui me tiennent en tenailles, et lorsque je rouvre les paupières pour poser mes yeux sur Hannah, je resserre instinctivement ma main autour de la sienne. « Merci. » Ma voix est encore rauque, mon souffle encore court, mais petit à petit je retrouver pied. « Pourquoi t’es venue ? » Je ne l’attendais pas là, je ne la pensais plus prête à perdre une soirée pour moi, moi et mes bêtises. Je m’appuie sur le mur et me redresse péniblement, me sentant un peu honteuse, terriblement mal à l’aise qu’elle ait été témoin de tout ça. « J’habite pas très loin, je peux rentrer toute seule si tu dois rentrer. » Réviser, sortir avec des amis ou je ne sais quoi d’autre : je ne fais plus partie de sa vie, je ne sais pas comment elle occupe son temps libre, mais je suis sure qu’elle à mieux à faire que de s’occuper de moi. Alors je me mords la lèvre et je retiens mes larmes alors que du dos de ma main je tente d’essuyer les traces de maquillage sur mon visage. « Je voulais pas te déranger, je voulais pas déranger Gaby non plus je sais qu’elle travaille tard, je savais juste pas qui appeler d’autre. » Je baisse les yeux au seul, penaude, et je rajoute d’une voix étranglée. « Je suis désolée. » Je renifle un coup et surtout, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour fuir son regard inquisiteur.
Hannah n’avait jamais vu sa sœur dans un tel état, et pourtant il n’était pas rare que Lucia se laisse emporter par ses émotions et ce depuis son plus jeune âge. Elle était comme ça, prenant tout de face avec une compassion qui l’empêchait de se protéger de ces attaques à son encontre, qu’elles soient voulues ou non. Il en était ainsi depuis aussi longtemps que la brune s’en souvienne et en dépit de ses conseils et de son désir d’aider sa sœur à renforcer son mental, rien n’y faisait. Cette vulnérabilité était touchante pour peu que l’on connaisse Lucia et sa façon de fonctionner, mais bien trop de personnes en tirait avantage pour prendre le dessus sur elle en sachant pertinemment qu’elle se laisserait faire sans rien dire, ou alors sans se défendre assez fort. Le médecin était souvent intervenu en sa faveur, que ça soit à l’école ou même en dehors, toujours présente pour la tirer de mauvais pas ou simplement pour décourager ceux qui pensaient pouvoir se jouer d’elle en toute impunité sans craindre la moindre conséquence. Et si la jeune femme s’était souvent posée en sauveuse pour sa cadette, les derniers évènements avaient brisé cette complicité et cette entraide qui s’étaient toujours effectuées naturellement. Le manque de nouvelle de la part de la brune avait poussé Hannah à se détacher d’elle afin de se protéger d’une souffrance qui la brisait toujours un peu plus, et si son retour avait réveillé ces instincts, ça n’était pas pour autant qu’elle s’était laissé aller à ceux-ci, au contraire. Un mur s’était élevé entre elles, et ce qui touchait autrefois le médecin était désormais une source d’irritation à laquelle elle avait du mal à pallier. Une distance s’était avérée nécessaire, voire vitale, pour lui permettre de se recentrer et de faire le point sur cette situation qui lui échappait – ce qui n’était pas pour lui plaire. Cependant, le coup de fil de Gabrielle n’avait pas laissé la place au moindre doute et Hannah avait effectué un demi-tour sans même prendre le temps d’y réfléchir une seule seconde, sa seule préoccupation résidant dans l’état de sa sœur. Elle ignorait encore tout de ce qu’elle allait trouver en arrivant sur place, et retrouver Lucia ainsi prostrée à même le sol en proie à une détresse incontrôlable lui avait tout simplement fendu le cœur. Très vite, ses réflexes l’avaient poussée à aider la brune à retrouver le contrôle de son corps et de sa respiration, à l’aide d’une technique très simple qui nécessitait simplement qu’elle se concentre sur ses inspirations et ses expirations afin de permettre à son corps de se détendre peu à peu. L’exercice ne fut pas aisé car Lucia était vraiment très loin, en proie à un début de tétanie et à des larmes qui l’empêchaient de respirer correctement, mais petit à petit, elle parvint à retrouver un semblant de calme qui lui permis de se sentir quelque peu apaisée. Sur ce laps de temps, la main d’Hannah n’avait pas quitté la sienne, laissant son pouce se promener avec douceur sur le dos de sa main pour lui signifier qu’elle était là, avec elle. Lorsque le médecin jugea qu’elle avait suffisamment repris ses esprits, elle lui tendit un des cachets qu’elle savait que Lucia prenait, persuadée qu’elle aurait besoin de cette aide supplémentaire pour retrouver une sérénité complète. Sans demander son reste, la brune l’avala à l’aide d’une gorgée d’eau et se laissa aller à nouveau contre le mur, semblant attendre que la réaction chimique induise enfin à son cerveau un sentiment de calme. Hannah conserva le silence, attendant comme elle que les effets se fassent sentir et qu’elle lui donne le signal signifiant qu’elle se sentait un peu mieux – elles n’allaient pas rester sur ce trottoir indéfiniment. « Merci. » La main de Lucia se referma un peu plus sur la sienne et la brune se contenta de lui offrir un sourire réconfortant. Elle n’avait pas besoin de ses remerciements, seulement d’être certaine que ça ne se reproduirait pas ce soir. Plus du tout, même, mais quelque chose lui disait que ça ne serait pas la dernière fois, pas tant qu’elle ne réglait pas ses problèmes. « Pourquoi t’es venue ? » La jeune femme plissa les lèvres, vexée par cette question en dépit de sa légitimité. « Parce que ma sœur avait besoin d’aide. » Se contenta-t-elle de répondre en se redressant à son tour et en aidant de sa main valide la jeune femme qui semblait encore un brin chancelante. « J’habite pas très loin, je peux rentrer toute seule si tu dois rentrer. » Hannah haussa un sourcil, interloquée par cette proposition qu’elle ne comptait évidemment pas prendre en considération après ce qu’elle venait de voir. « Tu penses vraiment que je vais te laisser rentrer seule ? C’est hors de question. » S’assurant que l’équilibre de Lucia avait repris du service, elle fit un geste en direction de sa voiture avant de l’ouvrir et d’indiquer à sa sœur qu’elle pouvait la suivre pour monter dans l’habitacle. « Je te ramène. » Ajouta-t-elle, l’attendant pour traverser la route – il ne manquerait plus qu’elle se fasse renverser par inattention. « Je voulais pas te déranger, je voulais pas déranger Gaby non plus je sais qu’elle travaille tard, je savais juste pas qui appeler d’autre. Je suis désolée. » Encore des excuses. La brune lui lança un nouveau sourire qui se voulait rassurant avant de hausser les épaules alors qu’elles se dirigeaient vers la voiture. « Tu ne nous déranges jamais Lucia, et je parle au nom de Gaby en t’assurant qu’elle serait venue si elle avait pu se libérer. Et moi j’avais fini journée, j’étais justement sur le retour, alors t’en fais pas d’accord ? » Elle lui jeta un coup d’œil avant de monter côté conducteur et de prendre place derrière le volant. Pour l’instant, elle voulait simplement s’assurer que tout irait bien pour elle et qu’elle rejoindrait son appartement sans le moindre problème. Les questions se bousculaient bien évidemment dans son esprit, mais rien qui ne pouvait attendre. « Alors, tu vis où maintenant ? » Lui demanda-t-elle en haussant un sourcil interrogateur dans sa direction, légèrement attristée de découvrir les lieux dans de telles circonstances.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je mets du temps à retrouver la paix, et si je suis tout à fait honnête je dois même admettre que c’est loin d’être gagné. Je suis en bonne voie cependant, parce que la voix d’Hannah me calme, le contact de ses bras aussi et parce qu’au bout d’une dizaine de minutes je commence enfin à ressentir les effets de l’anxiolytique. La sensation de bien-être et d’apaisement chimiques se répand dans mon corps, et la sensation agréable de flottement commence à se faire ressentir. Cela ne résout pas le problème de fond, mais cela m’aide à traverser les périodes les plus difficiles. Je sais que je devrais m’atteler à travailler sur la cause, et pas sur la façon dont les conséquences ressortent plus ou moins fréquemment. Encore une fois sans elle je n’aurais pas su me calmer, sans sa présence rassurante et même sans les médicaments dans son sac. Pourquoi en a-t-elle sur elle ? Pour calmer des patients en crise ? C’est forcément ça, je n’imagine pas ma sœur, parfaite à mes yeux, capable d’être sujette à des crises de panique et du genre à pratiquer l’automédication. Je suis contente qu’elle soit là, je lui en suis reconnaissante même, mais je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi elle est là ce soir, elle qui a toujours du mal à me pardonner, à s’ouvrir à nouveau à moi et à m’autoriser un retour dans sa vie. « Parce que ma sœur avait besoin d’aide. » Sa phrase me percute violemment et me donne plus envie encore de fondre en larme que son étreinte. Parce qu’elle m’octroie à nouveau à voix haute le statut de famille. Parce qu’elle ne semble même pas hésiter. Elle me tend même la main pour que je me relève. « Tu penses vraiment que je vais te laisser rentrer seule ? C’est hors de question. » Je ne cherche même pas à protester : je le faisais pour la forme et pour l’autoriser à s’échapper si elle en avait eu l’envie, mais moi je n’ai pas envie qu’elle parte.
Au contraire je sais que sa présence m’aide mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui offrir une porte de sortie, mue par cette crainte perpétuelle de déranger. Elle m’indique sa voiture de la main. « Je te ramène. » Elle garde un œil attentif sur moi pendant que je traverse la route – je ne vais pas m’effondrer je pense alors – et m’ouvre la portière. Moi, j’hésite un instant avant de lui renvoyer un regard bourré de reconnaissance. « C’est vraiment pas loin, promis. Et merci. » Alors que je boucle ma ceinture elle s’installer à son tour et m’enveloppe d’un regard rassurant. « Tu ne nous déranges jamais Lucia, et je parle au nom de Gaby en t’assurant qu’elle serait venue si elle avait pu se libérer. Et moi j’avais fini ma journée, j’étais justement sur le retour, alors t’en fais pas d’accord ? » Pour masquer ma gène, celle que la reconnaissante entraine avec elle, je ne m’appesantie pas sur sa remarque touchante, je note juste qu’elle rentrait du boulot et qu’il est presque vingt heures. « Tu ne termines que maintenant ? Maman me disait que tu bossais beaucoup, je crois même qu’elle se fait du souci pour toi. » Je lui adresse un sourire timide mais complice : notre mère a toujours été du genre à légèrement exagérer. « Mais y’a pas de raison hein ? Tu bosses pas au point d’être proche du burnout ou quelque chose dans le genre comme elle le prétend à ses amies à l’église ? » Je suis presque persuadée qu’elle le fait autant pour qu’on la rassure que pour mettre en avant la réussite d’Hannah, sa perle, sa fierté. Mais je ne peux pas lui en vouloir : c’est comme ça que j’ai eu des nouvelles d’Hannah ces derniers mois, à travers les récits fortement amplifiés d’Helen Whitemore. « Alors, tu vis où maintenant ? » Je lui indique d’un signe de la main la direction à prendre à la première intersection. « Sur Doggett Street, au 303. C’est au niveau du Bloodhound Corner, pas loin du Story Bridge. » J’esquisse un sourire, j’aime ce quartier. « Le coin est vraiment sympa. » Je lui montre la rue de droite à l’intersection, avant de plier mon bras et de réfléchir. « Mais j’étais partie pour aller chercher un burger ou un tacos. Tu as mangé ? » Notre dernier repas en tête à tête ne s’est pas réellement bien fini, mais j’ai bon espoir. « Où on peut faire des pâtes à l’appartement si tu veux aller au plus direct. » Je ne veux pas lui faire perdre son temps si elle n’a pas envie de s’éterniser, mais moi je ressens le besoin de la garder à mes côtés.
Hannah avait hésité à sortir ces comprimés de son sac, pour la simple et bonne raison qu’elle ignorait tout du traitement de Lucia et de sa posologie actuelle. Il était étonnant qu’elle n’en ait pas sur elle en cas d’urgence, spécifiquement dans une situation comme celle-ci, ce qui impliquait qu’elle avait soit arrêté de voir sa psy, soit qu’elle jugeait que cette prise de médicaments n’était plus nécessaire. Et au vu de la vitesse à laquelle elle l’avait mis sous sa langue, quelque chose disait à la brune qu’il valait mieux opter pour la première option. A ce moment précis, le médecin exécrait cette confidentialité patient-professionnel qui avait probablement empêché sa collègue de lui faire part de cette nouvelle et qui l’avait laissée dans l’ignorance quant au fait que sa sœur n’était plus suivie. Elle ne pouvait décemment pas lui en vouloir, même si une part d’elle ne pouvait pas l’empêcher. Elle ouvrit la bouche pour lui poser la question directement, mais se ravisa en prenant conscience qu’il était plus judicieux de se concentrer sur des choses qui la calmeraient au lieu de la faire replonger droit dans une crise. Lucia était dans un mauvais état, peinant à respirer et à s’apaiser en dépit des longues respirations qu’elles prenaient à deux. Hannah se demandait réellement ce qui n’allait pas chez elle, jugeant son état encore plus préoccupant que ce qu’elle pensait. Reprenant peu à peu des couleurs et un semblant de sérénité, Lucia lui posa la question qui fâche en l’interrogeant sur sa présence ici, comme si cette dernière n’avait pas la moindre légitimité en dépit de leur lien fraternel qui aurait dû être la réponse toute trouvée à cette interrogation. Vexée, Hannah pris sur elle de ne rien dire qui pourrait envenimer une situation déjà bancale et se contenta de lui répondre qu’elle était là parce que sa sœur avait besoin d’aide ; un simple constat, laissé là pour pallier l’émotion qu’elle ressentait en cet instant. La brune l’aida ensuite à se relever tout en rejetant en bloc l’idée de la laisser rentrer seule chez elle, sans surveillance. Pas après ce qu’elle venait de voir, impossible. Elles se dirigèrent vers la voiture et la brune jeta des regards fréquents dans sa direction pour vérifier qu’elle ne risquait pas de s’effondrer en plein milieu de la route, car sa démarche demeurait fébrile et ce même si elle faisait de son mieux pour donner le change. Les épaules du médecin retombèrent légèrement lorsque Lucia pris place à ses côtés, en sécurité dans l’habitacle de la voiture. « C’est vraiment pas loin, promis. Et merci. » Le regard de Lucia se voulait reconnaissant et Hannah lui adressa un sourire, en dépit du mal-être qu’elle ressentait face à cette situation. Sa sœur n’avait probablement pas voulu la blesser en lui demandant les raisons de sa présence, mais ça n’avait pas loupé. Elle boucla sa ceinture tout en rassurant la brune sur le fait qu’elle ne les dérangerait jamais, que ça soit pour elle ou pour Gabrielle – elle parlait en son nom mais était persuadée qu’elle aurait le même avis sur la question. « Tu ne termines que maintenant ? Maman me disait que tu bossais beaucoup, je crois même qu’elle se fait du souci pour toi. » Maligne, Lucia ne rebondit que sur les détails qui l’intéressait et que le médecin avait laissé échapper, bien malgré elle. Le sujet de son emploi du temps était au cœur des débats chez les Whitemore, elle en était consciente et sa cadette mettait une nouvelle fois le doigt dessus. « Oui, j’avais encore de la paperasse à éliminer. » Et s’il y avait bien une chose qu’Hannah ne faisait jamais, c’était de rentrer chez elle en laissant des tâches non-terminées sur le feu. La brune lui rendit son sourire en lui jetant un regard amusé de biais, sachant que sa mère s’inquiéterait même si elle faisait un horaire dit « normal ». « Mais y’a pas de raison hein ? Tu bosses pas au point d’être proche du burnout ou quelque chose dans le genre comme elle le prétend à ses amies à l’église ? » La jeune femme ouvrit légèrement la bouche, haussant un sourcil en entendant que sa mère allait répandre l’idée absurde qu’elle était proche du burnout, de plus à une communauté aussi bavarde que celle de l’église. Seigneur. « Ça serait le comble pour un psy, tu crois pas ? » Elle secoua la tête en fronçant le nez, dépitée par le côté surprotecteur de leur mère. « Je fais beaucoup d’heures c’est vrai, mais rien qui ne soit ingérable. C’est moi qui gère mon horaire. » Et c’était peut-être bien ça le problème. « Mais tout va bien. » Un peu de fatigue, rien de bien grave. Glissant volontairement sur un autre sujet, Hannah se lança sur la route en interrogeant sa sœur sur sa nouvelle demeure, désireuse de savoir où elle vivait désormais – et en espérant qu’elle n’atterrirait pas dans un quartier miteux où la criminalité était en hausse. « Sur Doggett Street, au 303. C’est au niveau du Bloodhound Corner, pas loin du Story Bridge. Le coin est vraiment sympa. » La brune hocha la tête, rassurée qu’elle soit du côté de Fortitude Valley et non pas dans les bas-fonds de Redcliffe ou autre quartier qu’elle jugeait mal famé. « Ça doit être bruyant, non ? » Cet endroit grouillait de bars et de boîtes de nuit en tout genre, et la jeune femme espérait que sa sœur vivait en retrait de toute cette agitation qui n’était pas plus rassurante finalement. « Mais si tu aimes cet endroit, alors tant mieux. » Se rattrapa-t-elle en bifurquant à l’intersection indiquée par sa sœur, plissant les lèvres tout en essayant de ne pas se perdre dans le jugement comme elle avait bien trop souvent l’habitude de le faire. « Mais j’étais partie pour aller chercher un burger ou un tacos. Tu as mangé ? » De la junk food. Un réflexe que la brunette avait effacé de ses habitudes alimentaires, mais elle voulait faire plaisir à sa sœur et elle prit sur elle de ne pas montrer son air renfrogné en entendant sa proposition de menu. « Non et je meurs de faim. » Argua-t-elle en sentant son estomac se réveiller à l’instant même où elle prononçait ces paroles. Un burger n’allait pas la tuer, pas vrai ? « Où on peut faire des pâtes à l’appartement si tu veux aller au plus direct. » Au plus direct. Il était aisé de lire les intentions de Lucia tant elle laissait des indices évidents dans ses phrases, ce qui aida la brune à prendre une décision. « On peut s’arrêter prendre quelque chose. Et puis je te ramènerai, j’aimerais beaucoup voir où tu habites. Si tu es d’accord. » Elle leva le menton dans sa direction en esquissant un sourire, lui laissant le choix de lui montrer son nouvel environnement, ou pas. Elle ne voulait pas s’imposer, seulement la voir rentrer saine et sauve.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Je n’imagine pas une seule seconde que j’ai pu blesser Hannah. Pour moi, c’est elle qui est réticente à passer du temps avec moi, réticence à l’idée de m’être assimilée, de près ou de loin, et réticence à me laisser faire partir de sa vie. A partir de là, évidement que je m’étonne qu’elle soit venue pour mes bêtises. Evidement que je me sens obligée de m’excuser de l’avoir déranger, ou encore de lui proposer de rentrer seule chez moi pour éviter qu’elle perde son temps que je sais précieux. Je ne réalise pas qu’elle peut s’imaginer que je n’avais moi aucune envie de la voir, tant ça me parait évident que je cherche son pardon et sa présence depuis des mois, tant je crève d’envie de retrouver notre complicité, et de peine que la distance persiste.
Installée dans sa voiture je ne me sens pas à l’aise, pas à ma place. Je ne la connaissais pas, mes parents ont dû la lui acheter après mon départ pour l’une de ses années brillamment réussie, il doit y avoir l’embarras du choix. Je ne suis pas jalouse, je n’ai jamais rien demandé de tel, qu’ils financent mon loyer ou qu’ils me fassent ce genre de cadeau : je ne m’en estime pas digne. Hannah a réussi brillamment. Elle sacrifie sa vie pour la mettre au service d’autre et s’abrutit en études longues et fatigantes. Evidement qu’elle mérite tout ça et moi, vu ma réussite passablement relative, je n’oserais même pas demander ce genre de chose. Aujourd’hui encore, alors que je réalise qu’elle rentre à peine du boulot (moi aussi cela dit, mais je ne le réalise même pas), je me sens oppressée par sa réussite. « Oui, j’avais encore de la paperasse à éliminer. » Je fronce les sourcils et si j’utilise l’excuse de la langue trop pendue de notre mère, c’est avant tout pour prendre de ses nouvelles l’air de rien. Parce que moi aussi je me fais du souci pour elle, et pas uniquement notre mère. « Ça serait le comble pour un psy, tu crois pas ? » Un sourire étire mes lèvres. Oui, elle a raison, je ne devrais pas me faire trop de soucis. « Je fais beaucoup d’heures c’est vrai, mais rien qui ne soit ingérable. C’est moi qui gère mon horaire. Mais tout va bien. » Et c’est censé me rassurer ? Au lycée déjà alors qu’elle gérait ses horaires, elle passait des soirées entières à réviser des choses qu’elle connaissait déjà sur le bout des doigts. « Mais tu trouves du temps pour toi ? » Je rougis. « Je veux dire tu sais, pour voir des gens, tes amis, ton petit ami peut-être ? » Tentative à peine déguisée d’en savoir plus sur cette sœur qui m’est devenue quasi inconnue. C’était elle mon âme sœur, a-t-elle trouvé quelqu’un qui lui arrive à la cheville ?
Qu’elle me renvoie mon intérêt me touche plus que je ne veux bien le montrer. Elle se pose des questions, se demande où j’habite, et moi je lui réponds volontiers. Je n’ai pas l’impression qu’elle semble sur le point de se braquer, comme toutes les autres fois, et je dois dire que cela me fait du bien. « Ça doit être bruyant, non ? » Je pince mes lèvres et prends un profond air de réflexion. « Non, c’est vivant. » Et j’aime ça les lieux vivants, même si je m’y tiens en retrait et calme, dans un coin à observer les autres. « Mais si tu aimes cet endroit, alors tant mieux. » Un grand sourire étire mes lèvres. Oui, j’adore cet endroit, je suis persuadée que ça se lit sur mon visage. « Oui, le quartier est agréable, ça regorge de petites boutiques, de fripes et de restaurants. » Et de bars, mais je ne fréquente que peu ces derniers. Pour la rassurer, je lui adresse un clin d’œil. « Mais l’appartement est bien isolé. Tu verras. » Si elle veut y monter. Est-ce que ça l’intéresse ? Ou bien je m’avance peut être ?
Moi, je propose d’ailleurs de nous arrêter sur la route pour prendre à manger. Mais je ne veux pas lui faire perdre son temps, et je sais qu’Hannah surveille son alimentation. Moi, je n’ai jamais réussi à prendre le moindre kilo, et j’ai toujours été la plus portée sur la malbouffe de la famille, alors j’accepte cette lourde responsabilité de représenter la fratrie dans tous les burgers et spots de street food de la ville. « Non et je meurs de faim. On peut s’arrêter prendre quelque chose. Et puis je te ramènerai, j’aimerais beaucoup voir où tu habites. Si tu es d’accord. » Je lui montre une rue de la main. « Tourne à droite alors. Tu vas découvrir les burgers du Betty’s Burger et crois-moi, tu pourras plus t’en passer. » Je cache ma gène. Elle a envie de voir ou j’habite. Réellement. De visite, de rencontrer les filles si elles sont là. Mes joues rosissent et je tripote la fermeture éclair de mon sac à main pour masque ma gène : oui évidement, bien joué Lucia. « Oui je suis d’accord. Je ne sais pas si les filles seront là. Leah peut-être, Eirlys avait un week-end avec l’association pour laquelle elle travaille, elle est partie hier. » Je réalise que je ne lui ai jamais parlé de la troisième roue de mon carrosse dix-huit étoiles. « Oui, maman t’as peut-être dit, on est trois maintenant. Leah est adorable, tu verras, elle travaille à la caserne. » Au niveau du restaurant, je lui montre une place du bout du doigt. « Gare toi sur la place livraison ! Au pire je commande pour nous deux, tu veux quoi ? » Je connais la carte sur les doigts si bien que j’oublie que ce n’est pas le cas de tout le monde.
Alors que la brune se mettait en route, prenant sur elle de ne pas formuler à voix haute le fait que sa question sur sa présence avait été blessante, voire carrément insultante puisqu’elle était tout de même encore un membre de sa famille – aux dernières nouvelles – Lucia décida de laisser la conversation glisser sur le sujet de l’emploi du temps du médecin, bien décidée à focaliser son attention sur la brune et non sur elle, et ce qu’il venait de se passer. Le calme était revenu, mais Hannah se demandait toujours ce qui avait bien pu se passer, ce qui avait pu la plonger dans cet état. Pour l’heure, elle jugea opportun de ne pas l’interroger et se montra conciliante, répondant à ses questions avec calme tandis que les yeux de sa sœur se promenaient un peu partout dans l’habitacle de la voiture, comme si elle cherchait à en mémoriser tous les détails. « Mais tu trouves du temps pour toi ? Je veux dire tu sais, pour voir des gens, tes amis, ton petit ami peut-être ? » Elle ne perdait pas de temps, elle pouvait bien lui accorder ça. Hannah se fendit d’un sourire et tourna la tête vers Lucia, amusée malgré elle par cet interrogatoire déguisé. « C’est maman qui t’a demandé de me poser toutes ces questions ? Si c’est le cas, tu peux lui dire que je suis pas encore si vieille, j’ai du temps devant moi. » Leur mère était constamment sur son dos, parlant de son horloge biologique et de toutes ces inepties qui hérissaient la brune, même si elle faisait de son mieux pour ne pas se montrer aussi irritée qu’elle l’était lorsque les discussions déviaient, presque à chaque fois, sur ce sujet en particulier. Sa mère était très fière d’elle, mais elle craignait que sa vie ne finisse par se résumer que par son travail, ce qui n’était pas pour déplaire à la brunette si une telle chose devait arriver. La question d’une relation était difficile pour elle, son emploi du temps ne lui permettait pas vraiment de concilier le professionnel et le personnel, même si une part d’elle ressentait de plus en plus le besoin de détendre davantage sur cet aspect de sa vie. Un besoin qui avait été déclenché par Nate, même si leur histoire n’en était qu’à des débuts timides. « Ne t’en fais pas, j’ai une vie sociale. » Un semblant, en tout cas. « J’ai des amis, même si la plupart sont des collègues ou des gens du milieu. Mais ça me va très bien. » Argua-t-elle, éludant volontairement la dernière partie de sa question, celle qui concernait un éventuel petit-ami. Elle-même ignorait où elle en était à ce sujet, il était donc évident qu’elle n’allait pas s’attarder là-dessus. Il n’y avait rien à dire. Lucia lui donna son adresse, ce qui permis à Hannah de connaître le quartier où sa sœur avait élu domicile ; il y avait plus calme, c’était certain. « Non, c’est vivant. » Vivant. Elle jouait avec les mots, mais bon, si ça lui plaisait après tout. « Oui, le quartier est agréable, ça regorge de petites boutiques, de fripes et de restaurants. Mais l’appartement est bien isolé. Tu verras. » La brune hocha la tête, persuadée que sa sœur avait déjà pensé à tous ces arguments avant même de lui donner l’adresse de son appartement, habituée qu’elle était à ce que le médecin s’interroge sur à peu près tous les aspects de sa vie, à commencer par son logement – c’était important. « J’ai hâte de voir ça, oui. Au moins, tu as tout à proximité, c’est pratique. » Elle laissa un petit sourire étirer ses lèvres tandis que Lucia lui proposait qu’elles s’arrêtent pour prendre de quoi manger, car après tout, elles venaient toutes les deux de terminer un long service et la jeune femme s’empressa d’accepter, ajoutant qu’elle la ramènerait après ça, histoire de pouvoir visiter ce fameux appartement. « Tourne à droite alors. Tu vas découvrir les burgers du Betty’s Burger et crois-moi, tu pourras plus t’en passer. » « A ce point ? » Elle éclata de rire et bifurqua à l’intersection que sa sœur pointa du doigt avant de se mettre à jouer avec son sac. Était-elle nerveuse ? Hannah laissa son regard glisser sur ses mains, se demandant si elle était la cause de son trouble. Une nouvelle fois, elle ouvrit la bouche pour la refermer dans la foulée, se forçant à garder ses questions pour elle ; c’était la première fois que leur conversation était un tant soi peu normale depuis des lustres, elle ne voulait pas gâcher ça. « Oui je suis d’accord. Je ne sais pas si les filles seront là. Leah peut-être, Eirlys avait un week-end avec l’association pour laquelle elle travaille, elle est partie hier. » Leah ? Ce nom ne lui disait absolument rien. « Oui, maman t’as peut-être dit, on est trois maintenant. Leah est adorable, tu verras, elle travaille à la caserne. » Oh, une deuxième coloc, donc. Intéressant. Cet appartement devait être spacieux pour accueillir autant de monde. « Non elle ne m’avait rien dit, mais je suis sûre que ça doit être quelqu’un de bien. Être pompier, ça n’est pas un boulot facile. » Elle en avait déjà croisé plusieurs fois, et elle avait toujours admiré leur courage pour se lancer ainsi face au danger, pour sauver des vies. Elles arrivèrent enfin à hauteur du restaurant et Lucia indiqua d’un geste une place, lançant un « Gare toi sur la place livraison ! Au pire je commande pour nous deux, tu veux quoi ? » qui désarçonna quelque peu la brunette. « Hum… » Chaque chose en son temps. Elle commença par se mettre à l’endroit désigné par sa sœur, fronçant légèrement les sourcils, malgré tout. « T’es sûre qu’on peut ? On n’est pas en train de livrer là… » Psychorigidité, quand tu nous tiens. Elle tourna légèrement la tête vers la brune, haussant un sourcil dans sa direction. « Tu me conseilles quoi ? J’ai plus mangé de burger depuis… » Longtemps. Trop longtemps, sans doute.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« C’est maman qui t’a demandé de me poser toutes ces questions ? Si c’est le cas, tu peux lui dire que je suis pas encore si vieille, j’ai du temps devant moi. » La question tombe, elle sonne d’une façon étrange à mes oreilles, et moi je fronce les sourcils. Comment ça maman ? Pense-t-elle réellement que je sers de petite espionne à Helen Whitemore ? Pense-t-elle que c’est moi qui suis, aux dires de tous, pas la plus subtile des enfants Whitemore qui aurait été choisie pour ce genre de mission ? « Quoi ? » Pourquoi ma mère aurait-elle besoin de m'envoyer en émissaire, elles se parlent bien plus toutes les deux que ce que nous échangeons nous, non ? « Ca semble si choquant que ça que je m’intéresse juste à toi ? » Je secoue la tête, avant de hausser les épaules, un air innocent sur le visage. « Maman m’a rien demandé, et je pense que si elle voulait en savoir plus à ce sujet elle demanderait à Gabrielle. C’est pas comme si toi et moi... » Je me mords la lèvre en réalisant ce que je m’apprête à dire. Ce n’est pas comme si toi et moi on était réellement proches. C’est vrai, on ne l’est plus, mais ça fait mal de le dire. « Ne t’en fais pas, j’ai une vie sociale. J’ai des amis, même si la plupart sont des collègues ou des gens du milieu. Mais ça me va très bien. » Je hoche la tête, pas satisfaite par sa réponse mais je me tais.
Elle aurait réagi normalement et ne m’aurait pas soupçonnée d’être envoyée par notre mère trop curieuse que je n’aurais rien relevé, mais maintenant je le suis moi aussi, curieuse. Qu’est ce qu’elle cherche à dissimuler ? Quelqu’un ? Ou au contraire un certain vide dans sa vie ? Je ne dis rien cependant, consciente que nous n’en sommes pas là. « J’ai hâte de voir ça, oui. Au moins, tu as tout à proximité, c’est pratique. » Elle n’a pas l’air convaincue mais ce n’est pas grave, moi je le suis et je lui renvoie un grand sourire. « J’étais certaine que tu verrais le bon côté de la chose. » Rationnellement en tout cas. Elle est certainement en train de dresser dans sa tête la liste de tous les défauts de mon quartier, mais tant pis, je suis naïve et je veux croire que pour une fois l’un de mes choix trouve grâce à ses yeux. « A ce point ? »« Ils sont délicieux, tu verras. » Swann lui les a adorés en tout cas. Il a fait semblant de découvrir l’endroit pour me faire plaisir, je l’ai compris après, mais il n’a rien trouvé à redire au petit bistrot. Ce ne sera certainement pas assez Healthy pour une Hannah qui surveille sa ligne - comme si elle en avait besoin - mais je semble l’avoir oubliée, tant je suis enthousiaste à l’idée qu’elle passe la soirée avec moi. « Non elle ne m’avait rien dit, mais je suis sûre que ça doit être quelqu’un de bien. Être pompier, ça n’est pas un boulot facile. » Je hoche la tête en silence, contente que la révélation n’ait pas déclnché une nouvelle guerre. « Oui. Elle m’aide beaucoup tu sais, avec mes pensées noires. »Mes pensées noires Ahum. C’est tout ce que j’arrive à mettre comme mot sur tout ça pour l’instant, Hannah devra s’en contenter. Parce que je suis prête à parler de pleins de chose avec elle, je suis prête - peut être pas ce soir mais de façon générale - à essuyer ses reproches, mais c’est le recul de Leah sur la situation qui me permets de m’ouvrir doucement sur ce que j’ai vécu. Je n’ai pas encore fait le travail sur moi nécessaire pour en parler avec ma soeur. « Hum… T’es sûre qu’on peut ? On n’est pas en train de livrer là… » Ah ça… « Depuis quand t’es si préoccupée par le sort des livreurs toi ? » Elle a peur de quoi, à cette heure ? « Je suis presque sûre que personne aura réellement besoin de cette place à cette heure là. » Je la reconnais bien là ma soeur, toujours consciencieuse de suivre les règles, même si ça n’a aucun sens. « Tu me conseilles quoi ? J’ai plus mangé de burger depuis… » Alors que je descend de la voiture en vitesse, je claque ma portière avant de me pencher à nouveau à l’intérieur en m’appuyant sur la fenêtre passager grande ouverte. « Rassure moi, tu sais encore ce qu’est un burger non ? » Je secoue la tête en souriant avant de me redresser. « Bouge pas et fais moi confiance, je m’occupe de tout. » Je me dirige vers l’intérieure, bien décidée à régler la question à sa place. Je connais ses goûts après tout, ils n’ont pas pu tant changer que ça en deux ans non ?
Si ?
Pitié faites qu’elle soit pas devenue végétarienne, vegan, sans gluten ou un autre de ces conneries.
Spontanément, Hannah relia le sujet de sa vie personnelle à sa mère et à son angoisse de voir sa fille privilégier une carrière professionnelle à ce qu’elle qualifiait de « vie ». La brunette ne s’étalait jamais plus que nécessaire sur ses relations, préférant conserver son jardin secret afin d’éviter tout commentaire ou tout jugement non-désiré sur la façon dont elle gérait les choses. C’était pour cette raison qu’elle ne parlerait pas de Nate et de cette histoire qui n’en était qu’à ses prémisses et qu’elle se contenta simplement de rassurer Lucia, pensant ainsi rassurer également sa mère – par extension. Mais le froncement de sourcil de sa cadette lui indiqua qu’elle avait fait fausse route et que, peut-être, ces questions étaient uniquement guidées par l’envie d’en apprendre un peu plus sur elle. « Quoi ? » La jeune femme plissa les lèvres en détournant les yeux de la route l’espace d’une seconde, le temps de voir l’air surpris de sa sœur tandis qu’elle partait du principe que cet interrogatoire était mené sur la demande d’Helen Whitemore en personne. « Ça semble si choquant que ça que je m’intéresse juste à toi ? » Oui ? Non ? Un peu sans doute. La pensée fugace d’une Lucia ignorant volontairement ses nombreux appels lui traversa l’esprit, mais Hannah décida de ne pas s’embarquer sur cette pente, même si c’était ce que son esprit ne cessait de lui remettre en tête. Elle s’intéressait à elle maintenant, après avoir passé des années à agir comme si elle était fille unique. La pilule ne passait pas, mais le médecin s’efforça de faire l’impasse malgré tout. « Maman m’a rien demandé, et je pense que si elle voulait en savoir plus à ce sujet elle demanderait à Gabrielle. C’est pas comme si toi et moi... » Elle s’interrompit, mais pas assez vite pour que la brune ne comprenne pas comment cette phrase allait se terminer. C’est pas comme si toi et moi on était proche. Un constat qui la heurta une nouvelle fois de plein fouet, même si c’était loin d’être la révélation de l’année. Lucia avait tenté de faire le premier pas à plusieurs reprises, mais la rancune tenace de son aînée avait mis un frein à cette tentative de réconciliation. « C’est gentil de t’inquiéter, mais tout va bien. Vraiment. » L’art et la manière d’éviter ce qui était douloureux dans une conversation pour éviter de rendre celle-ci trop oppressante. Lucia accepta sa réponse d’un signe de tête mais n’eût pas l’air très convaincue. Elles se connaissaient par cœur depuis toujours et ça n’était pas quelques années de froid qui allaient effacer ce qu’elles savaient l’une de l’autre. Et la jeune femme savait comment pouvait être Hannah lorsqu’il s’agissait de gravir les échelons dans son milieu professionnel ; légèrement obsessionnelle. Le sujet glissa sur cet appartement que les circonstances allaient l’amener à voir et elle se détendit légèrement en voyant sa sœur ravie de l’endroit qu’elle avait sélectionné pour y vivre – même si une part d’elle restait persuadée que ce quartier n’était pas le plus adéquat pour y mener une existence paisible. « J’étais certaine que tu verrais le bon côté de la chose. » Il n’y avait pas d’ironie dans sa voix, ce qui étonna la brune qui finit par simplement lui renvoyer son sourire. Elle verrait le bon côté de la chose après avoir vu la chose en question, c’était une affaire de bon sens. « Ils sont délicieux, tu verras. » Les burgers ; autant dire que cela faisait une éternité, mais sur cette question en particulier, elle avait une confiance aveugle en sa sœur. Lucia était un oisillon physiquement, mais elle cachait bien son jeu concernant ce qu’elle était capable d’ingurgiter à elle seule. « Je te crois sur parole. » Lança-t-elle avant de rebondir sur cette fille, Leah, qui avait rejoint la colocation. « Oui. Elle m’aide beaucoup tu sais, avec mes pensées noires. » Ses idées noires. Le regard d’Hannah glissa vers sa sœur, la gorge légèrement serrée en entendant qu’elle parvenait à se confier à une étrangère plutôt qu’à elle. Ceci étant dit, elle n’avait pas exactement fait en sorte qu’elle se sente suffisamment à l’aise pour le faire, et elle en était bien consciente. Malgré tout, cela ne l’empêchait pas de se sentir mal, sans que cela n’ait réellement de sens. « C’est bien que tu aies trouvé quelqu’un de confiance à qui te confier quand ça ne va pas. » Elle le pensait, surtout après avoir appris que la brune avait décidé d’arrête de se rendre chez sa psy. La jeune femme lui indiqua ensuite un endroit où se garer – réservé aux livraisons – et Hannah eût un moment d’hésitation avant d’obtempérer, constatant qu’elles n’étaient pas livreuses et que par conséquent, elle n’avait pas le droit de se mettre là. Un brin rigide sur certaines choses – telles que les règles, la loi, tout ce qui était érigé par l’Homme afin de récolter un semblant d’ordre autour de lui – la brunette éprouvait donc des difficultés à les contourner, même si cela n’était absolument pas grave dans les faits. « Depuis quand t’es si préoccupée par le sort des livreurs toi ? Je suis presque sûre que personne aura réellement besoin de cette place à cette heure là. » Hannah fronça le nez dans sa direction avant de se garer sur la place, même si cela ne lui plaisait que moyennement. « On ne connaît pas leurs horaires de livraison, si ça se trouve ils ont des shifts en soirée. » Tout était possible. « Mais si jamais un livreur en colère vient massacrer ma voiture, je te laisserai t’arranger avec lui. » Plaisanta-t-elle en coupant le contact, observant le bâtiment tout en réfléchissant à ce qu’elle pourrait prendre – elle n’y connaissait plus rien et elle savait que ça avait bien évolué depuis tout ce temps. « Rassure moi, tu sais encore ce qu’est un burger non ? » Ahah. « Bouge pas et fais moi confiance, je m’occupe de tout. » D’habitude, Hannah n’aimait pas trop laisser ce genre de chose entre d’autres mains que les siennes, mais en l’occurrence Lucia semblait mieux savoir qu’elle de quoi elle parlait et en plus, ça avait l’air de lui faire vraiment plaisir. « D’accord. Rien de trop extravagant hein… » Ajouta-t-elle en haussant un rien la voix pour que Lucia l’entende avant de disparaître au coin du bâtiment. Qu’elle ne me prenne rien à la truffe ou une connerie du genre, par pitié. Pensa-t-elle en pianotant sur son téléphone afin de répondre à quelques mails sur ce laps de temps. Elle releva les yeux quelques minutes plus tard en la voyant réapparaître dans son champ de vision. « Alors, tu m’as pris quoi ? » Demanda-t-elle, sentant son estomac se réveiller en respirant les effluves de la junk food s’évader dans l’habitacle de la voiture.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Que croit-elle, que pendant ces deux années où je suis partie je n’ai plus pensé à elle ? A ce qu’elle devenait, si elle était heureuse, et tout simplement si elle allait bien ? Ne pas pouvoir passer des heures au téléphone avec elle m’a bouffé, mais la possessivité de mon petit ami, ses crises de jalousie et ma propres honte ont fini par m’éloigner. A l’écouter aujourd’hui et depuis que je suis rentrée j’ai passé deux ans à m’éclater à Sydney, je ne reviens que parce que je me suis faites abandonner comme une merde et pour profiter de ma famille que j’ai volontairement tenue à l’écart. En plus de ça je ne suis qu’une espionne au service de ma mère qui se fiche bien de savoir comment elle va et veut juste remplir mon rapport ? Est-ce là l’image qu’elle a de moi ? J’accuse le coup et je me tais, parfaitement consciente que si elle est dure et intransigeante, il n’en reste pas moins vrai que tout ça c’est ma faute à la base, et je n’ai pas envie de raviver sa colère en protestant. « C’est gentil de t’inquiéter, mais tout va bien. Vraiment. » Elle semble se radoucir et je hoche la tête doucement. Elle ne se confierait pas à moi de toute façon si elle se sentait dépassée et j’en suis parfaitement consciente. Je ne sais si le jour où elle me fera confiance arrivera, confiance pour de vrai, mais cela risque d’être long.
Alors sa réponse ne me convainc pas mais je fais avec. Je fais la moue avant de me passer à autre chose, me promettait d’interroger ma mère à ce sujet puisqu’elle semble détenir plus de billes que je n’en ai. Elle ramène le sujet sur moi, mon appartement, mes colocataires, et si je suis mal à l’aise à cette idée je me prête à son interrogatoire : je suis prête à répondre à mille questions si elles aident sa rancoeur à disparaître, je tiens à elle bien plus qu’à mon jardin secret, même s’il y a des choses que je ne suis pas encore capable de lui dire. « C’est bien que tu aies trouvé quelqu’un de confiance à qui te confier quand ça ne va pas. » Elle semble perturbée, ou frustrée plutôt et je devine qu’il s’agit de sa réaction au fait que ce quelqu’un ne soit pas elle. Mais peut-elle m’en vouloir ? Elle ne me tirera pas les vers du nez en me traitant comme une étrangère, elle ne me poussera pas à me livrer sur cette période difficile de ma vie en continuant à m’en vouloir. « Je suis contente que tu penses ça. » Le pense-t-elle réellement ? J’ai senti un peu d’amertume dans ses propos.
J’ai l’impression d’être face à une inconnue certes, mais dans certains moments elle reste cette soeur que je connais sur le bout des doigts. Comme lorsque, rigide, elle hésite à se garer sur une place de livraison qui ne sera certainement plus utilisée à cette heure ci. « On ne connaît pas leurs horaires de livraison, si ça se trouve ils ont des shifts en soirée. » Je lève un sourcil. « C’est des livreurs, pas de chirurgiens. » Un tantinet égoïste je lèves les épaules. « Mais si jamais un livreur en colère vient massacrer ma voiture, je te laisserai t’arranger avec lui. »« De toute façon j’en ai pour dix minutes au maximum. Je me dépêche. » Et je n’ai pas les moyens de lui racheter une voiture qu’elle n’a de toute façon pas payée. Voilà comment on récompense la réussit chez les Whitemore, et ce que je fais moi ne semble pas entrer dans les critères de réussite familiaux. « D’accord. Rien de trop extravagant hein… » Je porte ma main à mon front et lui adresse une vague imitation d’un salut militaire. « Oui chef. » Je m’éloigne en courant - histoire que les foudres d’Hannah et de tous les livreurs UPS du monde ne me tombent pas dessus - avant d’entrer dans le fast food et de sélectionner deux sandwich. J’en prends deux simples, différents, histoire qu’elle puisse prendre le mien si l’autre ne lui plait pas.
Il me faut au moins cinq minutes pour me décider - j’ai peur de mal faire - avant d’attaper ma commande (et une frite au passage évidemment) et de ressortir du fast food pour retraverser la route et m’installer dans la voiture en faisant attention à bien garder le sac en plastique sur mes genoux. Je marche sur des oeufs avec Hannah et me retrouve à faire attention à tous mes gestes. « Alors, tu m’as pris quoi ? » Je prends une grande inspiration - c’est le moment de vérité - avant de répondre d’une voix chevrotante. « Euh j’ai pris un poulet chèvre miel et un steack bacon et oignons frits. Tu préfères quoi ? Moi j’aime les deux. » Et surtout j’ai envie de faire les choses bien pour elle. « Mon appartement est juste au bout de la rue, dès que tu trouves un place tu peux te garer. » Elle redémarre, et rapidement nous sommes en bas de l’immeuble. Il est tout à fait classique, mais par souci de lui plaire je ne peux m’empêcher de lui préciser. « L’immeuble paye pas de mine comme ça, mais l’appartement est magnifique. » J’ai eu un réel coup de coeur pour son charme en le visitant. Une fois au troisième étage je tourne la clé dans la porte avant de la pousser doucement et de m’effacer pour la laisser passer. « Voilà, on y est, c’est chez moi. » Et j’appréhende parce que son avis compte. Il comptera toujours.
Lucia semblait peinée que la brune puisse croire que ces questions étaient guidées par la curiosité maternelle plutôt que par sa propre envie de savoir comment sa sœur allait, mais Hannah ne pouvait s’empêcher de prendre de la distance vis-à-vis de la situation, même si dans la finalité les ressentis tacites que les deux sœurs avaient face à la réaction de l’une et de l’autre en disait long sur le fossé qui les séparait désormais. La jeune femme se rendait bien compte du malaise qui s’était emparé de sa cadette, mais la vérité c’était qu’elle marchait elle aussi sur des œufs, se donnant du mal pour ne pas laisser sa rancune prendre le dessus sur une réelle envie d’arranger les choses entre elles. Le médecin menait un combat intérieur, et de celui-ci résultait des phrases banales destinées à ne pas froisser Lucia alors que l’ambiance n’était pas électrique entre elles, pour une fois. Elle se contenta donc de la remercier avant d’ajouter qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Si tel avait été le cas, elle ne lui aurait de toute façon rien dit puisqu’à son sens, son fardeau était sur ses épaules et non à mettre sur celles de la petite brune ; elle avait déjà assez de soucis personnels à régler de son côté. Et si la psychiatre qu’elle lui avait recommandé par le biais de leur mère n’était apparemment pas assez bien pour la conseiller, Lucia semblait avoir trouvé refuge dans les paroles de sa nouvelle colocataire et confidente, ce qui était une bonne chose dans les faits. Sauf qu’Hannah ne connaissait pas cette Leah et que dans le doute, elle s’inquiétait. Par défaut. Parce que cette fille pouvait être d’une mauvaise influence, entraîner sa sœur dans une spirale encore plus destructrice que celle dans laquelle elle se trouvait déjà depuis plusieurs mois. Était-elle accro aux anti-dépresseurs fournis par sa collègue ? Lorsqu’elle l’avait vue glisser ce comprimé sous sa langue avec autant de soulagement, son cœur s’était serré l’espace d’une seconde. « Je suis contente que tu penses ça. » La brune lui adressa un simple sourire, peu désireuse d’épiloguer sur la question alors qu’elle n’avait pas toutes les informations entre ses mains. Elle se sentirait déjà mieux lorsqu’elle aurait eu l’occasion de mettre un visage sur le prénom, mais pour l’instant, elle préférait garder ses doutes pour elle. Ce manque de communication était blessant, même si elle le comprenait. « C’est des livreurs, pas de chirurgiens. » Lucia semblait plus à l’aise qu’elle à l’idée de ne pas respecter les panneaux et le médecin obtempéra – non sans froncer le nez tout en jetant un regard furtif aux alentours – avant de se tourner vers elle et de lui annoncer qu’elle la laisserait se débrouiller si quelqu’un leur tombait dessus – c’était faux, bien entendu. Si une telle chose arrivait, elle serait la première à monter au créneau. « De toute façon j’en ai pour dix minutes au maximum. Je me dépêche. » Hein hein. La brunette la regarda partir avant de lui crier de ne rien lui prendre d’extravagant. Après tout, les goûts de Lucia avaient peut-être évolué depuis – allez savoir ce que ce Lawrence et Sydney avaient pu avoir comme influence sur la sœur qu’elle avait autrefois côtoyé – et elle craignait une folie du genre tartuffo ou extra pimenté. « Oui chef. » Elle s’éloigna après avoir effectué un salut militaire approximatif qui tira un sourire à la jeune femme qui l’observa jusqu’à ce qu’elle disparaisse derrière le bâtiment. Autant dire que ce n’était pas ainsi que la brune avait imaginé sa soirée, et elle ne parvenait pas vraiment à définir comment elle se sentait vis-à-vis de la situation. Gabrielle l’avait appelée à la rescousse, mais c’était leur aînée que Lucia avait appelée. Pas elle. De ce fait, rien de ce qu’il se passait n’était réellement naturel à ses yeux. C’était Gabrielle qui aurait dû être là, avec elle, pas l’inverse. Dans un soupir, elle laissa tomber sa tête contre le siège et attendit patiemment que la petite brune ne revienne avec le repas – ce qu’elle fit quelques minutes plus tard. « Euh j’ai pris un poulet chèvre miel et un steack bacon et oignons frits. Tu préfères quoi ? Moi j’aime les deux. » Hannah hésita un instant, déstabilisée par la réaction de sa sœur à une question aussi banale que « tu m’as pris quoi ? ». Leur relation était-elle à ce point effritée que même le choix d’un hamburger pouvait devenir sujet à tensions ? Était-ce sa faute à elle ? Plissant les lèvres, la jeune femme ralluma le contact et se dégagea de la place de parking avant de lui répondre « Le deuxième, c’est parfait. » dans un vague sourire un peu triste, reportant ensuite son attention sur la route. « Mon appartement est juste au bout de la rue, dès que tu trouves un place tu peux te garer. » Le médecin hocha une nouvelle fois de la tête et arriva rapidement à l’endroit indiqué par sa sœur, trouvant une place avec facilité – chose étonnante au vu de l’heure avancée qu’il était. « L’immeuble paye pas de mine comme ça, mais l’appartement est magnifique. » Le regard d’Hannah suivit celui de Lucia tandis qu’elles sortaient toutes les deux de la voiture, ne sachant quoi dire qui ne puisse être mal interprété par Lucia. En effet, cet immeuble méritait une sacrée rénovation, mais après tout il n’était pas rare que ce genre de bâtiment ne reflète pas les appartements qui étaient à l’intérieur. « Voilà, on y est, c’est chez moi. » Trois étages plus tard, le moment de vérité était enfin arrivé. Lucia s’effaça pour la laisser entrer et la brune fit quelques pas, agréablement surprise par ce qu’elle voyait. « C’est vraiment beau Lucia. » Elle était sincère, bien qu’un peu mal à l’aise de rentrer ainsi dans son intérieur alors que quelques semaines auparavant, elle lui hurlait dessus au restaurant. Autant dire que le malaise n’était pas près de se dissiper. « J’ai l’impression qu’on est seule. » Lança-t-elle en s’avançant davantage, jetant un coup d’œil malgré elle en direction des autres pièces qui semblaient exemptes de toute forme de vie. « Elles sont souvent de sortie en soirée ? » Demanda-t-elle en retirant sa veste et en la déposant sur une des chaises. Sa question était intéressée même si elle n’avait l’air de rien, elle cherchait seulement à comprendre la dynamique de leur petit groupe de colocation.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Le deuxième, c’est parfait. » Au terme d’un suspens insoutenable je suis soulagée. L’envie de bien faire m’a tétanisée jusqu’au choix d’un burger - alors que qu’on se le dise, il s’agit d’un détail et les placard de l’appartement sont rempli de victuailles en tout genre - et je respire un peu mieux maintenant que je sais qu’elle pourra manger quelque chose. « J’avais peur que tu sois devenue végétarienne ou quelque chose comme ça. » Qu’elle ne mange plus de gluten ou plus de viande de boeuf, ou quelque chose de la sorte. Bref, j’ai paniqué et pour une raison qui m’échappe je tente encore de m’expliquer et mon rattraper. Parce que j’ai vu la déception dans ses yeux, je ne sais pas à quoi l’attribuer, si c’est mon hésitation ou mon manque d’assurance qui l’agacent encore, si c’est que j’ai insisté pour qu’elle stationne sur une place de livraison ou si c’est simplement une rancoeur plus enfouie.
Durant le trajet jusqu’à mon appartement je tente de ne pas me poser trop de questions. Elle est venue alors que je ne m’attendais pas à ce qu’elle fasse le déplacement pour moi, elle m’a prise dans ses bras alors que je n’avais jusqu’ici plus eu le droit au moindre geste affectueux de sa part - seulement si on considère que me crier dessus au milieu d’un restaurant puisse faire office de geste affectueux - et elle semble même laisser derrière elle une partie de sa froideur. Était-elle juste feinte ? Arrive-t-elle finalement à me pardonner, même juste un peu ? Ma soeur est là, dans mon appartement, et en plus elle aime le burger que j’ai choisi pour elle, que puis-je demander de plus finalement ? Je l’observe détailler les lieux avec appréhension, dans l’attente de son verdict. Celui ci sera primordial et si elle n’aime pas je serais capable de dire que mon nom plus, que j’ai changé d’avis et d’entreprendre de refaire toute la décoration dès le lendemain. « C’est vraiment beau Lucia » Un large sourire étire mes lèvres et mon un poid se soulève de mon coeur : elle aime. « T’as l’air surprise, je sais pas comment je dois le prendre. » Est-elle étonnée que je fasse preuve de goûts sûrs ? Se dit-elle qu’après des années à me calquer sur la personnalité de mes soeurs j’ai fini par m’en trouver une à moi ? Je l’ignore mais si je dis ça sur le ton de la blague, au fond je me pose la question.
Je dépose le sac en plastique contenant notre repas du soir sur la table basse avant d’hésiter et de me retourner vers elle. « La table du salon ça te va où tu veux manger sur le bar ? » Son intérieur à elle je l’imagine impeccable et bien rangé, mais manquant un peu de chaleur. Quoi qu’il en soit, je meurs d’envie de le voir son appartement, un jour. Les bras ballants, j’hésite avant de m’asseoir. Faut-il que je lui propose une visite ? De voir ma chambre ? J’en ai envie, mais uniquement si ça l’intéresse et je n’ose pas proposer de peur que ce ne soit pas le cas. « J’ai l’impression qu’on est seule. » Je mets quelques secondes à réaliser où elle veut en venir. « Elles sont souvent de sortie en soirée ? » Avant de comprendre qu’elle parle des filles. Je ne tiens pas leur emploi du temps - j’en ai souvent eu envie pour pouvoir plus facilement organiser des soirées films sans qu’elles ne trouvent d’excuse pour se défiler - mais je sais qu’elles ont beau être souvent à droite et à gauche ce ne sont pas de grosse fêtardes. « Ah les filles ? Oui, euh... » Je réfléchis un instant. « Leah travaille était de garde ce soir et Eirlys, je crois qu’elle avait une conférence ou quelque chose comme ça. » Le genre avec buffet derrière. « Mais tu la croiseras peut-être, elle ne devrait pas rentrer trop tard. » Je m’installe sur le canapé d’un air hésitant. « Tu veux visiter ou manger d’abord ? Enfin je veux dire, t’es pas obligée de visiter si ça t’intéresse pas. » Mange Lucia, mange et tais toi. « Et non, Leah fait simplement des horaires de dingues et assez variables, et Eirlys est souvent à droite à gauche pour militer ou je ne sais quoi en plus de ses études. Mais ce sont pas de grosses fêtardes. » Si ce qu’elle voulait savoir au fond c’est si les filles passent leur vie à boire et faire la fête. « Je pense que tu t’entendrais bien avec Leah. Et Eirlys… J’ai surtout l’impression qu’elle ne sera pas là longtemps. » Elle est volatile, elle rêve déjà de repartir en voyage autour du monde avec son association, elle en parle souvent mais j’ai le sentiment qu’elle a du mal à savoir ce à quoi elle aspire vraiment. « Ce sont toutes les deux des filles bien. » Je sors timidement mon burger de son étui. « T’as jamais eu envie de vivre avec quelqu’un ? » Chez moi c’est un besoin plus qu’une envie : je ne pourrais rentrer chez moi pour y trouver tous les soirs un appartement vide et me retrouver seule.