| you can't keep your head above these troubled waters |
| | (#)Mar 3 Mar 2020 - 4:37 | |
| Elle était à l'avance. Elle avait validé quatre fois avant de quitter sa chambre, cinq pendant le trajet en bus de la maison à l'Académie. La veille, elle avait cherché sur le site web de l'établissement les bons numéros pour les bonnes portes, les salles de classe et surtout le chemin pour s'y rendre qu'elle avait mémorisé à en faire de l'insomnie. Dans son sac, elle avait mis tous ses carnets, tous ses crayons, tous ses pastels, et son appareil argentique qui ne la quittait plus depuis plusieurs mois maintenant. Elle était prête Ginny, elle l'était tellement qu'elle s'était fiée à son instinct une fois sur le campus, ne regardant même pas ses notes ni même son horaire. S'était fiée à tout ce que son cerveau avait enregistré pendant une nuit entière - pour finalement aboutir dans la mauvaise salle de classe, pendant le mauvais cours, avec le mauvais professeur et surtout le mauvais timing.
Il venait de distribuer aux étudiants ce qui ressemble à un test, elle le sait Ginny parce qu'à l'instant où elle a réalisé qu'elle était dans la classe des études de silhouettes plutôt que de l'initiation au portrait, ses iris se sont vissés à la première chose qu'elle a pu voir qui n'avait pas une paire d'yeux qui la jugeraient d'office, et c'était la pile de feuilles avec des questions/réponses qui n'en finissent plus. Les étudiants qui étaient tous concentrés, tous silencieux, et la porte derrière elle qu'elle avait ouverte à la volée, pleine de confiance, qui se referme millimètre par millimètre, grinçant sur son ancrage. Elle est rouge tirant sur le violet quand l'essaim d'élèves se retourne d'un coup d'un seul vers elle, elle l'est encore plus quand son sac lâche vu le contenu dont elle l'a gavé, et que ses affaires tombent à ses pieds dans un vacarme qui s'assure une dernière fois qu'elle s'est bien fait remarquer.
Elle souffle la pauvre, quand elle se penche pour laisser volontairement ses mèches barrer son visage, et pour accessoirement ramasser son bordel sur le carrelage. Elle l'espère, vraiment, qu'à un moment ou un autre elle fusionnera avec les bancs ou même les bureaux, question de disparaître une bonne fois pour toute. Sa main se pose sur l'un de ses cahiers, y'a une résistance qu'elle ne réalise qu'une seconde à peine plus tard, quand y'a des doigts inconnus qui retiennent son carnet dans la direction inverse de celle vers laquelle elle tente de le ramener. « C'est à moi. » elle n'a même pas relevé les yeux Ginny, elle tire juste, occupée, cramoisie. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 3 Mar 2020 - 16:19 | |
| Je sais pas ce que je fais dans ce cours, en fait. Je pensais venir pour un cours sur la Renaissance (pour me moquer de leur prononciation, toujours, quoi d’autre) mais je me retrouve dans un truc où personne n’écorche Michelangelo et là je me dis que y’a peut être baleine sous gravillons. Ce n’est même pas peut être à vrai dire, il y a baleine sous gravillons et je m’en rends compte quand ils distribuent des feuilles et qu’elles n’ont rien de fun, qu’elles ont tout de pas drôle du tout même quand la seule chose qu’il y a écrit en lettres capitales c’est “test”. Ah. Et pendant un instant je pense à simplement faire demi tour sauf qu’une meilleure idée arrive dans mon esprit la seconde suivante, que je me dis qu’à défaut de pouvoir poser n’importe quelle mot sur cette feuille je vais empêcher l’amphithéâtre tout entier d’en écrire un seul.
C’est un miracle que je ne me sois pas fait virer de cet endroit aussi, ça étonne tout autant le directeur que moi même quand lui comme moi savons très bien que dès lors que le maître de conférence perd mon attention une seule seconde alors j’en ai pour tout le reste du cours à faire de mon mieux pour faire le pire. Et vous n’avez pas idée à quel point ils sont longs les cours, ici, en Australie, surtout quand on a encore beaucoup trop de mal à comprendre leur accent à couper au couteau de merde.
Mes prunelles sont à la recherche de la victime idéale, ce genre de victime qui va résister mais pas trop, ce genre de victime qui sera assez naïf pour croire que je suis en train de la draguer pour de vrai ou que je compte devenir son ami - mais quelle idée, quelle idée. J’ai déjà testé ce genre de chose avec une fille d’ici et c’est sûr et certain que jamais je ne recommencerai une bêtise comme ça parce que non, hors de question, non, elles sont toutes folles et les hommes aussi alors non. L’instant d’après mon attention se fixe ailleurs, quand j’ai volé le seul stylo d’un, le seul blanc d’un autre, quand tous prient pour qu’il reste des places ailleurs dans l'amphithéâtre mais surtout pas à côté de moi. Et il en reste une, une seule, dans toute la salle bondée (stratégiquement à côté de la porte pour me casser dès qu’on en aura le droit).
Une nouvelle a fait tomber toutes ses affaires, mes prunelles s’abaissent sur le sol sans réellement y accorder d’importance mais oui, d’accord, puisque je m’ennuie ce sera elle ma cible idéale alors que je l’imagine déjà plus rouge encore que le sang qui pulse trop rapidement dans ses tempes. Je fais mon chevalier servant qui l’aide à ramasser ses affaires quand c’est un carnet qui attire mon attention, quand c’est ce carnet là précisément que j’ai décidé qui allait devenir mien. « C'est à moi. » Il est grand, il est immense le sourire qui s’étend sur mes lèvres dès lors que je lève mes yeux dans les siens et qu’à partir de ce moment là) je décide de ne plus les lâcher. Je vois sa mèche rebelle, ses joues rouges, ses mains qui hésitent et mon sourire s’agrandit encore, encore. Elle sera parfaite. ”Maintenant c’est à moi.” Je tire un peu plus brusquement, le lui arrache des mains, la laisse se débrouiller avec tout le reste de ses affaires alors que je retourne à ma place. ”C’est tes dessins ? C’est les cours ? T’as révisé ? Cherche pas d’autre place ailleurs il en reste qu’une là, déso, t’es coincée avec moi. Bienvenue en Enfer.” La chaise sur laquelle je tapote un instant, fier, si fier.
|
| | | | (#)Mar 3 Mar 2020 - 16:44 | |
| Il parle fort, si fort. ”Maintenant c’est à moi.” « Non, tu, je, - HEY! » et elle aussi, elle renchérit, à voix haute. Et ça résonne dans l'amphithéâtre, tout le monde les regarde et tout le monde la regarde et elle, elle fixe ses doigts à lui. Elle fixe les couleurs qu'elle voit sous ses ongles, y'a du noir, du bleu, du gris, il aime pas les teintes claires et il doit faire que de l'huile, et il va détester l'aquarelle dans son carnet et il va la juger et ils la jugent tous au final, et elle s'épuise Ginny, déjà.
Alors elle inspire, sa main se dégage, elle cède son cahier quand il n'y avait de toute façon aucune chance qu'elle puisse le garder. Elle trouvera un moyen de le lui subtiliser avant de partir, elle devrait partir d'ailleurs. L'autre cours, le bon, il commence dans à peine 10 minutes selon l'immense horloge au mur. Les aiguilles tintent, elle se relève, tient son sac par le dessous d'une main et ramène ses cheveux emmêlés par l'arrière de l'autre. Elle est presque plus du tout rouge aussi, y'a de l'amélioration. ”C’est tes dessins ? C’est les cours ? T’as révisé ? Cherche pas d’autre place ailleurs il en reste qu’une là, déso, t’es coincée avec moi. Bienvenue en Enfer.” à l'avant, on tousse, on se racle la gorge, on la met mal à l'aise sur tous les fronts quand elle sent l'attention du professeur toujours braquée sur elle. Et elle gère mal la pression la gamine. Quand elle sprinte de quelques pas et va se poser sur la seule chaise libre, celle avec la vue panoramique sur l'Enfer, celle aux premières loges. La seconde d'après elle se demande déjà ce qu'elle fiche là, la seconde d'après aussi, elle se raccroche à la seule chose qui la rassure, qui la calme, qui la recentre - l'examen posé devant lui.
« Et ça, c'est à moi. » sa main est plus rapide à attraper les feuilles du questionnaire que son propre carnet et elle esquive peu importe les stratagèmes qu'il mettra contre elle ou pas pour prendre le test, pour le ramener près d'elle comme un précieux Graal. Ses prunelles s'y dédient maintenant, il n'a presque rien rempli, fait des dessins vulgaires dans les marges, écrit des trucs en espagnol à la suite des questions, elle tourne une page, puis une autre. « Attends, c'est toi qui a fait ça? » qu'elle murmure, aussi outrée qu'intriguée, quand son coup d'oeil tombe sur un croquis qu'il a tracé en question 5, celle où on demande de définir une silhouette. On y donne des critères qu'il a tout sauf suivis soyons clairs, et pourtant le croquis est complet et complexe, et elle a jugé Ginny. Elle a tellement jugé qu'elle sent le rouge revenir sur ses joues, qu'elle ne donne pas son avis non plus, ravale ses mots et ses questions, ravale son inspiration aussi. « T'as pas coché la bonne réponse à la première question. » alors elle se venge la fourbe, elle pointe une erreur, elle se défend comme elle peut, et elle attrape son crayon surtout, encerclant la bonne lettre avant de poursuivre sa lecture comme si son examen à lui était maintenant devenu le sien à elle. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 4 Mar 2020 - 20:03 | |
| La salle chuchote, la salle jase, les regards en notre direction s’accumule et, trop occupé à regarder ce dont elle a bien pu remplir son carnet gondolé, c’est mon majeur que je tend au reste de la salle sans que cela n’étonne personne. J’ai beau tourner les pages autant que je le souhaite il n’y a que des pastelles, encore, toujours, du corail, de la lavande, du carotte. Et je déteste ça, qu’on soit clairs. C’est trop gentil, trop mignon, trop tendre, trop parfait pour être réaliste. Les visages sont trop chauds, trop souriants, les situations stéréotypées. Son coup de crayon est bon mais elle a beaucoup à apprendre, la gamine.
Ma main se lève aussitôt pour tenter de la devancer lorsqu’elle annonce que « Et ça, c'est à moi. », mais après tout si la seule chose qui lui fait plaisir est ma copie d’examen alors soit. Je retourne me pose contre le mur, viré à 90 degrés sur ma chaise, tourné vers elle sans qu’elle ne me soit pour le moment d’aucune réelle importance. J’ai un souris en coin quand le sien est immense et victorieux, qu’elle rapproche la feuille gribouillée près de son coeur. « Attends, c'est toi qui a fait ça? » - ”Généralement si y’a le nom de quelqu’un sur la feuille alors la réponse est oui.” Je réponds, condescendant, sans lever les yeux vers ce qui a attiré son regard. Je continue de faire défiler les pages sous mes yeux, y découvre des villes qui n’ont rien d’australiennes et qui ont tout de rafraîchissant.
« T'as pas coché la bonne réponse à la première question. » Mes yeux se relèvent au dessus de son carnet alors que mon attention se tourne vers elle par la même occasion. Finalement elle peut peut être être utile, la petite brune qui apprend tous ses cours tous les soirs. Si je continue à avoir des zéros je vais peut être finir par être viré de l’Académie, mais si j’ai une personne comme elle pour répondre à ma place alors le problème serait réglé. Je n’ai même pas besoin de l’inviter à cocher la bonne réponse pour qu’elle le fasse, pour que je repose finalement son carnet sur ma table un instant pour avoir le visage à quelques centimètres du sien, chiant, oppressant, observateur. ”Non non non tu corrige pas son nom, c’est Leonardo Da Vinci pas De ViNci”.” Ca par contre je ne peux pas laisser passer, alors qu’elle repasse avec son petit crayon à papier sur ma feuille et que je le gomme aussitôt (avec la gomme de l’inconnu derrière moi, laquelle je ne la lui rendrai jamais) avant de repasser sur les lettres de l’autre main. ”Tu touche pas à Raffaello non plus.” J’anticipe la prochaine question et les conséquences qui pourraient aller avec avant de finalement poser son attention ailleurs en posant son carnet sur la copie de cours. ”Tu prépares le record de la plus grosse concentration de Mary Sue dans un seul carnet ?” Autant dire que l’examen est loin d’être ma priorité et qu’on risque d’être remerciés assez rapidement, pour mon plus grand bonheur.
|
| | | | (#)Mer 4 Mar 2020 - 20:53 | |
| ”Généralement si y’a le nom de quelqu’un sur la feuille alors la réponse est oui.” c'était une question rhétorique mais elle s'est faite prendre à son propre jeu la gamine. Alors elle pense vite Ginny, repasse les feuilles jusqu'au début, revient à la case pour s'identifier, pouffe de rire aussi. « Et ton nom, c'est bien Auden-Va t'faire foutre Sanders? » elle en déduit que la partie sur Sanders concerne l'enseignant qui ne les a toujours pas lâché du regard, regard qu'elle accroche pour s'excuser à distance, en silence, se caler dans sa chaise aussi. « Juste qu'on soit clairs. » qu'elle grommelle, bien plus pour elle que pour n'importe qui.
Le questionnaire devient sa seule et unique porte de sortie, la nerd en devenir qui s'applique de toutes ses forces à garder ses prunelles vissées à ce que la mine de son crayon rédige sur ses papiers à lui, et non sur ce qu'elle a pu tracer sur ses papiers à elle. ”Non non non tu corrige pas son nom, c’est Leonardo Da Vinci pas De ViNci”.” il s'approche en fanfare, sa chaise grince au sol, tout le monde les toise des yeux encore et elle, elle dérape dans sa gêne Ginny. Elle entend l'accent qui chante, elle est pas certaine, mais elle est attentive aux détails, c'est ce qui la garde de toujours partir dans sa tête. C'est ce qui lui évite de se perdre dans ses dizaines d'impulsions et d'idées, les quelques bribes de réel à portée. ”Tu touche pas à Raffaello non plus.” et il efface, et il rature, et il lui arracherait presque les doigts pour ses erreurs, s'il ne les avait pas délogés du quiz aussi vite que possible.
« Tu viens d'Italie? » qu'elle demande, les connaissances mais surtout l'accent qui l'a trahi. ”Tu prépares le record de la plus grosse concentration de Mary Sue dans un seul carnet ?” il renchérit, il diffuse, elle fronce des sourcils, s'il attaque elle le peut elle aussi. « Ça contrebalance avec la plus grosse concentration d'oeuvres sataniques sur une seule feuille d'examen. » elle fait référence à tous les croquis qu'il a multipliés dans les marges et sous les consignes, et desquels elle n'arrive pas à détourner son attention. Ils sont troublants et ils dérangent, il fait exprès et il détonne. Elle n'en dit pas plus par contre, pas qu'elle n'en a pas envie, mais surtout parce qu'on parle par-dessus elle la seconde qui suit.
« Williams? Quelque chose à partager à la classe? » alors c'est Auden Williams, pas Auden-Va t'faire foutre Sanders. Pas que ça ait une quelconque importance, elle risque d'oublier son nom aussi vite que le rouge prend possession de ses joues d'avoir à nouveau tous les regards braqués sur eux. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 4 Mar 2020 - 21:41 | |
| Elle est perspicace, dîtes donc. ”Ouais, c’est moi Auden-Va t'faire foutre Sanders.” Mon nom de famille change bizarrement selon le nom du conférencier mais c’est seulement une étrange coïncidence que personne ne peut expliquer, cela ne signifie pas que j’insulte tous mes professeurs. En attendant j’use de tout mon temps et toute mon attention pour repasser au mieux sur les lettres et les rendre visible, tout ça pour qu’il corrige d’un stylo rouge hargneux en annotant qu’il faut traduire les noms propres. Ouais ouais, à d’autres. « Tu viens d'Italie? » ”Nan, du Mexique.” Je change de pays à chaque fois qu’on me pose la même question dès que j’ai aligné plus de trois mots d’affilé et qu’on remarque mon accent qui est pourtant bien moins fort avec les années. A question stupide, réponse qui l’est tout autant. Je devrais lui dire “pizza” pour qu’elle se rende compte qu’il n’y a aucun doute possible sur ma provenance mais ce serait une perte de temps, d’ici deux minutes elle sera morte de honte la jolie brune.
« Ça contrebalance avec la plus grosse concentration d'oeuvres sataniques sur une seule feuille d'examen. » Je vois qu’elle essaye de répondre, qu’elle fait de son mieux pour ne pas chuchoter et baisser la tête devant le professeur, qu’elle a tout pour être une dure et qu’elle fait réellement tout pour le paraître. Mes doigts glissent sur son carnet alors que mon regard dérive vers elle plutôt que la feuille. ”Les oeuvres sataniques l’emportent.” C’est à mon tour de parler plus bas, lorsque ma voix se calque sur la sienne mais que je sais que je trouverai autre chose pour faire de la vie des autres étudiants un enfer.
L’instant d’après je ne dis plus rien, je ne prépare pas de nouveau plan non plus alors qu’il y en a déjà un en cours d’exécution quand c’est son crayon de bois que je lui vole pour glisser sur la page de son carnet dans laquelle j’ai repéré de la place pour moi. C’est un nouveau dessin satanique qui s’inscrit doucement au milieu des visages enfantins et joyeux, lequel je signe de simplement Va t’faire foutre Sanders même si elle n’aura aucun mal à se souvenir de qui l’a fait. Maintenant elle peut commencer à me faire concurrence pour la plus grosse concentration d’oeuvres sataniques, le reste de l’Histoire n’appartient qu’à elle.
Je relève les yeux lorsque mon nom est appelé, âme innocente désignée à tort parmi la foule d’inconnus. « Williams? Quelque chose à partager à la classe? » Le premier jeu prend fin, un autre peut commencer dès lors que je passe par dessus ma table pour me retrouver sur le parterre de l'amphithéâtre et faire une révérence aux élèves puis au professeur. ”On a fini de toute façon.” Je suis pas un monstre, elle a participé à cette copie autant que moi alors je crois qu’on mérite d’avoir la même note, raison pour laquelle je m’accoude au bourreau pour retourner la feuille et y inscrire son prénom à elle. ”C’est quoi ton nom ? - Ouais nan oublie, aucune importance.” C’est Mary Sue que j’inscris sur la copie, pseudonyme qui prendra largement la place de prénom pendant des années.
L’instant d’après je suis libre de nouveau, son carnet sous le bras, un sac à dos quasiment vide sur les épaules. Qu’elle me suive ou pas ce n’est pas mon problème ; même si oui, okay, je sais qu’elle suivra et j’envisage déjà peut être la suite de la journée parce que cinq minutes de terreur ce n’est pas assez. ”T’as cours de quoi ensuite ?” Son emploi du temps sera mien.
|
| | | | (#)Mer 4 Mar 2020 - 22:31 | |
| Elle s'intéresse Ginny, un peu comme tout le monde ici. Ils sont curieux, les artistes, ils posent des questions, ils échangent, ils discutent. Ils sont tous là pour apprendre et même si elle s'est trompée de classe et qu'elle devrait le regretter, n'en reste qu'elle est bien, là. Elle est bien à tester ses connaissances, elle est bien à être entourée d'oeuvres affichées au mur, elle est bien à entendre parler d'art, elle est bien à gribouiller sur ses feuilles et elle est à sa place, la brune. Elle le sait de suite. ”Nan, du Mexique.” naïve, oh naïve Ginny qui le croit une seconde une seule, avant de se promettre, espiègle, de lui parler en espagnol et de ressortir ses bases à la moindre occasion où il reprendra avec ses Da Vinci pompeux.
S'il ne parle pas, s'il ne souffle pas et s'il ne sourit pas, elle se doute que c'est parce que quelque chose de mauvais, très mauvais se trame. Elle voit son carnet voler dans ses mains à nouveau, elle le voit Auden, qui commence à tracer, qui n'en a rien à faire qu'elle allonge la nuque pour tout scruter, qu'elle arque le cou, qu'elle gesticule et tente de se faufiler sous son bras. ”Les oeuvres sataniques l’emportent.” « Pour l'instant. » elle a de la répartie simplement parce qu'elle est noyée sous les masques Ginny, sous les dizaines de barricades qu'elle s'est mises au fil des années. Elle a la confiance de sortir ses pastels de son sac aussi, pour appuyer ses mots de ses gestes, lui barbouillant le revers de la paume de corail, de lavande et de carotte alors qu'il signe son oeuvre d'un nom aussi vulgaire que son dessin.
Ils sont interpellés - elle est horrifiée. Le peu de confiance qu'elle lui a montrée qu'elle ravale directement, les yeux qui s'agrandissent et l'air, exagéré de celle prise sur le fait parce que justement, elle l'est, prise sur le fait. ”On a fini de toute façon.” il saute et il fait une révérence. Et elle roulerait des yeux, elle laisserait glisser un soupir, elle ajouterait un Oh, Auden si on additionnait quelques années, quelques secrets et quelques intense staring contests à leur historique. Mais aujourd'hui, la seule chose qu'elle trouve à ajouter devant ses frasques, c'est un « On? » dubitatif. Depuis quand Ginny est inclue dans un plan du genre?
”C’est quoi ton nom ? - Ouais nan oublie, aucune importance.” il gribouille un Mary Sue plein de jugement, elle attend qu'il ait son attention rivée sur son sac à la fermeture éclair ouverte qui laisse montrer l'absence de livres et la place dont elle rêverait pour y mettre la moitié de son matériel au moins. Le crayon volé qu'elle prend, la précision qu'elle ajoute sur la copie, à sa suite et sans qu'il n'ait rien vu croit-elle. Un Ginny-Va t'faire foutre Williams qu'elle assume très, très peu, calligraphié 2 tailles de moins que le surnom qui lui collera (trop longtemps) à la peau trône tout dessus. ”T’as cours de quoi ensuite ?”
Elle était distraite, elle lève la tête vers lui. Il a son carnet, elle tend le bras pour l'attraper, naïve de croire qu'il va céder. « C'est initiation au portrait et c'est maintenant. » et elle presse le pas la McGrath, elle l'entend qui traîne des pieds derrière elle. Il joue l'ombre qui colle, l'ombre qui la rassure aussi, parce qu'ainsi elle se dit qu'il lui dira si elle se trompe de classe encore une fois. Tu lui fais confiance, Ginny? Non, non, pas du tout. Hm, hm.
« Oh, c'est quoi ici? » mais elle se perd encore la brunette, elle sait faire que ça, quand son regard brillant dérive vers une pièce en bordure du couloir qu'elle avait presque franchi complètement. Pièce qui laisse apparaître des chevalets, des canevas vierges, des tas de palettes et encore plus de tables de travail. Ça semble être un atelier libre-service, mais elle pousse tout de même effrontément la porte pour s'en assurer. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 15 Mar 2020 - 17:16 | |
| Il va falloir qu’elle se fasse rapidement à l’idée qu’elle ne le retrouvera jamais, son carnet. Pas avant que j’ai dessiné assez de trucs sataniques dessus pour que ça puisse contrebalancer toute la joie et tous ses portraits romantiques avec mille couleurs chaudes. On dira que c’est une histoire de Yin et de Yang, on dira qu’elle ne peut pas être toute blanche et qu’à un moment ou à un autre elle a besoin de trouver du noir. Heureusement que j’ai su la trouver, dans ce cas. « C'est initiation au portrait et c'est maintenant. » Vous m’entendrez qui laisse volontairement et dramatiquement mon nouveau pas frotter contre le parquet, grincer dessus, tout comme vous entendrez aussi toute la force que je mets dans mon souffle de mécontentement. Initiation au portrait ça sonne comme ‘cours très long et très ennuyant pendant lequel on ne va rien apprendre, même si de toute façon je n’ai rien à apprendre de personne, moi, contrairement à elle’.
J’ai tout de l’allure d’un condamné en route vers la chaise électrique, là. Une seconde avant que son ouverture ne devienne aussi la mienne. « Oh, c'est quoi ici? » Elle entre dans une pièce que moi même je ne connais pas, son sac à dos de gamine étant la dernière chose que je vois d’elle. Un instant à peine avant que je m’entraîne à sa suite, bien décidé à la suivre dans cette mauvaise idée. Impossible de ne pas partager ce genre de choses là, désolé Mary Sue, t’es coincé avec moi.
Il est joli, le panneau rouge avec écrit “défense d’entrer” sur le haut de la porte qu’elle n’a pas pris le temps de regarder. Il est joli et j’aime beaucoup la teinte de rouge qu’ils ont utilisé. Je l’aime encore plus une fois décrochée et jetée dans la poubelle, comme si de rien n’était, ni vu ni connu. Je pourrais dire que je ne sais pas encore bien lire l’anglais (désolé papa) et elle elle n’aura même aucune excuse à donner parce qu’à son âge c’est sûr qu’elle n’a pas encore appris à lire. ”Ca ressemble à une salle d’initiation au portrait, à mon avis.” Est ce que je compte lui dire qu’elle est dans l’illégalité la plus complète seulement en étant ici ? Absolument pas. Je me garde tout aussi bien de dire que les toiles vierges sont sûrement réservées pour d’autres cours, d’autres étudiants, d’autres bla bla bla on s’en fout. Il n’y a que nous pour le moment, c’est donc à nous. Et à nous seulement. ”Okay. Peins moi. T’as le meilleur modèle du monde. Montre ce que tu sais faire.” Le meilleur et le plus beau et le plus cool et le plus talentueux et - ouais, j’ai pas le temps de tout énumérer mais elle sait, parce que c’est écrit sur mon front. Je lui offre même mon plus beau sourire de conquérant en même temps que je la presse autour des différentes teintes de peintures laissées à disposition. ”Le bleu me va bien au teint mais t’as pas intérêt de me sortir du violet.” Le dos de ma main que je tapote du bout de l'index pour lui montrer ce qu'elle ne doit surtout pas faire. Ce cours ci sera bien meilleure que n'importe lequel autre auquel elle aurait pu assister.
|
| | | | (#)Lun 16 Mar 2020 - 19:27 | |
| ”Ca ressemble à une salle d’initiation au portrait, à mon avis.” et il a suivi, bien sûr qu'il est resté, qu'il se moque de sa curiosité de gamine, elle qui ne remarque rien de louche, elle qui fait probablement exprès de rester dans l'ignorance aussi. Elle découvre, elle fait ses marques, elle a la tête en l'air - ça lui sert encore aujourd'hui. « Si tu le dis... » les lumières sont fermées, le matériel est éparpillé sur les tables de dessins et contre les chevalets, aucune âme qui vive autre qu'eux deux dans la pièce. Il y a des palettes à foison, des crayons de toutes les couleurs, des pinceaux propres par dizaine. Et il y a elle aussi, qui regarde tout, qui veut tout essayer, qui est dans son propre petit paradis, qui en oublie tout ce qui est faux dans cette scène, tout ce qui est risqué.
Auden reste en retrait, tant mieux, il ne verra pas son oeil qui brille, il ne pointera pas son sourire naïf d'enfant à la veille de Noël. ”Okay. Peins moi. T’as le meilleur modèle du monde. Montre ce que tu sais faire.” elle arrête de tourner simplement pour vriller son regard sur lui, aussi incertaine que possible. « Le meilleur modèle du monde ; tes chevilles en pensent quoi? » elle se moque, elle doute qu'il soit sérieux, pourtant il ne dit rien, il ne se défile pas, il reste et déjà, elle sent que ça ne sera pas la dernière fois. ”Le bleu me va bien au teint mais t’as pas intérêt de me sortir du violet.” « Le corail c'est mieux. » elle tente, allongeant la nuque et bien vite pressant le pas vers les étalages de couleurs qui lui appartiendront le temps qu'elle s'amusera à tracer ses traits. Elle prévoit y aller de la plus innocente des façons, elle prévoit à peine s'attarder sur les détails, elle prévoit les grandes lignes et le portrait se dessine déjà de lui-même dans sa tête. Elle est sérieuse Ginny, quand elle dérive entre les différents éléments dont elle aura besoin. « Ça fera ressortir le sang sur ton jeans. » seul son sourire en coin la trahit, elle qui tente de jouer à l'adulte, elle qui a remarqué la tache qu'il a sur le tissu quand elle-même est recouverte de traces sur ses propres vêtements. La voilà qui tente de jouer momentanément à l'artiste en sachant très bien qu'à la seconde où il s'ennuiera il s'esquivera aussi vite qu'il s'est esquivé de la salle de classe une poignée de minutes plus tôt.
« Garde tes vêtements, et souris pas comme ça sinon va falloir que tu tiennes ton sourire pendant super longtemps tu vas avoir mal aux joues. » qu'elle raille la fillette, maintenant qu'elle a ramené bruyamment une table près d'eux, qu'elle y a déposé papier, fusains et couleurs et qu'elle s'y est installée en tailleur. Elle inspire, se concentre probablement bien trop pour un exercice qui ne sert à rien dans les faits, seulement à prouver qu'elle peut le faire, se le prouver à elle-même bien plus qu'à lui. Parce que « Tu le verras jamais ton portrait, en passant. ». Elle est déterminée Ginny, à s'éviter des commentaires désobligeants de sa part, ou le moindre commentaire tout court. Ne reste que le bruit de sa mine qui gratte le papier posé sur ses cuisses, la minute qui suivra. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 25 Mar 2020 - 21:56 | |
| Mes chevilles elles en pensent que y’a rien à penser quand on est en face du meilleur modèle du monde, et je ne vois pas ce qu’il pourrait y avoir à rajouter à une affirmation qui fait autant de sens que celle-ci. Il n’y a rien de possible à discuter sur ce sujet là, elle tente seulement de gagner du temps quand c’est sûr et certain qu’elle a peur, qu’elle n’ose pas, qu’elle ne veut rien toucher parce qu’au fond elle sait aussi bien que moi qu’on a aucune raison d’être ici. Mais on va reste quand même parce qu’on sera bien mieux dans cette pièce que nulle part ailleurs, à écouter ses cours qui seront tous d’un ennui mortel. On peut faire bien mieux ici ; tellement mieux. J’accepte le changement de bleu pour mon teint vers du corail mais c’est seulement parce qu’elle a su sortir l’argument du hoodie taché de sang à temps. Mes yeux dérivent sur la manche et la trace vermillon une seconde avant que je m’en défasse en haussant les épaules, bien incapable de me souvenir à qui j’ai volé ce sang.
« Garde tes vêtements, et souris pas comme ça sinon va falloir que tu tiennes ton sourire pendant super longtemps tu vas avoir mal aux joues. » Il n’en est que plus grand, plus beau, plus fort, plus fier, là, mon sourire de conquérant qui pense (a) avoir le monde à ses pieds. Bien sûr que je peux le retenir autant de temps que je le veux et autant de temps qu’il le faut aussi, quand elle n’a aucune idée d’à quel point je peux passer mes journées à sourire s’il y a matière à. Elle le saura un jour, Ginny, un jour elle comprendra qu’à ses côtés je ne fais que de sourire et ça ne servira à rien de me demander de faire le contraire. Un jour elle saura, pour le moment je m’applique un peu trop à la contredire pour lui donner le temps de penser à quoi que ce soit d’autre. « Donc faut pas que je sourisse comme ça ? » Grand, beau, fort, fier. Là, juste là. Juste pour elle, le défi se lisant dans mes yeux brillants.
Elle s’installe et j’en fais de même. Elle a l’insolence de s’asseoir en tailleur, j’ai l’insolence de me placer sur une table, là où généralement personne n’aurait surtout jamais dû y mettre ses pieds et laisser des traces de saleté en tout genre. Mais je souris avec bien trop de force pour me soucier de quoi que ce soit, maintenant, quand je suis curieux de la voir s’installer et de tout faire avec le plus de précision possible même si la situation reste imparfaite. Elle est passionnée, même si elle met trop de couleurs lesquelles se sont retrouvées sur ma propre peau. Je ne l’ai pas noté mais je l’ai vu, ça aussi.« Tu le verras jamais ton portrait, en passant. » « Ouais, ouais. » Bien sûr que je le verrai, bien sûr qu’en me disant cela je vais tout faire pour justement y jeter un coup d’oeil. « T’as cinq minutes, ma petite amie m’attend. » En réalité ça fait trente minutes que je suis supposé l’avoir rejoint et ça doit faire autant de temps qu’elle vient de passer à essayer de trouver le pire moyen du monde pour me tuer, la situation dans laquelle je souffrirais le plus. On est plus à ça près, maintenant, alors.
Si je me tais pendant les cinq minutes imparties c’est seulement parce que je veux qu’elle avance. Si je me tais c’est seulement parce que je suis concentré à regarder le mouvement de ses muscles sur le dos de sa main, c’est aussi parce que je suis seulement concentré à vérifier qu’elle ne bouge pas d’un seul centimètre alors que sa position toute entière a l’air d’être inconfortable au possible. Si je me tais et je reste immobile c’est aussi pour sauter de la table dès lors que j’estime le temps imparti, quand je lui ai finalement donné plus quinze que cinq minutes mais que personne ne m’en tiendra rigueur. Je profite de l’effet de surprise pour me faufiler derrière elle, mon visage près de sa nuque et mon souffle dans son cou, les yeux un temps perdu sur le papier et les mille couleurs qu’elle a su y ajouter dans une quasi-harmonie. Quasi, parce qu’elle a beaucoup à apprendre. « On se voit demain Mary Sue. J’espère que t’auras réglé ce problème d’ombres sur la mâchoire d’ici là. » Mon sourire n’est toujours pas effacé quand je franchis le seuil de la porte, il s’accompagne seulement d’un ultime clin d’oeil. |
| | | | | | | | you can't keep your head above these troubled waters |
|
| |