| | | (#)Mer 4 Mar - 1:22 | |
| C'était pas le travail d'une vie, c'était à peine le travail de quelques nuits. Mais j'avais mis énormément de temps dans le projet, j'avais tout donné pour être honnête. C'était immense, c'étaient des heures de travail, c'étaient des murs à recouvrir, c'était le plus grand investissement que j'avais pu avoir envers mon art, des premiers croquis aux dernières lignes arc-en-ciel.
Et c'était aussi foutu. Démoli, détruit, c'était fini.
J'allais juste préciser un angle, j'avais une bombe de peinture dans une main, un croissant dans l'autre. J'avais tout terminé, c'était qu'une question de temps avant que je traîne tout mon entourage pour le grand dévoilement. Que je sois la lourde de service à m'assurer que qui que ce soit me connaissant de près ou de loin voir l'oeuvre sur laquelle j'avais bossée pendant des semaines. Léo était venu m'aider, Jill et Loan pareil, même Bailey et Noah avaient mis la main à la pâte et le résultat allait être incroyable et la murale allait être si belle et la fresque allait être l'une de mes plus grandes fiertés et, et, et -
Et c'était aussi foutu. Démoli, détruit, c'était fini.
Je sais pas qui a fait ça. Évidemment, personne ne laisse de note de bas de page, personne ne colle de post-it au mur pour annoncer la destruction massive d'un immense canevas tracé avec toutes les forces, toute l'inspiration, toute la créativité du monde. Personne ne prend la faute, personne ne l'assume, et surtout, personne n'est là pour voir l'expression que renvoie mon visage alors que je me tiens droite, immobile, impassible, devant l'horreur qui se joue sur tous les murs qui m'entourent.
Je le montrerai pas mon trouble, à l'atelier. Je vais ravaler, je vais trouver une excuse, n'importe quoi. Tout sauf assumer la vérité, tout sauf l'assumer devant qui que ce soit. Et je suis perdue dans ma tête, je suis perdue dans mes milliards de remords et de regrets et toutes autant de remises en question quand j'arrive sur le pas de la porte, et qu'une silhouette y est étendue, affalée, endormie.
« Attention ; tu vas te faire mal. » que je m'entends souffler, inutile, la voix douce, me penchant à sa hauteur pour tenter de le décaler des quelques escaliers qui menacent de lui laisser le pire des torticolis. Qu'est-ce qu'il fait ici?
Dernière édition par Ginny McGrath le Mer 4 Mar - 4:13, édité 3 fois |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 1:49 | |
| La soirée avait été dure pour Yelahiah. Il avait revu Chloe, Chloe qui est toujours dans les parages alors qu'il n'a absolument pas envie de la voir. Qu'il a tout sauf besoin de l'avoir à ses côtés en ce moment. Il gardera l'idée qu'elle a détruit son lien avec son grand frère à l'avoir choisi, Zeke, plutôt que Yele. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle était à un speed dating. Elle continue de draguer le monde entier alors qu'elle a Yele qui pourrait revenir si elle le demandait (ça, il ne l'avouera jamais) et que Zeke est prêt à la faire rentrer dans sa vie. Non, elle continue de vouloir détruire des cœurs, détruire des vies.
Mais il a quand même discuté avec Chloe, il l'a encore laissé s'immiscer dans son espace vital. Il pourrait se frapper pour ça. Mais à la place, il a appelé Tobias. Tobias qui sait toujours quoi faire dans ce genre de moment, qui est toujours là quand il lui propose d'aller faire une connerie ou de lui emmener de la drogue. Il avait pas envie de jouer, il avait envie de détruire quelque chose. Il en avait besoin. Il a pris la première drogue que Tobias lui a donné, il a continué à boire dans la bouteille qu'il avait volé au speed dating. Et il était dans un sale état. Un peu comme tous les soirs en réalité. Ils se sont retrouvés devant une murale, un truc qui devait certainement être beau même si Yele n'avait jamais vraiment accordé d'importance à l'art. Et il l'a détruite avec Tobias, ils ont tout démoli. Il a déversé toute sa rage pour le monde sur cette fresque.
C'est le matin, et il est réveillé par une voix douce. Il a mal au cou, mal au bras. « Aïe » Il grimace, il ouvre doucement les yeux et le mal de crâne le frappe de plein fouet. Il essaie de reconnaître le visage de la fille qui le pousse gentiment des escaliers. « Vous êtes qui ? Je suis où là ? » ça c'est Yele, pas du genre à dire bonjour, pas du genre à être poli en général. Mais il ne hausse pas le ton, elle n'a pas l'air méchante la demoiselle, elle a juste l'air de se soucier de son état. |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 2:12 | |
| Il se réveille et de suite, je suis mal. Je suis mal pour lui qui semble être si inconfortable que je ressens moi-même ses courbatures, je suis mal de l'avoir fait se bouger alors que ma seule et unique intention était simplement de valider s'il allait bien. Il ne va pas bien Ginny, et toi non plus.
Qu'il ait la voix sèche et braquée ne me dérange pas du tout, qu'il en oublie les bonnes manières ne me heurte même pas, je le remarque à peine. La seule chose sur laquelle je résonne, c'est l'accent anglais qui gratte ses lèvres, vestiges de Londres et d'une autre vie que je laisse volontairement derrière, toujours penchée à sa hauteur. « Vous êtes qui ? Je suis où là ? » « Ginny. » un fin sourire se dessine sur mon visage, sourire qui tente de le rassurer. S'il a dormi ici toute la nuit, s'il a célébré et s'est retrouvé à cuver l'alcool devant l'atelier, s'il a des problèmes ou simplement besoin de s'aérer la tête et l'esprit, c'est tout sauf à moi de lui demander de se justifier, ou même de le juger.
Alors j'inspire doucement, me relève avec la même retenue, ne lâchant pas ses prunelles pour autant. « J'allais me faire un café, tu en veux un toi aussi? » à tâtons, sans rien brusquer. S'il veut partir il peut, s'il veut fuir et rager et me propulser sans le savoir lui-même dans l'unique scénario chaotique qui occupera mes pensées à la seconde où je me retrouverai toute seule, il le peut aussi. Je ne le forcerai jamais à rester, mais ce serait mentir de dire que j'assumerai d'être seule une fois la porte de l'atelier passée. S'il était encore là, c'est que ni Robin ni Auden ne sont arrivés, et s'il était encore là, c'est que personne ne l'a trouvé dans l'entrée.
« Tu es devant chez moi. » que je finis par préciser, toutes ses interrogations qui ont maintenant trouvé réponse. Mais je me rattrape, tête en l'air, l'atelier qui est un peu devenue la maison, je l'oublie plus que de raison. « Pas chez moi chez moi, mais je travaille ici. C'est une galerie. » et c'est trop de détails, ça. Il n'en a sûrement rien à faire de toute façon. |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 2:43 | |
| Il a mal partout Yele, il peine même à ouvrir les yeux alors que le soleil a déjà pointé le bout de son nez. C'est compliqué, il a du mal à se souvenir ce qu'il a fait pendant toute cette longue soirée. Trop d'alcool, trop d'émotions différentes, trop de fatigue. Il avait faim Yele, il avait besoin de dormir aussi. Ça fait des semaines qu'il a abandonné son appart et sa voiture pour économiser un maximum d'argent. Il en a besoin pour se nourrir (pour jouer, surtout pour jouer mais ça il le dit pas). De boire aussi, et c'est pas toujours d'eau qu'il a besoin pour survivre à ces longues journées. Il arrive à articuler quelques mots même si sa langue est pâteuse. Il a peut-être pas bu d'eau depuis assez longtemps, et là, il pourrait tuer quelqu'un pour un verre, ou une bouteille. « C'est jolie Ginny » Oulaaa, ça c'est des restes d'alcool dans le sang de Yelahiah. Il ne parle pas comme ça en tant normal, il ne fait pas de compliments. Mais il doit être encore bourré.
Il se lève difficilement, son dos est terriblement douloureux. Il n'a pas encore croisé le regard de la fameuse Ginny mais il hoche la tête quand elle propose un café. Il ne fallait pas lui dire deux fois, elle avait proposé maintenant c'était trop tard. Il allait la suivre jusqu'à ce qu'elle lui ai donné une tasse remplie du liquide noir et chaud dont il rêvait actuellement. « J'espère qu'il est pas degueu ton café ! » Ce serait trop simple si le Yele qui complimente restait trop longtemps dans les parages. Il préfère râler, surtout quand il a pas assez dormi. Il s'est endormi devant chez elle, devant la porte de chez Ginny ? Vraiment ? Il ne s'endort pas devant les appartements d'habitude. Mais elle explique mieux la brune. Oui il a vu la couleur de ses cheveux. Il se lève, prêt à la suivre. « T'es genre... une artiste ? » |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 4:29 | |
| Les clés de l’atelier que je dégaine de la poche arrière de mon jeans, le croissant et la bombe de peinture entre ma paume libre que je tente de maintenir en équilibre. « C'est jolie Ginny » « C’est mieux que mon vrai nom. » je pouffe, tentant de me débattre contre moi-même pour atteindre la serrure, rattrapant mes affaires de tomber une fois sur deux au passage. « Et non, tu sauras pas ce que c’est. » si mes iris étaient auparavant vissés sur la porte enfin ouverte, ils remontent maintenant vers lui, illuminés d’une lueur de malice en plus.
« J'espère qu'il est pas degueu ton café ! » le sourire en coin d’office qui ne quitte pas mes lèvres quand je lui fais signe d’entrer d’abord, que je passerai ensuite. « T’inquiètes pas. J’ai des tas d’années de pratique derrière moi pour qu’il soit buvable. » il sait pas à quel point le café est une institution dans la famille, il ignore à quel point on est tous incapables de faire autrement que de peaufiner nos techniques et notre choix de grains à chaque cuvée.
« T'es genre... une artiste ? » je le laisse prendre possession de la galerie, dériver où bon lui semble, regarder tout autour si ça lui chante. Aux murs, on vient tout juste de refaire les affichages pour y monter une exposition de photographies prises un peu partout à travers le globe de différents visages, différentes plastiques. Il y a des physiques de tous types, amassés les uns aux côtés des autres sous ses prunelles que je devine curieuses. « Genre de, oui. » je pouffe de plus belle, ravale une nouvelle fois le flot de rage et d’incompréhension qui remonte au moindre regard vers ma table de travail où traînent ça et là les croquis de ma murale maintenant détruite.
La machine à café coule quand j’extirpe deux tasses du placard, faisant volte-face vers lui pour réaliser qu’il fait de l’œil au divan posé dans le hall de la galerie. « Les canapés dans la salle de classe, deuxième porte à gauche, sont nettement plus confortables pour faire une sieste que ceux-là. Je dis ça, je dis rien. » le secret d’initié que je lui partage, la voix basse et le clin d’œil qui va avec, avant de lui tendre sa tasse pour le laisser juger du goût par lui-même. |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 18:03 | |
| Il a réussi à se lever, et ça, c'était pas gagné. Il aurait pu rester allongé à dormir là pendant encore quelques heures. Il devait être dans un sale état pour finir par s'arrêter dans cet endroit, il arrive toujours à trouver des endroits isolés pour s'endormir quelques heures avant de recommencer à marcher dans les rues de Brisbane. « D'accord tu connaîtras pas le mien alors ! » Il hoche la tête avec un air sérieux Yele. Elle ne lui a pas demandé comment il s'appelle mais il anticipe. De toute façon, elle sera incapable de le prononcer, comme 90% des êtres humains. Il ne perd pas de temps et il passe devant elle alors qu'elle ouvre la porte de cet endroit inconnu en grand. Il n'est pas prêt de partir Yelahiah, il compte bien en profiter au maximum de cette hospitalité.
Elle propose un café gratuit mais Yele trouve quand même un moyen de râler, il est fatigué et encore sobre, donc il ne peut pas faire comme si c'était une personne aimable. « Une amatrice de café ? » Quelle personne censée n'était pas amatrice de café ? Quand Yelahiah avait encore son travail et son appartement, il passait sa journée à enchainer les cafés noirs. Rien de mieux pour faire le plein d'énergie quand il en avait le plus besoin. « J'ai le droit de faire quoi si je me rends compte que tu mens sur le goût de ce café ? » Il essaie d'être le plus gentil qu'il peut pour entretenir la conversation, pour pas qu'elle finisse par décider de le virer de cet endroit qui a l'air assez confortable.
Il lui demande si c'est une artiste, et il ne s'intéresse pas vraiment à l'art Yelahiah. Il trouve même ça plutôt inutile, mais c'est pas dans ce genre d'endroit qu'il va dire que l'art est inutile. Il attendra au moins d'avoir fini son café avant de parler de ça. « Mmmmh... » Il réfléchi, il regarde autour de lui, et pour la première fois, il croise le regard de Ginny. Elle a de beaux yeux. « Et tu fais quoi comme genre de trucs ? » Il n'a pas les mots exacts, il n'y connait rien. Il continue de regarder autour de lui, les canapés, les chaises. Ok, il pourrait carrément faire croire que c'est un mordu de peinture juste pour avoir accès à cette salle plus souvent. Et elle le remarque la brune, elle a l'air de l'observer et c'est assez perturbant. Il fronce les sourcils, un sourire en coin. Il ne va pas nier être intéressé par le canapé. « Je vais noter cette information, tu diras pas au gérant de cet endroit que je risque d'aller faire une sieste sur ces canapés ! » Il hoche la tête, c'est peut-être elle qui gère après tout. |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 18:57 | |
| « Une amatrice de café ? » « C'est le rite de passage dans ma famille. » et le rite de passage quand on entre à l'atelier. Et le rite de passage quand on s'approche de près ou de loin de moi tout court. Ce qui justifie les tasses dépareillées, laissées ça et là dans la galerie, qui ont une concentration de plus en plus grande dès l'instant où on s'approche de la partie qui est devenue avec le temps mon studio. « J'ai le droit de faire quoi si je me rends compte que tu mens sur le goût de ce café ? » un fin sourire espiègle qui se dessine sur mes lèvres, j'ai 4 ans à peine mais je renchéris, je taquine aussi. « Me dire ton prénom? » qu'il ne se présente pas officiellement ne me fait ni chaud ni froid, il n'a absolument pas à le faire s'il n'en a pas envie. D'où l'encouragement à jeter un coup d'oeil à l'expo que je laisse ensuite glisser le plus naturellement du monde.
Il dérive, il fronce des sourcils, il scrute, il n'aime absolument pas ce qu'il voit et je m'amuse de le voir tenter de s'y intéresser par politesse. « Et tu fais quoi comme genre de trucs ? » des gens qui entrent ici pour mieux en ressortir de suite, y'en a. Des gens qui s'improvisent artistes du dimanche rien que pour critiquer ce qu'il ne comprennent pas, y'en a aussi. J'ai appris à analyser les expressions et les regards des vrais curieux, de les discerner en un clin d'oeil de ceux qui le sont pour une raison autre, mais qu'il me relance alors qu'il aurait tout simplement pu changer de sujet me fait sourire à nouveau. « De trucs? » je secoue la tête, sors de mes milliers de pensées « Oh. » comprends la question une seconde trop tard mais la comprends tout de même. « Un peu de tout, je change souvent. Pas mal de street art en ce moment et - » mes mots ralentissent, s'arrêtent, se mélangent, et je reprends. Après une inspiration qui camoufle le reste, les vestiges de ma fresque que je tente d'oublier de toutes mes forces le plus possible. « - et d'autres trucs aussi. De la photo, du dessin, de l'huile, de l'aquarelle, la totale. » il aura le choix d'en demander plus ou de passer. Je ne lui en tiendrai pas rigueur s'il ignore la partie sur l'art de rue, évidemment.
« Je vais noter cette information, tu diras pas au gérant de cet endroit que je risque d'aller faire une sieste sur ces canapés ! » « Je suis pas douée pour garder les secrets mais je vais faire de mon mieux, promis. » ma main que j'hausse à la hauteur de ses yeux en guise de promesse, sachant que l'atelier semble vide et qu'il n'aura d'autorisation à demander à personne de toute façon. J'oublie toujours une minute ou deux le fait que je suis l'une des propriétaires, avant de m'en rappeler du revers ; l'autorité n'était pas ma plus grande priorité. « Tant que tu ronfles pas tout devrait bien aller. » il erre déjà vers le dit canapé, autant le laisser aller se reposer. Tout dans sa démarche me suggère qu'il n'a pas seulement posé sa silhouette sur le pallier pour quelques minutes ce matin, et si un peu de repos peut lui permettre de chasser l'air voilé qu'il arbore, ce sera pour le mieux. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 4 Mar - 19:12 | |
| J’aime pas leur discussion, j’aime pas le gars, j’aime pas ce qu’elle lui répond non plus parce qu’elle est obligée de toujours être gentille avec tout le monde et c’est un véritable enfer sur Terre que de vivre avec ce genre de personne. Et c’est pas que je ne lui fais pas confiance à elle, c’est pas elle le problème, c’est en face que tout bloque et que tout va continuer à bloquer parce qu’il vient d’être black listé comme mille autres personnes. S’il se débrouille bien il peut même arriver au même niveau que Lukà en un temps record et à sa manière, parce qu’il a vraiment tout pour avec son attitude de pseudo bad boy pré/post dépression on sait pas trop, ses cheveux qu’il a oublié de couper, ses réponses qui vont bien avec tout le reste de son attitude de merde. Et - oh il touche au canapé, le monstre, l’horrible personnage.
Il risque pas de ronfler, ça non, parce que sa vie va être un enfer tant qu’il restera dans l’atelier, là où il n’a rien à faire parce qu’il n’appartient pas à ses lieux et que Ginny, elle, elle a mille autres choses à s’occuper et je jure que j’ai envie de le frapper mais je vais rester calme et sage et à peu près normal.
J’entre même avec un sourire, dans la salle, alors que j’ai soufflé mille fois déjà en entendant leur discussion. Mais je suis sage, je me suis promis à moi même, je n’ai pas encore de raison de m’énerver, je suis de passage et ce n’est pas ma faute à moi si elle est belle, Ginny, même si elle a ses cheveux en bataille de partout et des tâches de peinture sur son jean alors qu’elle a à peine approché des pinceaux pour la journée. Alors je me glisse derrière elle - l’ignore, le lui, le gars dont son prénom n’a aucune sorte d’importance -, l’attire près de moi quand mon dos vient se poser contre le bar et que je m’y appuie, me baisse doucement à sa hauteur. Mes mains viennent se poser sur son ventre, mes doigts se lient entre eux, s’y scellent. Mon menton se pose sur son épaule, j’inspire longuement, garde ma joue quasiment collée à la sienne, ignore totalement l’inconnu/envahisseur pour seulement me concentrer sur elle et sur son parfum, sur le baiser qui se perd dans sa nuque aussi, quand bien même elle va me dire que je lui fais mal et que ça chatouille et qu’elle manque déjà d’air et toutes ses excuses que je connais par coeur, à l’artiste. |
| | | | (#)Mer 4 Mar - 22:10 | |
| « Tout le monde devrait avoir le droit à ce rite de passage ! » Il en buvait depuis un bon nombre d'années déjà Yele. Même si il vivait à Londres, il a toujours préféré un bon café noir au lieu des tasses de thé. Il attrape une des tasses que Ginny lui tend. Il trempe ses lèvres et ne peut retenir un soupir de satisfaction, c'est presque mieux que l'alcool. Presque. Le combo parfait étant l'alcool dans le café mais il n'allait pas déjà lui demander si elle avait du scotch ou du whisky dans un de ses placards. Il devait être tôt non ? Il ne sait même pas. Mais ça fait bien longtemps qu'il a arrêté de regarder l'heure pour savoir si il pouvait boire un verre. Il sourit quand elle répond à sa question, amusée. Elle n'a pas l'air de se vexer pour un rien et ça c'était agréable. Pas besoin de marcher sur des œufs en parlant avec elle. « Le café est bon, donc tu pourras pas avoir mon prénom, désolé ! » Il hoche la tête en regardant tout autour de lui.
Il ne connait pas l'art, il ne s'y est jamais intéressé, mais il est dans un atelier. Donc autant apprendre de nouvelles choses, il aimait bien toujours apprendre pleins de choses dans tous les domaines Yelahiah. Il l'écoute parler, mais ses yeux continuent quand même de dévier de temps en temps sur le canapé. « T'as pas un truc préféré ? » Il y avait quelques mots qu'il ne connaissait pas, et ils allaient tourner dans sa tête ces mots. Il faudra qu'il aille chercher les définitions si il veut être tranquille. Et elle propose à Yele d'aller dormir sur un des canapés. Il ne faudra pas le prier, il ne dira pas non à quelques heures de sommeil en plus avant de retourner sillonner les rues. « Et y'a personne là-bas ? » Il se décale déjà vers le canapé qui est dans la salle, il s'allonge en posant les pieds sur l'accoudoir avant de tourner la tête vers Ginny et un mec qui vient de l'enlacer. Certainement son copain. Mais il n'y prête pas attention Yele, ce brun n'a pas l'air poli non plus, il ne s'est pas présenté, et ça l'importe peu. « Je vais faire de mon mieux ! » il hoche la tête avant de regarder le plafond de nouveau. « Vous êtes nombreux à travailler ici ? » Oui il a envie de dormir, et oui c'est certainement ce qui va finir par arriver. |
| | | | (#)Ven 6 Mar - 20:13 | |
| Il n'aurait eu besoin de rien dire que seule l'expression sur son visage me confirme que oui, en effet « Le café est bon, donc tu pourras pas avoir mon prénom, désolé ! ». Ç'aurait été bien étonnant qu'après ma 36684285974828e cafetière remplie en carrière, j'ai échoué à ce point. « Je suis prête à vivre avec les conséquences. » j'hausse dramatiquement l'épaule, bois une gorgée à mon tour. Feels like home.
« T'as pas un truc préféré ? » ses yeux dérivent entre les toiles, les photographies et le canapé, les miens restent rivés sur les vestiges de croquis qui sont dédiés à ma murale, murale que je n'arrive pas encore à oublier plus que je ne le devrais. J'en parlerai pas, je retournerai probablement même pas errer près de l'endroit où elle était. Je trouverai une excuse, je dirai aux autres que j'ai eu la tête ailleurs, j'inventerai des histoires le temps de la recouvrir de peinture grise et de l'effacer à jamais de la mémoire de tous. Je crois. « Ça change souvent. Ces temps-ci, j'ai besoin de grands espaces, pour créer. » lentement, au ralenti, mes yeux reviennent attraper les siens, chassant au passage et de toutes mes forces le voile qui s'y était niché.
Il dit les mots qu'il ne faut pas dire, apparemment. « Et y'a personne là-bas ? » quand une silhouette que je reconnaitrais entre mille - parce qu'elle vient toujours soit avec un sourire terrifiant ou une suite de soupirs qui le sont tout autant - apparaît dans la grande salle. Il rôde Williams, il a joué cette scène-là des tas de fois, de s'incruster quand on parle trop, quand on respire trop, quand on l'énerve trop. Mais il a de nouvelles cartes dans son jeu quand il est fourbe le gars, qu'il me ramène contre lui, qu'il me craque des os, me chatouille le cou. « Y'a Auden, apparemment. » je fronce du nez et retiens un rire entre l'amusement et l'énervement, je sais jamais avec lui lequel l'emporte sur l'autre, je saurai probablement jamais et c'est pas plus mal. « Vous êtes nombreux à travailler ici ? »
Pauvre garçon pris dans un jeu où il ne connaît pas les règles et il n'a absolument pas besoin de les connaître non plus. Quand je m'étire de quelques centimètres rien que pour attraper mon plaid préféré qui traîne à portée, le lui tendre le temps qu'il comprenne que sa sieste n'est pas refusée. « Personne devrait venir te déranger. » mon sourire se veut rassurant, le temps que je m'assure qu'il ramène la couverture sur son menton, son visage même. Personne ne le blâmerait de juste se déconnecter le temps de reprendre des forces face à une nuit qui semble l'avoir vidé.
L'instant d'après ma silhouette fait volteface pour que je puisse attraper le regard d'Auden au vol, le maigre laps de temps qu'il me laissera avant de retourner vaquer à ses occupations parce que l'inconnu endormi ne lui sera probablement plus d'aucune utilité. « Je lui ai même pas donné ta tasse préférée. » que je chuchote à son oreille, presque à le gronder, presque à tenter de, un rire qui s'étouffe sur sa nuque la seconde d'après. |
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