Les semaines on passé, les bouteilles vide se sont empilé et les mégots de cigarettes ce sont entassés dans la cendre, laissant place à une odeur de tabac froid dans mon appartement qui m’avait servit de pied-à-terre ces derniers mois. Je rentrais enfin, pour de bon cette fois. Après avoir parcouru le globe en quête de quiétude, je me sentais fin prêt à reprendre du service. Je laissais mes démons derrière moi, ma femme qui malgré sa capacité à me taper sur les nerfs, avait fait de moi un homme désemparé, pour ne pas dire triste. Des larmes avaient coulé sur mes joues pourtant, plus d’une fois, mais je voulais avoir l’air d’une homme fier, un homme fort sans faiblesse. Foutaise ! J’étais bien loin de cet homme que quelques courageux considéraient comme froid et sans cœur. Mon cœur s’était brisé en mille morceaux et m’avait fait ressentir ce qu’était d’avoir de la peine. Une peine que je n’avais pas tardé à noyer dans ce liquide doré appelé whisky ou autrement boisson fortement alcoolisée qui donne l’illusion que tout va bien. Je riais face à mon propre reflet. Comment avais-je pu autant me laisser aller. Je ressemblais à un sans-abri, ma barbe de 100 jours ressemblait à rien et les cernes sous mes yeux témoignent du peu de sommeil que j’ai eu dernièrement. Je revenais tout droit de Budapest et dieu sait à quel point cette ville m’a rendu fou. Le paradis sur terre pour un homme comme moi. J’en étais même arrivé à me demander si je devais établir mon QG dans cette ville où sexe, drogue et alcool se mêle parfaitement. Un nouveau départ pour vivre la même vie qu’à Brisbane, c’était tentant, mais je tenais beaucoup trop à ce que j’avais construit et même si mon absence c’était beaucoup fait ressentir au sein du club, je me devais d’y avoir toujours un œil. Je soupirai, me décidant finalement à tailler cette barbe pour retrouver un look un peu plus classe. Qui sait, peut-être que j’allais passer la nuit accompagner. Depuis Lubya, je m’étais comporté comme le pire de tous les salauds envers les femmes. Des histoires sans lendemain, uniquement de l’amusement. J’avais eu mal à mon ego lorsqu’elle me rejeta, mais en garda une bonne leçon malgré tout. Je ne devais plus laisser mon attirance pour de jolies femmes dictées mes décisions. Raelyn avait raison, j’aurai pu nuire au Club. Encore une fois. En arrivant ce soir-là, j’étais décidé à reprendre en main tout ce que j’avais plus ou moins abandonné. J’avais de la chance de pouvoir compter sur mon acolyte Raelyn qui avait en mon absence géré le Club avec brio. Elle était la seule en qui j’avais aveuglément confiance, mise à part mon frère Alec qui lui s’occupait principalement du restaurant. Fin prêt, je rejoignais le Club où j’espérai y boire un verre en compagnie de la blonde qui avait sûrement beaucoup à me dire depuis la dernière fois où nous nous étions croisé lors d’un de mes passages. Je rejoignais le Club et saluais chaque personne qui m'était familière. « Ça fait du bien d’être de retour à la maison ! » M’exclamais-je face à Alec qui m'accueillait avec une accolade avant de retourner à sa paperasse. Je descendais au bar où je me servais un verre et cherchais du regard Raelyn. Je soufflais un bon lorsque je fus témoin d’une scène qui ne me réjouissais pas. Raelyn et Amos. Je l’avais complètement oublié celui-là. Il dégageait quelque chose que je n’arrivais pas à apprécier, puis je ne lui faisais pas vraiment confiance, mais Raelyn s’était porté garant en le faisant entrer au club. Ils étaient là à s’afficher devant tout le monde. Formaient-ils un couple ? J’en avais rien à foutre, je n’aimais pas ça, c’était d’ailleurs l’une de mes règles. Pas d’histoire de ce genre sous ce toit. Je n’étais pas le meilleur exemple puisque j’avais enfreint mon propre règlement il y a quelques mois, mais je ne tolérais pas que d’autres le fasse. Je descendais mon verre cul-sec et quittais la pièce tout en regardant de travers les deux tourtereaux bien décidés à en toucher un mot à Raelyn le lendemain.
Vingt heures le lendemain. Je descendais les marches menant au bar avec assurance, rejoignant Raelyn sans attendre après lui avoir demandé de m’y rejoindre. Je déposais les deux assiettes préparé avec soin par Alec sur la table et m’asseyais face à elle. « Je ne m’attendais pas à te voir seule » dis-je sans la lâcher du regard, attaquant sans attendre mon repas tout en me demandant si elle allait comprendre là où je voulais en venir.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
En descendant du bateau ce matin après plus de 24 heures avec Amos je fus prise d’un vertige. Je tiens à toi, voilà ce que je lui avais confié la veille, comme si la déclaration me brulait la langue, comme si le besoin de lui partager un peu de la vérité, la mienne en tout cas était devenu urgent et impétueux. Depuis plusieurs jours j’apprivoise cette idée, pas celle de mettre l’étiquette de couple sur notre relation même si depuis notre baiser échangé au Club nous cochions à présent toutes les cases, mais celle de tenir à lui. Sincère, sans arrières pensées, mais pas sans peurs. La peur qu’il prenne trop de place, qu’à force de m’attacher à lui je m’expose, ce qui me semble inconcevable. Mais pour l’heure je n’ai plus la force de lutter contre des sentiments qui me font du bien, parce qu’il me fait du bien Amos, j’aime les moments que je passe avec lui, j’aime notre complicité, j’aime le fait de commencer à pouvoir anticiper ses réactions en l’observant attentivement, j’aime que le désir ne faiblisse pas, j’aime nos jeux et m’entendre rire, j’aime aime dans ses bras. Je tente d’envoyer mes doutes au diable : à défaut d’y parvenir, j’arrive à les refouler dans un coin reculé de mon esprit.
Ce que j’appréhende, c’est la réaction des gens du Club. Pas leur regard, je me fous bien d’être appréciée ou méprisée depuis longtemps, ce que j’abhorrerais et que je crains c’est que mon idylle avec Amos ne leur rappelle ma condition de femme. Qu’à me voir m’ouvrir et me perdre dans les bras d’un homme ils estiment que ça y est, je suis devenue tendre et fragile, sentimentale et faible. Cela ne change rien à qui je suis et Amos arrive à me toucher et à me rendre plus douce, ce n’est qu’avec lui que je me montre sous un autre jour. C’est le respect que j’ai acquis et que je ne dois qu’à moi-même que je ne veux pas perdre sous prétexte que, ça y est, j’aurais à leurs yeux trouvé un homme pour m’apprivoiser. Tobias fut le premier à faire ce genre de réflexion, plus pour me piquer que par manque de respect mais mes détracteurs eux s’en donneront à cœur joie, j’en suis persuadée.
Depuis que j’ai quitté le bateau je suis passée chez moi prendre une douche et me changer, j’en avais besoin et je dois bien admettre que si l’idée de laisser des affaires chez Amos me semble à la foi clichée et terrifiante ce serait pratique. Je me suis maquillée, j’ai enfilé un pantalon noir en simili cuir brillant et passé un débardeur crème pour ne pas étouffer à cause de la chaleur australienne et j’ai quitté le loft en direction du Club. Mitchell m’y attend, j’ai reçu un message de lui deux heures plus tôt et si je me réjouis de le savoir de retour, je ne peux faire taire les voix qui me soufflent qu’il n’est plus fiable. Elles se sont réveillée en août quand Lou a craché son venin, elle a insinué un doute dans mon esprit dont je n’arrive pas à me débarrasser, et les évènements n’ont fait qu’accroître mon sentiment que Mitchell ne contrôle plus rien. Il a sombré après le suicide de Mavis, et le rejet de Lubya lui a porté un coup fatal. Après ça il a prétexté beaucoup de déplacements mais moi il ne me trompe pas : je sais qu’il a simplement perdu pied. Il a surement payé quelques putes et bu beaucoup d’alcool, pas développé de nouveaux partenariats. Pendant ce temps j’ai géré la boutique comme je le pouvais et finalement, nous sommes toujours à flot, preuve en est que j’ai plutôt bien réussi. Amos lui trouve que je dis trop facilement amen à tout lorsqu’il s’agit du boss et que je suis en tout cas trop prompte à faire son boulot à sa place dès lors qu’il ne gère plus rien. Ce n’est pas faux, mais c’est pour le Club que je le fais, pas pour son dirigeant. Quand j’arrive au QG, je m’autorise un détour par les cuisines du restaurant, en plein service du soir, pour déposer saluer Alec d’une accolade et d’un baiser sur sa joue. Je récolte sans surprise un regard inquisiteur, je n’ai pas répondu à ses messages depuis l’autre soir où je révélai ma liaison à la vue de tous, moi je me contente de secoue la tête, un léger sourire sur les lèvres. « Pas maintenant Alec. » J’en parlerais lorsque j’en aurais envie, pas lorsqu’il m’y aura pressée. Je descends finalement au bar, encore vide en cette fin d’après-midi, et j’y trouve Mitch en train d’installer sommairement une table. Je le salue et m’y installe. Je n’ai pas le temps de jeter un œil à mon plat ou de m’enquérir de son dernier pseudo voyage d’affaire qu’il attaque, et ça me surprend. « Je ne m’attendais pas à te voir seule » Je lève un sourcil, agacée par son sous-entendu que je comprends parfaitement. Il était là avant-hier, je le sais parfaitement. « Je ne m’attendais pas à te voir tout court. » Je lui répond sur le même ton, mettant l’accent sur ses nombreuses absences, avant de jeter un œil à mon plat. « Tu as quelque chose à me dire ou tu vas tourner autour du pot ? Parce que j’ai faim. » Et que je n’ai pas la patience nécessaire pour l’écouter me faire la morale quand à ma relation avec un autre membre du Club, pas quand j’ai fait tourner la boutique à sa place pendant des semaines, des mois même. Pas quand j’ai géré ses merdes alors qu’il en était incapable. Pas alors qu’il serait le roi des hypocrites de m’adresser à moi ce type de reproches.
Que ça faisait du bien d’être de retour au bercail ! Il y a encore quelques semaines, je me posais la question d’un retour ou pas à Brisbane. Je m’étais demandé si ma vie se résumait vraiment à celle que je menai et avais presque envie d’un renouveau. Je pouvais tout abandonner et démarrer à zéro, là ou je n’avais aucune réputation, là ou les flics ne me guetterai pas comme l’ennemie numéro un, là ou je serais quelqu’un de bon. Des pensées qui s’était très vite évaporé avec l’alcool présent dans mon sang. Quelle idée ! J’étais fait pour mener cette vie, j’étais né pour être du mauvais côté et la seule raison qui pourrait me pousser à tout lâcher, c’est la mort elle-même.
Elle était fidèle à elle-même Raelyn et ne tardait pas à me répondre sans retenue. Elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, mais elle ne devait pas oublier qui lui faisait face. Elle avait certes, gérée les affaires en mon absence, car c’est en elle que j’avais confiance pour cela. M’étais-je trompé ? Je la fixais du regard sans perdre le sérieux que j’arborais depuis mon arrivée, ne pouvant pas m’empêcher de penser que je devais me méfier de cette relation qu’elle pouvait avoir avec Amos. Je ne pouvais pas l’expliquer, mais je sentais que quelque chose n’allait pas tourner rond avec ce mec « Je n’ai pas à me justifier. » Dis-je presque froidement et il valait mieux pas que je le fasse, bien qu’elle devait savoir que mes déplacements à répétition n’était pas réellement professionnel puisqu'à chacun de mes retours je partageais mes exploits avec mon frère Alec, qui comme à son habitude tentait d’avoir le bon rôle en me conseillant de faire attention à mon impulsivité. Il était marrant Alec ! Toujours à prêcher la bonne parole, mais qui ne tient pas sa langue dans sa poche. Ça ne m’étonnerai même pas qu’il ait rapporté mes récits à la blonde. « Je comprend mieux maintenant » je prenais une petite gorgée avant de très vite reprendre. « Te porter garant pour pouvoir vivre ton idylle sans gène ... » Les histoires d’amour n’avaient pas leur place dans ce monde et j’en avais déjà fait les frais. Rae, je ne la connaissais pas sentimentale, du moins pas depuis Aaron. Que pouvait-elle trouver à ce mec ? Il n’arrivait pas à la cheville de son défunt petit ami qui était également mon meilleur ami. Putain, que je regrettais ce temps-là. « Qu’est-ce que tu sais sur lui en réalité ? » Demandais-je, me méfiant comme à mon habitude de tout le monde. S’il occupait une telle place au club, c’était grâce et Raelyn, sans elle il n’aurait même pas eu le plaisir de rouler le sol de notre forteresse. Plus je regardais la blonde plus les questions au sujet d’Amos me traversaient l’esprit. « Rassure-moi, tu retiens ta langue au sujet de nos affaires ? » j’avais un air suspicieux en la regardant, un air que j’avais jamais eu à son égard. J’avais été absent bien trop longtemps, pour ne pas dire égaré et je me demandais si tout avait été fait dans les règles de l’art en mon absence, ce que je vérifierai en temps voulu, bien qu’au fond, je savais que je n’avais pas à le faire.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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L’attitude de Mitchell me choque, et je me braque alors que j’ai à peine mis un pieds dans la pièce. Pendant des semaines, pendant des mois j’ai endossé ses responsabilités parce qu’il était occupé à pleurer sa femme ou son amante, je ne sais pas laquelle il n’a pas supporté de perdre, et voilà comment il me remercie ? En me traitant comme si je lui avais déjà donné la moindre raison de douter de mon intégrité ou de mon jugement ? Comme si c’est moi qui il y a cinq ans m’étais amourachée d’Aberline et avait conduit le Club à sa perte malgré ses avertissements ? Comme si c’est moi qui n’arrivait toujours pas à en finir avec elle ? Que cherche-t-il à insinuer ? Que je suis une tendre ? Pourquoi, parce que je suis née femme le fait de m’afficher au bras d’un homme et de partager son intimité me rend forcément fragile et fleur bleue ? Tendre je le suis moins que lui, voilà ce que j’en viens à penser, voilà le doute que Lou a planté dans mon esprit il y a déjà plusieurs mois et qu’il arrose aujourd’hui de son comportement puéril. « Je n’ai pas à me justifier. » Je fronce les sourcils. « Parce que moi si ? » J’ai conscience qu’il m’est hiérarchiquement supérieur, comme j’ai conscience d’avoir été son garde-fou pendant toutes ces années. Je l’observe se servir un verre, les bras croisés sous ma poitrine, stoïque et profondément choquée. « Je comprends mieux maintenant. Te porter garant pour pouvoir vivre ton idylle sans gêne... »Pardon ?
Si je me suis portée garante pour Amos, c’est parce que j’ai vu en lui bon nombre de qualités qui pourraient être utiles au Club. Nous n’entretenions pas de liaison à l’époque, mais je ne m’abaisserai pas à le préciser à Mitchell, je n’ai pas de comptes à rendre à ce sujet, pas alors qu’il se vautre dans les draps de toutes les filles en détresse qui foulent le Club, pas quand sa tendance à penser avec sa queue l’a déjà envoyé en prison, lui et d’autres. « Qu’est-ce que tu sais sur lui en réalité ? » Choquée, je ne sais quoi répondre. Il vaudrait mieux pour lui qu’il se taise avant d’avoir complètement réveillé ma colère, avant d’avoir franchi définitivement la limite et le point de non retours, avant de m’avoir ridiculisé et lui avec. « Rassure-moi, tu retiens ta langue au sujet de nos affaires ? » C’en est trop. Je laisse un rire sarcastique s’échapper de mes lèvres et je lève les yeux au ciel. « Evidement que non. Tu sais je suis une femme, l’orgasme nous rend toutes bavardes. » Je braque mes pupilles dans les siennes, scandalisée par ce qu’il avance. « Tu t’entends ? Tu te fous de ma gueule j’espère ? » Appuyée contre le dossier de ma chaise, je ne jette plus un œil à mon plat. « Je t’ai déjà donné la moindre raison de douter de mon jugement ? De te permettre de remettre en question mes choix ? » Lui l’a fait, à plusieurs reprises, mais jamais je n’ai osé l’insulter de la sorte. « Alors laisse-moi récapituler. Toi tu peux sauter toutes les idiotes qui croisent ta route et te font du rentre dedans, mais moi, je dois te demander la permission ? » Je suis presque sûre que jamais il ne fit la moindre remarque à Aaron, lorsqu’il me ramena au QG et me présenta au reste du gang. « Arrête Mitchell. Arrête avant d’être allé trop loin et de perdre mon respect. » Je m’exprime calmement, mes yeux cadenassés au sien. Mitch et moi formons un duo efficace depuis des années et moi, je foule le sol du Club depuis quatorze ans. J’étais persuadée de le connaître, mais l’homme que j’ai en face de moi, celui qui me traite comme la dernière de ses subalternes en crachant sur tout ce que j’ai fait pour lui et l’organisation criminelle au passage. Je ne suis pas une subalterne, et je le lui ai toujours dit quand j’estimais qu’il allait trop loin. Aujourd’hui il va trop loin, beaucoup trop loin et j’attends de lui qu’il se reprenne. J’attends de mon ami qu’il se reprenne autant que j’attends de mon boss qu’il se reprenne : ma confiance, mon respect, ils ne sont pas aveugles.
J’y allais peut-être fort, mais c’était plus fort que moi. C’était comme si tout mon monde c’était écroulé autour de moi et que les gens en qui je pouvais faire confiance me tournait le dos les uns après les autres et ce depuis quelques années déjà. En apercevant Raelyn agir de la sorte l’autre soir, c’était comme si elle prenait le mauvais chemin, celui menant à la sortie et qu’elle me tournait le dos. Au final j’étais pris dans la théorie du complot et ce n’était pas bon pour ma paranoïa. Depuis que j’avais mis les pieds dans le monde de la pègre, la méfiance avait prit une place de choix dans ma vie. Quiconque croisait mon chemin faisait face à des questionnements et surtout à de la méfiance venant de ma part. Je n’ouvrais pas ma porte facilement et Raelyn savait que malgré ma facilité à fondre devant de belles jambes, ma confiance je ne la donnais pas facilement et c’était exactement ce qui se passait en ce moment. Je n’étais pas prêt à porter une confiance aveugle en Amos et ce même s’il occupait une place d’amant ou je ne sais quoi dans la vie de Raelyn qui elle occupe une place de choix dans ma vie, car elle est la seconde personne en qui je porte une confiance aveugle. Du moins jusqu’à assister au spectacle de l’autre soir. L’amour pouvait rendre aveugle et j’étais bien placé pour le penser. Dans la relation amoureuse que j’avais avec Mavis j’aurai été capable de tout pour elle et c’est d’ailleurs en acceptant de l’aider à piller de la drogue que j’en étais là aujourd’hui. Du sang avait coulé à cause d’elle et j’étais devenu le criminel que je suis également à cause d’elle. Alors non, je ne le regrettais pas, mais si je pouvais revenir en arrière j’aurai sûrement fait d’autres choix, surtout en connaissant la chute de cette histoire d’amour qui était devenue chaotique vers la fin. L’attirance physique aussi pouvait rendre dingue et j’en avait récemment fait les frais et c’est pour ça que j’étais très méfiant envers cette idylle naissante entre Raelyn et Amos et même si mon jugement pouvait être très mal vue par la blonde je me devais de la questionner, d’essayer de la convaincre de se méfier. Elle n’était pas stupide, je ne remettais pas en cause cela, mais j’avais encore en mémoire la Raelyn dévasté par la mort d’Aaron et même si elle n’était plus la jeune femme de l’époque, une part de moi voulait la protéger. Peut-être. Je ne comptais bien sûr par lui faire part de ce côté de ma réflexion, oh non, j’étais bien trop fier pour ça et j’étais bien décidé à jouer la tête dure.
Je me servais un verre en lançant les hostilités et il avait fallu peu de temps pour que Raelyn démarre au quart de tour. Elle n’avait pas apprécié mes accusations et c’est le genre de réaction que j’attendais de sa part. Cela prouvait déjà qu’elle n’en était pas à vouloir manigancer avec son nouvel amant, mais rien ne m’empêchait de penser que lui ne comptait pas le faire et c’était ça le problème. « Je n’ai jamais eu à remettre en question ta loyauté ou les décisions que tu pouvais prendre envers le Club et je ne la remets pas vraiment en question, mais tu sais très bien qu’une fois lancé dans une relation … » Je ne terminais pas, elle comprendrait très bien là ou je voulais en venir. « Tu sais comment je suis, je ne fais confiance à personne et surtout lorsque sa touche de près certaines affaires que je préfère garder confidentielles. » Raelyn était au courant de tout ce qui se tramait au sein du Club et certaines affaires devaient rester dans un cercle restreint. « J’espère surtout que tu ne te trompes pas et que tu ne te laisseras pas aller, je t’ai pas regardé quelqu’un comme tu la fait depuis Aaron. » Aaron me manquait énormément et chaque fois que je déposais mes yeux sur Raelyn la culpabilité frôlait mes pensées. Les emmerdes sont terminées. J’ai pas mal déconné et j’en ai conscience. » Je remettais enfin les pieds sur terre et était prêt à reprendre le rôle que j’avais délaissé ces derniers mois. « Ce n’est pas contre toi Rae, tu fais ce que tu veux, mais ailleurs qu’ici. » Je terminais mon verre d'une traite, sentant que la conversation ne faisait que commencer.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Je l’observe faire, les bras croisés, sans toucher à une seule bouchée de mon plat : il vient de me couper l’appétit. J’ai toujours su que Mitchell aimait garder le contrôle sur tout et tout le monde et il peut dire ce qu’il veut : c’est de ça qu’il est question, pas de me protéger, pas de me demander d’être prudente, non, il est question de contrôle. Sauf que cela ne marche pas avec moi, plus maintenant, pas alors que je suis la seule personne qui a empêché les choses de partir en vrille après le suicide par overdose de Mavis, pas alors qu’il était aux abonnés absents pendant des mois. Lui ai-je demandé une seule fois de rendre des comptes ? Des s’expliquer ? Pas une, alors que j’aurais été en droit de m’interroger, Alec aurait été en droit de s’interroger, tous ceux du Club auraient été en droit de s’interroger sur la capacité de Mitch à diriger l’organisation alors qu’il était occupé à pleurer son amante plus que sa femme. Certains l’ont fait et moi, comme une idiote, j’ai couvert le boss, j’ai rappelé qu’il avait des obligations qui l’obligeait à s’absenter mais qu’il était toujours là et que les clés de la maison étaient bien gardées. J’ai géré les choses, j’ai fait des preuves qui pourtant n’étaient plus à faire. Et pour quoi ? Pour me voir demander de garder mes cuisses fermées parce qu’il n’arrive pas à avoir confiance en mon jugement ?
J’ai beau avoir du respect pour lui, il est hors de question qu’il puisse s’imaginer qu’il peut me traiter comme une marionnette et que moi je fermerais docilement ma gueule. « Je n’ai jamais eu à remettre en question ta loyauté ou les décisions que tu pouvais prendre envers le Club et je ne la remets pas vraiment en question, mais tu sais très bien qu’une fois lancée dans une relation … » Il s’arrête comme si la réponse était évidente. Sauf qu’elle ne l’est pas. « Lancée dans une relation quoi ? Je vais perdre la tête ? Je vais d’un coup laisser échapper des informations ? Je vais devenir une jeune fille en fleur incapable de gérer les deux de front. »Une relation Amos et moi n’avons même pas mis d’étiquette sur notre liaison mais ce que je fais, c’est que si j’ai envie de le faire un jour, ce n’est pas Mitchell qui m’en empêchera. « Tu sais comment je suis, je ne fais confiance à personne et surtout lorsque ça touche de près certaines affaires que je préfère garder confidentielles. » J’écarquille les yeux et je le dévisage, me demandait vraiment s’il est en train de se foutre de ma gueule. « Oui je sais comment t’es Mitch. Et il me semble qu’il y a certaines personnes à qui t’as fait confiance trop vite. Alors… »Alors ferme là, et ne vient surtout pas m’expliquer que toi, tu as peur que mes actes mettent en péril tes précieuses informations. Le fait que Lou soit encore en vie, c’est une faiblesse de sa part que ça démontre. Le fait qu’il n’ait pas supporté la mort de Mavis et le rejet de Lubya, encore lui. Alors il ne manque pas d’audace, de venir me faire la morale. « J’espère surtout que tu ne te trompes pas et que tu ne te laisseras pas aller, je t’ai pas vue regarder quelqu’un comme tu le fais depuis Aaron. » Je manque de m’étrangler en entendant ça et pourtant, je n’ai pas encore touché à mon assiette ni bu la moindre gorgée de mon verre. Non, je manque de m’étrangler tant je considère qu’il n’a pas à faire ce type de remarque. « Que je me quoi ? Que je me laisse pas aller ? » Je ne relève même pas son allusion à mon ancien compagnon, tant je la trouve insultante. Comme s’il estimait que je crache sur la mémoire de son ancien ami, comme s’il venait me faire des reproches de me remettre avec quelqu’un. Douze ans, ce n’est pas assez pour porter le deuil ? « Ce n’est pas contre toi Rae, tu fais ce que tu veux, mais ailleurs qu’ici. » Je fronce les sourcils et si je garde mon calme, je sens ma colère qui commence à gronder dans mon estomac. Je préfère prendre deux inspirations avant de répondre, parce que j’ai peur de ce qui va franchir la barrière de mes lèvres. « T’es en train de dire quoi exactement là Mitchell ? » Que je peux fréquenter n’importe qui, mais pas quelqu’un du Club ? C’est cet ordre-là qu’il me donne ? Si c’est le cas j’espère qu’il est prêt, parce son ordre, je vais lui faire comprendre où il peut se le mettre, et je risque au passage de manquer légèrement de classe.
Le culot. Toute ma vie avait tourné autour de ce simple mot. J’étais là ou j’en suis par culot finalement. J’avais eu l’audace autrefois de m’imposer pour occuper la place du boss, alors que j’étais que le nouveau venu d’Amérique. J’avais eu l’audace d’investir dans de la brique, ce qui me rapportais au final pas mal d’argent puis j’étais là, ce soir, encore avec du culot à reprocher à Raelyn qui était la seule sur qui je pouvais compter hors Alec et qui jusque-là avait toujours défendu mes intérêts et prit mon parti. Ce soir, une page se tournait. Demain ne sera plus pareil et j’en avais fortement conscience. J’avais mis un pied la ou j’aurai dû m’abstenir de le faire. Me mêler de sa vie privée alors que ces derniers mois, je n’avais pas été le bon exemple à suivre, mais j’étais comme ça, j’avais ce besoin de contrôle et savoir Raelyn avec ce type qui ne m’inspirait pas confiance ne me faisait pas sourire et je n’étais pas du genre à garder ma langue dans ma poche et elle non plus.
Je me levais de ma chaise et m’allumais une cigarette sans la perdre du regard, elle répliquait, c’était normale, l’inverse m’aurait surpris. « Tu pourrais oui. » Ma réponse était brève, mais sincère. J’avais arrêté tout geste et m’étais figé en sa direction pour lui répondre avant de souffler la fumer vers le haut. Moi aussi, je pensais ne jamais me faire embobiner par une silhouette féminine et pourtant à ce jour, j’étais le grand perdant. Je ne voulais pas paraître insultant ou lui faire croire que je n’avais plus confiance en elle, là n’était même pas la question finalement, puisque mes doutes se portaient vers l’homme dont elle s’était rapproché. Je ne misais pas sur le poulain qu’elle m’avait vendu, je gardais une certaine méfiance envers lui, mais n’envisageais pas de le mettre à la porte, jusqu’à preuve du contraire, il avait fait son boulot et continuait de le faire, très bien. « Au final, c’est moi qui paye mes erreurs et j’en ferai autant si un jour t’en dis trop à la mauvaise personne ! » J'haussai le ton, parce que je ne supportais pas qu’elle me rappel que j’avais merdé, que j’avais fait confiance trop vite et que cela nous avait causé bien des tort. J’en avais payé les frais en faisant un séjour à l’ombre, ce qui ne m’avait visiblement pas servi de leçon puisque j’avais presque fait la même erreur avec Lubya, bien qu’aucun élément montrait qu’elle avait voulu du mal à notre organisation criminelle. J’enchaînais avec mes mises en garde, j’allais beaucoup trop loin dans mes propos, mais ne perdais pas la face. J’allais déclencher l’ouragan Raelyn, mais je ne m’arrêtais pas là, et ce, malgré l’ambiance ultra tendu qui régnait ; « Tu connais les règles Raelyn ! » J’écrasais ma cigarette dans un cendrier avant de m’asseoir à nouveau pour continuer de manger. Bien sûr, ce n’était pas réglo de ma part d’imposer ce que je ne respectai pas moi-même, mais s’en était fini les amourettes entre ces murs, et même si je pouvais fermer les yeux à ce sujet, je décidais de ne pas le faire. « Aller mange, c’est en train de refroidir. » Que j’ajoutais plus calmement en lui montrant son assiette du doigt. Je m’adossais sur le dossier de ma chaise et l’observais sans ajouter un mot devinant à travers son regard sa colère. « Il fait du bon boulot du côté du casino, je ne remets pas en question ton jugement loin de là, mais mon instinct me dit de me méfier et pour une fois j’aimerais être celui qui t’avertit. » Car d’habitude, c’est elle qui le fait.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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« Tu pourrais oui. » Je tombe des nues quand il confirme. Ma phrase était ironique, je n’imaginais pas un seul instant possible qu’il réponde que oui, à ses yeux, je pourrais perdre la tête, je pourrais devenir pareille à une jeune fille en fleur sous prétexte que j’aime me sentir dans les bras d’un homme. Est-ce ça la vision qu’il a de moi ? Oserait-il seulement se conduire de la sorte et me faire ce genre de réflexion si j’étais un homme, un de ses pairs ? J’ai toujours cru en faire partie, j’ai toujours cru qu’il me considérait comme telle si bien qu’aujourd’hui je tombe de quinze étage. J’encaisse la remarque sans broncher, le visage fermé et une furieuse envie de me lever, de ne rien rajouter et de claquer la porte. « T’es sérieux Mitchell ? » Je me lève de ma chaise, j’en fais le tour et j’y accroche mes doigts, je serre le dossier si fort que mes jointure blanchissent. J’ai du mal à contenir ma rage, alors que je n’ai rien fait pour mériter ses remontrances quand lui a agit comme un petit garçon ces derniers mois, et pas comme un homme. « Tu te rends compte que t’es en train de m’insulter ? » Un mots supplémentaire de travers et j’attrape mon sac, je me retourne et je claque la porte du bar. Je ne supporterai pas d’être traitée de la sorte par un homme qui pense qu’il peut disparaître, me laisser gérer son bordel et revenir comme une fleur pour me remettre à la place.
Alors je le fais. Je remets les pendules à l’heure et lui rappelle plus ou moins subtilement que s’il y a quelqu’un qui a déjà mit l’organisation en danger à cause de ses flirts, ce n’est pas moi. « Au final, c’est moi qui paye mes erreurs et j’en ferai autant si un jour t’en dis trop à la mauvaise personne ! » Je secoue la tête, et cette fois-ci, je hausse le ton à mon tour. « Toi ? Comment tu peux dire ça alors que Mason, Jake, Kyle et pleins d’autre sont encore en tôle ? » Il n’a pas été la seule victime des arrestations de 2015. Seulement ce sont ses fesses qui ont été sauvées. « Comment tu peux seulement oser dire que t’es le seul à avoir payé de tes erreurs ? » Mes doigts se resserrent sur le dossier de la chaise, encore une fois.
Je ne sais ce que je dois comprendre lorsqu’il annonce que je fais ce que je veux, mais ailleurs. Me demande-t-il de mettre fin à ma liaison ? S’autorise-t-il ce genre d’ordre ? Mais comment peut-il seulement se regarder dans le miroir ? Moi je le regarde, et malgré des années passée à accumuler pour lui du respect je le trouve pathétique en cet instant. « Tu connais les règles Raelyn ! » Je laisse échapper un rire mauvais, avant de décrocher mes doigts de la chaise et de me redresser. « Aller mange, c’est en train de refroidir. » Parce qu’il pense que je vais seulement m’asseoir à sa table après ça ? S’il m’ordonne ce genre de chose, alors il peut me dire au revoir. Parce que je n’accepterais jamais qu’il pense pouvoir régir ma vie privée, qu’il soit question d’Amos ou d’un autre. « Il fait du bon boulot du côté du casino, je ne remets pas en question ton jugement loin de là, mais mon instinct me dit de me méfier et pour une fois j’aimerais être celui qui t’avertit. » Je croise les bras sous ma poitrine. « Considère moi avertie. » Mais cela ne changera rien. « Tu m’a coupé l’appétit. Je mangerai chez moi. » Mais on en n’a pas fini, parce que s’il souhaite me donner l’ordre formel de mettre fin à ma liaison, il va devoir l’assumer et le faire sans détours. « Les règles, mais tu te fous de ma gueule ? Je vais te reposer la question : qu’est-ce que t’es en train de dire là ? M’ordonner de ne plus le fréquenter ? Parce que je te jure que si c’est ce que t’es en train de faire, c’est la dernière fois que tu me vois. » Je suis trop attachée au brun pour l’envisager mais au delà de ça, je suis trop fière pour accepter ce genre de chose, quelque soit le sujet. « Réfléchis bien. Parce que j’estime être ta partenaire, pas ton laquais. » Et parce qu’il a plus à perdre en me perdant moi qu’en acceptant qu’il ne peut me contrôler. Parce que dans l’état actuel des choses il est parti trop longtemps pour avoir les épaules pour gérer le gang que pendant son absence, je gérais. Parce que les gens parlent et que beaucoup commencent à douter de lui, et qu’il sait ce qui lui en coûterait si moi aussi je commençais à le faire ouvertement plutôt que de rassurer les troupes.
Mitchell allait beaucoup trop loin sur ce coup là et en avait fortement conscience, mais avait apprit de ses erreurs et n’avait pas envie que Raelyn, sa partenaire, son amie, face la même erreur et ce même si elle prétendait le contraire. Il avait finalement compris que dans ce monde l’amour n’avait pas sa place et était source de problème. C’est ce qu’il avait pensé lorsqu’il avait aperçu Raelyn et Amos deux jours auparavant alors qu’il rentrait de son voyage. Bien sûr, se mettre Raelyn à dos ce soir n’était pas dans ses projets, mais sa tendance à parler sans réfléchir lui faisait défaut et la colère de la blonde se faisait ressentir. Il ne la quittait cependant pas des yeux. “Je ne veux pas t’insulter, juste t’avertir.” Qu’il lui répondait avec le plus grand calme. “T’es assez grande pour savoir ce que tu dois faire et avec qui.” Ajoutait-il en croisant les bras, attendant quelques secondes avant de s’assoir à table. Finalement remettre en question la capacité qu’avait Raelyn a garder ce qui devait être gardé n’était pas la chose à faire et il s’en rendait compte. Ne voulait pas ajouter d’huile sur le feu il ajoutait aucun mot à ce sujet, mais n’arrêtais pas de s’enfoncer pour autant.
Lors de la descente de 2015 beaucoup de têtes étaient tombées et beaucoup n’avaient pas trouvé d’échappatoire comme l’américain. Ils devaient sûrement bouillonner de colère pour la plupart et voudrait sûrement régler quelques comptes à leur sortie, tant dis que d’autres étaient toujours fidèles au Club et continuait de bosser derrière les barreaux. Mitchell était égoïste sur ce point, mais sauver sa peau signifiait sauver le Club à l’époque et c’est ce qu’il avait fait. “Sans moi le Club n’existerait plus, donc excuse-moi si sauver ma peau était le plus important. Je ne les oublies pas, ils sont bien loti en prison et je pense que certains n’hésiterons pas à me tomber dessus à leur sortie, donc oui, j’ai payé pour mes erreur et je les paye toujours !” Bon il abusait, la prison pour Mitchell c’était comme un parcour de santé, il s’y était senti bien bizarrement, mais préférait tout de même la liberté. “La tête à abattre c’est la mienne.” Depuis 2015, il ne dormait pas d’un point fermé, il savait que tout ne tenait qu’à un fil et que tout pouvait s’écrouler du jour au lendemain, sans compter les quelques ennemies du club qui payerait cher pour voir la tête du boss sur un piquet.
Mitchell n’était pas bien placer pour demander à Raelyn de mettre fin à sa liaison et pourtant il lui suggérait de le faire, lui annonçant qu’elle était libre de faire ce qu’elle veut ailleurs qu’au Club, car oui, il n’était pas prêt à voir chaque soir ces deux-là se donner en spectacle. Il mettait sa politique sur la table en parlant des règles qu’il avait mises en place, mais cela manquait de crédibilité et la blonde ne manqua pas de le lui faire savoir. Elle lui posait une question dont la réponse n’était pas si évidente. Il ne voulait pas de sa relation avec Amos, mais il ne voulait pas non plus la voir partir et pour cela il allait devoir avaler sa fierté, difficilement. “C’est pas ce que je te demande, mais fais gaffe c’est tout, ne déconne pas” Qu’il disait en se mordant l’intérieur de la joue. “T’es la personne en qui j’ai le plus confiance après mon frère, je ne te mettrais pas le couteau sous la gorge pour que tu ne le vois plus, mais si pour mon âme sensible tu peux éviter les embrassades sous mon nez.” Qu’il ajoutait, se faisait à l’idée de devoir tolérer cette relation malgré lui. Il ne baissait pas les bras et comptait avoir une discussion avec Amos pour apprendre à le connaître davantage, afin de se faire une idée sur le bonhomme.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
désolé, j'ai changée la personne à laquelle j'écris
Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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« Je ne veux pas t’insulter, juste t’avertir. »« Considère moi avertie. » Et c’est à peu près tout. Je n’ai pas l’intention de changer quoi que ce soit à mon comportement, pas plus que cette désagréable conversation n’aura le moindre effet sur ma relation avec Amos. Je suis assez grande pour décider de fréquenter qui j’ai envie de fréquenter, et Mitchell me doit beaucoup trop pour se permettre de s’immiscer de la sorte dans ma vie privée. Mon sang pulse violemment dans mes tempes, et si je suis d’ordinaire de nature calme et maîtrisée, j’ai beaucoup de mal à ne pas lui cracher ma verve sans aucune retenue. Pour qui se prend-il ? C’est grâce à moi que le Club est resté à flot ces derniers mois, à moi et à personne d’autre, certainement pas grâce à Mitchell qui se lamentait sur son sort en s’envoyant toutes les prostitués qui croisaient certainement sa route. « T’es assez grande pour savoir ce que tu dois faire et avec qui. » Je laisse échapper un rire bref et cynique, sans pour autant le répondre ou le quitter des yeux. Il a du cran, ou alors il est fou s’il pense que c’est une bonne idée que de continuer à s’aventurer sur cette pente glissante.
« Sans moi le Club n’existerait plus, donc excuse-moi si sauver ma peau était le plus important. Je ne les oublies pas, ils sont bien loti en prison et je pense que certains n’hésiterons pas à me tomber dessus à leur sortie, donc oui, j’ai payé pour mes erreur et je les paye toujours ! » Je lève un sourcil et croise à nouveau mes bras sous ma poitrine, en l’observant avec un dédain nouveau que j’ai du mal à cacher. Sans lui ? « Sans toi ? » Pense-t-il réellement que le gang aurait pu survivre à son emprisonnement ou à ses derniers mois d’errance si ce n’est grâce à Alec et moi ? Pense-t-il réellement qu’il est intouchable au point de se permettre de venir me chercher des noises ? « La tête à abattre c’est la mienne. »« Oh parce que la nôtre est pas placardée chez les stups ? Excuse moi, j’avais pas réalisé qu’on trempait pas jusqu’au cou là dedans nous aussi. » Mitchell je l’ai apprécié, considéré comme un ami, respecté, il m’a parfois donné envie de lui arracher les yeux, mais jamais je n’ai ressenti pour lui ce que je ressens aujourd’hui. Sa paranoïa et ses frasques en ont fait un homme égoïste, un homme qui manque de classe et de charisme.
Un homme qui ne m’inspire plus le respect qu’il m’inspirait autrefois.
« C’est pas ce que je te demande, mais fais gaffe c’est tout, ne déconne pas. » En affirmant le contraire il aurait prit le risque de me voir claquer la porte définitivement. Pourtant, en revenant sur ses dires et en effectuant une marche arrière nécessaire pour ne pas me voir partir, il calme mes foudres autant qu’il s’enterre définitivement. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, je ne sais pas si c’est moi qui me réveille aujourd’hui en réalisant qu’il n’a pas l'étoffe de leader que je lui prêtais où s’il s’est simplement perdu en cours de route, mais lui que je considérais autrefois comme un homme de valeur ne me semble plus être qu’un homme triste, paranoïaque, délirant et usé par sa soif de vengeance plutôt que de grandeur. En face de moi je n’ai pas l’homme que j’avais choisi de suivre et de traiter comme mon supérieur, comme le leader de gang qu’il était. Je ne suis pas stupide cependant et ces doutes là, je compte bien les garder pour moi. « “T’es la personne en qui j’ai le plus confiance après mon frère, je ne te mettrais pas le couteau sous la gorge pour que tu ne le vois plus, mais si pour mon âme sensible tu peux éviter les embrassades sous mon nez. » À nouveau je fronce les sourcils. Est-ce là une tentative d’humour ? Elle tombe à l’eau si c’est le cas, je n’ai pas l’intention de rire avec lui. « Tu sais quoi ? Ferme les yeux si ça te dérange tant que ça. » Parce que moi je n’ai pas l’intention de changer quoi que ce soit à mon comportement. Amos est moi ne sommes pas des adolescents qui étalent leur couple à la vue et aux yeux de tous. Nous ne passons pas notre temps à nous bécoter dans un coin ou à nous jeter des regards dégoulinants de tendresse. Mais ce que nous sommes je ne suis pas prête à le négocier, pas même parce que Mitchell et son âme sensible ne supportent pas que je sois autre chose que son bon petit soldat.
Sans violence et sans geste brusque j’attrape mon sac à main sur la chaise avant de relever mes yeux vers lui. « C’est bon tu as fini ? » Parce que moi oui, et je n’ai pas l’intention de m’asseoir avec lui ou de toucher à mon assiette.
Se mêler de la vie amoureuse de la blonde n’était pas la meilleure idée qu’il avait eu ces derniers temps et pourtant il restait convaincu qu’il pouvait semer le trouble dans cette relation pour éloigner l’homme en qui il n’avait pas du tout confiance. Sa stratégie, à vouloir avertir Raelyn n’allait pas dans le sens qu’il l’espérait et il ne cachait pas son mécontentement à ce sujet. Il allait devoir s’y prendre autrement tout en évitant de se mettre la jeune femme à dos, car même s’il ne l’avouait pas directement, il lui devait beaucoup. Il n'en rajoutait pas, à quoi bon ?
Il n’avait pas été le meilleur exemple en tant que chef de groupe ces derniers mois, voir même ces dernières années, mais il pouvait crier haut et fort que sans lui le Club ne serait pas aussi puissant. Il avait pu compter sur Rae et son frère certes, mais ils avaient maintenu le bateau à flot, ils ne l’avaient pas fait avancer pour autant. « Vous avez maintenu le navire à flot, mais vous ne l’avez pas fait avancer. » Qu’il disait finalement, sentant bien le contre coup lui tomber dessus. Il avait fait évoluer le Club à ce stade, mais c’était aussi à cause de lui qu’il avait reculé et ça il ne s’en rendait pas compte. « Si vous le voulez vous pouvez vous en sortir, en retournant votre veste comme l’avait fait Lou par exemple, donc oui, ma tête tombera avant la vôtre donc ne me dis pas qu’on est tous dans le même bateau. » Il avait conscience que si les stups avaient sa tête à défaut de ne pas avoir les "complices" que ça leur suffirai amplement. Ils avaient encore la défaite amère par rapport à la dernière fois où il a pu s’en sortir au bout d’un an. « Si vous le voulez vous pouvez vous en sortir, en retournant votre veste comme l’avait fait Lou par exemple, donc oui, ma tête tombera avant la vôtre donc ne me dis pas qu’on est tous dans le même bateau. Raelyn y avait échappé la première fois, elle ne savait pas ce que c’était d’être derrière les barreaux et il ne lui souhaitait pas d’y atterrir. Il lui faisait finalement savoir qu’il souhaitait se passer de démonstration de la part d’Amos et Rae et sans attendre elle lui répondit non sans sarcasme, ce qui le fit rire, presque nerveusement. Il s’y attendait. « Oui, je vais faire ça ! » Qu’il disait avec autant de sarcasme.
Il la regardait attraper ses affaires depuis sa chaise et haussa la tête de haut en bas tout en lui répondant calmement. « C’est bon. » Il n’ajoutait pas plus d’huile sur le feu qu’il y en avait déjà, de toute façon il l’avait compris, il n’allait pas avoir gain de cause face à la blonde sauf en se la mettant à dos et ce n’était pas son but. « Demande au moins à Alec de te donner un truc à manger à apporter chez toi, tu n’as rien mangé. » Qu’il disait finalement avant de retourner vers son assiette qui devait déjà avoir bien refroidi sans pour autant avoir la tête à manger.
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désolé, j'ai changée la personne à laquelle j'écris