Cela faisait exactement un mois qu’Andrew et Duncan avaient atterri au Mali. Il faisait très chaud et décidément aucun jour ne se ressemblait. Cela faisait donc un peu plus de semaine que Duncan avait mit son premier bébé au monde. Cela était sa première mission le matin en se levant, il prenait rapidement un petit déjeuner, c’était une sorte de bouillie, pas très appétissante les premiers jours mais nécessaire pour garder la forme désormais. Il en mettait dans un autre bol pour donner à la maman en question. Duncan avait un gros problème d’attachement ici qu’il n’avait pas à Brisbane et Andy avait beau lui dire de faire attention c’était plus fort que lui en tout cas pour le moment. Ce matin, le bébé avait un peu de fièvre et le jeune docteur le trouvait très fatigué. Il proposa à la maman de l’emmener à l’hôpital dans le petit endroit réservé aux bébés où ils pouvaient tous être soigner. Elle accepta et en échange il lui laissa le bol rempli de bouillie.

De retour à l’hôpital qui n’était cas quelques kilomètres du village, il entra à l’intérieur le bébé dans les bras. Assez inquiet, il se dépêcha de rejoindre la « nurserie » en constatant qu’il y avait déjà un monde fou qui attendait pour des soins. Posant le bébé sur une table à linger, il lui prit la température qui était assez haute pour un nourrisson de deux semaines. Ce qui était encore plus étrange c’est qu’il ne pleurait pas et que son pouls battait à un rythme très lent. Là, il avait un sérieux problème et il était hors de question que ce bébé meurt alors qu’il venait à peine de naître. Il haussa la voix assez fortement pour qu’Andrew l’entende. Il était surement là quelque part dans les couloirs puisque lui arriver une heure avant Duncan.

-Andy ? Viens par là s’il te plait, j’ai un problème !

Andy. C’était le surnom que Duncan lui avait rapidement accordé à leur arrivé sur place. Il avait remarqué qu’Andrew était un peu compliqué à prononcer pour la population avec laquelle ils vivaient désormais et puis cela les rapprocher comme si un surnom pouvait ouvrir sur une amitié. En tout cas, il avait une confiance aveugle en cet homme là et il espérait que ses paroles l’apaiseraient dans cette tension qui prenait peu à peu le dessus sur lui. Quand il franchit la porte, son visage se tourna vers le sien.

-Merci d’être venu. Sekou n’a pas pleuré depuis hier soir, il a de la fièvre et il est très faible. Je ne sais pas quoi faire. Avec cette chaleur difficile de faire baisser sa température d’un nourrisson.

Levant la tête, il commençait à chercher un médicament sur les étagères, n’importe quoi pour pouvoir le soigner même si au fond de lui, une minuscule parcelle de raison lui disait que tout cela était une cause perdue d’avance. Que ce bébé avait simplement chopé un foutu virus du Mali et qu’il ne survivrait pas à cette journée. Surtout pas ça, pas maintenant, il fallait qu’il trouve une solution.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

Duncan fronça les yeux en entendant Andrew parlait. Tout seul, il n’aurait jamais admit que ce bébé avait de grande chance de ne pas survivre mais si Andy se mettait à en parler alors il devait commencer à se poser des questions. Il attrapa tout le matériel nécessaire pour faire une perfusion à Sekou. Son regard croisait celui d’Andy mais il était assez septique, presque renfermé sur lui-même avec cette idée qu’il pourrait sauver ce nourrisson. Il s’approcha de nouveau du bébé, désinfectant son bras pour pouvoir poser la perfusion avec soin. Même dans les pires situations de stress, Duncan ne tremblait jamais, le chirurgien plastique de Brisbane ne le lâchait pas d’une semelle durant son internat mais lui ne se voyait pas du tout passé ses jours à refaire telle ou telle partie d’un corps. Il était presque énervé contre lui-même de ne pas pouvoir faire plus, si seulement il avait eu une couveuse pour pouvoir prendre ses signes vitaux en continu mais là c’était impossible. Une fois qu’il eut fini il tourna son regard vers Andrew.

-Si on était à Brisbane, je pourrais le sauver mais ici cela me semble presque impossible.

Un soupire de désolation s’échappa de sa bouche. Il passa son poignet sur son front sentant la sueur qui avait maintenant prise possession de tout son corps. Il sentait que cette journée serait surement une des pires qu’il allait vivre ici, il fallait continuer à avancer pour tous ces gens ici. Il tourna son visage vers Sekou une dernière fois puis il se dirigea vers une cuvette où se trouvait de l’eau, histoire de se laver les mains. Il y avait au moins vingt personnes qui attendaient à l’entrée et y en aurait surement vingt de plus d’ici quelques heures. Rester là, à regarder ce bébé mourir n’était pas non plus la solution. Il se remit à parler se souvenant qu’Andy lui avait parlé d’une opération.

-Pour toi, comment ça c’est passé ce matin ?

Finalement cette journée allait être merdique pour eux deux. Ils ne pouvaient pas tous être sauver comme dans n’importe quel pays, des gens mouraient tous les jours, de vieillesse, de maladie, d’un accident… Mais ici, les chances de guérison étaient tellement minces que ça en devenait agaçant. Toutes les semaines, un hélicoptère apportait des vivres pour le village où ils étaient et toutes les semaines Duncan attendait au pied levé des médicaments et à chaque fois, il n’y avait presque rien. Andrew lui disait souvent qu’il lui apprendrait comment gérer un stock même appauvrit mais c’était tout de même insupportable d’être aussi impuissant, de dépendre du contenu de cet hélicoptère sans savoir réellement ce qu’il contient. Duncan commençait tout juste à ouvrir les yeux sur la réelle situation dans le tiers monde. Il décida quand même de remercier son ami d’être venu à son secours car même s’il était conscient de la situation, il avait eu besoin de ses conseils.

-Cette journée s’annonce horrible mais merci d’être venu aussi vite. Je repasserai plus tard voir comment il va, tu as vu déjà tous ces gens qui attendent devant l’hôpital ?

Ouais, l’hôpital. C’était vite dit, ce bâtiment ressemblait à rien comparé aux hôpitaux d’Australie mais il y avait une grosse croix rouge dessus la devanture, c’était tout ce que les gens avaient. Alors appelons ça un hôpital, peut-être qu’un jour ça en serait un vrai, peut-être qu’un jour le monde se rendrait compte de la situation et si quelqu’un émettait une opposition, Duncan se voyait déjà balancer au dessus de l’océan tous ces gens avec rien du tout pour survivre, juste pour voir.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

Le regard de Duncan se posa sur Andrew. Il avait raison sur toute la ligne mais c’était injuste pour cette population et hélas, le Mali n’était pas le seul endroit du monde à avoir ce genre de problème. Les deux jeunes hommes n’étaient pas non plus des supers héros alors il fallait se résoudre à l’inévitable, ils ne pouvaient pas sauver tout le monde. Duncan était agacé et c’était visible puisqu’il serrait la mâchoire. Il fronça légèrement les yeux en entendant sa réponse, il avait l’impression qu’Andy le prenait pour un de ces petits docteurs qui aimaient le confort d’un bon petit hôpital de ville. Certes, il était encore jeune et peut-être que sa vision de la médecine restait utopique mais il n’était surement pas venu ici pour se rouler les pouces.

-Tu sais, je ne suis pas venu ici en espérant avoir la clim et tout le petit confort du parfait citadin. Je savais à quoi m’attendre mais j’espérais juste qu’on aurait un peu plus de moyen. Quand je vois cet hélicoptère se posait une fois par semaine voir parfois tous les quinze jours et n’avoir que le quart de la demande que j’ai fait en matériel, ça me rend dingue. Ca me rend dingue de savoir aussi cas l’autre bout du monde il y a en ce moment une dizaine d’internes qui utilisent je ne sais combien de matériel juste pour s’entrainer alors que pour nous chaque seringue devient vitale. Je déteste les injustices.

L'’impuissance était le terme exact qui résumer précisément la situation de Duncan. D’ailleurs, il se détesterait plus d’une fois pour ça. Il détestait déjà l’interne qu’il avait été à gaspiller du matériel sans se soucier de la nécessité de celui là. Ce périple en Afrique serait pour lui la plus grande leçon de vie jamais reçu. Mieux que les leçons donnaient par sa mère ou de ses professeurs. Le mieux c’était ça, l’expérience, en baver et te montrer que la vie elle devait être mérité et pas laisser pour contre. Maintenant, il écoutait l’histoire de son ami, de son opération de ce matin. Il était complètement abasourdit de ce qu’il entendait.

-Une arme ? Mais où deux gamins ont-ils pu trouver une arme ?

C’était dingue, ce bout du monde était dingue et Duncan reprit un peu le contrôle de lui-même, Andy paraissait si calme face à la situation qu’il l’enviait. C’était certains qu’il ressentait quelque chose mais il prenait sur lui, Duncan avait pour le moment juste envie d’exploser un mur avec son poing mais à quoi bon à part se mettre hors circuit et se faire rapatrier en Australie ? Parce que si on ne pouvait emmener aucune personne là-bas pour être soigner les médecins l’étaient tout de suite en cas de problème. Ils appelaient ça un truc gérait par l’assurance que visiblement personne n’avait au Mali.

-Ce sera un jour sans, mais on saura faire changer la donne.

Il allait ajouter un « promis » mais il n’en n’était pas vraiment sur et lui qui ne faisait jamais de promesses qu’il ne pouvait pas tenir, il préféra ne rien dire de plus. Un léger sourire prit place sur les lèvres de Duncan quand il parla de Betty. Cette femme était géniale et avait montré pas mal de trucs à Duncan ici. Elle était là depuis déjà longtemps.

-Merci.

Leur journée s’enchaina rapidement, beaucoup de patients, beaucoup de choses à faire. En fin d’après-midi, Betty vint cherché Duncan pour lui annoncer que Seko n’avait pas tenu le coup, qu’il était trop faible et qu’il avait fait du mieux qu’il avait pu. Lui n’en croyait rien, il fonça dans la pièce où était l’enfant mais il ne restait plus qu’un bébé qui paraissait tellement paisible dans ce petit lit. Duncan serra les dents tellement fort que son visage en tremblait. Ses mains agrippèrent les barreaux du lit et il se laissa lentement tombé au sol sur les genoux. Il ne pleurait pas, parce que l’attachement à ses patients ne devait pas piétiner sa vie privée. Il fallait garder cette frontière mais il lâcha prise. Depuis son arrivé, il avait prit sur lui et maintenant il fallait qu’il relâche cette pression. Il respira lentement jusqu’à reprendre totalement le contrôle de lui-même, il n’avait aucune idée de comment il allait annoncer ça à la mère, lui qui lui avait mit Seko dans les bras juste après l’accouchement. Duncan se redressa ne voulant pas que quelqu’un le surprenne les deux genoux à terre entrains d’abandonner et attrapa le registre mais aussi le dossier du bébé indiquant les modalités à suivre comme l’heure du décès et la cause, cette putain de sécheresse. Cette journée était définitivement sans.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

Ce n’était pas parce que ce bébé est décédé quelques heures plutôt que la journée s’était arrêté pour autant. Les gens continuaient d’être malades et les gamins continuaient à jouer avec des armes et il faudrait surement qui s’y fasse. L’Australie commençait à lui manquer et il se demandait s’il avait prit la bonne décision en venant ici. Ce fut la seule fois que le doute s’installa en lui. La seule fois où pendant six, il s’était remit en question sur le fait de sa présence au Mali. Après tout, il venait juste d’être diplômer, les choses avaient très vite et finalement il n’avait que peu d’expérience sur le terrain à part celle que lui apportait Andy tous les jours, mais un jour ça allait surement l’énerver pour de bon de l’avoir dans les pattes. Peut-être qu’il y avait un autre médecin beaucoup mieux que lui qui ne demandait que ça venir sauver des vies en Afrique. Les battements de cœur de Duncan s’emballa et il su tout de suite ce qui le mettait dans cet état là. Il paniquait comme un gamin quand il avait fait une bêtise et que ses parents étaient sur le point de le coincer ou comme le jour où il avait tenu pour la première fois un bistouri dans sa même, il avait complètement flippé.

Il sortit de ses pensés quand un de ces docteurs qui donna une accolade dans le dos en lui disant de les rejoindre sur la terrasse. C’était le seul moment de la journée où ils pouvaient tous décompresser, même si ça durée pas bien longtemps. Un bref sourire prit place sur la bouche de Duncan et il rejoignit rapidement le petit groupe. S’installant sur l’une des chaises, il attrapa une bière sans dire quoi que soit et en bu une gorgée. Elle était chaude et pas bien bonne mais bon plus rien n’importer désormais aujourd’hui. Betty était là aussi, elle regardait Duncan avec cet air compatissant en voyant surement la déception de cette journée dans son propre regard. Il bu une autre gorgée en ce demandant bien si tout cela aller servir à quelque chose, après tout c’était pas lui qui aller empêcher ses gosses de se tiraient dessus dans la rue parce qu’un malade les aura mit au défis, peut-être même qu’un jour, se serait lui leur cible. Il posa sa bouteille de bière sur la table et regarda droit dans les yeux Andrew qui le fixait depuis qu’il était arrivé.

-Je crois que ma place, elle est pas ici.

C’était sortit sans qu’il y réfléchisse. Pourtant il la voulait cette mission, mais c’était surement comme ça pour tout le monde au début et surtout quand c’était la première fois. Au début, on est super motivé à croire que l’on va sauver cette partie du monde et finalement on déchante car en perd plus qu’on en sauve et au bout de quelques jours, on comprend la réalité. La dureté de ce monde et que les choses ne seront pas facile et que c’est peut-être plus facile d’abandonner. Enfin sur le moment il le pensait et pourtant c’était stupide de sa part car s’il était parti, il n’aurait pas pu sauver tous ces gens demain et les jours d’après. Il lui fallait seulement un sérieux coup de pied aux fesses.

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Le jeune homme qu’était Duncan à cette époque avait besoin d’un bon coup de pied aux fesses. Après tout comme tous les jeunes de son âge il se croyait invincible. Il croyait qu’en ayant fait médecine il aurait réponse à presque toutes les questions mais la vérité était là, il n’aurait jamais toutes les réponses. Les cas désespérés ça existaient, il y en avait partout, beaucoup de gens mourraient tous les jours. Ce bébé il l’avait mit au monde alors certes c’était un patient mais au fond c’était plus compliquer que ça. Duncan Wilde découvrait la vie, il découvrait que les bisounours même quand il avait quatre ans, n’était qu’une illusion cachant la vérité sur le monde dans lequel il vivait. Cette phrase elle était un peu sortit de sa bouche sans passé par la case cerveau pour l’analyser avant de la sortir. Mais bon au moins tout ça lui remettrait les idées en place. Quand Andy s’adressa à lui, il se redressa sur sa chaise pour lui faire face. Il fronça légèrement les yeux, il se sentait honteux. Honteux de s’être attacher à cet enfant et sa mère pendant un instant. C’était pas ça être docteur mais il ne pouvait pas non mettre son humanité de coté surtout ici alors que le village où il était ne réclamé que ça. Lui non plus n’était énervé, juste déçu de lui-même.

-Je sais tout ça, mais si j’étais entrains de faire n’importe quoi ? Si après tout, je n’étais pas fait pour ça ?

Duncan marqua une pause dans sa réflexion. Andrew avait raison, ce n’est pas parce qu’il était perdant aujourd’hui qu’il ne gagnerait pas demain. S’il partait peut-être que d’autres personnes succomberaient car il ne serait pas. Parce qu’il serait tranquillement assit dans avion retour pour Brisbane. Non il ne pouvait décidément pas faire ça. Il ne pouvait pas abandonner ces gens qui demandaient juste un peu d’aide pour retrouver le confort d’une ville où les gens ne pensaient cas l’argent. Le point sur lequel Andy avait fait mouche était vraiment celui où il ne se sentirait pas mieux. C’était certain et se serait peut-être même pire car il ne ferait que recenser cette histoire en imaginant ce qu’il se serait passé s’il était resté. Car s’il rentrait, il savait déjà ce qui l’attendait et ce n’était franchement pas excitant. Il échappa un léger soupire en attrapant sa bière tiède et en avala une gorgée. Va falloir t’habituer Duncan ce n’est pas la dernière que tu boiras à cette température.

-Je suis désolé. Je crois que je suis un peu perdu. C’est tout nouveau pour moi et parfois j’ai l’impression de ne servir à rien mais tu as raison, sur toute la ligne. Compte sur moi pour ne plus jamais reparler d’un quelconque départ.

Ce qu’il fit. Plus jamais en six ans Andy n’entendit Duncan parlait de partir et pourtant ils ont eu des journées bien pire que celle là. Duncan revenait parfois avec des enfants en sang qui avait marché sur une mine et qui ne restait pas en vie plus d’une heure. Pour finir, il pencha le bas de sa bouteille de bière vers celle d’Andy, un léger sourire sur les lèvres. Il changea complètement de sujet pour montrer que celui-ci était bien clôt.

-Merci. Au fait, je t’ai vu à cheval ce matin, qu’est ce que tu faisais ?

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Duncan était persuadé que Andrew tiendrait sa promesse en lui bottant le derrière mais avoir des doutes, c'était sûrement normal quand on débutait dans quelque chose d'aller compliquer comme de l'humanitaire non ? Des gens mourraient tous les jours et c'était vraiment dur de faire semblant que tout aller bien. Y avait même des maladies qui faisaient rages et n'avoir aucun médicament c'était tout aussi frustrant. Aller expliquer à cette jeune femme de dix sept ans qu'elle allait mourir sous peu à cause d'une saloperie comme le sida.

Sa vision du monde était entrains de changer. Il se rendait compte que l'homme n'était pas toujours bon et qu'à vingt cinq ans il avait encore beaucoup de choses à apprendre. Heureusement il s'était dégoté un super mentor en la personne d'Andrew. Et son admiration naissance se transforma peu à peu en amitié très profonde. Leur joie et leur peine mélangé à un échange de connaissance qui faisaient d'eux, deux personnes très liés. Duncan se doutait bien qu'il avait sûrement ce même genre de lien avec ses frères d'armes. Ce genre de truc ça vous marque à vie, c'est tout.

En écoutant Andy, il finissait sa bière. Au fil du temps, cette bière un peu chaude deviendrait un rituel de réconfort après les journées pourries qu'ils passeraient ici mais aussi pour les victoires. En oubliant les échecs de la journée, Andrew avaient sauvés beaucoup d'autres personnes et Duncan aussi, beaucoup de ses photos en témoigner. Quand cette bière eut été fini pour de bon, Duncan décréta qu'il était plus que temps que cette journée se finisse. Il passa une dernière fois à l'hôpital pour faire le tour de leur patient avant la tombée de la nuit et il rejoignit rapidement la pièce qu'il partageait avec d'autres pour dormir. Cette journée s'achevait enfin et c'était presque un soulagement. Même s'il était penssif la fatigue l'emporta aux bouts de quelques minutes.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart