C’était pas compliqué, c’était tout en confort, c’était l’effet du café mêlé au soleil et ça m’allait. Un dimanche de nouveau à dégainer mes pinceaux, à les perdre, à les donner, à les partager avec de nouveaux étudiants, et énièmes visages connus. Le silence avant la tempête, le calme avant le brouhaha, et je passe d’un établi à un canapé, d’un chevalet à une bibliothèque, répétant les mêmes actions que chaque dimanche, jouant avec les couleurs, le papier, les outils, les idées.
Aujourd'hui, ils amenaient tous leurs gamins. Les parents inscrits aux classes qui s'en donnaient à coeur joie, qui allaient tous avoir droit à quelque chose d'aussi ludique que de nouveau, un test qu'on faisait Nico et moi. C'était tout en douceur que j'avais disposé ça et là au sol d'immenses canevas, des feuilles de papier qui recouvraient tout le parquet, et des dizaines de milliers (j'exagère à peine) de palettes, de crayons, de pastels, de fusains.
L'idée était venue au détour d'un café pris avec mon amie, quand elle s'était mise à parler d'art et d'illustrations, quand son regard aussi brillant que possible avait réussi à me convaincre sans qu'elle n'ait même proposé quoi que ce soit. Des années que j'avais envie d'organiser un atelier avec des gamins à la galerie, où je rêvais d'associer les classes que je donnais pour le plaisir à l'Association Beauregard avec celles qui me permettaient de gagner ma vie de la plus belle et inspirante des façons. La suite s'était simplement calquée sur mon plan de match, et sur le sien, lep lus naturellement du monde.
« Y'a du café de prêt, t'en auras besoin. » que je la salue, quand elle entre avec tout son matériel, qu'elle vient me rejoindre dans la grande salle alors que tout est prêt pour accueillir les petits artistes du jour. Mon sourire est immense, je sais qu'on aura droit à une journée épuisante tant les petites terreurs seront survoltées d'avoir accès à tout ce matériel rien pour pour barbouiller leurs infinités d'idées. Mais c'est là la beauté de mon boulot, et je suis persuadée qu'elle autant que moi en est totalement au courant. « J'ai tellement hâte qu'ils se mettent les mains partout sur les murs et surtout pas sur les toiles. » que je pouffe de nouveau, anticipant le pire le bonheur aux lèvres.
Quand j'étais gosse, j'étais déjà bien lancée dans la peinture, les dessins, l'art quoi ! J’aimais tellement dessiner un peu tout ce que ma vision avait en face d’elle. Cela pouvait être un chat qui passait devant ma maison, un type louche dans un parc (Wtf j’aurai surement dû le dénoncer en y repensant), ma sœur se coiffant et mettant des heures pour avoir juste une touffe comme toutes les autres. Des choses inutiles, des choses que j’aimais, des choses incompréhensibles pour les autres mais pas pour mon esprit. C’était mes créations, alors heureusement que je les appréciais. D’ailleurs c’était ça le principe de la peinture, des dessins, se créer notre propre univers, comme on le voit dans notre esprit, qu’il soit fantaisiste, médiévale, ténébreux, chelou à souhait, c’est ça l’art non ? Retranscrire ce que l’on voit, notre propre vision du monde tel qu’on le voit chaque jour. Aujourd’hui avec mon amie, Ginny, une fille tellement sympathique qu’on avait accrochée presque immédiatement lors de notre première rencontre. En même temps, deux nanas qui aiment l’art, on était sincèrement faites pour se rencontrer en vrai ! Elle ou moi, je ne me rappelle même plus qui avait eu l’idée de faire un atelier avec les gosses, peu nous importer vraiment à toutes les deux, tant qu’on le faisait ensemble et de voir des gosses s’en donner à cœur joie, rien de plus gratifiant non ?
Bref, arpentant les routes pour me rendre à la galerie de Ginny à l’aide de la Nicomobile, une petite coccinelle bien fiable et qui avait eu raison de mon cœur depuis tellement de temps. Il ne me fallut pas longtemps pour enfin y arriver, devant ce beau bâtiment, sortant rapidement de ma cox afin de me diriger vers l’entrée avec tout mon barda. Posant le tout sur le sol afin de me diriger vers Ginny qui avait mis des tonnes d'immenses canevas, des feuilles de papier qui recouvraient tout le parquet, et des dizaines de milliers de palettes, de crayons, de pastels, de fusains afin que les gosses puissent avoir de quoi faire. « Y'a du café de prêt, t'en auras besoin. ». Dit-elle afin que je me prépare à recevoir les gamins, cela aller être un boulot pas de tout repos mais mon but dans la vie, c’était de faire rêver les gosses alors cela en valait la peine. Un gentil « Hey ! » venait de s’échapper de ma bouche en me dirigeant vers là où se trouver mon breuvage de couleur noir et que tout le monde consomme plus que l’eau à travers le monde. Puis une fois la tasse servit, je me dirigeais vers mon amie avec un léger sourire en coin, laissant ainsi un joli minois. Ginny reprit la parole sur un ton amusée de ce qui pourrait arriver aujourd’hui avec les gosses. « J'ai tellement hâte qu'ils se mettent les mains partout sur les murs et surtout pas sur les toiles. ». L’observant en rigolant avec elle sur cet avenir plus que certain, quand bien même cela arriverait ça ferait surement un côté artistique et enfantin pour donner encore plus de cachet à la pièce. « Oh mais moi aussi, j’attends cela depuis longtemps ! Hum… Ouais faut s’y attendre mais en même temps, on dit souvent que les artistes sont créatifs non ? La créativité peut même faire des tâches sur les murs ! ». Dis-je en la fixant et en pouffant légèrement de rire sur ce que je venais de lui balancer. L’ambiance entre nous deux était toujours ainsi, c’était pour cela qu’on avait très vite prit la direction d’une belle amitié.
Elle rigole toujours Nico. Elle rigole toujours et à chaque fois qu'elle met le pied dans une pièce on est inévitablement tous tellement attirés vers ce qu'elle dégage sans même qu'elle le réalise. Ses yeux parcourent l'atelier comme si elle voulait en mémoriser chaque détail, le plus important - que dis-je, vital - à mes yeux restant que la cafetière est prête et que le café qui en coule est l'un des meilleurs que j'ai pu préparer de la journée. Ça compte.
« Oh mais moi aussi, j’attends cela depuis longtemps ! Hum… Ouais faut s’y attendre mais en même temps, on dit souvent que les artistes sont créatifs non ? La créativité peut même faire des tâches sur les murs ! » elle me fait pouffer à me dédouaner aussi facilement, quand ma vie est ponctuée de taches de toutes les couleurs, de ma peau à mes vêtements, de mes pas aux murs qui m'entourent. Je ne me rappelle pas d'une seule fois où j'ai croisé mon profil dans un miroir sans y déceler au moins une trace de peinture sur moi, au point où c'est devenu une marque de commerce qui en agace plus d'uns, qui en amuse d'autres.
« T'as apporté tout ce dont tu avais besoin? » que je demande finalement, alors qu'elle erre de plus en plus proche de moi et que je m'assure que la suite soit aussi douce pour elle qu'elle le sera pour les enfants. « Sinon je t'avertis, j'ai des dizaines de fois plus de matériel dans mon atelier, on aura de quoi les occuper pour des heures. » le seul défi de taille qu'il nous restera à braver sera d'aller récupérer palettes de peinture, crayons variés et papiers qui le sont tout autant sans réveiller Yele qui est entré par la fenêtre il y a une bonne heure. Il a passé la nuit je ne sais où, lui qui profite maintenant de mon canapé une fois tous les deux trois jours pour s'accorder une nuit bien méritée en plein jour.
Mes iris que je redresse pour les plonger dans ceux de mon amie, avidement curieuse de la suite. « Tu as prévu un truc spécial pour aujourd'hui, ou on est en mode totale improvisation? »
On dit souvent que je dégage quelque chose quand j’entre quelque part, genre que j’ai toujours la niac mais que j’aime sourire, du coup cela se ressent envers les autres et c’était comme si je relâcher un peu de ma bonne humeur dans ladite pièce. C’est vrai que parfois j’agis un peu comme une grande enfant, puis si je suis avec une personne que j’apprécie et bien c’était décuplé et ce qui était le cas aujourd’hui dans la galerie de mon amie Ginny. On venait de parler des gamins qui allaient débarquer d’ici peu et que surement, à un moment donné, la peinture aller finir un peu partout dans la pièce, mais c’était cela l’art non ? Faut savoir se salir aussi bien que savoir s’investir dedans. C’est alors que la jolie brune au sourire charmeur venait de prendre la parole en ma direction. « T'as apporté tout ce dont tu avais besoin ? ». Me dit-elle tandis que j’étais en approche sur elle afin de converser un peu plus facilement et surtout sans hausser la voix vers elle. C’était une question très pertinente de sa part finalement, car j’avais réussi à embarquer dans ma petite voiture de quoi préparer une petite idée que j’avais dans le creux de mon crâne pour cette expérience avec les gamins. Elle reprit aussitôt sans réellement me laisser le temps de rétorquer à sa question. « Sinon je t'avertis, j'ai des dizaines de fois plus de matériel dans mon atelier, on aura de quoi les occuper pour des heures. ». Me dit-elle en me souriant comme à son habitude, elle avait le genre de bouille et de sourire qui faisait qu’en sa compagnie en arborait souvent le même visage qu’elle en souriant également comme par magie.
Cela dit pour moi, c’était souvent le cas, je souriais souvent à quiconque me connaissait un tant soit peu, car dans la vie faut savoir s’amuser et l’apprécier à sa juste valeur. « Je me doute que tu as ce qu’il faut mais j’ai ramené pas mal de truc dans ma voiture si jamais ! On en a jamais assez en vrai ! Puis tu es une pro toi. ». Lui dis-je en arborant un charmant minois en sa direction tandis qu’un jolie sourire s’affichait sur mes lèvres tout en buvant mon café pour l’écouter venir me demander une nouvelle fois. « Tu as prévu un truc spécial pour aujourd'hui, ou on est en mode totale improvisation ? ». Dit-elle en se plongeant dans mon regard qui se perdait dans le siens également tout en l’écoutant avec attention sur ce qu’elle venait de me demander. Oui j’avais une petite idée qui pourrait être sympa, du moins pour les enfants et même pour moi, pour elle. « Ouais j’avais dans l’idée de les laissés faire des pages de livres, ils pourront raconter ce qu’ils veulent dedans et après moi je brocherais le tout afin qu’ils ont leurs propres livres. ». M'arrêtant un instant afin de boire une gorgée de mon petit café qui faisait du bien à mon estomac, pour reprendre ensuite la parole. « Puis j’ai ramené des exemplaires de mon dernier conte enfantin, offert gracieusement par moi et mon éditeur, si ce n’est pas beau la vie d’un enfant ! Enfin j’espère que mon idée te plait ? ». Dis-je souriante en attendant sa réaction en espérant que mon idée de laisser libre court à l’imagination des enfants faire le travail tandis que Ginny et moi on s’attèlerait à brocher les quelques pages que les enfants feront.
« Je me doute que tu as ce qu’il faut mais j’ai ramené pas mal de truc dans ma voiture si jamais ! On en a jamais assez en vrai ! Puis tu es une pro toi. » « Travail d'équipe! » il n'y a personne de plus pro qu'elle aujourd'hui à mes yeux. Certainement pas quand je suis aussi enthousiasmée par l'atelier que les enfants eux-mêmes. Nico prend possession de l'atelier de la plus naturelle des façons, et je m'assure de la suivre des yeux, prunelles scintillantes, d'un sens et de l'autre du local.
Je ne suis pas du genre à avoir un planning distinct, bien plus souvent occupée à improviser - et accessoirement à oublier - le plan de base. « Ouais j’avais dans l’idée de les laissés faire des pages de livres, ils pourront raconter ce qu’ils veulent dedans et après moi je brocherais le tout afin qu’ils ont leurs propres livres. » elle décrit et elle explique, je l'écoute d'une oreille en surveillant les terreurs qui zig zag d'un sens et de l'autre dans la galerie. Ils peuvent bien bouger autant qu'ils veulent, rien ici n'est à l'abri d'une envolée de pinceaux ou de mains maladroites de toute façon. « Je peux, aussi? » que je pouffe, aussi intéressée qu'eux si ce n'est plus par les idées que m'offre mon amie.
La cerise sur le gâteau, le cadeau inestimable qu'elle apporte, et dont elle ne réalise pas encore l'ampleur c'est ceci : « Puis j’ai ramené des exemplaires de mon dernier conte enfantin, offert gracieusement par moi et mon éditeur, si ce n’est pas beau la vie d’un enfant ! Enfin j’espère que mon idée te plait ? » mes yeux s'ouvrent grand, ma bouche aussi en un O exagéré de fillette surexcitée. « Mais Nico, c'est si cool. » bien sûr que j'arrive à mettre les mains sur un exemplaire, et que ma curiosité fait tout le reste.
« C'est de toi, ça? » une première page que je dégagine, mon index qui pointe l'une des illustrations, ma préférée. « Et ça aussi? » mes doigts avides tournent le papier avec toute la délicatesse dont je suis capable en l'instant. « Et, et, et... pardon. » un rire de plus, un sourire avec. Elle est tellement douée.
Cela faisait du bien de se retrouver ici, dans la galerie de la jolie brune qu’était Ginny, cela me faisait me sentir très bien mais surtout qu’exposer mes œuvres dans une galerie pro ce n’était pas rien. Surtout qu’après la fin de cette séance, peut-être que les enfants forceront un peu les parents pour avoir plus de mes bouquins, ça fait toujours chaud au cœur quand quelqu’un achète une de nos œuvres. Elle me dit que je suis une pro, mais pour moi, s’était-elle la pro et sans réellement me comparé elle était à un niveau au-dessus, elle avait une galerie et du talent à revendre, moi la seule chose que j’avais c’était un talent certain pour le dessin et la narration mais je n’avais pas de galerie. Mais ce n’était pas dans ce sens-là, que je venais dire cela mais qu’elle avait un don pour la peinture, la disposition des toiles et une galerie font d’elle une pro.
Elle savait vendre ce qu’elle voulait vendre, moi ce n’était que des livres mis en rayon tout simplement. Je venais de lui expliquer ce que j’avais pour intention de faire avec les mioches, elle avait l’air totalement emballée par l’idée, c’était satisfaisant de voir une telle réaction tellement j’avais un peu la peur de la décevoir. Elle me demande si elle pourrait elle aussi y participer en pouffant, j’y comptais bien qu’elle participe, la main d’œuvre pour ce genre de boulot serait pas de refus, un hochement de tête afin de lui confirmer qu’elle pourrait m’être utile et que son entrain me plaisait.
En plus j’avais réussi à mes frais à négocier des exemplaires de mon dernier bouquin afin que les mioches puissent en avoir chacun un exemplaire du dernier volet de ma saga. Non, non je ne me prenais pas pour J.K Rowling. Je n’étais que Nico, de simples histoires d’enfant, avant d’aller dodo et pouvoir passer un moment proche de l’enfant qu’on aime, voilà tout simplement ce que mes livres étaient réellement, une simple histoire dans un lit pouvait rendre de simple moment tellement rassurant pour un gosse.
Lui tendant donc un des exemplaires que j’avais pour intention de filer aux enfants, elle dégaine une page, puis une autre, encore une, pour venir me dire si tout ça c’était de moi. Elle était tellement gentille dans sa façon d’être, elle avait l’air surprise par mes dessins, il était vrai que cela était la première fois qu’elle les voyaient. Elle était tellement gentille dans sa façon d’être, elle avait l’air surprise par mes dessins, il était vrai que cela était la première fois qu’elle les voyait. « Merci Ginny, ouais c’est de moi, arrête tu vas me faire rougir avec autant d’entrain… C’est des dessins assez simpliste, rien de trop compliqué mais pour les enfants c’est plutôt cool je trouve. ». Dis-je en la fixant fièrement mais avec un peu d’embêtement après tous ses compliments concernant mes dessins.
« Merci Ginny, ouais c’est de moi, arrête tu vas me faire rougir avec autant d’entrain… C’est des dessins assez simpliste, rien de trop compliqué mais pour les enfants c’est plutôt cool je trouve. » elle semble particulièrement mal à l'aise suite à mes envolées de compliments et d'office je ravale, un sourire sage sur les lèvres. C'est tout sauf mon intention de la pousser au pied du mur, c'est tout sauf ce que je souhaite de la stresser au point où elle rougisse, où elle perde ses mots. Je sais exactement d'où et de comment elle se sent, sachant également à quel point il m'est impossible de prendre le moindre compliment sur mon art, préférant et de loin les critiques, les commentaires constructifs et les ajustements que les éloges. Pourtant, mon regard brille toujours d'intérêt, le temps que le bouquin reste docilement logé entre mes paumes, que mes doigts tracent des lignes imaginaires et infinies sur la couverture.
Autour de nous, les gamins sont de plus en plus concentrés, ils s'installent et se dispersent et se retrouvent, sont recouverts de peinture mais sont heureux aussi, surtout. « On peut y aller en douceur. » que je finis par proposer, quand mes yeux attrapent ceux de Nico, que je la sens un peu plus calme. « Tu as une idée d'histoire? Un truc simple, rien de compliqué à inventer, pour commencer. » ma silhouette est de retour par terre, éternellement les jambes croisées, le menton redressé vers elle. J'ai pas envie qu'elle s'épuise et surtout, je veux vraiment qu'elle prenne le temps de s'inspirer de ce qui l'entoure. La salle, les rires, les sourires, les couleurs. Elle n'aura qu'à imaginer les grandes lignes, et je suis persuadée que les enfants arriveront à dresser le portrait des personnages, des figures qu'elle décrira d'elle-même avec imagination.
« C'était quoi, ton conte préféré, quand t'étais gamine? » pour la motiver à se lancer, pour la ramener en terrain connu. Et aussi parce que soyons honnêtes, je suis plus que curieuse de connaître la réponse.
Je ne suis pas du tout timide de base, pourtant les mots sincère et d’une grande gentillesse de la part de mon amie, Ginny, m’avait bien plus touché que je ne le pensais. Elle était toujours si sympathique et gentille envers moi, je devrais avoir l’habitude avec le temps mais pourtant la devant elle, j’avais les joues légèrement rougeâtres avec ses compliments. Après quelques instants à m’en remettre, les gamins semblaient de plus en plus concentrés, il serait peut-être temps de commencer le cours, la fabrication de leur propre livre. Et Ginny demande même d’y aller en douceur, ce qui était totalement l’une de mes règles de bases dans la création de mes contes pour gosses. « Bien sûr ma belle, tu sais que c’est l’une de mes règles de vie, toujours y aller tranquillement, ah ah ». Lui dis-je en m’armant d’un grand et beau sourire en sa direction tandis que mes yeux semblaient soudainement prendre la direction de tous les gosses qui n’attendaient qu’une chose, commencer l’activité. Soudainement elle vient me poser une question sur le fait que j’avais déjà une idée de départ pour la thématique de l’histoire.
Mais j’avais déjà ma propre idée de base depuis que je savais que les gamins seraient là et que moi également. « Disons que j’avais dans l’idée d’utiliser l’imagination des gosses, ou même qu’ils racontent l’un de leurs plus beaux souvenirs avec leurs familles… ». Dis-je en me demandant durant une légère secondes s’il elle m’avait comprise ou pas. Car parfois, j’arrivais à bugué sur des explications que je comprenais mais pas forcément les autres. « Enfin je pense que pour les gosses c’est qu’ils dessinent ce qu’ils veulent et comme ça chaque livres sera unique pour eux ! Alors tu en pense quoi ? ». Dis-je la fixant du regard en attendant patiemment sa réaction. Après je pouvais également partir sur une histoire simpliste avec les enfants devant moi, la racontant de façon bref et rapide, mais sérieusement j’avais tellement envie que mon idée de départ, d’utiliser les esprits des gosses se fasse car cela pourrait m’être utile pour mes prochains bouquins. Puis c'est mieux de faire participer les gosses qui avaient l'air d'être plein d'entrain rien qu'en nous voyant.
En attendant mon amie se demandait dans un coin de sa tête avant de me balancer sa curiosité à la figure, c’est vrai qu’on n’avait pas pris le temps de se connaitre sur notre enfance. « Ma mère me lisait des contes pour enfant basé sur les Elfes d’Islande, c’était un regroupement d’histoire de Jon Arnason, c’était un folkloriste islandais, auteur, bibliothécaire et directeur de musée dans les années 1800. J’adorais sa façon de raconter tous des elfes.. ». Lui dis-je en la regardant tandis que j'allais reprendre la parole. « Il s’inspirait beaucoup des contes de GRIMM en fait, voilà pourquoi j’étais si fan et que maintenant je fais ce boulot, j’aime les histoires, les morales en fin de bouquin et surtout c’est une façon d’apprendre aux plus jeunes les folklores et la vie rien qu’en se sentant bien dans son lit avec ses parents leur racontant tout ça. ». Elle devait surement se dire que je parler un peu trop mais une fois lancer dans ça, j’avais bien du mal à m’arrêter, j’étais en même temps une grande bouche. Soudainement l'un des gamins était un poil trop pressé de voir ce qu'aller donner l'activité alors il le fit savoir.
Nico laisse quelques secondes monter le temps de réfléchir à l'angle avec lequel elle est la plus à l'aise. À mon tour, je lui laisse tout l'espace dont elle a besoin, dérivant par-delà l'atelier pour m'assurer que tous les gamins ont de quoi s'occuper pendant qu'elle brainstorm avec elle-même. « Enfin je pense que pour les gosses c’est qu’ils dessinent ce qu’ils veulent et comme ça chaque livres sera unique pour eux ! Alors tu en pense quoi ? » « C'est parfait pour moi. » d'un sourire rassurant de plus, j'acquiesce à son plan sans la moindre négociation.
« Ma mère me lisait des contes pour enfant basé sur les Elfes d’Islande, c’était un regroupement d’histoire de Jon Arnason, c’était un folkloriste islandais, auteur, bibliothécaire et directeur de musée dans les années 1800. J’adorais sa façon de raconter tous des elfes. » au fil de son récit, je passe crayons, pinceaux, couleurs et papiers, matériel et bricoles qui manqueraient selon ce que je vois déjà d'accumulé au centre. Les enfants choisissent ce qu'ils préfèrent, j'insiste pour qu'ils prennent aussi un médium avec lequel ils ont moins d'affinités, question d'apprendre là aussi. « Il s’inspirait beaucoup des contes de GRIMM en fait, voilà pourquoi j’étais si fan et que maintenant je fais ce boulot, j’aime les histoires, les morales en fin de bouquin et surtout c’est une façon d’apprendre aux plus jeunes les folklores et la vie rien qu’en se sentant bien dans son lit avec ses parents leur racontant tout ça. » elle arrive à raconter le tout avec autant de facilité et autant d'aise que possible, c'est un plaisir de l'entendre relater ses souvenirs et à quel point ils ont bien pu marquer son art encore aujourd'hui.
Attentive et heureuse de l'être, j'attrape la petite silhouette hyperactive qui erre à nos côtés par la taille pour le ramener à moi, ébouriffant ses cheveux au passage. « À toi de faire ta magie. » que je lance, pleine d'espoir à Nico, quand enfin l'atelier peut commencer.
lalalalalaaa:
je pense qu'on peut doucement conclure et voir pour un prochain quand tu pourras
C’est tellement plaisant de se dire d’avoir eu cette occasion de faire ceci ici avec Ginny et tous ses gosses. Il est vrai que j’avais tellement d’imagination pour cette journée accompagnée de mon amie, j’étais la plupart du temps créative alors il le fallait aujourd’hui. Mon idée avait l’air de lui plaire alors un sourire d’excitation venait de s’afficher sur mon visage pour venir lui répondre quelques mots. « Impeccable alors, si on est sur la même longueur d’onde c’est rassurant ! ». Ensuite s’en suit une discussion sur ce qu’on me lisait étant petite, elle n’aurait carrément pas dû me lancer dedans car maintenant je déblatérais sans jamais m’arrêter, sauf si on venait le faire à ma place tellement tout ceci me rappeler des souvenirs fabuleux. Tandis que je parlais, que je fasse mon récit, Ginny et moi essayons en même temps de donner du matériels aux gosses afin qu’ils laissent libre court à leur imagination. Tout en faisant cela je me laissais guider dans mon récit en expliquant plus en profondeur à la jolie brune m’accompagnant aujourd’hui face à tous ses enfants. Ils pourraient créés leurs propres conte en utilisant le meilleur des moteurs, le cerveau ainsi que l’imagination de ce dernier qui est sans nul doute sans limite. Ginny avait l’air appréciait mon récit, du moins c’était l’impression que j’avais en la regardant.
Tout en surveillant les gamins, je pouvais me perdre dans des histoires parfois et j’avais parfois un peu peur de faire chier les autres, enfin sauf avec elle à mon avis en la regardant. L’un des petits venaient de venir nous interrompre par son impatience d’enfant, mon amie venait de lui faire un petit shampoing façon camaraderie afin qu’il retourne à sa place et du coup elle venait de me dire que c’était à moi de jouer. J’étais plutôt à l’aise avec les autres, surtout les enfants, je savais parler de façon clair et limpide en leurs montrant un peu comment faire tout en s’amusant. En soit aujourd’hui c’était réellement pour les enfants, donc le montage de leur contes ne serait pas perfectionner comme ceux que je vends au public, non ça serait plus comme à l’ancienne et surtout sans presse sans rien du tout mis à part du papier épais, une reliure cousue main et puis voilà tout. En tous les cas après une petite heure à faire tout cela, les rires, les réactions des enfants faisaient tellement plaisir à voir que je venais me reculer pour rejoindre Ginny en les laissant faire leur part du marché tandis qu’une accolade amicale à cette dernière pour lui dire. « Merci à toi pour ce moment fabuleux. ». Dis-je de façon sincère et tellement ravie de cette journée.
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lalalala:
Voilà on conclu et bien sûr on se refera un petit rp quand j'aurai un brin moins de retard sous tous mes comptes je te laisse donc après lecture l'archiver