Cela faisait maintenant plusieurs semaines que je vivais chez Isy et je devais dire que la situation me plaisait. Elle me plaisait tellement que j'avais beaucoup de mal à me décider à trouver un nouveau logement. Je faisais cependant toujours en sorte de faire les tâches ménagères et autres petites choses dans la maison. Aujourd'hui, j'avais décidé de m'attaquer au jardin, au vu de mon métier j'étais sûrement la mieux placée pour ça. J'avais pris le temps de me rendre dans un magasin de jardinage afin d'acheter tout le nécessaire. Je voulais créer un espace unique à l'entrée de la maison avec diverses fleurs et plantes pour amener de la couleur. J'avais aussi eu l'idée folle de créer un espace nuit avec des fleurs et plantes qui n'offraient leurs odeurs et leurs couleur uniquement à la nuit tombé. C'était lors de mes études de fleuriste que j'avais entendu parler de ces fleurs de nuit et j'avais fini par leur avouer un véritable culte. On ne pouvais pas se permettre dans mon métier de les utiliser, elles étaient bien trop délicates pour se retrouver au milieu d'un bouquet ou piquées dans la mousse. Le jardin était donc la seule solution pour s'offrir les petites merveilles nocturnes. Bien entendu j'avais dû passer commande quelques jours plus tôt au magasin et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'étaient pas vraiment habitués à ce genre de demande. Je gardais la voiture un peu plus haut dans la rue et je commençais à déballer le coffre rempli. Je faisais mes allers retours sans vraiment me soucier des gens, jusqu'au moment où sans le vouloir je heurtais quelqu'un et je laissais tomber mon sac de terreau sur le trottoir, celui-ci par la même occasion s'explosa répendent de la terre partout. "Désolé ! Pardon ! J'espère que vous n'avez rien ?!" Je n'avais pas prise la peine de regarder la personne que j'avais heurtée.
Le jardin va devoir attendre un peu parce que sans faire attention, j'ai heurté quelqu'un et me voilà à devoir remettre le terreau dans son sac. C'est dommage de perdre du temps surtout avec la chaleur qu'il fait, il vaut mieux éviter de laisser les fleurs trop longtemps dans le véhicule. Je m'excuse rapidement sans vraiment prendre le temps de regarder la personne que j'ai heurté. Je me sens tellement idiote de ne pas avoir fait attention et encore plus de perdre un temps précieux à ramasser. «Non il n'y a pas de soucis à avoir ma p'tite dame, je suis toujours en vie ! » Je souris un peu en entendant sa réplique, heureusement que le terreau n'a encore tué personne sinon j'aurais fini aux informations du soir. Je continue de glisser mes mains dans la terre pour la glisser dans le sac éventré. «Je peux p't-être vous aider à porter ces sacs qui ont l'air super lourd ? » Je secoue un peu la tête "C'est gentil à vous, mais..." Je relève la tête réalisant alors que j'étais surement impoli de ne pas le regarder en face. Je pose alors mes yeux sur lui et j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mon corps. Me voilà projeter quelques années en arrière. Je ferme la porte du magasin avant de glisser les clés dans mon sac et je commence à marcher. La nuit est déjà bien installée et il n'y a pas un chat dans cette rue. Je sens la fraîcheur sur mon visage avant d'entendre un bruit derrière moi. Je ne dois pas me retourner, je dois continuer d'avancer le plus rapidement possible. Je sens mon cœur tambouriné dans ma poitrine et mon instinct me crie de me mettre à courir. J'ai cette sensation désagréable d'être une petite souris chasser par un gros matou. Le contact de sa main qui se pose sur mon bras et qui m'entraîne dans cette ruelle encore plus sombre. Mon regard se pose sur lui et mon cerveau enregistre les moindres détails de son visage. Je me prend une violente claque qui me ramène soudainement à la réalité des choses, à cet instant. Les mains pleines de terreau, je regard cet homme en face de moi. Mon cœur tambourine une fois de plus dans ma poitrine et la peur m'empêche de bouger. Est-ce qu'il est revenu pour finir le travail ? Il a fini par me retrouver. Je sens mes mains tremblées, je pourrais facilement fuir, mais il découvrirait où je vis exactement. Une femme qui fait son jogging passe à côté de nous et j'ose enfin articuler. "...Pourquoi êtes vous revenu ?...Je n'ai rien dis à la police...Ils ne viendront pas vous trouver...S'il vous plait..." Je sens les larmes qui coulent sur mes joues, tout mon corps tremble à présent. "...Je ne veux pas mourir..." Il y a quelques années j'aurais surement tenu un autre discours face à lui, mais actuellement je ne voulais pas mourir. Je commençais à reprendre ma vie en main à avancer, j'avais envie de continuer ainsi.
En posant mon regard sur cet homme je ne pensais pas être replonger dans un souvenir douloureux. Un souvenir que je n'aurais pas voulu réveiller, surtout pas maintenant que j'allais à peu près mieux. Perdu dans ce souvenir, j'entends vaguement la voix de cet homme. Je me souviens de sa respiration sur ma peau et ses mains qui avaient arrachées mes vêtements sans se poser la moindre question. Ses pupilles dilatées surement par l'excitation et l'envie du moment. Mon cerveau avait préféré mettre un terme à ce supplice et j'avais perdu connaissance. L'instinct de survie était parfois étrange et encore aujourd'hui, je me rendais compte que mon instinct était totalement moisie. Au lieu de prendre mes jambes à mon cou, j'étais resté à genoux sur le trottoir les mains tremblante dans le terreau. J'avais réussi à articuler quelques phrases. C'était ridicule de parler avec un individus qui n'avait eu aucune culpabilité à me violer. Je sens alors sa main se poser sur mon bras, un frisson me parcours et les larmes continuent à couler le long de mes joues. «Ah oui je vois. C'est une toute nouvelle technique pour me supplier de revenir passer une nuit avec toi. » Pourquoi jouait-il ainsi avec moi ? Qu'est-ce que j'avais bien pu faire dans une autre vie pour ainsi subir dans celle-ci ? «J'apprécie le fait que tu veuilles mourir pour moi mais faut pas exagérer. T'en fait pas, je vais pas te sauter dessus en pleine rue et en plein jour. J'ai un minimum de dignité à tenir. » Pourtant ça n'avait pas eu l'air de le déranger. Je resserre mes mains dans la terre alors que je sens sa main glisser le long de mon bras et se stopper sur mon épaule. Ce contact était bien plus douloureux qu'une brûlure et tout mon être hurler de faire quelque chose rapidement. «Puis je fais mariner un peu avant de passer à l'acte. C'est plus kiffant. » Je continue de pleurer sans pouvoir stopper mes larmes, je ne sais plus quoi faire et je ne sais pas comment me sortir de cette situation. Je rêve intérieurement que Isy rentre ou que Zeppelin décide de venir nous voir, ils seraient en mesure de me sortir de là. Seulement, je suis toute seule et je dois trouver la solution par moi-même. "...Ne faites pas ça...Pitié..." Je me détestais de ne pas trouver le courage, de ne rien faire à part le supplier comme une pauvre petite proie face au grand prédateur. Je devrais être en mesure d'agir et de me défendre. Je ne voulais pas le suivre dans sa maison et rien que l'idée de savoir qu'il vivait pas loin. "...Je ne dirais rien à la police...Ils ne sauront jamais au courant que vous vivez ici...et j'abandonnerais ma plainte...Je ne vous causerez aucuns problèmes, mais par pitié..." Mes larmes étaient de plus en plus conséquente et je pouvais entendre ma voix trembler. "Ne me violer pas encore une fois..." Je ne pourrais pas me relever et cette fois, je mettrais surement fin à mes jours.
J'étais stupide de rester ainsi planté là et je devais absolument faire quelque chose pour m'échapper de cette situation. Seulement, mon instinct de survie ne semblait pas en accord avec ce que je souhaitais réellement faire. Les larmes continuaient de rouler sur mes joues et cet homme ne semblait pas s'inquiéter le moins du monde. «Tu t'appelles comment ma jolie ? » Sérieusement ? Il voulait vraiment mon prénom ? J'étais persuadé qu'il le connaissait déjà. «Et vous là-bas, vous regardez quoi au juste ? » Je jetais un rapide coup d'oeil à la personne sur le trottoir d'en face, j'aurais tellement aimé que cette personne décide de se mêler de nos affaires. Au lieu de ça, il continuait son chemin comme-ci de rien n'était. Je continuais de prier le ciel pour que quelqu'un que je connaisse arrive. «Allez prend ma main que je t'aide à te relever ! On a mieux à faire que de rester planter là avec ce terreau sur le trottoir. » Je regardais cette main tendu et il était hors de question que je glisse mes doigts dans cette main qui m'avait violenté quelques années plus tôt. «Allez on a pas toute la journée ! Faut nettoyer tout ça. » Je continuais de lui parler de la police espérant qu'il allait partir plus rapidement et qu'il allait oublier ses plans. Je sentais cependant qu'il commençait à perdre le contrôle et les choses allaient surement déraper. « Qu'est-ce que tu me chantes avec ton histoire de police ? Qu'est-ce que les flics auraient à faire de ta plainte de toute façon ? C'est toi qui a commencé ton p'tit numéro de supplication douteux. Ouhais ça m'a fait marrer mais là tu commences à ma taper sur le système. » Je sentais tout mon corps se contracter alors qu'il avait réussi à me relever sans difficulté. Les larmes continuaient de couler encore et encore sur mes joues. J'allais surement mourir aujourd'hui, cette fois s'était réellement la fin. «C'est moi qui décide ici. » Je lui demander finalement de ne pas me violer une nouvelle fois, je ne serais clairement pas en mesure de supporter ça encore. Je regardais l'homme qui semblait étonné de ce que je venais de dire avant de se mettre à rire. Il était fier de lui en plus ? Fier d'avoir détruit une femme et il allait recommencer aujourd'hui ? «Ah non chérie, il doit y avoir erreur sur la personne. Moi je le fais qu'avec des nanas consentantes. Revois ta définition de viol dans ce cas ma belle.» Cette fois la colère monta dans mon être et j'osais enfin reprendre mes esprits. "Ma définition ?!" Je pouvais sentir toute la haine que j'avais pour ce type m'envahir. "Et il y a trois ans vous ne deviez pas avoir la même définition quand vous m'avez attrapée et emmené dans cette ruelle crasseuse ! Quand vous avez arraché mes vêtements pour ensuite prendre votre petit plaisir sur une femme non consentante ! Vous m'avez laissé pour morte dans cette ruelle...." Je commençais alors à me débattre avant de reculer pour m'éloigner de ce type et de tomber violemment en arrière. "A cause de vous j'ai perdu mon enfant....Et mon âme..." Assise par terre sur ce trottoir froid je ramenais mes jambes contre ma poitrine avant de cacher mon visage. Pourquoi j'avais laissé mon portable à la maison ? J'aurais pu joindre Isy ou Zep pour qu'ils m'aident.
Soit ce type était entrain de se payer ma tête à faire celui qui n'avait aucun souvenir soit il avait réellement aucun souvenirs. Comment c'était possible ? J'étais persuadé que c'était lui, il n'y avait aucun doute. Il hantait mes cauchemars depuis trois ans maintenant et je n'avais certainement pas oublié son visage. Il me parlait d'une relation qu'on aurait eu ensemble et que j'étais mécontente. Le mot était faible. J'avais à présent carrément des envie de meurtre. Et pourtant mon instinct me soufflait toujours de ne pas faire des idioties. J'essaie de lui rafraîchir la mémoire, mais il s'en fout royalement. En même temps, qu'est-ce que je pouvais attendre de quelqu'un capable de violer une jeune femme en pleine nuit. «Il y a trois ans. Ah oui voilà ça me dit quelque chose, commença-t-il, t'es la nana que j'ai p't-être un peu forcée en lui filant quelques cachets à Medellín. Écoute c'était un malheureux concours de circonstance, toujours être diplomate comme son père lui avait appris, faut dire que tu m'avais un peu forcé à faire ça aussi. Tu voulais, tu voulais plus et je devais pas être en bon état non plus donc je t'ai un peu forcé la main c'est vrai. Mais ça devait être pas terrible je suppose. » Je comprends plus rien, ce mec se paye ma tête. Il s'amuse avec mon désarroi et en plus, il semble prendre un sacré plaisir. Je continue en espérant qu'il réalise tout ce qu'il a brisé, mais une fois de plus je me heurte à un mur. Pourquoi cette foutu vie s'amuse ainsi avec moi. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour mériter tout ça ? Est-ce que j'allais un jour voir le bout du tunnel et être heureuse ? Je commence à sentir la douleur envahir le bas de mon dos, faut dire que je suis tombé avec violence. «Écoute t'es là donc c'est que t'as ton âme et que tu es vivante pas vrai ? T'as pas supporté que je te laisse après notre nuit ensemble c'est ton problème. Maintenant cette histoire de bébé, je sais pas d'où tu l'as inventée mais si c'est une technique pour venir me soutirer de l'argent, tu la ranges où je pense. » Je finis par me recroqueviller sur moi-même, j'aimerais tellement être ailleurs. J'aimerais tellement avoir l'aide de quelqu'un et voilà qu'avec tout ça, le souvenir de mon frère se présente. Il me manque tellement et les choses ne seraient surement pas ainsi si, il était présent à mes côtés. Pourquoi la mort est elle passée le prendre ? Je sens alors une main se poser sur moi et il me force à relever la tête pour le regarder. C'est insoutenable comme situation et j'ai juste envie de mourir. Trouver enfin le repos et la paix et ne plus jamais être ennuyée par tout ça. «Tu me parles en quelle langue depuis tout à l'heure ? Je comprends rien à tes explications foireuses. » Je sens sa main qui vient glisser dans la mienne. Il a l'air sincère au vu de son regard, il ne semble plus se souvenir de tout ça. Est-ce que c'est mieux ainsi ? Non ! Je ne vois pas pourquoi je devrais être la seule à souffrir de la situation. "Je ne suis pas cette fille de Medellin !" Mon ton est sec et peut-être un peu dédaigneux. "...Sincèrement vous ne vous souvenez vraiment pas ?...Comment on peut oublier ce genre de chose ?!" Je ne comprenais pas très bien comment il avait fait pour oublier tout ça. "...Il y a trois ans, je travaillais dans une boutique de fleurs à Brisbane, j'étais chargé de la fermeture...Et alors que je fermais la boutique et que je partais pour rentrer chez moi, j'ai croisé votre route...Je ne comprends toujours pas pourquoi moi...Vous m'avez attrapé et conduit dans une ruelle sombre..." Je ne voulais pas en dire d'avantage, c'était trop difficile, trop compliqué de se souvenir encore de ça et surtout d'expliquer ça à l'homme présumé coupable. Je reculais mon visage pour qu'il lâche mon menton. Je ne voulais plus qu'il me touche, je ne pouvais pas supporter de sentir ses mains sur mon corps. "...Laissez moi...Allez vous en..." C'était surement la meilleure des choses à faire qu'il retourne chez lui et que je ne le croise plus jamais. Une fois de plus, j'allais devoir revoir mon psychiatre, une fois de plus alors que je pensais enfin m'en sortir, j'allais replonger.
Cette rencontre était totalement dingue, je ne comprenais pas ce qui était entrain de m'arriver. Pourquoi après trois ans, je devais retomber sur lui et le pire dans tout ça c'est qu'il ne semblait pas du tout au courant. Je commençais à croire que j'étais complètement dingue et pourtant, je savais que s'était lui. J'avais l'intime conviction que je ne me trompais pas. C'était lui qui m'avait violé dans cette ruelle sombre. Pourtant, il avait l'air honnête en avouant ne pas avoir de souvenir de quoi que ce soit et je sentais bien que la tension était entrain de monter. La peur ne m'avait pas quitté et plus cet entretiens s'éternisé et plus elle grandissait dans mon être. J'essayais de faire face, de faire front, mais s'était peine perdu. «Tu serais pas un peu mythomane sur les bords ? Ou alors t'es une droguée qui est sérieusement en manque et ça te fait délirer ? » J'avais l'impression qu'il me prenait pour une idiote et qu'en plus il prenait un réel plaisir. «Qu'est-ce que j'ai à comprendre ? T'écoutes quand je parle où c'est du néerlandais ce que je dis ? T'as peut-être croisé mon sosie dans la rue j'en sais rien. Je te jure que si t'aurais été un bonhomme j'aurai pas hésité un seul instant à te prendre par le col pour t'en coller une. » Une fois de plus la peur grandissait un peu plus dans mon être. Il m'avait déjà tapé dessus, mais je n'avais clairement pas envie de refaire un séjour à l'hôpital. Il fallait que je sois prudente et à l'heure actuelle, la prudence était de quitter la ruelle pour me réfugier dans la maison. Je pourrais ainsi rapidement envoyé un message à Isy et Zep en espérant qu'ils soient disponible. «J'ai pas de p*ta*ins de souvenirs de m'être envoyé en l'air avec une nana dans la rue et crois moi je le fais pas tous les quatre matins donc je m'en serai souvenu. » Mon cerveau tournait à plein régime pour trouver la meilleure des stratégies, pour trouver la solution à cette situation. Je le voyais alors s'avancer une nouvelle fois vers moi et avant que je ne puisse reculer il posa ses mains sur mes épaule. Il m'avait demandé mon prénom et il était bien entendu hors de question que je lui donne. «Tu te lèves, tu me présentes tes plus plates excuses pour m'avoir agresser sans raison dans la rue et on pourra envisager que je te laisse tranquille… pour le moment. » Des excuses ? C'était la meilleure ! Je posais mon regard une nouvelle fois sur lui avant de lever les bras pour lui faire lâcher mes épaules. Je me relevais aussi rapidement que je pouvais et je m'éloignais. Il était hors de question que je présente des excuses à ce type. Je continuais de le fixer "Je m'excuserais uniquement pour vous être rentré dedans avec le sac de terreau..." Il n'avait vraiment plus aucun souvenirs et moi, j'allais devoir continuer de vivre avec ça pendant que lui, ne serait pas inquiété le moins du monde parce qu'il avait fait. Une fois de plus, je me sentais dégoûtante, j'avais l'impression que tout ceci était ma faute et je me sentais replonger dans les méandres et les travers de la victime. Je me décidais finalement à abandonner mon sac de terreau et ce type le plus rapidement possible. Je devais me mettre en sécurité, je devais retrouver la chaleur d'un foyer et surtout, je devais retrouver mes anti-dépresseurs pour ne pas flancher. Cependant, j'avais l'odieuse sensation qu'un jour ou l'autre j'allais retomber sur lui et cette fois, je ne savais pas du tout comment ça allait se passer...
@Wim Coster terminé pour moi je te laisse si tu souhaites mettre un dernier petit message ? Merci en tout cas pour ce rp, je me demande bien comment Love va s'en remettre maintenant lol.