ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
hold my hand, please. i don't want to fall from the planet of never-ending dreams. @elise williams
« Je viens pas pour m’excuser. » J’annonce d’emblée la couleur, en cette belle journée d’automne australien. J’essaye d’oublier que dans notre pays d’origine c’est encore le printemps et que la chaleur commence à arriver alors qu’ici c’est tout le contraire qui est en train de se produire mais soit, sois heureux Auden, ferme la. Ils doivent avoir ma tête de vainqueur en gros plan sur la caméra qu’ils ont faite installer devant leur porte d’entrée, là, c’est sûr. Je ne fais rien pour m’en décaler en tout cas, pas même quand au lieu d’appuyer une ou deux fois sur la sonnette de leur villa je garde plutôt le pouce enfoncé sur l’interrupteur. Ça les poussera à m’ouvrir plus vite, sûrement.
L’horaire est parfaitement calculée maintenant que je sais que Daniel est à son entraînement de sport et qu’il ne peut qu’y avoir qu’un des deux autres Williams dans la maison si ce n’est même les deux, cette espèce ayant l’incroyable faculté de ne se mouvoir que par paire apparemment. « Je serai sage. » Pas comme au repas en Italie, pas comme à mon propre mariage dans l’émission, pas comme à chaque jour de plus que la vie me donne. Cette fois-ci c’est promis, je ferai un effort pour ne pas insulter personne ni même envenimer un peu plus des relations familiales déjà assez compliquées. Je n’ai même aucune idée de savoir si on m’écoute mais au moins j’essaye, là, j’essaye vraiment de faire au mieux pour tout le monde et d’oublier qu’ils ont l’un comme l’autre foutu ma vie en l’air. Cela me semble être un assez grand pas en avant pour qu’il soit salué. Il devrait l’être d’autant plus en sachant que je ne fais d’habitude aucun pas en avant pour qui que ce soit et que les liens du sang n’ont jamais signifié quoi que ce soit à mes yeux si ce n’est un fardeau de plus à porter. « Juste pour cinq minutes. Vous pouvez même tirer à la courte paille pour savoir qui va m’ouvrir. » Ma belle soeur, mon grand frère ou un des cent douze milliers de personnes qu’ils emploient pour faire toutes les tâches du quotidien à leur place, en parfaits bourges qu’ils représentent avec brio. Je ne demande pas à voir les deux (je n’espère pas que ce sera le cas) mais pour ce que j’ai à leur demander (ce qu’ils devront lire entre les lignes) il me faut au moins une Elise ou un Saül de présent. Je sais que cela n’aura aucune sorte d’importance à leur yeux mais ça en aura pour moi, pour une fois.
Cette fois-ci je veux faire les choses bien. « J’ai quelque chose à vous donner. »
Auden ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici ? Chez vous ? Tu hésites pendant quelques secondes à prévenir Saül de sa venue. Après tout, il voulait gérer son frère lui même. Enfin, pour être honnête, tu n'étais pas certaine qu'il y arriverait. Il était tout simplement incapable de garder son sang froid auprès de son frère et l'inverse était probablement tout aussi vrai. Alors oui, tu hésites. Tu n'es pas certaine de vouloir affronter ça toute seule. Mais le bruit strident de la sonnette -très bien enfoncé par Auden- t'empêche de réfléchir convenablement. « Je serai sage. » Tu as envie de rire. Tu n'en crois pas un mot. Auden ? Sage ? C'est n'importe quoi. Par chance que Saül soit absent, mais surtout, que Danny ai quitté le nid familial. Ça l'empêchera d'insister d'avantage sur ses questionnements. Bref, toi, tu ne bouges pas d'un poil. Tu te dis qu'il va bien finir par se lasser Auden, qu'il va finir par se tirer. Mais non, il insiste. Il semble bien déterminé à faire peu importe ce qu'il voulait faire ou dire. « Juste pour cinq minutes. Vous pouvez même tirer à la courte paille pour savoir qui va m’ouvrir. » Ça te travailles. Était-il finalement venu réclamer son prix pour son silence ? Tu lui donnerais probablement tout ce qu'il demanderait. Pourtant, ton petit doigt te dit que Auden ne s'achète pas si facilement, malheureusement. Ça l'aurait été si simple de simplement payer et passer à autre chose. Mais non, rien n'est jamais simple dans la famille Williams. Encore moins entre les deux frères. « J’ai quelque chose à vous donner. » À vous donner ? Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Tu n'avais pas un bon pressentiment, mais la curiosité était plus forte que la peur. Tu finis donc par entre-ouvrir la porte. Message peu subtile comme quoi il n'était pas le bienvenue à entrer chez toi. Du moins, pas avant de connaître les réelles intentions de sa visite. « Qu'est-ce que tu veux ? Il est pas là Saül ! » Le ton de ta voix se veut plus brusque que tu ne l'aurais souhaité. Te voilà déjà sur la défensive !
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Elise ouvre. Bien sûr que c’est Elise, bien sûr que ce n’est pas mon frère. Il joue le lâche, il se terre, il attend en silence que vienne son heure (et par heure j’entends autant le jour où il va mourir comme un con que celui où il va me tuer comme un con). J’aurais dû me douter que ce ne serait pas son visage à lui que je pourrai voir de l’autre côté de la porte. C’était prévisible et pourtant je suis con d’y avoir cru pendant un instant, parce qu’il ne cessera jamais de me décevoir. Mon cou s’étire pour l’observer sans que je ne bouge de mes positions, mes pieds ancrés dans le sol pour me préparer au mieux à toutes éventualités. Je n’ai pas appris à me méfier de mon aîné mais j’ai appris à me méfier d’eux comme un tout, une seule et unique entité créée seulement pour me nuire. « Qu'est-ce que tu veux ? Il est pas là Saül ! » Oh qu’elle est toujours aussi avenante, Elise. Un plaisir de continuer à la voir malgré le temps qui passe et les rides qui ne s’installent absolument pas sur son visage. « Bonjour à toi aussi belle-soeur. » J’ai dit que j’allais être sage et je tiendrai parole, cette fois, pour de vrai. Alors je fais au mieux, je range mes mains dans mon dos et je sors le plus grand et le plus faux sourire que j’ai en stock, celui là même qu’elle a dû m’adresser à Noël sans même que je ne m’en rende compte. C’est naturel chez elle que de jouer la comédie, elle est née pour ça et une part toute entière de moi la plaint autant que l’envie d’être capable de telles prouesses.
« Vous n’avez pas de personnel pour ouvrir les portes à votre place ? Incroyable. » Je m’en veux la seconde suivante et tente au mieux de ranger mon air condescendant, forçant mes paupières à se fermer pour tenter de me calmer. En vain. « T’as besoin de gel nettoyant ? On sait jamais, peut être que vous allez ressembler à des êtres humains si vous touchez les mêmes objets qu’eux. Quelle horreur. » Je m’insupporte moi même, grande gueule que je n’arrive pas à contrôler malgré les circonstances qui le devraient et toute la bonne volonté du monde que j’ai emmagasiné pour ce moment. Ce n’était sans doute pas suffisant et j’aurais dû savoir que rien ne pourra jamais totalement me préparer à faire face à ma famille, peu importe de quelle portion de cette dernière on est en train de parler. Les Williams ont un sacré don pour se foutre en l’air entre eux et c’est à s’en demander comment on a pu survivre jusque là. « Okay je suis sage à partir de maintenant. » Je lève mes mains à hauteur de mon visage, paumes ouvertes, signe de bonne foi par excellence quand cette fois je le jure, je ne suis vraiment pas capable de mieux. Je ravale salive et fierté en même temps, range mon sourire de merde pour seulement me concentrer sur Elise et la porte qu’elle a imperceptiblement commencé à refermer déjà j’en suis sûr.
Si au moins Ginny avait été là, j’aurais pu garder mon calme. Et si je savais que je n’avais qu’avoir à faire à Elise, je lui aurais proposé de venir. Saül quant à lui doit rester le plus loin possible de ma femme et c’est la meilleure chose à faire pour tout le monde j’en suis certain. J’accepte et j’encaisse quand c’est à moi qu’il fait du mal mais si jamais un jour quoi que ce soit devait se répercuter sur elle, ma réaction serait bien différente. « C’est du Pimm’s. Apparemment c’est bon. Et la bouteille irait bien au dessus de votre bar, surtout. » Je dévoile mon présent qui fait aussi de seul et unique pass d’entrée dans leur maison. « Ça vient de Londres. J’y étais avec Ginny. Elle m’a aidé à choisir. » Lâche, j’en profite pour aborder le sujet de manière dérobée et de tenter de calmer une possible attaque de ma belle-soeur en mentionnant ma femme, celle qui réussit bien mieux que moi à se faire bien voir de ma propre famille. « Et normalement là c’est le moment où tu souffles et tu me dis d’entrer. » La voix de gamin qui n’a aucune confiance en lui que je me surprends à reprendre malgré moi, les années de travail sur moi même s’envolant par la même occasion.
« Vous n’avez pas de personnel pour ouvrir les portes à votre place ? Incroyable. T’as besoin de gel nettoyant ? On sait jamais, peut être que vous allez ressembler à des êtres humains si vous touchez les mêmes objets qu’eux. Quelle horreur. » Tu lèves immédiatement les yeux au ciel. Il y a clairement quelque chose qu'il n'a pas compris dans le fait d'être sage. « Tu me fais vraiment perdre mon temps » que tu lui dis agacé, alors que tu t'apprête à lui refermer la porte au nez. Comme si tu avais vraiment quelque chose de mieux à faire... Tu arrêtes toutefois ton mouvement alors qu'il lève ses mains, paume ouverte en signe de bonne foie. Vraiment ? Tu n'étais pas certaine de vraiment y croire. En même temps, il ne s'était pas déplacé jusque ici simplement pour venir faire son baveux, non ? Peut-être que oui, va savoir. Auden, c'est Auden. « C’est du Pimm’s. Apparemment c’est bon. Et la bouteille irait bien au dessus de votre bar, surtout. » Ton regard s'abaissa sur la bouteille qu'il venait de te tendre. Okay, visiblement tu ne comprenais rien de ce qui était en train de se passer. Où est-ce qu'il voulait en venir avec tout ça ? « Elle est empoisonné ? » que tu lui demande en remontant ton regard dans le sien. Ce n'était clairement pas dans ses habitudes de venir vous porter un cadeau, ni même de simplement venir vous voir. Avec les récents événements, ouais, c'était louche. « Ça vient de Londres. J’y étais avec Ginny. Elle m’a aidé à choisir. » « Tu nous ramènes des souvenirs de voyages maintenant ? » Pourquoi est-ce qu'il ne dit simplement pas ce qu'il veut qu'il puisse repartir aussi rapidement qu'il était arrivé ? Tu préférerais qu'il aille direct au but, qu'il ne te fasse pas perdre ton temps. « Et normalement là c’est le moment où tu souffles et tu me dis d’entrer. » Tu poses un regard méfiant sur lui, un regard incertain. Tu ne sais pas trop si tu as vraiment envie qu'il entre. En fait, c'est surtout parce que tu ne sais pas ce qu'il fait ici qui te pose problème. Tu hésites pendant un temps, puis tu te décides enfin à lui ouvrir la porte en lui faisant signe d'entrer tout en refermant la porte derrière lui. « Que me vaut l'honneur de ta visite ? » que tu lui redemande en forçant un sourire qui avait l'air de tout sauf honnête.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Okay et là on rentre dans la partie plus compliquée du processus. Faire le con devant la porte n’a rien de nouveau pour moi et je deviens peu à peu habituée au fait de devoir ravaler ma fierté pendant quelques minutes. Jusque là, tout s’est plutôt bien déroulé - même si maintenant je m’en veux de ne pas réellement avoir empoisonné leur foutue bouteille vu l’accueil qui a été réservé à cette dernière. Entre leur cadeau et celui de Rosalie, ma valise dépassait largement le poids autorisé (la faute aux mille livres de Ginny, aussi) et puait le fromage à dix mètres. Je ne vous raconte pas le trajet en taxi depuis l’aéroport, donc.
J’entre finalement en lui laissant la bouteille entre les bras. C’est son cadeau désormais, je n’ai plus à me le trimbaler partout ou à lui lancer des coups d’oeil existentiels comme si une foutue bouteille allait réellement tout régler entre nous. Mais j’entre et je ne dis rien, je n’insulte personne, je ne fais aucune remarque à propos de leur maison trop belle, trop grande, trop propre, trop épurée. Elle sent le neuf et elle sent le désinfectant ; je suis même certain qu’ils doivent changer les fleurs toutes les six heures parce qu’elles fanent prématurément, ici. « Que me vaut l'honneur de ta visite ? » Dos à elle, je prends une seconde pour fermer les yeux et souffler, laissant ma langue glisser sur mes molaires. Okay, c’est là la phase la plus compliquée du processus.
« Primo, je ne me suis toujours pas battu à mort avec Saül donc c’est un exploit qui devrait être souligné. » Pas encore, pas encore battu à mort. Je ne promets rien à ce sujet. Je me sens mal rien que de prononcer son nom, je n’imagine pas encore devoir lui faire face - en dehors du cadre de mon vrai faux mais surtout faux mariage, j’entends. Je viens m’adosser au rebord du canapé face à nous, loin d’Elise mais le regard toujours vissé sur elle. « Secondo, tu peux faire un cocktail avec le Pimm’s. Limonade, fruits, menthe. » Ginny m’a fait goûté, j’ai détesté, rest is history. J’annonce les choses au hasard dans un discours décousu que je n’ai bien sûr absolument pas pris le temps de préparer à l’avance, toujours trop sûr de moi pour en arriver à de telles extrémités. « Terzo, je me suis marié. » Enfin on y arrive, au seul sujet qui compte réellement à mes yeux, bien avant Saül, bien avant cette foutu bouteille d’Angleterre.
L’Angleterre, tiens, parlons-en. Elle qui connaît ma femme mieux que moi, quand je refuse catégoriquement de l’entendre raconter une seule anecdote remontant à cette période où elle vivait sur un autre continent à la main d’un autre. « Avec Ginny. » Je précise, parce qu’elle n’en a rien à faire de ma vie sentimentale et qu’elle n’a sûrement rien dû voir entre nous depuis toutes ces années. Une parmi beaucoup, j’ai appris à ne plus leur en vouloir. Leur avis n’a de toute façon jamais compté ; jusque là en tout cas. Je m’éclaircis la gorge, gamin stupide qui chercherait une quelconque approbation dans son regard ou dans ses mots. Pourtant je me refuse encore à me retrouver en position de faiblesse face à elle et je joue carte sur table, oubliant de garder un cinquième as où que ce soit. « Je sais aussi pour Cosimo. » Piètre joueur de poker, Auden.
« Primo, je ne me suis toujours pas battu à mort avec Saül donc c’est un exploit qui devrait être souligné » Tu roules les yeux. Vraiment ? Il te fait encore perdre ton temps. Tu n'aurais peut-être pas dû lui ouvrir la porte finalement. Et, Auden, lui, il prend ses aises, comme s'il avait l'habitude de le faire, comme si cette place sur le canapé était la sienne. Toi ? Tu restes debout. Ça te donne presque l'impression d'être supérieur à lui, que c'est toi qui à le contrôle de ce qui va se passer ici, chez toi. « Secondo, tu peux faire un cocktail avec le Pimm’s. Limonade, fruits, menthe. » Il tourne vraiment autour du pot là, non ? Tu aimes lorsque les choses sont claires, net et précis, quand on va directement au but. Tu fatigues là. T'as envie de répliquer quelque choses, mais non, il poursuit son monologue. « Terzo, je me suis marié. » « Quoi ? » « Avec Ginny. » Voilà, il a réussit à te surprendre. Il a réussit à te déstabiliser le temps de quelques secondes. Juste quelques secondes où t'as perdu ton air glaciale, celui qui ne voulait laisser traverser aucune émotion, celui qui voulait lui tenir tête. Quelques secondes... juste assez longtemps pour qu'il te poignarde en plein coeur. « Je sais aussi pour Cosimo. » Tu figes. Soudainement, tu te contre-fou complètement de ce mariage. L'idée d'appeler Saül te reviens en tête, mais ça ne servirait à rien. Il ne répondrait pas. Tu n'es pas encore assez désespéré pour t'humilier à passer par sa secrétaire. Quoi que le prénom d'Auden lui suffirait pour qu'il quitte le boulot. Encore faudrait-il qu'il décroche le téléphone. Non, Saül n'est pas une option. Tu devras te débrouiller toute seule. « Ça me dis toujours pas ce que tu fais ici. » que tu reprends en tentant de reprendre un ton neutre. Franchement, il n'était clairement pas venu vous annoncez qu'il s'était marié ? Vous n'avez jamais vraiment été au courant de sa vie, et il n'avait jamais chercher à remédier à la situation. Et Cosimo ? Il était venu vous menacer ? Faire acheter son silence ? Si tel est le cas, il était tomber sur la bonne personne. Tu ne sera pas aussi intransigeante que Saül le serait. Non, là dessus, tu seras faible.
Auden Williams
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TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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« Quoi ? » La stupéfaction des gens me fascinera toujours dès qu’il est question d’énoncer que j’ai pu me poser, être heureux, officialiser quoi que ce soit avec quelqu’un avec qui je me sens bien. Ils sont déjà stupéfaits que quelqu’un ait réussit à me supporter plus de cinq minutes d’affilées, aussi, sûrement. Et quand arrive le nom de Ginny elle s’apaise comme ils le font tous, le “oh” qui se dessine sur le bout de ses lèvres même si elle n’en prononce rien. A son tour elle arrange les pièces d’un puzzle subtile, en venant à la conclusion que ce n’est pas si pire s’il ne s’agit que de Ginny et pas de quelqu’un d’aussi fou que moi. Sûrement qu’elle est même en train de la plaindre en ce moment même. La pauvre.
L’ordre des choses revient ensuite à la normale, Cosimo passant avant toutes choses. C’est au moins un aspect de sa vie sur lequel on arrive à tous s’entendre, à défaut de tout le reste. On pourrait presque trouver cela touchant d’être tous unis pour lui, même s’il s’agit en grande partie de garder le plus gros secret de sa vie. Je peux au moins saluer le fait qu’elle vive beaucoup moins bien l’idée de mentir depuis tout ce temps ou au moins qu’elle vive beaucoup moins bien le fait que je sache désormais qu’elle ment et que je le lui dise. Elle vit désormais dans un monde au ralenti et chacun de ses gestes se fait bien trop doucement pour qu’il semble même réel alors qu’en parallèle je ne bouge toujours pas, mon regard visé dans le sien et mon corps tout entier confortablement installé dans le canapé qui est le sien. « Ça me dis toujours pas ce que tu fais ici. » Elise, la dame de fer des temps nouveaux, bloquée dans son expression qui tente de faire croire au monde entier qu’elle n’en a rien à faire de rien. J’ai eu le loisir de l’observer et de le côtoyer pendant des années, c’est bien trop de temps passé près d’elle pour être encore capable de croire en son mensonge, aussi rodé soit-il.
Elle se perd dans le personnage qu’elle s’est créée et pour peu je pourrais réellement éprouver de la pitié à son égard, si bien sûr elle n’avait pas jugé bon de me voler mon fils avant. Il faut croire que certains choses de la vie rendent plus amères que d’autres, hein. « Je viens t’offrir un cadeau et te raconter ce qu’il s’est passé dernièrement dans ma vie comme le ferait n’importe quel beau-frère de choix. » Face à son visage crispé, le mien se pare d’un fin sourire maintenant que j’ai dit ce que j’avais à dire et que je peux enfin réellement reprendre consistance. Elle sait pour Ginny et moi, elle sait à propos de Cosimo. Je ne veux pas lui ajouter aucune épée de Damoclès au dessus de la tête mais seulement lui prouver qu’elle n’a jamais réellement su à qui s’allier dans la vie. « Je pourrais te demander comment va ton mari mais la vérité c’est que je m’en moque. Comment va ton fils, du coup ? » Quelques mots pour être poli, voilà tout.
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Dernière édition par Auden Williams le Mer 15 Avr 2020 - 2:04, édité 1 fois
« Je viens t’offrir un cadeau et te raconter ce qu’il s’est passé dernièrement dans ma vie comme le ferait n’importe quel beau-frère de choix. » Oui, mais pourquoi. Voilà ce que tu ne comprenais pas. Voilà ce qui ne faisait aucun sens dans ta tête. Pourquoi, soudainement, il te mettait au courant de sa vie ? Tu ne peux pas t'empêcher de croire que ça cache autre chose. C'est trop louche. « Et pourquoi maintenant ? » que tu lui demande enfin. Pourquoi maintenant ? Après vingt ans de silence. Pourquoi maintenant que votre monde est sur le point de s'écrouler ? Pourquoi il a choisit ce moment-ci en particulier ? Il a envie d'être aux premières loges de votre longue, très longue chute -parce que oui, vous allez tomber de haut. Il va sûrement s'en régaler, et vous l'aurez aussi très bien mérité soyons honnête. « Je pourrais te demander comment va ton mari mais la vérité c’est que je m’en moque. Comment vas ton fils, du coup ? » Tu croises les bras, alors que tu te décides enfin à t'asseoir à ton tour, face à lui. Ton fils. Au moins, il n'avait pas précisé que c'était le sien. Il aurait pu. Tu n'avais jamais vraiment entendu la vérité de la bouche de personne. Après toutes ses années, tu avais même finit par oublier que ce n'était pas vraiment le tien, jusqu'à ce Noël dernier où Saül -ou Auden- t'avais ramener à cette triste réalité. « Mal. Il est partie de la maison et ne veut plus adresser la parole à son père. » que tu lui répond directement. Là voilà la dure vérité. À quoi bon lui raconter que tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Auden était probablement le seul à ne pas être aussi dupe, à ne pas croire à cette vie de famille parfaite que vous laissiez montrer à tout le monde. « J'suppose que tu le savais déjà » que tu ajoute sans vraiment savoir si ce que tu avançais était vrai ou faux. Tu savais que Cosimo s'était tourner vers Auden pour connaître la vérité. Il avait vraisemblablement rencontrer un autre mur. Mais il est têtu. Tu ne serais pas surprise qu'il s'essaie encore, qu'il voit encore Auden. Tu ne le lui avais pas demander et il ne te l'aurait pas dit non plus.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
On ressemble à deux gamins que les adultes auraient posés l’un face à l’autre et forcés de s’excuser. C’est ce que notre attitude dénote, en tout cas, en parallèle de justement cette absence totale de s’excuser (de quoi est ce que je pourrais m’excuser, moi, d’ailleurs ?). Aucun de nous deux n’a réellement envie de faire un pas vers l’autre et toutes mes tentatives, maladroites certes mais au moins existantes, ont été étouffées dans l’oeuf et avec elle toute envie d’essayer de renouer les liens avec ma belle soeur. Je n’ai pas de patience et bien trop de rancune pour ce genre de choses de toute façon. C’était voué à l’échec et j’aurais dû le savoir, j’aurais dû être capable de m’en rendre compte au delà de mes espoirs mal placés d’adolescent.
Elle croise les bras et j’en fais de même. Ses jambes se braquent et les miennes tout autant. Je pense que ce n’est pas aujourd’hui qu’on risque de se retrouver ensemble derrière les fourneaux pour s’improviser mixologues à base de Pimm’s, donc. Elle retiendra que je suis venue dans son domaine pour la provoquer, j’en retiendrai que j’ai fait au mieux mais n’ai rencontré qu’un mur encore pire que celui qui me caractérise d’usuelle. Je ne réponds naturellement pas à sa question du « Et pourquoi maintenant ? » puisque totalement inutile à mes yeux. La suite, par contre, m’intéresse bien plus. Je connais l’histoire du point de vue de Cosimo mais pas de ses parents et les nuances sont toujours subtiles mais intéressantes à connaître, encore plus pour moi qui suis en train de jouer sur bien trop de tableaux différents en même temps. « Mal. Il est partie de la maison et ne veut plus adresser la parole à son père. J'suppose que tu le savais déjà. » Je hausse les épaules sans ne rien répondre, trouvant en effet inutile le fait de répéter des choses qu’elle sait déjà pertinemment. Si Cosimo est parti de chez eux c’est en partie à cause de ma scène à Noël laquelle est sans aucun doute restée sans réponse aucune de la part de son père, entraînant la rébellion de son propre sang. Il a voulu un enfant, il n’a qu’à apprendre seul à gérer les humeurs allant avec. Il a pris le jouet au fond du paquet de céréales sans prendre le petit bout de papier allant avec, celui où sont dessinées les instructions pour un assemblage parfait. Le résultat se fait ressentir vingt années plus tard et il ne peut s’en prendre qu’à lui et à lui seul. Il a merdé et pour une fois je suis loin d’en jubiler, bien trop impacté à mon tour par cette histoire puisque les problèmes de Cosimo sont tout autant les miens. Tout comme les problèmes de Saül sont aussi miens, que je ne le veuille bien l’accepter ou non. Même famiglia de merde, on ne se refait pas.
« Il passe à l’atelier, si jamais ça t’intéresse. Il va bien. » Il se terre dans son mutisme et pose des questions auxquelles je ne peux pas répondre mais au delà de ça il va bien. « Il aime beaucoup Noah, vous n’avez jamais pensé à lui faire un petit frère ? » Un petit frère, du genre un enfant qui serait réellement le leur. Pour une fois. Simple supposition, simple proposition lancée à la volée comme si elle allait réellement avoir quelque sorte d’importance à ses yeux. « Mais peut être que vous avez déjà fait tourner votre mappemonde en or massif et posé votre doigt sur un pays au hasard pour aller y voler un gosse. J’en sais rien, je ne voudrais pas m’imposer. » Mon ton reste froid et mon visage neutre mais je jure que mes yeux ne la lâcheront pas un seul instant à partir de maintenant.
« Il passe à l’atelier, si jamais ça t’intéresse. Il va bien. » Et la voilà la confirmation tant soupçonné. Cosimo voyait toujours Auden. Tu ne comprenais d'ailleurs pourquoi il ne lui avait toujours rien dit. Est-ce que ce secret allait continuer à perdurer dans le temps ? Probablement pas. La vérité ne viendrait ni de Saül, ni de toi. Jamais Cosimo ne pourrait trouver quelque chose qui la lui ferait découvrir la vérité. C'était bien ton nom et celui de Saül sur son acte de naissance. Vous aviez bien couvré vos arrières. Aucune erreur n'avait été commise. Aucune. Il n'y avait que Auden pour lui donner sa réponse. Allait-il le faire ? En fait la vrai question était plutôt quand. Oui ça viendrait un jour même si tu continuait de naïvement espérer que non. Un jour il saurait. Et ce jour là, tu le perdra possiblement pour toujours. Que reste-t-il de ton mariage sans votre fils ? Rien. Rien du tout. Il est la raison qui vous tien encore unis malgré tout. « Il aime beaucoup Noah, vous n’avez jamais pensé à lui faire un petit frère ? » « Non! » que tu réponds trop rapidement, trop durement. Un non qui cachait la dure vérité. L'infertilité, la voilà ta véritable corde sensible. Il avait misé juste sans le savoir. L'infertilité, la seule raison qui vous avait poussé a être ses deux personnes égoïste qui volent l'enfant d'un frère. Avoir eu vos propres enfants, probablement que vous n'auriez même pas remarqué que Auden en avait un. Ça vous aurait fait ni chaud ni froid de savoir qu'il devrait élever seul un enfant alors qu'il en était encore un lui même. Avec ce drame qui s'abattait sur votre couple, vous aviez vous même décidé qu'il n'en serait pas capable sans lui demander son avis. « Mais peut être que vous avez déjà fait tourner votre mappemonde en or massif et posé votre doigt sur un pays au hasard pour aller y voler un gosse. J’en sais rien, je ne voudrais pas m’imposer. » Un sourire vint s'apposer sur tes lèvres. Un sourire qui n'en est pas vraiment un. Ton regard se noircit sur lui. Tu avais assez entendue ses conneries. Il t'avait assez fait perdre ton temps. « J'crois que tu n'as plus rien à faire ici » que tu lui réponds directement. Tu le foutais à la porte carrément. Cette visite n'aura servit a strictement rien.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
La réponse à ma question est beaucoup trop vive, beaucoup trop forte, bien trop criée aussi. Elle s’emporte alors que je reste calme et même si je commence peu à peu à perdre patience et toute envie de rester politiquement correct avec elle, je ne cherchais pas encore à la faire s’emporter. Pas à ce moment là en tout cas. J’ai encore l’odeur de Pimm’s dans le nez, son goût sur le bout de la langue. Maintenant ne reste que le sang des joues que je mords et l’amertume. Le plan tombe à l’eau, j’abandonne toute idée de devenir le beau frère parfait alors que face à moi elle ne semble vouloir faire aucun effort non plus. J’ai l’impression de vivre la même scène que tous ceux qui ont essayé d’un jour me raisonner alors que je ne le voulais pas - et ça n’a rien de fun, absolument rien du tout. On continue de se faire face sans que cela ne fasse plus réellement de sens, mes mots tombant dans l’oreille d’une sourde.
Je retiens seulement que ce n’est pas qu’ils ne veulent pas d’un enfant mais bien qu’ils ne le peuvent pas. Cette simple donnée remet tout en question sans pour autant n’apporter aucun pardon. Saül, tu n’es qu’un sombre imbécile. Si j’avais su j’aurais agi différemment. Si j’avais su, tout aurait été différent. Si un jour dans sa vie il m’avait traité comme son égal et non comme son petit frère à protéger contre tous les maux du monde alors il m’aurait dit. « J'crois que tu n'as plus rien à faire ici. » Mon regarde lâche le sien, je souris et rigole dans un souffle alors que mes yeux observent une nouvelle fois les murs blancs et sans vie de leur maison. « En effet. » Je me lève la seconde qui suit, bien plus heureuse de sortir d’ici que d’y venir. « Te dérange pas, je connais le chemin. » J’anticipe, pourtant certain qu’elle n’aurait bougé que pour refermer la porte à double tour derrière moi et ainsi s’assurer que je ne vienne pas perturber leur petit équilibre avant longtemps. De dos, je lui adresse un dernier salut de la main sans pour autant n’en avoir rien à faire de savoir si elle me regarde ou non. Je n’ai plus rien à faire ici. Nous en avons terminé. J’ai été stupide de croire que les choses pourraient changer.