ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Après des mois d'hésitation, j'avais fini par utiliser le numéro de téléphone que Leonardo m'avait donné. J'ai envoyé un simple SMS. Il était au courant de mon existence, ce n'es pas comme si cela allait être une surprise pour lui. Clairement ce ne fut pas le cas. Nous avons échangé moins d'une dizaine de messages plus froid et distant les uns que les autres avant qu'il m'annonce venir à Brisbane pour un bref voyage. Il me donnait l'occasion de le présenter, j'ai osé lui demander un rendez-vous. Après plusieurs jours de silence, il a accepté.
Le rendez-vous a été fixer à aujourd'hui. Dans le salon d'un hôtel de luxe en pleine centre-ville de Brisbane.
Je pensais être capable de m'y rendre seule. Je voulais l'affronter seule. Mais le rendez-vous est dans moins de deux heures et je panique complètement. Clément et Sybille ne sont pas à l'appartement. Je n'arrive pas à joindre Molly. Je sens ma respiration qui s'accélère à l'idée même de me retrouver nez à nez avec mon géniteur. Ce moment, j'en ai rêvé depuis des années. Pourtant, je ne cesse de penser à tout ce que Milena, Cade et Leonardo ont pu me dire. Je dois me préparer au pire. Cela tourne en boucle dans ma tête sans cesse. Malgré tout, j'espère que tout se passera bien. Je ne demande pas à le voir régulièrement. Juste a avoir une conversation civilisée, je veux savoir d'où je viens, je veux comprendre. Et la panique est de retour. Alors, je fais la seule chose qui me semble un minimum censé. Je prends mon sac et me dirige vers l'appartement de mon cousin.
Je n’ai même pas pris le temps de lui téléphoner. Je ne sais même pas s’il est chez lui. Clairement, je suis en panique et je tente juste de gagner du temps, de rester occupé. Je frappe à la porte de Matthias les mains complètement tremblantes. Il faut que je me calme. La porte s’ouvre et je pourrais fondre en larmes tellement je suis soulagé. « T’es là ! » Bien sûr qu’il est là. Il l’avait promis. La dernière fois et dans chacun de ses messages depuis. « J’ai besoin de toi Matt. » J’inspire un grand coup, la voix qui vrille malgré tout. « Je rencontre mon père dans une heure. Je peux pas y aller toute seule. »
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Cela fait à présent quelques jours qu’Obaid vit chez moi. Lorsqu’il a débarqué l’autre soir, en pleine nuit, un peu paniqué et ayant besoin d’aide, je n’ai pas m’empêcher de vouloir l’aider. Ce gamin de vingt-deux ans, qui me rappel un peu trop mon moi du passé et qui a simplement qu’on le guide, qu’on lui montre que la vie s’améliore, que cela vaut le coup de se battre. Je sais que ce n’est pas facile de remonter la pente après tout, ça ne l’a jamais vraiment été pour moi non plus, mais ca a fini par s’arranger. Aujourd’hui j’aime ma vie, j’aime les gens qui en font parti et j’ai confiance en la plupart d’eux. J’adore mon métier et en plus de ca, j’ai retrouvé la seule partie de ma famille qui compte.
Depuis le soir ou j’ai retrouvé Elora, depuis que nous avons commencé à reconnecter, à apprendre à nous connaître un peu mieux, les choses se passent bien. Même si nous ne nous voyons pas autant que je le voudrais à cause de nos emplois du temps respectifs, je prends toujours soin de lui envoyer des messages pour prendre de ses nouvelles et aussi pour lui qu’elle est toujours la bienvenue chez moi. Ma maison est grande, et j’ai toujours adoré avoir du monde autour de moi, je n’ai jamais été un grand solitaire. L’idée de proposer à Elora de venir vivre avec moi m’a plusieurs traverser l’esprit, surtout depuis qu’elle m’a dit vouloir reprendre ses études, mais je ne veux pas trop envie de paraître trop envahissant. Nous prenons le temps de nous connaître et je ne veux pas qu’elle reparte en courant si je deviens trop protecteur. Pensant à elle, j’en profite alors pour lui envoyer un petit message avant d’ouvrir mon PC. J’ai à peine commencé à écrire deux phrases que la sonnette retentit. Je fronce les sourcils, n’attendant personne et vient ouvrir la porte. Quand on parle du loup. « T’es là ! » Je remarque tout de suite qu’Elora a l’air monter sur un ressort, qu’elle a l’air tendu et je n’ai même pas le temps de lui répondre pour la saluer qu’elle reprend la parole. « J’ai besoin de toi Matt. » J’ai sûrement l’air surpris parce que je le suis. Si je suis ravi de voir Elora, je suis un peu surprise de son arrivée en tempête. « Ouais bien sûr. » Je me pousse pour la laissée rentré, et n’ai pas le temps de lui demander ce qui se passe qu’elle se lance déjà dans des explications. « Je rencontre mon père dans une heure. Je peux pas y aller toute seule. » Je comprends tout à coup le comportement de ma cousine et lui adresse un sourire rassurant. « Eh, eh ca va aller okay ? Je vais venir avec toi. » Je vois cependant qu’elle a l’air tendu et j’ai presque l’impression qu’elle a arrêté de respirer. Je viens doucement poser mes bras sur ses épaules et plonge mon regard dans le sien. « Eh, respire ma belle. Respire je vais pas te laisser toute seule. » Je lui fais signe d’inspirer et d’expirer. « Voilà, doucement. »
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
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Je ne contrôle plus rien lorsque je sonne chez Matthias. Mes mains ne cessent de trembler et je crois que ma respiration devient difficile. Je ne sais plus vraiment. En réalité, je panique comme jamais. Ce moment, cette rencontre, je l’ai attendu depuis des années. Je l’ai probablement trop idéalisé et c’est pour ça que je ne cesse de stresser depuis le début de la journée. Et au moment où Matthias ouvre la porte, je comprends que le stress est tout simplement à son maximum. Tellement que j’entends à peine ce qu’il cherche à me dire. Je me laisse entraîner dans son appartement et déblatère mon histoire plus vite que la musique tout en regardant ma montre peut-être trois fois de trop. « Eh, eh ça va aller okay ? Je vais venir avec toi. » Je crois qu’un rire nerveux s’échappe d’entre mes lèvres alors que je finis enfin par croiser son regard. Il a dit qu’il allait venir avec moi. C’est déjà ça. Je ne serais pas seule avec mon paternel. Je ne sais pas si Matthias aura besoin de rester tout le temps de la rencontre, mais je sais que je serais bien plus rassurée de le savoir non loin. On, c’est retrouver il y a peu, mais je sais que je peux lui faire confiance. Je sais aussi qu’il comprend mon stress, qu’il sait que tout cela est vraiment important pour moi. « Merci… » que je murmure alors que ma respiration ne cesse d’être chaotique. Et ça aussi, il le comprend Matthias. Il est observateur comme ça. « Eh, respire ma belle. Respire je vais pas te laisser toute seule. » Je cale ma respiration sur ses gestes. Il me faudra quelques minutes pour retrouver une respiration plus calme, plus normale. Je plonge mon regard dans celui de mon cousin et lui souris tendrement. « Vraiment, merci. » Je serre sa main et regarde une nouvelle fois ma montre. « Faudrait y aller. »
Et une vingtaine de minutes plus tard, on se retrouve debout devant l’hôtel où mon paternel m’a donné rendez-vous. Je crois que je suis à deux doigts de la crise de larmes tellement je suis stressée, mais je veux renter dans ce bâtiment, je veux le rencontrer. « Matthias… » Je tourne la tête vers lui. « Si je te dis que c’est okay, tu peux m’attendre dehors ? » Je le vois hocher la tête et je me calme enfin un peu. Tout va bien se passer. C’est le grand moment.
On est accompagné dans un salon privé. Le lieu dans son entièreté pue l’argent et déjà, je suis mal à l’aise. Je dois avoir les cheveux qui partent dans tous les sens. Je ne suis probablement pas assez bien habillé. Et instinctivement, ma main trouve celle de Matthias, pour me calmer un peu, alors que mon regard tombe sur celui qui est mon père. « Monsieur Grimes ? » Il se lève et racle sa gorge. « Exactement comme ta mère. » Cela aurait pu être un compliment, le ton me fait comprendre que ce n’est pas le cas. « Ecoute, je n’ai pas le temps. » D’accord. « Je… Je voulais juste… » Et il soupire. « Je voulais juste connaître mon histoire. »
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Si je suis surpris de voir Elora débarquée chez moi, je suis encore plus surpris de la trouver en train de paniquer complètement. Il ne fait que quelques secondes pour que je comprenne la raison de sa panique. Son père. Elle a prévu de rencontrer son père, un homme qu’elle n’a jamais connu et qui visiblement n’a jamais rien voulu à voir avec elle. Elle allait rencontrer l’homme qui allait sûrement lui donner des réponses à certaines questions qu’elle a depuis des années. Je comprends sa panique, et je suis touché qu’elle ai pensé à moi. Depuis que nous nous sommes retrouvé je lui ai promis d’être là pour elle, quoi qu’elle ai besoin, et j’ai fait de mon mieux pour tenir cette promesse. Nous apprenons doucement à nous faire confiance, et Elora vient de faire un pas vers moi. « Merci… » Je lui adresse un sourire tendre avant de venir poser doucement mes mains sur ses épaules. Je tente doucement de l’aider à se calmer. Ce n’est pas la première fois que je vois quelqu’un proche de faire une crise de panique, alors je respire doucement avec elle. Il ne fait que quelques minutes avant qu’elle ne retrouve enfin une respiration plus calme. « Vraiment, merci. » Je lui adresse un nouveau sourire. « C’est normal. » « Faudrait y aller. » J’hoche la tête avant d’attraper mes clés de voiture, mes papiers et mon téléphone et d’entraîner ma cousine à la voiture.
Durant le trajet en voiture, je sens toujours la nervosité d’Elora. Sa main tapote nerveusement sa jambe alors qu’elle regarde par la fenêtre. Une vingtaine de minutes plus tard, je gare ma voiture sur le parking de l’hôtel pour le paternel de ma cousine lui a donné rendez-vous. Le père d’Elora ne doit vraiment pas manquer d’argent lorsque l’on voit le genre d’hôtel dans lequel il se loge. L’idée qu’il n’en ai d’ailleurs jamais donné à Elora et qu’il l’est toujours laissé galérer me met un peu en colère. « Matthias… Si je te dis que c’est okay, tu peux m’attendre dehors ? » « Bien sur ma belle, tout ce que tu veux d’accord ? » Parce que ce moment c’est pour elle, et pour personne d’autre. Elle mérite d’avoir enfin des réponses et d’avoir enfin la vérité.
Le salon privé dans lequel un employé de l’hôtel nous amène n’est pas bien rempli. Il n’y a seulement quelques hommes d’affaires, tous plongés dans leur journal, leur ordinateur portable ou le nez penchés sur leur smartphone. « Monsieur Grimes ? » La voix de la blondinette me fait tourner la tête vers l’homme qui vient de se lever pour nous faire face. Si je n’avais pas su qu’il est le père d’Elora, je ne l’aurais surement pas deviné. Malgré quelques traits vaguement ressemblant, elle tient définitivement beaucoup plus de sa mère. « Exactement comme ta mère. Écoute, je n’ai pas le temps. » Son ton est froid, sec et je n’aime pas ca. Je sens déjà Elora se décomposer un peu sur place. « Je… Je voulais juste… Je voulais juste connaître mon histoire. » L’homme la regarde quelques instants, de haut en bas, comme il aurait regardé une quelque conque étrangère. Son air n’a rien de paternel, rien de bienveillant non plus d’ailleurs et je sens qu’il va me falloir faire un effort pour garder mon calme. « Ton histoire tu la connais gamine. Ta mère était belle. Ca l'a mené a passé quelques nuits dans mon lit, et malheureusement, tu en es la conséquence. » Mes poings se serrent en entendant ses paroles. Comment peut-il parler comme cela de Sophia… « Respire Matt, reste calme… » « J’avais dit à ta mère d’avorter. » Il la regarde une nouvelle fois de haut en bas. « Clairement, elle aurait mieux fait de la faire. » Mes poings se serrent encore plus et je n’ai qu’une envie c’est de faire taire cet homme qui croit avoir le droit de dire ce genre de chose. Je décide cependant d’essayer de rester calme et respire un bon coup avant de me tourner vers Elora. « Il en vaux pas la peine Elora, tu as pas besoin d’entendre ce genre de chose. On devrait partir. » « Voilà enfin quelque chose de censé. Cesse de me faire perdre mon temps gamine. »
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Pendant des années, je me suis imaginé le moment où je finirais par rencontrer mon père. Plus jeune, j’imaginais un moment comme dans les films. Le père qui retrouve enfin sa fille, les larmes, la joie et surtout un nouveau lien développer. Je l’ai conservé pendant des années, ce rêve de la gamine qui retrouve enfin son père. Puis maman est décédée. Puis j’ai rencontré mes demi-frères et sœurs et j’ai compris. Il ne se réalisera jamais vraiment mon rêve. Le lien père fille ne pourra jamais exister. Pourtant, je tenais encore à être positive. Je voulais croire en quelque chose de bien. Une rencontre. Une seule. Pour comprendre d’où je viens, pour entendre ses raisons à lui et pour tenter de lui faire entendre que je ne cherchais rien de plus que des réponses à mes questions. C’est ça que je m’étais imaginé, malgré les mises en garde de Milena et Leonardo. Je voulais garder un brin d’optimisme. Alors, jamais je ne m’étais imaginé ce qui était sur le point de se dérouler.
Je le savais riche, pas autant. Il nous aborde de haut. Prends un air hautain, un ton froid et sec. Il installe toute la distance possible entre nous. En quelques secondes, je me sens comme une moins que rien et il n’a même pas encore ouvert la bouche. C’est là qu’elle tombe la claque. Dès la première phrase. Dès la première remarque sur ma mère. Et pourtant, je me raccroche à la possibilité d’une conversation. Juste un instant, pour avoir quelques réponses. Je me raccroche à l’idée que ce soit encore possible. Et il assène les coups. « Ton histoire, tu la connais gamine. Ta mère était belle. Ça l'a mené a passé quelques nuits dans mon lit, et malheureusement, tu en es la conséquence. » Malheureusement. Il regrette. Pire que cela, il me méprise, je le vois dans son regard. « J’avais dit à ta mère d’avorter. Clairement, elle aurait mieux fait de la faire. » Il aurait pu me frapper que l’humiliation aurait été moins grande. Et pourtant, je veux rattraper la chose. « Vous nous avez envoyé de l’argent pendant des années. » Je le sais, j’ai retrouvé les papiers quand maman est partie. « Pour qu’elle se taise. Elle aimait ça l’argent ta mère. » Et je l’entends dans sa voix, le fait qu’il insinue qu’elle l’avait cherché. « Je n’ai jamais voulu de toi gamine. Ta mère non plus. » T’es un accident Elora. Personne ne voulait de toi. Tout s’accélère dans ma tête. Je reste immobile face à lui. Incapable de bouger. Incapable de respirer.
« Il en vaut pas la peine Elora, tu as pas besoin d’entendre ce genre de chose. On devrait partir. » Il essaye de me retenir Matthias et je relève la tête vers lui. Je hoche la tête doucement. « Voilà enfin quelque chose de censé. Cesse de me faire perdre mon temps gamine. » Et elle monte la colère. Elle monte si fort que je lâche tout. « Vos enfants sont au courant. » Ils savent tout, la tromperie, mon existence, l’argent. Tout. Et ça ne lui plaît pas au paternel. Oh non. Tellement qu’il me colle une gifle dont je me souviendrai pour le reste de ma vie. « Je savais la mère fourbe, mais il faut croire qu’elle a élevé une vraie petite traînée. » Et il ricane alors que de loin les gens nous regardent sans agir. On cautionne ça chez les riches. Je porte une main à ma joue, incapable de bouger. Il a tout détruit.
Et je perds pied.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Je ne connais que trop bien cet espoir, l’espoir de croire que son père puisse vouloir la connaître, qu’il puisse être quelqu’un de bien. Je le connais parce que moi aussi j’ai espéré, pendant des années. J’ai espéré que ma mère devient quelqu’un de bien, qu’elle prenne ses responsabilités de mère. J’ai espéré que mon père revienne un jour, qu’il soit le père dont j’ai toujours rêvé. Et puis j’ai fini par arrêté d’y croire. J’ai fini par arrêter de penser que ma mère puisse changer, qu’elle puisse devenir comme sa sœur, une mère aimante, qui supporte son gamin. J’ai arrêté de finir par croire que j’avais besoin d’un père dans ma vie, d’un homme qui n’a jamais assumé son rôle et qui a pris la fuite au premier obstacle. Si j’ai réussi à faire tout cela ca n’a jamais été facile, il m’arrive encore des fois d’y penser. Alors de voir Elora traverse cela, se demander d’où elle vient, qui est son père, si elle lui ressemble, je ne sais que trop bien ce qu’elle ressent. Mais cela est sa décision, elle est la seule capable de décider ce qu’elle veut, ce qu’elle souhaite savoir alors je me contente d’être là pour elle. Je me prépare à ramasser les morceaux et à l’aider à se reconstruire avec l’idée que son père n’a peut-être jamais voulu d’elle. Je me prépare au pire et je devrais sûrement lui dire de faire pareil, mais je ne peux pas m’y résoudre. Elle est tellement pleine d’espoir… Pourtant les premières paroles de l’homme mettent bien rapidement les points sur les i. Je me doute du reste de la conversation, de ce qu’il va finir par se passer et je reste proche de ma cousine. « Vous nous avez envoyé de l’argent pendant des années. » « Pour qu’elle se taise. Elle aimait ça l’argent ta mère. Je n’ai jamais voulu de toi gamine. Ta mère non plus. » C’est faux. Aux yeux de Sophia, Elora a toujours été la meilleure chose qu’il lui soit arrivé. Elle n’avait jamais cessé d’aimer sa fille, d’être fière d’elle et je ne peux pas laisser un homme comme lui gâcher la mémoire de ma tante. Restant assez calme, j’essaye alors de dire à Elora qu’on devrait partir parce qu’il n’en vaut pas le peine. Il ne lui causera que de la douleur et ne lui apportera que plus de mensonge sur la mémoire de sa mère.
« Vos enfants sont au courant. » Le visage de monsieur Grimes se durcit alors d’avantage. La colère dans ses yeux pourrait presque faire peur, c’est un homme imposant. « Je savais la mère fourbe, mais il faut croire qu’elle a élevé une vraie petite traînée. » Et lorsque sa main rencontre violemment la joue de ma cousine, d’une gamine de vingt-quatre ans qui ne demande que des explications, qu’il ne prononce ses mots de trop, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Mon poing par violemment pour rencontrer la mâchoire de l’homme qui fait quelques pas en arrière au contact de la chair. Durant quelques secondes il semble surpris, un peu sonné. « Je vous interdis de lui parler comme ca ! Et si vous levez encore une fois la main sur elle, je vous promets que vous allez fortement le regretter. » Mon corps est tendu de toute part, je n’ai pas ressenti autant de colère depuis bien longtemps. Mon sang bout dans mes veines et je ne remarque même pas que tous les gens du salon se sont tournés vers nous. Ce n’est que lorsqu’un homme de la sécurité pose sa main sur mon épaule que j’ai un mouvement de recul. « Monsieur je vais vous demandez de nous suivre dehors. » Je lance un dernier regard à monsieur Grimes. « Essayez même pas de vous approcher encore une fois d’elle. » Je dégage mon épaule de la main de l’homme de sécurité et m’avance vers la sortie de l’hôtel alors qu’ils escortent également Elora. À peine dehors, je finis par exploser complètement. Mon poing rencontre le mur et je suis tellement en colère que la douleur ne se fait pas sentir tout de suite. « Quel salaud ! »
Je me tourne alors vers Elora et remarque qu’elle n’a toujours pas bouger et qu’elle n’a rien dit. Son regard est fixé dans le vide. Son regard est empli de peur, de déception et tout d’un coup ma colère disparait. Je m’avance doucement vers ma cousine. « Je suis désolé El… » Je viens doucement la prendre dans mes bras et ma main vient caresser tendrement son dos. Je ne suis pas désolé d’avoir frappé le père Grimes, oh que non. Je suis désolé si je lui ai fait peur. Désolé qu’il ne soit pas le père qu’elle mérite tellement…
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
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Je ne sais pas ce qui fait le plus mal. Ses mots ou la véritable gifle qu’il vient de me mettre. J’avais envisagé que la rencontre soit un peu compliquée, qu’il lui faille du temps pour me regarder, pour m’expliquer. Je crois que, malgré tous les signaux d’alarme, je n’aurais jamais pu imaginer un tel moment. Dans sa lettre, maman m’avait assuré avoir vécu une réelle histoire d’amour avec cet homme. Certes, tout ne ce n’était pas dérouler comme elle l’avait désiré, certes il était marié, mais au fil des mots et des pages, elle n’avait cessé de me faire comprendre que j’étais né d’une véritable histoire. Aujourd’hui, je ne sais plus du tout ce que je dois croire. La version édulcorée de ma mère ou celle bien plus tranchante et froide de mon père ?
Il me gifle et je reste bloquée sur place. Ma respiration se coupe. Je ne comprends plus rien. Ses mots se jouent en boucle dans ma tête. Ma mère était une salope. Elle a éduqué une traînée. Tout se mélange. Je revois le doux visage de maman et une colère sourde monte en moi. Est-ce qu’elle m’aurait menti ? Tout va trop vite. Je me fais submerger par la vague d’émotions qui en découle et commence à trembler. Il n’a pas pu dire quelque chose comme ça, c’est pas possible. Je suis incapable de réagir lorsque Matthias lui colle son poing dans la figure. « Je vous interdis de lui parler comme ça ! Et si vous levez encore une fois la main sur elle, je vous promets que vous allez fortement le regretter. » « Matthias. » Je murmure son prénom parce que l’on est en train de créer un scandale dans un hôtel de luxe et que c’est nous que l’on pointera du doigt. Ça ne loupe pas. Il reprend sa posture Monsieur Grimes. Il nous toise de toute sa hauteur. Il nous méprise. « Aller dégagez moi ça de là. » Ça. Je ne suis qu’un truc pour lui. Une vraie merde.
Je me laisse entraîner à l’extérieur par mon cousin, toujours incapable de prendre pleinement conscience de ce qui vient de se passer. Je vois Matthias s’énerver, mais ne réagis même pas. J’ai du mal à respirer, le monde tourne un peu trop vite. J’atterris seulement lorsque mon cousin me prend dans ses bras. « Je suis désolé El… » Et tout me frappe de plein fouet. Je sanglote, j’ai du mal à reprendre mon souffle et la vanne des larmes s’ouvrent en grand. Je n’arrive pas à contrôler mes sanglots, tout s’échappe contre l’épaule de Matthias alors que mes mains s’accrochent à son tee-shirt. « On s’en va. » finis-je par dire quand je retrouve un brin mon souffle. Je veux partir d’ici et vite.
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Mon poing par tout seul, sans que je ne puisse le retenir, mais je ne regrette rien. Moi qui est passé tellement d’année à essayer de gérer cette colère que j’avais toujours eu en moi depuis tout petit, qui avait pris des années à me contrôler, il m’a fait oublier tout cela. Pendant l’espace de quelques minutes, je suis tellement en colère que je ne pense même plus à me tourner vers ma cousine, à être là pour elle, tout ce que je veux c’est faire du mal à cet homme. Lui faire autant de mal qu’il en fait à ma cousine en ce moment précis, et autant qu’il a dû en faire à ma tante il y a des années de cela. Si je ne m’étais pas contrôlé mon poing aurait sûrement rencontrer sa mâchoire quelques fois de plus, mais je me retiens, prenant quelques pas en arrière. « Matthias. » c’est la voix de ma cousine, mon prénom murmuré doucement qui me tire un peu de mon état. « Aller dégagez moi ça de là. » Je n’ai pas le temps de réagir que nous sommes mit dehors, comme des mal propres, comme des gens qui n’ont pas leur place dans cet hôtel de riche, même si c’est sûrement le cas. Dans un dernier excès mon poing vient rencontrer un adversaire un peu plus redoutable cette fois-ci : le mur. Je ne ressens cependant pas la douleur.
Quelques secondes passent avant que je n’attire ma cousine contre moi. Je la prends dans une étreinte protectrice, me promettant intérieurement de ne plus jamais la laisser vivre ce genre de chose, de ne plus laisser personne lui faire du mal. Je la sens secouer de sanglot contre moi et ma main caresser doucement son dos. Il faut que cela sorte alors je la laisse pleurer et je lui murmure doucement une excuse. Je sais que rien de tout cela n’est de ma faute, pas vraiment mais je me dis que j’aurais dû être là pour elle, j’aurais être plus présent dans le passé. Je sens ses mains s’agripper à mon t-shirt et je ressens sa peine, sa douleur et cela me fend le cœur. Je viens doucement caresser ses cheveux, tentant de trouver les mots, tentant de savoir quoi lui dire, mais rien ne sors. « On s’en va. » Je recule légèrement et prenant doucement son visage dans mes bras je viens essuyer ses joues de mes pouces. « Oui, allons nous-en. » Parce qu’il est hors de question que l’on reste plus longtemps dans cet endroit rempli de snobs qui se prennent pour les maîtres du monde parce qu’ils ont de l’argent. Je passe alors un bras autour des épaules de ma cousine et l’entraîne jusqu’à la voiture. Je lui ouvre la portière et la laisse s’installer avant d’aller m’installer au volant.
Le trajet jusqu’à chez moi est silencieux. Elora laisse encore échapper quelques sanglots et ma main de livre vient trouver la sienne, la serrant doucement. Les mots sont encore introuvables, que ce soit pour moi, ou pour elle. Il ne faut qu’une vingtaine de minutes avant que je ne me gare dans l’allée de ma maison. Je viens à nouveau aider ma cousine et l’aide à venir dans le salon. Je lui glisse une couverture sur les épaules avant de m’accroupir devant elle. « Je te laisse pas… Je te le promets. Ca va aller. » Je viens doucement lui embrasser le front avant de partir lui faire un chocolat chaud, les mêmes que faisait sa mère lorsque nous étions petits. Peut être que ça peut l’aider un peu. Je reviens avec la tasse et la pose sur la table basse avant de m’installer à côté de la blondinette. « Il faut pas que tu écoutes ce qu’il t’a dit d’accord ? On sait tous les deux que ta mère était une femme formidable… » Et également une femme qui aimait sa fille et sa famille plus que tout au monde.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Il nous toise comme si nous n’étions que des moins que rien. Il nous méprise et je crois que je n’oublierai jamais le regard de dégoût qu’il me lance alors qu’il interpelle un des gorilles pour nous sortir de là. C’est tout ce que je serais à jamais pour lui. Une bâtarde qui a probablement fini de gâcher le peu de relation qui lui restait à entretenir avec ses enfants. Je ne suis rien… Si je me baladais avec des doutes depuis des années, désormais je sais que je n’ai jamais été désiré. C’est dur de l’entendre, c’est tout simplement impossible de l’intégrer. Ma mère m’avait raconté tant d’histoires rocambolesque. Elle m’avait dit avoir vécu une histoire d’amour hors du commun, de celle que l’on voit uniquement dans les livres. Quelque chose de passionnel qui malheureusement avait du prendre fin. Désormais, j’apprends qu’il ne serait en réalité qu’une question d’argent et de quelques parties de jambes en l’air avec un homme marié et notoire. J’en ai la nausée alors qu’avec Matthias, on se retrouve jeter sur le trottoir. Il bouillonne mon cousin. Je vois dans ses yeux qu’il serait prêt à distribuer quelques coups de poings supplémentaires. Pourtant, ses bras s’ouvrent automatique dès lors que nos regards se croise et je m’accroche à lui comme à une bouée de sauvetage. Je sanglote sans réellement savoir ce qui fait le plus mal. Je sombre doucement… « Oui, allons nous-en. » Je hoche la tête, me détache de lui fébrilement. Heureusement, il ne me lâche pas, Matthias. Il veille au grain et je sais désormais que je ne douterais plus jamais pour m’adresser à lui. C’est lui que j’avais choisi pour m’accompagner et en rien, je ne le regrette. J’avais besoin de lui là maintenant.
Le trajet en voiture me semble surréaliste. Je sanglote sans réellement savoir quand je serais capable de m’arrêter et les pensées ne cessent de se bousculer dans ma tête. Tout va trop vite. Je me repasse la scène en boucle. Je tente de me souvenir, en vain, de toutes les histoires que ma mère avait bien pu me raconter. La conclusion reste la même : je ne sais plus qui je suis. Et je ne trouverai probablement jamais la réponse. Cette idée seule fait redoubler mes larmes alors que Matthias gare sa voiture devant chez lui. Je trouve à peine la force d’ouvrir la portière, il est obligé de me venir en aide. Je tremble sur mes jambes, je me sens si faible que je pourrais juste me laisser tomber sur le sol. Mais il me tient Matthias, il me lâche seulement lorsque je suis en sécurité sur son canapé. « Je te laisse pas… Je te le promets. Ça va aller. » Je suis incapable de lui répondre. Non ça ne va pas, mais est-ce qu’il peut comprendre ? Je crois que personne ne pourra jamais réellement se mettre à ma place. C’est mon monde qui vient de s’écrouler sous mes yeux. Je suis fille de personne désormais. Et je ne sais plus rien… Moi qui cherchais des réponses, je repars plus brisée que jamais. Moi qui pensais que tout irait enfin bien. Le karma est revenu me chercher par la peau du cou. Je m’enroule dans la couverture que m’as donner Matthias, remonte mes genoux contre ma poitrine et me replies sur moi-même dans un coin du canapé. Si je lâche, tout s’effondre. Il revient avec une tasse de chocolat chaud. Je ne trouve même pas la force de le remercier. « Il faut pas que tu écoutes ce qu’il t’a dit d’accord ? On sait tous les deux que ta mère était une femme formidable… » Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres. « Elle ne savait pas choisir les hommes qu’elle aime. » C’est tout ce que je retiens. Non pas une femme formidable, mais plutôt une femme faible qui ne savait faire confiance qu’à des connards doubler de menteur. « Elle a passé son temps à me mentir. » Et je suis en colère. Je pourrais hurler, mais rien ne vient. Je crois que je suis tout simplement épuisé. « Je la déteste. » Je crois…
and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now, if the whole world was watching i'd still dance with you. drive highways and byways to be there with you. over and over the only truth, everything comes back to you
Je ne laisserais pas cet homme faire encore du mal à Elora qu’il n’en a déjà fait. Je ne laisserais plus l’approcher, plus lui parler. Il n’a pas le droit de dire ce genre de chose à une jeune femme qui souhaite simplement connaitre ses origines, savoir d’où elle vient et poser quelques questions sur sa famille. Il n’a pas le droit de la faire pleurer, de lui briser le cœur alors qu’elle ne le mérite absolument pas. De voir cela, de la voir lever la main sur la blonde, de l’entendre insulter la blonde mais également sa mère me met hors de moi. Pendant quelques minutes, je redeviens le jeune que j’étais il y a des années, celui qui n’hésitais pas à frapper, à faire connaitre son point de vue par la violence. Même si j’ai changé, si je me suis promis de ne plus jamais me battre, je ne regrette absolument pas que mon poing rencontre le visage du Grimes. Cela vaux bien de mettre fin à la conversation et qu’Elora et moi soyons escorter dehors. Alors j’ignore la douleur de ma main une fois qu’elle a rencontré le mur pour me concentrer sur ma cousine, elle en a besoin. Elle a besoin de moi, ou du moins besoin que quelqu’un soit là pour elle. Je l’entraine vers ma voiture et me met en route silencieuse vers chez moi. Je ne vais pas la laisser rentrer chez elle dans cet état, surement pas. Je lui ai promis d’être là pour elle, alors je vais lui prouver que je le suis.
Arrivé chez moi, je viens lui donner une couverture dans laquelle elle s’enroule. Pour ma part, je prends le chemin de la cuisine pour préparer un chocolat chaud. Cette recette c’est notre grand-mère qui me l’avait donné, c’était celle qu’elle faisait lorsque mon humeur n’était pas bonne et cela marchait à chaque fois, ou presque. Je jette un coup d’œil à Elora avant de revenir et de lui tendre la tasse fumante. Je tente de trouver les bons mots, de me calme tout en trouvant les mots qu’elle a surement besoin d’entendre. « Elle ne savait pas choisir les hommes qu’elle aime. » Pour cela, on ne peut pas trop lui en vouloir. On ne choisi pas le gens qui font battre notre cœur, ceux qui prennent une place si particulière et qui, quand ils partent, laissent un trous. Mais je ne dis rien, je me contente de poser doucement ma main sur l’avant-bras de ma cousine, m’asseyant à ses côtés. « Elle a passé son temps à me mentir. Je la déteste. » La blonde est en colère, je le ressens et je comprends qu’elle le soit. Elle doit se sentir perdue, ne sachant plus vraiment quoi ou qui croire. « Elle a surement simplement menti pour te protéger Elora. Pour t’éviter de savoir qu’elle genre d’homme est ton père. » Et franchement, je peux comprendre. Je crois en Sophia, je suis sur qu’elle a toujours voulu le mieux pour Elora, qu’elle a surement simplement penser à son bonheur, à sa sécurité et si elle lui a mentit toute ses années elle devait avoir une bonne raison. « Ecoute, je sais que c’est surement difficile pour toi d’y croire en ce moment, mais je pense pas que Sophia aurait voulu que les choses se passent ainsi. » Je soupire. « Je sais que cela fait des années que je ne l’avais pas vu, mais je peux pas croire qu’elle t’ai menti juste pour te mentir. Elle devait avoir une bonne raison, elle devait vouloir te protéger El… Je le pense vraiment. Sophia était quelqu’un de bien. » Je caresse doucement son bras et lui adresse un léger sourire.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
À cet instant précis, je voudrais juste m’enterrer dans un trou et ne pas en ressortir pendant des jours. Je déteste me sentir aussi faible et aussi fragile surtout devant quelqu’un. J’aurais aimé que Matthias me dépose chez moi, mais je sais que Clément et Sybille sont à l’appartement et je n’ai clairement pas la force de leur expliquer ce qui vient de se passer. Je voudrais juste que l’on me laisse dans mon coin pour avoir le temps de rejouer l’après-midi dans ma tête en boucle. J’entends encore la voix de mon géniteur alors que Matthias s’adresse à moi. Je calcule à peine mon cousin, préférant m’enrouler dans la couverture qu’il vient de me donner et me mettre en boule dans son canapé. Je sais qu’il tente de faire de son mieux. Il est si attentionné que je pourrais en pleurer, mais pour le moment tout va trop vite dans ma tête. J’ai l’impression d’être dans un rollercoaster d’émotions et je ne sais plus vraiment ce que je ressens à l’instant présent. Tout y passe : une envie de hurler, de tout casser, de pleurer, de ne plus rien dire pendant des heures, tout. Mais le sentiment qui surplombe le tout reste la colère. Et pas uniquement envers mon paternel. Bien au contraire. Je suis incapable d’expliquer ce qui se déroule dans ma tête, mais tout se mélange et je juge aveuglément. « Elle a sûrement simplement menti pour te protéger Elora. Pour t’éviter de savoir qu’elle genre d’homme est ton père. » Je voudrais croire Matthias, dans le fond, il est probablement celui qui a raison, mais je suis incapable de le voir pour le moment. « Je connaissais pas Milena, Cade et Leonardo, mais ils m’ont tous prévenu. » Et ma mère ne m’a jamais rien dit, elle a préféré me mentir toute ma vie. « Elle était MA mère et elle n’a jamais rien dit. » Je lui en voulais déjà énormément d’avoir gardé ce secret et de me le faire découvrir via une lettre. Cette étape n’avait toujours pas été digérée et honnêtement, j’ai la sensation d’aller de déception en déception dernièrement. Et je ne supporte pas l’idée que ma mère est pu me mentir sur l’identité de mon père.
Mais Matthias ne l’entend pas de cette oreille et compte bien me le faire comprendre visiblement. « Écoute, je sais que c’est sûrement difficile pour toi d’y croire en ce moment, mais je pense pas que Sophia aurait voulu que les choses se passent ainsi. Je sais que cela fait des années que je ne l’avais pas vu, mais je peux pas croire qu’elle t’ai menti juste pour te mentir. Elle devait avoir une bonne raison, elle devait vouloir te protéger El… Je le pense vraiment. Sophia était quelqu’un de bien. » Et je sais qu’il a raison, dans le fond, je le sais parfaitement, mais ce soir, je ne suis pas près de l’entendre. Alors je me dégage de son touché et me lève dans un élan de colère. « Ne parle pas pour elle, tu ne la connaissais pas. » Et ce que je voulais dire vraiment ce qu’il ne connaissait rien de la complicité que j’avais avec ma maman. Elle était la personne la plus importante de ma vie, je lui faisais une confiance aveugle même lorsqu’elle refusait de répondre à mes questions concernant mon père, maintenant, je comprends. « Je lui ai posé des questions toute ma vie et elle n’a JAMAIS répondu. » Je ne sais même pas pourquoi je crie et pourquoi je tourne en rond dans son salon. « Elle a couché avec un homme marié, elle a probablement ruiné une famille et pourquoi ? Je n’arrive pas à croire qu’elle pouvait l’aimer. » Et pourtant, elle aimait mon beau-père comme jamais et il était le pire connard sur cette terre. Je suis en colère après ma mère et je ne sais plus comment le gérer alors les larmes prennent le dessus. « Je la déteste tellement d’avoir fait ça. » Et me voilà en train de sangloter comme jamais dans le salon de mon cousin avec cette sensation que mon monde est en train de s’effondrer.
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Je n’arrive pas à imaginer que Sophia ait volontairement voulu mentir à Elora. Je pense simplement que pour elle, cela semblait la solution la plus probable pour protéger sa fille. Je ne peux pas comprendre sa décision, je n’ai pas d’enfant et je ne sais pas ce que je choisirais de faire si je me retrouvais dans une situation similaire, mais je ne peux pas imaginer Sophia penser à mal. De tout ce dont je me souviens d’elle, elle a toujours fait passer sa famille, et en particulier sa fille avant tout. Elle a toujours eu le bonheur des autres avant le sien. Sophia était une femme bien, j’en suis certain et je sais qu’Elora le sait. Je sais qu’elle aime sa mère et ca doit être seulement la déception et la colère qui l’a fait parler en ce moment même. Je vois bien qu’elle ne sait pas quoi penser, qu’elle est blessée et je peux comprendre. Elle devait être tombée de haut. Je me demande d’ailleurs comment ma tante a pu aimer un homme comme ca. Comment a-t-elle pu aimer un homme déjà marié et surtout un qui n’a jamais dû la traiter correctement. Je ne vois qu’une seule réponse, elle ne savait pas. Elle ne devait pas savoir à l’époque qu’il avait une famille, des enfants et il devait sûrement la traiter bien mieux qu’il ne l’a fait Elora ce soir. « Je connaissais pas Milena, Cade et Leonardo, mais ils m’ont tous prévenu. » Je soupire légèrement. « Elle était MA mère et elle n’a jamais rien dit. » Elle devait avoir ses raisons, j’en suis certains et je sais qu’Elora le sait aussi, elle est simplement trop en colère à cet instant précis. « Je sais… » Je réponds simplement.
Je tente doucement de dire à Elora de ne pas être trop dur avec sa mère, de lui laisser le bénéfice du doute, mais je sais que c’est difficile, surtout que Sophia n’est plus là pour répondre aux questions, pour expliquer ses décisions. « Ne parle pas pour elle, tu ne la connaissais pas. » Et après tout, la blonde a raison. Cela fait des années que je n’avais pas Sophia, des années que j’ai arrêté d’avoir des nouvelles alors je ne peux pas prétendre savoir qui elle était devenue. Pourtant je sais qui elle était lorsqu’Elora était enfant, je sais la femme qu’elle était avant que je ne parte pour les Etats Unis. « Peut être pas ces dernières années oui, mais je sais qu’elle t’aimait plus que tout au monde. » Si il y a bien une chose dont je suis sur, c’est que cela n’a pas changé avec les années. Je sais qu’elle aimait sa fille, qu’elle aurait fait n’importe quoi pour Elora. « Je lui ai posé des questions toute ma vie et elle n’a JAMAIS répondu. Elle a couché avec un homme marié, elle a probablement ruiné une famille et pourquoi ? Je n’arrive pas à croire qu’elle pouvait l’aimer. » Moi non plus je n’arrive pas à y croire et pourtant… « Tu sais l’amour c’est… Compliqué. » Mais ca, elle doit le savoir. Elle n’a pas dix ans, elle a vingt-cinq ans, elle doit se douter que ca ne se choisi pas. L’amour ca nous tombe dessus quand on s’y attend le moins, comme ca m’était tombé dessus quand j’avais débarqué aux Etats Unis il y a des années. « Ce genre de sentiment ca se contrôle pas. Ca nous tombe dessus et c’est à nous de gérer ce qu’il en suit. Peut-être même que ta mère ne savait pas qu’il était marié lorsqu’elle était avec lui. Je sais que tu aimerais des réponses, mais ne détruit pas les souvenirs que tu as de ta mère pour un type comme ca… » Je ne laisserais pas cet homme salir la mémoire d’une femme bien.
« Je la déteste tellement d’avoir fait ça. » Elora se remet à pleurer et doucement, je viens à nouveau l’attirer dans une étreinte. Je ne peux pas imaginer ce qu’elle traverse, mais je peux être là pour elle, la supporter. « Ca va aller… » Je ne peux pas dénigrer ce qu’elle ressent, cette colère qu’elle a envers sa mère, et je dois la laisser l’exprimer.
ÂGE : vingt-huit ans - (8.11.1996) SURNOM : elle préfère shiloh et rien d'autre STATUT : célibataire, elle réapprends à faire confiance après une relation abusive. MÉTIER : styliste pour la maison de couture Weatherton, un rêve devenu réalité pour lequel elle continue à travailler comme une acharnée LOGEMENT : #45 james street, fortitude valley où elle donne une nouvelle chance à la colocation avec Olive POSTS : 5485 POINTS : 1000
TW IN RP : mention de relation abusive (psychologique et physique), revenge porn, dépréciation de soi GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a un frère jumeau, Nathan › sait coudre depuis ses dix ans et ne rate jamais une occasion de créer ses propres vêtements › viens tout juste de revenir à Brisbane › sort d'une relation abusive qui aura durer un peu plus d'un an › naturelle et souriante, elle c'est renfermé sur elle-même ces derniers temps DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #AA6195 RPs EN COURS : (05)kieran #1 › lewis #5 › megan #14 › cleo #3
leloh #5 › and i want to tell you everything. the words i never got to say the first time around and i remember everything from when we were the children playing in this fairground. wish i was there with you now. if the whole world was watching i'd still dance with you, drive highways and byways to be there with you, over and over the only truth. everything comes back to you
meloh #14 › only you know me the way you know me, only you forgive me when i'm sorry. need you when i'm broken, when i'm fixed, need you when i'm well, when i'm sick. friends that i rely on don't come through, they run like the river, but not you. there you are, with open arms.
Je ne saurais pleinement expliquer cette colère sourde qui monte en moi. C’est un sentiment qui me terrasse et ne laisse place à aucune autre émotion. Je suis aveuglée par cela, je fonce tête baissé dans les conclusions et dans le fond Matthias me laisse faire. Il est là, mais il n’insiste pas. Il a compris, je pense. Il me laisse rager dans mon coin jusqu’à ce que je laisse sous-entendre qu’il ne connaissait pas ma mère. J’ai franchi la limite, oubliant quelques instants, qu’elle était sa famille à lui aussi. « Peut-être pas ces dernières années oui, mais je sais qu’elle t’aimait plus que tout au monde. » Je renifle bruyamment. « Je suis désolée, Matthias. » Pardonne-moi d’être aussi vive, aussi à vif.
Et pourtant, la seconde d’après, je m’emballe à nouveau. C’est plus fort que moi, je n’imagine que le pire, constamment. Pour moi, ma mère savait parfaitement qu’elle était en couple avec un homme marié, qu’elle fricotait avec quelqu’un de prix. Et cette idée me révolte plus que de raison. Je n’imagine pas ma mère comme une vulgaire maîtresse, celle que l’on cache. Je ne cautionne pas le fait que ma mère a toujours été malheureuse en amour, d’abord avec mon paternel, puis avec Adam. « Tu sais l’amour c’est… Compliqué. » Un rire nerveux m’échappe. J’en sais plus que tu ne le crois Matthias, mais je ne lui parlerais pas de cela, pas ce soir. Ce n’est pas le sujet de savoir que je suis en train de tomber amoureuse sans vraiment savoir ou tout cela va bien pouvoir se terminer. « Ce genre de sentiment ça se contrôle pas. Ça nous tombe dessus et c’est à nous de gérer ce qu’il en suit. Peut-être même que ta mère ne savait pas qu’il était marié lorsqu’elle était avec lui. Je sais que tu aimerais des réponses, mais ne détruit pas les souvenirs que tu as de ta mère pour un type comme ça… » Je hoche la tête tristement. « Je voudrais tellement qu’elle soit là… » Je soupire longuement. « Pour pouvoir parler de tout ça avec elle. » Elle se nourrit peut-être là, aussi, ma colère. Dans l’absence si bruyante de ma mère. Elle n’est plus là et mes questions resteront à jamais sans réponse.
« Ça va aller. » Je hoche une nouvelle fois la tête et sans rien dire pars me blottir contre mon cousin. Il passe son bras autour de mes épaules et pendant de longues minutes, on reste comme cela, sans rien se dire. J’ai besoin de temps pour me calmer, besoin de temps pour rationaliser. Les minutes, les heures défilent et j’ai la sensation de m’imposer lourdement. « Je vais aller voir ma meilleure amie. » Je me redresse et viens embrasser la joue du brun. « Merci pour tout Matthias. »
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