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 Let the game begins (Lou)

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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyVen 27 Mar 2020 - 23:26

let the game begins

@Lou Aberline & Mitchell Strange


J’en ai rencontré des impasses dans ma vie et ce n’était pas sur le point de s’arrêter là. Je me souvenais d’un jour en particulier lors de mon enfance. Alors que mon frère et moi venions de rentrer de l’école, mon père, nous avait attendu de pied ferme, bière à la main. Monsieur Strange avait encore passé sa journée à picoler et avait grandement besoin de s’en prendre à plus faible que soi. Il avait hurlé après nous et nous avait rué de coups avant de quitter l’ignoble lieu qui nous servait d’appartement. Je tentai de jouer au garçon courageux face à mon petit frère, faire bonne figure, c’était tout ce qui me restait à faire pour le réconforter. Je lui promettais que tout s'arrangerait, un jour et lui préparait ensuite son quatre heure, comme si de rien était. Que pouvais-je faire d’autres ? Je n’étais qu’un gosse. Finalement, c’était mon frère lui-même qui avait trouvé la solution, des années plus tard en causant la mort de notre père. Je n’étais pas allé au bout de mon idée à l’époque, je n’avais pas défendu mon frère comme j’aurai dû le faire. J’avais été lâche et aujourd’hui l’histoire se répétait à quelques détails près. J’avais du mal à prendre certaines décisions. Surtout une à vrai dire. Mettre fin à la vie de Lou Aberline ou pas. Cela faisait des mois que traînait cette histoire, une histoire qui pouvait être réglée en un coup de gâchette et pourtant elle était toujours là, jouissant de sa liberté. J’avais même arrêté de la faire suivre. Elle était devenue le cadet de mes soucis et j’avais eu assez de soucis, principalement la mort de Mavis, pour me concentrer sur son cas, elle devait être contente de ne plus avoir de mes nouvelles et j’espérais qu’elle fasse l’erreur de croiser mon chemin un de ces jours pour rigoler.

Après la mort de Mavis, je m’étais juré de ne plus perdre de temps et d’énergie pour une femme. L’amour que j’avais porté à ma défunte épouse m'avait en quelque sorte détruit de l’intérieur. Durant toute notre idylle mon amour pour elle m’avait causé que des ennui. J’avais fait couler du sang pour elle, j’étais devenu celui que je suis aujourd’hui à cause d’elle et j’avais sombré ces derniers mois, toujours à cause d’elle. Mon retour de Budapest avait été très difficile, mais je m’étais juré de reprendre ma vie en main et de m’occuper du Club comme je le faisais avant toutes ces emmerdes. J’avais retrouvé mes vieilles bonnes habitudes et mon appartement qui nécessiterait un bon rafraîchissement. J’en avais profité pour enfin me débarrasser des affaires de Mavis, non sans peine et j’avais observé le vide présent durant quelques secondes. Ça y est, j’avais enfin tourné la page et j’allais pouvoir retrouver mon bureau au club. Il s’en était passé des choses durant mon absence, la liste de nos ennemies avait évoluer, une romance était en train de naître, ce qui me déplaisait énormément. Voir Raelyn s’afficher avec cet Amos m’avait fortement contrarié et je n’avais pas tardé à le lui faire savoir. Une discussion sous tension qui s’était terminée dans le calme, mais qui m’avait laissé un goût amer. J’allais mener mon enquête sur ce type, mais en attendant, je devais m’attarder sur un tout autre soucis.

J’apprenais qu’un de nos fournisseurs nous faisait faux bon, s’apprêtant à travailler avec un autre gang résidant apparemment à Brisbane. THE HIVE. J’avais beau réfléchir, ça ne me disait rien et ça nourrissait ma curiosité. Le Club a des ennemis, la plupart étant d’autres gang, mais un genre de pacte était en place pour éviter une guerre de rue, visiblement ce nouveau gang n’avait pas eu le mot et ne devait sûrement pas savoir à qui il avait à faire. Sûrement des novices voulant jouer au gangster. J’avais fait passer un message via ce fournisseur pour rencontrer le boss de ce gang afin de lui souhaiter la bienvenue à ma façon et surtout pour lui faire savoir sur quel terrain il jouait. Je rangeais mon canif porte bonheur dans la poche de ma veste et enfourchait ma bécane pour me rendre dans un garage où j’avais pour habitude de me rendre. Je donnais quelques billets au gérant pour qu’il me laisse exploiter son atelier pour ma rencontre et attendait la venue de ce type que j’avais hâte de voir, m’assurant que mes hommes n’étaient pas très loin pour intervenir en cas de besoin.


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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptySam 11 Avr 2020 - 12:47

C’était le début de la consécration, une toute première victoire. Lorsque Seth, son fournisseur de meth récemment rallié à sa cause, lui avait fait part de la volonté de Mitchell de rencontrer “le chef de la Ruche”, elle put enfin constater que tous les efforts de ces derniers mois n’avaient pas été vains. Toutes les nuits sans sommeil à démarcher des clients, recruter, plonger dans les comptes ; tous les “amis” qu’elle avait convertis au poison qu’elle vendait, le corruption de sa conscience et les stratagèmes afin que personne ne puisse savoir qu’elle tirait les ficelles. Et elle n’eut aucune crainte, pas une once de peur, pas le moindre doute avant d’accepter le rendez-vous ; car l’heure de trembler face à l’ombre de Strange était révolue, car elle n’était plus seule désormais à lui. Ce n’était pas une armée mais la Ruche grouillait joyeusement de dealeurs qui inondaient les rues de sa marchandise estampillée à l’effigie du gang. Le potentiel addictif de son catalogue rendait les clients particulièrement fidèles, mais personne n’avait la moindre idée de la composition de ces qu’ils ingéraient, et c’était un détail sur lequel la jeune femme se devait de fermer les yeux. Depuis la défection de Tobias, l’affaire grandissante avait quitté l’appartement des jumeaux Doherty pour s’installer dans des locaux moins vulnérables. La question du blanchiment de tous ces dollars brassés approchait à grands pas et les idées ne manquaient pas pour que ces sommes demeurent sous les radars. Et ils avaient enfin attiré l’attention du Club. Jamais Lou n’aurait pu rêver que son plan se déroulerait aussi impeccablement. Une route royale se dessinait devant elle, la confortant plus que jamais dans ses ambitions. Tobias était définitivement du mauvais côté de l’Histoire, comme tous ceux qui auraient en l’idée de lui mettre des bâtons dans les roues. Tous avaient tendance à la sous-estimer. Sous prétexte d’une moue juvénile et de sa petite taille, elle bataillait chaque jour pour être prise au sérieux. Le respect qu’un homme obtiendrait de ses employés d’un simple regard, elle devait l’arracher à coups de menaces, de chantages et autres subterfuges cruels quitte à se corrompre elle-même. Elle gardait Freya sous sa coupe comme moyen de pression sur Tobias, elle utilisait la mère malade de Charles afin de mener celui-ci à la baguette. Mais elle n’avait pas le choix, l’échec n’était pas une option. Non, elle ne pouvait pas flancher ni faire marche arrière. Tout son monde en dépendait.

Lou avait l’effet de surprise à son avantage, et ce détail était conséquent. Mitchell ne savait pas à qui il aurait affaire, et tout indiquait qu’il était persuadé qu’il ferait face à un homme -dans son plus bel élan de misogynie. La jeune femme se prépara à la rencontre avec une seule question en tête : que ferait-il à sa place ? Quelques années à ses côtés lui avaient appris bien des choses sur sa manière de penser, lui permettant d’anticiper bien des pièges. Bien entendu, elle vint armée. La brune avait retardé autant que possible la possession et l’usage d’une arme à feu, jusqu’à ce qu’elle estime qu’il était stupide de croire qu’elle n’en aurait jamais besoin ou que la loi les interdisant empêcherait qui que ce soit de la mettre en joue. Elle ne vint pas seule non plus. Une voiture l’attendait deux rues plus loin, si la situation dégénérait et nécessitait de fuir. Un homme observait le garage discrètement à une dizaine de mètres, avec une vue imprenable sur l’escorte du Club. Milo, lui, l’accompagna jusqu’à l’entrée et se posta près de la porte de derrière. Il ne restait plus qu’à Lou à lever le voile sur son identité. Alors elle approcha pas à pas, le son de sa démarche déterminée résonnant sur le béton tandis qu’elle passait de l’ombre à la lumière, le regard planté sur le visage de son ennemi pour se délecter de toute la palette d’émotions qui le traverserait au moment où il réalisera que son opposant, sa concurrence, c’était elle.

Plantée devant lui, en contrebas du grand méchant loup, elle souria. La satisfaction était si grande qu’elle transparaissait dans ses yeux. Elle n’était plus la proie apeurée, le lapin en fuite, la biche blessée attendant le coup de grâce. Elle n’était plus uniquement la traîtresse, la paria ou la junkie naïve. Et elle débordait tant de confiance, de résolution, d’un brin de cruauté et de sédition, qu’elle se sentait capable de transformer en pierre quiconque croiserait ses iris. “Surprise, surprise.” elle souffla, mutine. Intérieurement, elle se demandait à quel point Mitchell regrettait désormais de ne pas s’être débarrassée d’elle tant qu’il le pouvait et s’il tenterait réellement sa chance cette fois. Cependant, elle ne craignait pas pour sa vie. Il ne serait pas à l’avantage de sa réputation de s’en prendre à un chef concurrent lors d’un rendez-vous planifié pour un marché. Le revolver dans son dos confortait également cette sensation de sécurité. “Je vous conseille de vous tenir à carreau, toi et tes gars. Je ne suis pas assez stupide pour venir seule. S’il te viendrait à l’idée de tenter quoi que ce soit, tu ne sortirais pas plus vivant que moi.” Et elle pourrait tout à fait se satisfaire d’une issue de ce genre. Si Lou venait à mourir en même temps que Strange dans ce garage, elle considérerait avoir rempli sa mission et gagné la guerre. Tant que le petit roi des rues de Brisbane tombait, le reste n’avait pas d’importance, encore moins son existence à elle qu’elle avait ruiné plus de fois qu’un chat n’a de vies. “Tu vois, j’ai appris des meilleurs. Tu devrais être fier.” le narguait-elle avec malice. Elle n’était pas encore à la hauteur du Club, elle n’était pas Mitchell, mais elle s’y hissait à bout de bras. Elle était parvenue à le faire venir à elle, et c’était la preuve qu’elle réussissait, qu’elle pouvait y arriver. Elle savait exactement comment le faire tomber. Et il avait été lui-même l’architecte de cette chute à venir. “Alors, mon petit doigt m’a dit que tu veux parler affaires ?” reprit-elle en croisant les bras, endossant pleinement son rôle de cheffe. Lui qui avait refusé son offre de se remettre au service du Club, la dernière fois, le voilà attiré dans ses filets, prêt à marchander. Voyait-il enfin sa véritable valeur ? Ou devinait-il la menace potentielle qu’il avait sous les yeux ?
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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyVen 24 Avr 2020 - 23:53

let the game begins

@Lou Aberline & Mitchell Strange


Je me sentais en confiance, je me pensais malin en ayant pris les devants pour rencontrer celui qui gérait ce nouveau gang appelé “THE HIVE”. Je me disais que cette histoire de fournisseur allait très vite être réglée après quelques mots qui le feraient très vite déchanter quand il aura compris sur quel terrain, il était venu jouer. Pour moi, c’était simple, ce petit gang n’était pas à la hauteur du Club et avait grandement besoin d’une mise à niveau. Il ne pouvait pas y avoir de la place pour deux. Il y en avait eu d’autres, qui sous la pression du Club n’avait pas pu prospérer au sein de Brisbane, non pas qu’ils en avaient pas les moyens, bien au contraire, c’était justement là qu’était le problème, je ne pouvais pas me résigner à voir mieux ailleurs et c’est grâce à la manière forte que j’obtenais souvent gain de cause. Je tolérais des petits gangs sans prétention, mais ce gang me faisait peur, et même si je ne l’avouait pas haut et fort je me méfiais énormément. Ils avaient réussi à atteindre l’un de nos fournisseurs et ça ne m’avait pas échapper. Je n’avais pas attendu pour réagir et avais donné rendez-vous à leur boss dans ce garage qui ne payait pas de mine de l'extérieur, mais qui était réputé pour faire du bon boulot.

J’attendais sagement l’arrivée du chef de ce gang, s'allumant une cigarette pour passer le temps. Je repensais brièvement à ces quelques semaines passé en-dehors de l’Australie avant d’entendre enfin des bruits de pas. Je relevais la tête sans attendre afin de voir le visage du petit malin qui pensait pouvoir prendre du terrain sans que je m’en rende compte. “Sérieusement ?” C’est le seul mot qui sortit de ma bouche lorsque mon regard se posa sur le visage du chef du gang, ou plutôt la cheffe. Lou Aberline. C’était une blague ? “Surprise, surprise.” Je ne disais rien, mais mon regard en disait long sur ce que je pensais. “Je vous conseille de vous tenir à carreau, toi et tes gars. Je ne suis pas assez stupide pour venir seule. S’il te viendrait à l’idée de tenter quoi que ce soit, tu ne sortirais pas plus vivant que moi.” Elle plaisantait ? Je ne pouvais m’empêcher de rire sur le moment tellement que c’était inattendu comme situation. Parce qu’elle pensait être à la hauteur face au Club, face à moi ? J'écrasai ma cigarette sur le sol et croisais les bras sans la quitter du regard. “Parce que tu penses que tu me fais peur ?” La questionnais-je sans perdre le sourire arrogant qui s’était dessiné sur mes lèvres. Au fond je ne rigolais pas vraiment, parce que je ne savais pas à quel point son “petit gang” prenait de l’ampleur et si elle disait vrai, je n’avais pas intérêt à faire le malin sous peine d’y rester ou pire, de partager ma tragique mort avec la sienne, puisque mes gars n’étaient pas loin eux non plus. Je n’étais pas con à point de créer une fusillade au sein de ce garage, mais je ne comptais pas baisser les yeux face à elle. “Tu vois, j’ai appris des meilleurs. Tu devrais être fier.” Je devais l’avouer, elle avait fait fort Lou en montant son propre gang tout en sachant contre qui elle se hissait en faisant cela. Bien sûr, je regrettais amèrement le fait de ne pas lui avoir fait la peau avant, ça m’aurait évité tout ce cirque.“Parce que tu penses que le fait d’avoir créé un bébé gang sans intérêt devrait me rendre fier ? Tu as perdu la tête bien plus que je le pensais” J'haussais les épaules. “Tu n’es pas à la hauteur pour tout ça Lou.” Que je disais avec beaucoup de calme. Je ne tournais pas autour du pot pour lui faire part de mon ressenti, mais ça n'empêchait pas que j’allasse devoir trouver une certaine entente avec elle, malgré moi. “Alors, mon petit doigt m’a dit que tu veux parler affaires ?” Pourquoi ne l’avais-je pas descendu quand j’en avais l’occasion ? Je m’en mordais les doigts, j’étais rabaissé à un point ou j’allais devoir faire “affaire” avec ma pire ennemie, hors de question. “Tu crois que je vais faire affaire avec toi ? Tu rigoles, j’espère.” Je ne comptais pas la caresser dans le sens du poil, oh non. “Et si tu m’expliquais plutôt ce qui t’es passé par la tête lorsque tu as créé ce gang miteux ! C’est pour obtenir ta vengeance, c’est ça ? ” La questionnais-je ? Parce que j’étais plutôt curieux de savoir ce qu’une fille comme elle espère en étant à la tête d’un gang, bien que la réponse me paraissait évidente et devait sûrement inclure mon nom ou le club.


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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyLun 4 Mai 2020 - 22:11

Les mesures de précaution de Lou n’avaient pas pour but d’instaurer un climat de peur, mais de raison. Michell tenait définitivement plus à sa vie qu’elle, et se sacrifier dans le but de le tuer dans des feux croisés n’était pas une option déplaisante pour la jeune femme. Cependant, elle préférait la gloire d’une victoire telle qu’elle l’avait imaginée d’après le plan qu’elle formantait depuis des mois, et si elle pouvait voir le soleil se lever à nouveau en sachant que le boss du Club s’arrachait les cheveux à l’idée d’avoir manqué sa chance de se débarrasser d’elle sans que cela ne crée un incident diplomatique entre les gangs, cela lui convenait fort bien également. Elle jubilait d'ors et déjà de le deviner sur la défensive depuis qu’elle était apparue. Son regard était noir de colère mais ses bras étaient croisés avec défiance. Renfrogné, fier comme un pou, il digérait difficilement de la voir se présenter en tant que cheffe de la concurrence. Qu’il prétende ne pas la craindre ne lui donnait que l’allure d’un petit garçon cherchant à garder la face. “Parce que tu penses que le fait d’avoir créé un bébé gang sans intérêt devrait me rendre fier ? Tu as perdu la tête bien plus que je le pensais.” Son manque de professionnalisme durant ce rendez-vous suffisait à le discréditer un peu plus. Aux yeux de Lou, il était désormais évident que Mitchell n’était pas en position de force, même à deux têtes de hauteur au-dessus de la sienne. Il se débattait et se tortillait pour garder ses deux fesses sur un trône qui ne lui revenait plus. La jeune femme, elle, voyait grand. Et elle avait les épaules pour cela, qu’importe si Strange niait l’évidence en prétendant le contraire. “Tu n’es pas à la hauteur pour tout ça Lou.” qu’il crachait pour s’en persuader lui-même, car elle n’avait aucun doute sur ses capacités. “Pourtant, je suis là.” répondit-elle calmement, balayant la remarque d’un haussement d’épaules. L’australienne ne comptait pas enfiler des perles par ailleurs, et proposait d’entrer dans le vif du sujet, les négociations, plutôt que de laisser Mitchell continuer à perdre sa salive en tentatives de la rabaisser. Il n’en démordait pas, pourtant. “Tu crois que je vais faire affaire avec toi ? Tu rigoles, j’espère.” Impassible, Lou le scrutait fixement. Non, elle ne rigolait pas. Du moins, pas en façade. “Et si tu m’expliquais plutôt ce qui t’es passé par la tête lorsque tu as créé ce gang miteux ! C’est pour obtenir ta vengeance, c’est ça ? ” Aucun don de perspicacité n’était nécessaire pour deviner les motivations de Lou. La vengeance était un moteur puissant. Elle pensait à Blanche, bien sûr, mais surtout à elle-même ; aux trois années de sa vie passées à se cacher, à trembler de peur, à se retourner dans la rue, à être incapable de dormir la nuit. Elle se l’était juré : pas une année de plus. Pas un mois de plus, pas un jour de plus, pas une heure de plus de sa vie ne serait consacré à la terreur que lui inspirait Strange. Et le seul moyen de se débarrasser du monstre sous son lit, c’était de lui couper la tête elle-même. “Ce gang miteux a fait assez de bruit pour attirer ton attention et te traîner ici, répondit-elle d’un ton glacial, le regard franc, bras croisés à son tour. Alors oui, Strange, je crois que tu as peur, ou au moins, que la Ruche s’est montrée digne d’intérêt. Et peut-être que ça te déplaît que j’en sois à la tête, mais tu vas être obligé de ravaler ton gros égo parce que je ne fais que commencer.” Aucune raillerie, aucune insulte ; rien ne pourrait atteindre sa détermination. Jamais n’avait-elle eu autant de pouvoir sur sa propre vie, et il faisait si bon de se sentir en contrôle de la situation. “Mes produits ont inondé tes rues, elle reprit en effectuant quelques pas en cercle autour de lui. On grignote sur votre territoire chaque jour un peu plus. Je suis sûre que même certains de tes dealers ont commencé à consommer de ma came.” Dire que le seul moyen de la stopper serait en faisant fumer la bouche d’un pistolet. Si seulement Mitchell en avait eu le courage plus tôt. “Trouver un accord avec le Club n’est pas dans mon intérêt. Je n’ai pas peur d’une guerre.” La Ruche possédait de nombreux amis placés là où le Club ne pourrait pas même rêver d’avoir un pied. Elle était une Grimes, une famille de riches et influents avocats. Elle était proche des Adams, la progéniture du Sénateur. Elle avait d'anciens membres des Mantha sous sa botte. Elle était financée par une triade chinoise. Le Club prenait des allures de moucheron écrasé sur le pare-brise de ses ambitions. “Soit tu m’exposes ce que tu avais en tête en convoquant cette petite entrevue, soit je m’en vais. J’ai des affaires qui m’attendent pour détruire ta petite entreprise.” Mitchell avait bien des ennemis, mais celle qui s'était ajoutée à sa liste était certainement la dernière dont il aurait pensé devoir craindre un jour.
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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyVen 8 Mai 2020 - 23:05

let the game begins

@Lou Aberline & Mitchell Strange


Mitchell avait loupé le coche en pensant en avoir fini avec Lou Aberline. Il lui avait laissé la vie sauve, sûrement par nostalgie, parce qu’elle avait compté pour lui, mais visiblement elle n’avait prit conscience de la chance que lui avait laissé l’Américain. Elle aurait pu fuir, vivre une meilleure vie ailleurs et pourtant elle s’obstinait à rester à Brisbane avec l’audacieuse ambition de grignoter sur le terrain de Strange. Il avait envie d’en rire et pourtant qui l’eu cru, il se méfiait d’elle, il se méfiait de ce qu’elle avait créé, non sans son expérience au Club et c’était sûrement cela qui était plus rageant pour lui. Elle se servait de ce qu’elle avait appris au sein du Club et s’en servait contre lui. Elle avait réussi à monter un petit gang qui prenait de l’ampleur dans les rues. Touchant ainsi un business qui taclait directement le boss du Club. Alors oui, il pouvait compter sur son trafic d’arme ou de filles, mais là n’était pas la question, dans cette histoire, c’était surtout son ego qui prenait un coup. Comment cette petite sotte pouvait prétendre être meilleur que lui dans un domaine qu’il avait dirigé quasiment toute sa vie ? “Pourtant, je suis là.” Comment pouvait-elle espérer le surpasser ? Il avait du mal à se faire à cette idée et pourtant elle était là, face à lui, gérant ce gang qui grandissait de jour en jour et qui pouvait un jour mettre des bâtons dans les roues du Club. Elle le disait elle-même, elle était là, bien là face à lui, contre toute attente. Il avait essayé de la dénigrer dès son arrivé, mais la petite garce lui tenait tête, elle était sûre d’elle et ne montrait aucune faiblesse. Elle était loin là, Lou qui tenait à sa vie et qui le fuyait. Il se rendait compte de la connerie qu’il avait faite, pourquoi ne l’avait-il pas tué quand il le pouvait, c’était si simple et pourtant, il s’était défilé, il lui avait laissé la vie sauve en voulant se montrer clément pour une fois. Certes, il l’avait menacé, avait fait tuer Blanche en guise de représailles et ne lui avait pas laissé la liberté de vivre sa vie comme elle le semblait, mais ce qu’elle ne savait pas c’est qu’il était passé pour un guignol auprès des siens lorsque tout le monde à su que Lou Aberline était encore en vie. Il avait dû se justifier, criant haut et fort que plus lente allait être la chute plus elle sera dure, mais il n’en était rien. Il ne comptait pas lui faire la peau et pourtant, il aurait dû. « Tu ne sais pas dans quoi, tu te lances en voulant m’affronter sur ce terrain. » Qu’il la prévenait calmement avant de la dénigrer à nouveau. “Ce gang miteux a fait assez de bruit pour attirer ton attention et te traîner ici, Certes, mais s’il avait su que c’était elle qui en était à la tête, il aurait envisagé ce rendez-vous autrement. Alors oui, Strange, je crois que tu as peur, ou au moins, que la Ruche s’est montrée digne d’intérêt. Et peut-être que ça te déplaît que j’en sois à la tête, mais tu vas être obligé de ravaler ton gros ego parce que je ne fais que commencer.” Il la regardait avec colère, pensait-elle vraiment lui arriver à la cheville ? « Arrête. Tout ce que tu sais de ce monde, tu l’as appris de moi et crois moi, tu n’es vraiment pas à la hauteur, tu ne tiendras pas le coup et crois le ou non, mais une guerre avec le Club te mène à ta propre perte. » Il la regardait avec mépris. Que pensait-elle ? Pensait-elle réussir à le rayer aussi facilement ? Pensait-elle vraiment être à la hauteur ? “Mes produits ont inondé tes rues, ça l’embêtait, mais il faisait bonne figure face à cela. On grignote sur votre territoire chaque jour un peu plus. Je suis sûre que même certains de tes dealers ont commencé à consommer de ma came.” Il allait devoir en toucher un mot à Raelyn qui gérait ce côté-là, mais ne s'avouait pas vaincu pour autant. La ruche était peut-être “montante“ dans les rues, mais n’avait pas la notoriété du Club. “Trouver un accord avec le Club n’est pas dans mon intérêt. Je n’ai pas peur d’une guerre.” Et pourtant elle devrait. “Soit tu m’exposes ce que tu avais en tête en convoquant cette petite entrevue, soit je m’en vais. J’ai des affaires qui m’attendent pour détruire ta petite entreprise.” Avait-elle oublié que le Club était au plus haut et que son bébé gang n’arrivait pas à sa cheville ? Il riait Mitchell en entendant cela et n’arrivait pas à la prendre au sérieux, pas totalement du moins. « Je crois que tu prends tes rêves pour une réalité, mais c’est beau, vraiment. Tu as pris confiance en toi, tu penses pouvoir nous marcher dessus, pourquoi pas après tout ! » Il écartait les bras pour rendre son éloquence un peu plus théâtrale. « Mais dis-moi, est-ce que tu joueras toujours autant à la maline lorsque tous tes proches se feront tuer par ta faute ? Parce que tu sais, Blanche c’était qu’un début, il pourrait y en avoir d’autre. » Sur ce plan, il avait un pas d’avance, parce qu’il avait personne dans sa vie, personne sur qui il comptait vraiment mise à part son frère et il savait qu’elle n’irait pas l’affronter. « Tu as peut-être réussi à rassembler du monde autour de ton cirque, mais au final, je ne suis pas sûr qu’ils iront risquer leur vie pour ta pauvre petite personne. » Il s’approchait d’elle finalement, un moyen pour lui de la provoquer d’avantage. Il la frôlait presque. « Mais je vais être gentil, une dernière fois.» Il marquait une petite pause avant de très vite reprendre. « Je vais t’offrir la chance de revenir parmi nous, d’occuper une place plus importante et de briller comme tu le devrais. » Bien sûr, en proposant cela, il espérait sauver sa peau, car même s’il faisait le malin, il se méfiait réellement de la Ruche.


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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyJeu 14 Mai 2020 - 22:38

Les tentatives d’intimidation de Strange ne pouvaient plus fonctionner. Lou était lancée et désormais bien trop impliquée dans ses projets pour se laisser dire qu’elle n’était pas à la hauteur de ses ambitions. Son plan n’était peut-être pas parfait et elle improvisait parfois devant ces situations auxquelles rien ne l’avaient préparé -pas même la proximité avec Mitchell- comme l’attaque qu’elle avait subie avec Joseph à la Marina par un gang adverse. Cela n’entachait pas sa détermination, bien au contraire. « Je crois que tu prends tes rêves pour une réalité, mais c’est beau, vraiment. Tu as pris confiance en toi, tu penses pouvoir nous marcher dessus, pourquoi pas après tout ! » Il avait beau se moquer d’elle, le patron du Club, prendre sa grosse voix, faire de grands gestes, la jeune femme n’était pas impressionnée. Nerveuse, peut-être, et intimidée par ces biceps dressés à trente centimètres au-dessus de sa tête dont elle ne voudrait pas goûter une salade de doigts, mais en faisant le tour de Mitchell, en l’observant, en l’écoutant, Lou constatait à quel point sa peur s’était envolée. Sa seule crainte, désormais, était son inexpérience. Elle n’était pas une businesswoman, elle n’était à la tête de la Ruche que depuis quelques mois, et elle devait faire plier un magnat de la mafia du haut de son mètre cinquante-cinq. « Mais dis-moi, est-ce que tu joueras toujours autant à la maline lorsque tous tes proches se feront tuer par ta faute ? Parce que tu sais, Blanche c’était qu’un début, il pourrait y en avoir d’autre. » Le nom de son ancienne patronne et amie avait le don de lui hérisser le poil. Mitchell, plus que quiconque, avait perdu le droit de le prononcer. Il avait commandité un assassinat sans autre raison que d'insuffler de la terreur, l’oeuvre d’un lâche. Un lâche qui n’avait jamais eu le cran d’appuyer sur la détente face à sa réelle ennemie. “Depuis ta sortie de prison la seule chose que tu as eu le courage de faire c’est tuer une pauvre pâtissière. Si j’étais toi, je ne m’en vanterais pas.” rétorqua-t-elle froidement. C’était cela, son grand geste, sa manoeuvre de super-vilain ? Cela ne valait rien. Strange était uniquement parvenu à égratigner la confiance de ses proches, et rendre la jeune femme en colère. Et Dieu savait que cela n’était jamais une bonne idée. « Tu as peut-être réussi à rassembler du monde autour de ton cirque, mais au final, je ne suis pas sûr qu’ils iront risquer leur vie pour ta pauvre petite personne. » Lou avait appris une chose de ses mésaventures avec le Club : leur soit-disant esprit de famille était du flan. La solidarité et la camaraderie étaient de façade, ficelées par l’intimidation du boss et l’interdépendance alimentée par le toit qu’il mettait sur leur tête et la came qu’il faisait couler à flot. Le véritable état d’esprit dans leurs rangs n’était pas différent d’ailleurs ; chacun pour soi. Mitchell avait simplement l’hypocrisie de prétendre le contraire. Pas Lou. Elle ne promettait pas une famille de substitution, des frères, des soeurs, et encore moins de jouer les mamans pour ses troupes. Si ses hommes avaient ce genre de troubles affectifs, elle leur donnait l’adresse d’un bon psy, une tape dans le dos, et un sachet de poudre à vendre dans la soirée. Ce qu’elle offrait, elle, c’était des opportunités, c’était de l’argent facile, et pour les nombreux ennemis du Club, une vengeance. Alors non, elle n’inspirait pas la même loyauté. Mais la Ruche était jeune, Lou avait le temps de faire ses preuves et de mériter le respect qu’elle espérait. “Pour moi, non, peut-être pas. Mais pour te voir tomber…” Elle pencha la tête de côté et claqua la langue, l’air de dire que le grand méchant loup ne pouvait pas avoir idée du nombre de personnes qui voulaient voir sa tête sur un pique façon Ned Stark. Strange se sentait certainement puissant, pour le moment, mais cette illusion tomberait comme un château de cartes bien assez tôt. « Je vais être gentil, une dernière fois. Je vais t’offrir la chance de revenir parmi nous, d’occuper une place plus importante et de briller comme tu le devrais. » Son orgueil n’avait donc aucune limite, songea Lou. Croire qu’il pouvait revenir en arrière comme si de rien n’était et la faire rentrer à nouveau dans le rang bien gentiment, refaire d’elle une marionnette à sa solde. Bien sûr, la sécurité allant de paire avec une réintégration du Club pesait dans la balance, et une partie d’elle trouvait l’idée tentante. Un murmure pernicieux que Lou étouffa dans un coin de sa tête. Il avait eu sa chance. C’était une nouvelle opportunité que Mitchell n’avait pas su saisir à temps. “Le moment pour être “gentil” est terminé, Strange. Tu as manqué le coche. Je t’ai déjà proposé mes services et tu m’as ri au nez, tu te rappelles ?” Désormais, elle prouvait combien elle aurait pu se montrer utile, mais en mettant ses talents à son propre profit. Pas une seule fois Strange n’avait-il fait les bons choix la concernant. Et comme tout le monde, il l’avait sous-estimée encore et encore. A croire que lui, à son contact, n’avait strictement rien appris. “Mais je suis flattée, vraiment, reprit-elle. Ta proposition confirme mes soupçons. Tu crains la Ruche.” Le brun se montrait beaucoup trop pressé de tuer dans l’oeuf le gang encore jeune, avant qu’il ne fasse plus dégâts. Il était si transparent que Lou se demanda comment il s’en était tiré pour rester en poste tout ce temps. Cela ne rendait sa croisade que plus aisée. “A mon tour de te faire une proposition.” Car la jeune femme était bel et bien venue pour parler business malgré tout. Elle avait fait ses devoirs, posé ses pions, réfléchi aux calculs, et elle en était venue à une conclusion qui, à ses yeux, s’avérait raisonnable. Elle cessa donc de faire les cent pas et s’arrêta net devant lui, le menton haut levé et le regard planté dans le sien. “La Ruche prend le contrôle exclusif de Fortitude Valley. Tu fais dégager tous tes gars de la zone, et si on les y voit pour y faire du business quel qu’il soit, nous te les renverrons avec quelques pièces détachées.” Chose dont Lou comptait s’occuper tout personnellement, en dédommagement de tous les cauchemars qu’il lui avait fait faire où elle se trouvait à la place du torturé. “Nous prenons aussi 15% de tes recettes dans le quartier, je sais que tu as des investissements immobiliers un peu partout. Et si tu ne paies pas, disons que les conduites de gaz vont se révéler très fragiles.” Le voisinage ne serait certainement pas contre d’être débarrassés de la vermine, et le meilleur moyen de s’y prendre restait de les enfumer. Le feu par feu, tel était le motto de Lou désormais.
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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyLun 18 Mai 2020 - 19:29

let the game begins

@Lou Aberline & Mitchell Strange


Mitchell n’avait toujours pas de réponse à la question que tout le monde se posait. Pourquoi n’avait-il pas tué Lou ? Les occasions n’avaient jamais manqué et pourtant elle se trouvait là face à lui à prétendre à un rôle similaire au sien. “Depuis ta sortie de prison la seule chose que tu as eue le courage de faire, c’est tuer une pauvre pâtissière. Si j’étais toi, je ne m’en vanterais pas.” Elle s’en prenait à son ego et ça faisait mal. Mitchell était un homme très fier et avouer ses défaites ne faisait pas partie de son jargon, mais à chaque mot qu’elle prononçait son envie de la descendre le démangeait. Son sang bouillonnait de plus en plus. « Visiblement ça n’a pas servit de leçon de tuer cette pauvre Blanche, j’aurai peut-être dû m’en prendre au rouquin ! » Il l’avait traqué assez longtemps pour savoir qui comptait pour la jeune femme et il n’avait pas dit son dernier mot. Finalement s’en prendre au proche faisait bien plus mal. Heureusement pour lui le seul proche qu’il avait réellement, c’était son frère, mais il ne s’inquiétait pas vraiment pour lui, il était suffisamment grand pour se défendre. Autrefois, le Club était comme une grande famille, une famille de substitution pour l’Américain, mais depuis son arrestation la paranoïa l’avait éloigné de ce point de vu. À présent ils étaient à son service et ce qui osait lui tourner le dos avait peu de jours devant eux. Il tentait de l’inviter à revenir au sein du Club pour éviter d’entrer dans une guerre inutile, puis surtout parce qu’il ne voulait pas la perdre. “Le moment pour être “gentil” est terminé, Strange. Tu as manqué le coche. Je t’ai déjà proposé mes services et tu m’as ri au nez, tu te rappelles ?” Elle n’avait pas tort, il aurait dû appuyer sur la détente quand il pouvait encore se le permettre. “Mais je suis flattée, vraiment, ta proposition confirme mes soupçons. Tu crains la Ruche.” Qu’elle répondait à sa proposition de revenir au sein du gang dirigé par Mitchell. « J’ai peut-être refusé un peu trop hâtivement la dernière fois, bien sûr je ne cache pas le fait d’être surpris de te voir à la tête de la Ruche, je ne m’y attendais pas. » Qu’il disait calmement. Le brun avait tendance à être honnête dans ses échanges. « C’est dommage, si t’acceptais ça t’éviterai énormément de soucis par la suite, mais c’est toi qui vois Lou, je propose juste. » Un brin arrogant, en terminant sa phrase, il espérait au plus profond de lui qu’elle accepte. Valait mieux l’avoir de son côté que contre lui, elle en savait beaucoup trop sur lui et sur le Club. Qu’est-ce qui avait bien pu passer dans la tête de l’Américain en proposant son ennemie jurée de réintégrer le Club ? Elle y était clairement plus la bienvenue, mais une part de lui savait qu’il devait se méfier de la Ruche et que c’était qu’une question de temps pour qu’ils s’imposent un peu plus dans les rues. Bien sûr, il ne comptait pas les laisser faire sans se battre. « Si tu me connaissais assez bien, tu saurais que je me méfie de tout le monde. » C’était le cas de le dire, quiconque croisait sa route réveillait de la méfiance chez l’Américain “À mon tour de te faire une proposition.” Il levait les yeux au ciel en entendant cela. Pour qui se prenait-elle, était-elle réellement en position pour lui faire une proposition ? Il en doutait fortement, mais là laissait continuer bien curieux d’entendre ce qu’elle avait à proposer. “La Ruche prend le contrôle exclusif de Fortitude Valley. Tu fais dégager tous tes gars de la zone, et si on les y voit pour y faire du business quel qu’il soit, nous te les renverrons avec quelques pièces détachées.” Elle était tombée sur la tête, c’était certain. Il ne pouvait cacher son envi de rire. Parce qu’elle pensait vraiment pouvoir prendre une autre place que celle de la martyre ? “Nous prenons aussi 15% de tes recettes dans le quartier, je sais que tu as des investissements immobiliers un peu partout. Et si tu ne paies pas, disons que les conduites de gaz vont se révéler très fragiles.” Il applaudissait tout en reculant d’un pas, assez fort pour lui montrer tout le sarcasme que ça représentait. Il se méfiait peut-être de la Ruche, mais n’en avait pas suffisamment peur pour faire ce genre de marché. Il effaçait son sourire pour se donner un air plus sérieux alors qu’il avança vers elle d’un seul coup, sa main s’aventura jusqu’à son cou et lui serra assez fort pour qu’elle ne puisse réagir. Il plantait son regard dans le sien et prit la parole sans attendre tout en jetant sa cigarette au sol. « C’est beau de rêver, mais tu n’auras rien. » Qu’il disait clairement. Même si finalement ce qu’elle proposait était moindre à côté de ce qu’il possédait, que la drogue n’était pas son unique business et qu’il avait largement de quoi compenser cette perte, il n’avait aucun intérêt d’accepter. Ses hommes pouvaient se défendre au même titre que les siens puis ce business il ne le gérait plus à 100 % depuis bien longtemps, Raelyn avait pris la tête du trafic et aurait approuvé mon choix de ne pas céder à la proposition de Lou. « Je doute que t’irais tuer des gens innocents pour assouvir ta vengeance, t’es trop faible pour ça. » A ce jeu, Mitchell gagnait haut la main, s’en prendre à des innocents pour obtenir gain de cause, c’était monnaie courante dans sa vie. « Et tu n’es pas en position de négocier quoi que ce soi. » A ce moment-là, il aurait pu continuer de serrer sa gorge jusqu’à lui donner la mort, mais en sortant, il aurait sûrement dû faire face à un plus gros problème. Il ne se salissait pas les mains aussi facilement, pas dans des lieux comme celui-ci. Il relâchait la pression, la poussant contre la voiture qui était présente au milieu de l’atelier. « Je vous donne deux jours pour quitter les rues, autrement, il en sera fini de toi et de ton petit gang. » Il était très sérieux dans ses propos. « Et n’essaye même pas de te battre, vous ne pourrez pas rivaliser. » Du moins, c’est ce qu’il espérait.






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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyMer 27 Mai 2020 - 23:47

Persuadée que Mitchell ne tenterait rien à son encontre, confortée par la présence sécuritaire de ses hommes non loin de là et prenant désormais pour acquis l’incapacité de l’homme à mettre à exécution ses menaces, Lou ne s’attendait pas à finir le cou dans un entonnoir. La main de l’américain la maintenait prisonnière, petite et frêle comme elle l’était réellement. Et ses mains saisissant son poignet dans l’espoir de le faire reculer n’avaient pas le moindre effet ; si Strange décidait enfin de la tuer, s’il continuait de serrer jusqu’à ce que ses poumons manquent d’air, elle ne pourrait strictement rien y faire, et c’était un bon rappel de sa condition. Milo, près de la porte du garage, frôlait son arme à feu du bout des doigts ; la jeune femme lui fit signe de ne pas réagir -pas tout de suite. « C’est beau de rêver, mais tu n’auras rien. Je doute que t’irais tuer des gens innocents pour assouvir ta vengeance, t’es trop faible pour ça. Et tu n’es pas en position de négocier quoi que ce soit.  » Lou en conclut donc que c’était un refus de sa proposition, et une décision peu maline de la part de Mitchell ; après tout, ne venait-il pas d’admettre qu’il avait tendance à refuser les offres de la brune un peu trop vite ? Tout comme il regrettait d’avoir débouté son souhait de réintégrer le Club, il regretterait également de ne pas avoir cédé à ses exigences. “Tu me donneras ce que je demande, ou je saurais te l’arracher.” répliqua-t-elle, le regard furieusement planté dans le sien malgré sa vision de plus en plus floue par la faute du manque d’oxygène. Ce n’est qu’une fois libérée de cette emprise, jetée contre une voiture mais à nouveau capable de respirer, que Lou se fit la remarque qu’un coup de pied dans l’entrejambe du boss aurait dénoué la situation bien plus rapidement -pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? « Je vous donne deux jours pour quitter les rues, autrement, il en sera fini de toi et de ton petit gang. Et n’essaye même pas de te battre, vous ne pourrez pas rivaliser. » Massant sa gorge rougie par les phalanges de Mitchell, Lou le toisait, constatant dans sa colère qu’il prenait enfin l’affaire au sérieux. Elle n’était pas une rêveuse, et elle n’était certainement pas venue pour enfiler des perles. Elle ne lâcherait pas l’affaire, car cela n’était pas dans sa nature ; son instinct de survie la poussait à aller jusqu’au bout des choses, et pour survivre à Mitchell, elle devait le détrôner. “Nous n’irons nulle part.” elle répondit. Il était certain qu’elle ne s’en prendrait pas à des innocents à la pelle pour l’atteindre ? Elle le faisait déjà en empoisonnant des centaines de clients avec la drogue la plus nocive jamais mise au point. Il pensait qu’elle n’était pas en position de négocier ? Elle avait déjà placé ses points, elle avait trois pas d’avance sur lui, et il l’ignorait. “Comment vont Raelyn et Alec ? Est-ce qu’ils t’ont parlé de ma petite visite ?” demanda-t-elle d’un air faussement innocent, croisant les bras fermement. Une Lou était entrée dans le restaurant avec un souhait de mort ; une Lou en était sortie avec un plan de vengeance. “Non ?” Strange semblait surpris, comme elle l’espérait. Ses lieutenants s’étaient gardés d’agiter l’événement sous son nez. “Après ce que je leur ai dit, je crains qu’ils n’aient plus vraiment confiance en toi. Et quand le mot commencera à passer comme quoi c’est moi qui dirige la Ruche, alors que je devrais être morte depuis longtemps… Ils ne seront plus les les seuls.” C’était la toute première partie de son plan qui s’assemblait, pièce par pièce du puzzle. Elle avait semé le doute, elle attendait qu’il germe puis fleurisse et se répande dans les rangs. Un danger venant de l’intérieur, une pensée dévastatrice : et si Mitchell n’était plus à la hauteur ? Et si leur leader n’avait plus les intérêts du Club à coeur ? Il s’était dispersé, aveuglé par une vengeance stérile, disparu afin de noyer son deuil pendant trop longtemps. Son Empire faible de l’intérieur, la Ruche n’aurait plus qu’à marcher sur eux. Il suffisait d’être patient. L’heure viendra. Les pions seront en place. “Il ne fait pas bon de s’appeler Mitchell Strange en ce moment.”
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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptySam 8 Aoû 2020 - 21:52

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@Lou Aberline & Mitchell Strange


La seule répartie de l’Américain à ce moment-là fut de saisir le cou de la jeune femme, un élan de violence qui le laissait penser qu’il avait toujours le dessus, malgré la position de son adversaire à vouloir ruiner son business par sa propre entreprise. Il la méprisait et était à deux doigts de mettre fin à leur querelle en mettant fin à sa triste vie, mais la raison reprit très vite le dessus. Il ne sortirait pas d’ici vivant, théoriquement, c’était ce qui allait se passer s’il allait au bout de sa folie, bien qu’il imaginait pouvoir prêcher pour sa vie ensuite auprès de l’homme qui veillait sur la brune tel un chien de garde. Il en riait d’ailleurs, si elle pensait que la loyauté serait la clé de sa protection, elle se mettait le doigt dans l’œil. Il y avait bien plus fort et ça n’avait pas d’odeur, l’argent. Quelques billets suffiraient à faire basculer le navire de son côté. Il en était persuadé. Il ne la quittait pas du regard et elle ne fuyait pas. C’était donc une période révolue, Lou Aberline prenait son courage à deux mains et affrontait l’homme qui la faisait fuir auparavant. “Tu me donneras ce que je demande, ou je saurais te l’arracher.” Il laissait finalement sa colère s’exprimer et la bousculait contre la voiture présente dans l’atelier. Sa mort n’était pas pour aujourd’hui. Il ne se retenait pas de rire aux paroles de la jeune femme. Était-ce une blague ? Il levait la tête vers le ciel, se demandant réellement ce qu’il avait fait au bon dieu pour mériter ça avant de diriger son regard à nouveau vers elle. “Si tu es assez folle pour ça, je t’en prie.“ Qu’il disait ne croyant pas une seule seconde qu’elle était capable d’atteindre son but. “Tu me diras quand, comme ça, je me ferais la joie de te préparer un comité d’accueil, tu me connais, j’aime recevoir.” Elle affirmait qu’ils iraient nul part. Elle était tenace, elle n’était plus celle qu’il avait connu, mais n’avait pas peur d’elle. “C’est vraiment dommage !” Qu’il disait comme si ce qu’elle venait d’avancer ne l’effrayait pas. Il recommençait à rôder tel un prédateur alors qu’elle avançait son pion dans la partie, usant d’une stratégie à laquelle il ne s’attendait pas. “Comment vont Raelyn et Alec ? Est-ce qu’ils t’ont parlé de ma petite visite ?” Il la regardait d’un air dubitatif. “Non ?” Elle commençait à lui taper sur les nerfs et la suite de ses dires ne l’enchanta guère. “Après ce que je leur ai dit, je crains qu’ils n’aient plus vraiment confiance en toi. Et quand le mot commencera à passer comme quoi, c’est moi qui dirige la Ruche, alors que je devrais être morte depuis longtemps… Ils ne seront plus les seuls.” Elle était sûrement en train de bluffer qu’il se disait, bien qu’elle avait l’air sincère dans ce qu’elle disait, mais il avait confiance en Alec et Raelyn et il doutait qu’ils ne l’aient pas tenu au courant de la venue de la pire ennemie du Club à leur QG. Pourquoi auraient-ils gardé le silence à ce sujet ? Que leur avait-elle dit ? Les questions se bousculaient dans sa tête. Elle marquait un point et avait réussi à le déstabiliser. Ne sachant pas s’il devait la croire, il la questionna simplement. “Admettons que c’est la vérité, qu’est-ce que tu aurais pu leur dire pour qu’ils n’aient plus confiance en moi ? Les connaissant, je ne pense pas qu’ils aient cru un seul mot sortant de ta bouche, mais imaginons que ce soit le cas. Ils sont toujours à mes côtés et si tu espères semer la zizanie dans mes rangs ça va mal aller pour toi et ton foutu gang, enfin si on peut appeler ça un gang.” Il était vrai qu’à ce jour, elle devrait être six pieds sous terre. Les raisons qui avaient poussé Mitchell à la garder en vie n’étaient pas claires, mais il savait qu’il prenait bien plus de plaisir à la tourmenter plutôt que de lui coller une balle dans la tête. “Regarde ! j’en ai la chair de poule !” Qu’il plaisantait, préférant tenter de garder la face. “Si un jour, tu as des menaces sérieuse à me confier, pas la peine de te déplacer, tu auras qu’à envoyer ton gorille, je te l'enverrai en pièce détaché.” Il tournait la tête vers le gugus en souriant. “Détends toi ! Ta vie ne vaut rien, le sang ne coulera pas aujourd’hui.” Il regardait sa montre. “Tu m'excuseras, mais j’ai des affaires bien plus importante à régler. ” Qu’il ajoutait à Lou avant de lui tourner le dos prêt à quitter les lieux avec l’idée d’avoir, une discussion avec son frère.



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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyJeu 13 Aoû 2020 - 22:03

Même écrasée comme un insecte, elle ne cédait pas. Elle avait survécu trop longtemps et accumulé trop de rage pour ça. Elle refusait que son coeur se laisse dicter une fois encore par la peur. Son esprit était clair, sa détermination sans faille. Elle aussi pouvait jouer des menaces et n’hésitait pas. Elle avait vu Mitchell le faire tant de fois face à ses ennemis, et comme elle le lui avait dit, elle avait appris du meilleur. Mais était-elle à la hauteur de ses propres mots ? Oserait-elle allait jusqu’à faire brûler la ville pour obtenir gain de cause ? Maintenant qu’elle l’avait dit, Lou ne pouvait plus le retirer. Si son adversaire persistait, il lui faudrait mettre tout ceci à exécution. C’était lui qui ne lui laissait pas le choix, qui la poussait à vouloir réduire en cendres son château d’allumettes. Dommage, oui, comme il disait. Dommage qu’il continue à la sous-estimer malgré tout, qu’il demeure aveuglé par son orgueil. La jeune femme pensait parvenir à le toucher au coeur en mentionnant sa visite au restaurant et son entrevue avec Alec et Raelyn. La chose avait bien failli tourner au vinaigre et si la paix dans la mort avait été le souhait initial de Lou, elle avait finalement quitté l’établissement avec tout ce plan qu’elle appliquait depuis. Chaque pas qu’elle faisait l’avait conduite à ce moment, parce qu’elle l’avait voulu; parce que c’était ainsi que les choses devaient se passer. Un premier échec pour Mitchell avant de finir mat. “Admettons que c’est la vérité, qu’est-ce que tu aurais pu leur dire pour qu’ils n’aient plus confiance en moi ? [...]  Ils sont toujours à mes côtés et si tu espères semer la zizanie dans mes rangs ça va mal aller pour toi et ton foutu gang, enfin si on peut appeler ça un gang.” Là, elle pouvait le voir. C’était dans son regard, dans sa gestuelle. Elle l’avait déstabilisé, désarmé. Oui ses propres amiraux se méfiaient de lui et c’était une vérité qu’il devait encaisser le plein fouet, juste devant elle. Et il ne pouvait l’admettre, bien sûr, il ne pouvait que fermer les yeux et nier de toutes ses forces en espérant que la vérité disparaisse ; mais la comédie de façade était aussi transparente que la top coat d’une manucure fraîche. “Mon grand, le simple fait qu’ils ne t’aient rien dit prouve qu’ils doutent de toi. Et je n’ai pas besoin d'essayer de faire quoi que ce soit, tes propres actes parlent pour toi.” Tuer une innocente pour le plaisir de jouer mais pas sa fameuse traîtresse ? Faire durer une partie de cache-cache pendant trois ans ? Une mauvaise stratégie que le boss payerait de son sang. “Je crois que tu ne comprends pas, Strange, que l’ennemi le plus dangereux pour le Club, ce n’est pas moi : c’est toi.” Lui, ses décisions cruelles, son leadership incohérent, ses longues absences et ses priorités douteuses. C’était lui seul qui semait la zizanie dans ses propres rangs. Mais Lou avait la ferme intention de s’attaquer aux fondations mêmes de son organisation, afin que l’empire s’effondre en un coup de vent. Ses première révélations n’étaient qu’un murmure qui avait semé la graine du doute dans leurs esprits ; la suite, elle, serait le coup de pied qui ferait tomber le premier domino, et Strange n’était pas préparé à l’éventualité de la réaction en chaîne. “Regarde ! j’en ai la chair de poule !” se moquait-il d’ailleurs sous le regard blasé de la jeune femme. Sa théâtralité était de plus en plus une preuve de stupidité et d’arrogance. “Tu m'excuseras, mais j’ai des affaires bien plus importante à régler.” Non, il ne prenait pas la menace au sérieux. Il ne doutait de rien. Il se sentait intouchable, invincible. Il était prêt à sacrifier la vie de ses dealers juste pour prouver qu’il n’avait pas peur. Préférait-il la guerre à sa fierté ? Ne pouvait-il pas admettre qu’elle l’avait battu, qu’elle faisait mieux que tout ce qu’il aurait pu s’imaginer ? La colère rongeait le ventre de Lou, mais plus intense encore, de la détresse serrait son coeur, et on la devinait dans le tremblement de sa voix lorsqu’elle s’écria dans le garage ; “Alex !” Personne n’avait le droit de l’appeler de la sorte parmis les rares à connaître le véritable prénom de Mitchell, et sa part plus que de quiconque, l’affront valait qu’il se retourne à nouveau pour lui faire face -si la surprise n’avait pas suffi à faire cet effet. Cependant, lorsqu’elle croisa son regard, Lou fut soudainement muette. Sa bouche ouverte ne laissait plus passer le moindre souffle. Et elle sentit les larmes menacer de brouiller ses yeux à l’éclat triste et furieux. Comment on en est arrivés là ? voulait-elle demander. Lui, le Club, ils avaient tout représenté pour elle. Elle avait fait une erreur, une stupide erreur, mais est-ce que tout ceci en valait la peine ? Au fond d’elle-même grondait un hurlement, que tout ceci était pure folie. Et elle avait peur, quoi qu’elle en dise, si peur de ce que l’avenir réservait une fois qu’il aurait passé cette porte. Il lui manquait. Le Club lui manquait. L’époque où tout était simple et certain. Mais elle ne pouvait le laisser voir, elle ne pouvait faiblir maintenant. La brune serrait les dents, rassemblait ses esprits et son courage. Elle avait fait des promesses. Elle devait mettre fin à tout ceci. Elle devait le mettre hors d’état de nuire. Et le passé, aussi doux et cher à son coeur était-il, n’était plus que le passé. “Fortitude Valley, et 15% de l’immobilier. Pour la dernière fois. Sois raisonnable. S’il te plaît.”
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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyJeu 13 Aoû 2020 - 22:56

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@Lou Aberline & Mitchell Strange


Mon grand, le simple fait qu’ils ne t’aient rien dit prouve qu’ils doutent de toi. Et je n’ai pas besoin d'essayer de faire quoi que ce soit, tes propres actes parlent pour toi.” Il savait qu’il avait perdu du terrain depuis la prison. Il avait réussi à récupérer la plupart de ses collaborateurs, mais avait complètement déraillé depuis la morte de Mavis. C’était peut-être ça qui le rendait vulnérable depuis, il n’avait pas occupé sa place comme il le devait, il avait abandonné le navire et avait agit de manière à combler ses propres causes sans se soucier du Club, mais il ne mettait pas le doigt sur les raisons que Lou auraient pu citer à son frère et à raelyn pour qu’ils ne lui fasse plus confiance. “Je crois que tu ne comprends pas, Strange, que l’ennemi le plus dangereux pour le Club, ce n’est pas moi : c’est toi.” Il riait, presque nerveusement, mais le cachait bien. “En attendant si tu es là à me balancer ton venin, c’est parce que j’ai voulu te garder en vie. Je ne me justifierai pas, mais si j’étais toi je calmerai mes ardeurs, car ce n'est pas une petite crevette comme toi qui me fera peur.” Il se moquait ensuite d’elle et de ses menaces avant de tourner les talons pour s’en aller et mettre fin à cette comédie.

Alex !” Il s’arrêta net. Il eut un léger doute sur ce qu’il avait entendu, mais non, elle l’avait vraiment appelé par son véritable prénom, ou du moins le surnom qui s’y rattachait. Il ferma les yeux quelques secondes. Ça lui rappelait beaucoup de choses de ce faire appeler ainsi, de bonnes choses principalement. L’identité que seul une poignée de personne connaissait, certain parce qu’il se faisait appeler ainsi pour passer incognito, comme auprès d’Heïana ou de Norah, qui ne trouverait pas de réponse lié à ce prénom à Brisbane du moins, d’autres parce qu’ils connaissaient son histoire, sa véritable histoire. À l’époque il s’était confié à Lou, parce qu’il lui faisait confiance, parce qu’elle comptait pour lui et l’entendre l’appeler ainsi lui rappelait tout ça. Il se rappelait des fois ou il aurait été prêt à tuer pour la protéger, les fois ou ils discutaient tous les deux durant des heures à descendre des verres au Club pour au final être trahi et à présent déçu. S’il ne l’avait pas tué, c’était sûrement à cause de tout ce temps passé en sa compagnie. Il avait du mal à se résigner à supprimer sa vie. Lui faire peur avait suffi, un temps, mais malheureusement elle revenait au galop et nourrissait la haine de l’Américain envers elle. Il hésita un petit instant à se retourner et à poursuivre son chemin, mais c’était plus fort que lui. Il avala sa salive difficilement et se retourna afin de lui faire face à nouveau. Il l’observa quelques second sans un mot, se contentant de la fixer droit dans les yeux. Que pouvait-il lui dire ? Devait-il la menacer de ne plus jamais l’appeler de la sorte ? À quoi bon qu’il se disait. “J’ai jamais rien voulu de tout ça. ” Qu’il se contentait de lui répondre d’un ton plutôt calme. Si elle l’avait appelé ainsi c’était parce qu’elle voulait le retenir, elle ne voulait pas que cette entretien se termine par une défaite, car oui, elle n’avait eut ce qu’elle était venue chercher et elle ne tarda pas à remettre sur la table sa proposition. La fierté de Mitchell l’empêchait d’accepter, comment pouvait-il prétendre à son trône s’il se laissait marcher dessus par un gang naissant qui plus est dirigé par Lou, l’ennemie numéro un du Club. Il se devait d’être raisonnable, pour protéger les siens, mais ça ne collait pas avec sa façon de penser. Il soupirait. “Je peux pas accepter.” Qu’il disait tout en s’allumant une clope. Il imaginait déjà la tête de Raelyn s’il acceptait un tel marché. Lui donner Fortitude Valley se résumait à laisser la part de Raelyn et rien que pour ça il devait résister. “ Je te donne 10% de l'argent blanchit par l’immobilier, pas une miette de plus et je trouve que c’est une bonne offre, car tu mérite que dalle, mais je vais te donner le bénéfice du doute avec tes menaces ... ” L’immobilier c’était son second bébé, le domaine qui frôlait la légalité si on enlevait le blanchiment d’argent qui y passait. Il avait réussi à se construire un beau patrimoine qui lui permettrait de vivre paisiblement et ce même sans le Club. Une bouée de secours qu’il se prévoyait sans même le savoir. Lui donner 10% se résumait à calmer le jeu pour quelques temps, le temps qu’il fallait pour que son petit gang s'essouffle, bien qu’au fond il s’en méfiait quand même. Il se rapprochait à nouveau d’elle. “Mais je ne te laisserait pas Fortitude, va falloir te battre pour gagner du terrain ma douce.” Surtout que là, c’était pas lui qu’elle allait devoir affronter en réalité. “Si j’étais toi, j’éviterai, je connais une blonde qui ne sera pas ravie.” Qu’il ajoutait en soufflant sa fumée vers le haut. “Tu apprendras avec le temps, que tout ne tourne pas autour de la menace, c’est tout un art d’obtenir ce que l’on veut dans ce domaine et il faut que tu te dise que tu ne pourras pas protéger tout le monde, il faut des dommages collatéraux, ça fait partie du jeu.” Il était bien placé pour lui donner ce genre de conseil. Des pertes il y en avaient eu et pas qu’un peu, mais pour réussir et faire peur, le sang devait couler, c’était ça le jeu, malheureusement. Il l’observait sans rien ajouter. Elle avait les cartes en mains qu’il avait bien voulu lui distribuer. Il ne se doutait pas de ce qui allait arriver derrière, mais à l’heure actuelle il ne laissait rien tomber.




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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyVen 21 Aoû 2020 - 20:49

Elle le vit s’arrêter, le souffle coupé. Petite de taille, courte en mots, elle se sentit avalée par le sol. Son regard sur elle, ses paroles qui résonnaient, serraient son coeur dans sa poitrine assiégée par les souvenirs et les émotions allant de paire. “J’ai jamais rien voulu de tout ça.” disait-il, en réponse murmurée à ses pensées. Et encore une fois si faisait vivre l’illusion de la flamme que Lou avait toujours voulu voir en lui, l’espoir qu’une autre issue était possible. Elle ne cessait d’essayer de l’atteindre, cette raison, cette conscience en lui, son jugement du bien et du mal qui devait forcément savoir que tout ceci allait les plonger plus profondément encore dans cette spirale infernale. L’australienne répéta ses conditions comme on se raccrochait aux branches. Si la guerre entre eux était inévitable, alors elle souhaitait au moins éviter des dégâts inutiles. Elle se connaissait assez, et lui aussi, pour savoir qu’elle irait jusqu’au bout. Un immeuble ou deux auraient fait l’objet d’un brasier s’il n’avait pas cédé un peu de terrain ; “Je te donne 10% de l'argent blanchi par l’immobilier, pas une miette de plus et je trouve que c’est une bonne offre, car tu mérite que dalle, mais je vais te donner le bénéfice du doute avec tes menaces ... ” Le soulagement permit à Lou de reprendre son souffle. La ressource était bonne à prendre et le compromis juste. Elle approuva d’un signe de tête, la bouche encore sèche. “Mais je ne te laisserait pas Fortitude, va falloir te battre pour gagner du terrain ma douce.” Le surnom faisait mouche, même s’il était ironique. Fut un temps il ne l’aurait pas été, et elle s’en souvenait peut-être mieux que lui. Il avait décidé d’oublier pour mieux la haïr, et elle comprenait pourquoi. Elle faisait de même et tirait un trait sur de plus en plus de leur passé commun pour mieux en faire l’ennemi, le monstre à abattre. Ils n’avaient pas le choix. “Tu sais quel sera le résultat…” souffla-t-elle, désolée. Le quartier central de Fortitude Valley était absolument nécessaire. La vie nocturne y était majoritaire et le contrôle de cet espace garantissait des revenus à foison. Même Spring Hill, jonché de bureaux, n’était pas aussi lucratif. “Si j’étais toi, j’éviterai, je connais une blonde qui ne sera pas ravie.” Mitchell faisait référence à Raelyn. Elle qui ne l’avait jamais portée dans son coeur avait lancé sa propre vendetta contre la jeune femme. Mais Lou devait faire fi de ses désirs de vengeance concernant celle-ci, puisqu’elle se révélait être la prochaine étape importante de son plan. Et Strange ne se doutait de rien. “Ca, c’est mon affaire.” assurait-elle. Raelyn ne lui faisait pas peur. Elle savait qu’elle tenait son avenir dans le creux de sa main. Elle savait que le Club entier dépendait de ses prochaines révélations. Et sans la blonde dans l’équation, la conquête des terrains du Club n’en serait que plus aisée, et ces négociations n’auraient plus lieu d’être. Comme elle le lui avait dit, elle arracherait chaque quartier à Mitchell. “Tu apprendras avec le temps, que tout ne tourne pas autour de la menace, c’est tout un art d’obtenir ce que l’on veut dans ce domaine et il faut que tu te dise que tu ne pourras pas protéger tout le monde, il faut des dommages collatéraux, ça fait partie du jeu.” Il ne lui apprenait rien. Rien qu’elle ne savait déjà, rien qu’elle ne comptait pas mettre en application ; une fois encore, Mitchell la sous estimait et l’infantilisait, incapable de constater que la menace était sous ses yeux. Il tomberait avec ses bonnes paroles, et n’aurait plus qu’elles pour lui tenir chaud la nuit. Finnley avait fait les frais des ambitions de la jeune femme, et celle-ci se faisait peu à peu à l’idée qu’avant de parvenir à mettre ses proches à l’abri, elle devait les mettre en danger. Que pour servir son dessein, certains devaient tomber. Pour que Mitchell soit détruit, elle devait en souffrir, elle aussi. “Ce n’est pas un jeu, Strange. Pas pour moi.” dit-elle, les dents serrées. Plus jamais n’accepterait-elle d’être vue comme un simple pion sur un échiquier.
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Message(#)Let the game begins (Lou)  EmptyMar 27 Oct 2020 - 22:37

let the game begins

@Lou Aberline & Mitchell Strange


Il était prêt à la franchir la porte de sortie et pourtant il se laissa atteindre par la passé. Ce qu'il avait laissé derrière lui, mais qui s'avérait être une grosse faiblesse malgré tout. Il y en avait des regrets et il n'en avait pas finit. Il regardait Lou, pensait à comment tout aurait pu se terminer si leur passé commun avait été different, s'ils avaient fait d'autres choix. Si elle ne l'avait pas balancé sous la pression. Il lui portait une haine sans nom, mais il ne pouvait la tuer, il n'y parvenait pas et c'était ce qui lui était le plus reprocher. Elle devenait une menace pour l'organisation criminelle et sa faiblesse l'empêchait de régner sans avoir à regarder derrière lui. Il en avait tué pour beaucoup moins, sans remord, mais Lou Aberline occupait une place spéciale à ses yeux en 2015 et n'avait jamais vraiment cessé d'occuper une place mélanger à de la haine dans l'esprit de l'Américain. Il avait espéré que cette histoire se fera oublier, mais il n'avait pas imaginé que cette petite crevette créée un gang avec comme ambition de détruire le Club. Il la regardait droit dans les yeux alors qu'elle se donnait la peine de lui répondre une nouvelle fois. Il clignait des yeux lentement et n'ajouta rien. Il resta silencieux plusieurs secondes sans détourner le regard. Il la sous estimait et n'avait pas idée de ce qui se préparait, il pensait encore avoir le dessus et prit encore une fois la mauvaise décision en avançant vers la porte de sortie à nouveau. Tout aurait pu être réglé en deux secondes pourtant. L'homme de main de la jeune femme regardant ailleurs, il aurait pu la descendre sur place d'une balle dans la tête, il aurait pu en finir une bonne fois pour toute, mais il ne la considérait pas comme une réelle menace. Elle s'exclamait sur le fait que ce n'était pas un jeu et pourtant lui en avait fortement l'impression. Il riait. «Pourtant ça en a tout l'air.» Il mis un pas dehors et se retourna une dernière fois avant de partir. «Si jamais tu reviens à la raison, tu sais ou me trouver.» Il quittait les lieux retrouvant le véhicule qui l'attendait sagement devant. Il ne prenait pas au sérieux tout ce qu'elle lui avait dit et ne prenait pas la peine de prévenir qui que ce soi sur cette entrevue.


FIN





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