| best wishes (evie&carlisle) |
| | (#)Dim 29 Mar 2020 - 0:26 | |
| Un simple regard jeté dans la chambre d’ami lui confirma ce qu’il avait deviné : Carmina Farrell était déjà bien occupée, et le capharnaüm qui régnait dans la pièce annonçait une journée particulièrement productive. Sa fille logée dans ses bras, il eut un sourire amusé lorsqu’il vit l’Australienne s’emparer de deux morceaux de tissu bien distincts, qu’elle sembla comparer. Les sourcils froncés, elle affichait clairement une moue insatisfaite : l’ensemble ne lui convenait probablement pas. Carlisle connaissait suffisamment bien sa compagne pour savoir que rien ne lui résistait. Ni personne, d’ailleurs : il avait lui-même fait les frais de son acharnement à son égard. Il referma doucement la porte de la chambre d’ami, et préféra ne pas interrompre Carmina dans un moment aussi crucial ; elle risquait de l’accueillir avec des éclairs dans les yeux. Sa concentration était à son maximum, et sa créativité souffrait des interventions extérieures. Carlisle laissa donc un mot à son intention, en évidence, sur la table de la cuisine. Il reporta ensuite son attention sur sa progéniture, qui le suivait attentivement des yeux. « Viens, tu vas aller faire une balade avec papa. » Il rassembla quelques affaires — au cas où — et quitta la maison dans la dizaine de minutes qui suivit. Il installa avec précaution sa fille dans son siège auto, et vérifia que son harnais était bien verrouillé. Il se pencha, déposa un baiser sur son front, et fit le tour du véhicule pour s’installer derrière le volant. Lui qui s’était toujours déplacé en moto avait dû changer ses habitudes, conscient que ce moyen de transport convenait mal aux bébés. L’habitacle protégé de la voiture offrait pourtant quelques avantages : la sécurité, d’abord. Le fait d’être à l’abri, peu importe le temps qu’il faisait dehors. Ou la capacité de se déplacer plus loin, plus nombreux, et dans le plus grand des conforts. Perdu dans ses pensées, il conduisit mécaniquement, jusqu’à ce que le chant mélodieux de sa fille, qui gazouillait à l’avant, ne vienne remplir l’habitacle. Il profita d’un feu rouge pour se pencher sur le siège de Maya, et caresser sa joue du bout de l’index. Il se sentit fondre d’amour lorsqu’un sourire étira les fines lèvres de sa fille. Six mois, déjà, qu’elle égayait chaque instant de sa vie. Qu’elle rendait son quotidien faciles à vivre, qu’elle habitait ses pensées, qu’elle faisait de lui un homme meilleur.
Carlisle n’avait jamais aimé être en retard aux rendez-vous, et encore moins à ceux que lui-même fixaient. Pourtant, depuis qu’il était devenu père, il avait la sensation d’être constamment en train de courir après le temps. Mais aujourd’hui, il avait anticipé. Il s’était mis en route plus tôt que prévu, nourrissant l’espoir de voir sa place préférée être libre. Le serveur, qu’il croisait régulièrement, hocha légèrement la tête pour le saluer. Carlisle y répondit naturellement, et alla confortablement s’installer. Il ne se redressa que pour accueillir son interlocutrice, quelques minutes plus tard, qui s’avançait vers lui d’un pas décidé et assuré. Comme la première fois qu’il l’avait rencontrée, ce fut son naturel désarmant qu’il apprécia immédiatement : il ne la connaissait aucunement, mais il se sentait bien, à l’aise en sa présence. « Bonjour, Evelyn. » Le ton était solennel, délicat. Il désigna d’une main le siège qui se trouvait face au sien : « Prenez place. » Déclara-t-il simplement, en esquissant un sourire. Il ouvrit la bouche pour lui demander si elle souhaitait boire quelque chose lorsque, une fois n’est pas coutume, les babillages mélodiques de sa progéniture vinrent les interrompre. Carlisle croisa le regard interrogateur d’Evelyn Pearson, et il haussa les épaules. « Il s’en est passé, des choses, en presque deux ans. » Commenta-t-il simplement, avant de se pencher et de caler sa fille entre ses bras. La séparation d’avec Amal, son aventure avec l’héritière Farrell, et cette paternité, qu’il n’avait pas vu venir. Il y a deux ans, il avait rencontré Evelyn dans ce même bar, à cette même place, pour parler de son projet de mariage. Aujourd’hui, il avait voulu la revoir pour la remercier d’avoir été visionnaire, et si bien intentionnée à son égard. « Elle s’appelle Maya, et elle vient tout juste d’avoir six mois. » Et elle était l’une des raisons, la plus belle des raisons, pour lesquelles Carlisle avait tenu à rencontrer Evelyn, ce jour. La surprise étant clairement lisible sur ses traits, il lui laissa le temps de digérer la nouvelle — et attendit qu’elle se remette de ses émotions pour lui donner davantage d’information.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 31 Mar 2020 - 12:32 | |
| ≈ ≈ ≈ {best wishes} crédits gif et code fiche/ (thxdxpartxd & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop La tête levée vers un nuage de tissus vaporeux, le téléphone portable allumé sur la fonction appareil photo, et qu'elle tenait habilement dans la paume de sa main en furetant entre les portants organisés avec maniaquerie, Evelyn fronça les sourcils. Accompagner les jeunes mariées dans leur quête de la robe parfaite faisait partie de ces privilèges qu'elle chérissait particulièrement. Il fallait être méthodique et patient, prête à en découdre avec les états d'âme des clientes qui ne savaient pas encore tout à fait ce qu'elle voulait, et les aiguiller avec un professionnalisme qu'elle n'avait plus à prouver, soucieuse de leur apporter une expertise aiguisée, mais surtout aussi objective que possible. Il y avait quelquefois où elle regrettait secrètement de se lancer dans un tel chantier tant il arrivait que certaines de ses clientes soient plus têtues que d'autres, éternelles insatisfaites transies par la crainte de faire le mauvais choix. Mais dans l'ensemble, c'était un bonheur pour elle de mettre le nez dans les robes de designers, les yeux ébahis face à la grâce des modèles préalablement sélectionnés ; la finesse des détails, la dentelle minutieuse et les perles pas plus grosses qu'un grain de riz… dans une autre vie, elle aurait pu en dessiner, des robes comme celles-ci. Mais pour l'heure, elle se contentait de les choisir avec compétence, et ce selon les désirs de la femme exigeante qu'était Kate Sanders. Avec Lucia, elles avaient déterminé une liste de boutiques de robes dans lesquelles la jeune femme avait fait une présélection via l'Internet, son emploi du temps de ministre ne lui permettant pas de se rendre sur place. Il s'agissait maintenant de rassembler toutes les directives qu'elle leur avait fait parvenir via de longs mails pour organiser les essayages au domicile du couple ; une sauterie comptant plusieurs dizaines d'invités, les demoiselles d'honneur faisant offices de convives de marque qu'il fallait choyer avec des sacs-cadeaux personnalisés, et qui leur coûterait quelques dollars de plus, faisant ainsi grimper le budget initial de leurs noces. Mais c'était pour la bonne cause, non ? Evie avait tenu à se rendre ici pour avoir une vue anticipée des robes préférées de la future mariée, et éliminer d'avance celles qui ne correspondaient pas à sa morphologie. C'était avant tout pour gagner du temps, et lui éviter l'humiliation de s'engoncer de force dans une robe qui ne la flatterait pas, puis d'apparaître face à un parterre d'amies qui n'en manqueraient pas une pour la fustiger une fois qu'elle aurait le dos tourné ; et parce qu'elle commençait à avoir davantage d'affection pour le couple Sanders, elle avait vraiment à cœur que tout se passe pour le mieux. Encore plus que d'habitude d'ailleurs, sans doute pour que Lucia garde un bon souvenir de sa première expérience en tant qu'assistante, le tout prenant alors des allures d'affaire personnelle dans laquelle la wedding planner mettait toute son énergie. L'expression de son visage n'avait pas changé. Toujours concentrée à l'extrême, elle se laissa surprendre par la vibration de son téléphone qui s'était mis en veille ; tant qu'un sursaut lui échappa. Elle vérifia d'un regard par-dessus son épaule que personne n'avait assisté à sa petite frayeur, et s'enquit de la notification qui, cette fois-là, lui fit arquer un sourcil. Dégageant son visage d'un long rideau de cheveux qu'elle coinça derrière une oreille bardée de puces brillantes, elle marqua un temps pour se lancer dans la lecture du message qu'elle avait reçu. Elle n'avait pas eu de nouvelles de Carlisle Bishop depuis près de deux ans. Le souvenir qu'elle gardait de lui n'était pas mauvais, c'étaient les circonstances dans lesquelles ils s'étaient quittés qui lui laissait un goût doux-amer. Il n'y pouvait pas grand-chose finalement, c'était elle qui avait jugé bon de s'extirper de la farce qu'elle avait flairé lorsqu'il avait été question qu'elle organise son mariage avec Amal. Ça lui étai rarement arrivée, de se sentir si mal à l'aise à l'idée d'organiser le mariage d'un couple qu'elle soupçonnait d'être sur le point d'éclater, alors c'était très certainement pour cette raison qu'elle gardait un souvenir vivace du jeune homme qui venait de lui écrire, lui donnant un rendez-vous qui la laissa interdite, mais qu'elle accepta volontiers après quelques secondes de réflexion. Il ne lui avait jamais été désagréable et en définitive, elle lui devait des excuses depuis trop longtemps pour refuser de partager un instant en sa compagnie.
Après avoir remonté les zips des blouses de protection des robes de mariée qu'elle avait demandé à la gérante de la boutique de mettre de côté, Evelyn quitta l'endroit dans l'intention de bousculer son planning, et de se rendre au rendez-vous fixé par Carlisle. Elle ne pouvait pas ignorer le petit sentiment étrange qui la rendait doucement impatiente de savoir pourquoi il la contactait maintenant, et après autant de temps ; c'était le revers de son métier, de rencontrer des gens et de ne jamais les revoir vraiment, se contentant de nouvelles de temps en temps, et pas uniquement les bonnes. Elle qui n'était pas du genre à s'attacher, ça lui convenait plus qu'assez. Mais dans ce cas-là, elle devait admettre que ça l'intriguait de savoir comment les choses avaient évoluées entre les deux époux… du moins, s'ils n'avaient pas bousculé leurs plans après qu'elle s'était démise de son rôle, ce dont elle doutait très franchement. Elle ne l'avouerait pas à voix haute, elle avait déjà fait assez de dégâts comme ça. Visiblement, elle avait tort "Mon dieu, elle est à vous ?" fit-elle en s'avançant vers la table à laquelle Carlisle s'était installé avec, sur les genoux, une enfant magnifique à qui elle sourit d'emblée. Elle accepta de prendre un café sucré, s'émerveillant devant la petite-fille à qui elle tendit la main pour frôler le bout de ses doigts boudinés. Le temps que ses grands yeux bruns scannent le visage de poupée de Maya, et elle se mit à chercher des ressemblances physiques avec ses parents – mais elle était si jeune que s'était bien difficile à établir, alors elle releva les yeux vers Carlisle à qui elle adressa un sourire… un sourire se transforma en léger rire tandis que son regard se grossit légèrement quand elle lui répondit "Le temps passe si vite que ça ? J'ai l'impression que notre dernière conversation date d'hier, et pourtant… elle est adorable." Enfin, elle déposa ses petites affaires – son manteau sur le dos de sa chaise, son sac à main par-dessus –, puis elle s'accouda à la table. Le menton entre les mains, elle plissa les yeux en reporta ses yeux sur le visage de l'enfant "J'ai du mal à déterminer si elle vous ressemble, ou si elle ressemble à Amal." avança-t-elle avec toute la diplomatie qu'on lui connaissait – moyen habile d'aller aux nouvelles à propos du couple qu'il formait avec la jeune femme à l'époque ; était-il encore ensemble, au moins ? they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 14 Avr 2020 - 15:28, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 9 Avr 2020 - 19:15 | |
| Les lèvres de Carlisle s’étirèrent en un léger sourire lorsqu’il vit Evelyn Pearson s’approcher d’eux. Sans réellement comprendre pourquoi, il ressentit un profond sentiment de gratitude l’envahir. Il était persuadé que cette rencontre, deux ans auparavant, avait eu un impact considérable sur la suite des événements. Sur la demande du pilote, la wedding planner lui avait fait part de son ressenti — toujours en veillant à rester polie et distancée, évidemment. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses propos avaient eu pour l’héritier Bishop, une résonance particulière. Sa fille, fermement serrée contre son torse, en était la preuve vivante. Les yeux écarquillés, elle observa l’Australienne avancer ses doigts fins vers elle. Loin d’être effrayée, l’audacieuse Maya aux yeux écarquillés d’intérêt pépiait, un large sourire venant illuminer ses traits. Pendant que sa progéniture s’extasiait face aux doigts tendus de l’Australienne, Carlisle, lui, ne chercha pas à masquer sa surprise suite à la question posée par son interlocutrice. « Bien sûr qu’elle est à moi ! » S’exclama-t-il avant d’éclater de rire. Son regard dévia aussitôt vers Maya qui, logée au creux de ses bras, babillait joyeusement sans discontinuer. Comme sa mère, elle savait déjà attirer l’attention quand cela était nécessaire. Mais elle n’avait pas besoin d’en faire des tonnes, avec lui : il était tout acquis à sa cause. Père aimant et dévoué, il était prêt à tout pour combler de bonheur sa fille. « Je n’ai pas pour habitude de piquer les enfants des autres, aussi mignons puissent-ils être. » Il se pencha vers Maya, et porta sa petite main tendue vers son visage à ses lèvres. Il l’embrassa avec une délicatesse dont on pouvait difficilement le soupçonner, lui qui paraissait toujours si froid et si distant avec les autres. Mais avec Maya, tout était différent. Elle l’apaisait, le calmait, le rendait serein. Elle faisait de lui un homme meilleur, chaque jour qui passait. Et il l’aimait d’un amour disproportionné, irrationnel — ce qui lui semblait être la meilleure des choses à faire. La wedding planner posa ses affaires sur la chaise vide qui se trouvait à côté de la sienne. Une fois de plus, Carlisle fut frappé par l’élégance et la classe, vraisemblablement innées, qui émanaient naturellement de son interlocutrice. « Elle date d’hier. » Déclara-t-il en hochant légèrement la tête. « Enfin, en quelque sorte. » Concéda-t-il, conscient qu’en deux ans, de nombreux bouleversements étaient venus ponctuer sa vie. « Le temps est une chose étrange. » Commenta simplement l’Australien, alors que le serveur venait déposer son café à Evelyn. Combien de fois avait-il eu l’impression que les heures défilaient, inlassablement ? Et, à l’inverse, combien de fois avait-il trouvé qu’une poignée de secondes pouvait s’apparenter à une éternité ? L’Australien eut un petit sourire lorsqu’Evelyn avoua son incapacité à dire de qui Maya tenait ses traits. « Par chance pour elle, elle ressemble à sa mère. » Confia l’ancien pilote en souriant légèrement. À vrai dire, Maya était la copie conforme de l’héritière Farrell — si on exceptait ses yeux clairs, qui rappelaient ceux de son père. Beau joueur, il ne laissa pas plus longtemps Evelyn dans l’ignorance sur les véritables origines de sa fille. « Qui n’est pas Amal. » Ajouta-t-il en croisant le regard de la wedding planner. Cette dernière, une fois de plus, ne chercha pas à dissimuler sa surprise. Comment aurait-il pu en être autrement ? Carlisle avait fait un virage à 180 degrés, tant dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle. Il avait abandonné son métier, sa passion, conscient que son poste n’était plus adapté à la situation ; sa légitimité aurait forcément été remise en question. Faire un enfant à l’héritière de l’entreprise qui l’employait ? Dans la tête des gens, ça s’appelait une promotion canapé. Ou, selon les dires de certains de ces anciens collègues, un fantasme qui s’était concrétisé. Les pilotes et autres membres du personnel naviguant n’étaient pas sans connaître la réputation sulfureuse de l’Australienne, et nombreux étaient ceux qui avaient espéré obtenir ses faveurs. « Je l’ai eue avec Carmina Farrell. » Qui n’était ni plus ni moins que l’héritière directe de la compagnie aérienne Cathay Pacific. Mais ça, Evelyn Pearson devait le savoir. Elle était suffisamment bien placée et suffisamment bien renseignée pour connaître les grands noms de Brisbane — et Farrell en était clairement un. « J’imagine que mon appel a dû vous surprendre. Tant de temps sans nouvelle, et soudainement, je demande à vous voir… » Commença-t-il d’une voix paisible. « Rassurez-vous : aucun mariage à organiser prochainement. » Plaisanta-t-il, avant de boire une gorgée de son eau pétillante. « Mais après tous ces bouleversements, j’ai désormais suffisamment de recul pour vous remercier. Pour tout. »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 14 Avr 2020 - 16:33 | |
| ≈ ≈ ≈ {best wishes} crédits gif et code fiche/ (thxdxpartxd & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop La paternité mettait les hommes dans un curieux état. Evie en avait vu des grands bonhommes fondre devant leur progéniture, les yeux brillants d'expectative à l'idée d'avoir une descendance à chérir ; la manière dont soudain, ils prenaient sens qu'ils n'étaient pas le nombril du monde, faisant soudain tout ce qu'ils pouvaient pour apporter joie et bonheur à ce petit-être qu'ils n'avaient pas portés, mais qu'ils avaient attendu avec l'impatience d'un petit-garçon quelques jours avant le matin de Noël. Ils devenaient alors pères, jouissant d'une nouvelle responsabilité qui était de protéger et d'éduquer. Bien sûr, tous ne s'échinaient pas à accepter leur toute nouvelle mission, mais dans la majorité des cas, ils avaient assez de fierté pour s'estimer dignes d'une tache aussi ardue que celle-là. Le sien avait fait partie de cette catégorie d'hommes qui prenaient leur paternité comme une opportunité pour devenir meilleur. Pourtant, ce grand costaud, colosse aux pieds d'argile des temps modernes, ne donnait pas l'impression de pouvoir tenir un bébé dans ses bras sans l'écrabouiller… d'où lui était venu cette grande délicatesse lorsqu'il avait tenu sa première fille contre lui quelques minutes seulement après sa naissance ? Kai avait puisé dans ce qu'il ignorait à son propre sujet, s'aventurant sur le terrain tortueux de sa sensibilité pour aimer jusqu'à la mort les quatre trésors qu'il avait gagné en épousant la femme de sa vie. Si personne ne croyait qu'un grand gaillard comme lui était capable de tant de tendresse pour élever ses filles, il avait pris tout le monde par surprise en se révélant être exemplaire, dévoué à leur donner la meilleure vie possible dans ce monde si difficile à comprendre. En posant son regard sur Carlisle, Evelyn fût surprise qu'il se place dans la même catégorie que son père à cette époque qui lui paraissait si lointaine, désormais. Elle l'avait connu froid, elle l'avait connu distant… mais lorsqu'il posait les yeux sur le profil parfait de sa petite fille, une chaleur irradiante s'échappait de son corps pour s'élever et les nimber d'une lumière éblouissante, belle. L'infinie tendresse du baiser qu'il déposa sur ses doigts la bouleversa intimement, lui faisant tellement regretter les rares souvenirs qui lui restaient de ces moments de tendresse passés avec son propre père, qu'elle se sentit obligée de s'y soustraire en s'harponnant fermement à la tasse de café que vint déposer le serveur au centre de la table.
Elle y plongea le nez, souriant doucement en avalant sa gorgée lorsqu'elle repensa à son entame stupide quand en arrivant, elle l'avait vu avec ce bébé sur les genoux ; bien évidemment qu'elle était à lui, le doute n'était plus possible maintenant. Pendant qu'elle cherchait une quelconque ressemblance entre le bébé et ses parents, elle libéra sa réflexion en posant enfin ses grands yeux bruns sur Carlisle. Il lui révéla qu'Amal n'était pas la mère de Maya… ce à quoi la jeune femme répondit, l'air surprit, mais pas tant que ça finalement "Vraiment ?" fit-elle, et ses sourcils se froncèrent doucement. Durant une très courte seconde, elle fût tentée d'émettre un petit son victorieux ; parce qu'elle n'avait pas eu tort en flairant l'entourloupe au sujet du couple que le pilote formait avec son ancienne compagne. Pour autant, se rappelant la réaction du jeune homme à l'époque où il avait cherché à comprendre ses réticences à s'occuper de leurs noces, elle estima que le gratifier d'un je vous l'avait bien dit serait très mal perçu. Et pour cause, ce n'était décidément pas son rôle d'endosser la casquette de donneuse de leçons. Prudemment, elle posa sa tasse devant elle, prenant une légère inspiration qu'un sourire rendit moins lourde quand elle apprit l'identité de la mère de la petite Maya. S'accoudant de nouveau au bord de la table, Evelyn posa une main sur sa joue en soufflant doucement, les yeux cherchant ceux de son interlocuteur "Je devrais lire plus souvent les journaux, je passe à côté de tellement de choses. Carmina Farrell… La Carmina Farrell ?" Les journaux à scandales n'avaient jamais été sa tasse de thé. Mais le milieu dans lequel elle avait évolué, dans lequel elle évoluait toujours à un certain degré était assez huppé pour que le nom du père de la jeune femme soit très régulièrement mentionné ; lors des discussions mondaines qui avait lieu dans les réceptions de sa mère, mais pas seulement. Elle ne savait pas grand-chose au sujet des Farrell, elle en savait suffisamment cependant pour imaginer que les deux dernières années avaient dû être très mouvementées pour Carlisle – n'était-il pas pilote dans la compagnie de sa dulcinée ? La main toujours posée sur la joue, elle remua graduellement ses doigts pour venir glisser une mèche volage derrière son oreille ornée de bijoux "On ne peut pas dire que vous faites les choses à moitié, vous." laissa-t-elle filer pour faire de l'humour et puis enfin, elle se ranima pour s'adosser contre sa chaise et opiner au reste de ses paroles tandis qu'elle fit glisser son regard sur le charmant petit visage d'une Maya babillant joyeusement, et à qui elle sourit sans se forcer "Je n'ai pas hésité à accepter votre invitation, mais j'ai été surprise en effet. J'aurais moi-même dû prendre le temps de venir aux nouvelles, je dois simplement avouer que je craignais un peu votre réaction. C'est totalement stupide, je le sais." partagea-t-elle alors de bon gré, s'évertuant à garder un ton aussi neutre que d'ordinaire en même temps que ses souvenirs se remettaient en route. Elle se laissa happer par le sentiment de honte étrange qu'elle avait ressenti lorsqu'elle avait compris que quelque chose se tramait du côté d'Amal à l'époque. Une légère brise – imaginaire ou non – lui fit croiser les bras devant sa poitrine et se frictionner brièvement les bras. De son côté, Carlisle la remerciait "J'ai largement dépassé mes fonctions ce soir-là, Carlisle. Je n'aurais pas dû m'immiscer de cette façon dans vos affaires personnelles." Elle avait eu envie de le lui dire des mois durant. Seulement l'occasion ne s'était jamais présentée ; et comme elle venait de le lui dire, elle avait craint sa réaction si elle était venue le voir pour en discuter calmement. Evelyn marqua une courte pause, se laissant le temps de rassembler ses esprits, elle fit vriller ses yeux du visage de Maya à celui de son père à qui elle dit doucement, un voile de compassion tombant sur ses traits et un léger sourire étirant sa bouche à l'instant où elle lui confessa "Mais si ça vous a éclairé, je suis contente de l'avoir fait." La sincérité de sa conclusion ne faisait aucun doute. Elle inclina très subtilement la tête, laissant ses iris virevolter de part et d'autre des traits changés de son interlocuteur – ce qui lui fit ajouter, le ton distrait par sa brève contemplation "Vous semblez plus heureux. Tout se passe bien pour vous ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 25 Avr 2020 - 16:25 | |
| « Vraiment. » Confirma l’Australien en inclinant la tête en sa direction. Il n’était nullement vexé ou offusqué ; il savait être honnête envers lui-même. S’il était resté avec Amal, son couple — son mariage même — aurait été un véritable fiasco. Ils auraient fini par, au mieux, se détester. Se déchirer. Et devenir indifférent l’un envers l’autre. « Il semblerait que vous ayez vu juste, à l’époque. » Confia Carlisle en souriant, loin d’être mal à l’aise. À l’inverse, Evelyn restait plus distante et plus réservée — cela était sans doute dû au recul qu’elle s’imposait, en compagnie de ses clients. Il trouvait son attitude respectable, mais souhaitait aussi lui faire entendre raison : en sa compagnie, elle pouvait relâcher la pression. Elle n’avait pas à se sentir honteuse ou hésitante, simplement parce qu’elle s’était montrée honnête deux ans plus tôt. Carlisle était loin de lui en tenir rigueur, bien au contraire : indirectement, il avait, grâce à sa wedding planner, compris que son couple n’était pas aussi idyllique qu’il ne voulait bien le croire. Le paradoxe était réel, mais qu’importe : l’essentiel, c’était encore d’être au clair avec soi-même.
La réaction de son interlocutrice lorsqu’il mentionnait sa tête nouvelle vie de famille ne le surprit pas. À vrai dire, il commençait à être habitué à ce que les gens ouvrent grand les yeux lorsqu’il annonçait qu’il était le père de l’enfant de Carmina Farrell. L’annonce de la grossesse de l’héritière avait d’abord été une surprise, puis une succession de commentaires désobligeants. Comme souvent, elle avait fait les gros titres de la presse à scandale ; mais cette fois-ci, on l’avait qualifiée d’idiote, d’inconsciente, de fille facile. On avait pointé du doigt l’absence de figure masculine à ses côtés, alors que son ventre s’arrondissait jour après jour. Il concédait volontiers que la période n’avait pas dû être facile pour Carmina : son sentiment de culpabilité avait été fort, même s’il n’avait fait que respecter les choix de l’héritière. « Vous ne loupez rien. Il n’y a vraiment rien d’intéressant ni d’instructif dans ces torchons. » Pesta Carlisle en levant les yeux au ciel. Il ne comprenait pas l’attrait des gens pour la vie privée de personnalités publiques. Sortir pour aller faire ses courses ou dîner au restaurant n’avait, à ses yeux, rien de transcendant. Si le fait que sa vie soit scrutée était une expérience nouvelle pour lui, Carmina, elle, y était habituée depuis toujours. « La seule et l’unique. » Confirma l’ancien pilote en hochant légèrement la tête. « Et pourtant ! Moi qui aime la discrétion… » Commenta-t-il en souriant, amusé. Un ricanement s’échappa de ses lèvres, alors que l’ironie de la situation le frappait de plein fouet. Dès l’instant où il mettait un pied dehors en compagnie de l’héritière Farrell, il devenait plus exposé que jamais. S’il avait du mal à se faire à cette nouvelle notoriété, il acceptait encore moins que des photographes soient perpétuellement en quête d’un portrait de sa fille, qui n’avait rien demandé. Il avait donc trouvé la parade, et avait acheté une panoplie de couvre-chefs pour Maya. Quant à lui, il dissimulait son visage sous une casquette et des lunettes noires. « Mais là, je reconnais avoir fait fort. » C’était comme s’il avait rattrapé toutes les années où il s’était montré discret, voire carrément effacé. Propulsé sur le devant de la scène, il n’attendait qu’une chose : pouvoir retourner dans les coulisses, où se trouvait sa place. « Nous avons tous des vies occupées. » Fit-il remarquer, aucunement triste ou vexé qu’Evelyn Pearson n’ait pas pris de ses nouvelles. Après tout, rien ne les liait — pas même un contrat. « Vous avez été honnête, comme je vous l’avais demandé. » Il se remémorait leur conversation, et cherchait à rassurer l’Australienne. « Et vous n’avez rien dit de clairement incriminant. » Rappela l’Australien en haussant les épaules. Elle avait toujours été polie, bienveillante et avait toujours veillé à instaurer une distance. L’ancien pilote avait toujours trouvé louable cette volonté de bien faire, cette attitude irréprochable. « Mon interprétation de vos propos était strictement personnelle. » Il était donc le seul et l’unique responsable de cette rupture. Sa nuit avec Mina avait précipité cette séparation avec Amal, devenue pourtant inévitable. Elle avait été le déclic, l’élément déclencheur de tout le reste. « Si ça peut vous rassurer, vous n’êtes pas à l’origine de ma rupture avec Amal. » Ajouta-t-il, espérant que cela permettrait à Evelyn d’éviter de se juger trop durement. Il inclina la tête vers son interlocutrice, et réfléchit pendant quelques secondes avant de lui apporter une réponse : « Tout n’est pas idyllique, prétendre l’inverse serait mentir. » Il n’avait pas une vie de famille conventionnelle, comme il l’avait toujours espéré. « Mais Maya me comble. » Admit-il avec une franchise qu’on ne pouvait nier. Être père avait été un rêve ; aujourd’hui, il comprenait que c’était un aboutissement. « Et vous ? Vous passez votre temps à voir des couples. Mais qu’en est-il de vous, de votre vie ? » Pour une fois, les rôles étaient inversés ; pour une fois, c’était lui qui posait les questions. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 3 Mai 2020 - 10:55 | |
| ≈ ≈ ≈ {best wishes} crédits gif et code fiche/ (thxdxpartxd & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop "Je le sais." répondit solennellement Evelyn. La mention de la presse à scandales venait d'elle, et pour cause. Avoir été sous le feu des projecteurs durant une bonne partie de sa vie, ça l'avait contrainte à ne pas s'intéresser à celle des autres ; pas avec autant de malfaisance en tout cas. C'était si pesant, d'être constamment scrutée, que la pression qu'avait exercée la presse sur ses épaules à l'époque avait été l'une des raisons pour lesquelles elle avait quitté le sol Australien sans même jeter un regard par-dessus son épaule. Retrouver l'anonymat lui avait permis de faire le point sur elle-même et sur ce qu'elle avait volontairement mis de côté pour évoluer seule, décidée à ne plus se laisser démoraliser par l'avis qu'autrui avait à son sujet. Et il n'avait jamais été bon, cet avis… jusqu'à ce que, quinze ans après, elle refasse son apparition et que tous, sans exception, saluent la manière dont elle avait su gérer son avenir dans l'ombre de tout, perdue à des milliers de kilomètres de sa véritable patrie. L'ironie était réelle, elle aurait même été savoureuse si elle en avait eu quelque chose à faire. Ce n'était pas le cas, plus aujourd'hui. Comme tout ce qui avait un rapport avec La Fondation Pearson, les ragots faisaient partie de ces petites choses qu'elle préférait ignorer pour se concentrer sur ce qui était important pour elle… son travail, en l'occurrence. Pinçant doucement les lèvres, elle sentit le goût du café qui s'y était déposé après sa première gorgée, tandis qu'elle ajoutait "D'ailleurs si vous avez besoin de conseils avisés pour échapper aux photographes, je suis la plus indiquée." Evie avait toujours été douée pour prendre sur elle et envisager toutes les éventualités avec un flegme certain, directement emprunté à tous ces anglais pure souche qu'elle avait côtoyé, à Neal en particulier. Pourtant, Carlisle Bishop avait toujours eu tendance à la rendre un peu nerveuse, probablement à cause de ce qui les avaient amenés à discuter plus longtemps lors du dernier entretien qui les avaient réunis ; et qui, elle en était sûre désormais, était la raison pour laquelle il avait tenu à la voir aujourd'hui. En attendant de rentrer dans le vif du sujet, elle essaya de se détendre en lui adressant un nouveau sourire accompagné d'un très léger haussement de sourcil lorsque sa pensée s'exprima à sa place "En y pensant, je n'ai aucun doute sur l'idée que miss Farrell est déjà passée par là pour vous prodiguer la marche à suivre. Mais si jamais, je me propose volontiers." conclut-elle sur ce sujet, levant doucement les mains, paumes vers l'intérieur, devant elle pour se designer comme l'homme – le femme plutôt – de la situation.
Elle se pencha dans le sens inverse pour que ses coudes retrouvent le bord de la table. Si elle avait été sous le choc en apprenant la paternité du pilote, apprendre qu'il n'était plus avec son ex-compagne la plongea tout juste dans la perplexité. Elle n'était pas assez imbue d'elle-même pour considérer qu'elle avait eu une quelconque influence sur la relation qu'ils entretenaient alors, pour autant elle s'excusa ; parce qu'elle avait beau être modeste, elle n'était pas idiote non plus. Quand ses soupçons avaient dépassés le seuil de ses lèvres ce soir-là, elle avait compris que d'une certaine manière, elle avait donné un grand coup d'escarpin dans la fourmilière. Ça ne lui avait pas plu, loin de là. Elle avait toujours maintenu une distance sécuritaire entre elle et ses clients… là, elle avait eu l'impression de dépasser ses propres limites ; ça devait être pour cette raison que ce contrat l'avait tant marqué, d'ailleurs. Le regard fiché sur l'expression du visage de Carlisle, il tacha de la rassurer à ce sujet. Presque à voix basse, Evelyn lui dit "D'une certaine façon, ça me réconforte… c'est vrai, je porte très mal l'étiquette de briseuse de ménage." Choisissant l'humour, elle songea brièvement à celle de maîtresse que lui avait attribuée Owen récemment. Pourquoi cette pensée maintenant ? Elle marqua un temps, elle-même surprise par son cheminement de pensées qu'elle voulut rassembler aussitôt. Il y avait des statuts qu'elle refusait de porter, ces deux-là en priorité. Alors quelque part, c'était très important pour elle que Carlisle prenne le temps de lui préciser que ce qu'elle avait partagé avec lui n'avait eu qu'un rôle mineur dans sa décision de rompre avec son ex-fiancée. Même si ce ne fût que dans l'intimité de son esprit, elle lui en fût reconnaissante. Comme à chaque fois, elle reprit le contrôle. Ouvrant très légèrement la bouche avant de la refermer, Evie se risqua enfin à lui demander "Vous êtes toujours en contact avec elle ? Avec Amal ? Elle est au courant pour la petite ?" Pendant une fraction de secondes, elle s'en voulut de lui poser la question. Aussi se hâta-t-elle de se corriger en fermant très brièvement les yeux, puis en dégageant son visage d'une longue mèche de cheveux brune. De fait, elle se redressa sur sa chaise "Vous n'êtes pas obligé de répondre. Ce n'est que de la curiosité, alors je comprendrais que vous ne souhaitiez pas en parler." Magnanime, elle l'avait toujours été lorsqu'un contrat les liait plus ou moins, alors effectivement, elle comprenait vraiment que maintenant, dépourvus de toutes obligations l'un envers l'autre, Carlisle ne veuille – en présence de sa fille qui plus est – s'épancher sur les rapports qu'il entretenait avec son ex-future femme. De nouveau, elle pinça les lèvres, et ses yeux vrillèrent sur Maya qui, d'après son papa, le comblait. Elle l'avait bien remarqué, ça se lisait sur chaque trait de son visage qu'elle trouvait plus détendu désormais. Ce fût pour cette raison qu'elle lui confirma que, de son côté de la table qu'ils partageaient, il avait l'air heureux "Je suis ravie pour vous, c'est sincère." s'entendit-elle dire en penchant la tête sur le côté. Pendant qu'elle opinait doucement pour apposer ce qu'elle avançait, la suite de la phrase de Carlisle la fit rire à nouveau "Il me semble vous avoir déjà dit que je ne parlais pas de ma vie privée avec mes clients. Mais vous ne l'êtes plus, et c'est de bonne guerre." Après lui avoir fait entendre raison à propos de sa relation avec Amal ? Assurément que ça l'était. Même si ça la mettait dans l'embarras, Evelyn ayant toujours gardée pour elle la vie qu'elle menait en dehors de son travail, elle consentit à lui dire, après s'être à nouveau accoudée au bord de la table "Je travaille beaucoup. Ça répond à votre question ?" A demi-mots seulement, elle en était consciente, et peut-être qu'elle s'en voulut de ne pas jouer le jeu. Mais c'était difficile… sa situation était difficile, inimaginable même, alors elle s'abstint de tout commentaire à propos de ce qui aurait pu, ou non, combler la vie qu'elle menait une fois les portes de son agence fermée. Passant son regard de Carlisle, à Maya, elle choisit de le poser sur le fond de sa tasse qu'elle ramena vers elle, l'entourant de ses doigts aussi soignés que tout ce qui constituait son apparence physique "Vous savez que si vous avez besoin de quoi que ce soit, il ne faut pas vous sentir embarrassé de venir vers moi. Et ça ne concerne pas seulement une potentielle union avec miss Farrell…" Un nouveau trait d'humour, un tantinet opportuniste certes, qui fût rapidement chassé par le regard qu'elle posa de nouveau sur lui, et qui après plusieurs battements de cils consécutifs, se fit plus insistant, brillant toujours du petit sentiment d'avoir outrepassé son droit, il y avait quelques longs mois de ça "De façon générale, n'hésitez pas. Je vous dois bien ça." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 6 Mai 2020 - 13:30 | |
| « Vraiment ? » Demanda l’ancien pilote en arquant un sourcil de surprise. Il n’était pas sans savoir que le nom Pearson était célèbre dans l’Australie, et que se cacher de l’oeil inquisiteur des journalistes n’avait pas dû être facile tous les jours. La presse n’avait pas dû être tendre avec cette famille. « En vérité, j’aimerais plutôt savoir ce que vous avez ressenti. » Admit Carlisle en faisant la moue. Il savait que c’était une question très personnelle ; il aurait compris qu’elle ne veuille pas y répondre. « Quand vous étiez enfant. » Parce qu’il voulait impérativement préserver Maya. Parce que sa fille, sa toute petite fille, son tout petit bébé, n’avait rien demandé. Pour sa part, il ne s’était jamais imaginé devoir composer avec ces gens intrusifs, qui semblaient s’être passionnés pour le moindre de ses faits et gestes. Quand il était devenu évident que, si à défaut d’être le père de l’enfant de Carmina Farrell, il entretenait tout au moins un lien singulier avec l’héritière, sa vie avait été passée au crible. Chacun de ses actes avait fait l’objet d’un papier : son footing matinal, la bière qu’il avait été boire avec l’un de ses amis, le tennis qu’il avait fait avec l’un de ses anciens collègues. Et il ne parlait pas des éléments familiaux qui avaient émergé : sa position de fils unique et d’héritier de l’entreprise de son père, son ambitieuse cousine Whitaker, et la disparition de sa mère, de nombreuses années plus tôt. « Je ne suis pas sûr que Carmina me soit d’une grande aide, pour le coup. » Confia-t-il en faisant la moue. Contrairement à lui, l’Australienne semblait vivre sereinement ces perpétuelles intrusions dans sa vie privée. Sans doute devait-elle y être habituée, après tout ce temps.
« Si tel avait été le cas, ne vous inquiétez pas : ce vilain secret serait resté entre nous. » Répliqua l’Australien en souriant. Il en plaisantait, mais savait que ceci inquiétait son interlocutrice. Il comprenait son point de vue : sa gentillesse, sa capacité d’écoute et sa compassion avaient été ses plus grandes qualités, auprès de ses clients. C’était, d’une certaine façon, son fonds de commerce. « Je ne pense pas vous l’avoir dit à l’époque, mais vous aviez fait du très bon travail. » Admit l’ancien pilote en souriant. Il ne doutait pas du succès de la fête, si Amal et Carlisle avaient décidé d’aller au bout de leur projet. Mais ça n’avait pas été le cas. « Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait. Mais je n’ai rien à cacher non plus. » Commença l’Australien. Il soupira longuement, et secoua finalement la tête. Il se souvenait très exactement de cette journée du mois d’Août où son portable avait vibré à de nombreuses reprises. L’inconnu n’en est plus un : voilà le titre de l’article qui avait été publié, et qui faisait état de son identité. Deux photos illustraient cet article relativement documenté : une de lui, une casquette vissée sur la tête, alors qu’il sortait de l’hôtel où Mina résidait. Et une autre, nettement plus incriminante, où sa main était logée sur la hanche d’une Amal souriante, alors qu’ils échangeaient quelques mots cordiaux avec l’héritière Farrell. C’était une photographie d’archive, prise à l’occasion d’un gala de charité organisé par la compagnie aérienne pour laquelle il travaillait. Cette photo était loin d’être innocente, et Carlisle le savait pertinemment : le journaliste avait, d’une certaine façon, voulut suggérer que la relation entre les deux amants était plus ancienne qu’ils ne voulaient bien l’admettre. Elle suggérait, aussi, la trahison. La pauvre et innocente Amal, qui avait été flouée par les deux pêcheurs et qui subissait désormais l’humiliation d’avoir tout perdu. Et qui devait accepter l’idée que son ex-conjoint avait non seulement refait sa vie, mais qu’en plus, il avait fait un enfant à une autre. Cette autre, qui lui faisait en plus l’affront d’avoir la moitié de son âge. L’ancien pilote concédait volontiers que la pilule devait être difficile à avaler pour Amal. « Je ne suis plus en contact avec elle. » Et c’était mieux ainsi : il n’était pas dans la nature de Carlisle de s’écharper avec autrui, que ce soit en public ou en privé. Et puis, à quoi bon poursuivre des relations qui n’avaient plus lieu d’être ? « Contrairement à ma cousine. » Grommela-t-il en roulant des yeux, sans prendre la peine de dissimuler ce qu’il pensait de cette amitié. Skylar, qui détestait Carmina de tout son être, n’avait de cesse de lui parler de son ancienne compagne. L’essentiel de son message était simple : Amal valait mieux, bien mieux que la mère de Maya. « Du coup, oui, elle sait. » Confirma-t-il en hochant légèrement la tête.
Estimant qu’il avait suffisamment raconté sa vie, Carlisle tenta d’en apprendre davantage sur la vie d’Evelyn. Si elle s’était toujours montrée discrète à ce sujet en raison de son rôle professionnel, aujourd’hui, plus rien ne les liait. Aucun contrat n’avait jamais été signé ; la situation s’était trop rapidement gâtée. Amal et Carlisle avaient bien évidemment réglé leur dû à l’entreprise d’Evelyn, mais il n’avait plus été question de faire affaire avec elle. « Jolie pirouette. » Commenta l’ancien pilote en souriant largement, amusé par la réponse de son interlocutrice. Elle en dévoilait un peu, mais pas trop. Elle restait dans les limites de la bienséance, comme toujours. « Ça y répond partiellement, cependant. » Concéda l’ancien pilote, sincèrement amusé. Il ne lui en tenait pas rigueur ; une fois de plus, il comprenait son choix et son devoir de réserve. « J’espère simplement que vous êtes heureuse. » Fit-il remarquer à voix haute. Evelyn avait avoué, à voix haute, qu’elle travaillait beaucoup. Mais prenait-elle le temps de vivre pour elle ? Prenait-elle le temps de se donner une chance, de s’épanouir pleinement ? « Et si vous ne l’êtes pas, prenez le temps qu’il faudra pour atteindre cet objectif. » Souffla-t-il, en glissant un doux regard vers sa fille, qu’il avait déposé dans son couffin et qui dormait profondément. C’était un conseil qui pouvait sembler simpliste, mais qui n’était pas si facile à mettre en application. « Ce n’est pas contre vous, mais je pense que pour les projets de mariage, je vais attendre un peu. » Leur relation était compliquée, et relativement instable. Par conséquent, les priorités de Carlisle étaient ailleurs. À moins que… « Je peux vous appeler, si jamais j’ai besoin d’une baby-sitter ? » Plaisanta-t-il, alors qu’Evelyn lui faisait comprendre que sa présence dans sa vie pourrait être renforcée, s’il en faisait la demande. « Merci, en tout cas. » Souffla Carlisle, sincèrement touché par les propos de sa wedding planner. « La réciproque est vraie, d'ailleurs. »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 10 Mai 2020 - 18:22 | |
| ≈ ≈ ≈ {best wishes} crédits gif et code fiche/ (thxdxpartxd & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop "Ah, la famille." murmura Evelyn tout en plongeant son regard dans le fond de sa tasse à moitié vide. Pour le moment, elle avait volontairement mis de côté les interrogations de Carlisle à propos de son ressenti à l'époque. Petite-fille endeuillée, jetée en pâture au monde entier tandis qu'elle vivait l'épreuve la plus difficile de sa vie… encore aujourd'hui, elle était capable de mettre des dates et des faits précis sur chaque événement auquel elle avait dû assister à cette époque – quand, à six ans à peine, elle avait perdu l'homme le plus important à ses yeux. Engoncée dans des tenues noires inconfortables, elles lui irritaient la peau qu'elle démangeait à vif, se sentant atrocement souillée par les regards la scrutant de toute part. Et on avait été désolé pour elle, beaucoup. Evie s'était retrouvée étouffée par des étreintes de la part d'inconnus qui, parfois, semblaient plus tristes qu'elle ne l'était… et ça l'avait dégoûtée, d'être obligée d'avoir pitié de ces personnes qui s'autoproclamaient comme les fiers détenteurs la mémoire de Kai. Peut-être était-ce pour cette raison qu'elle était si réservée sur ses émotions désormais, mal à l'aise face aux contacts physiques imposés par les joies, par les chagrins aussi. Ton papa était un homme incroyable, n'oublie jamais ça. Elle ne l'avait pas oublié, non. Jamais. Elle aurait aimé le pouvoir et mettre de côté les souvenirs heureux du bout d'enfance qu'elle avait passé à ses côtés – souvent, c'était douloureux de se rappeler à quel point elle avait été heureuse durant toutes ces années-là. La pression de la notoriété de sa famille avait toujours été un sujet sensible pour la jeune femme, c'était vrai. Mais cette fois-là, elle avait préféré détourner le sujet pour mieux s'appesantir sur la question qui se mit à résonner en écho dans sa tête. Dans l'intimité de ses pensées, son regard oscillant entre Carlisle et sa petite fille, elle tenait à lui apporter une réponse correcte. Parce qu'elle la discernait que trop bien, l'inquiétude dans le regard cobalt du jeune papa qu'elle avait en face d'elle. C'était peut-être ce qui avait manqué à sa mère tout au long de sa vie, de s'inquiéter un peu pour la fille difficile qu'elle avait été ; celle qui avait toujours eu tant de mal à gérer l'attention au contraire des autres qui se complaisaient dans la lumière des projecteurs. On avait longtemps brandit fourches et flambeaux contre elle, guettant sa déchéance avec l'espoir malsain qu'elle ne se sorte pas de la crise dans laquelle elle avait mis les deux pieds lorsqu'elle était adolescente – et pour quoi ? Pour avoir le plaisir de scander des on l'avait bien dit ! ? Aussi personne ne s'était inquiétée des répercussions que tout ça aurait sur son psychisme ; paranoïa, solitude, peur de s'ouvrir aux autres à cause de l'opportunisme du milieu dans lequel elle avait évolué, peur de l'abandon aussi… Evelyn avait pris cher. Mais qui s'en était soucié, vraiment ? Sûrement pas sa famille qui au contraire l'avait poussé par la sortie, convaincue que son départ redonnerait un éclat flamboyant à l'entreprise familial. Ah, la famille, avait-elle dit…
"Merci, j'ai toujours été très douée pour les pirouettes." lança-t-elle alors, fière d'avoir su détourner le sujet de sa vie privée avec le talent qu'elle se reconnaissait sans mal. Un mécanisme de défense qu'elle avait peaufiné au cours des années et qui ne la rendait pas plus heureuse que ça, mais qui lui avait permis de se sortir de situation où la panique l'avait tétanisée quand, se rendant compte de l'attention qu'on lui portait, elle s'était sentie complètement démunie "Vous m'avez demandé comment je l'avais vécu à l'époque." reprit-elle soudain, ses coudes positionnés de telle façon qu'elle put à nouveau joindre le bout de ses doigts entre eux. Elle n'avait pas besoin d'expliciter, Carlisle était assez attentif à la conversation pour savoir qu'elle revenait sur ses propos précédents. Ses yeux s'attardèrent sur le profil parfait de Maya qui, endormie dans son couffin, paraissait si paisible ; elle espérait pour elle que ce serait toujours le cas, ce fût pourquoi elle reprit avec le calme qui faisait sa signature "Inquiétez-vous pour elle. Soyez vigilant. Ne faites pas d'elle un accessoire qui vous permettra d'évoluer dans la cour des grands et préservez-là de tout ; des rumeurs sur vous, des rumeurs sur elle… des gens qui tenteront de la monter contre vous aussi. Parce que je ne vous apprend rien, il y en aura… beaucoup." Dans la foulée de ses paroles, elle accrocha son regard avec le sien ; le bleu clair de ses yeux renvoyait le brun sombre des siens "Occupez-vous d'elle pour qu'elle n'émette jamais aucun doute sur ce que lui rapporteront ceux qui vous veulent du mal. Elle doit vous connaître assez pour être capable de démêler le vrai du faux." Doucement, mais sûrement, elle détacha son regard de celui de Carlisle pour le laisser papillonner à nouveau dans le fond de sa tasse "Ecoutez-là aussi quand elle vous dira que c'est trop à supporter. Ne prenez jamais ses rebuffades pour des caprices d'enfant gâté… soyez sûr qu'elle soit assez armée pour supporter d'être constamment sollicitée." Elle sentit sa gorge se serrer. La tête toujours penchée, le menton reposant presque sur sa poitrine, elle continua à contempler le marc de café sur la porcelaine qu'elle serra entre ses doigts, forts et fragiles à la fois. Evie ajouta "Surtout – surtout, ne la laissez jamais tomber sous le prétexte qu'elle vous aura mis dans l'embarras à une ou deux occasions. Et ça, si ça arrive, prenez-le comme un signal d'alarme… pas comme une défiance de votre autorité." Elle marqua une légère pause pendant laquelle elle fronça très subtilement les sourcils, formant une légère entaille entre ses deux yeux focalisés sur le même point depuis quelques secondes déjà "Elle se fichera d'attirer l'attention des autres, Carlisle. C'est de la vôtre dont elle aura besoin." Evelyn finit par relever la tête dans une inspiration suffisante pour calmer les picotements qu'elle ressentait à l'intérieur de ses yeux qu'elle posa directement sur le visage du jeune homme. Pendant une longue minute, elle le regarda "Je n'ai pas de conseils à vous donner, je le sais. En attendant, c'est tout ce qui m'a manqué à moi à cette époque-là." Ça ne faisait donc pas d'elle quelqu'un d'équilibré aujourd'hui, loin de là "Je crois que je viens de ruiner mon entretien de future baby-sitter, non ?" trouva-t-elle judicieux d'ajouter avec un léger rire afin de détendre l'atmosphère qu'elle trouva soudain un peu plus lourde ; tellement qu'elle sentit une chaleur insupportable peser contre sa nuque sur laquelle elle posa une main, un peu gênée d'avoir ainsi exposé les choses en se livrant au jeune homme plus qu'elle ne l'avait jamais fait. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 15 Mai 2020 - 16:31 | |
| Il s’était attendu à ce que l’Australienne se montre plus loquace, lorsqu’il lui avait demandé si elle avait quelques conseils à lui prodiguer. Pour lui, ça n’avait pas juste été une façon de faire la conversation autour d’un verre : c’était une vraie question, puisque son expérience comptait, aux yeux de l’ancien pilote. Evelyn était déjà passée par là ; elle avait déjà traversé les épreuves et autres écueils qui découlaient naturellement de la popularité de son nom de famille. Cependant, Evelyn resta fidèle à elle-même et recula d’un pas, rejetant de prime abord cette question, qu’elle devait trouver trop personnelle. « Un sujet intarissable. » Concéda Carlisle, alors qu’un sourire amusé venait étirer ses lèvres. Et encore : fils unique, il ne connaissait rien des galères et autres luttes fratricides qui animaient les familles plus nombreuses. Il n’y avait, pour sa part, aucun suspense, aucune échappatoire : il serait le seul et unique héritier de son père, et c’est sur ses larges épaules que reposait toute la pression. La réussite sociale, familiale et professionnelle : voilà ce que son père attendait de lui. Ni plus, ni moins. La Sainte Trinité selon Bartholomew Bishop, qui désespérait de voir son fils « faire les mauvais choix », comme il l’avait si souvent souligné auprès de quiconque voulait bien l’entendre.
« Des exploits en gymnastique à relater, peut-être ? » Suggéra l’Australien en souriant, amusé par la réponse de son interlocutrice. Il avait déjà pu constater que cette dernière, en fait, ne manquait pas de formules polies et bien senties pour repousser les questions posées par ses clients. « Vous voulez boire quelque chose ? » Demanda-t-il, alors qu’il faisait signe au serveur pour recommander. Il appréciait le lieu : le calme et la sérénité qui s’en dégageait étaient propices à la confidence. Et Evelyn fit un premier pas en ce sens. Il opina du chef, prenant soudainement conscience que son interlocutrice allait probablement faire preuve d’une sincérité désarmante. Il lui en était reconnaissant : il savait que, pour elle, protéger sa vie privée était essentiel. Il savait qu’après de sa clientèle, elle voulait être la plus discrète possible, la plus secrète possible : elle devait rester neutre, , imperméable à tout ressenti, pour toujours être en mesure d’être raisonnable et de prendre les bonnes décisions. Une attitude louable, qui avait convenu à l’ancien pilote — mais qu’il lui était reconnaissant de transgresser, pour que lui-même puisse éviter les pièges qui se dresseraient sur son chemin parce qu’il sortait avec une personne particulièrement médiatisée.
Les mots employés par l’Australienne étaient durs, forts, percutants. Un accessoire, des rumeurs, des doutes, … Carlisle soutenait le regard d’Evelyn, sans chercher à masquer ses émotions et autres ressentis. Ça lui nouait les entrailles, de l’entendre dire que Maya aurait besoin de son attention. À cet instant précis, il lui semblait inconcevable qu’un jour, sa fille ne soit plus sa priorité. Ou, pire encore : que sa progéniture pense qu’elle était secondaire, pour ses parents. Un brin inquiet, il glissa son regard vers le visage endormi de sa fille, qu’il eut soudainement envie de serrer contre lui. Ce soir, se promit-il, au moment de la coucher, il lui dirait tout le bonheur que c’était de l’avoir dans sa vie. Il s’était donné pour mission d’être le meilleur père possible — et nul doute que le discours que venait de lui tenir Evelyn l’aiderait à prendre la bonne direction. Il s’estimait chanceux, d’avoir pu bénéficier d’un avis éclairé. Et lui proposer de lui rendre la pareille lui sembla naturel. « Vous souhaitez vous étendre sur le sujet ? » Demanda l’ancien pilote, avec une totale neutralité. Les propos de la wedding planner laissaient clairement entendre que sa jeunesse n’avait pas toujours été facile. Comme tout le monde, elle avait dû subir des revers et des déceptions— à la différence que, contrairement à la plupart des adolescents, son patronyme faisait écho à un grand nombre d’Australiens. Il se demanda si Carmina avait ressenti les mêmes choses et eu les mêmes impressions qu’Evelyn Pearson, puisque mis à part leur notoriété, les deux femmes n’avaient rien en commun. « Si jamais vous en ressentez un jour le besoin, sachez que je suis une tombe. » Un secret confié à Carlisle était un secret bien gardé. Il secoua la tête lorsqu’elle fit part de son impression d’avoir fortement limité ses chances d’être baby-sitter, après avoir fait preuve d’une telle honnêteté. « Au contraire : engagée. » Déclara l’Australien en pointant du doigt son interlocutrice, alors qu’un sourire sincère étirait ses lèvres. Et puis, s’il était tout à fait franc, l’ancien pilote devait bien reconnaître qu’il avait tissé une relation singulière avec Evelyn. Il ne pouvait pas la qualifier d’amie, et pourtant, il avait confiance en elle. « J’aime les gens honnêtes. » Confia-t-il en inclinant légèrement la tête. « Et humble. » Ajouta-t-il. Pourtant, s’il faisait le bilan de ceux qui l’entouraient, ils étaient peu nombreux à posséder cette qualité. « Et personne n’est infaillible. » Et surtout pas lui. Il n’était pas parfait, ne prétendait pas l’être, et ne cherchait pas à l’être. Alors comment aurait-il attendre des autres qu’ils le soient, infaillibles ? « Mais, pas d’inquiétude à avoir : comme vous avez pu le constater, je suis assez possessif avec ma fille. Et je n’ai pas l’intention de la confier à qui que ce soit avant un bon moment. » Déclara-t-il, avant de relever la tête vers le serveur, qui venait de revenir vers eux.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 20 Mai 2020 - 13:20 | |
| ≈ ≈ ≈ {best wishes} crédits gif et code fiche/ (thxdxpartxd & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop "Je vais reprendre la même chose, merci." répondit-elle à Carlisle en montrant sa tasse vide d'un signe du menton. S'en remettant sans y réfléchir à son remontant de prédilection pour humidifier un peu sa gorge devenue sèche pendant son petit discours, elle repoussa une longue mèche de cheveux qu'elle cala d'un doigt derrière son oreille. A nouveau, son regard se perdit du côté de Maya. Tous les bébés paraissaient encore plus beaux lorsqu'ils étaient endormis, aussi un léger sourire flotta sur ses lèvres quand elle s'autorisa à l'observer plus longtemps, charmée par le renflement adorable de sa bouche d'enfant qu'elle voyait s'agiter sous sa tétine. Elle tenta de se concentrer sur ce mouvement régulier pour échapper un instant au poids de ses confessions, pour aussi échapper à sa propre émotion. Elle n'aimait pas ça, Evelyn. Elle n'aimait pas non plus les relents de faiblesse qui émanaient d'elle lorsqu'elle parlait de ce qui constituait son enfance et son adolescence. Mais avec Carlisle, c'était un peu plus facile de s'épancher. Probablement parce que ce qu'elle avait lu dans son regard, au-delà de l'amour inconditionnel qu'il portait à sa toute petite-fille, c'était suffisant pour qu'elle consente à partager avec lui ses sales petits secrets. Elle avait toujours fait en sorte de ne pas s'y appesantir d'ailleurs, sachant plus que quiconque combien les épreuves qu'elle avait connu à l'époque l'avait marquée pour rester une blessure qu'elle s'obstinait à lécher quand tout le monde avait le dos tourné, jamais très encline à partager sa souffrance pour se faire plaindre ou se faire réconforter. Et plus que tout, elle s'en voulait parfois de considérer son enfance comme ayant été pénible puisque dans le fond, ayant toujours été lucide sur sa condition, elle restait une grande privilégiée. Du fait du milieu duquel elle venait, du fait aussi de la qualité de vie qui avait été la sienne malgré la sensation, encore prégnante aujourd'hui, de ne pas appartenir au clan à qui elle devait son nom. Evie n'avait pas été ni abusée ni maltraitée ; elle s'était seulement, et volontairement, mise en marge de tout ce cirque en sachant, en espérant aussi, valoir plus qu'un héritage engrangé sur la dépouille d'un honnête homme. Maya aussi était, et serait, une privilégiée. Ses deux parents faisaient partie des hautes-sphères du pays tout entier, ça ne voulait pas dire qu'elle serait à l'abri de connaître le désespoir et la solitude. Elle tenait à ce que Carlisle en prenne conscience le plus tôt possible, et c'était la raison pour laquelle elle s'était longuement arrêtée sur la question. Il n'était bien sûr pas obligé de prendre ses paroles pour argent comptant, mais la sincérité qu'elle avait démontrée en s'adressant à lui de cette façon ne pouvait être ignorée. Et en retournant son attention sur lui, ses yeux trouvant les siens avec une hésitation furtive, elle sut qu'il avait apprécié qu'elle lui donne un accès privilégié, lui aussi, à la pensée qu'elle gardait secrète depuis tant d'années.
"La proposition est alléchante… mais si je me laisse tenter, je vais finir par devoir vous verser un salaire." Elle avait toujours évité les psys en tout genre, trop consciente que le chantier était interminable pour mettre des termes précis sur ses névroses. Un comble pour elle qui aimait tant contrôler son monde, que de vouloir continuer à évoluer sans avoir une vue précise de ce qui se tramait véritablement dans sa psyché. Sur le même ton, donnant l'impression de ne pas s'être interrompue, elle reprit "Or, je crois savoir que vous êtes déjà très occupé, monsieur le pilote." Une nouvelle pirouette pour lui signifier que ce qui s'était dit il y avait à peine quelques minutes de ça resterait la seule et unique fois où elle se montrerait aussi vulnérable en présence de son ancien client. Plus tard, elle penserait à le féliciter d'avoir été assez habile pour lui tirer les vers du nez en lui faisant parvenir une note à son intention. En attendant, c'est un peu mal à l'aise qu'elle poursuivit "Je vais sans doute devoir prendre quelques cours en accéléré pour réussir à gérer votre adorable fille. Ma vraie spécialité, en dehors des pirouettes s'entend, ce sont les jeunes mariés, vous vous souvenez ?" Un léger rire timide "Mais vraiment, je suis très flattée d'avoir réussi le test. Je m'en souviendrais si jamais j'envisage la reconversion professionnelle." Et pour parfaire un peu la comédie, elle battit des cils, se laissant pointer du doigt par le jeune homme sur qui elle reposa directement le regard, la tête légèrement penchée sur le côté "Si je devais miser sur votre réussite en tant que père, je n'hésiterais pas une seule seconde à y mettre tout ce que j'ai." Pourtant, ils se connaissaient peu, n'avaient échangé que quelques fois… mais Evelyn avait toujours eu un bon instinct pour déchiffrer les gens et leur reconnaître des qualités dont elle-même pensait cruellement manquer "Je me suis peut-être montrée un peu alarmiste cela dit. Je n'ai pas de doute sur l'idée que tout se passera pour le mieux en vérité." Carlisle semblait déterminé à faire tout ce qu'il pouvait en ce sens. Evie trouvait ça rassurant. Se redressant sur sa chaise, elle posa ses deux mains à plat sur la table, haussant nonchalamment les épaules en reprenant, peu à peu, toute la maîtrise dont elle était capable pour mener une conversation à son avantage. Son malaise s'était évaporé comme la fumée parfumée du second café que le serveur déposa devant elle, alors qu'elle était en train d'ajouter "Et puis elle est encore toute petite… laissons-lui le temps de se forger son propre caractère." Elle empoigna sa tasse chaude. Soufflant brièvement sur le liquide sombre et sucré, elle ajouta avant d'en boire une courte gorgée "D'après ce que je sais, elle aurait tout intérêt à avoir hérité de celui de sa maman." Malgré son aversion pour la presse à scandales, personne n'ignorait de quel bois se chauffait Carmina Farrell. D'ailleurs, c'était une constatation qu'elle prononça sans aucun jugement tandis que la chaleur du liquide qu'elle avala lentement se répandait le long de sa tranchée, soulagée de la sécheresse relative imposée par son débit de paroles. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 28 Mai 2020 - 16:50 | |
| « N’abusons pas : je n’ai aucun diplôme en la matière. » Plaisanta Carlisle en souriant. Son cursus scolaire pouvait d’ailleurs être source d’étonnement : doublement diplômé de l’université de Berkeley, en Californie, il avait opté pour deux domaines d’étude qui n’avaient rien en commun. La physique nucléaire d’un côté, qui était sa passion de l’époque, et le management de l’autre — qui lui avait été imposé par son géniteur. Il s’agissait d’ailleurs de la condition sine qua non pour accéder à ce semblant de liberté auquel il avait toujours aspiré, de l’autre coté de l’océan. Il avait eu droit à quelques années de répit, qui avaient été salvatrices et avaient fait de lui une autre personne. L’adolescent introverti et déprimé était progressivement sorti de sa coquille, trouvant finalement le courage d’affronter le monde extérieur. Il était devenu un homme — un homme qui avait pris confiance en lui, un homme qui s’était affirmé, un homme qui avait assumé ses envies et ses choix. « C’est vrai. » Admit l’ancien pilote en hochant légèrement la tête, son regard déviant automatiquement vers Maya. S’il savait s’accorder des moments pour lui et pour poursuivre une vie sociale normale (ou presque), il devait aussi reconnaître que l’arrivée d’un bébé avait chamboulé sa vie. Il aurait aimé passer l’essentiel ses journées avec sa progéniture, qui avait déjà bien poussé depuis sa naissance. La regarder grandir, apprendre, évoluer, jour après jour. La quantité de travail qu’il avait l’obligeait à passer des heures au bureau, à l’usine, dans des réunions qui n’en finissaient jamais. Il craignait de louper les moments importants de la vie de sa fille : ses premiers pas, ses premiers mots. « Mais je sais aussi prendre du temps pour les gens, lorsque cela s’avère nécessaire. » Déclara-t-il, sur un ton solennel. La wedding planner n’était pas son amie, et pourtant : il savait qu’ils avaient tissé un lien spécial, unique. Indicible, et indescriptible pour les autres, tant il était improbable. « À bon entendeur. » Ajouta-t-il, un sourire énigmatique glissant sur son visage. Il n’attendait pas d’Evelyn qu’elle lui déballe sa vie de but en blanc — ses joies, ses peines, ses peurs, ses ambitions, ses envies, et tout ce à quoi il ne pensait pas. Chaque chose en son temps. « Vraiment ? » Répondit Carlisle en souriant, amusé par les propos d’Evelyn, qui lui rappelait gentiment la profession qu’elle exerçait. « Si jamais je me fais un jour passer la corde au cou, je penserai à faire appel à vos bons services. » Plaisanta-t-il. Il ne doutait pas du succès et de la réussite professionnelle de son interlocutrice ; si Amal l’avait choisie, ça n’était pas le fruit du hasard. Elle avait dû se renseigner, et demander conseil à ses nombreuses relations. Si le nom de la fille Pearson avait émergé, ce n’était le résultat d’un recherche google avec des mots clés bien pensés. « Pour ce qui est de ma fille, vous avez le temps : je pense que le jour où j’accepterai de la laisser à un étranger, elle n’aura plus l’âge de mettre des couches. » Il exagérait, évidemment : il avait déjà eu recours à une baby-sitter. Cependant, il l’admettait sans rougir : dans la mesure du possible, il préférait éviter cette solution. Cette envie n’était pas due à un manque de confiance ; seulement, il préférait que sa fille grandisse entourée de ses parents, pour les premiers mois de sa vie. Carlisle avait allégé son emploi du temps et s’arrangeait pour travailler depuis chez lui la plupart du temps ; quant à ses moments d’absence, ils étaient comblés par la présence de Mina. Pour l’avenir, ils aviseraient. À l‘heure actuelle, cet arrangement leur convenait à tous les deux. « C’est gentil. » Répondit l’Australien en inclinant légèrement la tête, presque intimidé par le compliment déguisé qu’Evelyn venait de formuler à voix haute. Comme d’habitude, l’Australien était peu à l’aise avec lui-même et surtout avec ce que les gens pouvaient penser de lui. S’il avait pu se rendre invisible aux yeux d’autrui, il l’aurait fait sans hésiter. « On fera tout pour, en tout cas. » Confirma l’ancien pilote. Parce que Carlisle était quelqu’un de stable et d’équilibré, parce que Mina connaissait mieux que quiconque les pièges à éviter, parce qu’ils étaient tous les deux déterminés à ce que le bien-être de leur fille soit la priorité. Il eut un sourire sincère lorsqu’Evelyn mentionna le caractère de Maya. Pour le moment, il était difficile de se faire une idée de celle qu’elle deviendrait. « Je suis mitigé : si elle développe un tempérament comme celui de sa mère, je ne donne pas cher de ma carcasse. » Plaisanta l’Australien, qui imaginait déjà Maya et Mina s’associer pour le faire changer d’avis, ou céder sur un point. « En réalité... Je suis foutu, je le sais déjà ! » S’exclama-t-il en secouant la tête, amusé mais déjà résigné quant à sa propre situation. « Mais il y a bien plus grave que d’être mené par le bout du nez par les femmes qu’on aime, n’est-ce pas ? » Il n’attendait pas une réelle approbation ; au fond, il savait. Il savait qu’il y avait bien plus grave.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 4 Juin 2020 - 14:38 | |
| ≈ ≈ ≈ {best wishes} crédits gif et code fiche/ (thxdxpartxd & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop Evie était convaincue que lorsqu'il s'agissait d'écoute, aucun diplôme ne devait être véritablement requis. Ce n'était rien de plus qu'un don que certain recevait, d'autre pas, et qui ne nécessitait pas de passer des années à creuser pour accumuler théorie et pratique. En vérité, ça relevait davantage de l'humanité profonde de quelqu'un de mettre de côté son propre ressenti pour accueillir celui des autres et l'aider à y voir plus clair. Peu de gens avaient cette capacité. Finalement, l'humain dans sa forme la plus basique était un être autocentré qui avait besoin de se reposer sur sa propre expérience pour se sentir concerné par celle des autres. C'était sans doute le cas d'Evelyn, c'était moins le cas de Carlisle qui n'avait pas démontré la nécessité immédiate de se baser sur ce qu'il connaissait de la vie pour répondre à la jeune femme et se soumettre à ses confessions qu'avec du recul, concentrée sur ce qui lui tournait dans la tête à ce moment-là, les yeux plantés dans le fond de sa tasse de café qu'elle ne distinguait pas totalement, elle trouvait mal venues ; il l'avait juste fait, il avait ce don. Elles espérait l'avoir également. Néanmoins, dans son for intérieur, elle savait que c'était peine perdue. Elle pouvait prétendre être une bonne oreille, elle n'était pas aussi désintéressée que Carlisle. Elle était aussi plus soumise à l'opinion, la mauvaise, qu'elle avait d'elle-même pour confirmer qu'elle puisse avoir un quelconque talent en la matière ; elle s'était toujours considérée comme étant égoïste, un défaut pour lequel sa mère n'avait cessé de la pointer du doigt depuis sa plus tendre enfance. Pourtant, excès de zèle ou pas, elle lui répondit quand il laissa sous-entendre que, si elle en avait besoin, il saurait se montrer présent "Vous avez toujours mon numéro et je vous sais assez malin pour vous en servir à bon escient." Elle cligna des yeux, puis leva les sourcils pour préparer la suite de sa phrase "La preuve en est, non ?" Et elle désigna l'espace qui les séparait tandis qu'elle mettait en exergue l'idée qu'il avait fait le premier pas pour la contacter et qu'il ne devrait pas hésiter à le faire à nouveau s'il en ressentait le besoin ou l'envie.
Il semblait évident que le rapport client-prestataire n'avait plus lieu d'être, s'étant estompé à mesure qu'ils se répandaient en paroles pour apprendre à se connaître davantage. Cependant, ils ne deviendraient sans doute pas amis, une certitude qu'Evie couva sans l'émettre à vous haute toutefois, les yeux se recentrant sur le visage de son interlocuteur qui la fit sourire en parlant de mariage "Je serais très vexée si ce n'était pas le cas. D'autant que je pourrais vous négocier quelques ristournes intéressantes." Un faux suspens que son air mutin vint affirmer, quand elle ajouta sur le même ton "Des rumeurs disent que je fais bien mon métier. Vous passerez à côté d'une occasion de vous faire passer la corde au cou dans le luxe et la volupté si vous préférez aller voir ailleurs, c'est tout ce que je dirais." Un excès de vanité qui parut surjoué, et il l'était. Mais au moins, ils pouvaient plaisanter à ce sujet ; tout comme à propos de l'excès de surprotection que laissa échapper Carlisle en parlant de ne pas laisser sa fille entre les mains d'autrui avant quelques longues années, mettant à mal ses faux projets de l'embaucher pour qu'elle puisse s'en occuper. Encore que, si elle gagnait le tempérament de Mina, la petite Maya n'aurait besoin de rien ni de personne pour se faire une place dans la vie. Une évidence soulevée par Evelyn elle-même qui acquiesça face à la confirmation de Carlisle "Je ne donne pas cher de votre carcasse ni de celle de tous ceux qui oseront l'approcher d'un peu trop près. Mais c'est bien, surtout dans le monde dans lequel on vit." Elle ne se lancerait pas dans une tirade féministe dont elle seule avait le secret. Mais la vérité c'était qu'avoir du caractère était une condition pour ne laisser personne avoir l'avantage – une notion que Mina apprendrait sans doute à sa charmante progéniture, c'était primordial par les temps qui courraient. Elle se redressa et arqua un sourcil en entendant Carlisle conclure avec rationalité "C'est vous qui l'avez dit. Et dans le fond, on sait toutes que vous aimez beaucoup trop ça pour vous en plaindre réellement." Elle laissa échapper un clin d'œil à son intention, prouvant qu'elle était à nouveau maîtresse de tout ; de ses émotions, de la situation "Vous vous y ferez, j'en suis persuadée." affirma-t-elle, laissant un léger signe de tête conclure le dialogue qu'elle reprit après une courte gorgée de café refroidi "Il est peut-être temps que je vous laisse à vos occupations ?" lui demanda-t-elle avant de vite reprendre, une main levée devant elle pour contrer le reproche potentiel de l'éconduire aussi soudainement, et qu'elle repoussa avec flegme "Ne prenez pas ça comme un moyen de vous renvoyer de là où vous venez, pas du tout." Elle laissa un rire filer et puis à nouveau la tête sur le côté, elle compléta plus sérieusement "Je suis contente que les choses soient claires entre nous. J'aurais sans doute mis plus de temps à vous contacter… vous remportez cette manche, Carlisle." concéda-t-elle avec une pointe d'humour, terminant tout en se levant de sa chaise "J'espère qu'il y en aura d'autres. Vous savez où me trouver si jamais…" Elle enleva son manteau du dossier de sa chaise, ne l'enfila pas complètement, mais le déposa doucement sur ses épaules, les yeux cherchant ceux de Carlisle qu'elle informa, un sourire en coin remontant l'une de ses pommettes surplombées par un soupçon de blush "Je ne dis jamais non à une invitation pour prendre un café." Elle marqua distinctement une pause, le temps de trouver qu'user de la même expression que lui pour mettre un terme à leur échange était une bonne idée "A bon entendeur." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 8 Juin 2020 - 23:01 | |
| « Je confirme. » Acquiesça l’Australien en inclinant légèrement la tête, alors qu’il jouait avec la rondelle de citron qui gisait au fond de son verre. Le bâtonnet de plastique la faisait tournoyer puis, quand il perdit finalement patience, il l’écrasa pour que les quelques gouttes acidulées qui s’en échappaient puissent se mêler aux bulles de l’eau pétillante. « Je n’en abuserai pas, c’est promis. » Ajouta-t-il, pour rassurer Evelyn sur ses ambitions futures. Si elle devait l’être, en tout cas : il ne doutait pas qu’elle se méprenne sur ses intentions, qui n’avaient rien d’inavouables.
« J’espère bien ! » S’exclama-t-il, alors qu’elle lui parlait des ristournes qu’elle pourrait négocier. « L’avenir nous le dira. » Pour le moment, avant de se projeter, il préférait profiter de l’instant présent. Regarder son enfant grandir, essayer de coller les morceaux avec Carmina. Se laisser une chance, sans se mettre trop de pression. Il ricana lorsqu’Evelyne le dépeignit comme quelqu’un de possessif. « Je veux juste qu’elle évite au maximum les écueils. » Souffla-t-il à voix basse, tout en sachant que cela était malheureusement impossible. Mais n’était-ce pas là tous les souhaits des parents bien intentionnés ? Des parents qui aimaient leurs enfants au-delà de tout, au-delà du rationnel ? Carlisle ne se cachait pas et ne rougissait pas de l’amour qu’il portait à sa fille. « C’est vrai. » Admit-il en souriant, témoignant de sa propre faiblesse. De manière générale, Carlisle était décrit comme étant quelqu’un de dévoué et de généreux. Cependant, ces deux qualités avaient pris une toute autre dimension, dès l’instant où il avait su que Carmina Farrell était enceinte. Il s’était plié en quatre pour rendre sa grossesse facile et agréable, en dépit des embûches qui avaient jalonné leur chemin. Et quand Maya était née, quelques mois plus tard, il avait immédiatement compris qu’il ne serait plus jamais le même homme. Sa fille s’était invitée au premier rang dans sa vie, et le sens de ses priorités s’en était trouvé bouleversé. Elle était cette petite chose encore fragile, qu’il couvait des yeux et qu’il regardait grandir à la fois avec plaisir et avec angoisse. S’il avait déjà eu le sentiment que le temps défilait, cela s’était encore intensifié au cours des derniers mois. Comment un si petit bébé avait-il pu grandir à ce point ? Ses premières petites quenottes l’avaient fait souffrir, et avaient en prime offert quelques nuits (presque) blanches à Carlisle. Réveillé par les pleurs déchirants de sa progéniture, il s’était relevé pour la cajoler. Fermement calée dans ses bras, il avait marché pendant des heures entières, passant de sa chambre au couloir, du couloir au salon, du salon à la terrasse, de la terrasse à la cuisine, et ainsi de suite. Bientôt, Maya serait capable de se redresser toute seule, sans son aide précieuse. Elle ferait quelques premiers pas hésitants, avant de s’élancer. Rien que d’y penser, l’ancien pilote en avait des sueurs froides. « Aucune inquiétude : je ne suis pas vexé. » Répondit l’Australien, alors qu’Evelyn tenait à le rassurer quant à son attitude qui pouvait sembler fuyante. L’ancien pilote devinait qu’elle était une personne très prise, toujours active, dont les projets et autres contrats ne laissaient que peu de place aux cafés en terrasse en pleine après-midi. Il lui était déjà reconnaissant d’avoir répondu positivement à son invitation, d’avoir pris le temps de le rencontrer. « Il semblerait que je sois rappelé à l’ordre pour ma part. » Plaisanta l’Australien, alors que Maya commençait à grommeler. Il savait très bien que les manifestations pour le moment discrètes de sa fille risquaient de rapidement se muer en des cris stridents. Il fit courir les doigts sur le ventre de sa progéniture, se pencha pour embrasser son front, avant de finalement se lever pour saluer poliment et respectueusement son invitée. Il tendit une main amicale à son interlocutrice, qu’elle saisit et serra avec fermeté — un geste qu’il apprécia sincèrement, conscient que cette attitude n’était pas si commune. La poigne franche et déterminée de l’Australienne confirma les impressions qu’il s’était déjà faites : la jeune femme était quelqu’un de bien, une personne digne de confiance. Ce qui n’était plus si commun, de nos jours. « A très bientôt, Evelyn. » Déclara simplement l’ancien pilote. Parce que pour sa part, c’était une certitude : leurs chemins se croiseraient à nouveau, tôt ou tard. Peut-être parce qu’un jour, il aurait besoin qu’elle lui rende un fier service, si sa baby-sitter habituelle lui faisait faux bond. Ou peut-être parce qu’il aurait besoin d’une amie.
@Evelyn Pearson |
| | | | | | | | best wishes (evie&carlisle) |
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