Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

 i can see what's on your mind is on my mind too (lily)

Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyDim 29 Mar 2020 - 16:15

J'arrive à me faufiler au comptoir sans recevoir le moindre coup de coude de qui que ce soit et sans en donner moi-même ce qui ma foi, relève de l'exploit. Le coffee shop de mon frère est rempli comme à chaque matin, c'est pas une surprise autant que c'en est une fierté, mais le simple regard que je partage avec Matt à l'autre bout du DBD suffit aux éloges. C'est toujours bizarre avec lui, et j'ai la cruelle impression que ça le sera encore longtemps. J'arrive à pardonner beaucoup, j'ai pardonné énormément et à lui encore plus, n'en reste que depuis son dernier épisode, que depuis ses dernières frasques chez Auden, je reste secouée bien plus qu'il ne pourrait penser. Le pire, le pire dans tout ça, c'est que j'aurais des tas de choses à lui dire. Une immensité de secrets à lui partager, un monde entier à lui tracer à nouveau ; mais les mots ne sortent pas de ma gorge. Ils y restent, logés et bloqués, et c'est finalement en détournant les yeux que je perds le contact visuel avec mon aîné, attrapant plutôt les iris de Deklan derrière le bar qui s'affaire à finir de servir un client.

« C'est impoli, si je passe derrière me faire mon propre café? »
« Très. »
« Okay, parfait. »

J'exhibe le plus grand des sourires espiègles que j'ai en banque quand il soulève le panneau de bois pour me laisser passer, me retrouvant une seconde plus tard côté bar à sélectionner au hasard la plus grande tasse qu'ils ont en banque, et d'activer la machine à espresso aux réglages qui sont exclusivement les miens. Il regarde par-dessus son épaule et sourit le grand blond, il est habitué à ce que les McGrath soient des plaies de la pire espèce lorsqu'il est question de café et n'en tient absolument pas rigueur, lorsqu'il me tend une assiette de cookies et de caramels que j'accepte aussi vite que n'importe quel enfant à qui on offre un sac rempli de ses bonbons préférés. J'aurais tout mangé toute seule en sirotant mon café en silence si mes prunelles ne s'étaient pas perdues sur la silhouette de Lily que je vois maintenant traverser le commerce avec un naturel qui ne m'étonne pas vu les derniers événements - dont on n'a toujours pas discuté, d'ailleurs. « Tu pars ou tu arrives? » ma voix l'interpelle, mon sourire, je l'espère, la rassure. « Si tu restes, je... » et j'inspire, repasse côté clients, ma tasse dans une main et mon assiette qui menace de tomber au sol sous le poids des gâteries qu'elle exhibe dans l'autre. « On va sur la terrasse? » un peu d'air, un peu de sucre - et une discussion plus sérieuse que toutes les autres nous attend, je pense.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyDim 29 Mar 2020 - 18:02

(dbd) Le DBD est devenu le milieu naturel de Lily dès qu’elle en a de nouveau passé la porte avec sa nouvelle bague au doigt (les deux, à vrai dire, la mood ring ne la quittant absolument pas depuis un mois et demi non plus). Elle oscille entre les clients, s’extasie devant les milles odeurs de café différentes dès le réveil, découvre de nouvelles bouteilles de vin à chaque soir venu. Elle se sent chez elle et sans doute que la raison à tout ça est qu’elle est en partie chez elle, pour de vrai, son appartement si situant à peine un étage au dessus. Elle râle quand Matt la quitte toujours en premier et qu’il réussit à le faire même si elle s’accroche à lui comme un paresseux à sa branche mais c’est pour finalement le retrouver quelques minutes plus tard à peine, déjà en forme et prêt à raconter sa première blague de la journée aux clients.

Même Deklan a fini par réellement devenir un ami, le surnom du petit continuant de lui coller à la peau malgré les mois écoulés et son déni le plus total à ce sujet. « Tu pars ou tu arrives? » La voix monte aux oreilles de la brune bien avant toutes les autres, surpassant aisément le brouhaha ambiant. Elle s’arrête dans son élan et se retourne vers Ginny, un large et franc sourire accroché aux lèvres. « Ce qui t’arrange le plus. » Elle partait voler à manger, elle revenait reposer la bouteille de vin terminée de la veille. Toutes les réponses sont acceptés et aucun ne saurait mettre à mal la bonne humeur de la brune, raison pour laquelle elle cherche seulement à satisfaire son amie. « Si tu restes, je... On va sur la terrasse? » Les jeunes femmes inspirent en même temps, Lily se rendant finalement compte qu’elles ont beaucoup de choses à se dire et qu’il vaut mieux en parler au calme. Elle aquiesce vivement et retire d’entre les mains de son amie l’assiette de cookies (pour le bien de tous, personne n’a envie de les voir mourir sur le sol), repérant par la même occasion la bague qu’elle porte elle aussi à l’annulaire. Jamais elle n’aurait su repérer ce genre de détails avant mais étant désormais une femme mariée, elle ne voit presque plus que ça. « Elle est fermée aujourd’hui, Matt voulait refaire la peinture de quelques trucs. » C’est tout sauf un non quand au contraire elle indique qu’elles seront seules et que ce sera pour le mieux.

L’avis de Ginny compte énormément pour son amie mais jamais elle n’aurait cru épouser son frère, ce qui rend la situation infiniment plus complexe. Comme si un jour elles avaient réellement réussit à rester dans la simplicité, hein. « Tu commences ou je commence ? » Le ton n’accuse rien, le ton est doux, il est celui qu’elles ont toujours eu quand elles se parlaient l’une à l’autre, quelles que soient les circonstances. Tout a changé pour elles aujourd’hui mais pas leur relation, jamais. Lily ramène ses jambes sous ses cuisses, se postant en tailleur sur la chaise face à la peintre, profitant d’une seconde de silence pour lui dérober un de ses précieux cookies.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyDim 29 Mar 2020 - 22:43

« Ce qui t’arrange le plus. » et elle est vive et elle apparaît de suite, la lueur de soulagement dans mon regard. Les choses ont bougé si vite et les éléments nouveaux se sont multipliés à un point tel que jamais je n'aurais pensé me retrouver devant Lily sans savoir par où commencer tant j'ai à lui parler, tant elle semble vouloir discuter elle aussi. Elle n'a jamais été du genre à presser les confessions autant qu'à en être avare, n'en reste que si je pouvais chasser cette impression de voir ma vie défiler trop rapidement pour elle, l'inverse toute aussi vraie, je sens qu'on en serait l'une et l'autre aussi soulagées.  

Je propose la terrasse, vois le sourire en coin qu'elle exhibe elle qui me confisque sans que je morde, sans que je grogne l'assiette de biscuits que Deklan m'a si gentiment organisée. « Elle est fermée aujourd’hui, Matt voulait refaire la peinture de quelques trucs. » alors on sera seules, alors on aura les pieds couverts de peinture pas encore totalement sèche non plus, ce qui n'est pas plus mal. Limite, c'est comme à la maison, et ça me va, de sentir l'acrylique à travers nos mille et uns sujets de discussion.

Mes pas suivent les siens maintenant qu'elle se balade ici comme si elle le faisait au quotidien, et je me rapelle une nouvelle fois qu'elle a bel et bien épousé mon frère. « Tu commences ou je commence ? » « On pourrait parler en même temps? » que je propose, sur le même ton candide qu'elle, ramenant mes mèches en un chignon qui encore une fois ne servira à rien, mais qui me laissera au moins m'occuper les mains et les doigts une seconde de plus avant de choisir le premier d'une longue liste de points à cocher.

« C'était bien, Cuba? » j'ose, les photos de mon frère ayant remontées jusqu'à moi, les récits entendus entre deux clients aussi. Elle saura que je m'intéresse bien plus à comment elle s'est sentie là-bas qu'à autre chose, elle saura que de parler d'une safe zone située dans un autre pays complètement est le plus doux, le plus neutre avec lequel je peux commencer. T'étais heureuse, à Cuba, avec lui? Il l'était aussi? « On est allés à Londres, nous. Et Florence ensuite. » que je finis par confier timidement, mes doigts jouant avec l'alliance que je l'ai vu remarquer y'a des dizaines de minutes de silence, déjà.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyLun 30 Mar 2020 - 0:26

Tout est paradoxal, maintenant. Elle est la plus à l’aise du monde tout en étant incroyablement mal à l’aise. Elle a envie de parler sans jamais s’arrêter tout comme se refermer dans un mutisme malsain. Elle a envie de ne plus jamais s’éloigner de Ginny tout comme elle souhaite ne plus jamais la revoir. Et pourtant elle se sent bien, là, juste là, avec une de ses meilleures amies si ce n’est la meilleure, sur la terrasse du bar qu’elle a longtemps détesté et sur laquelle elle passe maintenant nombreuses de ses après midi. Là aussi, tout est encore paradoxal. A leur image.

« On pourrait parler en même temps? » La situation fait du sens et dès que Ginny aura commencé à parler c’est promis qu’elle le fera à son tour parce qu’elle a autant envie et besoin d’entendre ce qu’elle a à dire que de tout lui avouer à son tour. La peintre a sans doute bien plus de secrets à lui dévoiler mais Lily a besoin de tout lui dire mot pour mot et non plus qu’elle se contente de savoir parce qu’elle a vu et parce que quelqu’un d’autre lui a dit. Elle a besoin de tout lui expliquer avec ses mots à elle.

La brune joue avec ses orteils, ses pieds qu’elle pointe comme on le lui a si bien appris des heures durant quand elle apprenait à danser. « C'était bien, Cuba? » Elle n’ose pas être heureuse, elle n’ose pas laisser ses yeux briller et son sourire devenir plus grand que ses joues ne le lui permettent. Cuba n’était pas simplement bien, Cuba était un rêve éveillé. « J’avais jamais quitté l’Australie avant. » J’avais jamais marié quelqu’un, j’avais jamais fui aussi loin, j’avais jamais eu à m’exposer devant les caméras, j’avais jamais parlé espagnol, j’avais jamais été aussi heureuse de ma vie. Cuba est synonyme de beaucoup de premières fois et aucune à ce jour qu’elle ne regrette encore. Elle était heureuse, foncièrement heureuse, et elle se surprend encore à croire que Matt l’était aussi parce qu’il souriait sûrement tout autant qu’elle si ce n’est plus. « Il a été patient, t’as pas idée à quel point. » Son regard est fuyant, les souvenirs remontent sans qu’elle ne l’autorise. Un pas à la fois, une confession après l’autre.

Et chacune son tour. « On est allés à Londres, nous. Et Florence ensuite. » Cette fois-ci le sourire de l’infirmière est bien plus assumé, rien ne l’interdisant de se réjouir pour Ginny. Elles ont toutes deux fui à l’autre bout du monde sans même se concerter, ça ferait une super anecdote à se raconter un jour. « C’est là bas qu’il t’a demandé en mariage ? » Un pas après l’autre, elle demande, la voix douce, la question qu’elle amène sur le devant de la table simplement pour avoir une connaissance des faits. Ce qui compte surtout c’est de savoir ce qu’elle ressent, c’est aussi savoir ce qu’elle envisage pour aujourd’hui et demain et tous les jours qui suivront. Elles n’évoquent pas les prénoms de Matt ou d’Auden mais chacune sait. Ils sont leurs maris. « L’équipe de production tenait les paris pour savoir où est ce que le marié numéro cinq et la brune étaient partis. Y’en a qu’un qui avait pensé à Florence, les autres vous imaginaient à Bora Bora. » Elle rigole doucement, s’ose aux anecdotes, tente de retrouver sa place à ses côtés de la meilleure manière qui soit (ou la moins pire). « C’est même pas original, Bora Bora. »

Finalement elle souffle et se prépare à poser la question qui tourne en boucle dans son esprit depuis de nombreuses semaines, celle qui fait mal et qui pince le coeur. Le bleu de ses yeux cherche le brun des siens. « Ça te dérange, que ce soit lui que j’ai marié ? » L’avis de la McGrath compte énormément pour elle mais il s’agit de Lily, pourtant, et même si elle s’oppose à ce mariage elle serait incapable de l’abandonner.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyLun 30 Mar 2020 - 12:59

« Il a été patient, t’as pas idée à quel point. » « Je m'en doute. Il fait les choses bien pour ça, Matt. » elle n'a pas besoin d'insister pour que je sache. Matt fait attention, Matt ne brusque pas. Matt n'a jamais vraiment eu de relations officielles à mon sens non plus, je ne le vois donc pas prendre le tout à la légère. Il garde son calme éternel pour les détails, il s'adapte au rythme pour le reste, et il fait les choses bien, pour ça.

Le ping pong est doux, il n'agresse ni de son côté de la terrasse ni du mien. On prend notre temps, l'impression de ne pas l'avoir vue depuis une vie suffit à ce que je ne presse rien, à ce que tout coule de source aussi. « C’est là bas qu’il t’a demandé en mariage ? » il, et c'est évident qu'elle sait qui porte l'alliance agencée à la mienne sans même que je n'évoque son nom. J'ai depuis un moment compris que c'était clair pour le reste du monde même si on s'efforçait de le cacher depuis toujours, lui et moi. « On s'est mariés à Florence. Du moins, je pense qu'on s'est mariés, j'ai rien compris de la cérémonie le maire alternait toujours une phrase en italien avec une autre en espagnol. » je pouffe, jouant avec l'anse de ma tasse distraitement. « L’équipe de production tenait les paris pour savoir où est ce que le marié numéro cinq et la brune étaient partis. Y’en a qu’un qui avait pensé à Florence, les autres vous imaginaient à Bora Bora. » mon sourcil se hausse et mon menton se redresse, j'aurais rougi si je ne m'étais pas entièrement immunisée à ce qu'on avait bien pu penser du cinquième mariage ce jour-là. Y'avait que la fin qui avait compté, y'a que la fin qui compte toujours. « Je lui enverrai un panier de fruits, à celui qui avait raison. » j'établis, comme s'il s'agissait de la seule option logique, avant que Lily ne raille d'un « C’est même pas original, Bora Bora. » que je complète, pensive. « Les vagues sont mieux à Hawaï. » ça, c'est quelque chose que Matt aurait pu dire, ça, c'est sûrement quelque chose que Matt lui a déjà dit.

« Ça te dérange, que ce soit lui que j’ai marié ? » je sens son regard qui cherche le mien, je ne le lui refuserais jamais même si je préfère prendre le temps de plonger mes prunelles une seconde une seule, dans les siennes avant de poursuivre. « Tu es heureuse? » la question qui répondra à tout, sa réponse que justifiera le reste. « Il a l'air. » je l'ai vu, je l'ai bien vu. Ici, à la galerie, sur le facetime de Swann même ; Matt est heureux avec elle, et si lui l'est et que Lily l'est aussi, jamais je ne m'opposerai, jamais ça ne me dérangera. « C'est pas parce que c'est compliqué entre lui et moi que ça doit l'être entre toi et moi. » et je prie, fort, tout ce que je peux prier, pour que ce soit aussi suffisant pour elle que ça l'est pour moi.

« Neige aime la vue, du deuxième? » et toi, tu aimes vivre ici?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyLun 30 Mar 2020 - 15:53

Il fait les choses bien pour ça et pour elle il fait aussi les choses bien pour tout le reste aussi mais ce n’est pas le moment d’en demander plus de la part de Ginny. Lily sait que leur relation est complexe et jamais elle ne pourrait reprocher à qui que ce soit de ne pas s’entendre à merveille avec sa famille, elle qui la première a décidé de rayer son frère de sa vie. Elle se contente d’acquiescer doucement, son sourire se discernant à peine sur son visage constamment baissé au sol.

La discussion dévie de l’une vers l’autre et de Cuba à Florence avec le plus de naturel qui soit, résumant les dernières semaines de leur vie grâce à des points clés. « On s'est mariés à Florence. Du moins, je pense qu'on s'est mariés, j'ai rien compris de la cérémonie le maire alternait toujours une phrase en italien avec une autre en espagnol. » L’une en rigole et l’autre suit instinctivement, finalement pas le moins dérangée du monde qu’ils aient eux aussi sauté l’étape de la période de fiançailles. Mais eux c’est différent, c’est très différent. Eux ça n’a rien à voir parce que dès qu’elle évoque ce moment elle semble en oublier tout le reste, et par tout le reste il est sous entendu ‘tout ce qui pourrait mal tourner’. « Je suis devenue bilingue en espagnol pour les noms de cocktail, ça aidera sans aucun doute à la traduction de ton mariage. » Parce qu’après tout le maire a dû dire mojito - sangria - orujo - leche de pantera et d’autres trucs comme ça, non ? « Ca devait être magnifique. » La ville ou le mariage, peu importe ce qu’elle comprendra de cette phrase, ce ne sera que la pure vérité.

« Les vagues sont mieux à Hawaï. » La confiance envers Ginny n’était jamais partie mais Lily ne pourrait pas en dire de même de la confiance qu’elle avait envers elle même ; et c’est cette dernière que son amie fait renaître doucement sans même se forcer à le faire. Tout est paradoxal et tout est naturel. Et les vagues sont sans aucun doute bien meilleures à Hawaï, parole de McGrath. « Tu es heureuse? » Ses lèvres se pincent, elle hésite, pèse le pour et le contre, laisse son coeur se serrer pendant toute la durée du silence qu’elle laisse se faufiler entre elles. « J’ai jamais été aussi heureuse. » L’aveu qui fait mal autant qu’il soulage et ces quelques mots qu’elle n’a jamais eu l’occasion de prononcer parce que personne ne lui a jamais posé la question. Ce n’est pas un reproche contre personne si ce n’est peut être elle même de ne pas s’en être rendue compte avant. « Il a l'air. » Les yeux de l’enfant qu’elle personnifie se redressent finalement vers Ginny, le ‘c’est vrai ?’ timide et énamouré qu’elle ne s’ose pas à prononcer de peur que la réponse change soudainement. « Je veux pas tout gâcher avec lui. » La brune qui continue éternellement de croire qu’elle est la seule cause de la fin prématurée de ses précédentes relations sans jamais à un seul instant remettre en doute le contexte dans lequel elles sont toutes nées ou ont évoluées. Avec Matt c’est simple comme c’est compliqué, à l’exacte image de ce moment qu’elle partage avec Ginny alors ça doit être un truc de McGrath que de tout mélanger pour en sortir des moments de vie. « C'est pas parce que c'est compliqué entre lui et moi que ça doit l'être entre toi et moi. » Elle souffle doucement et se rappelle sur quels fondements instables est basé sa relation et son mariage sans pour autant être incapable d’en vouloir à Ginny un seul instant. « Tu sais ce qu’il en est de ma relation avec mon frère, je ne pourrai jamais te reprocher quoi que ce soit. » Elle est pour ainsi dire la seule à être au courant, nouveau secret qu’elle partage avec son amie mais pas avec son mari. Pas encore. Ils ont besoin de temps pour ces choses là. « Et je veux pas que ça change quoi que ce soit pour nous. » Elles se sont mariées et leur vie a changé, ce n’est pas pour autant qu’il doit en être de même pour leur relation. Lily se raccroche naïvement à cet espoir.

« Neige aime la vue, du deuxième? » Les yeux bleus de la jeune femme se déportent vers l’étage en question, cet endroit devenu son chez elle en un temps record. Cet endroit où elle s’y sent parfaitement bien, aussi. « Neige aime surtout les restes qu’on lui ramène du bar, en fait. Mais Flocon et lui se sont rapidement faits à leur nouveau chez eux. » Neige, Flocon et Lily. Ils s’y sont fait tous les trois et ils sont heureux tous les trois. « On a adopté Flocon. » Elle précise finalement, se retenant pourtant de sortir tout l’historique expliquant comment, heures par heures, Matt s’y est pris pour faire des deux chats ses nouveaux meilleurs amis au détriment de la brune.

« C’est toi qui a eu la moitié de coeur dorée du porte clef, j’espère ? » Y’a un second étage chez toi, Ginny ? Chez lui, chez vous ? « T’as pris son nom de famille ? » Elles auraient pu jouer un million de prank au moins en étant deux McGrath, mais si elle change pour autre chose alors la seule chose qui compte c’est qu’elle en soit heureuse.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyLun 30 Mar 2020 - 17:44

La question pour laquelle elle pourrait clairement garder la réponse que pour elle, et je ne lui en tiendrais jamais rigueur. Leur bonheur leur appartient, elle sait à quel point c'est important à mes yeux qu'elle le comprenne aussi bien que moi. « J’ai jamais été aussi heureuse. » un fin sourire sur mes lèvres fait écho au sien, encore trop timide à mes yeux pour qu'elle cède à en dire plus. « Je veux pas tout gâcher avec lui. » mais elle est comme ça Lily, elle pèse le pour du contre, elle pèse le bien du mal, et elle s'en attribue tellement la faute que je me déteste d'être assise de l'autre côté de la table pour ne pas avoir pu prendre sa main dans la mienne, pour ne pas avoir pu chasser le voile d'inquiétude qu'elle associe à tellement de souvenirs et de dommages collatéraux qu'elle a dû endurer seule jadis, et qui m'ont brisé le coeur sans que je ne puisse rien y faire. « Tant que tu lui laisses le dernier morceau de fromage, ça devrait bien se passer. » les voeux de mon frère, si voeux on peut dire et que Swann m'avait partagés ce jour-là, ils remontent, en douceur. Elle ne gâchera rien parce qu'elle donnera tout et qu'il fera pareil. Je me garde de le lui dire pour ne pas me faire égoïstement arbitre dans leur monde à eux. C'est mieux si elle le réalise d'elle-même, de tout façon. Avec lui.

« Tu sais ce qu’il en est de ma relation avec mon frère, je ne pourrai jamais te reprocher quoi que ce soit. Et je veux pas que ça change quoi que ce soit pour nous. » « Deal. » que je conclus donc, pressant l'entente d'un cookie que je divise en deux comme s'il s'agissait là de la promesse la plus solide qu'on ait pu se faire au fil des années où ses secrets se sont multipliés aux miens. C'est d'elle et c'est de moi dont je veux qu'on parle aujourd'hui. De notre nous à toutes les deux, pas de celui qui concerne Matt et moi. Mais je n'écarte pas la possibilité qu'elle parle d'eux aussi, j'y suis ouverte, j'ai lancé la première ligne, je prendrai tout ce qu'elle me donne. « Neige aime surtout les restes qu’on lui ramène du bar, en fait. Mais Flocon et lui se sont rapidement faits à leur nouveau chez eux. » mon sourcil s'arque doucement à l'entendre parler d'un Flocon, quand elle précise l'oeil brillant. « On a adopté Flocon. » « Tu as des photos? » bien sûr qu'elle a des photos. Des vidéos, des gifs, des montages, la totale. Une excuse comme une autre pour quitter ma chaise et venir me poser sur celle à côté d'elle le temps qu'elle me montre. « On déguise lequel en lapin, pour Pâques? J'avais pensé à une tulipe aussi, et peut-être un oeuf pour Pizza. » la question la plus sérieuse que j'aurai articulée aujourd'hui est probablement celle-là, qui ça étonne.

Il fallait que je m'y attende, à l'interrogation du revers. « C’est toi qui a eu la moitié de coeur dorée du porte clef, j’espère ? » la clé que je sors de mon sac pour l'exhiber avec fierté la minute qui suit, victorieuse comme jamais, quand elle sait autant que moi que je perds toujours, toujours mes clés. Celle-là apparemment n'a pas encore bougé, n'est pas encore disparue dans le vent. « Et j'ai même pas eu à négocier, c'était trop facile, y'a une arnaque c'est sûr. » mes yeux se froncent mon nez avec, l'arnaque ici étant que même si mes meubles et autres affaires s'accumulent au B, c'est au A que je me sens définitivement à la maison. « T’as pris son nom de famille ? » et toi, tu as pris le sien? Le nôtre? « Oui, mais j'ai aussi gardé le mien. Il rage un peu plus à chaque fois que je remplis des formulaires, c'est drôle. » on pourra continuer de faire croire à la planète entière qu'on est des soeurs jumelles Lily, en riant au point d'en avoir les larmes aux yeux, si tu veux encore toi aussi.

« Y'a un chemin, à côté des maisons. Il mène à une plage secrète, il dira que c'est lui qui l'a trouvée le premier mais on sait toutes les deux que c'est mon sens de l'orientation impeccable qui l'a dénichée d'abord. » que je finis par ajouter, à demi-mot, le secret que je place comme s’il s’agissait de la plus grosse pépite que j’avais à lui avouer. Ça l’est un peu, en un sens. « C'est vraiment beau et c'est isolé, y'a jamais personne, on y est bien. » et ça ne donne pas d’accès à la creek en retrait, la vraie de vrai cachette, celle que je garderai confidentielle, celle que je ne partagerai qu’avec un cercle restreint d’une seule et unique personne, lui-même gardant le secret sur sa vie aussi sans qu’on se l’ait jamais promis, par habitude assurément. « Si jamais vous cherchez un endroit où surfer, c'est pas la côte mais c'est cool. Et c'est plus proche du café que d'aller à l'extérieur de la ville. » si vous voulez approcher, j’approcherai aussi.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptyLun 30 Mar 2020 - 18:59

Le pacte est conclu, les secrets resteront ce qu’ils sont et elles resteront ce qu’elles sont, elle aussi, quoi qu’il advienne.« Tu as des photos? » Elle hoche de lq tête mais elle se perd, Lily, elle pense à autre chose et les sujets s’enchaîne et elle oublie et Ginny ne sent plus comme avant et elle sent encore meilleur et tout a changé mais pourtant tout reste pareil et - ouais okay c’est le moment de manger la moitié du morceau de cookie et de se taire, McGrath. Elle ne retient finalement que la position de son amie qui a changé pour se rapprocher d’elle, les pieds de l’infirmière en profitant pour de nouveau toucher le sol de manière à ce que ses genoux ne bloquent pas la chaise qu’elle colle un maximum à la sienne. Comme avant. Rien n’a changé. « Tu veux le voir ? » Rien ne saurait être aussi réaliste que ce qu’elle pourrait observer de ses propres yeux, à peine un étage plus haut. Elle ne force rien, ne le proposera qu’une seule fois. Si cet endroit est devenu chez elle cela reste aussi et surtout chez lui et elle ne veut en rien forcer Ginny à renouer aussi rapidement. Elle aura toujours les photos et les vidéos pour y palier.

« On déguise lequel en lapin, pour Pâques? J'avais pensé à une tulipe aussi, et peut-être un oeuf pour Pizza. » Les plans reprennent, les mauvaises idées avec, leurs plans sur la comète qu’elles réalisent toujours même si personne ne les supporte quand elles se perdent dans leurs mauvaises idées de gamines. « Neige en lapin, il est tout blanc et le monde n’y verra que. du. feu. Et ça donne Flocon en tulipe, il a encore son poil de bébé et ça se voit même de loin qu’il est tout doux. Ça sera la plus belle tulipe du monde et Pizza le plus bel œuf. » Ils refont leur ferme à eux, s’inventent des animaux-objets qui vont rapidement en avoir marre de leur maîtresse pour de nouveau venir se blottir dans les bras de leurs maîtres (c’est ce qui arrivera pour les chats en tout cas, elle le présent). Et la vie reprend son cours comme avant, l’espace d’un instant elle en oublie leur mari et elle en oublie tout le reste pour qu’il ne reste plus qu’elles deux.

La clé dorée brille, elle brille d’autant plus que Lily l’imaginait déjà remplacée par un double fait à la va vite à l’instant même où Ginny aurait perdu l’original on ne sait où. Mais finalement elle a parlé trop vite, elle a tout anticipé trop vite en s’appuyant sur de mauvaises données quand finalement pour elle aussi tout est différent avec lui. La question de la maison derrière elle et le sourire ravit de son amie en mémoire, elle enchaîne avec celle sur le nom de famille. « Oui, mais j'ai aussi gardé le mien. Il rage un peu plus à chaque fois que je remplis des formulaires, c'est drôle. » Lily rigole de bon coeur à son tour, mystérieusement rassurée que la brune n’ait pas laissé de côté son nom de McGrath. Au moins comme ça elles pourront continuer à croire que tout n’a pas changé et qu’il reste encore quelques bribes de leur passé et de leur histoire. « Il oublie de fermer la bouche quand je remplis les papiers au nom de Lily McGrath. » Elle n’avait pas posé la question mais la réponse vient le plus naturellement du monde. Elles sont désormais liées plus que jamais.

« Y'a un chemin, à côté des maisons. Il mène à une plage secrète, il dira que c'est lui qui l'a trouvée le premier mais on sait toutes les deux que c'est mon sens de l'orientation impeccable qui l'a dénichée d'abord. » Son sens de l’orientation leur a fait trouver des raccourcis pendant les mille marathon qu’elles ont couru sans jamais réellement courir, jamais elle ne pourrait un jour le remettre en question. Au contraire, elle attend de voir où tout ça mènera, elle la laisse parler, elle la laisse avancer à son rythme alors qu’elle s’ose de nouveau à reposer ses yeux sur elle. « C'est vraiment beau et c'est isolé, y'a jamais personne, on y est bien. Si jamais vous cherchez un endroit où surfer, c'est pas la côte mais c'est cool. Et c'est plus proche du café que d'aller à l'extérieur de la ville. » La sentence tombe, énième preuve que Ginny connaît tout le monde et qu’elle fera toujours au mieux pour apaiser les tensions entre qui que ce soit ou même les étouffer dans l’oeuf avant même qu’elles n’existent réellement. Elle veut le bien de tout le monde et c’est sans doute sa plus grande qualité, celle là aussi pour laquelle Lily ne voudrait jamais la perdre. « Merci. Je viendrai t’amener des cookies, quand on viendra. » Ce n’est pas si mais bien quand, Lily est certaine de ce qu’elle avance. Si Matt ne souhaite pas rester proche de là où habite sa soeur alors elle mettra en avant le spot parfait pour surfer, et si jamais il est okay à l’idée d’être proche d’elle alors peut être, peut être qu’elle pourra laisser planer l’idée que Ginny les rejoigne, et Auden avec s’il en a envie. Elles n’auront qu’à éloigner les planches et de facto ils n’auront plus rien pour se taper dessus.

« Tu crois que ça serait une bonne idée que de se voir tous les quatre ? Terrain neutre, on enveloppe le tout dans beaucoup de sucre et de douceur et zéro alcool ? » Elle n’a jamais réellement apprécié Auden (elle ne l’a jamais apprécié tout court, en fait) mais pour Ginny elle serait prête à faire tous les efforts du monde, encore plus si ça peut montrer à Matt la marche à suivre. Elle veut repartir sur de nouvelles bases désormais et ne plus commettre les erreurs du passé. « T’as bonne mine, Gin. » T’as l’air heureuse, t’as l’air épanouie. Ça n’était pas arrivé depuis longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) EmptySam 4 Avr 2020 - 17:09

« Tu veux le voir ? » « Quand il se sera bien adapté aux chaussettes sales et aux dix milliers de tasses de café vides de Matt, oui. » c'est un vrai oui qui veut vraiment dire oui. Ça veut aussi dire un jour, ça veut aussi dire pas tout de suite, mais ça ne veut certainement pas dire non. Un pas à la fois que je me suis promis, mais j'ai l'impression qu'avec Lily j'arriverais à en faire quelques uns de plus sans même le réaliser ; et c'est ça la beauté de l'avoir comme amie, comme alliée.

Ça, et le fait que peu importe ce qui suit après les mots "On déguise lequel en..." elle suive comme si c'était l'évidence, comme si on était en plein dans notre seule et unique mission de vie. « Neige en lapin, il est tout blanc et le monde n’y verra que. du. feu. Et ça donne Flocon en tulipe, il a encore son poil de bébé et ça se voit même de loin qu’il est tout doux. Ça sera la plus belle tulipe du monde et Pizza le plus bel œuf. » j'hoche de la tête avec sérieux, laissant de côté pour une fraction de minute seulement les informations et autres détails dont je ne me serais jamais vue la mettre de côté. Si lui parler de ma vie signifie prendre des nouvelles de la sienne, si en savoir un peu plus sur son bonheur aux côtés de mon frère signifie lui parler du mien de bonheur, aux côtés d'Auden et de tout ce qu'il peut bien signifier depuis une vie déjà, alors on mérite bien de parler déguisements d'animaux un temps. « En plus on reste dans la thématique bouffe pour le canin on dirait presque que c'était prévu - on fait ça et on fait un shooting à la galerie j'ai le studio qu'à moi le week-end prochain. » on reprend nos folies, on reprend nos habitudes, on reprend notre vie et on le fera de la meilleure des façons.

Elle est entièrement devenue une McGrath, j'en ai sacrifié une partie. « Il oublie de fermer la bouche quand je remplis les papiers au nom de Lily McGrath. » je pouffe, mon propre nom de famille qui provoque la même réaction pour des raisons totalement différentes lorsque je signe des papiers sous le nez d'Auden. Il ne m'aurait jamais demandé de ne prendre que son nom de famille, il rage quand même en voyant apparaître celui qui s'approprie le golden duo de ceux qui ont passé une vie à se mettre entre nous - et qui, heureusement, semblent doucement ne plus en avoir l'intention. « J'oublierais de la fermer aussi ; pour demander aux gens si ça passe si on dit qu'on est jumelles non identiques. » j'adoucis du revers, bats des cils en tentant de mimer les différents tics qu'elle a dans l'instant, quand toutes les deux on joue déjà à ce jeu-là des dizaines de fois à chaque moment qu'on passe ensemble en public. Lourdes, mais heureuses, complices et affreuses.

« Merci. Je viendrai t’amener des cookies, quand on viendra. » quand on viendra. « J'espère, c'est la moindre des choses pour me remercier de partager cet immense secret avec toi. » je pouffe, faussement sérieuse, imposant rien du tout, espérant surtout. Je sais qu'ils ne viendront pas tout de suite et je sais qu'ils prendront bien le temps de le faire, mais le simple fait de l'entendre le dire calme un peu le stress qui, sans que je ne le réalise, monte autant qu'il descend au fil de ses mots. Si j'ai bien compris quelque chose depuis qu'on discute aussi librement que possible, c'est que les éléments ont changé, et qu'on veut autant elle que moi les apprivoiser avant de courir, avant de dire que tout va, avant de faire comme si. Et c'est tout à son honneur, elle ne le sait que trop, d'aller au ralenti. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de me dire que peut-être, si on attend trop, que peut-être, si on met trop de temps, trop de pas à pas, trop d'espace entre tout, on finira par se noyer dans nos habitudes pour éviter d'en prendre de nouvelles. « Tu crois que ça serait une bonne idée que de se voir tous les quatre ? Terrain neutre, on enveloppe le tout dans beaucoup de sucre et de douceur et zéro alcool ? » « J'y pensais aussi. Je sais pas, soit ça passe, soit ça casse. » si je fais mine de réfléchir, c'est que les pensées tournent à une vitesse effarante dans ma tête. D'un côté, je suis terrifiée à l'idée d'empirer les choses entre Auden et Matt, mais de l'autre, je sais que si on ne fait pas l'effort de tenter une dernière fois, que si on prend pour acquis les torts de l'un au profit de la rage de l'autre, on ne finira jamais ce qu'on n'a même jamais voulu commencer.  « J'ai envie de croire que de la barbe à papa et des pommes au sucre ça passerait. » j'ai envie d'y croire, j'ai tellement envie que j'hoche finalement de la tête de la positive, plus déterminée qu'une seconde plus tôt, effrayée au passage.

« T’as bonne mine, Gin. » qu'elle finit par souffler, la seconde d'après.
« T’as l'air à l'aise, Lily. » que je confirme, mes yeux détaillant son visage aussi détendu qu'illuminé, en paix.

Si le monde arrête de tourner une seconde hors de nous deux, c'est okay, ça me va.
Parce qu'on a enfin bonne mine, parce qu'on est enfin à l'aise.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty
Message(#)i can see what's on your mind is on my mind too (lily) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

i can see what's on your mind is on my mind too (lily)