| maybe there's enough thunder (bailinny) |
| | (#)Mar 31 Mar 2020 - 7:47 | |
| « Je te dirai pas que je vais tout faire en mon possible pour ne pas t'écraser les orteils ; parce que tu sais aussi bien que moi que ça suffira pas. » que je pouffe à son oreille, alors qu'on nous fait signe de nous approcher.
J'ai compté cinq autres couples, la vérité c'est qu'il y en a presque le double qui nous suit alors que Bailey et moi nous retrouvons au centre de la pièce, la professeure de danse qui erre entre nous tous l'oeil brillant la bouche en coeur. Elle enseigne et elle corrige, elle vient replacer des mains sur des épaules et d'autres sur des hanches, elle s'approche de nous mais notre duo est plus rapide quand il dérive d'un côté et qu'elle file de l'autre.
On a pratiqué pourtant. On a passé au moins une heure la veille à pratiquer les pas appris le mois dernier et à tenter de trouver un rythme quand lui l'a inné, quand pour moi c'est mille fois plus compliqué. Mais à force, on arrive à trouver notre place dans la chorégraphie qui lance le début du cours et en soit, il s'agit là de la plus grande victoire qu'on puisse se vanter d'avoir en commun depuis longtemps.
La musique accélère bien vite sans que je ne le réalise, et la prochaine minute se passe à ce que tous se poussent de la plus désorganisée des façons pour laisser passer la prof et son cavalier du soir, le temps qu'ils nous montrent ce qu'ils savent faire. Les portées s'accumulent, les pas de précipitent, ils se mélangent les uns les autres tant ils sont en parfait synchronisme, et ils finissent façon Dirty Dancing lui à la soulever elle si haut et si longtemps que j'en ai le vertige pour elle. « Attends, tu penses qu'on va devoir apprendre à faire ça, nous aussi? » que je m'étonne, que je paniquerais presque, si un immense sourire ne venait pas se loger sur mes lèvres la seconde d'après. « Parce que c'est cool, genre vraiment cool. » |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7497 POINTS : 900 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 20/11/2018 | (#)Mer 1 Avr 2020 - 1:26 | |
| « Évite le gauche, j’ai encore mal d’hier. » que je lui réplique en pouffant tout autant qu’elle. Juste avant que l’on nous entraîne au milieu de la pièce et que l’enfer ne commence.
Elle ne le dira pas Ginny, mais si elle déteste les soirées guindées auxquels nous sommes obligés de nous rendre, elle adore les bals. Je l’ai remarqué il y a quelques mois déjà, lors d’une soirée dansante pour une charité. C’est là que sa mère a eu la brillante idée de nous inscrit à des cours. Selon elle, notre couple se devait d’être parfait jusqu’à la piste de danse. Mon cauchemar à débuter il y a un mois et ne cesse de s’intensifier depuis quelques jours. Je déteste danser. Je ne sais jamais quoi faire de mes mains, j’ai l’impression d’être empoté lorsqu’il faut diriger Ginny. Mais elle essaye fort la brunette et elle me fait rire lorsque ses sourcils se froncent pour se concentrer sur le tempo et sur ses pieds. « Tu vas finir avec tout un tas de rides. » dis-je pour la taquiner un peu. Erreur. Je la déconcentre, elle perd son maigre rythme et on s’emmêle les pinceaux. Je resserre mon emprise sur ses hanches pour nous éviter de nous étaler au sol.
La musique prend un tout autre rythme, la professeure et son compagnon s’emballe et s’enflamme dans une danse endiablée. Elle se transforme en gamine ma femme, elle les regarde avec des étoiles dans les yeux. « Attends, tu penses qu'on va devoir apprendre à faire ça, nous aussi? » Pitié non. « Parce que c'est cool, genre vraiment cool. » Je vous en supplie non. La démonstration se termine, la professeure se tourne vers notre petit groupe d’élèves. « Nous allons vous apprendre quelques danses plus rythmées. » Oh ça va être drôle.
On nous donne les bases. Elle impose la musique. Ginny se tient face à moi, elle répète le mouvement des pieds depuis deux minutes déjà. Je me retiens de rire, elle est si concentrée. « Tu veux essayer ? » Elle hoche vivement la tête et je viens poser une main sur sa hanche, l’autre qui attrape sa main. C’est pas si compliqué, je crois. Même si je déteste ça. Même si j’ai l’impression d’être un peu trop raide. On s’élance, mais rien ne va. Elle veut suivre le rythme de la musique Ginny, mais elle rate un tempo, elle en invente un autre. « Non attends, ça va pas. » On reprend à zéro, mais elle démarre trop vite. La professeure viens nous corriger. « C’est à votre mari d’imposer la cadence. » qu’elle dit en nous lançant un regard appuyé. C’est pas si simple avec une Ginny montée sur ressort. On reprend. On vacille. On chancèle. À plusieurs reprises, on s’emmêle les pieds et on manque de tomber. Seuls nos rires se font entendre au-dessus de la musique. « Tu as un sens du rythme pitoyable. » que j’assène en me plaçant à nouveau devant la jeune femme. « Tu as entendu, c’est le mari qui mène la danse. » Et ma langue glisse un peu plus longtemps sur le mot mari. J’insiste pour la faire rire et elle m’écrase le pied. « Outch. » Je me décale et secoue la tête. « On va faire autrement. » Oh oui, il faut que l’on fasse autrement. « Essaye de marquer le rythme pour voir. » |
| | | | (#)Dim 10 Mai 2020 - 7:10 | |
| « Tu veux essayer ? » poser la question, c'est définitivement y répondre. Mon regard s'illumine au même moment où ma tête parle pour moi bien plus que le reste, et déjà Bailey se plie à l'exercice comme un parfait gentleman. Malgré mes pieds perdus, malgré mon front qui s'attaque à son nez, malgré mes doigts qui s'ancrent de concentration dans ses poignets. « Non attends, ça va pas. » « Non ça allait, je te jure Bai, je l'avais. » je l'avais pas, du tout.
« C’est à votre mari d’imposer la cadence. » « Tu as un sens du rythme pitoyable. » « T'es censé imposer la cadence, pas l'insolence. »
Je pouffe de rire avant de reprendre un air sérieux, posant avec toute la grâce anglaise dont j'ai été capable de m'infuser depuis qu'on vit ici - certains diraient peu, moi je dirais suffisamment - mes paumes en place, l'une sur ses épaules, l'autre dans sa main. Il a les mains douces Bailey, c'est l'une des premières choses que j'ai remarquée chez lui. Et les doigts fins, c'est un pianiste, un vrai. « Tu as entendu, c’est le mari qui mène la danse. » « Blablabla, mon mari il ne mène rien du tout là, il bouge même pas. » un nouveau rire se perd contre son épaule, je me replace le temps que lui-même analyse mes prouesses aussi pitoyables que désespérées.
Ma tête tourne, mon regard dérive, je perds l'attention pour la 15e fois en moins de quinze minutes. « Regarde son mari à elle. » du menton, je pointe le couple à notre diagonale, son mari à elle qui fait l'air le plus pincé que j'ai vu de toute ma vie, lui qui semble si snob et si de marbre alors que la pauvre tente de se démener comme elle peut sur de la musique qui ne leur donne en rien l'air d'être à l'aise. D'eux, mes iris glissent vers un autre duo, beaucoup plus fun à regarder, habillés pour la scène, les vêtements colorés et le maquillage avec. « Et lui, là - oh non, pauvre de lui. » lui là, qui qui se prend dans ses souliers à claquettes et à paillettes, qui titubent contre une chaise et contre une autre.
« Outch. » Bailey ne laisse pas mon examen des autres participants s'étirer plus longtemps, quand au passage je lui écrase un orteil et mille autres. « On va faire autrement. » j'ai l'impression d'être une gamine entre ses bras, une gamine qui fronce du nez, qui n'en finit plus de rigoler. « Essaye de marquer le rythme pour voir. » « En comptant? » comme il m'a montrée déjà - comme il a tenté de me montrer, plutôt. « On aurait dû s'inscrire à un cours de cuisine. » je m'entends murmurer, maligne, suivant ses indications, recommençant du début en me concentrant autant que les rides reviendront, pour sûr. « Ou de botanique. » mais la danse, c'est bien plus cool, avouez. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7497 POINTS : 900 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| « Non ça allait, je te jure Bai, je l'avais. » Elle n'avait rien du tout. Aucun rythme et les pas dans le désordre, mais elle s'entête Ginny.
« T'es censé imposer la cadence, pas l'insolence. » J'éclate de rire attirant tous les regards sur nous. Les coincés se retrouvent brusquer dans leurs habitudes guindées. Ils n'ont probablement jamais entendu ce genre de son si spontané, mais je suis incapable de me retenir alors qu'elle me tient tête Ginny. « Je fais comme je peux. » Je lui tire la langue, tel un enfant. Au milieu de cette salle, on fait abstraction des regards, pour s'amuser un peu, comme on ne l'avait pas fait depuis un moment. C'est l'idée de Ginny ce cours de danse, ça ne peut être que son idée et je le vois dans son regard qu'elle s'amuse la gamine. Alors, je la titille un peu, on se cherche en riant. « Blablabla, mon mari, il ne mène rien du tout là, il bouge même pas. » Son mari. Toujours aussi étrange de l'entendre et pourtant si rassurant. Je hoche la tête, fait mon dos droit, et reprends ses mains dans les miennes. On reprend.
On virevolte au rythme de la musique, mais son attention divague. Telle une enfant, elle regarde à gauche puis à droite. « Regarde son mari à elle. » Et comme un idiot, je relève la tête, prend la fuite de son regard et perds la cadence, une fois encore. « Et lui, là - oh non, pauvre de lui. » On rit encore, on abandonne le rythme et elle m'écrase les pieds. Forcément.
« En comptant? » « Oui. » Son visage se transforme et se perd dans la concentration. Ses doigts dansent sur mon avant-bras à la recherche de ce rythme qui lui manque cruellement. Elle manque une mesure. Elle s'emballe et s'embrouille. « Reprends. » « On aurait dû s'inscrire à un cours de cuisine. Ou de botanique. » Une nouvelle fois, je pouffe. « Tu parles. » Je lève les yeux au ciel. « Tu rêvais de ce moment où t'allais m'écraser les pieds. » Je fais danser mes sourcils pour la faire rire. « Puis tu voulais que l’on soit ce genre de couple qui sait valser, je le sais. » J'attrape ses doigts entre les miens. Viens poser sa main à plat sur mon torse, proche du cœur. « Faut tout t'apprendre. » que je pouffe excéder alors qu'en réalité, le moment est parfait de sa simplicité. Mes doigts viennent battre la mesure sur le dos de sa main. « Maintenant fait les pas en rythme avec les battements. » Je me mords la lèvre pour ne pas rire, parce que déjà, elle commence presque en avance. Elle est si concentrer que les rides réapparaissent. J'aime la voir comme ça, dévouer à l'instant.
Tout allait bien, jusqu'à ce que la brunette décide de suivre à nouveau son rythme, que nos pieds se mêlent et s'entremêlent et tout se déstabilise. Je manque de lui trébucher dessus et me retiens à ses hanches tant bien que mal. Trop tard surtout, l'équilibre est déjà trop précaire. On vascille et on tombe comme deux pantins avant d'éclater de rire tel des enfants. « Rien de casser ? » Je secoue la tête et m'assois à ses côtés. « Je crois que j'ai perdu six orteils. » Et pourtant, je ne m'en plaindrais pas.
« Nous allons passer au tango » Je vais mourir. |
| | | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 7:04 | |
| Bon. La vérité, c'est qu'on passe probablement l'une de nos meilleures soirées ensemble depuis longtemps. Ils sont loin les problèmes, ils sont loin les drames, et elles sont loin, si loin nos familles. S'il a mal aux orteils tant je les bousille, si j'ai mal au front tant je le fronce sous ses indications, c'est que du bonus. Alors oui, je grogne et il râle. Et oui, la seconde d'après on éclate de rire, au point où les autres danseurs nous fusillent du regard. Mes joues rosissent et je cache mon sourire de gamine contre sa mâchoire, un autre semblant de rapprochement qui nous donne l'air d'être le jeune couple encore tant épris, tellement heureux qu'on arrive à personnifier de plus en plus facilement dès qu'on met un pied hors de l'appartement. « Tu rêvais de ce moment où t'allais m'écraser les pieds. » « Et toi tu rêves du moment où tu pourras me le remettre sous le nez. » ce moment est arrivé en passant ; et probablement que j'en entendrai parler pendant toute cette vie et la suivante tant il se fera un plaisir de relater mes échecs cuisants sur le plancher de danse à Noah à la seconde où on le retrouvera. « Puis tu voulais que l’on soit ce genre de couple qui sait valser, je le sais. » mon visage se métamorphose, j'ironise à fond, sérieuse une seconde, hilare la suivante. « Comment t'as deviné? Je suis si transparente? »
« Faut tout t'apprendre. » de retour à la danse, de retour à mes deux pieds gauches et à ses indications que je suis pour mieux ne pas les suivre ensuite. « Pardon d'être encore si jeune et ignare. » il déteste quand je pointe la différence d'âge, lui qui n'a jamais été véritablement plus âgé que moi à mon sens tant nos caractères s'alignent bien. Pourtant, c'est la seule carte de défense qu'il me reste, quand mes talons grincent sur le parquet vernis et que ses dents font pareil d'un autre de mes célèbres coups de coude perdu contre ses côtes. « Maintenant fait les pas en rythme avec les battements. » « Ok, boss. » il avait toujours eu cette aura presque paternelle, avec moi. Je ne le remercierai jamais assez, pour ça.
Par contre, je ne le remercie pas pour la chute qui est sa faute, que sa faute, vous avez vu en vrai à quel point c'était sa faute? « Rien de casser ? » son poids m'étouffe, je suis incapable de respirer un peu à cause de sa silhouette tout contre affalée sur la mienne, mais surtout parce que je n'arrête pas de rire. « Mon orgueil si j'en avais un. » tout autour de nous on soupire, on roule des yeux, on chuchote son mécontentement. Mais je suis trop occupée à sourire de toutes mes dents et à perdre mon regard dans celui du Fitzgerald pour remarquer quoi que ce soit de différent. « Je crois que j'ai perdu six orteils. » « T'exagères ; cinq maaaaximum. » ma main s'égare dans ses cheveux pour les ébouriffer, avant de suivre le mouvement et de finir par dramatiquement nous relever.
« Nous allons passer au tango » « Bai je veux pas. »
Mon corps s'immobilise, la musique emplit le studio, mes yeux s'écarquillent et ça y est, la prof explique les pas et elle les explique si lascivement que si je n'étais pas rouge carmin déjà je ne le serais qu'encore plus. « Je veux vraiment pas. » ma tête se secoue de la négative, gamine pudique et si timide, si gênée qui n'arrive jamais à faire le moindre geste déplacé sans mourir de mes regards fuyants et mes mouvements perdus. Et pourtant, plus la danse se lance, plus la professeur s'y met, plus la chorégraphie se place et plus je me dis que ça peut être fun en vrai, d'apprendre. J'ai confiance en Bailey, je sais que lui autant que moi sera mal à l'aise aussi - autant tester ensemble donc, autant être maladroit à deux. « Non attends je veux maintenant. »
Mes paumes se placent et ma silhouette est prête, jusqu'à ce que mon regard dérive vers une table disposée à l'accueil de la salle de danse. Un index en l'air pour lui dire de m'attendre, et je me faufile entre les danseurs, en fait tituber une et un autre, attrape une tige en particulier dans le vase laissé là à côté de la feuille où les noms et présences sont compilés. « C'est toi qui a la fleur, par contre. » c'est une jonquille et pas une rose, mais ça fera l'affaire quand je la glisse à l'horizontal contre ses lèvres. On apprend à danser le tango, donc? |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7497 POINTS : 900 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| Oh que l'on doit paraître parfait aux yeux des autres. Ce jeune couple si complice, si insouciant et heureux. Tellement que cela en fait grincer des dents les autres participants. On devient le reflet de leur propre échec quand en réalité nous sommes pires qu'eux, cacher derrière nos faux-semblants. Il est maîtrisé le rôle au point que tout cela en est devenu complètement naturel. Si tout de base est faussé, ce soir, nos rires n'ont jamais été aussi honnêtes. On se libère, petit à petit.
« Pardon d'être encore si jeune et ignare. » Je soupire alors qu'elle pouffe de rire. « Tu devrais écouter le vieux sage. » Huit ans, nous sépare. Une éternité, pour moi. Elle aime en plaisanter, à chaque fois cela me rappelle ce que nos parents lui ont imposé. Un homme plus âgé pour la cadrer. Je ne relève pas. On s'en fiche bien alors qu'elle fronce ses sourcils avec tant de force que je pourrais entendre ses pensées courir à mille à l'heure.
Elle a tenté de suivre le rythme Ginny. Elle a essayé si fort que l'on finit à même le sol. À rire à gorge déployer tandis que l'on déplore les dégâts. « Mon orgueil si j'en avais un. » « Parais que c'est pas nécessaire. » que je plaisante. En rien, cela ne la définit, l'orgueil, tant la modestie fait partie d'elle. Il est étincelant son sourire quand elle me regarde. Elle est magnifique la supercherie. Je pourrais l'embrasser à cet instant, ce serait le moment idéal dans le film, non ? Je préfère déplorer mes blessures, la faire sourire encore. « T'exagères ; cinq maaaaximum. » Et des rires encore. « Mouais... On demandera à Noah de compter ce soir, pour être sûr. » Ça l'amusera le gamin, de compter mes orteils. Il écoutera nos histoires, les yeux brillants. Tout pour son sourire à lui, aussi.
Je nous pensais sauver. Que nos exploits allaient nous offrir un aller sans retour vers la sortie. Elle a des idées brillantes la prof. Le tango. Bienvenu en enfer.
« Bai je veux pas. » Je l'entends dans son souffle, la crainte. « Je veux vraiment pas. » Déjà, mes doigts viennent s'enrouler autour de son poignet, tout en douceur. « On ne fait pas alors. » L'accord est tacite depuis le premier jour. Jamais rien forcer, jamais rien imposer. Avant, elle ne supportait pas que je la touche sans prévenir, alors j'ai appris. Appris à laisser ma main en suspens juste au-dessus de sa chute de reins, pour créer l'illusion parfaite. Appris à approcher lentement, en attente de son accord, lorsque l'on a pas d'autres choix que de jouer notre rôle. Le temps a apaisé les peurs. C'est plus simple aujourd'hui. La complicité n’est pas amoureuse, mais elle est présente, alors il est facile de se retrouver plus proche de l'autre, de se laisser aller à un baiser sur la joue sans raison ou des doigts qui s'entremêlent dans une promesse silencieuse. Jamais je ne lui imposerais d'exécuter une danse aussi sensuelle. Elle observe pourtant Ginny, elle hésite, je le sens. « Non attends je veux maintenant. » « Sûre ? » Hochement de tête. Alors, sûre.
Mes mains deviennent moites à l'instant où l'on se retrouve si proche, face à face. Elle place ses mains, je ne sais pas quoi faire des miennes. Je me racle la gorge alors qu'elle ne cesse de sourire. Tremblant, j'allais me lancer, mais elle me fait attendre, virevolte au travers de la pièce, reviens avec une fleur entre les doigts. « C'est toi qui a la fleur, par contre. » Fleur entre les dents, je pouffe à nouveau. Je me détends, reprends l'assurance et me place contre elle. « On va leur montrer que l'on est capable. »
Bien sûr que ça vire à l'échec après quelques pas. J'ose à peine la toucher, encore moins la dévorer du regard. Je suis mal à l'aise. Je m'emmêle les pinceaux. Cette fois, c'est moi qui n'es plus aucun sens du rythme. « Sensuel avec votre partenaire. » qu'elle assène la prof en passant à côté de nous. Screw you. On ressemble à deux gosses qui ose à peine, mais on essaye malgré tout. Ma main se loge encore un peu plus dans le creux de ses reins, mon bassin n'a jamais été aussi proche du sien. « Ca va ? » que je m'assure sans même oser faire un pas de plus. Notre regard se croise. L'instant se suspend. On prétend encore ou on se laisse complètement aller ? Juste une fois ?
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| | | | (#)Ven 26 Juin 2020 - 8:55 | |
| « Sûre ? » « Sûre. »
C'est l'évidence, c'est un travail d'équipe, c'est ma tête que je hoche et c'est sa silhouette qui se poste face à la mienne. Y'a un jeu malhabile de mains qui s'augure et on ne sait pas trop où les poser, on rigole, on perd nos prunelles pour mieux les rattraper. Personne ne voit mes joues qui rougissent au contact de son épiderme sur la mienne, personne ne voit le rictus de concentration bien trop prononcé entre ses sourcils quand il essaie de trouver le meilleur angle pour ne pas trop toucher mes hanches, pour ne pas trop relever les pans de ma robe. Elle est si longue elle, de toute façon, elle flirte avec mes mollets et elle virevoltait quand il me faisait tourner plus tôt, j'avais l'air d'une fillette au jardin d'enfants prête à faire voler les oiseaux en aquarelle sur mes pans jupés.
« On va leur montrer que l'on est capable. » il a de la difficulté à articuler avec la tige de sa fleur volée entre ses lèvres, je la dégage du bout des doigts rien que pour l'entendre un peu mieux, la replaçant savamment la seconde d'après. « Moins de paroles, plus de danse. » mon ton nargue, ma voix est aussi espiègle que mon regard quand dans l'angle la musique se relance et la chorégraphie reprend. On nous apprend un pas et un autre, on en ajoute quinze à la suite. On nous amène à danser et à danser encore, d'autres couples sont nettement meilleurs. Mais on est pas les pires, si on oublie mes talons qui en veulent véritablement à ses orteils à voir comment ils s'obstinent à l'attaquer, si on oublie les éclats de rire que je cache contre sa nuque quand on évite les poses plus compromettantes pour mettre mille mètres de distance entre nous à la place.
« Sensuel avec votre partenaire. » oh, apparemment, on a été vus. « Ca va ? » oui, oui, je crois, je pense que -
Et tout autour, ça devient de plus en plus langoureux. Les baisers se perdent, les corps s'agencent, ma tête flotte d'un sens comme de l'autre à tous les voir s'aimer. Ils s'aiment et voilà, ils s'aiment comme ça et pas nous, jamais nous. Je ravale, mes prunelles brillantes bien plus par crainte que par amusement, mon souffle qui se bloque un peu trop vite, un peu trop fort dans ma gorge. « J'ai faim maintenant. » l'excuse parfaite, les excuses aussi, dans mes mots, dans mon coup d'oeil. Des frites, c'est juste sur ça que je dois me concentrer, désormais. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7497 POINTS : 900 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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| Elle veut danser alors on dansera.
C'est tout un calcul savant qui se met en place du moment où le professeur nous montre la position à prendre. Ne jamais imposer ma présence sur son corps. Règle tacite établie depuis le jour zéro. Je jouerais tous les rôles du monde pour la bienséance. Jamais je ne lui imposerais quoique ce soit qui la mettrait mal à l'aise. Blâme il y aura tant l'endroit est empli de connaissance lointaine de nos parents respectifs. Les rumeurs iront bon train, mais jamais Ginny n'en entendra la couleur. Tout transitera par Sebastian qui se fera un plaisir de me rappeler les parts du contrat. Une tempête supplémentaire au tableau et je reviendrais à notre appartement comme si de rien était. Pour la protéger, elle. Toujours.
« Moins de paroles, plus de danse. » Hochement de tête et je m'exécute si maladroitement que ça en devient risible. On danse tel deux adolescents qui découvre la proximité des corps. Le rouge aux joues, le regard fuyant. On virevolte malgré tout, se moquant du reste du monde. Et bien sûr, on nous rappelle à l'ordre. À croire que l'on ne fera jamais assez bien pour les autres. Pourrait-on pas vivre simplement comme on l’entend ? Ce n'est qu'un cours de danse, pas une ascension sociale. Et tout se stoppe. Ginny perçoit la différence, la distance. Le moment est brisé. Je pourrais étrangler la femme, la faire s'étouffer avec ma fleur en plastique. Tout ce qu'on désirait, c'est un peu de répit. « J'ai faim maintenant. » Avant l'excuse, j'entends le pardon et je vois rouge. Elle ne devrait jamais avoir à s'excuser Ginny. Pas quand tout nous a déjà été imposé. Un sourire se dessine sur mes lèvres pour la rassurer, lui rappeler que rien ne change. « Frite et milkshake? » Mélange improbable qu'elle aura réussi à me faire aimer par force de persuasion.
À l'extérieur, l'air est de suite plus respirable. La tension s'évapore, on redevient nous, sans le regard des autres. Un œil à ma montre, il est encore tôt, Noah est en train de bonne main. Je connais un dinner non loin qui pourra ravir les envies de Ginny. « J'aimerais t'emmener quelque part. » Elle connaît encore si peu Londres, l'Australienne. Il y a des endroits qu'on lui impose, j'aimerais lui en offrir tout un autre. « C'est pas loin. » que j'assure alors que d'une main, je lui tiens la porte donnant dans le petit restaurant. L'endroit est calme, pratiquement désert, mais je sais qu'ici après une longue soirée, on mange les meilleures frites de la ville. « Prends ce que tu veux. » On a encore un peu de temps, pour être nous, ce soir.
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| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 1:10 | |
| Ce qui y'a une seconde une seule me semblait être la pire des scènes constituée d'une épée de Damocles devient désormais une porte de sortie plus douce et plus rassurante encore qu'à bien des reprises. « Frite et milkshake? » « Les frites les plus salées que tu peux trouver, et à la vanille le milkshake. » mon sourire reprend sa place sur mes lèvres, le soupir que je laisse sortir a tout de calme, de salvateur. On apprend encore à s'apprivoiser, mais il est meilleur que qui que ce soit Bailey, pour lire les changements à travers mes silences et mes regards fuyants.
Ce n'est que lorsque la salle de danse est laissée derrière et que la brise londonienne glace de surprise mes joues que je réussis à respirer un peu mieux. Sous son bras, ma main s'est faufilée comme l'aurait fait la paume de n'importe quelle bonne femme mariée d'aussi bonne famille, quand je ne me souviens même plus de l'excuse qu'on a pu inventer ou pas pour nous sortir de là. « J'aimerais t'emmener quelque part. » ses pas sont lents, précautionneux. Il l'est lui aussi quand il propose une suite avec la peur visible que je me rétracte comme tant d'autres fois avant. Pas aujourd'hui, pourtant. « C'est pas loin. » « T'as ma confiance pleine et entière, mais sache que maintenant je suis affamée. » il a ma confiance pleine et entière tout court, affamée ou non. Il la mérite un peu plus chaque jour en tentant vraiment de faire au mieux. Je ne mérite absolument pas un tel traitement, quand c'est la faute de mes parents et encore plus la mienne s'il porte une alliance résonnant avec celle que j'ai moi aussi à l'annulaire. Pourtant aujourd'hui je laisse de côté tous les remords et tous les regrets, la culpabilité avec. Aujourd'hui, tout va bien.
« Prends ce que tu veux. » on s'installe à une place au hasard, le restaurant est bien loin des endroits beaucoup trop chics tellement trop huppés où nos parents ont l'habitude de nous traîner à chaque nouveau gala, à chaque nouvelle soirée caritative où le petit couple marié et parfait doit absolument faire acte de présence. « Merci. » de me nourrir, mais surtout de me sortir de la routine qu'on déteste l'un autant que l'autre. Ma commande est passée, et tout est cool ici, tout est tranquille, tout est vrai, sans flafla, authentique. C'est à lui de choisir, maintenant. « C'est quoi, ton mélange étrange à toi? » et si tout est vrai, nos confessions et nos secrets même les plus candides le seront aussi. |
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| « Les frites les plus salées que tu peux trouver, et à la vanille le milkshake. » « Parfait après un peu de sport. »
Le ton est de retour à la plaisanterie à l’instant même où l’on se retrouve dans la rue, loin de cette salle de danse. On oublie le regard des autres, l’obligation de bien faire et de se rapprocher. Il ne fallait pas que cela gâche la soirée, on avait trop besoin de s’évader un peu tous les deux. On s’échappe dans les rues de Londres, loin de ce quartier bourgeois, un peu plus dans le centre-ville, celui qui vit, celui qui vibre pleinement. Tout ce que j’aime dans cette ville qu’elle connaît encore si peu. C’est tout ce que je voudrais lui montrer, pour gagner sa confiance, pour tenter de partager un peu dans ce quotidien qui est devenu le nôtre. « T'as ma confiance pleine et entière, mais sache que maintenant, je suis affamée. » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres. « On va manger d’abord alors, avant que tu m’attaques. » Et je l’entraîne dans ce vieux dinner si loin de ces endroits que l’on a pour l’habitude de fréquenter. Pas de chichis, pas de faux semblant. Un endroit où se déroule la vraie vie, celle que l’on cherche tant. On commande ce qui nous fait envie, un milkshake chacun, des frites bien grasses. « Merci. » Je lui adresse un sourire timide. En rien elle n’a besoin de me remercier tant j’avais besoin de tout cela moi aussi.
« C'est quoi, ton mélange étrange à toi ? » Qu’elle demande alors que la serveuse d’un certain âge nous amène un plateau bien rempli. « Thanks love. » Je lui laisse un pourboire généreux et repose toute mon attention sur la brunette qui me fait face. « Les tartines de beurre saupoudré de Nesquick. » Dieu que mes parents détestaient me voir faire cela quand c’est Marie qui me l’avait montré. « Je te ferais goûter. » que je précise avant d’attraper la paille de mon milkshake entre mes lèvres pour le savourer pleinement. « Et la compote de poires que tu donnes à Noah. » que j’ajoute subitement en riant un peu. Je compte pas le nombre de fois où j’ai volé une cuillère au petit garçon et cela le faisait rire aux éclats en plus de cela.
*** Le ventre plein, on a fini par s’échapper dans la soirée tombante. Ma main dans la sienne, je l’entraîne au bord de la tamise, un peu éloigner de chez nous. Prendre un taxi, se laisser bercer par la musique indienne qu’écoute le chauffeur. Lui laisser un pourboire généreux et atterrir devant l’O2 Arena. Un concert à lieu ce soir, Robbie Williams, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse. Je l’entraîne derrière, vers les bus de tournée et les gardes de sécurité. « Ça alors Bailey Fitz. » Je souris et vais serrer la main d’un colosse que je connais depuis que je suis gamin. « J’ai un service à te demander Paul. » Déjà, je le vois lever les yeux au ciel et retiens un rire. Il sait parfaitement pourquoi je suis là, je viens bien trop souvent pour que ce soit normal. « Tu vas m’attirer des ennuis toi un jour. » Je hausse les épaules et je sens Ginny se coller un peu plus à moi. « Je veux lui montrer. » « Bon si c’est pour la demoiselle. » Il joue les durs, mais déjà nous emmène vers l’escalier que je connais par cœur. « T’as l’habitude, fais attention. » « Merci. » Et on se retrouve seuls et seulement maintenant, je me tourne vers Ginny. « Tu as pas le vertige hein ? » que je demande alors que déjà, j’attrape un harnais qui sont là pour les touristes habituellement. J’enfile le mien avant d’attendre avec l’autre dans les mains pour l’aider à le faire. « La vue en vaut la peine, je te jure. » Et les vibrations du concert autour de nous fait vibrer mon corps tout entier. |
| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 9:37 | |
| D'un geste assuré, je trempe la première frite d'une longue ligné dans mon milkshake sous les regards curieux des quelques clients éparpillés autour de nous. Si le regard des autres en toute situation me met mal à l'aise au point où je me referme complètement, là de suite, il n'y a que Bailey, moi, et notre commande éclectique qui comptent. Et ça fait un bien fou.
« Les tartines de beurre saupoudré de Nesquick. » mon sourcil doit se hausser suffisamment haut pour qu'il sache de suite que ma prochaine demande inquisitrice sera de partager ce petit trésor de la gastronomie avec mes papilles décalées. « Je te ferais goûter. » « Je croyais que t'allais jamais proposer. » que je pouffe de rire, feignant d'être outrée, d'allonger chaque mot avec drame. Pourtant il y a un sourire qui s'est niché sur mes lèvres et il y est resté depuis de longues minutes déjà. L'épisode du tango langoureux est bel et bien derrière nous, passé aussi vite que le sont les vestiges d'un mauvais rêve au réveil. Ne reste que la complicité malhabile qu'on tente encore de construire entre nous deux, mais qui prend doucement et sûrement ses marques. « Et la compote de poires que tu donnes à Noah. » comme un eureka qui vient se hisser entre nous deux, le voilà qui confie un secret de plus, secret qui m'occasionne un vrai de vrai rire. Pas de ceux forcés qu'on s'attend à ce que j'ai à chaque fois que des gens importants que nous présentent nos parents doivent avoir dit une blague et une autre. Non, là, je rigole pour vrai. Enfin. « C'est vrai qu'elle est bonne. Pourquoi on la lui donne d'ailleurs? Il l'apprécie pas à sa juste valeur, petit ingrat. » "petit ingrat" ou notre fils. Pas juste sur papier.
*** « Tu vas m’attirer des ennuis toi un jour. » « Je veux lui montrer. » « Bon si c’est pour la demoiselle. »
Je reste en retrait le temps où il manigance Dieu sait quoi, m'excusant du regard une infinité de fois au pauvre gars qui un jour va se voir attirer des ennuis par la faute de mon mari, apparemment. Entre un froncement de sourcils et un timide sourire, j'arrive tout de même à comprendre l'essentiel de la chose, suivant les coups d'oeil des deux hommes vers des harnais suspendus en coulisses. Mon regard brille autant à cause des projecteurs du spectacle qui parfois viennent dériver vers nous dans les coulisses que parce que la surprise de Bailey me semble bien trop belle pour être vraie. C'est donc ça, une surprise pour lui, d'ailleurs? Il m'impressionnera toujours.
« Tu as pas le vertige hein ? » « Nope. Mais même si, je pourrais bien faire une exception juste pour aujourd'hui. » beaucoup de mots pour dire que non, je n'ai pas peur des hauteurs. Beaucoup de mots pour oublier quelqu'un qui en est terrifié en croyant stupidement que ça peut marcher. « La vue en vaut la peine, je te jure. » un dernier sourire avant de passer à l'instar de Bailey le harnais autour de ma silhouette. Ma main retrouve sa place réconfortante contre la sienne, les hauteurs prennent en ampleur. Et pour une des premières fois depuis longtemps, je me sens libre, suspendue dans le vide. Libre autant qu'il me l'est encore possible. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7497 POINTS : 900 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| L’O2 Arena est un lieu mythique de la scène musicale anglaise. Pas alléger au rang d’Abbey Road, mais le berceau de nombreux concerts devenu mythique au fur et à mesure des années. J’avais trois ans la première fois que j’ai effleuré le parquet de cette salle, admiratif de tout, j’avais passé la soirée accrocher à mon père qui à l’époque m’avait présenté David Bowie. Des souvenirs dans les coulisses de cette salle de concert, j’en ai tout un tas. Que ce soit en tant que gamin, adolescent complètement fan ou jeune adulte qui ne vient plus ici pour le plaisir, mais bel et bien le travail. C’est un véritable symbole dans mon évolution. Le toit en fait une partie intégrante. Je suis monté me percher là-haut pour la première fois, il y a des années de cela. Je m’ennuyais fermement à l’une des réunions de mon père et c’est Paul qui m’a entraîné dans cette folle aventure. Depuis, je reviens toujours vers lui pour avoir l’autorisation de monter lorsque le lieu est fermé au public. Mon havre de paix, inaccessible au-dessus de la ville. Celui que je souhaite partager avec Ginny ce soir.
« Nope. Mais même si, je pourrais bien faire une exception juste pour aujourd'hui. » Je ris un peu alors que mes doigts viennent resserrer les cordes autour de son harnais. Équiper et main dans la main, on entame l’ascension en douceur. Tout est prévu et le harnais n’agit qu’en lieu et place de sécurité. Les escaliers tournent autour de l’arène pour nous mener vers un plateau au-dessus du dôme. « La meilleure vue sur Londres. » que j’annonce alors que l’on peut enfin admirer ce qui nous entoure. Je joue avec la ligne de vie, tire un peu pour que l’on puisse s’asseoir au bord tous les deux. Juste en dessous de nous Robbie entame sa chanson la plus populaire, Angels, et cela m’arrache un rire nerveux. « Je serais plutôt bon au jeu du meilleure date, nan ? » Plutôt en rire qu’en pleurer, quand en réalité mon initiative ne se voulait en rien romantique. Drôle de timing.
Si la musique bat son plein sous nos pieds, l’endroit semble malgré tout plonger dans un calme rassurant. Sous nos yeux la ville s’étale à perte de vue alors que le soleil termine sa course à l’horizon. « J’aime venir ici quand j’ai besoin d’être seul. » que je lui avoue à demi-mot. « Ca me donne la sensation que rien ne pourra m’atteindre. » L’illusion plutôt. |
| | | | (#)Mar 29 Sep 2020 - 8:01 | |
| « La meilleure vue sur Londres. » qu'il narre ce que je sais déjà. Il est beau Bailey, lorsqu'il est heureux, lorsqu'il est lui-même. Il l'est encore plus lorsqu'il ne sait pas qu'on le regarde.
Je perds des coups d'oeil vers lui, entre une envolée et une autre, les paroles qu'il chante parfois, murmure ensuite. C'est comme s'il était à sa place, c'est comme si enfin il reprenait ce X qui lui appartient à lui seul. Et il le partage, avec moi. Il m'y fait une place complète et entière, il diffuse son rêve avec mes doigts collants, mes joues qui le sont toutes autant. « Je serais plutôt bon au jeu du meilleure date, nan ? » il serait parfait. Il serait parfait comme mari, comme père aussi. « Tu devrais l'amener ici, un jour. » avec elle, pas avec moi. Le voile passe contre mes prunelles mais il s'envole de suite. Ce soir, on a dit que tout allait bien. Mais je ne serai jamais celle qu'il voudrait amener ici, pour ça. Il le sait autant que moi.
La musique est douce, les notes résonnent contre mes tempes. C'est un moment que je garderai comme l'un de mes plus beaux souvenirs ici, il en a déjà l'étoffe alors qu'il n'est même pas terminé. « J’aime venir ici quand j’ai besoin d’être seul. » mon sourcil se hausse, la définition d'être seul de suite cassée quand il m'a partagé l'endroit sans même broncher une unique fois. « Ca me donne la sensation que rien ne pourra m’atteindre. » et là, juste là. Il me donne de l'or, il me crée une cachette dans un monde auquel je n'aurais jamais cru avoir droit, un monde où on est en sécurité, où personne ne peut nous couper les ailes - au sens littéral comme au sens figuré. Elle est douce et surtout elle est belle, l'ironie.
« Promis, je ne dirai plus rien. » alors je lui réponds d'un sourire, de quelques mots aussi soufflés qu'espiègles. « Qu'on soit seuls à deux. » qu'on en profite, qu'on se tisse une toile où on est bien, qu'on s'éloigne du monde qui n'arrête pas de nous casser. Seuls, à deux. |
| | | | | | | | maybe there's enough thunder (bailinny) |
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