La pluie tape sur les fenêtres mais c'est pas ça du tout qui l'a réveillée Ginny. Elle l'était déjà, enroulée dans une infinité de couvertures, installée bien confortablement sur le canapé qui prend presque toute la place dans leur salon. Elle a un livre de calé sur ses cuisses mais elle n'arrive pas à se concentrer la gamine, elle qui passe le plus clair de ses nuits d'insomnie à rester attentive à toutes les sensations à l'intérieur, à tout ce qui a mis bientôt 9 mois à se créer, et qui malgré les jours répétés lui donnent encore l'impression qu'elle vient à peine de le découvrir. Sa paume glisse sur son ventre recouvert d'un énième cardigan de laine, elle reste silencieuse Ginny, elle se complaît dans ces moments-là. Sa tasse de thé qui a pris le temps de refroidir sur la table basse, elle la délaisse la brunette quand elle se lève du canapé pour errer dans leur appartement.
Y'a ses carnets qui traînent partout, et pourtant il ne s'agit là que de la moitié de tout son stock, le reste traînant à la galerie où elle s'est déniché un poste d'assistante il y a une poignée de mois déjà. Elle tournait en rond depuis la fin de ses études à l'Académie, elle voulait contribuer aussi, maintenant que ses parents l'avaient complètement coupée de tous vivres et qu'Ezra devait s'occuper de couvrir l'entièreté de leurs dépenses en cumulant des horaires impossibles au garage. Ezra qui dort, il le mérite tellement. Il a passé la soirée entière à endurer ses élans d'inspiration, ses dizaines de milliers de mots à la minute alors qu'elle a changé quinze fois et quinze autres d'idées pour le nom du bébé. Ils savent que ce sera un garçon et la liste des prénoms changent au fil des jours, elle en a même fait un immense tableau qu'elle rature en riant au fur et à mesure où ils ont de nouveaux éclairs de génie, qu'ils se téléphonent en plein milieu de la journée pour se les partager l'un l'autre aux deux extrémités de la ville.
Elle file à la cuisine maintenant, promis, ça sera qu'une seule cuillère de glace à la pistache qu'elle va dérober, une seule et ensuite elle remet le plat au congélateur et on n'en parle plus de ses fringales nocturnes. Et elle se demande, vraiment, ce qu'elle vient de renverser au sol la seconde suivante. Ce qui est humide, ce qui est trempé, ce dans quoi ses pieds se sont retrouvés quand elle se dit prise sur le fait, la quatrième bouchée de glace qui lui gèle déjà la palais.
« Hey. » Ginny qui se faufile entre les couvertures, qui s'en veut l'instant d'après quand ses orteils gelés frôlent de trop près les chevilles bouillantes d'un Ezra assoupi. « Je m'excuse de te déranger, en vrai, je suis désolée mais... » il grommelle quelque chose qui ressemble beaucoup plus à une suite de sons qu'à une suite de mots, elle s'est nichée contre lui alors qu'elle chuchote le plus doucement qu'elle peut à son oreille, voulant lui éviter le plus de panique possible dans l'incertitude la plus complète. Elle a à peine 20 ans Ginny, elle ne sait rien, elle ne connaît rien de la vie encore, et surtout pas ce qui se trame en elle deux semaines à l'avance. « ... je pense que j'ai perdu mes eaux. » dans un souffle, dans un murmure, elle le statue et s'en étonne elle-même. « Je suis pas sûre du tout, c'est sûrement rien, et tu devrais te rendormir c'est con c'est probablement une fausse alerte et je - » son nez se fronce. Elle s'en veut de ne pas être certaine, secoue même la tête de la négative avant de nier l'évidence, son ventre se serrant si fort la seconde d'après au point où elle y pose avec panique sa main. « Oh. » c'est donc à ça que ça ressemble, une contraction?
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
guess i never had a love like this, hit me harder than I ever expected. we've been up all goddamn night, keep it going 'til we see the sunlight. @ginny mcgrath-williams
« Hey. » Personne ne saurait dire si ce fut la voix de la jeune femme qui vint le tirer quelque peu plus de son sommeil, ses doigts de pieds congelés venant trouver chaleur au creux de ses chevilles, ou si simplement son sommeil n’était pas si profond que ça depuis le début. Il dormait mal, il dormait à moitié, depuis désormais des mois et des semaines, Ezra. Tant de choses qui venaient troubler ses pensées pour se permettre le parfait repos du guerrier. Quelques heures plus tôt à peine, ce fut la fatigue en elle même qui l’a accompagné voir Morphée, pour se donner un peu de répit. Plus le temps avançait, et plus un doux mélange de panique et de joie l’envahissait chaque jour. Ginny était en train de couver leur fils - rien que d’y penser, son coeur loupa un battement pour redoubler d’effort la seconde d’après. « Je m'excuse de te déranger, en vrai, je suis désolée mais... » « Hm. » Il l’écoutait que d’une oreille, pourtant le réflexe aidant, il avait déjà passé son nez dans son cou, ses mains autour de sa taille, était déjà venu lover le corps de sa future femme au plus près du sien. La chaleur du corps de Ginny se mêlant à celle du sien, Ezra était bien, là - le meilleur endroit du monde selon lui. Sept mois plus tôt, la jeune femme avait appris qu’elle attendait leur enfant, et leur monde avait basculé du tout au tout. Tout était à redéfinir, à retravailler, à imaginer. Et pourtant, il n’avait pas eu peur, pas à un seul instant. Ce n’était qu’une joie infinie et au delà de l’espéré qui l’avait envahi lorsqu’il avait compris oh combien la vie s’annonçait d’autant plus douce pour la suite. « ... je pense que j'ai perdu mes eaux. » Douce pour la suite, sauf pour Ginny durant les prochaines heures. Ce fut comme un électrochoc, le cerveau d’Ezra sortant d’une veille incertaine. Ses yeux venant s’ouvrir avec une rapidité qu’aucun de ses réveils-matin n’avait eu la chance de voir. Il releva son visage un brin, ses yeux venant scruter la pénombre pour venir retrouver celui de Ginny. « Je suis pas sûre du tout, c'est sûrement rien, et tu devrais te rendormir c'est con c'est probablement une fausse alerte et je - » Le temps vint se suspendre, le souffle de Ginny caressant sa joue, le coeur d’Ezra loupant un et mille battement par minute. « Oh. » Oh shit, it is happening. Ezra avait alors deux options pour la suite. Soit il laissait l’adrénaline l’envahir, et la panique qui venait de paire avec, et se mettait à parcourir l’appartement comme un dératé à la recherche du moindre pyjama dont Ginny allait avoir besoin pour son séjour à la maternité - si la question venait à être posée, non, aucune affaire nécessaire à un séjour à la maternité n’avait été préparée. Le petit n’était pas attendu avant deux semaines, et l’innocence du jeune couple leur avait laissé penser qu’ils avaient encore tout le temps devant eux. La deuxième option qui s’offrait à Ezra, et celle qu’il réussit à prendre avec quelques secondes d’une profonde respiration, c’était celle de, justement, ne pas paniquer. « Oh, ok. » Ses mains étaient venues par instinct se placer sur le ventre de la jeune femme, là où les siennes étaient déjà en place. Ca remuait, à l’intérieur, et ça ne faisait qu’annoncer la suite d’une belle aventure. Venant coller son front sur celui de la jeune femme, il affichait un sourire particulièrement attendrissant. « Ok. » Il allait être papa, et Dieu que c’était particulièrement plaisant comme sensation. Ses lèvres se déposèrent un instant sur celle de Ginny, bref, mais empli d’un amour inconditionnel. « C’est donc à partir de maintenant que tu vas particulièrement me détester, mais oublie pas que je t’aime. » Oh, il avait écouté les témoignages de ses collègues déjà pères. Venant se décaler de la demoiselle, il alluma la lampe de chevet, et vint l’aider à s’asseoir sur le lit. Accroupi devant Ginny, ce sourire toujours idiotement collé au visage, il vint déposer un baiser cette fois-ci sur son ventre. Leur fils allait être des leurs dans les heures à venir. « Je vais te chercher des fringues pour que tu puisses te changer, d’autres pour les emmener avec nous - il faut aussi qu’on prenne celles du petit, hein ? » Il tentait de ne pas entrer dans cette spirale infernale, mais il fallait croire que c’était plus complexe que prévu - à peine avait-il pensé à la première étape que toutes celles d’après s’imposaient à lui du même coup.
« Oh, ok. » il lui fait écho, et elle se déteste tellement d'être horrible au point de l'arracher à son sommeil avec toute l'incertitude d'une gamine qui est à même de plonger tête première dans un inconnu qui la fascine autant qu'il la terrifie. « Ok. » mais il fait un boulot impeccable Ezra, quand ses cernes disparaissent presque comme par magie, la pénombre de la nuit qui doit y être pour quelque chose. Ou alors c'est que l'amour là, c'est que l'amour qui fait tout ça. Ses baisers se perdent sur la peau glacée d'une Ginny qui tente tant bien que mal de s'adapter aux nouvelles sensations tantôt subtiles tantôt chaotiques qui la prennent d'assaut. Son corps est encore trop jeune selon des tas de gens pour vivre cette expérience-là. Et pourtant, autant elle grandit à travers le mal, autant elle se sent de plus en plus forte la brune, de plus en plus en confiance. Ça ira, elle peut faire ça, elle y arrivera.
Elle y arrivera, et il y arrivera tout autant. « C’est donc à partir de maintenant que tu vas particulièrement me détester, mais oublie pas que je t’aime. » elle pouffe de rire avec les quelques forces qu'elle canalise pour le rassurer, lui qui ne montre aucun signe de panique mais qu'elle connaît par coeur. Il a la lueur dans ses iris, celle-là même qui remontait aux rendez-vous chez les médecins, aux différentes échographies. Celle de la fierté de devenir père, celle du doute que tout se déroule correctement malgré leur jeune âge. « Je te détesterai pas, promis, jamais je te déteste- aah, ahh, hhh... » et elle s'arrête, et elle s'essouffle dans ses mots sa cadette, ses doigts qui se resserrent contre ceux du blond qu'elle ralentit inévitablement dans sa course. « Je vais te chercher des fringues pour que tu puisses te changer, d’autres pour les emmener avec nous - il faut aussi qu’on prenne celles du petit, hein ? » ses yeux s'écarquillent et elle la ressent la nouvelle salve de contractions qui se prépare, celle-là même qui la rend égoïste Ginny, au point où elle encourage ses doigts à presque se fusionner à ceux de l'homme qu'elle aime suffisamment pour parfois lui céder la victoire à Mario Kart. L'homme qu'elle aime assez pour quelques fois, quand vraiment elle a passé une bonne journée, lui laisser la dernière bouchée de pizza. L'homme qu'elle aime au point d'avoir créé la vie avec lui. « Attends, attends, non, je viens avec toi, je veux pas... » elle veut pas rester seule, elle veut pas qu'il fasse tout, elle veut qu'ils vivent ça ensemble et à deux, bientôt trois, et elle est pantoise la brunette, elle ravale durement.
« Ils disaient quoi, sur Youtube? Inspirer? Expirer? L'inverse? Ezra je- » sa tête tourne et les tutorials qu'ils ont regardés en bons élèves les semaines passés se confondent tous dans sa tête. Elle pouffe à nouveau Ginny, elle éclate de rire encore une fois, son rire cristallin qui confirme qu'entre les instants où son ventre se serre, elle est encore elle. Elle est encore heureuse, elle est encore entièrement en paix avec son choix. « Promis je te détesterai pas. » il faut juste qu'elle se souvienne comment respirer avant, et après tout ira.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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Le rire qui s’en vint presque automatiquement, alors qu’il avait à peine fini de prononcer ses mots. Son rire qui vint lui arracher un sourire chez lui, maigre mais présent, heureux. Toute la situation va vite relever de l’irréelle et de l’inimaginable, mais là ils sont encore Ginny et Ezra - lui ne sachant pas tellement faire autrement que de la faire rire elle. « Je te détesterai pas, promis, jamais je te déteste- aah, ahh, hhh... » Leurs deux rires s’arrêtèrent, les yeux d’Ezra qui se plantèrent dans ceux de la demoiselle, prêt à agir à son moindre geste, à sa moindre parole. Les instincts étaient ceux qui parleraient surement le mieux dans les heures à suivre, là où tous les entrainements et conseils qu’ils avaient pu recevoir étaient déjà loin et oubliés. « Oh si promis, tu vas me détester. » Le reproche n’était guère présent, simplement la douceur alors qu’il vint déposer de nouveau un baiser sur son ventre. Le petit s’agitait et donnait des coups, montrant sa présence dans le ventre de sa mère - et démontrant d’avance la présence qu’il aurait désormais au sein de ce foyer. Petit bonhomme inattendu, mais tombant tellement sous le sens où leurs yeux. « Attends, attends, non, je viens avec toi, je veux pas... » Les doigts de Ginny serraient les siens si fort qu’il savait qu’il allait les perdre en chemin. Et pourtant, ce qu’il ne savait pas encore, c’était qu’elle s’apprêtait à toujours les serrer plus fort au fil du temps qui s’écoulerait. Le pire était à venir, le meilleur aussi soit-dit en passant. « Ok, je bouge pas, je suis là. Je bouge pas, t’inquiètes pas. » Ses iris bleutées qui se figèrent au creux des siennes, qui vinrent scruter ses traits de visage. La fatigue se voyait, là, sous ses yeux et dans ses lèvres. Elle n’était pas au meilleur de sa forme, Ginny. La grossesse s’était déroulée sans encombres, merveilleusement bien selon les spécialistes même - mais il ne fallait nier le fait que l’angoisse et le stress de venir faire un ajout à leur drôle de famille était présent. Alors, Ezra vint déposer un baiser, mille baisers, sur son ventre. Il vint caresser de son pouce le dos de sa main, tentant au maximum de calmer les vagues de panique qui viendraient lui lécher l’échine dans peu de temps - la sienne aussi, soit-dit en passant. « Ils disaient quoi, sur Youtube? Inspirer? Expirer? L'inverse? Ezra je- » Bien sûr qu’elle arrivait à rire. Bien sûr qu’une partie de sa force se déversait dans cet acte si simple, si candide, si sincère. Elle n’était encore qu’une gamine qui s’apprêtait à devenir femme plus que jamais dans leurs heures à venir. « Promis je te détesterai pas. » Le sourire tantôt amusé, tantôt attendri, qui traversait désormais le visage d’Ezra. « On parie la prochaine sortie au cinéma, si tu veux. Je parie que tu vas me détester, et toi tu dis que non. Celui qui a raison à la fin de la journée choisiras le prochain film qu’on ira voir. » Parce-que jouer sur l’humour était leur meilleur atout. Venir profiter de l’instant de répit pendant lequel elle était toujours Ginny, entière et vraie, pendant lequel il se contentait d’être Ezra rieur, Ezra rigolo. Les prochains moments seraient tous différents, désormais. Leur monde s’apprêtait à être retourné dans tous les sens par un petit être pas plus grand qu’un gros chat, et ils étaient à mille lieux d’être prêts. Ils seraient jeunes parents, ça les flippait autant que ça leur plaisait d’avance. Avec leur fils, ils formeraient une tribu de trois gamins et ça les faisait rire aux éclats d’avance. « Il faut quand même que j’aille te chercher des affaires, mon amour. Je peux pas te laisser descendre à la voiture habillée comme ça. » Même si la vue de la peau nue de Ginny n’était que plaisir pour lui, il n’était pas question que la population extérieure à cette chambre puisse en profiter le moindre instant. « Il faut d’abord inspirer, et ensuite expirer, et on recommence après, toujours la même chose. » Entre deux petits rires, il vint accompagner Ginny à exécuter l’exercice. C’était nécessaire pour elle, car pire l’attendait. C’était nécessaire pour lui, car pire l’attendait elle. Il la lâcherait pas d’une semelle, il ferait en sorte que tout soit au mieux dans le pire, mais il ne pouvait nier que le stress attendait patiemment dans l’ombre pour venir se nourrir et lui bousiller la meilleure expérience de sa vie. « Continue de respirer, je vais te chercher juste de quoi te changer pour commencer, ok ? » Il délia ses doigts de ceux de la demoiselle, vint décrocher de ses lèvres un nouveau baiser, faisant un aller-retour d’un bout à l’autre de la chambre pour venir chercher de nouvelles affaires pour Ginny. Les plus confortables, mais surtout des affaire sèches également. Mille baisers de nouveau volés, alors qu’il l’aidait à passer le morceau de tissu sur ses jambes. Finalement, il vint planter son regard dans le sien. « Prête à aller rencontrer notre fils ? » Le coin de son sourire qui se soulevait aux mots qu’il prononçait, alors qu’il tentait les mains en avant vers la jeune femme assise elle sur le lit. Ils allaient être parents.
« On parie la prochaine sortie au cinéma, si tu veux. Je parie que tu vas me détester, et toi tu dis que non. Celui qui a raison à la fin de la journée choisiras le prochain film qu’on ira voir. » « Je gagne toujours les paris, tu sais ça. » et même lorsqu'elle ne les gagne pas, il lui cède la victoire Ezra. Il cède à ses grands yeux brillants de gamine, à son sourire aussi espiègle qu'amoureux. Il cède et l'inverse est toute aussi vraie, quand ses doigts qui s'étaient enlacés à ceux de celui qu'elle considère le plus naturellement du monde comme l'homme de sa vie se desserrent à peine, lui laissant la latitude de vaquer à ce qu'il juge prioritaire.
Ses priorités à elle seraient de s'enrouler dans une immense couverture, de se greffer aux bras d'Ezra, de fermer les yeux et de laisser les battements de son coeur à lui calmer son coeur à elle. Elle est si jeune encore Ginny, elle a tellement à découvrir et à maîtriser, et elle n'était absolument pas prête à vivre tout ça, toutes les sensations qui résonnent en son ventre, celles qu'elle n'arriverait même pas à cacher si elle l'osait. Elle ne porte pas de masque avec lui, n'en a jamais eu besoin. « Il faut quand même que j’aille te chercher des affaires, mon amour. Je peux pas te laisser descendre à la voiture habillée comme ça. » une nouvelle contraction brouille son regard, elle tient bon la fillette, serrant les lèvres, inspirant profondémement les larmes qui menacent de se nicher avec honte au coin de ses paupières. « Il y a un hoodie qui traîne là, et ton jeans, et mes Converses sont - ça va, tout va. » elle énumère la brune, laisse ses prunelles voilées dériver au fil de la pièce. Elle est distraite aussi, en oublie la liste qu'ils ont faite sous les conseils du médecin de famille Beauregard, les items tous à cocher pour le grand jour - grand jour qui est plutôt devenu une nuit, noire, froide, pluvieuse et parfaite. Ils vont être parents.
Il est beau Ezra. Il est beau et il est paniqué et il tente de tout faire pour la rassurer. Elle ne l'a jamais autant aimé que maintenant, l'ironie étant qu'il prévoit qu'elle le détestera. « Il faut d’abord inspirer, et ensuite expirer, et on recommence après, toujours la même chose. » « C'est simple quand tu le dis. Tu devrais faire des vidéos toi aussi. » si elle se moque, c'est que tout va. Si elle se moque, c'est qu'elle y arrivera. « Continue de respirer, je vais te chercher juste de quoi te changer pour commencer, ok ? » « Okay. » leurs lèvres se mélangent, leurs souffles aussi. Elle est égoïste la McGrath qu'on a reniée, quand elle l'autorise à se lever mais que ses paumes le retiennent près d'elle une seconde et une infinité de baisers de plus. Elle a besoin de lui comme il a besoin d'elle, ils ont besoin d'eux, au final.
« Prête à aller rencontrer notre fils ? » si doux. Et délicatement elle s'accroche à lui, l'embrasse à la volée entre les énièmes vêtements enfilés, les tissus qui entravent à leur amour elle qui pouffe derrière un t-shirt et énième cardigan de laine. « Non, finalement, on peut pas lui demander d'attendre encore un peu au bébé? J'ai envie de popcorn et de cinéma et - elle s'arrête dans sa blague, elle s'immobilise dans sa moquerie, sa paume glacée se contractant au même moment que son ventre, à nouveau - oh, oh Ezra, faut y aller, là, maintenant, tout de suite. »
***
« On va où, on dit quoi? » l'hôpital semble immense sous leurs pieds égarés. Le linoléum glisse et leurs silhouettes se précipitent, elle a oublié l'aile du bâtiment et la lettre associée, elle regarde partout Ginny, et jamais, jamais elle ne lâcherait une seule seconde la main d'Ezra. « Imagine ils nous posent dans la salle d'attente. » si son sens de l'orientation est pitoyable, son sens de l'humour tente encore une fois de calmer les troupes alors qu'elle imagine l'horreur que serait celle de ne pas être pris aux sérieux. Ça avait bel et bien été le cas durant les cours prénataux, alors qu'ils se moquaient avec les poupées quand les autres futurs parents leur jetaient des coups d'oeil noirs. Insouciants et amoureux ; ça ne feraient pas d'eux d'horribles candidats, n'est-ce pas?
Elle souffle, cache son nez, ses baisers et ses rictus de douleur contre la nuque du Beauregard, se refusant de l'alarmer plus qu'il ne le faut. Aucun fauteuil roulant dans leur périmètre, elle rêve d'une chaise ou d'un lit, elle rêve de dormir aussi. « Imagine ils ont encore perdu la commande pour changer la télé et les magazines restants ce sont juste ceux d'économie et- » et elle n'y arrive plus, là, la brune, elle n'arrive plus à rien camoufler. Il va falloir se presser.
Ezra Beauregard
les adieux volés
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
guess i never had a love like this, hit me harder than I ever expected. we've been up all goddamn night, keep it going 'til we see the sunlight. @ginny mcgrath-williams
« Il y a un hoodie qui traîne là, et ton jeans, et mes Converses sont - ça va, tout va. » Elle finit par céder, Ginny, par comprendre qu’elle avait besoin d’un coup de main et qu’il fallait qu’Ezra l’aide à s’habiller. Il serait bien resté dans cette chambre à tout jamais également, mais il savait qu’ils devaient partir pour que la suite des événements se passe pour le mieux. Ginny se devait de se rendre à l’hôpital pour accueillir leur fils, qu’il puisse être en bonne santé - tous les deux. « C'est simple quand tu le dis. Tu devrais faire des vidéos toi aussi. » Fidèle à lui-même, Ezra vint lever quelque peu les yeux au ciel, sourire en coin, petit rire étouffé. Elle était à deux doigts de donner naissance et pourtant, elle venait se moquer, faire un blague. Elle était elle-même, et ça mettait du baume au coeur d’Ezra. Alors, il vint l’aider à enfiler le hoodie, il enfila ses Converses même si elle râlait pour le faire elle-même, il vint l’embrasser une fois de plus jusque parce-qu’il en avait envie. Et finalement, ses mains dans les siennes et leurs regards qui se nourrissaient l’un de l’autre, ils étaient prêts à partir. A rencontrer leur fils. « Non, finalement, on peut pas lui demander d'attendre encore un peu au bébé? J'ai envie de popcorn et de cinéma et - » Elle arrêta de parler un instant, laissant un silence en suspend, venant serrer les doigts d’Ezra entre les siens. La panique vint se dresser dans le regard du Beauregard. « - oh, oh Ezra, faut y aller, là, maintenant, tout de suite. » Ses yeux étaient déjà partout et nulle part à la fois, à chercher les clefs de la voiture et celle de l’appartement et à ne pas oublier la valide et à aider Ginny à se lever et - respire, Ezra, respire. L’hôpital n’était pas si loin, et pourtant le trajet sembla être le plus long du monde. La lune brillait haut dans le ciel, le noir nocturne les enveloppait, rassurant, apaisant. « On va où, on dit quoi? » Ils auraient du écouter, au moins cette partie là, lorsqu’on leur avait expliqué. Ezra s’était dit que ce serait simple, que ce serait d’instinct, et alors que seuls leurs pas résonnaient à travers le hall d’accueil de l’hôpital St Vincent, il comprenait qu’il s’était trompé sur toute la ligne. Si l’accouchement était naturel et qu’il était surtout imminent, n’attendant rien ni personne, eux étaient plus associés à un hors-sujet dans les locaux - ils ne savaient où se rendre, que faire, s’ils appartenaient au bon monde. « Faut qu’on trouve quelqu’un du personne, qui peut nous aider. » La balade en voiture l’avait quelque peu calmé, de concert avec les mille baisers que la demoiselle n’arrêtait pas de déposer dans le creux de sa nuque, sur sa mâchoire et de temps à autres sur ses lèvres. Elle était forte, Ginny, bien plus forte en réalité que ce qu’Ezra pouvait être, parce-que lui paniquait complètement alors qu’elle mettait un point d’honneur à ponctuer toute ses phrases d’un brin d’humour. « Imagine ils nous posent dans la salle d'attente. Imagine ils ont encore perdu la commande pour changer la télé et les magazines restants ce sont juste ceux d'économie et- » Et sa voix vint se briser, fragilisent cassée par les sensations qui parcouraient son corps sans relâche. Elle tentait d’y mettre tous ses efforts mais il fallait se rendre à l’évidence, elle n’allait pas tenir longtemps encore sans une aide médicale. « Viens. » Il lui prit la main de façon plus stable, il vint passer un bras autour de ses haches pour l’aider à se déplacer, son regard déjà à épier la moindre surface, le moindre bureau à la recherche de quelqu’un qui pourrait les aider - et ce fut peut-être le Destin ou qu’importe d'autre qui se pointa, portant la fameuse blouse blanche, les regardant avec des yeux ahuris. « Qu’est-ce que vous faites là, jeunes gens ? » Un soupire s’échappa d’entre les lèvres d’Ezra, au moins quelqu’un qui saurait leur donner un coup demain. « On cherche la maternité. Ginny… » Son regard attendri et son sourire amoureux se posèrent sur la demoiselle à ses côtés. « .. est sur le point d’accoucher et on sait pas où aller. » Aux yeux écarquillés que vint leur donner l’infirmière, Ezra comprit plutôt rapidement qu’ils ne s’étaient assurément pas pointés au bon endroit. « Mais mon Dieu, il faut aller aux urgences de la maternité, pas errer dans les couloirs comme ça ! » Ses mots étaient fermes mais mérités. Ils auraient pu y penser. Et avant même qu’ils ne puissent faire quoi que ce soit d’autre, l’infirmière aidait Ginny à s’installer dans un fauteuil roulant, les mots pressés et un brin énervés, mais les geste d’une douceur à l’infini. « Suivez le mouvement, si vous voulez pas louper l’événement. » Ezra s’aperçut que ses pieds ne s’étaient effectivement pas mis en marche, et doubla la foulée pour rejoindre les deux jeunes femmes.
Et il est parfait, il l'est à tous les moments qui ont précédé cet instant, et encore plus pour tous ceux qui viendront. « Viens. » elle le suivrait partout Ginny, elle ne le lui confirme que trop lorsque ses doigts s'enlacent aux siens sans jamais n'y mettre une trop grande pression. Elle a peur de l'effrayer la brune, elle a peur de lui montrer que chaque contraction fait plus mal encore que la précédente, qu'il doute qu'elle soit capable d'être aussi forte pour lui qu'elle ne le sera pour eux.
« Qu’est-ce que vous faites là, jeunes gens ? » « On cherche la maternité. Ginny... est sur le point d’accoucher et on sait pas où aller. » mais bientôt, elle perd pied la gamine. Elle rigolait la seconde d'avant, elle pouffait de rire contre les lèvres du père de son enfant, celui qu'elle aime au point où elle faufilait un baiser et un autre entre ses soupirs de plus en plus douloureux, de plus en plus rapprochés. Elle ravale durement désormais, son souffle se perd, elle les entend qui discutent, qui se pressent. « Mais mon Dieu, il faut aller aux urgences de la maternité, pas errer dans les couloirs comme ça ! » elle sent ses jambes qui faiblissent aussi, et c'est sur le fauteuil roulant qu'on lui approche qu'elle se laisse choir dans un énième râle qui suggère qu'elle commence doucement à laisser la nature contrôler tous ses états, contrôler la scène que jamais elle n'arriverait à contrôler elle-même, de toute façon. « Suivez le mouvement, si vous voulez pas louper l’événement. »
Sa main cherche celle du blond, elle allonge le bras et elle fronce des sourcils, elle perd contenance Ginny et se tourne même brusquement sur son siège quand on l'intime à se calmer, à ne rien craindre. Elle ne craindra rien oui - lorsqu'elle sentira les doigts du Beauregard entre les siens. « Ezra. » qu'elle finit par expirer, du bout des lèvres, bien plus comme un soulagement que quoi que ce soit d'autre quand ses phalanges s'adaptent instinctivement une fois qu'elle sent la paume de l'australien contre la sienne. « Il faut que je te dise quelque chose. » le voilà, qui revient. Son éternel sourire en coin, celui qui creuse avec difficulté ses fossettes mais qui les creuse tout de même. Ils arrivent à peine là où ils auraient dû être dès le début, quand toutes les portes battantes de l'hôpital ne pourraient jamais brusquer sa concentration en l'instant. « C'est important, genre, vraiment, vraiment, vraiment important. » elle fait pression, elle pouffe de rire, ravalant durement sa salive mais tenant bon de toutes ses forces. À son oreille, elle chuchote quand enfin il se rapproche Ezra. « Je te déteste pas. » qu'il entende la confirmation d'une de leurs énièmes promesses, et qu'il reçoit sur sa nuque l'un des derniers baisers qu'elle y noiera avant qu'ils ne soient officiellement parents.
***
Ginny est allongée, assoupie, dans un lit qui semble immense tant elle est minuscule, la fillette désormais mère. Ses paupières sont reposées docilement, elle respire aussi naturellement que possible. Elle est exténuée, elle dort profondément, calmée. Sa main n'a pas lâchée celle d'Ezra de tout l'accouchement, elle ne la lâche pas plus dans l'instant. Alors qu'on a laissé à la petite famille le temps de souffler en trio, le temps de se remettre d'émotions qu'ils auraient dû ne vivre que dans quelques années encore - s'ils avaient suivi le cours normal des choses. Mais à entendre leur fils babiller ses premiers sons, souffler ses premières expirations, personne ne s'étonnera qu'ils n'en aient rien à faire, de suivre la liste traditionnelle à la lettre.
« Est-ce que je peux boire du café, maintenant? » qu'elle murmurera à peine réveillée, Ginny. Avant de pouffer de rire, d'ouvrir une paupière, puis une autre, de trouver dans l'angle non seulement l'homme de sa vie, mais désormais le seul et unique candidat qui porte également le titre à égalité.
Noah est né. Tout le monde va bien.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
guess i never had a love like this, hit me harder than I ever expected. we've been up all goddamn night, keep it going 'til we see the sunlight. @ginny mcgrath-williams
Ses pas se mirent à s’accélérer. Il était hors de question qu’il vienne louper la moindre seconde de ce qui était en train de se passer, alors il vint redoubler d’efforts pour revenir à la hauteur de Ginny. Cette dernière s’était laissée tomber dans le fauteuil roulant et si jusque maintenant, elle avait réussi à minimiser l’impact des contractions pour garder façade, c’était désormais impossible. Elles creusaient son visage, elles creusaient si fort qu’Ezra pouvait le voir à l’oeil nu. [color#cc3333]« Ezra. »[/color] L’oreille qui vint se tendre en direction de la demoiselle, les yeux qui tels des radars s’orientèrent vers son prénom prononcé. Sa main qui vint attraper celle de Ginny pour ne plus jamais la lâcher. « Il faut que je te dise quelque chose. » Son coeur vint louper un battement, pour repartir de plus belle et plus vite à la suite. Il appréhendait la façon dont les choses allaient se dérouler, Ezra. Il n’était guère un expert dans le domaine de la maternité et toute la peur qui secouaient ses veines à chaque instant lui rappelait bien. Et les mots de Ginny ne le rassuraient en rien, même s’il abordait le visage le plus serein qu’il avait en stock. Elle pouvait lui dire tout et son contraire, il ne saurait la réaction parfaite à adopter. Alors, il vint préférer le petit sourire, de celui qui lu réserve qu’à elle. « C'est important, genre, vraiment, vraiment, vraiment important. » « Tu as oublié ta peluche préférée à la maison pour dormir ce soir ? » La blague était nulle mais elle était présente. Comme toujours, comme à chaque fois. Elle était la réponse préférée à n’importe quelle situation, depuis déjà des années. Mais à voir son insistance, il vint se baisser quelque peu pour être à sa hauteur, alors que les portes de l’ascenseur se refermèrent sur eux et que l’infirmière qui les accompagnait levait encore les yeux au ciel. « Je te déteste pas. » Et il vint pouffer d’un rire discret, désoler un baiser sur la joue de la demoiselle, secouer la tête de gauche à droite parce-qu’il était toujours persuadé qu’elle avait tord. « On en reparle dans quelques heures. » Le bleu de ses yeux se mélangeant à la noisette des siens, leurs doigts qui s’entremêlent encore plus que les autres jours et leur amour qui emplit l’ascenseur en une fraction de seconde.
***
Il n’a pas fermé l’oeil, pas une fois. Même lorsque sa tête lui semblait trop lourde et que tout son être lui criait de prendre un instant de repos. Ce n’était pas dans son programme, ce n’était pas négociable. Ses yeux avaient navigué le reste de la matinée entre Ginny, qui semblait trouver enfin un semblant de repos et la petite créature qui avait pris vie sous leurs yeux ébahis, quelques heures plus tôt. Noah - Noah est né. Tout le monde va bien, les mots qui circulaient en boucle telle une mélodie en entêtante dans les pensées d’Ezra. Leur fils allait bien, la mère allait bien, et le père était aux anges. Il n’aurait pu rêvé mieux que de passer les quelques heures qui venaient de s’écouler en compagnie de Ginny. « Est-ce que je peux boire du café, maintenant? » Les mots qu’elle aurait pu prononcer au réveil étaient nombreux - mais en aucun cas il était étonné qu’elle ait choisi ceux-là. Il vint souffler un petit rire, posant son regard sur le doux visage de Noah - il n’était toujours pas habitué à pouvoir enfin mettre un visage sur ce prénom tant prononcé par Ginny et lui ces derniers temps. « Je suis pas sûr qu’il aime son lait avec du café, ce petit bout. » Finalement, il vint se lever du fauteuil près du lit, pour venir se glisser sous le drap, venant passer ses bras autour du corps de la demoiselle. D’instinct, son visage de glissa dans son cou, une fois de plus. « Comment tu te sens ? » Parce-que là était la seule question viable à ses yeux, de savoir comment elle se sentait, elle se portait. Ginny venait de donner la vie après des efforts considérables et une douleur qu’il ne saurait imaginer. Il l’admirait - c’était déjà le cas auparavant mais c’était ça en multiplié désormais. « Tu veux que je t’apporte quelque-chose, autre qu’un café ? » Son sourire vint s’étirer contre sa peau à elle.
« Je suis pas sûr qu’il aime son lait avec du café, ce petit bout. » le soupir qu'elle ajoute à la scène à tout d'exagéré, mais au moins il servira à rassurer les troupes - donc eux deux - que tout va bien. Ils sont venus par dizaine de milliers les défis depuis la seconde où ils ont décidé de s'aimer envers et contre tout le reste. Bien avant l'annonce aux parents et à Matt, bien avant la débandade qui a suivi et les coeurs aussi brisés que les familles reliées. Ils ont cumulé les épreuves et les cumuleront encore évidemment qu'ils ne seront jamais véritablement à l'abri. Mais les prunelles qu'elle visse sur son profil à lui confirment à elles seules à quel point elle a confiance Ginny, en lui, en elle, en eux. L'accouchement n'était qu'une étape de plus à franchir, et ils l'ont fait à deux comme ils font tout ensemble désormais. Ensemble contre le monde.
Il s'approche, sa voix est aussi douce que tous ses gestes, elle a l'air d'une poupée de chiffon Ginny, tant sa silhouette se laisse faire au fil des caresses de l'homme qu'elle a choisi. « Comment tu te sens ? » « Affamée. » elle pouffe de plus belle, se replace un peu mieux, calée contre les oreillers, contre les couvertures qu'elle rapatrie distraitement à la hauteur de ses épaules. Ses cheveux sont en bataille - comme à l'habitude- mais ce qu'il n'y a pas d'habituel sur son visage restent ces cernes bien marqués.
Elle a tout donné Ginny, s'est sentie faiblir des dizaines de fois et plus encore. Elle a été forte qu'on lui dira pourtant, elle et son corps fragile qui menaçait de céder à tous moments avant. Elle qui ne se sent étrangement plus aussi cassée, plus aussi faible qu'auparavant. Dans sa fatigue elle trouve contre toutes attentes une forme de courage qu'elle ne se connaissait pas, qu'elle apprivoise, qui lui confirme qu'elle peut arriver à tout accomplir, aussi naïvement croit-elle. « Tu veux que je t’apporte quelque-chose, autre qu’un café ? » le café attendra, le monde entier de l'autre côté de la porte aussi.
Bien sûr qu'elle enverra un message à ses parents, son frère et sa soeur pour les informer au moins de la naissance de Noah. Bien sûr qu'elle tentera de recoller les pots cassés avec eux au mieux. Demain, après-demain, un jour proche. Mais aujourd'hui ce qu'elle veut, ce dont elle a besoin et ce qu'elle souhaite, c'est « Toi. » juste lui. « Viens, viens t'allonger avec moi. » elle se veut enfant maintenant, quand elle tire les pans du t-shirt d'Ezra, t-shirt qui a vu à la fois la nuit la plus longue et la plus courte de sa vie défiler devant ses yeux. Elle tire et elle insiste, se replacer dans le lit pour lui faire une place contre elle. Ginny, elle s'assure en passant son bras perfusé autour des épaules du Beauregard qu'il est confortable, elle-même s'adaptant à chaque nouvelle sensation de son corps de mère au fur et à mesure où il se réveille lui aussi.
« On dirait un petit Alien. Je vais l'aimer toute ma vie. » qu'elle soufflera, à l'oreille d'Ezra, une minute, une heure après. Ses prunelles dédiées au petit corps endormi à peine à un mètre d'eux, le plus beau chef-d'oeuvre qu'elle a pu créer depuis longtemps.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
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« Affamée. » Forcément que c’était là le premier ressenti qu’elle évoquait. Après avoir râlé un instant parce-qu’elle désirait plus que tout un café et qu’elle n’allait pas l’avoir de suite, elle venait clamer qu’elle était affamée. La demoiselle vint pouffer et Ezra l’imita l’espace d’un instant. « T’es toujours affamée, Gin. » Même que parfois - souvent -, elle lui piquait ses frites dans son assiette et qu’il prétendait ne pas le voir. Aujourd’hui, si elle le désirait, elle pouvait même manger toutes les frites de son assiette même s’il regardait qu’il ne dirait rien. Aujourd’hui, elle avait le droit à toute l’attention du monde parce-qu’elle venait de donner la vie avec brio. « Toi. » Ezra aurait été décrocher la lune si elle lui avait demandé, lui donnant la possibilité d’abuser de sa gentillesse et de ses services. Et la seule chose qu’elle désirait, c’était qu’il soit à ses côtés. La réaction de la jeune femme vint étirer un fin sourire sur les lèvres d’Ezra. « Viens, viens t'allonger avec moi. » L’instant d’après, il était à ses côtés, il se glissait sous le drap, il sentait la chaleur de sa peau et l’odeur de son parfum. Il la serrait avec une douceur infinie dans ses bras, de peur de lui faire mal, de peur de la briser. Elle avait été courageuse pendant de longues heures, Ginny, mais elle restait à ses yeux toujours un brin ce petit être fragile qu’il s’était promis de protéger à tout jamais. Un baise vint se perdre sur son front et un autre contre sa joue. Un soupire de contentement se fraya également un chemin entre ses lèvres. Il pourrait rester tout le reste de sa vie ici que ça lui irait, à Ezra. Il avait dans ses bras la femme la plus importante à ses yeux - et du regard il pouvait voir désormais le garçon qui venait égaler ce classement, voire même prendre la première place. « On dirait un petit Alien. Je vais l'aimer toute ma vie. » Avec un léger rire, Ezra vint resserrer son étreinte autour de la jeune femme. « Et moi qui trouvait qu’il te ressemblait déjà beaucoup. » Parce-qu’il venait de passer plusieurs heures sans pouvoir profiter de la moindre opportunité de placeront blague ici et une taquinerie plus loin. Ca lui avait manqué. « Je vais l’aimer toute ma vie aussi. » Parce-qu’il représentait la plus belle chose qui pouvait leur arriver, en réalité. Noah avait tout chamboulé avec son arrivée. Il s’était fait un chemin aussi rapidement dans le ventre de Ginny que dans leur coeur à tous les deux. Il s’était imposé comme l’élément le plus important, le centre de leur nouvelle vie. Si nombreuses avaient été les personnes à leur tourner le dos en apprenant son arrivée imminente, cette dernière n’avait fait que rapprocher les tourtereaux. Ils seraient désormais trois contre le monde, et ça leur serait amplement suffisant. « J’ai hâte qu’il passe toute la vie à nos côtés. » Ces derniers mots seraient surement perdus dans le silence, étant donné qu’Ezra vint se rendre compte que la jeune femme avait sombré dans sa bataille contre le sommeil. Qu’elle était belle, lorsqu’elle se laissait aller au repos. Qu’elle était particulièrement belle en ce jour alors qu’elle venait de mettre au monde l’amour. Délicatement, Ezra vint caresser le visage de la jeune femme avant de déposer un baiser sur son front. Elle méritait le repos du guerrier. « Fais de beaux rêves, maman. » Qu’il vint murmurer avec le sourire aux coins des lèvres. Ils étaient arrivés à deux plus tôt dans la nuit et repartiraient d’ici à quelques jours à trois. Ils avaient additionné un être de plus à leur famille et pourtant Ezra avait vu son amour pour ceux deux humains se multiplier au premier cri poussé par Noah. Noah est né. Tout le monde va bien.