Il n'est pas très tard lorsque je quitte le travail, à peine 17 heures. La journée n'a pas été chargée, on a pu se la couler douce au bureau aujourd'hui. Pas de gros dossier ou quoique ce soit, juste des petites réclamations, des rappels, des vérifications. Je prends l'ascenseur et appuie sur le bouton indiquant " parking ". Lorsque j'y suis, je me dirige vers ma moto et l'enfourche. Il est hors de question que je rentre tout de suite, il est beaucoup trop tôt. Je démarre et prends la direction du complexe sportif se trouvant dans le quartier de Redcliffe. Je ne vais pas aller dans un bar à cette heure-ci, même si un verre ne me dérangerait pas plus que ça. Sur le chemin, je pense à Lauren. Je pourrais la prévenir que j'ai fini et lui dire que je vais à la salle, afin qu'elle sache où je me trouve au cas où il m'arrive quelque chose. Mais je ne le fais pas, si je l'avertis elle me reprochera de ne pas rentrer pour profiter d'elle. Profiter, comme si sa présente était un plaisir. Je m'en veux de penser à elle comme ça, après tout elle subit aussi le choix de ses parents, mais je ne comprends pas pourquoi cela a l'air de l'enchanter, alors que moi je vois cela comme une malédiction, une punition. J'arrive devant la salle et me gare. Quelques minutes plus tard, je suis en tenue de sport en train de soulever de la fonte. Pyram n'est pas là aujourd'hui, je fais donc mes exercices seul. Faire de la muscu, c'est vraiment ce qui me détend le plus. Je me donne à fond, ça me libère, je ne pense à rien, juste à mes exercices, à faire attention pour ne pas me faire mal. C'est très fatiguant pour mon corps, mais mentalement cela me permet de me reposer et de souffler. Le temps file et je ne m'en rends même pas compte, trop concentré sur ma tâche. Ce n'est que lorsque mon corps devient trop douloureux, à la limite de l'insupportable, que je regarde l'heure : 19 heures passé. J'ai fais une séance de deux heures, je vais le payer très cher demain au niveau des courbatures. J'arrête donc de m'exercer et file aux vestiaires pour me doucher, puis m'habillant. En me rendant sur le parking, je regarde mon portable : 4 appels manqués de Lauren, et 2 messages pour me demander où je suis et pourquoi je ne réponds pas. Soupirant, je le range sans prendre la peine de répondre. Quelques instants plus tard, je file à toute vitesse sur la route. Je pense à Lauren, à ce qui m'attend à rentrant. Je vais me faire passer un savon c'est sûr, comme d'habitude. Peut-être que je suis un peu fautif aussi, ça ne couterait rien de répondre à ses messages ou de la prévenir de ce que je fais de temps en temps. Mais je n'arrive pas, c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à être attentionné avec elle ou quoique ce soit de ce genre. Perdu de mes pensées, et profitant du grand axe routier sur lequel je suis, je ne fais pas attention à ce qui m'entoure ni à ma vitesse, qui dépasse de loin la limite autorisée. Un grand coup de klaxon me ramène sur terre et j'aperçois le feu rouge devant moi, ainsi que les voitures qui attendent. Je freine brusquement mais continue de m'approcher dangereusement des voitures qui ne sont qu'à quelques mètres. Finalement, pour ne pas percuter la première, je donne un violent coup de guidon et me retrouve projeté au sol alors que la moto glisse au sol et s'arrête contre le trottoir. Heureusement, avoir freiné sur plusieurs mètres avait ralentit ma vitesse et je m'en sors plutôt bien sur ce coup il faut l'avouer, mon jeans et mon blouson de cuir aidant à me protéger. Je m'assois au sol et sens un liquide couler sur ma joue : c'est du sang. J'ai du me cogner en tombant. Je ne sais pas d'où ça vient, sûrement de l'arcade sourcilière, j'espère que je ne suis pas blessé au crâne. Complètement sonné et déboussolé, je ne vois pas une jeune femme s'approcher de moi en courant et me parlant.
Julian Grimes & Liv Beauregard You’re here and this isn’t a coincidence Je regarde une énième fois ma montre, encore en retard. Je commence à avoir réellement l’habitude avec l’hôpital. Je ne comprenais pas comme certaines infirmières pouvaient être en retard pour prendre leur service surtout ici. Je viens m’asseoir derrière le comptoir principale pour soufflé un peut mais louper mon biper me remets a la raison. Je le prends en main et je vois que je suis appelé aux urgences. Je tourne ma tête de gauche à droite voyant que je suis la seule à être appeler. Je me lève de mon siège puis je me dirige vers le grand couloir pour atteindre l’ascenseur. Je le prends assez rapidement a vrai dire, puis quand j’arrive vers l’accueil je dis bonjour a l’ambulancier qui avait emmené l’enfant qui, en jouant dans une aire de jeu et tomber sur la tête et c’est ouvert l’arcade ses parents sont juste a ses coter. Je leur demande d’aller a l’accueil remplir les papiers pendant que ce temps je vais m’occuper de leur garçon. Je remercie l’ambulancier et je lui dis que tout va bien. Quand le petit garçon m’exprime son prénom je lui lance un petit sourire amical et l’emmène avec moi dans une salle pour le soigner. Le pauvre il ne devait pas dépasser les cinq ans. Je l’aide alors à monter sur le petit lit pour que je puisse le soigner. Je le laisse me parler et tout m’expliquer. Bien sûr j’ai un sourire aux lèvres tout en l’écoutant attentivement. J’aimais bien quand les enfants m’explique se qui leur ai arrivé au moins il oublie la douleur mais surtout se que je suis entrain de leur faire. Heureusement ça venait d’arriver donc la douleur était encore et il ne sent pas vraiment l’aiguille. Je viens alors retirer mes gangs une fois finit et je le regarde en souriant. Sa question « C’est finit ? » Je rigole doucement et affirme puis je le remmène a ses parents eux aussi un peut étonner que ça soit déjà finit, ils me regardent bizarrement pensant tout haut « C’était bien trop rapide, elle a du mal faire son boulot… » Je lève les yeux au ciel en soupirant doucement tout en tournant des talons après avoir fait signe au petit qui lui me faisait des coucous, puis rejoindre le service pédiatrie. Une fois arriver je vois que ma collègue et déjà en place, je la salue brièvement puis je vais dans les salles réservés pour me changer et partir de la. Une fois changé je détache mes cheveux glissant une main sur ma nuque. La fatigue commence à se faire ressentir. Je souffle doucement puis je sors de la salle mon sac en main. Alors que je traverse les couloirs je passe dire au revoir à notre gynécologue de la ville qui lui est mon ami puis je pars de l’hôpital. Heureusement pour moi l’hôpital était à plusieurs minutes de marche de l’appartement, mais a chaque fois je me dis que ça ne peut que me faire du bien. Je passe alors mes écouteurs sur mes oreilles puis je me mets à marcher tranquillement. Une fois arriver dans ma rue, je regarde devant mais un bruit de frein me fait réagir. Je me retourne rapidement vers la route pour voir se qui se passe. Lorsque je vois une moto a terre et le chauffeur non loin, je retire immédiatement mes écouteurs puis je traverse en faisant attention. Assez surprise je m’approche de ta personne. « Monsieur ça va ? » Je vois que tu es sonner, je dépose mon sac a terre a nos cotés puis je m’accroupis face a toi, je plisse doucement mes yeux en voyant se sang. Je me permets de passer mes mains sur ta mâchoire pour attiré ton attention sur ma personne. « Monsieur ? Ca va aller ne vous en faite pas, c’est juste un accident. Vous avez de la chance d’avoir eu votre blouson et votre jean. Vous pouvez vous lever ? Vous êtes toucher a l’arcade et c’est du jolie en faite. » Je garde mon sang froid. Je peux te soigné chez moi, ce n’est pas bien grave. Et par habitude je continue à te parler je vois que tu réagis puis mon sourire s’agrandis un peut plus « Et bien, que c’est-il passer ici ? » Je retire doucement mes mains de ta mâchoire pour venir prendre un mouchoir en tissu propre de mon sac. Je viens doucement essuyer le sang que tu as sur ta joue et je viens le déposer sur ton arcade pour appuyer un peut dessus faire cesser le sang. J’avais aussi passé ma main derrière ta tête pour la retenir, tout ça sans geste brusque. Attendant une réponse de ta part. Une jeune femme qui passait part ici vient vers nous « Ca va ? Que ce passe t’il ? » Je lève mon regard avec douceur vers elle en souriant « Ne vous en faite pas je suis infirmière je m’occupe de ce motard qui a surement voulu profité du beau temps en faisant un tour. » Pour finir, je dépose mon regard bleu/vert sur ton visage gardant mon sourire aux lèvres.
Assis au sol, je suis complètement déboussolé. J'ai l'impression que le monde est en mouvement autour de moi, et ce bourdonnement dans mes oreilles n'aide en rien à retrouver mes repères. Tout cela est sûrement le résultat du choc à la tête que j'ai reçu en tombant. Toutefois, je n'en ai pas conscience pour l'instant. Pour dire vrai, je ne comprends absolument pas ce qu'il se passe, ni ce qui vient de se produire. Perdu, je regarde dans tous les sens, impressionné par la foule qui se forme tout autour de moi. Peut-être qu'elle n'est pas si grande que ça, mais assis au milieu d'eux, elle a l'air gigantesque. Que vient-il de se passer ? Quelques mètres plus loin, j'aperçois ma moto au sol. Je suis tombé ? J'ai eu un accident ? Le sang s'écoulant sur mon visage me confirme que oui lorsque je passe ma main dessus. Doucement, j'essaye de garder mon calme mais c'est difficile et je me sens de plus en plus paniquer, je perds le contrôle. Je ne sais pas où j'ai mal, je ne sais pas ce que j'ai, si c'est grave, si j'ai quelque chose de cassé, je ne sais rien du tout. Instinctivement, je veux essayer de me relever. Je m'apprête à poser une main au sol, mais une voix lointaine attire mon attention. Ne sachant pas exactement d'où elle vient, je tourne la tête pour regarder tout autour de moi. C'est à ce moment que je sens sa main sur ma mâchoire, me forçant à la regarder. Et je la vois, croise son regard. C'est une jeune femme rousse, très jolie, les yeux vert. Mon regard ne se détourne pas d'elle, je suis comme hypnotisé. Je ne comprends pas pourquoi elle me fait cet effet, ce doit être à cause du choc. Vu mon état, je ne cherche même pas à savoir. C'est juste que sa présence me rassure, et cela permet de me calmer un peu.
« Monsieur ? Ça va aller ne vous en faite pas, c’est juste un accident. Vous avez de la chance d’avoir eu votre blouson et votre jean. Vous pouvez vous lever ? Vous êtes toucher a l’arcade et c’est du jolie en faite. » Les mots qu'elle prononce n'ont pas beaucoup de sens pour moi, je ne parviens pas à tous les capter. Je comprends que j'ai eu un accident et que je saigne de l'arcade. Mais pourquoi me parle-t-elle de mon blouson ? Je cligne des yeux et hoche de la tête pour te dire que j'ai compris. Elle a réussi à capter mon attention et je ne fais plus attention aux gens qui nous entourent. Je sens sa main se glisser derrière ma tête alors que la jeune femme commence à appuyer sur ma blessures avec un tissu. Je grimace légèrement, ça fait mal. J'arrive à plonger mon regard dans le sien, et n'entendant pas la femme qui lui adresse la parole, je demande : Qui êtes-vous ? Je ne sais pas moi-même le sens de cette question, y a-t-il une importance ? Pourtant, je me sens troublé par celle qui me fait face, elle dégage quelque chose que je parviens à ressentir au plus profond de moi. Elle semble gentille, mais surtout, je me suis senti immédiatement en confiance à son contact. Je ne sais pas si elle me répond à moi, mais j'apprends qu'elle est infirmière. Cette révélation me fait sourire alors que je reprends peu à peu mes esprits. Le monde ne tourne plus et le bruit dans mes oreilles se fait de moins en moins fort. Je me souviens l'avoir entendue me demander si je pouvais me lever. Je ne sais pas, mais je crois que oui... parviens-je à articuler.
Posant ma main gauche au sol, je tente de me lever en prenant appui dessus. Malheureusement, une douleur foudroyante se fait sentir et je retombe aussitôt sur le derrière. Je laisse échapper un petit cri de douleur et de surprise, puis me touche le poignet gauche de la main droite : il est très douloureux. J'ai sûrement dû me le fouler en tournant brusquement le guidon de ma moto, je l'espère en tout cas, manquerait plus qu'il soit cassé. Toutefois si ce n'est que ce poignet, je dois pouvoir me relever. M'appuyant cette-fois ci sur la main droite, je parviens à me dresser sur mes deux jambes. Toutefois l'effort me puise trop d'énergie et je sens ma tête tourner. Mais l'infirmière est là pour me maintenir en équilibre en passant l'un de ses bras autour de ma taille. Merci. lui souris-je.
Julian Grimes & Liv Beauregard You’re here and this isn’t a coincidence Je garde tout de même mon sourire aux lèvres, je vois bien qu’au début tu as du mal a pour revenir a toi, a la raison. Mais que je vois alors ton regard dans le mien, se qui me perturbe légèrement, il est vrai qu’un homme comme toi, ne peux que me perturbé mais je prends alors sur moi, je ne suis pas du genre a sauter sur les hommes ni autre je suis bien trop fidèle et surtout je tiens bien trop a mon mari pour ça. Il était vrai que je n’avais pas vraiment l’habitude de m’occuper d’adulte et quand c’était le cas je ne m’attarde pas vraiment, mais c’est presque la même chose que pour les enfants, capté l’attention et leur poser plusieurs questions. Bien sûr je te laisse le temps pour te redresser car il fallait que tu y ailles doucement, mais je me rends vite compte que tu n’avais pas que ton arcade de toucher mais l’un de tes membres qui n’est que ton poignet gauche. Je suivais ton mouvement malgré tout, j’avais ensuite eu le réflexe de venir te retenir pour ne pas que tu tombe de nouveau, mon bras passe autour de ta taille et te maintins contre moi. Relevant un peut mon visage pour venir te regarder gardant mon sourire aux lèvres. « Je vous tiens c’est bon, on va pouvoir aller jusqu’à chez moi en attendant pour que je vous soigne votre arcade déjà. » Je laisse mon bras autour de toi, un accident pareil, fallait faire gaffe. Je n’avais pas envie de te retrouver les fesses à terre a nouveau. Alors que je commence à marcher doucement je vois que tu réussis à me suivre je souris mais garde un pas assez lent pour ne pas trop te bousculé. Heureusement pour toi, nous n’étions pas si loin que ça de chez moi. Mais bien sûr, je continue à t’aider puis une fois arriver je sors de mon sac mes clefs puis j’ouvre m’a porte je te fais entré dans l’appartement, je t’accompagne, fermant la porte de mon pied puis je te fais t’asseoir sur une chaise. « Dans tout ça, comme vous vous appelez monsieur le motard ? Car dans tous ça vous savez que je suis infirmière mais je ne connais même pas ton... votre prénom ! » Je viens une nouvelle face a toi, mais, je m’avance vers ma commode pour prendre une trousse de secoure, je la dépose sur la table juste a t’es coter. Je continue a te regarder pendant que j’ouvre la trousse, je prends une compresse puis je désinfectant. Je l’imbibe de celui-ci. Je dépose une main sous ton menton pour t’obliger à relever ta tête et déposer doucement la compresse sur ton arcade. Je tamponne doucement celle-ci pour la désinfecter en faisant gaffe a ne pas te faire trop mal, je garde alors mon index ainsi que mon pouce contre ta mâchoire. Puis je viens reprendre la parole « Alors dite moi, que faisais vous a cette vitesse ici ? Vous n’avez personne à prévenir ? Si c’est le cas, faite le rapidement ça évitera surement les engueulades inutiles du moins si vous avez une petite amie… » Je te parle aussi pour te faire oublier se que je suis entrain de faire, en désinfectant ta plais je retire les petits cailloux qui ont pu s’infiltré a l’intérieur. Je regarde se que je fais. Par chance mon mari ne rentre pas maintenant mais dans plusieurs heures, il était lui aussi a la salle de sport, je le savais c’était son habitude de tout les soirs. Je pouvais voir que ce n’était pas si ouvert que ça, je prends des petites strippes pour venir les collés sur ta plait. Je prends la compresse et les bouts de papier que je vais mettre a la poubelle non loin. Une fois de nouveau vers toi, j’avais une poche de glaçon en main, je m’assois sur une chaise et te regarde tous en souriant puis je te tends ma main pour que tu me donne la tienne et dépose la poche de glaçon sur celle-ci faut juste la soulager pour le moment. Par la suite on verra si je t'emmène a l'hôpital ou non. Mais je pense que oui, pour ta tête, voir si tu n'as rien de grave.
L'accident n'était pas très grave, et mes blessures ne semblaient pas très importantes, c'est le principal. Cependant j'ai l'impression de bien m'être cogné en tombant et il me faut de nombreuses minutes pour revenir à moi et reprendre mes esprits. La jolie rousse près de moi, qui se présente comme une infirmière, s'y prend très bien et arrive à capter mon attention. Elle dégage quelque chose de très chaleureux, et ses paroles sont réconfortantes. J'en oublie tout le reste : la douleur, l'état de ma moto, la foule, le monde qui tourne, pour me concentrer sur sa voix. Après un essai infructueux, je parviens à me redresser sur mes jambes. Seulement l'effort est bien trop important et je perds l'équilibre. Heureusement, elle est là pour me soutenir et m'aider à rester debout. Je la remercie en souriant, j'ai eu de la chance qu'elle soit dans les parages. Car hormis elle, personne ne semble vouloir se bouger pour nous aider ou quoique ce soit. Putain de société individualiste. « Je vous tiens c’est bon, on va pouvoir aller jusqu’à chez moi en attendant pour que je vous soigne votre arcade déjà. » dit-elle en me souriant. Elle doit être vraiment douée dans son travail, vu comme elle arrive à me mettre à l'aise. Je passe mon bras autour de ses épaules pour prendre appui, sans toutefois me reposer de tout mon poids sur elle, je ne voudrais pas qu'elle tombe. Merci. soufflais-je pour la seconde fois. Je n'ai pas les idées assez claires pour m'exprimer d'avantage pour l'instant. Nous nous mettons en route silencieusement, et je la remercie du regard de marcher lentement. Je n'ai pas mal aux jambes, si ce n'est une espèce de gêne au niveau du genou gauche.
Rapidement, l'infirmière nous dirige vers un immeuble. Encore une fois, j'ai de la chance qu'elle se soit trouvée ici et qu'elle n'habite pas loin. Une fois dans son appartement, je continue de la laisser me guider et ne prends pas la peine de détailler ce qui nous entoure pour ne pas paraître trop impoli. « Dans tout ça, comme vous vous appelez monsieur le motard ? Car dans tous ça vous savez que je suis infirmière mais je ne connais même pas ton... votre prénom ! » Elle me pose cette question en même temps qu'elle m'aide à m'asseoir. En effet, nous n'avons pas pu nous présenter. Je m'appelle Julian. me présentais-je avec un petit sourire. Et vous ? Je retourne la question, curieux de savoir comment se prénomme mon ange gardien de la soirée. Je la suis du regard alors qu'elle revient avec une trousse de secours et en sort quelques objets pour me soigner. Elle me remonte doucement le visage et commence à me soigner. Je grimace en sentant la compresse contre mon arcade ouverte, ça pique. « Alors dite moi, que faisais vous a cette vitesse ici ? Vous n’avez personne à prévenir ? Si c’est le cas, faite le rapidement ça évitera surement les engueulades inutiles du moins si vous avez une petite amie… » Les questions que la rouquine me posent me prennent un peu de court. Je me sens particulièrement honteux d'avoir roulé si vite et d'avoir eu cet accident. Heureusement que la police ne se trouvait pas dans les parages, j'aurai pu perdre mon permis. En y repensant, je n'ai pas fait attention autour de moi, avais-je percuté quelqu'un ? Y avait-il des blessés ? Rassurez-moi, je n'ai touché personne ? lui demandais-je, légèrement affolé. Il ne manquerait plus que ça. Je baisse légèrement les yeux, honteux. Je... J'étais perdu dans mes pensées, sale journée, je n'ai pas fais attention... avouais-je, honteux. Je relève les yeux vers elle. Je n'ai personne à prévenir. mentis-je. Je ne veux pas que Lauren soit prévenue, elle serait capable de rappliquer et j'en prendrais pour mon grade. De toute façon, nous nous serions sûrement disputés, autant retarder l'échéance et lui donner une bonne raison pour une fois. Je grimace un peu plus quand je la sens retirer des trucs de mon arcade, sûrement du bitume. Je suis vraiment désolé de vous gâcher votre soirée... m'excusais-je sincèrement, elle avait sûrement mieux à faire que de soigner un inconscient. Mais merci, j'ai de la chance d'être tombé sur vous. Tout le monde n'aurait pas osé ramener un inconnu chez eux. Pendant ce temps, elle a cessé de s'occuper de mon arcade pour s'occuper de mon poignet gauche, sur lequel elle applique une poche de glace. Le froid me pique au début, mais après quelques seconde cela me soulage grandement.
En tentant de me mettre un peu plus à l'aise sur ma chaise, je ressens une douleur au niveau du bassin lors du frottement contre mes vêtements, et je laisse échapper un petit bruit de douleur. Liv me regarde étrangement, semblant me demander ce que j'ai. J'ai un peu mal au niveau du bassin, mais ce n'est sûrement rien... Je souris pour prouver mes propos. Je ne veux absolument pas finir à l'hôpital, il en est hors de question.
You and me, our meeting is not a coincidence is much more than that.
Sur mes lèvres est toujours afficher mon sourire, un doux sourire, mon regard lui aussi est assez doux et agréable a regarder. Lorsque que me dit ton prénom, je hoche doucement la tête, j'allais le retenir ça c'était sur. « Je suis enchanté Julian, je m'appelle Liv » C'est alors que je finis de soigner ton arcade puis je remarque que tu continue a me vous voyez je laisse alors un petit rire m'échapper en levant mon regard bleuté sur ta personne « Et s'il te plaît ne me vouvoie plus ça me rends plus vieille encore que je ne le suis. » Une fois ton arcade finit et que tu me donne ton poignet je dépose simplement la poche mais avec douceur toujours, je pouvais me douter des douleurs que certaines personnes peuvent ressentir et je n'étais pas l'infirmière qui fait du mal. Je prends ton autre main pour la déposer sur la poche pour que tu puisse la tenir. Quand je lis ton inquiétude dans tes yeux mais surtout a s'entendre dans ta voie je te souris pour te rassuré mais aussi je fais un non de la tête. « Non rassure toi, personne d'autre n'a été toucher. Puis tu sais, ça arrive a tout le monde d'être perdu dans ses pensés et de ne pas faire attention. » J'avais déposer ma main sur ton bras pour te rassuré toujours autant, je pouvais voir que tu avais et de l'inquiétude et une certaine crainte si quelqu'un d'autre était toujours ou pas. Je me relève et fait juste quelque pas vers la cuisine pour prendre un verre que je remplis d'eau. Puis je reviens avec que je dépose sur la table a t'es coter. Je sors aussi des cachets, des anti-douleur. « Tu prendra ça, ça te fera du bien pour ton poignet. » Puis quand tu commence a t'excuse de me gâcher ma soirée je secoue la tête en levant doucement les yeux au ciel en riant doucement. « Tu ne me gâche pas ma soirée, puis, si je t'es emmener ici c'était pour pouvoir mieux te soigner. Je pense pas que tu dois te retrouver a l'hôpital pour se que tu as. Et vue que j'ai tout ici. » J'avais appuyer mon dos contre le dossier de ma chaise en croisant doucement les bras en t'observant, mais lorsque tu émets se petit de douleur que je te questionne limite du regard, tu me parle de ton bassin je fronce doucement les sourcils. Est-ce que tu es un peut plus toucher que je le pense. En tombant tu as du te taper le bassin contre le bitume c'est possible que tu aies un vilain hématome interne. Je me redresse doucement, et m'approche de toi. « Tu permets que je garde ça ? » Je m'étais lever pour me retrouver a t'es coter, du moins a ton profil. Je t'avais alors fait retiré ton blouson avant tout pour ne pas qu'il te gêne, puis, quand tu te retrouve en tee-shirt, je me permets de le soulever doucement. Je passe une de mes mains contre ton bassin j'appuie doucement en te regardant du coin de l'oeil. Je te vois grimacer mais surtout te redresser d'un coup. Sur le coup je n'arrive pas trop a savoir si c'était un hématome ou pas. Je me redresse et passe ma main dans mes cheveux. « Il va falloir te mettre debout et retiré ton tee-shirt en même temps je vais voir si t'es côtes n'ont pas pris un coup. Si c'est le cas faudra faire des radios... » Je pouvais bien me douter que pour beaucoup de personne n'aime pas l'hôpital mais quand on n'a pas le choix on doit y aller et faire avec. Mais a présent je ne voulais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit de grave surtout avec une chute pareille...
Je m'assois difficilement sur la chaise que me tire Liv, avec son aide, et souffle une fois assis. Ça fait du bien de ne plus être debout. La jeune femme, toujours avec la gentillesse qui la caractérise, me demande comme je m'appelle. Je lui donne mon prénom, uniquement, et lui retourne la question, curieux de savoir comme se prénomme mon ange gardien de la soirée. « Je suis enchanté Julian, je m'appelle Liv » Je hoche de la tête, un sourire en coin. Enchanté, Liv. Liv... Liv. Ce prénom me dit quelque chose. Je la regarde étrangement et soudain, je comprends. Ne serait-elle pas Liv Beauregard, la femme de mon ami Samuel ? Elle est rousse, habite près du complexe sportif... Il ne doit pas y avoir tant de Liv en ville. Je me mords l'intérieur de la joue, pour ne rien dire. Je ne me vois pas lui avouer ça tout de suite. Pas qu'il y ait quelque chose à cacher, mais j'ai le sentiment que si je lui confesse connaître son mari, ça va la bloquer, et nous ne pourrions pas être nous-même. Je préfère ne rester qu'un inconnu dans sa vie, pour l'instant. Après quelques secondes de plus à s'affairer sur mon arcade, la jolie Liv termine de s'en occuper. « Et s'il te plaît ne me vouvoie plus ça me rends plus vieille encore que je ne le suis. » Sa remarque me fait rire, et j'acquiesce de la tête. Pardon, je ne le ferai plus. promis-je. Et je suis sûr que tu n'es pas vieille. Je souris, l'atmosphère est détendue et la jeune femme arrive à me faire oublier que je viens d'avoir un accident. Cependant, une douleur au poignet me ramène bien vite sur Terre, et Liv commence à appliquer une poche de glace dessus. Elle prend mon autre main pour que je la tienne, alors que je lui fais part de mes inquiétudes vis-à-vis de l'accident. Ai-je blessé quelqu'un ? Je ne me le pardonnerais jamais. Honteux, je lui avoue avoir été distrait par mes pensées lorsque l'accident est survenu. Heureusement, la jeune femme est très compréhensive et me rassure immédiatement. « Non rassure toi, personne d'autre n'a été toucher. Puis tu sais, ça arrive a tout le monde d'être perdu dans ses pensés et de ne pas faire attention. » Je baisse la tête en fermant les yeux. Soulagé, je souffle longuement, comme si le poids qui était à l'intérieur de mon corps s'échappait. Dieu merci... Je chuchote pour moi-même. Je relève les yeux vers elle, reconnaissant. En tout cas, ça va me servir de leçon c'est sûr. Plus question d'être inattentif au volant, c'est certain. Je regarde la main que Liv a déposé sur mon bras et je me sens rassuré, calme. Elle me permet de garder le contrôle de la situation, sa présence est très réconfortante.
Je la regarde se lever et elle sort de la pièce quelques secondes, pour revenir avec un verre d'eau. Je suppose qu'elle y a mis un cachet. Elle me tend d'ailleurs des cachets qu'elle dépose à côté de moi, en me disant que ça me fera du bien d'en prendre. Merci, c'est très gentil. Je lui souris et lâche la poche de glace que je tenais pour attraper le verre qu'elle m'a ramené. J'en profite pour la remercier, mais aussi m'excuser de lui gâcher sa soirée. Elle avait sûrement mieux à faire que de s'occuper d'un inconscient accidenté. J'avale le contenu de mon verre d'une traite. « Tu ne me gâche pas ma soirée, puis, si je t'es emmener ici c'était pour pouvoir mieux te soigner. Je pense pas que tu dois te retrouver a l'hôpital pour se que tu as. Et vue que j'ai tout ici. » dit-elle en secouant la tête et en riant. Je ne peux lui être que reconnaissant, malgré tout ça, elle reste positive et ne m'accable pas plus que je ne le fais moi-même. Elle a vraiment l'air d'être une personne très gentille et agréable, c'est très plaisant. En plus, elle me rassure en indiquant que je n'aurai sûrement pas besoin d'aller à l'hôpital, ce que je veux éviter à tout prix. Merci. Je te revaudrai ça. la remerciais-je pour la énième fois. Et j'avoue que tu me rassures, j'aimerais éviter d'aller à l'hôpital, si possible. confessais-je. Je bouge légèrement pour me mettre à l'aise mais une vive douleur se fait ressentir près de mon ventre. Je lâche un petit bruit de douleur qui semble alerter la rouquine. Elle s'approche de moi en me demandant la permission de regarder ça de plus près. Permission que je lui accorde d'un signe de la tête. Elle m'aide à retirer mon blouson. Certains mouvements me font très mal, mais j'essaie de prendre sur moi autant que possible. Je me retrouve en t-shirt, et Liv le soulève doucement pour passer sa main sur mon bassin et appuyer délicatement. Je me raidis immédiatement en sentant une nouvelle douleur, tout en grimaçant. Je peux lire de l'inquiétude sur son visage. « Il va falloir te mettre debout et retiré ton tee-shirt en même temps je vais voir si t'es côtes n'ont pas pris un coup. Si c'est le cas faudra faire des radios... » D'accord... Je me relève avec l'aide de Liv, et retire mon t-shirt. Je me retrouve à présent torse nu devant la jeune femme, ce qui ne me gène absolument pas. Je ne suis pas du genre à me pavaner dans cette tenue, mais je fais beaucoup de musculations depuis des années, j'ai un corps parfaitement sculpté qui me permet de l'accepter et de ne pas être gêné de le montrer. De toute façon, j'ai bien trop mal pour réaliser que je pourrais lui faire de l'effet ou quoi, même s'il est vrai que la jeune femme est très charmante. Maintenant que ma peau n'est plus recouverte, nous pouvons voir quelques égratignures sur mon bassin et mes côtes, et surtout un bel hématome sur le côté. Je tire une nouvelle fois la grimace. Je ne pense pas que ce soit grave... dis-je en relevant les yeux vers Liv, attendant son verdict. Je ne suis pas médecin ni infirmier comme elle, mais j'espère vraiment que c'est juste un mauvais coup superficiel que je me suis fait en tombant.
You and me, our meeting is not a coincidence is much more than that.
Dans l'appartement il y avait une voir deux photos de notre couple mais nous étions pas a nous exposer comme beaucoup le font. Et bien sur le sur le plan de travail il y a une photo de Samuel et moi qu'on a prise a nos débuts. Je savais bien qu'il connait beaucoup de monde mais je ne connais pas tout le monde la plus part du temps. On ne peut pas connaitre tout le temps nos amis a l'un et a l'autre. Quand tu me dis que je ne suis pas si vieille je laisse un petit rire m'échapper, je dépose mon regard bleuté sur ta personne et secoue doucement ma tête de droit a gauche. Je pense que nous sommes dans la même tranche d'âge mais je ne vais pas te le demander je ne compte pas te le demande en réalité. Puis vient le sujet de l'inquiétude de savoir si quelqu'un était toucher, par chance non. Tu as malgré tout freiner a temps avant de toucher quelqu'un. Quand tu dis que sa te sert de leçon je hausse doucement les épaules. « Tu sais, ça arrive a tout le monde d'avoir un accident. Donc, ne t'en veux pas je t'assure. Tu n'as blesser personne et toi tu devrais très bien t'en sortir. » Je te dis en souriant, un sourire rassurant. Tu es un adulte et tu te rends compte de t'es faute donc, tu n'avais pas a t'en vouloir. Puis quand tu me dis que tu me revaudrait ça, je souris en levant un peut les yeux au ciel en riant doucement et secoue un peut la tête. Je n'allais pas te laisser seul, la sur la route ou a te retrouver a l'hôpital. Se que je peux comprends que beaucoup de monde n'aime pas se retrouver là-bas simplement par l'ambiance ou d'autre par un vécu plus douloureux. C'est aussi pour ça que je fais de mon mieux pour t'aider. Quand je t'es demander de retiré ton tee-shirt, je viens malgré t'aider un peut. Je remarque assez vite t'es égratignures mais aussi t'es blues sur t'es côtes. Les égratignures, juste a désinfecter mais les côtes j'allais devoir te les bander ou stretcher pour les tenir. Je relève un peut le visage vers toi. « Je ne pense pas, tu as du recevoir un bon blues au niveau des côtes. Je vais nettoyer t'es égratignures mais je vais devais stretcher t'es côtes. » Je ne sais pas si tu sais se que ça veut dire, c'est a voir ton visage que je remarque que non. Je ris doucement et prends un nouveau coton et du désinfectant. « Stretcher des côtes c'est les bandés assez fortement pour évité qu'elles bougent. La je ne vais pas mettre une bande élasthanne mais une simple bande avec une pommade qui tu devra aller chercher a la pharmacie mais aussi t'en mettre tout les jours. » Je parle pour te faire penser a autre chose surtout quand je dépose le coton pour désinfecter t'es égratignures. Ca se fait assez rapidement puis je viens alors relever mon regard. Je me surprends a observer malgré tout ton corps parfaitement sculpté mais je reprends rapidement mes esprits pour me concentré sur se que je fais. Je viens te contournée et prends ma pommade qui est a moitié vide et une bande en main. Je continue de m'occuper de toi, ayant l'habitude et de parler pour faire penser a autre chose et de m'occuper de la personne. J'ouvre alors la pommade puis j'en prends sur mes doigts je viens la déposer sur ton blues. « Après je te conseille d'aller voir un médecin si tu as toujours mal au bout d'une voir deux semaines. Si tu as de violente douleur ou bien même la tête qui tourne. Hésite pas a aller en voir un c'est mieux. » Je te souris a nouveau en te disant ça, mais sans que tu t'en rende compte j'avais finis. La pommade était sur ta peau mais aussi j'avais enroulé la bande autour de t'es côtes pour les protégés et les maintenir.
Un rapide coup d’œil autour de moi, dans la pièce, ne me permet pas de confirmer si Liv est bien la femme de Samuel. Il n'y a pas de photo sur les murs, pas de là où je suis en tout cas. Mais c'est bien le genre de Samuel de ne pas vouloir voir sa face sur tous les murs, donc cela me conforte dans mon idée. Et puis des Liv, infirmière qui plus est, ça ne doit pas courir les rues ! Je rencontre donc enfin la femme de Samuel... et ça me perturbe. Je sais que ça ne va pas fort entre eux, et pourtant je ne comprends pas pourquoi. D'un côté, je ne connais pas vraiment la rouquine devant moi, mais... je ne sais pas, elle a l'air si douce, si gentille, que je ne vois pas ce que Samuel pourrait lui reprocher. Il ne m'a jamais parlé de leurs problèmes, donc je ne peux qu'extrapoler sur leur situation. Mais ce n'est pas le moment, je préfère profiter de faire connaissance avec la demoiselle et surtout la laisser ma soigner bien tranquillement. « Tu sais, ça arrive a tout le monde d'avoir un accident. Donc, ne t'en veux pas je t'assure. Tu n'as blesser personne et toi tu devrais très bien t'en sortir. » Je déglutis difficilement, repensant à ce qui aurait pu se passer lors de mon accident. Un enfant qui traversait la route, une femme avec une poussette... mais rien de tout cela. Il n'y a pas eu de blessé, tout va bien. Même moi je vais bien. Je vais finir par croire que j'ai une bonne étoile au dessus de la tête ! Je me répète encore les paroles de Liv dans la tête quelques fois avant de hocher la tête, comme si j'avais enfin bien compris toute la situation. D'accord, d'accord. Je te remercie. la remerciais-je pour la je ne sais combien de fois de la soirée, toujours un petit sourire sur les lèvres. Je souris car la rousse sait me réconforter, me calmer, trouver les mots pour que je garde le contrôle de moi. Elle est très douée et je comprends que j'ai eu de la chance que ce soit elle qui soit venue vers moi, et pas quelqu'un d'autre. Je trouve son regard pour lui dire que je lui revaudrai ça, ce qui la fait rire légèrement alors qu'elle lève les yeux au ciel. Mon sourire s'agrandit en la regardant, elle dégage vraiment quelque chose d'agréable, et intriguant. Vraiment, j'insiste. Un café peut-être ? Ce n'est pas une proposition déguisée pour la draguer, je lui suis vraiment reconnaissant tout simplement. Et puis je suis fiancé, et je flirte avec celle qui organise mon mariage... je n'ai vraiment pas le temps de draguer une autre femme en ce moment. Un mouvement plus tard et une douleur lancinante se fait sentir au niveau de mon bassin et de mes côtes. Je me lève sous la demande de Liv et retire ma veste puis mon t-shirt, me retrouvant torse nu devant elle. Cela ne me gêne pas et je n'y prête même pas attention tant la situation ne correspond pas à une quelconque tentative de séduction. « Je ne pense pas, tu as du recevoir un bon blues au niveau des côtes. Je vais nettoyer t'es égratignures mais je vais devais stretcher t'es côtes. » J'acquiesce de la tête à ses premières paroles mais hausse un sourcil sur la fin, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle entend par " stretcher " mes côtes. Et elle semble comprendre que je suis perdu à voir son rire. « Stretcher des côtes c'est les bandés assez fortement pour évité qu'elles bougent. La je ne vais pas mettre une bande élasthanne mais une simple bande avec une pommade qui tu devra aller chercher a la pharmacie mais aussi t'en mettre tout les jours. » Je confirme que j'ai compris d'un signe de la tête en riant doucement moi aussi. Ah d'accord, merci pour l'explication. Et j'irai me chercher de la pommade. Après tout, il faut bien que je me soigne je n'ai pas vraiment le choix. Je grimaçais un peu pendant qu'elle me désinfectait mes égratignures mais pas plus que ça, ses explications me distrayaient et c'était une bonne chose. L'infirmière se redresse et commence à m'appliquer de la pommade puis à me mettre les bandes dont elle m'avait parlé plus tôt. « Après je te conseille d'aller voir un médecin si tu as toujours mal au bout d'une voir deux semaines. Si tu as de violente douleur ou bien même la tête qui tourne. Hésite pas a aller en voir un c'est mieux. » J'écoute attentivement ses recommandations, elle me rend déjà un fier service en m'aidant chez elle alors je ne vais pas me laisser mourir pour ne pas à lui infliger ça sur la conscience ! D'accord, je n'y manquerai pas. Merci. lui souris-je en retour alors qu'elle finit de s'occuper de moi. Mais je suis sûr que ça ira. dis-je avec optimiste. Je baisse les yeux vers mon torse quelques instants pour regarder les bandes qu'elle vient de me mettre et je me demande comment je vais pouvoir expliquer ça à Lauren. Mais ça, c'est une autre histoire. J'attrape mon t-shirt que j'avais déposé sur la chaise et l'enfile à nouveau. Je te remercie pour tout Liv, vraiment. Je ne vais pas t'embêter plus longtemps, je vais rentrer maintenant... je lui souris et attrape ma veste pour la mettre elle aussi. Quelques mouvements me font grimacer mais c'est normal, comme elle l'a dit il faudra attendre une ou deux semaines pour que ça passe, sinon j'irai voir un médecin. J'attrape une feuille et un stylo qui traînaient sur la table d'à côté et y inscris mon numéro de téléphone. Envoies-moi ton numéro. Je pourrais te contacter toi si ça ne va pas mieux, après tout tu es ma sauveuse. souris-je en coin. Et comme ça je t'inviterai à boire un café à l'occasion. Je me passe la main dans les cheveux et me dirige vers la sortie, mon portable en main pour appeler un taxi. Je jette un dernier regard en direction de la jeune femme. A bientôt, Liv.
You and me, our meeting is not a coincidence is much more than that.
Je vois quand tu m'écoute, que tu écoute tous mes conseilles. C'était surtout pour ton bien et non pour t'embêter. Quand tu me dis que tu veux m'inviter a boire un café, je laisse un doux petit rire m'échapper je te regarde et accepte « D'accord, d'accord j'accepte avec plaisir alors ! » Je ne pouvais pas te dire non, je savais que tu allais insisté mais surtout ça me fais aussi plaisir. Pourquoi pas te connaitre plus simplement par pure amitié mais surtout car tu m'as quand même intriguer durant ses plusieurs minutes, plusieurs minutes ou je t'es soigner et conseiller pour que tu ne te refasse pas mal durant ses jours de guérison. Je vois que je t'ai soulager, vraiment. Tu aurai surement finit a l'hôpital mais a se que j'ai compris tu en avais pas envie du tout.
Quand tu écoutes attentivement mes explications j'ai un sourire aux lèvres, je pouvais voir que tu essaye de me rassuré en me disant que tout ira bien et que je ne dois pas m'inquiéter je hausse doucement les épaules en te regardant, mais je continue a t'observer. Je te laisse te rhabiller pendant que moi je viens mettre a la poubelle les cotons et tout se qu'il faut. Je reviens alors vers toi, je passe alors mes mèches derrière mes oreilles grâce a mes mains en te regardant. Je souris quand tu continues de me remercier. Je secoue doucement la tête comme pour te dire que ce n'était rien mais surtout que ça ne me dérange pas du tout. Puis tu me dis que tu me laisse je laisse un sourire amusée s'afficher sur mes lèvres et je te regarde « Il n'y a pas de soucis, je suis sur que tu as quelqu'un qui t'attend chez toi. Aller ne la fait pas attendre. » Quand tu vas pour partir, tu écris ton numéro sur un bout de papier. Je le prends en te remerciant. « Je t'envoie ça dans quelques minutes alors. Et oui, hésite pas a m'appeler si tu as quelques choses. Et d'accord pour le café. » Je ne pouvais pas m'empêcher de rire doucement, je t'accompagne alors jusqu'à la porte et te regarde une dernière fois. « Fait gaffe sur la route Julian. A bientôt ! » Je garde mon sourire aux lèvres puis je referme la porte juste après. Bien sur je prends mon téléphone pour t'envoyer un message en te disant que c'est moi. C'était très agréable d'avoir passer se moment avec toi, inconnue que je voulais sauver et non laisser sur le bord de la route a l'agonie. J'espère juste que tu m'invitera vraiment a boire ce café, tu m'intrigue et je veux en savoir plus sur toi par pure amitié.