| (Raelyn&Finnley) ► Flames of paradise |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 1 Avr 2020 - 8:35 | |
| (toowong → st vincent hospital) Flames of paradise Raelyn Blackwell & @Finnley Coverdale Je vais faire de ta vie un enfer, Lou Aberline. C’était ce que je m’étais répété quand, d’un coup dans le genoux qui lui avait fait prendre un angle sinistre, je m’étais retrouvée le visage contre le sol du restaurant, au sein même du Club, l’endroit où je me sentais le plus à l’aise, le plus chez moi. Elle s’était pointée avec comme noble prétexte celui de nous ouvrir les yeux, à Alec, moi, et à toutes les personnes qui avalaient soit disant les salades de Mitchell. Avec moi, elle était mal tombée : j’ai la tête plus dure que du béton et si suite à sa visite je m’étais posé des questions, je lui avais refusé le droit de me voir douter. Non, mes questions c’est à Mitchell que je les poserai, Lou pouvait aller se faire foutre et si effectivement il lui avait laissé la vie sauve, s’il nous avait tous mis en danger en s’amusant avec elle comme un prédateur s’amuse à faire courir son futur repas, il aurait à en répondre, boss ou pas boss. Mais allongée par terre, appuyée sur mes mains alors qu’elle me toisait de toute sa hauteur et que je brûlais d’envie de l’attraper par les cheveux pour écraser son visage contre le mur et lui retirer son sourire suffisant – définitivement, de préférence, j’ai juré de lui faire payer ça. Qu’elle ait raison qu’elle ait tort au sujet de Mitchell elle avait réveillé mes plus bas instinct, et quand Alec était remonté avec son frère sur les talons j’avais refusé sa main tendue pour me relever seule, sans son aide, pour conserver le peu de fierté qu’il me restait.
Je l’avais sous-estimée mais qu’elle ne s’y trompe pas : je ne compte plus refaire la même erreur. J’avais vu en elle cette gamine pleurnicheuse qui, pour sauver ses fesses et assurer sa place au Club, n’avait jamais rien su faire d’autre que minauder auprès d’homme plus puissants qu’elle ne le serait jamais. J’avais rongé l’os de mes représailles en silence pendant des mois cela dit : je ne crois pas l’adage qui dit que la vengeance est un plat qui se mange froid mais les temps ne s’y prêtaient pas. Mavis s’était donné la mort peu de temps après la visite de Lou au Club, ne me laissant pas l’occasion d’interroger Mitchell, il avait perdu la russe sur laquelle il louchait péniblement depuis des mois et était parti lentement mais surement à la dérive. Moi, j’avais du assurer les arrière du gang, j’avais récupéré officiellement la gestion de tout ce qui avait trait au trafic de stupéfiant et à de nombreuses reprises j’avais dû me substituer à Mitchell concernant d’autres types de responsabilités. Ma liaison avec Amos m’occupe également le plus clair de mon temps libre, mais contrairement à ce qu’a prétendu Tobias, elle ne m’a pas adoucit. Pas en ce qui concerne le reste du monde en tout cas, et cette envie de faire payer à la brune notre altercation de fin août n’a jamais quitté mes pensées. Tobias d’ailleurs, est celui qui a ravivé la flemme de mes envies de vengeance. Il ne l’a pas fait en me raillant à cause de mon inclination envers mon amant, il l’a fait en admettant sans s’en cacher qu’il travaillait pour un autre gang. Une organisation qui n’était qu’à ses balbutiements, dont j’avais déjà entendu parler, mes équipes m’avaient remonté à plusieurs reprises qu’elles commençaient à être concurrencer sur leurs propres terrains. Tobias avait confirmé sa duplicité et m’avait offert le nom de la personne à la tête de tout ça.
Lou Aberline.
Cette même chienne qui s’était tenue face à moi avec ses airs de gamine revêche, avec son sourire suffisant et qui, dans son costume de justicière m’avait envoyée mordre la poussière, littéralement. J’avais missionné l’une des petites frappes du Club pour remonter la trace de la demoiselle. La trouver, la suivre, elle se méfie moins aujourd’hui, enorgueillie parce qu’elle appelle déjà certainement un gang elle se méfie certainement moins. Elle est idiote si elle pense que les quelques billets vert qu’elle enfonce dans sa poche la protège, encore plus si elle pense que je l’ai oubliée. Je suis beaucoup de chose, rancunière et orgueilleuse entre autres, mais pas idiote. Quand le petit brun m’avait fait son rapport, j’avais jubilé. Oh Lou, il l’a trouvée. Mais il n’a pas trouvé qu’elle et, c’est en compagnie d’un jeune homme qu’il l’a surprise à plusieurs reprises. Lui, il ne se cache pas du tout. Le gosse l’a observé, ce gentil citoyen lambda apparemment porté sur la bouteille qui ne semble toutefois pas avoir la moindre idée de la femme qu’il fréquente. Son adresse, ses fréquentations, ses habitudes ne nous sont plus totalement inconnues et moi, je fête déjà ma victoire sur la brune. J’ai décidé de taper sous la ceinture, je l’ai su à l’instant où mes doigts ont glissé sur mon téléphone, sur une photo des deux tourtereaux en train d’échanger un baiser.
Elle se penche intouchable ? Il ne l’est pas. Et je la soupçonne de ne pas avoir correctement cadenassé son cœur à elle, je la soupçonne de se croire bien trop au-dessus pour envisager la moindre attaque. J’aurais pu me contenter d’Erik. L’homme de main mesure un bon mètre quatre-vingt-dix et passe plus de temps à la salle de sport que la tête dans les bouquins, mais j’avais demandé à deux de ses congénères de l’accompagner au domicile du jeune homme. Moi, je m’étais tenue résolument éloignée de tout ça. Ce sont les sirènes d’ambulances que j’avais attendues. Celles qui m’avaient annoncée que le boulot était fait, qu’Erik avait prévenu anonymement les secours et qu’ils s’étaient tous tirés, laissant derrière eux le jeune homme en mauvais point. Je n’avais donné qu’une seule consigne : le Don Juan d’Aberline devait rester en vie préférablement sans souffrir d’un quelconque handicap mais une erreur était si vite arrivée après tout…
Moi, j’avais débarqué à l’hôpital comme une fleur, en panique, en larmes, terrorisée comme la petite amie que j’étais supposée être. J’avais attendu patiemment, me rongeant les ongles, laissant couler mon mascara le long de mes joues. Extérieurement, j'étais dévastée. Intérieurement, j'avais écouté le couple de personnes âgées à côté de moi se prendre dans les bras et se dire des niaiseries en ayant envie de vomir, et fait semblant d'être de tout coeur avec eux lorsque l'infirmière s'était approchée et avait déclamé, dans un grand sourire « M. Williams ? Tout est prêt pour votre endoscopie, on peut y aller. » Enfin débarassée.
J’avais même poussé le vice jusqu’à prendre le médecin dans les bras, alors qu’il m’annonça que je pouvais rendez visite au jeune homme. Il n’était pas réveillé mais ne tarderait pas, alors si vous voulez lui tenir la main mademoiselle. Je l’avais remercié mille fois, et m’étais assise à tailleur sur une chaise près du lit du jeune homme. Pour l’heure il est difficile de jauger l’étendue des dégâts. Le drap d’hôpital qui recouvre le corps du roux m’empêche de voir s’il a un quelconque membre brisé, mais son visage fait peine à voir. Je doute qu’il soit capable d’ouvrir son œil droit avant un moment et il devient difficile de distinguer là où les ecchymoses disparaissent pour laisser place à sa couleur de peau originelle. Et enfin, alors que je commence clairement à perdre patiente, il ouvre les yeux – l’œil. Il tente de renouer avec la réalité et de comprendre où il se trouve et moi, toujours en lice pour l’oscar de la meilleure actrice, je m’adresse à lui d’un ton prévenant et bien trop doucereux. « Hey, doucement, tu vas te faire mal. » Je n’en ai évidemment pas grand-chose à foutre. « Ils t’ont pas raté, ces types. » Ils seront grassement récompensés. Je veux que le cœur de Lou se brise lorsqu’elle posera les yeux sur son petit ami. « Tu te sens comment ? » Dis-moi que t’as mal mon mignon, rien ne me fera plus plaisir. « Raelyn au fait, je suis une amie de Lou, j’ignore si elle t’a parlé de moi. » J’en doute.
- :
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 2 Aoû 2023 - 11:10, édité 2 fois |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Lun 18 Mai 2020 - 16:08 | |
| Flames of paradise Finnley Coverdale & @Raelyn Blackwell (TOOWONG, ST-VINCENT HOSPITAL). Les excuses, c’est ce qui dicte sa vie depuis quelques mois. Se cacher derrière elles, se montrer convaincant, en formuler de nouvelles si nécessaire. Elles sont devenues une part bien trop importantes de son quotidien ; et Finnley ne se pense plus que conjointement avec elles.
C’était anodin, pourtant, au début. Je ne suis pas asociale, je suis juste réservé. Je ne suis pas jaloux, je suis simplement admiratif. Je ne suis pas un raté, je cherche toujours ma vocation. Je ne cherche pas à t’éviter, je suis seulement très occupé. Je ne suis pas amoureux, Lou, je t’apprécie beaucoup. Et puis, ça s’est accentué. Je n’ai pas la gueule de bois, je suis juste mal réveillé. Je ne suis pas bourré, je suis que maladroit. Je ne fréquente pas excessivement les bars, j’essaie juste de m’ouvrir aux autres. Je ne bois pas trop, j’ai décidé de profiter de ma jeunesse. Je ne suis pas alcoolique, l’alcool est une drogue légale et encouragée.
Et c’en est épuisant, d’être si ancré dans un déni perpétuel qu’il en est obligé de ne vivre que par procuration, caché derrière des excuses qui deviennent de plus en plus difficiles à formuler pour maintenir une distance de sécurité avec cette réalité qui lui ferait bien trop de mal si elle devenait trop évidente. S’il acceptait de la rendre évidente. Mais il s’y refuse depuis des mois ; même si sur le fond il sait qu’un problème commence à se présenter à lui et à l’engloutir. Mais Finn se laisse faire, avec un plaisir qu’il ne dissimule même plus, car dans la forme il n’a jamais été aussi heureux que depuis qu’il s’autorise à être malheureux. Il a maintenu des barrières entre ce qu’il devait être et ce qu’il voulait être ; et après des années, celles-ci finissent par s’effondrer. Il n’a plus personne à sa charge, il n’a plus personne à décevoir, il peut être libre d’être lui-même. C’est ce dont il essaie de se persuader, et pourtant cette nécessité de justifier son comportement qui apparaît de plus en plus comme problématique persiste : à croire qu’il ne pourra jamais se détacher de celui qu’il doit être, et c’est bien cette pensée qui accentue toujours plus son désir d’alcool, et ce désir qui nécessite de penser des excuses.
Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il n’a pas à se défendre que ses premières pensées lorsqu’il reprend conscience se dirigent naturellement vers un verre. Parce qu’il en a besoin, et que personne ne peut lui en vouloir ni lui demander de se justifier alors qu’il se trouve dans un tel état. Aujourd’hui, il n’y a pas d’excuses. Et c’est un soulagement. Un soulagement qui contraste avec son corps meurtri, duquel il semble détacher. Il devrait probablement avoir mal, il devrait s’interroger sur ce qu’il s’est passé, il devrait réclamer des explications, de l’aide, n’importe quoi. Mais lorsque son œil est en mesure de s’ouvrir et qu’il se retrouve aveuglé par le luminaire collé au plafond, Finnley reste immobile.
Parce que c’est dans le fait de ne pas avoir à s’excuser qu’il en trouve la plus adéquate.
Parce qu’il souffre. Et qu’il souffrira. Bien-sûr qu’il souffrira, des semaines, des mois durant, et qu’on ne pourra pas lui reprocher de chercher la solution miracle à ses douleurs dans le fond d’un verre. Bien-sûr qu’il est traumatisé d’un tel déferlement de violence gratuite ; bien-sûr qu’il le sera pendant des mois entiers, et que les bouteilles bon marché prendront le rôle du thérapeute qu’il ne peut pas s’offrir. Et bien évidemment qu’il est fragilisé par les événements, suffisamment pour qu’on s’abstienne de le couvrir de reproches et de l’affaiblir plus qu’il ne l’est déjà.
Et s’il parvenait à se concentrer sur son corps plutôt que sur son addiction, probablement qu’il réaliserait que chaque os cassé lui offre un sursis supplémentaire et qu’il devrait s’en réjouir ; dans l’immédiat Finn n’est pas encore capable de prendre la pleine mesure de ce qu’il se passe autour de lui. Son palpitant réclame un réconfortant, sa bouche quémande d’être humidifiée par ce liquide brûlant qu’il n’apprécie que trop bien. Et cette manière de voir les choses est un problème. C’est très exactement pour cela qu’il le tourne à son avantage, parce que s’il y trouve satisfaction, peut-on réellement considérer qu’il y en a un souci ?
Il devrait avoir mal. Son visage devrait se tordre sous la douleur, ses poumons le brûler de par ces inspirations difficiles qu’il leur impose. Il devrait réagir. Il devrait paniquer parce qu’il ne sent plus sa jambe, parce que son œil reste irrémédiablement clos, parce qu’il a l’impression de ne plus pouvoir bouger, parce qu’il manque d’air. Il devrait s’interroger. Il devrait se demander où il se trouve, il devrait réclamer des explications, il devrait exiger une présence. Mais il ne fait rien de tout cela. Parce qu’il ne pense pas à son corps, il ne pense qu’à son envie. Parce que pour la première fois, l’addiction a pris le dessus. Et c’en est aussi libérateur que c’en est effrayant.
Ses yeux papillonnent autour de lui, à la recherche d’une issue, à la recherche d’un indice pour disparaître d’ici au plus vite. Ici ; sans savoir réellement où c’est. « Hey, doucement, tu vas te faire mal. » Il trésaille légèrement, grimace de douleur, tandis que son œil valide se pose sur la silhouette à ses côtés. Elle lui est inconnue, et à aucun moment il ne s’interroge quant à son identité, ni quant à la raison de sa présence à ses côtés. Ce ne sont que des futilités pour lesquelles il n’a pas de temps, de celles qui l’empêchent d’accéder au seul objectif qu’il a en tête, la seule chose qu’il soit en mesure d’occuper ses pensées cet instant précis. Parce qu’il n’y a plus grand-chose qui fonctionne, et Finn pourrait presque être apparenté à une coquille vide ; cette silhouette maltraitée dans ce lit traduit de l’état dans lequel il est plongé à l’intérieur, et son incapacité à émettre la moindre réflexion. Ces types. Un début d’indice qui le survole sans qu’il ne s’en empare ; ça restera de l’ordre de l’oubli, et il s’en portera probablement mieux ainsi. Tu te sens comment ? Dans d’autres circonstances, il aurait pu rire : la réponse semble si évidente. Une réponse qu’il n’arrive guère à formuler autrement qu’en marmonnant un « mal » étouffé. Mais ce ne sont pas à cause des douleurs ; oh non, elles sont présentes, mais elles sont diminuées, presque existantes en réalité, et il se surprend à penser, lorsque son œil s’arrête sur la perfusion à côté de lui, que la finalité étant la même, il n’a pas même besoin d’un verre, dans le fond. Mais il en a envie, ça, c’est certain. Raelyn, une amie de Lou. « Pourquoi toi ? » Il demande faiblement entre ses lèvres asséchées. Il aurait voulu formuler une phrase, il aurait probablement pu s’il s’en était donné les moyens, mais il ne le souhaite pas, alors il se satisfait du minimum. Qui est-elle, que fait-elle ici, pourquoi Lou l’envoie à sa place, quel intérêt ? Il n’en voit pas, parce qu’il se fiche bien d’être seul, au contraire, il aurait préféré. Il aurait préféré qu’on ne l’assaille pas avec autant de détails en si peu de temps, il aurait préféré rester plongé dans sa léthargie, parce qu’il l’apprécie beaucoup. Il essaie de s’appuyer sur l’un de ses coudes pour se redresser. Mais c’est peine perdue ; il n’arrive pas même à bouger le bras tandis qu’il se sent s’enfoncer dans ce lit, comprenant que le peu de force qu’il possède ne sera pas en mesure de soulever ce corps soudainement si lourd. « J’aimerais être... tranquille. » Qu’il finit par demander, son crâne qui s’abat lourdement sur l’oreiller derrière lui et les paupières qui se referment déjà.
Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 13:26, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 21 Mai 2020 - 13:48 | |
| Flames of paradise Raelyn Blackwell & @Finnley Coverdale Mitchell désaprouverait. Pas nécessairement l’acte en soi, pas que j’ai choisi d’user de violence à l’encontre du Roméo de notre petite Lou, non mais que j’ai décidé de me la jouer électron libre ferait sonner les alarmes sa paranoïa et, pour la première fois peut-être dans sa vie, il n’aurait pas tort. Je n’ai plus confiance en lui. Je n’ai plus confiance en lui depuis un moment même si je ne le réalise qu’aujourd’hui, et je ne le considère plus digne de me dire ce que je peux faire et ce que je dois éviter. Je n’ai plus confiance en ses capacité à gérer la situation. Plus confiance en ses capacité à régler une bonne fois pour toute le problème Lou, je ne suis même pas certaine qu’il en ai l’envie ou plutôt le courage et aujourd’hui c’est bel et bien mon mépris pour sa lâcheté qui m’a poussée à passer à l’acte.
Que fera-t-il quand il entendra les dernières nouvelles de son ancienne protégée et de son nouveau poulailler ? Fera-t-il la sourde oreille ? Ira-t-il se traîner à ses pieds pour lui demander d’arrêter, lui dire qu’elle a réussi à faire ses preuves et qu’il la laissera tranquille ? Ou pire, qu’il la reprendra ? Après tout, la mort de Mavis et le rejet de la russe ont laissé une place vacante et je doute qu’il arrive à la remplir avec toutes les prostitués qu’il doit certainement fréquenter à présent. Non, il a besoin d’une demoiselle en détresse à sauver, d’une ingénue qui le regard avec des yeux ronds comme les billes et qui se pâment pour une attention du boss. Quel homme. Il me dégoute.
Mitchell désapprouerait, comme il désapprouve beaucoup de chose en ce moment, certaines au sujet desquelles il n’a pourtant pas son mot à dire, mais la vérité c’est que je m’en fous. Il perd de l’influence et il le sent, et plutôt que de la regagner par le respect et des actes forts, il se complait dans son inaction et se contente de jouer au petit chef en mal d’autorité qui crache ses ordres comme une chihuahua enragé. A ce rythme là la gamine et sa nouvelle basse cour deviendront vite plus impressionnant que le boss, et je m’y refuse. Je refuse d’observer un homme faible faire de l’organisation à laquelle j’ai dédié ma vie une vaste blague. Je refuse et, qu’il désapprouve ou pas, je ne m'excuserais pas d’avoir agi si toutefois il me le reprochais. Cette gamine pense qu’elle peut jouer sur notre territoire ? Que quelqu’un lui apprenne la leçon ou, à défaut puisqu’elle semble avoir la tête dure, lui envoie un message qu’elle ne pourra ignorer.
Le jeune homme étendu sur le lit d’hôpital n’a rien à voir avec tout ça, il n’est qu'un dommage collatéral de l’imprudence de sa petite amie, chérie, ou quel que soit le surnom ridicule qu’ils se donnent. Cela ne m’atteint pas et le briser physiquement comme mentalement ne pèsera pas sur ma conscience. Le voir peiner à se réveiller, à reconnecter avec la réalité et balayer la pièce du regard ne réveille aucune sorte d’empathie me concernant, et dieu que c’est dur d’accrocher un sourire compatissant sur mes lèvres. Que c’est pénible que de devoir prétendre que j’ai quelque chose à faire de son sort, que c’est difficile de le regarder avec bienveillance. Que lui trouve-t-elle ? Quelle genre d’intérêt trouve-t-elle à entretenir une relation avec ce jeune homme qui me semble tristement banal dans sa blouse d’hôpital ? « Mal. » J’ai pas bien entendu, tu peux répéter plus fort ? Quelque chose d’intelligible pour l’oreille humaine peut-être ? Cinq minute Raelyn. Cinq minute encore à tenir le rôle de l’amie inquiète. Inspire, expire. « Oui, c’est compréhensible. » Je fronce le nez, je pose ma main sur le matelas, près de la sienne mais sans la toucher, je prétends m’en soucier quand j’exulte déjà en pensant à ce que ressentira Lou quand elle apprendra que je suis passée. « Pourquoi toi ? » Je fronce les sourcils, comme si je ne comprenais pas où il veut en venir.
C’est elle qu’il veut, évidement. Il veut son doudou à son chevet. « Elle a été prévenue, elle arrive aussi vite que possible mais elle m’a demandé de venir pour pas que tu te réveilles tout seul. » Il ne faudrait pas que quelque chose lui arrive. L’a-t-elle été ? Prévenue ? Je m’assurerai que ce soit le cas après mon départ, il serait dommage qu’elle passe à côté de cette information capitale. Je décolle mes doigts du matelas plastifié d’une désagréable protection, et bascule en arrière pour appuyer mon dos contre mon dossier. « Je suis étonnée qu’elle t’ait pas parlé de moi. On a travaillé ensemble pendant longtemps. » Au moins, ça c’est vrai non ? « On est très proches. » Bon ok, ça peut-être un peu moins. La vérité me brûle les lèvres mais il est trop tôt, il est encore dans un état de semi conscience et il serait dommage qu’il rate ne serait-ce qu’une miette de mes révélation. Vraiment, ça m’anéantirait. « J’aimerais être... tranquille. » Ah ça.
Mauvais choix de petite amie dans ce cas.
« Oui je sais, je comprends. » Je me penche vers lui et je chuchote, sur le ton de la confession, un ton qui sonne un peu trop faux. « Moi aussi tu sais. » C’est même précisément ce pourquoi je suis là. « Elle peut-être drôlement égoïste parfois non ? » Je m’appuie à nouveau en arrière en levant théâtralement les yeux au ciel. Il doit être perdu. Ou commencer à être perdu en tout cas. J’espère qu’il n’est pas trop anesthésié pour être perdu. « Qu’est ce qui t’es arrivé ? L’infirmière m’a dit que tu t’étais fait tabassé, tu sais ce qu’ils te voulaient ? » Je peux t’aider sinon. Ou non, mieux, on pourra jouer aux devinettes.
- :
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 25 Sep 2020 - 14:49, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Jeu 16 Juil 2020 - 15:57 | |
| Plus tard, lorsqu’on lui demandera pourquoi les conditions dans lesquelles se sont effectuées son réveil ne l’ont pas interpellé, Finnley rejettera la faute sur la dose d’antidouleurs qui coule dans ses veines. Ce sera une excuse comme tant d’autres, pour masquer le fait que, dans le fond, il s’en fiche. Pourtant, tout autour de lui devrait le faire réagir ; de la manière dont il est arrivé dans ce lit d’hôpital, à l’objet de ses premières pensées, à cette femme inconnue à son chevet. Rien de tout cela ne traduit d’une situation normale – et Dieu sait que la normalité est ce que Finn recherche. Alors pourquoi est-il incapable de se questionner ? Certes, la dose susceptible d’assommer un cheval qu’on lui a fourni participe grandement à cette inconscience, mais il y a également une part non-négligeable de volonté. Admettre que l’alcool monopolise ses pensées dans cette situation bien précise reviendrait à admettre qu’il a un problème ; et ce n’est pas une étape qu’il est prêt à franchir. Mais même sans cela, il devrait surtout se demander la façon dont il est arrivé là et à cet instant précis, Finn n’en a aucune idée. Cela devrait probablement le faire paniquer, il devrait être en train de martyriser la sonnette d’appel pour obtenir des réponses de l’équipe médicale, il devrait tenter de retracer le déroulement des derniers jours pour y voir plus clair ; mais il n’en fait rien. Il n’a pas l’énergie nécessaire et là où Finn aime pourtant obtenir des réponses concrètes à des situations abstraites, il se complaît dans cette impuissance qu’est la sienne. Chaque chose en son temps – et il n’est pas certain d’avoir le temps pour des explications, ni aujourd’hui, ni demain. Il n’en demande pas beaucoup, dans le fond, il souhaite seulement qu’on le laisse tranquille, pourtant il semblerait que ce ne soit pas le dessein de la blonde à ses côtés – et s’il y a une chose sur laquelle il se concentre, c’est de découvrir son identité. Ce que Finn ne sait pas, c’est qu’il pourra fouiller les moindres tréfonds de sa mémoire qu’il n’y trouvera pas réponse à son interrogation ; cette jeune femme n’appartient à aucun souvenir, à l’exception de celui qui l’a mis dans cet état – mais ça aussi, il ne le sait pas et probablement qu’il ne le saura jamais. Cet état, qui demeure encore relativement inconnu, la portée de ses blessures n’étant pas encore mesurées, au même titre que les raisons derrière lesquelles il s’est retrouvé sur ce lit d’hôpital. Il n’a pas la force d’y réfléchir maintenant et même lorsque la blonde se présente comme une amie de Lou et que cela implique un certain nombre de questionnements, il n’arrive pas réellement à faire le tri parmi ceux-ci et ne cherche pas vraiment à y réfléchir. La seule chose de tangible est qu’il ne comprend pas et que tout ceci lui apparaît comme bizarre. Pourquoi Lou enverrait-elle une de ses amies ? Il ne s’offusquerait pas qu’elle ne soit pas au courant ou qu’elle ne le visite pas – il n’est pas sûr qu’elle apprécie de se retrouver entre les murs d’un hôpital autant qu’il n’a aucune envie de se montrer dans cet état – mais il pourrait se vexer qu’elle ait délégué la tâche à autrui. Il répond toutefois à sa question, une réponse étouffée qui, dans le fond, fera fuir cette visiteuse indésirable en lui faisant comprendre qu’il n’est pas en état de tenir une conversation. En réalité, si, il pourrait, même s’il ne possède pas toutes ses facultés et que le réveil est compliqué, mais les minutes passent et Finnley parvient peu-à-peu à comprendre où il est, à trouver ses mots, mais ce n’est pas pour autant que la volonté d’échanger est présente, bien au contraire. Il fronce les yeux lorsqu’elle justifie sa présence ; et il reste silencieux car il s’agit là d’une réaction qui fait office de réponse. Il en revient à la même question : pourquoi elle ? C’est un grand garçon, en mesure de se réveiller et se débrouiller seul, sans bénéficier de la présence de quiconque – encore moins d’une inconnue qui le met de plus en plus mal à l’aise avec ses familiarités inappropriées. « Pas assez, faut croire. » Qu’il se contente de rétorquer et il ne s’agit pas seulement d’une courte phrase qui traduit de son état de fatigue, mais simplement de sa manière d’être concis pour s’éviter une conversation qu’il ne souhaite pas avoir. Comme c’est le cas ici ; et si Lou ne lui a jamais parlé d’elle, c’est probablement que la brune ne considère pas qu’elles sont si proches, quand bien même elles travaillent ensemble. Dans quel contexte, d’ailleurs ? Car il ne lui semble pas avoir aperçu ce visage lors d’une représentation du RHPS, ni parmi les clients de la pâtisserie de Blanche. Il finit par verbaliser son envie d’être seul, espérant qu’ainsi elle comprenne le message qu’il essaie de lui faire passer depuis plusieurs minutes – mais encore une fois, c’est peine perdue. Et c’est de nouveau l’incompréhension qui se lit sur son visage alors qu’elle réplique vouloir être tranquille elle-aussi et Finn ne sait que répondre à cela. Quel est le but de la manœuvre ? « Personne t’obligeait à venir. » Qu’il souligne, mauvais, faisant le rapprochement entre son envie d’être tranquille et l’égoïsme de Lou. Si elle n’avait pas envie de rendre service, elle n’avait qu’à s’éviter le déplacement, il en aurait été encore plus satisfait. « Ça ne te regarde pas. » Qu’il marmonne par la suite, en se redressant légèrement, toujours avec difficultés, son souhait étant d’être en mesure d’atteindre la sonnette d’appel sur laquelle il porte son regard ; si elle ne veut pas partir de son plein gré, il l’y obligera. En réalité, il est encore trop tôt pour qu’il s’en souvienne et l’indice glissé par Raelyn lui paraît concret, même si cela implique d’autres incompréhensions qu’il préfère taire car, il l’a dit : ça ne la concerne pas. « C’est gentil d’être venue, mais je préfère encore être seul. Merci. » Qu’il finit par demander avec un peu de peine, car au-delà d’épuiser sa patience, ce sont surtout ses forces qu’elle aspire. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 18 Juil 2020 - 12:24 | |
| Flames of paradise Raelyn Blackwell & @Finnley Coverdale Il a l’air perdu, désorienté, et je crois que si j’étais capable de ressentir la moindre empathie envie un inconnue, si j’étais le genre de femme avec le coeur sur la main, si la détresse d’autrui était capable de m’atteindre et m’émouvoir et si je ressentais la moindre sympathie pour Lou et, par extension, pour son ridicule petit ami, je pourrais être touchée. Mais finalement tout ça fait beaucoup de si beaucoup de conditions qui ne seront jamais vérifiées, et soyons honnêtes : je me fiche bien de ce qu’il peut ressentir. Je me fiche que l’entièreté des muscles de son corps le fasse probablement souffrir, je me fiche qu’il se sente perdu, du fait qu’il aurait certainement préféré voir Lou à son chevet, ou personne, et certainement pas une inconnue.
De toute façon, je ne suis pas là pour lui tenir compagnie, lui tenir la main et lui passer de la pommade. Ce petit jeu ne durera qu’un temps, tant qu’il m’amusera, et j’arrêterai ensuite de perdre mon temps et de tourner autour du pot. J’ai hâte de lui peindre un portrait peu glorieux de sa dulciné, et je sais d’avance que je ne tiendrais de toute façon pas assez longtemps pour envisager d’être nominée pour l’oscar de la meilleure actrice. Parce qu’il n’est pas très drôle Finnley, la douleur n’excuse pas le fait d’être désagréable et il va sans dire qu’il pourrait faire un effort. Je pourrais réellement être une amie de Lou qui aurait bouleversé ses plans pour venir à son chevet et le veiller. Je pourrais réellement être une bonne âme qui avait mieux à faire de son après midi et qui rend service, supportant même ce jeune homme particulièrement grognon. A partir de là, j’acte qu’ils vont bien ensembles, que ce n’est pas compliqué de voir ce qu’elle lui trouve, qu’en plus d’être fade et discourtois, comme elle, il ne présent pas grand intérêt, comme elle. « Pas assez, faut croire. » Je fronce les sourcils. Ça ça pourrait être réellement blessant si Lou et moi étions réellement amies proches, si bien que je fais la moue et réponds d’un « Outch. » parfaitement simulé.
Il veut être seul, et ça me fait une belle jambe. Il aurait fallu qu’il y pense avant de s’acoquiner de la petite rousse, puisqu’elle sème les ennuis partout où elle passe. Le Club en a fait les frais, Mitchell en a fait les frais et je suis persuadée que joli coeur ici présent en fera lui aussi l’expérience. « Personne t’obligeait à venir. » En effet. Sauf ma bonne âme - aheum - et l’envie de réduire mon prochain à l’état de poussière. Surtout s’il s’appelle Aberline. « De rien. » Le visage impassible je l’observe se redresser difficilement et cherche la sonnette d’appel des yeux, prête à réagir s’il esquissait un mouvement dans sa direction. Je n’en ai pas pour longtemps avec lui mais je déteste être interrompue, si bien que je l'empêcherais d’avertir le personnel médical s’il tente quoi que ce soit. Je ne suis pas là pour lui faire mal, pas physiquement du moins : je pourrais, je suis fluette mais son état ne lui permettrait pas grande résistance, mais ce n’est pas mon style. Je préfère largement tenter d’ébrécher l’image parfaite qu’il se fait de sa bien-aimée.
Là, c’est certainement le moment où il doit me penser folle, bipolaire, ou en tout cas se demander ce qu’il me prend puisqu’après la fausse sollicitude, me voilà à casser du sucre sur le dos de sa partenaire, et somme toute, à être bien trop familière et me mêler de choses qui ne me regardent pas. Tout ce que je dis ne dois pas vraiment faire sens pour lui mais tant pis, j'éclaircirai tout ça avec plaisir d’ici quelques minutes. « Ça ne te regarde pas. » Je fronce les sourcils et plisse les lèvres, transformant mon sourire mielleux en une moue agacée. « Et bien tu vois, si, ça me regarde. » Je fais mine de réfléchir en m’installant un peu plus confortablement au fond de mon fauteuil. « Ça me regarde parce qu’elle fait toujours ça, agir sans se soucier des autres et des conséquences. » Je n’ai même pas besoin de forcer le trait : se soucie-t-elle de lui maintenant qu’elle s’improvise baron de la drogue en herbe ?
Se demande-t-elle ce qui pourrait lui arriver alors que sa liste d’ennemie s’allonge jour après jour tandis qu’elle ne cherche qu’à provoquer Mitchell pour attirer son attention, comme une enfant en mal de reconnaissance ? Que cherche-t-elle à prouver exactement ? Que le boss n’est qu’un lâche ? Très bien, mais cela ne fait pas d’elle une figure du crime, et certainement pas quelqu’un de taille à concurrencer le Club. « C’est gentil d’être venue, mais je préfère encore être seul. Merci. » « Oui, ça tu l’as déjà dit. » Et voilà que la moue agacée devient dubitative. « Tu n’as pas beaucoup de conversation Finnley, on te l’a déjà dit ça ? » Oh you mean. « Je vais pas tarder à te laisser seul, t’en fais pas. Mais je suis juste là pour m’assurer que quelqu’un t’ouvre les yeux. » Voilà, j’ai craqué, environ deux minutes trente après une prestation époustouflante teintée de fausse sollicitude, je me prépare à entrer dans le vif du sujet. « Je veux que tu saches que ce qu’il t’es arrivé... » Je désigne d’un geste vague son corps couvert d’hématomes. « C’est entièrement de sa faute. » Et surtout, je veux t’expliquer pourquoi…
- :
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 25 Sep 2020 - 14:49, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Lun 10 Aoû 2020 - 18:18 | |
| Le réveil est compliqué, plus douloureux qu’il ne veut l’admettre et fragilise sa compréhension de ce qui l’entoure. Enfin. On en revient toujours aux excuses, les fameuses, derrière lesquelles il se cache pour ne pas reconnaître que quelque chose cloche. N’importe qui s’en rendrait compte tant la situation est incohérente ; tant la tension dans l’air est perceptible. Bien sûr qu’il se doute que cette fameuse Raelyn n’est pas venue uniquement pour sceller son amitié avec Lou (si elle existe), mais ce sont des questionnements que Finnley n’est pas en mesure de se poser à cet instant. Il préfère donc tenter de se passer de la présence de la blonde qui ne lui inspire pas confiance, quitte à se montrer désagréable – cela tombe bien, il n’a pas même besoin de forcer le trait tant il a réellement envie de se reposer et d’être tranquille. Mais la jeune femme ne daigne satisfaire sa requête, demeurant à ses côtés comme une ombre qui plane au-dessus de lui et il n’imagine pas combien cette image est proche de la réalité. Elle ne tourne pas les talons, se contente de lui répondre sur le même ton agacé et froid qu’il n’a utilisé contre elle et cela ne le convainc pas de s’excuser. Car, même en ayant la tête lourde et les pensées qui divaguent, il se rend compte que cette Raelyn ne mérite pas de ses excuses, du moins pas tant qu’il n’aura pas compris quel est son but en étant à ses côtés à son réveil. Lou le connaît suffisamment pour savoir qu’il est du genre loup solitaire et que c’est une attention qui lui aurait particulièrement déplu, ce qui rend de plus en plus curieux la présence de Raelyn dans cette chambre. Il n’a pas la pleine mesure de ses blessures, mais il se doute que pour se retrouver à l’hôpital, il n’est pas juste question d’une légère égratignure ; mais là-aussi la potentielle inquiétude de Lou ne justifie pas de tels efforts simplement pour ne pas qu’il ouvre les yeux et se retrouve seul. Il l’aurait supporté et la petite brune le sait très bien.
Alors, à mesure que Raelyn demande son attention, l’oblige à garder les yeux ouverts et à l’écouter, impose à la machine de se remettre en route ; il commence à réfléchir. Et enfin, il en prend conscience : Lou n’a rien à voir avec tout ça. Son regard se pose sur la sonnette d’appel, un bref instant, avant qu’il ne croise le regard de la blonde ; il n’a pas l’impression qu’elle soit une menace sérieuse. Du moins, si l’on prend la situation dans son ensemble, il doute fortement qu’elle puisse accentuer ses blessures sans que personne ne le remarque : ils sont peut-être seuls dans la chambre, mais il est relié à un bon nombre de machines et des infirmières passent régulièrement dans le couloir qui donne sur sa chambre. Ses capacités d’analyse sont étonnement réactives pour quelqu’un qui s’en fichait il n’y a pas si longtemps, mais cette fois-ci, la certitude que cette femme n’est pas là pour son bien contrairement à ce qu’elle prétend met en alerte ses sens. Il ne peut pas courir, il ne peut pas réellement tenir une conversation, mais il peut toujours réfléchir. Ou du moins, essayer. C’est ce qu’il persiste à faire, tentant d’assembler les pièces pour mieux comprendre le puzzle – sans pour autant y parvenir. Son visage ne lui est pas familier, ni son prénom et tout ceci demeure un mystère. Il ne doute pas qu’elle percera celui-ci à la première occasion et c’est ce qu’elle fait alors qu’elle évoque Lou et qu’elle concrétise l’hypothèse qu’elles ne sont pas amies, contrairement à ce qu’elle a annoncé quelques minutes plus tôt. Mais alors, qui est-elle ? Il apparaît évident qu’elle est liée à la brune ; mais il ne comprend pas à quel point et au fond de lui, il n’a pas envie de le comprendre. Alors il détourne la tête, n’accorde plus d’intérêt à Raelyn, dans l’espoir qu’elle s’offusque et qu’elle réalise que son plan – quel qu’il soit – se heurtera à un mur. Qu’au-delà de lui perdre son temps (précieux, compte tenu de son état), elle perd également le sien et qu’il est préférable de remettre les choses à plus tard – mais à ce moment-là, il s’assurera de ne plus être cloué dans ce lit. Et même lorsqu’elle entreprend de lui répondre, qu’elle semble attester du fait qu’à défaut d’êtres amies, elles se connaissent, Finnley tente de rester impassible. Et c’est à ce moment-là qu’il comprend que son visage ne doit probablement être qu’un amas de bleus et d’os brisés, alors qu’il n’a pas même à faire le moindre effort pour que ses nerfs refusent de s’activer et de lui donner une quelconque expression. Il ignore tout ce qu’elle cherche, mais il sait qu’il refuse de lui donner la moindre satisfaction. Il l’entend, au ton de sa voix, qu’elle cherche à le provoquer – parce qu’il a déjà agi ainsi de son côté – mais il refuse d’avoir la moindre réaction. Il se mure dans le silence ; tentant une dernière fois de l’inviter à prendre la sortie, mais il a déjà compris qu’elle ne le ferait pas, pas tant qu’elle n’aura pas réalisé ce pour quoi elle est venue ici. « Désolé. » Qu’il grogne entre ses lèvres, provocateur à son tour, alors qu’elle se plaint de son manque de conversation. Toutes mes excuses, princesse, que pourrait également dire son regard si l’une de ses paupières n’était pas si gonflée qu’elle ne permet pas de distinguer son œil. Il se permet même un : « Vraiment ? » suivi d’un léger rire lorsqu’elle parle de lui ouvrir les yeux. L’a-t-elle vu ? Il ne s’est pas lui-même croisé dans un miroir, mais il est persuadé qu’il n’est pas beau à voir et que sa phrase pourrait être perçue comme une attaque du même acabit que demander à un aveugle de regarder devant lui quand il marche. « Mais bien sûr. » Il ne tente plus de faire bonne figure, de se montrer plus sympathique qu’il ne l’est réellement. Elle le cherche, elle le trouve – même si ses capacités l’empêchent de réellement s’opposer à elle et qu’il ne peut se contenter que phrases courtes. Avec un peu de chance, il oubliera tout ceci grâce à la prochaine dose de calmants et ce ne sera qu’un vague souvenir sans conséquence. « J’ignore... j’ignore ce qu’elle t’a fait, mais c’est un peu exagéré comme vengeance. » Il glisse, fatigué, sans pour autant lui adresser le moindre regard. « Et comment elle s’y est prise ? » Il questionne finalement, tournant légèrement la tête alors qu’il affiche un maigre sourire qui se veut provocateur. « Sérieusement, réglez vos histoires entre vous et laissez-moi en dehors de ça. » Il achève, avec difficulté, désormais bien réveillé et surtout en colère ; il a suffisamment été le dommage collatéral des autres pour ne pas vouloir reprendre ce rôle et il espère qu’elle saura respecter sa volonté, au risque de l’y obliger, alors que son regard se perd encore sur la sonnette et qu’il se fait violence pour ne pas en faire usage, dans une volonté de lui laisser une dernière chance pour partir de son plein gré. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 1 Sep 2020 - 0:13 | |
| Flames of paradise Raelyn Blackwell & @Finnley Coverdale Et d’un coup, son attitude change, et un quelque chose dans son regard m’indique qu’il a compris, peut-être pas tout, mais que quelque chose cloche. Il arrête de fermer les yeux, il arrête de me tourner le dos et, au contraire, il cherche la sonnette d’alarme du regard. Heureusement pour moi, je suis plus alerte que lui et s’il devait fondre dessus, je n’aurais qu’à tendre le bras, repousser son lit du pied, ou encore appuyer sur l’une de ses fracture et contusions pour rappeler à Don Juan qui est en position de force ici et qui est étendu dans un lit d’hôpital. Il analyse, il anaylse et moi, j’aime ce que je vois dans ses yeux. Il ne doit pas comprendre qui je suis, ce que je fais ici mais à présent qu’il se réveille il doit réaliser que mon histoire ne colle pas, qu’il est étrange que Lou lui envoie une inconnue si vindicative à son chevet. Il est en train de comprendre que deux et deux font quatre et si je n’ai pas l’allure d’un potentiel danger - depuis le temps j’ai appris à accepter et à composer avec le corps que mère nature m’a confié - j’espère qu’il devine enfin que je m'apparente plus à un oiseau de mauvaise augure qu’à une amie dévouée.
Il faut dire que je ne fais pas grand chose pour le cacher et que passé mon petit jeu d’actrice, mon naturel reprend ses droits. Tout ce qui sort de ma bouche concernant Lou est soit trop forcé soit teinté d’ironie, et il me paraît évident que je ne suis pas taillée pour le jouer le rôle de sa meilleure amie, pas quand l’idée de lui faire mal m’excite tant, pas quand cette d’avoir une personne à laquelle elle tient entre mes mains réveille mes plus bas instincts. Pas quand j’ai du mal à ne pas me précipiter pour lui dire la vérité, pour lire la surprise et le choc dans ses yeux. Je ménage mon effet mais il m’en coûte, et tandis qu’il tourne à nouveau la tête à l’opposé de la direction dans laquelle je me trouve, je fronce les sourcils. S’imagine-t-il que je vais tourner les talons et m’en aller ? Qu’il ne suffit que de ça pour me faire baisser les bras ? Que je n’ai jamais eu à faire à plus coriace que lui ? « Désolé. » « Mieux. » Je m’invente des airs de femme outrée d’être ignorée, et si je doute convaincre qui que ce soit, je m’amuse follement.
Que lui trouve-t-elle, la brune ? N’a-t-elle réellement aucun standard en ce qui concerne les hommes qu’elle invite à froisser ses draps où s’entiche-t-elle seulement de tout ceux qui daignent lui porter un peu d’intérêt, de ceux qui lui donnent l’impression d’être en sécurité et de pouvoir s’élever ? Etait-ce de ça qu’il était était question avec Mitchell ? L’intérêt qu’elle lisait dans ses yeux ? Est-ce de ça qu’il est question concernant le roux allongé sur le lit d’hôpital, de jouer le rôle d’un faire valoir dont l’unique utilité est de donner à Aberline l’impression d’exister, d’être remarquée et désirée ? Je l’ai toujours vue comme une femme prête à vendre père et mère pour un peu d’attention, cela ne me surprendrait pas. « Vraiment ? » En tout cas, il m'apparaît à présent comme évident qu’elle ne l’a pas choisi pour sa conversation ou son sens de la répartie, Finnley. « Mais bien sûr. » Une nouvelle phrase laconique, une qui me fait lever les yeux au ciel dans un geste à peine trop théâtral. Une qui me donne envie de l’attraper par le col pour le secouer et pendant quelques secondes, j’ai presque de la peine pour la gamine en imaginant qu’elle doit composer avec ça au quotidien. « J’ignore... j’ignore ce qu’elle t’a fait, mais c’est un peu exagéré comme vengeance. » Mon regard se durcit et je crois qu’immédiatement j’abandonne ma fausse sollicitude. Il n’y croit plus quant à moi, elle ne m’amuse plus. Je croise mes jambes et m’appuie contre le dossier de ma chaise en l’observant avec un regard plus appuyé que jusqu’ici, tentant de deviner ce qui lui passe par la tête. « Ça c’est à moi d’en juger princesse. » Sans la moindre gêne, je tends la main vers la tablette repoussée contre le côté de son lit pour y attraper la bouteille d’eau qui lui était destinée. Je fais craquer le bouchon lâchant le jeune homme des yeux quelques secondes à peine, avant de boire quelques gorgées et de reposer la bouteille sur la tablette en plastique. « Et comment elle s’y est prise ? » « Là tu pose les bonnes questions. » Et cette histoire là, je meurs d’envie de la lui raconter. Je ne peux le cacher, tant le plaisir malsain que je ressens déjà à le torturer se perçoit facilement dans mon ton, dans mes geste et dans mes sourires. « Sérieusement, réglez vos histoires entre vous et laissez-moi en dehors de ça. » Je secoue la tête doucement sans le lâcher des yeux. « Je suis désolée Finn, mais ça, j’en ai pas l’intention. » C’est même tout l’inverse. « Je préfère te raconter une histoire. Tu m’écoutes jusqu’au bout, tu t’intéresses, tu poses des questions et tu fais rien de stupide - du genre sauter sur le bouton que je te vois chercher du regard - et je disparais. » Plus amusée qu’autre chose par toute cette situation, je croise mes jambes pour m’installer en tailleur sur le siège sur lequel je suis installée. « C’est aussi simple que ça. » Ça te va ?
- :
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 25 Sep 2020 - 14:48, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Mer 23 Sep 2020 - 17:14 | |
| Il n’a jamais brillé par sa confiance en lui, Finn, mais il n’a jamais brillé par sa lâcheté non plus ; il ne lui a jamais été difficile de prendre des décisions et d’assumer celles-ci ou, plus spécifiquement, les conséquences de celles-ci. Pourtant, s’il n’arrive pas à détacher son regard de cette sonnette d’alarme à laquelle il se raccroche depuis que le discours de cette dénommée Raelyn est devenu piquant, il n’arrive pas pour autant à faire le geste de l’enclencher. Qu’elle ne se méprenne pas, ce n’est pas la crainte qu’elle essaie de faire peser sur lui qui le dissuade de commettre un tel geste ; malgré son allure qui laisse présager le contraire, Finn est suffisamment solide pour ne pas se laisser intimider de la sorte – encore moins alors qu’il vient de survivre à un passage à tabac en bonne et due forme. Il est peut-être mal à l’aise, certainement curieux, mais il n’est pas désemparé face à cette femme qui n’est pas celle qu’elle prétend. Bien sûr, comme il essaie de le verbaliser tant bien que mal, il préférerait retrouver son état de quiétude initial, sans avoir cette désagréable impression d’être sur le banc des accusés. Ou plutôt, d’être l’avocat de sa bien-aimée puisqu’elle semble être la cible des accusations. Il ne comprend pas, Finn, la faute à ce réveil difficile, à ces antalgiques qui coulent dans son sang et un mystère délibérément crypté par Raelyn. Ce qu’il comprend, par contre, c’est qu’elle ne partira pas d’ici avant d’avoir obtenu ce qu’elle désire ; ne reste plus qu’à identifier ce dont il est question. Et pris au piège dans le jeu d’une escalade volontairement provocatrice amené par la jeune femme, il ne réalise même pas qu’elle a mené sa mission à bien avant même de l’avoir formulé. Parce qu’il est curieux, Finn. C’est autant une qualité qu’un défaut – à cet instant cela s’apparente à cette seconde catégorie. Et s’il était persuadé qu’il ne s’agit que d’une soif de savoir et non d’une curiosité malsaine, c’est également à cette seconde catégorie qu’il appartient suite au teasing de Raelyn. Et là-aussi, qu’elle ne s’imagine pas avoir un rôle plus important que celui qu’il concède à lui donner ; Finn n’a peut-être pas un entourage des plus fournis, mais lorsque l’on évoque les rares personnes qui le composent, il est dénué de bon sens. Comme celui qui aurait consisté à renvoyer cette Raelyn d’où elle vient, d’une façon ou d’une autre. Son état physique ne lui permet pas de s’opposer concrètement à sa présence, mais son esprit, lui, est susceptible de faire barrage s’il s’en donnait les moyens.
Et tout réside de ce conditionnel, qui présage le pire ; et le fait qu’il lui donne l’autorisation silencieuse de mettre son plan à exécution – pas qu’il aurait pu l’en dissuader en temps normal, mais cela ne fera probablement que renforcer le plaisir sadique qu’il lit dans ses yeux à chaque fois qu’il croise son regard. Et ce n’est pas un sentiment auquel il souhaite contribuer, d’autant plus si cela se fait au détriment de la personne qui est la plus chère à ses yeux. Il n’est pas sans ignore que le passif de Lou est constitué de moult remous, mais il n’a jamais envahi cette sphère qui demeure privé à ses yeux, puisqu’elle n’a jamais envahi la sienne. Et malgré tous les points d’interrogations qui persistent à entourer la jeune femme, ce n’est pas ainsi qu’il souhaite obtenir les réponses, pas dans de telles conditions, pas avec les conséquences que cela pourrait avoir – et, dans un élan de rationalité, sa curiosité précédemment piquée au vif retourne au placard tandis qu’il use de la même ironie dont abuse Raelyn. Il n’est pas au dupe au point de s’imaginer que Lou a été une enfant de chœur, mais ce qu’elle a pu faire (ou ne pas faire) à l’égard de Raelyn ne le concerne pas ; autant qu’elles règlent leurs problèmes comme les deux adultes qu’elles sont supposées être. « Évidemment. » Qu’il rétorque avec une fausse compassion. Elle ne se cache plus face à lui, pourquoi devrait-il en faire de même ? Suivant du regard la jeune femme qui prend ses aises – manquant de rire face à son attitude faussement menaçante – il ne verbalise plus son envie d’être seul, conscient qu’elle ne l’écoutera pas et n’ayant guère envie de débourser son énergie, il en aura sûrement besoin pour la suite alors autant la préserver. Forçant un sourire pincé alors qu’elle le félicite de poser les bonnes questions, il ne tarde néanmoins pas à s’opposer une dernière fois pour lui faire comprendre qu’il n’a pas d’intérêt à écouter ce qu’elle peut dire – même s’il a bien compris qu’elle se fichait éperdument de son avis. « Est-ce que j’ai le choix ? » Il questionne, toujours dans la provocation. Car si ses idées ne sont pas totalement claires, il a au moins conscience que la situation ne pourrait être pire. Il est déjà cloué dans un lit d’hôpital, elle ne peut pas prétendre pouvoir l’y renvoyer. « Alors raconte-moi, je t’en prie. » Il finit par l’inviter, un mince sourire sur les lèvres. « Dis-moi comment Lou Aberline a pu me mettre dans ce lit d’hôpital. » Finnley l’interroge tandis que son regard ne quitte pas le sien. « Fais fonctionner ta créativité. » Puisqu’il ne peut s’agir que de ça, et d’une imagination exacerbée utilisée à des fins malveillantes, afin d’obtenir une vengeance digne de la cour de récréation, à ne pas en douter. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 25 Sep 2020 - 15:36 | |
| Flames of paradise Raelyn Blackwell & @Finnley Coverdale J’ai réfléchis pendant des mois à comment rendre la monnaie de sa pièce à Lou Aberline. Elle m’a sortie de la tête quand j’ai dû composer avec les absence de Mitchell et les responsabilités qui m’incombaient sans que je ne les ai demandées ou recherchée. Mais elle est toujours restée là, dans un coin de ma tête, et les révélations de Tobias l’ont à nouveau projetée sur le devant de la scène. C’est elle qui tente de s’imposer dans un milieu qui m’appartient. Elle qui vient vendre sur des zones de la villes qui ont toujours fait partie de mon territoire et sur lesquelles elle n’a aucun droit. Elle, qui ne fait ça que parce que Mitch n’a pas su gérer une situation pourtant d’apparence assez simple, un problème qui se serait résolu d’une balle dans sa jolie cervelle et que je me retrouve encore une fois à devoir prendre à ma charge. C’est épuisant, mais je ne peux cacher que c’est également jouissif. Elle a l’air heureuse la brune sur les photos que mes types qui l’ont filée ont prises. Elle a l’air heureuse avec le rouquins allongé dans ce lit d'hôpital et dans ses bras, elle n’a au moins pas cet air pincé qui décore toujours son visage de poupée, comme si elle avait senti une mauvaise odeur ou si quelqu’un venait de dire quelque chose particulièrement contrariant. Pour une ancienne prostituée elle a l’air drôlement coincée quand elle se donne des airs de grande dame, mais pas avec lui. Les clichés puent la sincérité, et j’y ai vu l’opportunité de frapper là où elle aurait forcément mal. Je ne parle pas de lui faire refaire le portrait, peut-être casser un bras ou la mâchoire - ou peut-être a t-elle cette forme disgracieuse en temps normal - non, ça ce n’est que la cerise sur le gâteau. Le papier cadeau autour du présent que je lui offre : la vérité. La vérité sur la femme qu’il fréquente et les mystère dont elle s’entoure forcément. Je connais assez la demoiselle pour savoir qu’elle est une menteuse née : et ce genre de chose ne change pas avec l’âge ou la maturité. Lou, elle a vieilli comme un mauvais vin, ajoutant en plus la cupidité et l'orgueil à son panel de défaut préexistants.
Alors cela me frustre qu’il refuse d’écouter. Cela me frustre et si je l’exprime par des moues boudeuses, je risque d’être prise de l’envie d’écraser son poignet pris en écharpe pour obtenir une réaction. Je n’ai pas besoin d’en arriver à de tels extrêmes puisque, dans un premier temps, il m’écoute. Certainement pour que je le laisse en paix, pour que je m’en aille et qu’il puisse oublier la visite incongrue qu’il a reçu, mais je m’en fiche : une fois que j’aurais commencé il ne pourra plus oublier. « Évidemment. » Je ne relève pas ses réactions de gosse insolent - ils se sont bien trouvé Lou et lui - je me contente de tirer ma chaise un peu plus proche de son lit pour être certaine qu’il ne rate pas une miette de ce que j’ai à lui dire, et que j’en rate pas un des réactions qui passeront sur son visage disgracieux. « Est-ce que j’ai le choix ? » « Tu vois enfin où je veux en venir. » Je marque une pause, avant de reprendre. « T’as le choix, mais celle là c’est la version la plus agréable. » Celle ou je pars, où la douleur reste psychologique et où il peut réclamer une dose de morphine pour arriver à trouver le sommeil après tout ça. « Alors raconte-moi, je t’en prie. » Un sourire discret naît à la commissure de mes lèvres alors qu’il capitule, sans se départir de son ironie. « Dis-moi comment Lou Aberline a pu me mettre dans ce lit d’hôpital. Fais fonctionner ta créativité. » « Non, ça c’est la fin de l’histoire. T’as déjà commencé une histoire par la fin Finnley ? Ça n’a aucun sens. » Se rend-t'il compte que cette vengeance je l’attends depuis des mois, des années même ? Non, bien sûr que non, qu’est-ce qu’il peut-être égoïste. « Et puis le souci c’est que j’ignore ce que tu sais déjà et ce qu’elle t’a caché. Alors je pars du principe qu’il vaut mieux trop en dire que pas assez. » Oui, ce serait vraiment dommage qu’il passe à côté d’une information cruciale. « Lou est arrivé chez nous en 2014. Ou c’était en 2013 ? Non, 2014, et si tu te demandes qui c’est nous je me contenterais de te dire que c’est pas l’atelier du père noël mais qu’on est un peu son penchant généreux. On donne des bonbons très spéciaux aux enfants qui ont pas été sages. » Là s’il ne comprend pas, je ne peux rien faire pour lui et Aberline se sera vraiment trouvé un parfait idiot. « J’étais pas d’accord pour accueillir la brebis galeuse qui te sert de copine dans nos rangs, les junkies tu sais j’ai très peu confiance, mais on m’a dit Raelyn soit gentille alors j’ai vraiment tout faire pour être gentille. » Croix de bois, croix de fer si je mens… Oh wait, j’y vais déjà. « Puis la brebis galeuse a fait ce que toute brebis galeuse a fait : elle a mené les chasseurs d’enfants pas sages jusqu’à notre porte, les bonbons ont été confisqués, les gens sont allés en prison, tout ça ça a été un joyeux bordel. » Je tapote du bout des ongles sur la rambarde de son lit d'hôpital, une main coincée sur mon menton. Elle est presque ennuyeuse cette partie là. « Evidemment, mes patrons ont pas été vraiment contents de manquer de toute perdre à cause d’elle, donc elle a dû se cacher. J’ai entendu dire que c’était pas la période la plus joyeuse de sa vie. En bonne junkie, paraît qu’elle a fait ce qu’une junkie fait de mieux : vendre père et mère pour mettre un toit au dessus de sa tête et un rail de coke sous sa narine. Et par vendre père et mère, j’entends évidemment se mettre sur ses genoux si nécessaire ou écarter les cuisses. Mais là, tu vois, jusqu’ici c’est à peine mon problème. » [i]Et tu ne serais pas dans ce lit d'hôpital si elle s’en était tenue à devenir une loque humaine. « Et j’ai presque envie de dire que ça serait pas le tiens si ça faisait partie de son passé tout ça non ? C’est ce que t’es en train de te dire ? » Peut-être même qu’il la prend en pitié, qu’il imagine ce qu’elle a dû faire pour survivre et qu’elle lui apparaît comme plus forte et courageuse. « Sauf que l’an dernier, ta copine s’est dit que d’être encore en vie c’était pas assez. Elle aurait pu nous remercier d’avoir encore le droit de respirer mais non, ingrate comme elle est et pour avoir notre attention, elle s’est lancé dans son propre petit trafic. » J’esquisse un sourire et ma seconde main rejoint la première sous mon menton, dans une pause feignant l’innocence. « Félicitations, tu partages la vie d’une trafiquante de drogues en herbe. Sacrés merdes en plus les bonbons qu’elle vend. » Bien plus dangereux que les nôtres, à croire qu’il me reste un peu d’éthique. « Je me demande combien de morts elle a déjà sur la conscience. Tu veux qu’on prenne les paris ? » Il peut refuser de me croire. Puis il peut aussi se rendre compte que, quoi qu’elle lui ait dit qu’elle faisait comme boulot, ça pourrait jamais payer le nouvel appartement dans lequel elle s’est installée.
- :
|
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Ven 2 Oct 2020 - 22:56 | |
| L’impatience dont fait preuve cette fameuse Raelyn, tournant autour de son lit tel un vautour qui attend de se jeter sur sa proie (et, très honnêtement, c’est très exactement ce qu’elle attend de faire), exagérant chacune de ses mimiques, jouant avec les mots pour accentuer son impatience à lui, ne font que convaincre Finnley de remercier chaleureusement (fait rare) le contexte familial duquel il est issu, lui ayant permis de développer cette aptitude à la neutralité. Si elle parvenait à lire sur son visage (sur le peu qui n’est pas couvert de bleus ou de gonflements) chacune des expressions que son discours lui inspire, nul doute qu’elle n’aurait pas cessé son petit manège de parfaite maîtresse de situation, plus qu’elle ne le fait déjà et qui tend sincèrement à l’agacer. Il reste foncièrement neutre, Finn, c’est quelque chose qui lui a souvent été reproché, mais qu’il n’a jamais daigné changer pour autant. Il n’a jamais apprécié que l’on puisse anticiper ses réactions, ni même les interpréter, raison pour laquelle il se contente de penser très fort les choses à défaut de les rendre accessibles sur ses traits ou dans l’ensemble de son langage corporel. Et même si cette Raelyn a piqué sa curiosité, il ne lui fera pas le plaisir d’écarquiller les yeux ou d’entrouvrir la bouche ; de toute évidence elle compte lui faire part de ses connaissances sur Lou, autant ne pas lui donner encore plus de satisfaction à mener son plan à bien. Couché sur ce lit d’hôpital, la sonnette désormais délaissée, il se contente de l’observer, d’éventuellement hausser un sourcil pour la vexer lorsqu’elle s’assied à ses côtés et faire de sa bouteille d’eau la sienne, sans pour autant rentrer dans son jeu. C’est hors de question, alors qu’il n’est pas dupe ; il sait pertinemment que tout ce qu’elle s’apprête à prononcer aura un impact. Il ne reste qu’à lui de déterminer celui-ci, même si les choses, à cet instant, lui paraissent évidentes. Il ne peut l’empêcher de parler, mais il peut refuser d’écouter – et Finnley ne compte accorder aucun crédit à ce que Raelyn pourra lui partager. La seule dont les mots peuvent peser dans la balance, c’est bien Lou, puisqu’il s’agit de la principale concernée et que Finn reste (il le croit) fidèle à ses valeurs. Il a bien compris qu’il s’agit plus de revanche que d’hypocrisie, pour autant la première se mêle à la seconde que Finn ne saurait tolérer sans faire opposition à sa façon de voir les choses. Il a toujours été franc et si Raelyn se défend également de l’être, il persiste à croire qu’ils n’ont pas la même interprétation ; et que si elle a effectivement quelque chose à reprocher à Lou, qu’elle s’attaque à cette dernière, suffisamment grande pour se défendre et, ça peut paraître dingue pour Raelyn, apte à discuter entre adultes. Il ne comprend toujours pas quel est son rôle au milieu de tout ceci, il a abandonné l’idée d’obtenir d’une réponse, sa seule volonté résidant désormais dans le fait d’amener cette femme à quitter sa chambre au plus vite. Elle ne le fera pas tant qu’elle n’aura pas déposé tout ce qu’elle a sur le cœur et il finit par lui donner le signal, ne souhaitant plus batailler avec elle dans un combat inégal.
Il fait abstraction de son énième provocation, de sa volonté d’enfoncer le couteau dans la plaie. Il y parvient sans difficultés, car à cet instant la blonde lui apparaît comme une gamine capricieuse, représente tout ce qu’il déteste – il n’est donc pas difficile pour lui de rester silencieux en songeant à la manière dont renchérir ne ferait qu’accentuer son agacement, repoussant toujours plus le moment où elle prendra la porte pour le laisser seul avec ses douleurs – auxquelles elle contribue à chaque fois qu’elle ouvre la bouche et que sa voix agaçante résonne dans ses oreilles. « Quelle bonté d’âme. » Finnley se contente de laisser échapper lorsqu’elle se présente comme particulièrement soucieuse à l’idée qu’il puisse avoir le droit à toute la version de l’histoire qu’elle s’apprête à raconter. Du conte, pourrait-il même dire, puisqu’encore une fois, il ne croit pas à la véracité du récit, quand bien même il ne l’a pas encore entendu. Elle s’est grillée au moment même où elle lui a fait comprendre que Lou n’est pas une amie et il ne peut s’empêcher de garder en tête que sa version de l’histoire est forcément biaisée. Et la parole lui est laissée, alors qu’il se replie dans un silence duquel il ne sort que pour glisser « une vraie sainte » pour contrebalancer son récit. Elle use et abuse de l’ironie ; il décide d’en faire de même par volonté de ne pas rendre le combat plus inégal qu’il ne l’est déjà, pour ne pas laisser paraître le poids qu’ont ses mots sur lui. Pourtant, ils ne sont probablement pas aussi lourds que la blonde ne le voudrait ; que Lou ait trempé dans la drogue n’est pas une surprise – après tout ne l’a-t-il pas rencontré alors qu’elle entamait la cure de désintoxication de la dernière chance ? Raelyn ne s’en rend pas compte et s’ils ne sont jamais revenus sur le sujet, Finn savait très bien dans quoi il s’engageait lorsqu’il a succombé au charme de la brune entre les murs de cet hôpital. Il savait très bien qu’il franchissait une frontière, il savait très bien qu’il ne pourrait s’en plaindre par la suite ; il ne peut donc pas le faire à cet instant. Et s’il s’agit d’un pan de la vie de la vie de Lou (s’il est réel) qui lui était encore inconnu quelques heures plus tôt, la révélation de son existence le laisse quelque peu indifférent : il serait naïf de croire que la consommation de drogues ne s’accompagne pas d’autres facteurs et Finn est suffisamment ancré dans la réalité pour ne pas s’étonner de la façon dont les choses fonctionnent. « Et à peine le mien. » Il rebondit en lui adressant un regard neutre. Peut-être est-ce l’aspect du récit qui le contrarie le plus, mais pour autant il ne lui fera pas le plaisir de lui le montrer, d’autant plus qu’il persiste à penser qu’il ne peut pas juger les choix d’autrui. « Exactement. » Qu’il approuve tandis que Raelyn parvient enfin à résonner de manière censée ; rien de tout cela ne le concerne. Ce n’est pas nécessairement agréable à entendre, d’autant plus dans la situation dans laquelle il se trouve, mais, au fond, ça ne le concerne pas. Lou a fait des erreurs, des graves pourrait-on même penser, mais il n’a pas à s’en mêler, elle date d’avant leur rencontre et elles n’ont pas d’impact sur leur quotidien.
Elles ne sont pas supposées en avoir, du moins. Sauf que Raelyn n’est pas de cet avis, alors qu’elle achève ce qu’elle conservait précieusement, son argument le plus percutant ; Lou n’est pas du tout sortie de ce milieu, pire encore, elle en est désormais une actrice principale. À entendre le discours de Raelyn, Lou Aberline serait donc une trafiquante de drogues et cette pensée ne manque pas de faire (enfin) réagir Finnley. C’est bien un rire qui s’échappe d’entre ses lèvres, bruyant, franc, comme peu souvent il en émet. « Félicitations, tu remportes le titre de la vengeance la plus improbable de l’année. » Il rétorque sur le même ton, avant de poursuivre, plus sérieux (même si son visage se veut cette fois-ci expressif et que c’est bien une certaine détente qui s’affiche sur ses traits). « Pour avoir votre attention, car j’imagine que vous êtes le centre du monde ? » À vrai dire, il ignore bien comment s’organise un gang, il ne veut pas le savoir et peine lui-même à croire que cette femme puisse appartenir à l’un d’entre eux. « Et si je comprends bien... je suis un dommage collatéral de son ascension ? » Il questionne, avant de tenter de légèrement se relever sur ses coudes pour monopoliser la parole à son tour. « Pardon, j’ai spoilé la fin de ton récit ? » Peut-être que oui, à vrai dire, il s’en fiche bien. « Si je te suis, entre deux fournées de cupcakes et deux représentations du RHPS, Lou est devenue une sorte de... Pablo Escobar australienne, du fond de sa loge miteuse ? » La situation lui paraît correctement résumée. « Dingue. » Qu’il dit avec toute l’ironie dont il est capable. « Elle doit vraiment être excellente dans son domaine pour que cela nécessite que tu te déplaces, si j’étais toi je ne perdrais pas mon temps ici, je réfléchirais plutôt à... j’en sais rien, un moyen de retrouver votre place ô combien menacée par Lou. » Merci pour le spectacle, fin de la représentation.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 13 Oct 2020 - 0:01 | |
| Flames of paradise Raelyn Blackwell & @Finnley Coverdale Qu’il ponctue mon récit par des « Quelle bonté d’âme. » ou encore par des « Une vraie sainte. » ne m’arrête pas. Je manie le sarcasmes depuis le berceau, soit trop longtemps pour ne pas le reconnaître lorsque je l’ai en face de moi mais, loin de m’arrêter, il me galvanise. Il me galvanise puisqu’il me prouve que, sûr de lui, il tombera des nues lorsqu’il réalisera l’étendue de ce que je m’apprête à lui raconter et lorsqu’il acceptera d'envisager que je dis la vérité. Bien sûr, je me doute qu’il prétendra d’abord ne pas croire un traître mot de mon histoire : ne serait-ce que pour garder la face c’est exactement ce que je ferais aussi à sa place. Mais je compte sur les mensonges et l’attitude évasive de sa dulciné pour que la graine que je plante dans son esprit ne finisse par germer et s’épanouir : s’il ne lui demande pas des comptes directement il le fera peut-être un jour, lorsque ses branches auront pris trop de place et qu’elle pourrira à l’intérieur de son esprit. Il le fera où il s’éloignera de la brune sans explications, jusqu’à atteindre le point de non retour et, dans un cas comme dans l’autre je serais satisfaite de ma vengeance sur la demoiselle. Que je mette fin à sa relation où que je l’entache sérieusement, dans un cas comme dans l’autre la certitude d’avoir prouvé que je n’ai aucun scrupule à jouer avec le personnel et que je ne fais que peu d’état des potentiels dommage collatéraux.
Bien sûr, j’ai anticipé que le passé de sa compagne puisse ne pas l’ébranler. Il pourrait, il est possible qu’elle ait menti depuis le début et certains hommes le prendrait comme un affront, surtout si l’on considère qu’elle a vendu sa vertue pour se fournir en drogue pendant des mois, mais je ne suis pas arrivée armée de la certitude qu’il suffirait à le désarçonner ou en tout cas à le faire douter. S’il l’est, désarçonné, il le cache encore plutôt bien mais heureusement pour moi (et évidemment malheureusement pour lui et son couple), j’en ai encore sous le pied. Les travers d’Aberline n’appartiennent pas tous au passé. Certes, je doute qu’elle se prostitue encore - même si je préfère prétendre n’avoir aucune certitude - et peut-être a-t-elle réussi à se débarrasser de ses addictions même si je me demande où elle aurait trouvé l’argent pour suivre une cure. Mais pour ce qui est du mensonge et de la duplicité, je reste persuadée qu’il est gravé en elle et tient même du génétique, et je ne crois pas me tromper en affirmant qu’elle n’aura pas dit à son compagnon d’où lui vient cette subite et nouvelle source de revenus. Au delà du fait qu’elle le lui a caché, comprendra-t-il que son obsession la pousse à de tel extrême ? Tentera-t-il de la sortir de là ou en sera-t-il au contraire dégouté ? Les deux options me conviennent et je crois que, rentrée chez moi, je jetterai une pièce pour parier sur la suite des choses. « Félicitations, tu remportes le titre de la vengeance la plus improbable de l’année. » Jambes croisées, je le toise sans laisse apparaître la moindre frustration : il réagit, il tente de négocier avec la vérité et il n’est plus de marbre : je l’ai touché. Les effets de bords de mon récit n’apparaîtront peut-être pas maintenant, ni demain, mais il surviendront un beau jour et ça, j’en ai la certitude. « Il est question de plaisir, pas de vengeance. » Il est question d’un peu des deux, mais il est vrai que c’est jouissif d’imaginer les conséquences qu’auront mes actes sur le couple de la dirigeante du poulailler ou de la basse cour, ou quelque autre nom qu’elle donne à son organisation débutante. « Pour avoir votre attention, car j’imagine que vous êtes le centre du monde ? » « On est le centre du sien en tout cas, on est son obsession au point que cinq ans après elle fait encore tout pour que papa et maman la remarquent. » Et Mitchell tient ces deux rôles, ça ne fait nul doute. « Et si je comprends bien... je suis un dommage collatéral de son ascension ? » Je plisse le nez de façon théatrâle, calculée, et je penche la tête sur le côté. « Pardon, j’ai spoilé la fin de ton récit ? » « Pas exactement. Toi, t’es la cerise sur le gâteau ou, en tout cas, un à côté dans l’ensemble assez satisfaisant. » Parce que la guerre entre la brune et moi ne prendra pas fin aujourd’hui, cela ne fait aucun doute. Le coups deviendront personnels et j’ai déjà hâte de voir quel sera sa prochaine attaque ridicule. « Si je te suis, entre deux fournées de cupcakes et deux représentations du RHPS, Lou est devenue une sorte de... Pablo Escobar australienne, du fond de sa loge miteuse ? Dingue. » « Dingue, comme tu dis. » J’esquisse un sourire mais je ne réagis pas : j’ai de mon côté la véracité de mon récit, elle seule me suffit à conserver toute mon assurance et ma suffisance. « Elle doit vraiment être excellente dans son domaine pour que cela nécessite que tu te déplaces, si j’étais toi je ne perdrais pas mon temps ici, je réfléchirais plutôt à... j’en sais rien, un moyen de retrouver votre place ô combien menacée par Lou. » Je fronce les sourcils, réalisant qu’à nouveau il veut se débarrasser de moi. Mais qu’à cela ne tienne, j’ai pu dire ce que j’étais venue lui dire et, après avoir enfoncé le clou une ou deux (ou trois, ne boudons pas notre plaisir) fois, je partirai avec la certitude d’avoir été entendue. « T’en fais pas pour nous. Ça viendra, je te l’ai dit, toi t’es juste la cerise sur le gâteau. » L’attaque personnelle, l’attaque plus féminine dont j’espère qu’elle devinera la source. « Tu sais ce que je trouve dingue ? Qu’elle puisse payer son nouveau loyer en cupcakes, ça c’est vraiment dingue. Rapide comme retournement de situation tu trouves pas ? » Pour une gamine qui était sous protection policière à devoir changer de motel tous les quatres matins il y a quelques mois encore. Finalement, je décroise mes jambes et je me redresse, le toisant malgré sa vaine tentative de remonter dans son lit pour retrouver un peu d’allure. « T’oublieras pas de lui faire un gros bisous de ma part quand tu la verras. Je détesterais qu’elle ignore qui t’a ouvert les yeux. » Oui, ça ce serait vraiment un drame.
- :
|
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Dim 18 Oct 2020 - 23:11 | |
| Coincé dans ce lit d’hôpital, forcé à l’écoute d’un récit à en faire pâlir les auteurs les plus créatifs, Finnley prétendra à qui veut l’entendre qu’il ne s’agit que d’une obligation de tendre l’oreille et en aucun cas d’une curiosité déplacée à l’égard de sa petite amie. Et si on en revient toujours au schéma qui consiste à se trouver des excuses, cette fois-ci la nécessité d’en fabriquer est plus qu’essentielle, alors que la vérité menace de faire exploser la seule chose stable de son quotidien. Il s’en veut, Finnley, à l’instant même où il donne, contre son gré, l’autorisation à cette Raelyn de conter la terrible vérité sur Lou Aberline – du moins c’est le titre qu’il pourrait donner au récit à l’entendre. Pourtant, il sait qu’il n’y aurait pas eu d’autre issue envisageable que celle-ci ; peu importe la manière, la blonde serait parvenue à ses fins et il n’aurait rien pu faire lutter. Aujourd’hui ou demain, de sa bouche ou d’une autre, nulle doute qu’elle n’aurait pas renoncé à faire éclater ce qu’elle appelle la vérité, quand il persiste à nommer cela un tissu de mensonges. Alors pourquoi est-ce que les pièces s’imbriquent les unes avec les autres à mesure que les mots franchissent ses lèvres ? Oui, il s’en veut, Finn, d’apprendre un versant de l’histoire, réel ou non, de la part de cette femme. Ce n’est pas tant l’idée qu’elle puisse avoir raison ou tort qui soit véritablement problématique, c’est le fait qu’à défaut de pouvoir obtenir de telles informations de la bouche de la principale concernée, il en est suspendu aux lèvres d’une illustre inconnue pour tenter de combler les vides laissés par Lou. Pourtant, il ne se considère pas comme étouffant, Finnley, et dans d’autres circonstances probablement que les explications de Raelyn auraient effectivement pu entrer par une oreille pour ressortir par l’autre comme il aimerait le prétendre, comme il aimerait lui-même y croire. Mais le fait est que ces derniers mois, les éléments se sont accumulés contre sa petite amie, faisant émerger des questionnements qu’il n’aurait pas eu en temps normal, s’il avait obtenu les réponses qu’il espérait au moment où il les a demandées. Il y avait ces absences régulières, devenues rares désormais, mais dont il n’a jamais compris les aboutissements. Il avait finalement laissé tomber le sujet, conscient qu’elle avait le droit à sa liberté autant que lui a le droit à la sienne, parvenant sans autre à ne pas s’en soucier plus puisque cela ne le concerne pas. Mais il y avait eu aussi ce changement de travail, suite à l’assassinat de Blanche, une femme sans histoires et dont la mort semblait être inexpliquée. Là-aussi, il était parti du principe qu’il n’était pas censé être intrusif et que ça la regardait plus elle que ça ne le regardait lui. Et il y avait eu cet appartement de standing, bien au-delà de ses moyens et des siens, comme il le lui avait fait remarquer, ce qui n’avait pas entaché sa proposition ; ce qui lui avait pourtant mis la puce à l’oreille. Il n’avait rien dit, Finnley, acceptant la perspective d‘être opportuniste pour la première fois de sa vie, de fermer les yeux sur des évidences parce que cela servait ses intérêts plus que ceux des autres – et Dieu sait qu’à cet instant, il commence à le regretter. Mais il s’abstient de le montrer, il s’abstient de partager tous les questionnements que ces révélations provoquent en lui, remerciant silencieusement sa mère de l’avoir aidé à développer cette neutralité sur son visage en toutes circonstances. Souvent déplacée, aujourd’hui une alliée, l’indifférence qu’il prétend lui permet de ne pas contribuer à sa mesure au spectacle orchestré par Raelyn. Car il s’agit bien de ça, alors que son regard ne quitte pas ses traits, ceux qui sont encore perceptibles suite à la violence des coups, à la recherche d’une réaction, d’une émotion, qui lui permettrait de comprendre que tout fonctionne comme elle le souhaite. Bien sûr qu’elle s’en doute, personne ne peut rester impassible face à de telles découvertes, pas même lorsque l’on veut croire dur comme fer qu’aucune d’entre elle n’est véridique, pas même lorsqu’on le verbalise pour s’en convaincre un peu plus. Pourtant, il ne s’agit pas totalement d’une stratégie, mais d’un constat : Finn peine à croire tout ce qu’il vient d’entendre et si le crédit qu’il peut accorder aux propos de Raelyn n’est pas totalement inexistant, il est grandement minimisé. « Encore plus pathétique. » Qu’il se contente de marmonner quand elle le reprend quant au fait que le plaisir dicte sa conduite plus que la vengeance. C’est encore plus ridicule à ses yeux ; car la vengeance pourrait encore être à peu près justifiée, contrairement à ce plaisir qui apparaît surtout comme un caprice alors qu’elle a quoi, la trentaine bien avancée ? Pathétique, comme il l’a dit. Et si (seulement si) tout ceci est réel, il doit accorder un point à Lou, malgré la possibilité qu’elle se soit jouée de lui pendant tant de temps, le modèle réduit qu’elle est, d’apparence inoffensif, semble en réalité poser de sérieuses difficultés à cette Raelyn qui, à ne pas en douter, prend plaisir à écraser les autres sur ses talons de quinze centimètres. Ce combat à la David contre Goliath le fait sourire et à cet instant, il serait presque (presque) ravi si tout ce qu’elle raconte est vrai et que Lou rende son quotidien plus difficile. Un juste retour des choses, son sixième sens lui dicte. Car il est persuadé de ne pas être le premier à avoir le droit à une visite de l’arrogante blonde et le fait que l’enfantine brune puisse prendre le dessus sur elle est un délice à imaginer. « Le centre du sien et c’est pour ça que toi... tu es ici. » Il note en faisant passer son regard sur elle. Tellement le centre de son monde à elle, que c’est bien une partie du monde à Lou qu’elle vient menacer. « Logique. » Il se permet de commenter avec le sourire, avant de reprendre la parole et de comprendre le rôle qui serait le sien dans cette version de l’histoire. « Ravi d’avoir pu aider. » Il souligne avec toute l’ironie dont il est capable, un sourire évidemment faux sur les lèvres. Bien sûr qu’il aimerait comprendre ce qui lui est arrivé, bien sûr qu’il ne minimise pas la douleur et l’impuissance face à sa situation, mais il ne le fera pas face à elle. « À se demander qui met trop son nez dans la poudre, si tu veux mon avis. » Il se permet de commenter lorsqu’elle reprend ses mots. Dingue, effectivement, mais pas comme elle l’imagine. Et à mesure qu’il songe aux paroles de la blonde, il atténue la portée de son récit : rien de tout ceci n’est cohérent. Si Raelyn est la vraie menace comme elle aime à le prétendre, quel intérêt de s’intéresser à un type aussi insignifiant que lui ? Il n’y en a pas, même pour une question de vengeance (ou de plaisir), dans le fond sa visite traduit d’une chose. Elle ne prend pas l’avantage sur Lou, elle ne fait que confirmer la peur que celle-ci lui inspire. « Pas mes finances, pas mon problème. » Il se contente de soupirer par la suite, alors qu’elle pointe du doigt le seul aspect qui lui fait envisager la perspective qu’elle puisse avoir raison. Mais il balaie cette idée très rapidement, s’il y a une personne qu’il doit écouter, ce n’est certainement pas celle qui est en face de lui. « J’y penserai, merci pour cette agréable visite. » Il conclut, certain que cette entrevue n’ira pas au-delà des murs de cette chambre. Hors de question. Hors de question qu’elle obtienne ce qu’elle souhaite, hors de question qu’il perde ce qu’il a.
sujet terminé |
| | | | | | | | (Raelyn&Finnley) ► Flames of paradise |
|
| |