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 My baby shot me down (Amelyn UA)

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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) - Page 2 EmptyDim 05 Avr 2020, 16:38




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
J’aurais pu me sentir blesser qu’elle me prenne en pitié. J’aurais pu m’en vexer au point que se réveille cette colère qui s’adoucit à mesure que je crache mon venin. Sauf que je la sais incapable de miséricorde. Je lui fais de la peine au sens premier du terme. Elle ne se tracasse que d’elle et de ce qu’elle ressent. Elle n’est pas capable de se mettre à ma place, d’appréhender l’impact et l’ampleur de la souffrance que génère la perte d’un enfant et, quand bien même, elle est programmée pour s’observer le nombril et s’apitoyer sur son seul sort. Alors, je fais semblant de ne pas entendre. J’envoie au diable mes émotions qui, de toute façon, ne sont plus distinguables les unes des autres. J’ignore si je suis furieux, attristé, honteux ou indifférent, mais est-ce bien grave ? Qu’ai-je à gagner à nommer, les uns et les suivants de ces différents émois ? Ils tendent tous vers une seule direction : la folie pure et simple, l’aliénation définitive à ma culpabilité. À trop flirter avec elle, j’y ai laissé toutes mes plumes. Dès lors, qu’ajouter ? Qu’elle se trompe ? Que j’en suis plus entièrement certain, mais qu’il y avait une part de sincérité dans mes comportements ? Que notre liaison, sans cette photo, aurait pu se terminer différemment ? En d’autres circonstances, je me serais défendu de son accusation. Sur l’heure, je la traite avec détachement. Elle ne peut pas m’atteindre, Rae. Elle ne le peut plus, mon cœur est mort pour de bon cette fois. Il s’est brisé ou est devenu pierre, c’est au choix puisque le résultat est le même, il ne vibre plus. Il cogne pour se plier mécaniquement à ses ordres biologiques. Sentimentalement, il est perdu, comme moi qui ne me reconnais plus. Elle me traite de pauvre type et mon orgueil ne grogne pas. Il ne le fit que lorsqu’elle fit mine de s’enfouir, sous-estimant au passage la seule chose vérifiable cette nuit : je ne suis plus tout à fait moi-même. Je n’en suis pas conscient, pas encore, mais quand l’heure viendra, le retour à la réalité fera mal, très mal. En attendant, je la rattrape par la cheville et la prive de liberté à mon corps offensant. Je l’écrase de tout mon poids, au mépris de la douceur qui, souvent, fut nôtre cependant. Je renoue avec l’animal traqué qui, l’espace d’une trêve s’était assoupi. Je l’agresse, littéralement, et je ne semble pas disposé à saisir que je deviens la caricature de tous ces hommes que je déteste. Je les ai méprisés, ces ordures qui lèvent la main sur le sexe faible. Je les ai jugés lâches et pleutres. Mais, je ne suis pas bien différent de ceux-là aujourd’hui. Ces faits, je les mesure peu à peu, mais pas assez vite malheureusement. « C’est bien. Que je te dégoûte, c’est parfait. » Parce que ça rend l’exercice plus facile. Elle ne me donne plus la moindre raison de manœuvrer un demi-tour vers le “sain“. « Non. Ni toi ni moi n’avons rien cru de ce qu’il dit, sauf lorsqu’il parle de Lou Abberline. Je trouve qu’il est assez proche de la réalité. Et c’est d’elle que je tiens cette info. Confidences sur l’oreiller. Mitch est bavard quand on l'attrape par la queue visiblement. » ai-je avoué en tirant peu de satisfaction de ce que l’ivresse apparente en surprise sur les traits de Raelyn. Elle est trop passagère et moi, pas assez sobre, pour me fier à mon impression. Elle débat à nouveau. Elle gigote comme un poisson sorti de l’eau qui craint de crever étouffer. Elle remue, me frappe, comme elle le fit précédemment avant que je n’entrave ses mouvements. Elle lutte grâce à sa fierté d’avoir été ainsi trompée par moi, par tous. Au comble de l’impertinence, elle me défie également. Elle me pousse jusqu’à mes retranchements, m’imaginant sans doute satisfait de mon petit effet et dès lors, moins dangereux. Elle se trompe cependant. Sans m’expliquer vraiment ce qui motiver mon geste – j’ai perdu le contrôle depuis longtemps – je récupère dans mon dos mon pistolet. Je pose le canon sur sa tempe et, tétanisée, elle ne moufte plus, à raison. Moi, j’ai armé le chien et ce sempiternel – quoiqu’inédit – sourire narquois sur les lèvres, j’ai dit : « Maintenant, je te torture. Lève-toi. » Je me dégage de son corps. Je la force de ma main libre à se relever. Pour l’aider à se décider, j’augmente la pression du revolver. « Dépêche-toi. Assieds-toi. Prends ton téléphone. Appelle Mitch. Demande-lui si c’est vrai. Je veux que tu saches à quel point tu t’es trompée. » Jusque là, le ton était pondéré, mais elle n’est pas assez rapide à mon goût alors je hurle. « Dépêche-toi !» Bientôt, si tant est qu’elle entende cette vérité de la part du coupable, lorsqu’elle perdra toute confiance en son ami, lorsqu’elle sera plus vulnérable que jamais, je prendrai conscience de la froideur de mon geste. Peut-être même que j’assumerai d’avoir exagéré et que mon comportement m’épouvantera au point d’ouvrir une brèche sur ce qu’elle a pu compter, Raelyn, sur ce qu’elle compte sans doute encore.



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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
En ligne
My baby shot me down (Amelyn UA) - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 33449 POINTS : 2950

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(07) cecilia #1chad #3atlasspencer #14danaë #3katherinemaxwell #2

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 12

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) - Page 2 873483867

Quand ses doigts se referment sur ma cheville et que je sens mes jambes se dérober, je mets quelques secondes à comprendre ce qu’il m’arrive. Ce qui m’a poussé à tenter ma chance c’est ce mauvais pressentiment qui me noue le ventre. J’ai la sensation que rien n’empêchera plus Amos de me faire du mal, il l’a déjà prouvé. Pas tous ces moments que nous avons passé ensemble, pas nos étreintes, pas nos rires ni nos baisers, ni même le souvenir de nos corps qui s’épousent parfaitement. Tout ça il a craché dessus, tout ça n’a même jamais existé que dans mon esprit à moi, et je me surprends à avoir peur pour ma vie, peur pour mon intégrité aussi alors qu’il me tire à lui, que sonnée je le laisse faire, et que son corps vient écraser le mien. Je n’arrive plus à recomposer mon masque d’indifférence, ce que mes pupilles braquées dans les siennes renvoient c’est de la panique plus que du mépris ou du dégout, pourtant je clame le contraire. « C’est bien. Que je te dégoûte, c’est parfait. » Les suppliques de mon cœur je les ai faites taire depuis un moment. Sinon il s’offusquerait, il s’indignerait à nouveau que ces mots sortent de la bouche d’un homme dont j’étais en train de tomber amoureuse. Ces conneries ne sont plus d’actualité, pas même un peu si j’en crois le mépris et la violence que je lis dans son regard. « Non. Ni toi ni moi n’avons rien cru de ce qu’il dit, sauf lorsqu’il parle de Lou Aberline. Je trouve qu’il est assez proche de la réalité. Et c’est d’elle que je tiens cette info. Confidences sur l’oreiller. Mitch est bavard quand on l'attrape par la queue visiblement. » Lou ? Je fronce les sourcils, tentant de comprendre ce qu’il essaye de me dire, m’ouvrant pour la première fois aux accusations qu’il crache depuis tout à l’heure. Sauf qu’il ne s’exprime pas clairement, il se contente de cracher son venin sur Mitchell. Il m’ajoute à l’équation même, sous entendant que j’ai quelque chose à voir avec la mort d’Aaron et décrédibilise son réquisitoire en agissant de la sorte.

Alors je me débats, je ne tiens pas compte de ses remarques qui pourtant, sans que je ne le veuille, se frayent un chemin vers mon esprit. Je ne le fais pas parce que je ne veux pas lui donner le plaisir de m’ébranler. Le canon froid qui se pose sur ma tempe, il me paralyse. Je m’arrête de griffer, de frapper, et je m’immobilise, le cœur à nouveau en miette alors qu’il me dévisage de cet air malsain, et qu’il m’achève de quelques mots.  « Maintenant, je te torture. Lève-toi. » Mon corps tout entier tremble, et je sens les larmes me monter aux yeux. Je n’arrive plus à bouger, pas à imprimer son ordre qui n’a pourtant rien d’équivoque, je reste tétanisée et visiblement, cela lui déplait puisqu’il accentue la pression du métal contre ma tempe. « Dépêche-toi. Assieds-toi. Prends ton téléphone. Appelle Mitch. Demande-lui si c’est vrai. Je veux que tu saches à quel point tu t’es trompée. » J’active mes membres et parviens à me relever péniblement. Pas assez rapidement à son goût. « Dépêche-toi ! » Il hurle, et moi je m’appuie sur mes avants bras pour tenter de me redresser. Je me diriger vers la table d’un pas chancelant, toujours sonnée par ma chute et m’y laisse tomber. Ma respiration n’a jamais été aussi rapide, et dans ses yeux je n’arrive pas à lire de réponse : sera-t-il capable de tirer ? De m’abattre en dépit des moments que nous avons passés ensemble ? Mes doigts glissent difficilement sur mon téléphone, ils tremblent comme des feuilles mortes, et dès que mon téléphone est déverrouillé Amos perd patience et me l’arrache des mains, toujours en me gardant en joue. « Il va dormir. Et si ce n’est pas le cas il ne répondra pas. » Je n’ai droit qu’à un regard, et finalement il repose le téléphone sur la table, en haut-parleur, alors que les premières tonalités se font entendre. Moi je me surprends à espérer entendre sa voix au bout du fil, pas pour qu’il me rassure quant aux allégations d’Amos, mais pour lui demander de me venir en aide. Au diable la fierté, je suis terrorisée. Mais quand nous sommes basculés sur son répondeur, je ferme les yeux doucement, et laisse couler les larmes que je retenais sur mes joues. Que dire ? Et maintenant ? Je l’ai déjà fait, et il ne semble pas capable de tenir une discussion. Je tente de prendre de grandes inspirations, et finalement je rouvre mes yeux rougis pour le lever vers Amos. « Qu’est-ce que tu cherches à prouver au juste ? Que t’es pas le seul pauvre type à m’avoir utilisée ? » Qu’est-ce que cela lui apporte que mon monde s’effondre ? Se sentira-t-il mieux ? Heureux et en paix avec ce qu’il a fait ? Je n’ai pas l’impression de lire du regret ou de la culpabilité dans ses yeux. « Qu’est-ce que ça t’apportera ? »







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Message(#)My baby shot me down (Amelyn UA) - Page 2 EmptyLun 06 Avr 2020, 08:53




MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
L’espace d’un instant, je crus apercevoir au fond de ses yeux un soupçon de lucidité, celle qui me manquait cruellement alors que je fais rempart de mon corps pour l’empêcher de se lever, que j’encaisse ses coups sans broncher. Bien sûr, physiquement, elle me fait mal, mais ça m’arrange. Je gère mieux celle-ci que celle qui gronde dans mon cœur. Celle-là, elle est cuisante. C’est elle à cause d’elle si je perds le sens des réalités et c’est de sa faute si je verse dans la violence plutôt que dans la courtoisie. Elle m’oblige à oublier que ces moments, que nous avons partagés, étaient beaux, lumineux et qu’ils ont contribué à me soigner un peu. J’oublie ô combien je lui fus reconnaissant, à cette femme qui tend enfin à accepter que mes accusations ne sont pas les racontars d’un fou, de s’être penché sur moi et de m’avoir ressuscité le temps que ça dura. J’ai sous-estimé le poids de ma souffrance. Mon deuil n’était pas terminé – l’aurait-il jamais été – et c’était cavalier de me lancer dans une aventure avec une femme qui bosse pour l’organisation qui entraîna ma fille dans la débauche. C’est dommage, finalement. Ça l’est d’autant plus qu’elle me défie, me met hors de moi et que ma réponse, face à sa provocation, est de tirer mon revolver, de le braquer sur sa tempe et d’armer le chien. Serais-je en état de penser avec cohérence, j’admettrais que j’exagère. J’appréhenderais que je le regretterai, ce geste somme tout irréparable. Avais-je seulement envie de préserver ce qui fut notre bulle il y a quelques jours encore ? En mon for intérieur, je sais que j’aurais pu renouer avec la notion du bonheur auprès de Raleyn. Sauf que l’avenir est incertain et que je ne suis pas persuadé que j’ai le droit de sourire si Sofia n’y a plus droit elle-même. Alors, je m’enfonce dans l’aliénation. Je la soulève, je la secoue, je crie, je la tire vers la table où repose son téléphone, j’ordonne. Je ne me ressemble plus, mais qu’importe ? Bientôt, elle saura que Mitchell n’a fait que lui mentir, que c’est lui le sale type de l’histoire. Certes, je ne comporte pas comme un chevalier servant. Je n’avais rien d’un lâche aujourd’hui, mais m’en prendre à une femme, un être par nature plus faible physiquement, je n’ai plus rien de louable, plus rien d’aimable. De qui de toute façon ? Sarah m’a rejeté et Raelyn a raison : ça fait un bail que je me déteste.

Elle m’avise qu’il doit certainement dormir, mais je ne réplique rien. J’ai dans mon téléphone le rapport que m’a adressé Olivia et elle le lira. Je m’en assurai en pressant plus encore le canon sur sa tête. Elle lira et s’effondrera. Bien entendu, ce sera moins délicieux que de l’entendre avouer de la bouche de son boss, son ami ou son amant – la frontière est mince – mais je m’enn gausserai. Je me vautrerai dans sa culpabilité, qu’elle partage la mienne, qu’elle haïsse autant que moi celui qui m’a privé de mon enfant. Alors peut-être parlerons-nous le même langage Raelyn et moi. Peut-être me regardera-t-elle avec des yeux moins effrayés et dédaigneux. Peut-être en sera-t-elle moins méprisable si, consciente de ses erreurs, elle me déclame, à mi-mots, qu’elle me comprend à présent, qu’elle saisit l’horreur de mon geste. Et si je me trompais ? À présent qu’elle me pose la question, je doute du bien-fondé de mon entreprise, mais je ne flanche pas. J’ignore ses larmes afin qu’elle ne me brise pas le cœur. Je réfute les prescriptions de cette petite voix qui me serine d’abandonner, de la laisser en paix, de lui demander pardon et de disparaître pour de bon. « Je n’ai pas attendu après toi ou après Mitchell pour savoir que je suis en effet un pauvre type. » Je n’ai pas su sauver ma fille, comment me juger noble ou valeureux ? « Je ne sais pas. J’ai…. J’ai besoin que tu le saches et je n’ai pas besoin de lui pour ça. » Je récupère mon téléphone dans ma poche, je le déverrouille, j’ouvre mes mails et je le lui tends sur le dossier qui l’intéresse. « Lis. S’il te plaît. Lis et je m’en irai. » Je disparaîtrai. Déjà je me radoucis. Ce n’est pas encore palpable pour mon interlocutrice, mais je le sens alors que je perçois au loin la complainte de ma conscience.



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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 12

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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My baby shot me down
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Je n’ai pas le temps de me redresser complètement qu’il attrape fermement mon bras pour me tirer, qu’il me secoue quand je ne vais pas assez vite, qu’il hurle et resserre ses doigts, qu’il augmente la pression du canon contre ma tempe, en me trainant jusqu’à la table. L’homme que j’ai en face de moi je ne le connais pas, je ne le connais plus mais, face à la révélation de sa duplicité, je ne mets ça sur le dos de rien d’autre. J’imagine que ce que je vois c’est sa vraie nature, j’imagine que ce dégout et ce mépris que je lis dans ces yeux c’est ce qu’il a toujours ressenti à mon égard et j’imagine que la violence physiquement, la façon dont il me maltraite, c’est ce qu’il a toujours voulu me faire. A partir de là je ne peux qu’applaudir la performance d’acteur et reconnaître que pour quelqu’un qui se targue de savoir lire ses congénères, j’ai été dupée comme une enfant. Au début, alors qu’il me résistait, j’avouais sans peine avoir du mal à le déchiffrer comme je déchiffre les autres. Mais avec le temps, aidées par nos baisers et nos confessions, j’ai eu l’impression d’apprendre à le connaitre, et je pensais savoir qui il était. Il est plus doué que moi au jeu des faux semblants.

Je ne sais pas pourquoi il est encore là. Il est venu pour la fille sur la photo, sa fille, et j’ai répondu à ses questions à ce sujet. Je ne lui ai peut-être pas dit ce qu’il voulait entendre, mais je lui ai dit la vérité. Pourquoi reste-t-il ? Pourquoi cherche-t-il, en accusant Mitchell de la mort de mon ancien compagnon et son meilleur ami, à m’entrainer avec lui dans sa chute ? Me déteste-t-il au point qu’il souhaite voir mon monde s’écrouler pour pouvoir rire et peut-être oublier un peu que le sien n’est plus qu’un tas de cendres. Je ne sais pas, je n’ai aucune certitude mais alors que Mitchell, que j’entrevoyais comme ma seule chance de mettre fin à tout ça, à la folie de mon amant, alors qu’il ne répond pas, je me laisse allez à laisser couler quelques larmes. « Je n’ai pas attendu après toi ou après Mitchell pour savoir que je suis en effet un pauvre type. » Avant ce soir je l’ai trouvé charismatique, je l’ai trouvé séduisant, je l’ai trouvé intéressant et magnétique, avant ce soir j’étais en train de tomber amoureuse de lui et par une seule parcelle de moi ne pensait ça de lui. Ne le voyait comme ça. « Je ne sais pas. J’ai…. J’ai besoin que tu le saches et je n’ai pas besoin de lui pour ça. » J’ai cru sentir une touche d’hésitation pointer le bout de son nez mais déjà elle s’éloigne alors qu’il me colle son téléphone sous le nez et appui à nouveau le canon de son arme contre ma tempe. « Lis. S’il te plaît. Lis et je m’en irai. » Je ne le crois plus, je ne pense pas qu’il s’en ira mais mon instinct de survie me pousse à ravaler ma fierté et ma fougue pour lui obéir. Cela me coute de me rabaisser à n’être que son pantin, mais je n’ai pas le choix. Demain je le détesterai de m’avoir transformée en captive docile et effrayée. Je me détesterai aussi de ne pas avoir eu la force de lui tenir tête, de me lever et de planter mes yeux dans les siens en lui disant « tire, tu ne feras pas de moi un objet » mais alors qu’il me tient en joue, je réagis comme n’importe qui aurait réagi. Je m’exécute. Je lis, j’écoute l’enregistrement en pièce jointe et je sens mon corps se serrer à chaque mot.

Il a raison, il n’a pas menti concernant Mitchell et si, exactement comme il l’a voulu, je sens mon monde qui s’effondre, je secoue simplement la tête en repoussant le téléphone un peu plus loin. Pas parce que je me berce d’illusions, pas parce que j’espère trouver une explication rationnelle à tout ça qui démentirait ce que j’ai vu et entendu. Non, parce qu’à cet instant, ce n’est pas Mitchell qui me blesse le plus, ce n’est pas pour Aaron été la traitrise dont il a été victime que mon cœur se brise. En cet instant c’est Amos qui me fait le plus de mal, parce que la plaie, à l’image des sentiments que je nourrissais pour lui et commençais à peine à avouer, qui a piétiné mon cœur. C’est lui qui m’a le plus blessée ce soir et parmi tous ceux qui m’ont menti, c’est lui qui a planté le couteau de la façon la plus efficace. Cette révélation je la classe dans la case de celle qui je gèrerais plus tard, parce que si je la rajoute à ce flot d’émotion je serai incapable de fonctionner. Finalement, après quelques minutes de silences, je relève à nouveau les yeux vers lui. « Je sais. Qu’est-ce que ça change ? » Tu es heureux Amos ? Tu as eu ce que tu voulais ?







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MY BABY SHOT ME DOWN
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@RAELYN BLACKWELL
Je ne saurais dire à quelle force malsaine je réponds tandis que je pose sous son nez mon téléphone et que je la braque de mon arme. Pourquoi, qu’elle apprenne la vérité, compte tant pour moi ? Pourquoi est-ce si important qu’elle réalise qu’elle n’a personne, personne à part moi, bien qu’il soit trop tard pour nous désormais ? Si Mitch lui a planté un coup de poignard dans le temps, il a au moins eu le mérite d’être discret. Moi, je m’affiche. Je m’épingle sur le front un post-il sur lequel est écrit en lettres capitales : coupable. Et malgré tout, je l’oblige à lire le mail qu’elle s’imprègne de l’identité des deux interlocuteurs sur l’enregistrement. D’une simple pression de mon doigt, leur voix retentit au milieu de cette pièce. Je souris, machinalement, mais la grimace s’efface aussitôt. Où est-elle ma satisfaction ? Pourquoi ai-je toujours aussi mal ? Pourquoi n’ai-je pas l’impression que rétablir les faits ne m’apporte aucun bienfait ? Me serais-je fourvoyé ? Tandis qu’elle découvre peu à peu ce dialogue, alors que je la scrute dans l’espoir de dénicher sur ses traits la preuve que son cœur s’est brisé en mille morceaux, je ne puise aucun plaisir dans mes actes. Ils sont vains, celui-ci autant que les autres. Peut-être même plus. Je retourne l’opinel dans la plaie, mais il ne se passe rien. Je vivote entre deux eaux désormais : celle de la déception et celle du déshonneur à cause de la peur que trahissent les pupilles de Raelyn. Je l’ai bousculée, je lui ai tiré les cheveux, je l’ai secoué comme un prunier, je l’ai écrasée sous le poids de ma folie. Évidemment qu’elle est morte de trouille. Qui ne le serait pas à sa place si ce n’est un aliéné qui a perdu toute envie de vivre ? Qui ? Bien sûr, je pense remarquer sur son minois l’ébauche de la désillusion, mais c’est furtif et quand bien même, je n’en ai pas moins mal et ça me désole. Vraiment. J’ai gaspillé mon temps et elle le confirme d’une question.

Qu’est-ce que ça change ? Tout ! Absolument tout maintenant que je réalise quel était mon but. Je ne souhaitais pas qu'elle souffre gratuitement. J’espérais encore, naïvement, que sa rage ferait écho à la mienne, qu’elle comprendrait mon affliction et mes comportements, que sous l’intensité de sa propre peine, elle appréhende le monstre qu’est Mitchell et qu’elle rende mes actes moins vils, plus tolérables, voire légitimes. Peut-être lui aurais-je dès lors demandé pardon. Peut-être me serais-je agenouillé à ses pieds si elle avait insulté ce fils de pute, si elle avait permis à son ire de s’exprimer. Elle en ressent. J’en suis convaincu. Je ne peux envisager qu’elle soit insensible à ce point. Elle n’avait rien d’un robot lorsqu’elle apprenait à m’aimer. Si tel avait été le cas, je n’aurais pas non plus vibré sous ses caresses. « C’est tout ? » lui ai-je lancé comme une bouée, une bouteille dans la mer de Gaza. À quoi bon ? Je suis habité par une profonde lassitude et, penaud, je m’assois à ses côtés, mon revolver chargé toujours pointé dans sa direction, mais sans grande conviction. Mes jambes sont du coton. Elles me supportent à peine. J’ai dessaoulé, instantanément. Ma colère s’est tarie. Je l’ai troquée pour de la honte, une honte sans précédent et sans le vouloir réellement. L’espace d’un moment, j’ai songé à fuir, mais je n’ai pas trouvé assez de force en moi. Où irais-je de toute façon ? Je n’ai plus personne à qui me fier, personne à qui j’aurais envie de raconter ô combien j’ai été ignoble. Je suis passé à côté de moi sans me regarder en venant jusqu’ici. La vengeance a disposé de moi, sans moi, pour ne rien récolter. « Je pensais que tu l’aurais détesté avec moi, que tu…. » Mon timbre est dénanti de toute agressivité. Je suis vidé de toute émotion. Je ne suis plus qu’un champ de ruine. Je suis mort, assurément, au milieu de ce loft, alors qu’il me revient en mémoire toutes les horreurs que j’ai fait subir à cette femme qui, de toute évidence, est autant victime de Mitch que je ne le suis. « Rien. Je suppose qu’en effet ça ne pouvait plus rien changer maintenant. » J’esquisse un sourire triste. Incapable de soutenir son regard, je détourne le mien. Mes doigts retiennent mon arme moins fermement. J’abandonne. Je lâche prise. Je n’étais pas fait pour remuer toute cette merde. Ma mère l’a souvent sous-entendu : je suis un lâche, un raté. Je n’ai plus rien à sauver, pas même moi, surtout pas moi.

Alors, à quoi bon me battre contre ma culpabilité ? Elle ferait tout aussi bien de m’emporter. Je ne me débattrai pas cette fois. « Elle dessinait. Elle avait la vie devant elle. » La mienne n’est plus qu’un terrain en friche. « Putain, mais qu’est-ce que j’ai fait… qu’est-ce qu’ils ont fait de moi. » Le désespoir arrache ses mots à mes lèvres alors que je prends ma tête entre mes mains. L’une est toujours occupée, mais la froideur de la crosse me fait du bien. Elle me ramène les deux pieds sur terre. Ils s’ancrent mal, mais je reviens et je m’en veux. « C’est pas comme ça que ça aurait dû se passer. C’est pas ce qui aurait dû arriver. » ai-je avoué, me demandant si je ne l’ai pas déjà dit. Lui présenter des excuses aurait certainement été plus salutaire pour ma conscience, mais qu’aurais-je à y gagner si ce n’est une humiliation. « C'est même pas toi que j'aurais dû venir voir.»


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 33449 POINTS : 2950

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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(07) cecilia #1chad #3atlasspencer #14danaë #3katherinemaxwell #2

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maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 12

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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My baby shot me down
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Que croyait-il Amos en venant ici et en me montrant ça ? Que je lui tomberais dans les bras et lui dirait qu’il a eu raison dès le début ? Raison de me bousculer, me violenter et surtout, de me mentir sur toute la ligne et me faire croire qu’il ressentait quelque chose pour moi ? Quelque chose d’autre qu’une envie folle de m’étouffer ou de me noyer dans ma propre baignoire ? Non, il est venu ici après avoir trouvé cette photo, il m’avait déjà jugée et la seule chose qu’il cherchait à faire, c’est me tirer des aveux de culpabilité. Sauf que coupable je le suis de beaucoup de choses, mais pas d’avoir fait du mal à sa fille. Pas d’avoir attrapé sa nuque pour lui coller le nez sur un rail de cocaïne, et je ne suis pas allée la chercher non plus pour qu’elle écarte les cuisses. J’aurais envie de le blesser, je lui dirais qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour le destin tragique de Sofia. Sauf que je le pensais, avoir envie de lui renvoyer l’ascenseur, mais je réalise que non. Parce que mes sentiments à moi n’étaient pas feint, parce qu’il peut dire ce qu’il veut : mais j’étais réellement en train de tomber amoureuse de lui. Je suis blessée, mais je ne ressens pas le besoin d’enfoncer le couteau dans sa plaie. Je suis juste transie de peur alors qu’il me dévisage comme un fou. « C’est tout ? » Qu’espérais-tu Amos ? Je ne comprends pas, je le dévisage en fermant les vannes de mes larmes. Je ne suis pas un sentimentale, j’ai pleuré sous le coup de la peur, d’un trop plein d’émotion qui m’a assaillie, mais je ne suis pas une pleurnicheuse. « Je pensais que tu l’aurais détesté avec moi, que tu…. » Mes lèvres s’étirent en un sourire plus. Oh oui, je vais haïr Mitchell et si Amos m’en laisse l’occasion, il répondra de ses actes. Il répondra de ce qu’il m’a fait, il répondra de ce qu’il a fait à Aaron. Mais Amos n’aura rien à voir avec ça. Parce qu’il ne connaissait pas mon amant et parce que moi, pendant tout ce temps, je ne le connaissais pas lui. S’attend-il à ce que je m’allie avec lui après tout ce qu’il m’a fait subir ? « Rien. Je suppose qu’en effet ça ne pouvait plus rien changer maintenant. » Je le déteste en cet instant, j’en suis persuadée, mais je n’arrive pas à me réjouir de le voir si vide, si mort. Sa colère semble s’être envolée et, s’il me menace encore de son arme, c’est bien plus mollement. « Je vais le détester… » Je le haïrai même jusqu’à la fin de mes jours. Mitch a causé la mort de mon amant, il a trahit son ami et moi il me ment depuis douze ans. « Mais pas avec toi… » Ma voix se serre, elle s’étrangle alors que je mord ma lèvre. Amos, j’en étais amoureuse, je le sais maintenant parce que l’idée de le perdre me fait mal, quand bien même je ne perds qu’une illusion. Je perds cette image que j’avais de lui. Je perds une chimère, une qui n’a jamais existé.

Et pourtant sa tristesse me piétine mon cœur, déjà brisé. « Elle dessinait. Elle avait la vie devant elle. » Sa fille. Je soutiens son regard, mais je le fais sans orgueil, sans fierté blessante pour lui. Sans compassion aussi, juste avec de la tristesse. « Putain, mais qu’est-ce que j’ai fait… qu’est-ce qu’ils ont fait de moi. » De qui parle-t-il ? De Mitchell ? De moi ? je n’en sais rien, mais alors qu’il prend sa tête dans ses mains, une part de moi a envie de le prendre dans les bras. Celle qui est idiote, celle qui croit encore à l’existence de l’homme dont elle s’est amourachée pendant cinq mois. Celle qui refuse de voir l’évidence. « C’est pas comme ça que ça aurait dû se passer. C’est pas ce qui aurait dû arriver. C'est même pas toi que j'aurais dû venir voir. » Non ce n’est pas moi. Je n’ai pas mené une vie vertueuse. J’ai menti. J’ai blessé et des morts sur la conscience j’en ai un paquet, après des années à vendre cette merde en boite de nuit, puis à l’approvisionner. Mais je n’ai pas caché à Amos qui j’étais, avec lui j’ai toujours été honnête, je n’ai jamais joué. S’il la veut sa vengeance, c’est Mitchell qu’il faut aller voir.

Sur la retenue, je m’approche doucement. Je ne sais si je cherche à l’attendrir pour qu’il mette fin à cette torture, pour qu’il quitte mon appartement et que je puisse recommencer à respirer, ou si c’est cette fichue part qui tient encore à lui qui s’exprime. « Amos je… » Je m’approche, et tente d’entourer doucement son cou de mes bras. Sauf que je suis arrêtée avant. Sauf que sans comprendre ce qui se passe, je sens mon corps qui se déchire sous la douleur, et un bruit sourd m’éclate les tympans. Sauf que je tombe à terre sous le coup de l’impact et que, à cause de la douleur et du choc, je ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe alors que mes jambes se dérobent.

Et je réalise. Je réalise en voyant le sang sur mes mains. En voyant le sang qui s’écoule de mon abdomen.

Il a tiré.






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Son sourire, alors que je perds en panache, je ne sais qu’en penser. Qu’annonce-t-il ? Que cache-t-il ? Est-ce de la raillerie ? De la pitié ? Découvre-t-elle que son affection pour Mitch vaut mille fois la trahison de ce dernier ? Est-ce que ça m’importe finalement ? L’information ne revêt plus aucune intérêt. S’il est une chose qui m’a fait du bien durant ces années de deuil, c’est cette femme que j’ai malmenée et qui m’aurait assommé d’un coup net si je n’étais pas déjà mort. Strange, elle le hait, mais je ne suis pas confié à lui tenir la main pour que nous partagions ensemble ce sentiment. Je ne le suis plus, par ma faute, parce que j’ai débarqué chez elle avec, sous le bras, toute ma haine et mon ressentiment. Je crois qu’une part de moi, celle qui lutte encore pour respirer, aimerait l’implorer et arguer que je n’étais pas dans mon état normal, que l’ivresse m’a fait surréagir et que je le regrette. Elle est trop mince pour s’exprimer. Alors, je la regarde, les pupilles écarquillées par le néant. Je suis vide. Mon âme a expiré. Alors, pourquoi je me désole encore ? Par quel mystère ai-je trouvé la force de parler de Sofia, de confier à Raelyn mon désarroi que sa vie ait été avortée, de serrer mon crâne entre mes mains ? Où l’ai-je puisée, cette force, alors que je tenter d’utiliser mes paumes comme un étau, comme si mon cerveau exploserait dans sa boîte, proprement, sans bavure, face à tant de pression, histoire que je puisse enfin en finir avec toute cette merde que je brasse au quotidien. Au moins, Raelyn se tait. Son silence, je l’apprécie. Je lui en suis entièrement reconnaissant parce que je suis pitoyable, pathétique, ridicule. Je suis aussi petit qu’un insecte. Elle aurait pu m’écraser du bout du pied et l’essuyer ensuite pour envoyer ma carcasse valdinguer au gré du vent. Pas de sépulture ; plus une larme. Juste une infinie cruauté. Je ne l’en aurais pas blâmé. Après ce que je venais de lui faire subir en horreur et en terreur, sa perfidie revancharde n’aurait pas ranimé ma colère. La sienne est légitime. Pourtant, contre toute attente, elle ne m’accable pas. Non. Elle avance doucement vers moi, troquant les mots blessants et vains pour entourer mon cou de ses bras, sauf que je ne l’ai pas appréhendé son geste. La tête penchée par le poids du monde, les yeux fermés sur le bois de la table en quête d’une solution pour qu’enfin mon cœur cesse de brailler sa peine et ses pertes, je ne l’ai pas aperçu son geste. Il m’aurait fait du bien pourtant. En aurais-je pris la mesure que j’aurais pu pleurer comme un gosse contre son sein blanc et voilé. Au lieu de ça, j’ai sursauté, surpris, méfiant, craignant que son objectif soit mon arme, redoutant qu’elle m’abatte alors que, dans le fond, elle m’aurait soulagée. J’ai sursauté avant de relever le regard vers elle et de constater qu’avant l’épouvante, il demeurait au fond de ses pupilles un rien de tendresse. J’ai sursauté et mon doigt, sur la détente, s’est refermé sans que je ne le veuille vraiment. Le bruit de détonation m’a moins heurté que le bourdonnement dans mes oreilles. Il m’a moins choqué que le corps de mon amante qui s’est écroulé sous mes yeux. Au départ, je n’ai pas compris ce qui s’était passé. C’est l’odeur si familière de la poudre qui m’a ramené à la raison. J’ai tiré. Je ne l’ai pas voulu, pas prémédité. Je n’avais même pas songé l’abattre ce soir. Mais, j’ai tiré, sous l’effet de la surprise. J’ai tiré et j’en suis d’abord resté interdit avant de gifler mentalement. Elle n’est pas morte. Elle bouge sous mes yeux. Je peux la sauver. Il suffit d’appeler une ambulance. J’assumerai mon geste, mon attitude. Je me dénoncerai et croupirai en prison quelques années. Je ne balancerai rien sur ses activités. Je la protégerai. Ce sera mon repentir. Ce sera noble, plus noble que ma folie. J’ai récupéré mon téléphone sur la table. J’y ai déposé l’arme et sans plus attendre, je me suis penché sur ma maîtresse. Je déchiré le tissu de son vêtement maculé de sang pour constater les dégâts. Il s’écoule trop vite. Je ne sais pas ce que j’ai touché, mais je n’ai pas des heures devant moi. « Je n’ai pas fait exprès. » ai-je déclaré un rien trop fort, comme si c’était ce qu’elle avait besoin d’entendre alors qu’elle respire mal et que ses forces l’abandonnent peu à peu. « Je vais appeler une ambulance. Tout va bien se passer, tu verras. Je me rachèterai, Rae. Je te jure. Je me rachèterai. » Mon corps tout entier tremble. Je manque en dextérité de la main gauche alors que de la droite, je fais pression sur la plaie dans l’espoir de stopper l’hémorragie. Évidemment, mon appel fut concis, imprécis, mais je ne doutais pas que ma révélation nous enverrait de l’aide et des forces armées. « Parle-moi. Il faut que tu me parles. » Ma vue se trouble, mais je lui prends la main devant le constat que je n’arriverai jamais à maîtriser l’écoulement. Je la serre, sans doute un rien trop fort, et, glissant mon bras dans sa nuque, je la soulève un peu. Je n’ai même pas réalisé que je me suis agenouillé par terre. J’eus à peine conscience que je m’étais penché pour embrasser son front. « Dis-moi tout ce que tu voudrais me dire. En ce compris  les horreurs. Je t’en prie. Dis-moi tout ça. » Je ne prie pas, je la supplie, me balançant faiblement d’avant en arrière.




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LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―

(07) cecilia #1chad #3atlasspencer #14danaë #3katherinemaxwell #2

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #2 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 12

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #3 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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miles (scénario libre) ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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My baby shot me down
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor My baby shot me down (Amelyn UA) - Page 2 873483867

Je n’ai pas hurlé. Sous le coup de la surprise je n’ai pas hurlé, mais la douleur elle est bien réelle. On n'imagine pas ce genre de souffrance avant que tout ça arrive. Non, on ne peut simplement pas imaginer. J'ai les mains moites, le visage moite, et mes larmes se mélangent à mon sang en tombant sur le sol. Je n’ai pas envie de voir le sang qui s’étale déjà sur le plancher alors malgré ce que cela me coute, je quitte mon flanc droit pour m’allonger sur le dos. A-t-il tiré volontairement ? Je crois que malgré tout ce qu’il s’est passé ce soir, une part de moi voulait s’accrocher à l’idée qu’il était incapable de me faire subir ce genre de chose. Capable de me faire souffrir, de vouloir me faire du mal, il l’a démontré durant ces dernières minutes, mais capable de vouloir m’ôter la vie ? Je ne suis pas idiote et si j’observais la situation d’un point de vue extérieur je saurais. Je saurais que mon sang coule trop vite, que mes chances de survies sont proches du néant et peut être même que je tirerais du soulagement de ce constat, celui que je vais mourir vite, qu’il a réussi son coup et que je ne me viderai pas de mon sang sur le parquet des heures durant. Pourtant, je suis incapable de réfléchir. Je suis incapable de me concentrer. J’ai vécu une vie glorieuse mais aujourd’hui, je me sens minable.

Parce que je n'arrive pas à me résoudre à fermer les yeux. Parce que j'ai peur. Je sais ce qu'il va arriver si je ferme les yeux et j’ai peur. « Je n’ai pas fait exprès. » Il s’est laissé tomber à mes côtés et désorientée, je le cherche plusieurs secondes du regard avant d’arriver à accrocher mes yeux au sien. Il déchire le tissu de mon kimono et je ne peux m’empêcher de relever la tête pour observer le sang qui s’écoule de mon abdomen, horrifiée. Mes pensées se bousculent, mon esprit est encore bien trop accroché, je lutte pour ne pas partir. J’ai mal, j’ai de la peine, j’ai mal, encore, j’ai peur, mon dieu que j’ai peur.

Ma vie s'échappe. Combien de temps ? Combien de temps avant que ma conscience s'éteigne ?

Ma respiration est encore saccadée, à cause de la peur, à cause d’Amos qui, agenouillé à côté moi, tente maintenant maladroitement d’arrêter les saignements, en appuyant de toute ses forces sur la plaie. « Tu me fais mal… » Un filet de sang s’échappe du coin de ma lèvre, et je la mords en lui adressant ma plainte. Lucide, je réaliserai sans peine qu’il essaye de me sauver. Là j’ai mal, et je l’exprime. J’ai plus mal que lorsqu’il a appuyé sur mon cou, plus mal que lorsqu’il a attrapé et tiré mes cheveux, plus mal que lorsqu’il s’est accroché à ma cheville pour me faire tomber lourdement. « Je vais appeler une ambulance. Tout va bien se passer, tu verras. Je me rachèterai, Rae. Je te jure. Je me rachèterai. » Se regard aussi me fait de la peine, je crois. Mais déjà je suis ailleurs, déjà j’ai froid, déjà je sens mes membres s'engourdir. Je ne sens déjà plus le bas de mon corps. La vie s'échappe de moi sans que je ne puisse la retenir. Il est trop tard, bien trop tard pour qu’il puisse se racheter. Ma main quitte mon abdomen et je la lèvre vers son visage, tant pis si elle est pleine de sang, pour essayer de lui dire qu’il n’a pas besoin de faire tout ça, qu’appeler une ambulance ne sert à rien, mais il le fait, sa voix tremble, ses paroles sont décousues, mais il appelle. « Parle-moi. Il faut que tu me parles. » Il sert ma main dans la sienne et m’attire à lui pour poser ma tête sur ses genoux. Il me fait mal encore, physiquement, mais je crois que cela me rassure de le savoir près de moi. Il n’a pas fait exprès. C’est peut-être faux, mais moi qui ai exigé toute ma vie que l’on ne me mente pas, moi qui ai appliqué et demandé une brutale honnêteté, ce soir je me fiche de savoir s’il me ment ou s’il dit la vérité. S’il l’avait prémédité en venant ici ou pas, et s’il s’agissait d’un faux mouvement ou s’il regrette simplement son geste maintenant qu’il me voit étendue par terre. « Dis-moi tout ce que tu voudrais me dire. En ce compris les horreurs. Je t’en prie. Dis-moi tout ça. » Mes doigts serrent mollement les siens. Je crois que parler me fait mal. Oui, la douleur devient trop forte. Je crois que je commence à perdre la raison. Je n'arrive plus à penser, la seule chose que j'espère c'est que c'est pour bientôt. Mais j'ai peur, pas envie de partir. Pas envie de céder, pour ne plus exister. J'ai peur que tout s'arrête. Je ne veux pas que tout s'arrête. Sauf la douleur, je veux qu'elle s'en aille. « C’était vrai ? » Je suis pathétique. Dans mes derniers moments je serai cette fille pathétique qui a eu besoin de s’accrocher à une relation avec un homme. Celle qui a eu besoin d’être rassurée, d’entendre que ses sentiments étaient réciproques. Et je crois que je m’en fous, au fond, de comment je pars. J’ai besoin qu’il me mente même s’il ne le pense pas. J’ai besoin qu’il me rassure et qu’il me dise que tout à l’heure j’avais tort et que nous, c’était sincère.

Une dernière larme qui roule sur ma joue. Un dernier souffle qui m'arrache un hoquet de douleur. Mes yeux qui cherchent une dernière fois les siens pour y puiser une réponse.

Un dernier battement de cœur.


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MY BABY SHOT ME DOWN
Amelyn - Univers alternatif

@RAELYN BLACKWELL
Je n’ai pas peur pour ma conscience. Ça fait longtemps qu’elle est en lambeaux. Je ne songe pas que ma culpabilité me dévorera tout entier à présent. Tandis que je soulève légèrement Raelyn pour la garder contre moi, pour tenter vainement de ralentir son agonie, je pense à elle avec espoir. Je prie pour qu’elle s’en sorte, afin qu’elle se relève de cette agression. Je rêve qu’elle me pardonne et que nous pourrons convoler ensemble loin du Club que me vengeance aura fait tomber. Je nous imagine à des kilomètres de Brisbane, mener une vie nouvelle à deux, nous construire un avenir qui prendra la couleur qu’elle le souhaite. Je m’en serais moqué tant que nous pouvions être ensemble, tous deux libérés de nos contraintes et moi, de ma mission. Laver l’honneur de ma fille était mon but, mais Raelyn n’avait p as en payer le prix. Elle était la seule que j’aurais aimé préserver de cette chute. Que m’était-il arrivé, ce soir ? Comment l’alcool avait-elle pu me changer à ce point ? « Je sais. Je sais, mais c’est pour ton bien. Je suis désolé, Rae. Tellement. Pour tout. Tu crois que… tu crois que tu pourras me pardonner ? » ai-je demandé comme si c’était l’urgent, comme si je pressentais qu’elle s’apprêtait à s’éteindre et que sa clémence m’était devenu indispensable pour continuer à fonctionner. L’obtiendrais-je que je ne me relèverais jamais si elle poussait dans mes bras et par ma faute son dernier souffle. Je dois me rendre à l’évidence. Je suis éperdument amoureux de cette femme. L’intensité de mes sentiments avait, à elle seule, mené mes pas vers la folie, ne supportant pas de voir ma Sofia et ma maîtresse sur ce même cliché. Le message à en tirer c’était que je n’aurais bientôt plus d’autre choix que de me séparer de cet amour naissant. Le destin, facétieux, inhumain, exigeait de moi que je m’arrache ses sentiments qui me font comme une seconde peau. J’avais réagi à chaud, bêtement, et je n’en payais plus le prix seul désormais. Raelyn, qui tend sa main vers ma joue et la mienne qui la rejoint. Raelyn et la lueur de ses yeux qui s’éteignent peu à peu et qui pourtant accrochent les miens, désespérés, embués peut-être. J’appelle à l’aide, mais dans le fond, je sais qu’il est trop tard. Elle ne l’ignore pas non plus. Elle est lucide malgré la douleur qui doit certainement lui vriller le corps et le cœur, bien plus que moi qui espère encore. Je marchande avec la plus Haute Instance. Je lui jure que je croirai en Elle si elle me la laisse un peu alors que, penaud, je lui souffle en saisissant son visage entre mes mains : « Bien sûr. Ça l'est toujours, Rae. Je ne me suis pas servi de toi. Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai été blessé de te voir sur la photo parce que justement c’était sincère. J’ai mal réagi parce que j’ai trop bu, mais ça ne change rien à ce que je ressens pour toi. » M’écoute-t-elle encore ? Lui demeure-t-il assez de force alors qu'elles l’abandonnent ? Un filet rouge coule le long de ses lèvres. Je l’ai interpellée. Elle a plongé ses yeux dans les miens et je l’ai embrassé avec au cœur l’envie que ce baiser ne s’arrête jamais, qu’il suspende le temps, qu’il suffise à la retenir jusqu’à ce que les secours arrivent. Ils ne sont pas loin. J’entends les sirènes au loin, à moins qu’il ne s’agisse du fruit de mon imagination. Je lui ai soufflé, en même temps qu’un je t’aime qui est arrivé un peu tard. Elle ne réagit plus. Elle ne respire plus. Je pose mon oreille sur sa poitrine, mais son cœur ne bat plus. J’ai eu beau la secouer, la supplier, la gifler, tenter de ranimer son palpitant d’un massage cardiaque, rien n’y a fait. Elle est partie avec, comme dernier souvenir, que c’est la main d’un homme qu’elle aura certainement aimé qui lui a arraché son ultime souffle de vie. Cette perte, incoercible, m’a oblige à la lâcher-prise sur mon trop-plein d'émotion. Mes larmes se sont diluées dans son sang. Je l’ai embrassée une dernière fois. Je lui ai chuchoté que je devais partir, mais que je ne l’abandonnais pas ou pas vraiment et ça aussi, c'était vrai. Si je m'en vais, c'est qu'il me reste une tâche à accomplir avant que je ne range définitivement les armes. Dès lors, je me suis enfoui, sans prendre la peine d’effacer les indices de ma venue. La police peut m’arrêter, elle devra le faire, mais pas tout de suite. J’ai des comptes à régler avec les réels responsables de ma souffrance qui, cette nuit, a gagné en vigueur. Je ne pleure pas seulement Lola, je pleure aussi cette femme qui m’a porté à bout de bras, qui m’avait accepté tel que j’étais et sur laquelle j’ai craché ma haine et ma rage. Il paraît que c’est plus facile d’être mauvais avec ceux qui comptent. Ce soir, je détrompe l’adage. J’ai surpris Alec sur le seuil de sa porte et j’ai cueilli son frère et sa nouvelle maîtresse au Club, dans son bureau. Il ne dormait pas, il s’envoyait en l’air avec l’une de ces prostituées qu’il juge toujours plus importantes que Rae. Elle aurait donné sa vie pour lui. Il en méritait si peu. J’ai souri devant son corps inanimé. Je lui ai craché littéralement au visage et j’ai attendu que se rapprochent les bruits de pas dans le couloir. Ses sbires, sans doute. Ceux qui m’ont pris pour leur ami et qui, maladroitement, avant de tirer, m’ont demandé ce qui s’était passé. J’aurais pu leur répondre et tenter d’en abattre l’un ou l’autre. Au lieu de ça, j’ai braqué mon arme déchargée – j’ai criblé le corps de Mitch de plomb – vers eux et face à cette menace, ils ont tiré, ils m’ont libéré de ma culpabilité. Durant cette seconde interminable, je me rappelle avoir pensé que je n’avais pas eu le temps de me sentir partir. Quelle ironie ! Une autre aurait mérité cette chance. Même ça, je le lui ai pris. Alors, j'ai délibérément choisi de ne pas raccrocher les gants en martyr. Puisque j’eus le loisir de la choisir, ne serait-ce pas insultant pour la mémoire de Raelyn ou de Sofia d'hésiter avant d'appuyer moi-même sur la détente ? Dans le doute, j'ai statué en faveur de la méthode que j'ai méritée : celle d'un criminel abattu par ses pairs.


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