Le premier matin. C’est ce que c’était et ce dont elle se souviendra, alors qu’elle s’éveille doucement dans le lit d’Ezra et découvre l’environnement peu familier dans lequel elle s’est plongée, elle réalise qu’il en reste encore trente des comme ça et c’est pas pour lui déplaire. Ses yeux fixés sur le plafond alors qu’elle se plonge dans ses pensées et qu’elle tente d’analyser le sentiment que lui procure le fait d’être là, finissent par dériver sur chaque endroit de la pièce : la chambre d’Ezra, qu’elle prend le temps de découvrir, ce qu’elle n’avait pas fait en prenant possession des lieux la veille. Le cadre est intime, elle tâche d’être minutieuse alors qu’elle observe tout pour y déceler les parties de la vie de son ami dont elle n’avait pas encore connaissance. Cela va aux photos de famille qui trainent par ici aux espaces vides de la pièce qu’elle devine en bazar en temps normal mais qu’il a rangé pour l’accueillir. La pensée lui arrache un sourire alors qu’elle perd son visage dans les draps qui, faute de dégager son odeur, sentent la lessive fraiche, sa lessive à lui. Elle inspire et tente de la graver dans sa mémoire. C’est le miaulement d’une Audrey, désireuse de sortir de la pièce afin de retrouver le balcon qui l’amène à couper sa découverte. Elle passe en premier lieu son visage à travers la porte pour voir si son hôte est déjà réveillé. Le chat en profite pour s’échapper vers la fenêtre de l’autre côté de laquelle on peut apercevoir sa sœur d’adoption, revenue de sa nuit de vadrouille pour le petit déjeuner. Afin d’accorder à Ezra quelques minutes de sommeil supplémentaire, parce qu’elle se doute bien que les animaux ne vont pas le laisser à Morphée plus longtemps, elle fait de tous petits pas jusqu’au balcon afin de faire sortir la bête et n’en laisse entrer aucune pour le moment. Sa prochaine destination est là cuisine, dont elle ouvre les placards sans trop les faire grincer (ce qui échoue parce qu’il fallait bien qu’il y’en ait un de bruyant) afin d’en sortir du café qu’elle s’empresse de mettre en machine avant d’observer du mouvement au niveau du canapé. Elle continue de ne rien dire, ne sachant pas s’il est du matin ou non. Elle laisse aux bruits de l’appartement et au soleil déjà bien haut le soin de procéder au réveil et ce n’est que dès que sa tête sort des couvertures qu’elle se risque à un « Bon matin ! » avec un grand sourire. Sans attendre et alors que le liquide coule encore, elle attrape une tasse qu’elle remplit déjà de café afin que ce soit prêt à l’emploi et se risque à demander. « Tu as bien dormi ? Qu’est-ce que tu prends le matin sur tes tartines ? » Et comme le timing est bon, c’est le moment que choisi le grille-pain pour y expulser ses toasts qu’elle saisit, attendant une réponse. Il l’apprendra bien vite même le petit déjeuner est le seul repas de la journée qu’elle est capable de cuisiner sans provoquer des catastrophes.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
La nuit avait été quelque peu agitée - ou plutôt, la fin de nuit. Une fois que Cora et lui étaient revenus à son appartement et que les deux chats avaient arrêté de vouloir jouer avec tous les objets du salon et de la chambre d’Ezra combinés, et après un bon diner fourni par un restaurant non-loin de chez lui, la jeune femme était partie se coucher et Ezra avait remonté ses manches. En effet, la quarantaine n’annonçait pas l’arrêt de travail pur et dur. Même si le garage ne resterait pas ouvert au public, ça n’annonçait pas la fin de la paperasse. Il en avait pris une bonne partie la veille afin de commencer à planifier ce qu’il aurait à faire durant les futures semaines, et ça ne s’annonçait pas de tout repos. L’organisation de tout ça lui avait pris toute la soirée et une bonne partie du début de la nuit, si bien qu’il avait encore les deux yeux bien fermés lorsque Cora entra dans le salon. Afin de pouvoir rendre cette cohabitation faisable pour les prochaines semaines, Ezra avait laissé la jeune femme prendre sa chambre et avait passé ses affaires dans le salon. Ne pas y voir ici quelconque gros sacrifice ou quoi que ce soit, il avait pris l’habitude de dormir régulièrement sur son canapé plutôt que dans sa chambre, car lorsque Noah venait chez lui il n’avait pas de chambre supplémentaire non plus. Après une bonne dizain de minutes à entendre des bruits de fond, à sembler reconnaître la sensation légère du soleil filtrant à travers les volets du salon, les paupières d’Ezra vinrent enfin s’ouvrir légèrement. Il eut un instant d’hésitation, avant de se rappeler qu’il dormait dans le salon. L’odeur du café, alléchante, vint lui chatouiller les narines. Un regard en coin en direction du lecteur DVD sous la télévision vint lui indiquer que la matinée était déjà bien entamée, et Ezra se fit la réflexion qu’il ne se rappelait plus la dernière fois qu’il avait réussi à dormir si tard. Le confinement aurait peut-être plus de points positifs qu’il ne s’y attendait. Alors, il vint tirer la couverture, se relevant quelque peu sur ses coudes, jetant un coup d’oeil en direction de la cuisine. « Bon matin ! » Le sourire de Cora vint illuminer ses mots. La jeune femme semblait bien plus réactive que lui en cette heure presque avancée de la journée. Cependant, l’énergie qui semblait l’envahir était contagieuse car, pour une fois, Ezra ne se rallongea pas la tête dans l’oreiller de suite. « Bonjour. » A dire vrai, la scène qui se déroulait sous ses yeux était quelque peu étrange, n’ayant pas imaginé avoir un jour Cora dans sa cuisine, café en main, si tôt en journée. « Tu as bien dormi ? Qu’est-ce que tu prends le matin sur tes tartines ? » Se rappelant qu’il s’était endormi, comme par réflexe, en caleçon, Ezra vint attraper son pantalon de jogging qui traînait à côté du canapé, histoire de ne pas donner l’envie à Cora de fuir dès le premier jour. Il vint la rejoindre dans la cuisine à la suite, sourire naissant sur ses lèvres également. « J’ai dormi comme un bébé. » Ce qui était souvent le cas, il fallait avouer. Il avait du mal à se lever, il dormait souvent peu lorsque le travail venait l’accabler, mais il avait toujours eu un plutôt bon sommeil. « Et toi ? » Il espérait que son matelas n’était pas aussi vieux qu’il s’en rappelait et qu’il ne laisserait pas le dos de Cora en compote. Il ne s’en apercevait plus, à force, mais il savait qu’il n’était pas un modèle quand au fait d’avoir un bon matelas. La preuve en était, dormir sur le canapé était quelque-chose qui ne le dérangeait en rien. « Oh, je suis un vrai australien pour ça. » Petite mine rieuse, il vint attraper dans un des placards de la cuisine un pot, qu’il mit à hauteur d’yeux de la jeune femme. « Vegemite sur mes toasts ! » La future réaction de Cora serait à enregistrer, savoir si elle faisait partie de ceux qui appréciaient sans modération ce trésor de la culture culinaire australienne.
Elle ne s’était pas sentie en pleine forme depuis très longtemps. Les bonnes nouvelles avaient pourtant commencé à faire leurs apparitions du côté de Cora mais c’était encore souvent qu’elle se réveillait la boule au ventre à ne pas savoir de quoi sera faire la journée. Dans l’appartement d’Ezra, elle avait comme le sentiment d’être protégée, comme si le malheur ne viendrait pas frapper à cette porte et cela provoquait un sentiment de légèreté qui pourrait lui couper l’envie de ressortir de ce cocon un jour. « J’ai dormi comme un bébé. » annonce t-il alors qu’elle sert le premier shot de café à voir présentement comme une douceur après un si bon sommeil. « Et toi ? » Et bien, pareil que lui. « Tout pareil, je me rappelle même plus la dernière fois que c’était arrivé. » Et cela doit bien remonter à des années, avec le procès, le scandale et la carrière stressante qu’elle menait auparavant, s’il avait fallu trouver une époque de bonne santé nocturne chez Cora, il faudrait facilement remonter à cette période où elle allait en cours. Ce qui semble être une autre vie maintenant que ce sujet passe furtivement dans les pensées de Cora. Se prenant pour la parfaite ménagère – et surtout parce qu’elle cherche à faire bonne impression – elle se saisit des toasts qui ont bien choisi leur moment pour sauter hors du grille-pain pour s’enquérir du contenu du petit déjeuner d’Ezra. « Oh, je suis un vrai australien pour ça. » C’est-à-dire ? Parce qu’elle ne voit pas le rapport en l’Australie et le petit déjeuner et jusqu’à ce qu’il sorte son précieux met du matin du placard, elle ne voit pas de quoi il cause. C’est une expression mi-surprise et mi-dégoutée qui s’affiche sur son visage. Cora est incapable de manger ça. Elle correspond au parfait cliché de l’influenceuse qui veut de l’avocat sur ses tartines. « Vegemite sur mes toasts ! » « Je vois ça » Elle ne cache pas l’appréhension dans sa voix à observer le pot que sa mère qualifiait, il y’a presque vingt ans de ça, de gras facile et parce qu’elle avait été conditionné à noter chaque calorie que contenait sa nourriture, elle avait aussi appris à être dégouté de ce que n’était pas healthy. Fatalement, les années d’études avec Matthias avait sauvé la pizza et les frite que Cora est capable d’ingurgiter, la végémite n’a pas fait parti du programme. « Je me rappelle très vaguement en avoir mangé enfant et ne pas avoir aimé ça. » Surtout, d’avoir cédé à sa mère qui lui avait répété que ce n’était pas bon mais il est peut-être un peu trop tôt pour parler de mauvais traitement. « Surtout qu’on ne sait toujours pas ce qu’il y’a dedans ? » Des fois que y’ait eu une update depuis les années quatre vingt dix. Elle décide plutôt de se saisir d’une pomme et des quelques fruits dont Ezra a fait l’acquisition la veille. « C’est donc ton secret pour une journée réussie » dit-elle en s’amusant, souriante dans le fond d’apprendre des choses sur lui qu’elle n’aurait pas deviné.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Tout pareil, je me rappelle même plus la dernière fois que c’était arrivé. » A son sourire niais vint s’apparenter des yeux plissés, mais amusés. Il venait donc de passer l’épreuve du matelas assez confortable pour y faire une bonne nuit, il ne devait pas être à côté de la plaque que ça alors. Rapidement, les toasts firent leur apparition en dehors du grille-pain, ce qui annonçait le début du petit-déjeuner. Bien qu’ils aient pris un bon diner la veille, en voyant les futurs toasts, le ventre d’Ezra vint lui signaler qu’il avait faim. Et il avait hâte de voir le visage que lui présenterait Cora lorsqu’il viendrait sortir de son placard son pot de Vegemite. De son point de vue, c’était excellent, mais il savait les avis diverger et se partager sur cette question. Il ne fut pas déçu lorsque son regard vint se poser sur l’expression qu’abordait la jeune femme - il ne put d’ailleurs pas retenir un petit rire. « Je vois ça. » Tout fier de faire partie des personnes qui appréciaient, à sa juste valeur, le Vegemite, il vint hocher vivement de la tête, un sourire fier accolé à son visage. « Le trésor de l’Australie. » Il exagérait clairement, là. L’Australie avait surement bien mieux à vendre qu’une étrange pâte à tartiner, notamment quelques des plus beaux paysages du monde - mais la question n’était en rien ici aujourd’hui. « Je me rappelle très vaguement en avoir mangé enfant et ne pas avoir aimé ça. Surtout qu’on ne sait toujours pas ce qu’il y’a dedans ? » Venant porter son regard un instant sur le pot et sur les toutes petits écritures que l’étiquette contenait, Ezra finit par venir hausser les épaules. Il ne faisait par partie de ces personnes vraiment méticuleuses sur la composition des produits qu’il mangeait, et préférait les ranger dans des catégories selon leur goût plutôt que les éléments les composant. Fatalement, le Vegemite se trouvait donc dans la même catégorie à ses yeux que la pizza - même si clairement, cette dernière pouvait être de bonne composition - et que le McDo. Toutes ces choses que vous mangiez, en réalité, en sachant qu’elles n’étaient pas forcément recommandées pour la santé mais faisaient du bien au moral. « J’ai peur de ne plus aimer ça si je regarde vraiment ce qu’il y a dedans. » Il vint poser le pot sur le plan de travail, attrapant un couteau dans un tiroir, étalant une couche de pâte brune sur le premier toast qui se trouvait sous sa main. « En revanche… » Il vint ensuite tendre le toast à Cora, presque à hauteur de son visage, un sourcil haussé, curieux. « Les goûts changent entre quand t’es enfant et adulte. Goute de nouveau. » C’était le meilleur moyen pour qu’elle soit sûre de son avis sur ce qu’il appelait, toujours avec exagération, un trésor de l’Australie - se rappeler ici qu’Ezra n’avait jamais mis les pieds dans un autre pays, et que sa gastronomie se composait donc énormément des éléments produits par son pays. En aucun moment, à la suite, il fut offensé cependant que Cora préfère se rabattre pour faire son vrai petit déjeuner sur un fruit. Chacun avait ses habitudes et il n’était pas question que ces dernières soient remises en question. « C’est donc ton secret pour une journée réussie » Attrapant un second toast, qui se trouva rapidement brun sur une face à son tour, Ezra croqua à pleines dents dans le mets. Après avoir mangé sa première bouchée, et avalé deux à trois gorgées de café - parce-que ça, il ne saurait y couper quoi que qui puisse lui dire -, il vint répondre à la question de la demoiselle. « Une journée réussie, c’est surtout une journée où j’arrive pas en retard au boulot. » Il fit une petite grimace, eu un petit rire. La ponctualité n’avait jamais été son fort. Il travaillait dessus, promis, mais c’était un travail de longue haleine. Lorsqu’il était encore employé chez Mecanor, il avait mis les bouchées doubles afin de réussir à se pointer toute une semaine, et tous les autres jours à la suite, à l’heure. Depuis qu’il était passé le patron du garage, c’était une autre affaire - surtout lors de soirée comme la veille où il planchait pendant plusieurs heures jusque tard dans la nuit sur le boulot. « Quand je bosse, je suis plutôt du genre à passer de mon lit à ma voiture en trois minutes pour être sûre d’arrivé avant que tous les employés soient déjà là au garage. »
Evidemment, il aurait été surréaliste que les goûts et les couleurs de Cora et Ezra convergent à la perfection. Etant lucide, elle n’y aurait pas cru et bien qu’interloquée, elle ne peut s’empêcher de sourire face à cette différence entre Ezra et elle qu’est cette pâte mystérieuse nommée végémite. Pour Danielle, il avait de toute façon toujours été question d’interdire le sucre et autre produit manufacturé de l’alimentation de sa fille et en grandissant, si Cora avit découvert la gourmandise, le goût pour les choses peu naturel n’était jamais venu. Elle n’arrive même pas à trouver cela dommage tant cela lui plait que de découvrir quelque chose de lui. « Le trésor de l’Australie. » dit-il en observant cette denrée dont il allait faire son déjeuner. Sceptique, elle pense surtout à l’avocat qu’elle a sorti de son côté pour en faire sa tartine. « Je croyais que c’était les koalas. » rétorque t-elle avec une fausse naïveté supposée enchérir sur l’hyperbole d’Ezra. Elle retient une seconde blague assez amère pouvant lier les récents feux de forêt, le sort de koala et cette montée en grade de la végémite au titre de trésor national. Parfois, il ne faut pas pousser les blagues trop loin. « J’ai peur de ne plus aimer ça si je regarde vraiment ce qu’il y a dedans. » Ah, oui. Apprendre de quoi est fait la gélatine a souvent cet effet sur les gens par exemple. Elle se jure de ne jamais lui ouvrir les yeux sur d’autres secrets de fabrication industriel, pas même les nuggets. « En revanche… » Elle lève le regard vers lui alors qu’il brunit un des toasts qu’il lui adresse. « Les goûts changent entre quand t’es enfant et adulte. Goute de nouveau. » Elle n’est pas certaine. Elle saisit malgré tout la tartine mais avant de mordre dedans, lui offre un regard dubitatif témoignant du peu d’attrait qu’elle trouve à cette pâte qui pourrait graisser les pièces des moteurs qu’il répare tant l’aspect est suspicieux. « Ne mourrons pas stupide. » finit-elle par dire et parce qu’il marque un point. Le goût change. A huit ans, elle était incapable de boire du café, maintenant, il coule presque dans ses veines. « Okay, je pourrais te mentir pour te faire plaisir mais je vais honnête » dit-elle en mâchant la bouchée de sa tartine avant d’avaler et de trancher.« C’est vraiment pas bon. » C’est bien trop sucré et amer en même temps. LE genre de goût dont il faut habituer le palais et là, c’est trop tard. Elle lui rend sa tartine, geste qui tue toute distanciation sociale mais dans la mesure où ils vont cohabiter. « Une journée réussie, c’est surtout une journée où j’arrive pas en retard au boulot. » dit-il alors qu’elle s’intéresse un peu à son quotidien et à ses goûts bizarres. Elle aime ça, apprendre sur lui. « Quand je bosse, je suis plutôt du genre à passer de mon lit à ma voiture en trois minutes pour être sûre d’arrivé avant que tous les employés soient déjà là au garage. » Et bien, voilà un point commun : elle-même est toujours en retard, sauf qu’elle ne passe pas en trois minutes du lit au travail. Elle prend le temps d’être belle et de ce fait, fait attendre les autres. C’est moche, elle sait. Elle corrigera ça quand elle aura repris une carrière. « Mais, pourquoi tu changes pas tout simplement tes horaires d’ouvertures ? » pointe t-elle à la manière d’un meme à la Eddie Murphy où s’il n’y a pas d’heure, alors il n’y a pas de retard. « C’est toi le patron, tu peux. » Elle acquiesce à moitié sérieusement, consciente que les choses ne fonctionnent pas comme ça et pourtant, ça parait pas si idiot. « Bon, le soucis, c’est que j’imagine bien que si on commence comme ça, les horaires vont avancer de trente minutes chaque semaine ? » Même, la théorie fonctionne … presque.
Ezra Beauregard
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TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
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Si le Vegemite avait toujours été une évidence pour son palais, il pouvait comprendre que ce n’était pas un gout qui pouvait venir plaire à tout le monde. Et dans la même lignée, les dires de la jeune femme ne venaient pas le surprendre le moins du monde. Cependant, Ezra vint lui suggérer de venir gouter de nouveau, lui tartinant un toast tout beau tout frais, sourire aux coins des lèvres. Il vint tendre la tartine à la jeune femme, attendant de voir si elle allait accepter de retenter l'expérience après tant d’années. Il pouvait voir le scepticisme dans son regard, l’hésitation le traverser également, le pour et le contre se croiser - avant qu’elle ne vienne tendre la main pour attraper le toast. « Ne mourrons pas stupide. » Le temps qu’elle vienne gouter, Ezra ne la lâcha pas du regard, attendant qu’elle rende son verdict. Il ne gagnerait rien à ce qu’elle admette aimer désormais ce gout si particulier, mais il était curieux de voir si les gouts pouvaient changer à ce point là - il en connaissait un paquet de personnes qui ne pouvaient pas supporter le Vegemite. « Alors ? » « Okay, je pourrais te mentir pour te faire plaisir mais je vais honnête. C’est vraiment pas bon. » Ezra vint ouvrir la bouche, formant un O parfait, faussant un air choqué. Il ne sut cependant garder cette attitude plus d’une seconde et demie, qu’il venait déjà un petit rire s’échapper tant il était ridicule. « Je pourrais te dire que je suis outré. » Il vint croiser les bras sur son torse, tentant toujours de retenir les petits rires ridicules qui se frayaient un chemin sans rien lui demander. « Mais en vrai je suis pas tant étonné, c’est soit tu aimes soit tu aimes pas ça je crois. » Même si les gouts et les couleurs pouvaient changer, même si en grandissant ces derniers pouvaient devenir différents il était vrai, le Vegemite avait réellement une particularité comme nul autre. Il avait été surtout curieux, sur ce coup là, de voir si la jeune femme serait prête à tenter de gouter une nouvelle fois tout de même, en ayant pertinemment l’idée en tête qu’elle pourrait probablement ne pas aimer du tout. Elle avait tenté, et c’était tout à son honneur. Ezra finit par attraper le reste de la tartine qu’elle lui tendait, et n’en fit presque qu’une bouchée - une partie du pain faillit tomber à même le sol de la cuisine mais il le rattrapa au vol. Même les enfants mangeaient mieux que ça. Finalement, alors qu’il vint retrouver son sérieux, la conversation prit un tournant similaire. Ezra vint avouer à Cora qu’une journée réussie, pour lui, était surtout une journée où il n’arrivait pas en retard au garage - et il n’était on ne peut plus vrai en disant cela. Combien de fois, en tant que patron ou non, il avait vu les aiguilles à des positions bien trop avancées sur l’horloge alors qu’il ouvrait les yeux, le sommeil embuant encore son regard. Il était en retard, Ezra, c’était un fait avec lequel le reste de son entourage devait s’accommoder. Même s’il y mettait du sien et faisait les meilleurs efforts, un jour ses mauvaises habitudes le rattrapaient sans crier gare. « Mais, pourquoi tu changes pas tout simplement tes horaires d’ouvertures ? C’est toi le patron, tu peux. » Alors, bien sur qu’il se laissa aller un rire véritable et à plein poumons. La réflexion était implacable et l’esprit de logique brillant. Avec une raison présentée de cette façon, cette idée pourrait devenir la nouvelle phrase fétiche du Beauregard. C’est toi le patron, tu peux - si son ancien patron l’avait entendu rien qu’une fois et une seule penser à une idée pareille, il ne lui aurait jamais laissé le garage entre ses mains. « Bon, le soucis, c’est que j’imagine bien que si on commence comme ça, les horaires vont avancer de trente minutes chaque semaine ? » Attrapant sa tasse de café afin de l’emmener avec lui pour un retour vers le salon, il retira du canapé le plaid et l’oreiller qu’il avait utilisé pendant la nuit, les projettent sur le sol plus loin pour ne plus qu’ils soient gênants. « C’est même pas chaque semaine, d’ici à lundi prochain je travaille de nuit si je fais cette méthode. » Il vint étirer un petit sourire mi-amusé, mi-grimace presque fière. « Je pense pas que ça passerait plus à cette hauteur là le retard. » Il aurait les autorités du travail à ses basques s’il déviait sur un chemin pentu de la sorte. Finalement, il se laissa tomber gentiment dans le canapé, avalant quelques gorgées de sa boisson matinale. « Je suppose du coup que toi, tu fais partie de ceux qui se lèvent tôt ? » Sourcil inquisiteur haussé sur le visage, taquinerie dans le regard. La jeune femme avait réussi à se sortir du lit sans trop d’encombres ce matin et rien que pour ça, Ezra la classait dans les lève-tôt. C’était un raccourci rapide mais qui se révélait être souvent vrai, comme si l’exception confirmait la règle. « Couche tôt-lève tôt du coup, ou pire combo couche tard-lève tôt ? » Il ne vint pas proposer l’option couche tard-lève tard, ne voyant pas Cora faire partie de cette équipe-ci. Il pouvait se tromper, cependant, et ne serait même pas offusqué si c’était le cas.
Elle aurait pu faire le choix de l’impressionner et d’accepter de prononcer un tout léger petit mensonge mais elle était placée pour savoir que ça pourrait aller loin et avait de toute façon décidée de ne plus jamais dissimuler la vérité ou bien se faire passer pour ce qu’elle n’est pas même si à l’instant présent elle aurait aimé partagé un point commun avec Ezra. Cela ne sera que partie remise au moment où elle lui donne son opinion réel sur ce que le blond qualifie de « trésor de l’Australie ». « Je pourrais te dire que je suis outré. » répond t-il, faisant mine de l’être réellement avant d’ajouter « Mais en vrai je suis pas tant étonné, c’est soit tu aimes soit tu aimes pas ça je crois. » « Parce qu’il existe une troisième option dans d’autres domaines ? » pointe t-elle pour le taquiner tout en sachant pertinemment que la question pourrait mener à un très long débat. Replaçant sa tartine dans son assiette, elle se met en quête de préparation de son petit déjeuner qui lui fait plaisir à elle tout en poursuivant la conversation et en s’amusant en silence des acrobaties d’Ezra avec son pain. La conversation finit par tourner autour des sujets du quotidien qu’elle tourne en dérision en faisant un peu d’humour, en imaginant des « et si » quelques peu abracadabrantesque et totalement surréaliste du genre de décaler les horaires d’ouvertures du garages indéfiniment pour que ça colle à son retard. Une solution impossible mais une solution tout de même qu’elle aurait employer pour combler ses propres manquements à ses obligations de ponctualité car si elle n’oserait l’avouer – bien qu’à y réflechir et à se ressasser leurs rendez-vous – Cora est toujours en retard, parfois de cinq minutes, souvent de plus et jamais au grand jamais elle n’arrive à faire peur de ponctualité. Pourquoi ? Difficile de s’interroger sur le sujet. « C’est même pas chaque semaine, d’ici à lundi prochain je travaille de nuit si je fais cette méthode. » « Oui, mais pour finir par retravailler de jour la semaine suivante. » pointe t-elle du doigts, comme si l’idée restait viable. « Je pense pas que ça passerait plus à cette hauteur là le retard. » « Oui, mais les gens qui sont obligés de poser des congés pour aller au garage y trouveraient leur compte aussi. » réplique t-elle à nouveau, amusée de trouver à chaque fois un avantage aux inconvénients qu’il avance. N'en voyant pas de nouveau poindre à l’horizon, elle finit par ajouter. « Tu veux voir jusqu’où je peux aller pour défendre mon idée. J’ai un « oui mais » pour tout. » Et elle parait fière. Du moins, c’est la mine qu’elle affiche alors qu’elle découpe quelques fruits pour s’en faire une salade. « Je suppose du coup que toi, tu fais partie de ceux qui se lèvent tôt ? » En guise de réponse positive, elle tapote du doigt sur son nez pour ne pas lui faire trop mal avec une vérité prononcée à haute voix. C’est pire que ce qu’il pense parce qu’elle n’est jamais à l’heure mais toujours levée à l’avance, comme si un vortex temporel l’empêchait toujours de bien faire. « Couche tôt-lève tôt du coup, ou pire combo couche tard-lève tôt ? » « Tu m’as percée à jour, je suis de la pire de espèce. » Couche tard-lève tôt. Cora n’avait jamais été du genre à trop traîner au lit ou à chercher à ses rendormir. La conscience-travail s’active toujours très vite après son réveil, l’empêchant de lambiner. « Je suis incapable de rester statique. » dit-elle en levant les mains comme si elle n’y pouvait rien. En vérité, elle pouvait trainer au lit mais c’était toujours pour brouiller du noir, ce qui n’est pas un comportement auquel la star aime à se laisser aller. « Mais ne t’en fais pas, ce n’est pas contagieux. Tu n’as pas à avoir peur de moi. » assure t-elle, même si une habitude peut vite s’attraper. Saisissant son bol de fruit, elle se tient face à lui pour proposer « Netflix ? » Ou autre programme du matin.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Oui, mais pour finir par retravailler de jour la semaine suivante. » Il vint plisser quelque peu les yeux, une pointe d’amusement à la fois dans le regard et dans le sourire. « Quel décalage horaire ça me ferait à la fin du mois. » Même si les arguments de la jeune femme n’étaient pas mauvais, même si les avantages qu’elle avançait étaient à prendre en compte, Ezra savait qu’in fine, ce n’était pas réalisable. Mais il devait avouer être plutôt attendri tout autant qu’amusé de la voir trouver des solutions à tous ses problèmes - alors qu’elle venait avancer une idée supplémentaire à ses paroles d’après. « Oui, mais les gens qui sont obligés de poser des congés pour aller au garage y trouveraient leur compte aussi. » Cette fois ci, ce fut un rire franc qui s’échappa dans l’appartement. « Tu veux voir jusqu’où je peux aller pour défendre mon idée. J’ai un « oui mais » pour tout. » Secouant quelque peu la tête, Ezra leva les yeux au ciel - sa réaction préférée, utilisée dans toutes circonstances. « Je pense avoir compris l’idée. Fais moi penser à jamais te contredire surtout. » A la suite, il vint boire une longue gorgée de café - car, s’il avait percé à jour la demoiselle sur ses habitudes de sommeil, les siennes n’étaient plus à prouver depuis des années. Ezra avait un sommeil en carton, de ceux qui étaient des adultes encore enfants à nécessiter huit à dix heures de sommeil par nuit pour se sentir pleinement en forme. S’il était réveillé tôt, il était grognon et la sieste faisait partie de ses activités favorites. Pas qu’il soit feignant ou quoi que ce soit d’autre, mais il aimait juste dormir. « Tu m’as percée à jour, je suis de la pire de espèce. Je suis incapable de rester statique. Mais ne t’en fais pas, ce n’est pas contagieux. Tu n’as pas à avoir peur de moi. » Ezra vint porter une main à son coeur, feintant d’être soulagé comme il ne l’avait jamais été de sa vie à entendre les mots de Cora. « Je me voyais déjà obligé de me mettre à ce rythme militaire. Mon corps n’est pas prêt pour ça ! » Il vint poser une main sur son front, imitant une diva en pleine session de drama-queen, un rire se faisant entendre la seconde d’après. « L’avantage, c’est que tu vas avoir un mois pour t’habituer à rester plus statique que tu le fais d’habitude. Tu vas voir, c’est une façon de vivre géniale. » Il vint faire un clin d’oeil à la jeune femme, un brin moqueur mais jamais plus. Finalement, Cora vint lui tendre un bol de fruits, qu’il saisit volontiers - il n’avait pas l’habitude d’adopter un petit déjeuner aussi sain, lui qui se contentait souvent d’un café une fois arrivé au boulot n’ayant jamais le temps de vraiment grand chose. « Netflix ? » Et si la proposition de la jeune femme lui semblait être des plus délectables, qu’elle le tentait plus que tout au monde - après tout, ce qu’elle lui proposait était tout à fait le genre de programme qu’il rongeait à longueur de temps sur ces journées de repos -, Ezra dut laisser échapper un soupire, alors que le sourire qu’il portait jusque maintenant sur ses lèvres se transforma en une petite moue, à la fois désolée et mal à l’aise. « Ca aurait été avec plaisir, mais… » Oh God, qu’il détestait commencer des phrases de la sorte, car un mais n’annonçait jamais une réponse positive à la suite. « … il faut que je passe au boulot. Je pensais que partir du jour au lendemain serait possible mais en fait on a trop de commandes en cours pour laisser tomber et me cloitrer ici. » Il vint soupirer, baissant le regard. Il s’en voulait, parce-que l’idée qu’il se faisait de cette matinée à la base était bien éloignée de ce qui allait réellement se passer. Il s’en voulait, parce-que Cora avait accepté de venir ici pour les quatre prochaines semaines et à peine le premier rayon de soleil s’était levé sur la ville, Ezra en profitait pour retourner au garage. « Je suis désolé, je pensais que ça serait moins chiant que ça… » Sa phrase préférée dès qu’il parlait des imprévus liés au garage, comme s’il n’avait pas appris au fil des années que les imprévus pouvaient arriver à tous moments et qu’en tant que patron, il était presque le seul à pouvoir en régler une bonne partie.
Elle se serait amusée pendant des heures à trouver des solutions bancales à tous les problèmes du commun des mortels. Même si elle les sait pas sérieuses du tout et totalement irréelles, Cora reste capable de défendre ses idées becs et ongles avec une répartie qui ne fait qu’ajouter à son engouement dans le petit jeu qui est en train de se créer. Pour jouer, il suffisait de croire dans le “et si” que tant de personne relègue au monde de l’impossible, s’empêchant d’imaginer un monde de possibilité qui rimerait avec simplicit « Quel décalage horaire ça me ferait à la fin du mois. » “Si on te pose des questions, tu pourras dire que c’est le jet-lag.” dit-elle en haussant simplement les épaules, la règle du jeu est aussi de ne pas s’inquiéter des conséquences mais de juste faire la proposition la plus drôle et incongrue. Elle finit malgré tout par le mettre en garde contre sa tendance à aimer avoir le dernier mot bien que présentement tout reste très enfantin entre eux. « Je pense avoir compris l’idée. Fais moi penser à jamais te contredire surtout. » dit-il, ce qui fait réagir la star avec une légère véhémence, comme si elle allait lui faire promettre quelque chose. “Non, ne t’arrête pas, c’est très amusant comme jeu!” Et surtout, elle aura toujours besoin de quelqu’un qui la force à se questionner, à tout imaginer et à remettre en question ses convictions. Cora a besoin qu’on la contredise. C’est ainsi qu’elle cherche des solutions. C’est en déjeunant que la conversation prend le temps d’évoluer vers d’autres sujets, comme celui du réveil. Une conversation sensée pour deux personnes qui vont cohabiter en ignorant les habitudes de vie de l’autre. S’il y’a un moment où l’un doit placé être un grand fan de hard rock incapable de se lever sans un refrain de prière à Satan sur fond de riff de guitare, qu’il parle ou se taise à jamais. Pas de ça chez Cora mais si Ezra comptait sur les grasses matinées, il aurait mieux à récupérer vite sa chambre car Cora est du genre à sortir le tapis de yoga au lever du soleil et même le dimanche matin. Elle le rassure, il ne sera pas obligé de suivre. « Je me voyais déjà obligé de me mettre à ce rythme militaire. Mon corps n’est pas prêt pour ça ! » Elle hoche la tête tout en portant son café à ses lèvres pour le rassurer. Point de poigne de fer sous ce doux faciès, qu’il se rassure. « L’avantage, c’est que tu vas avoir un mois pour t’habituer à rester plus statique que tu le fais d’habitude. Tu vas voir, c’est une façon de vivre géniale. » Elle est sceptique. Elle se perd le temps de trois secondes à imaginer ce que cela va être que de ne pas sortir et elle espère pour Ezra qu’il n’a pas peur des activités qu’elle pourrait proposer pour s’occuper parce qu’elle est capable d’aller loin, jusqu’à apprendre à lancer des flammes par exemple. “Tu sembles avoir tellement confiance en ce que tu dis que pour cette fois, je ne vais pas te contredire.” Peut-être en ressortira t-elle posée. Après tout, c’est ce à quoi elle aspire là et ça l’amène à proposer un classique moment devant un film. La curiosité motive sa demande. On peut en apprendre tellement sur quelqu’un en regardant juste sa liste de film à regarder. « Ça aurait été avec plaisir, mais… » Elle sent que ce mais, elle ne va l’apprécier fortement. « … il faut que je passe au boulot. Je pensais que partir du jour au lendemain serait possible mais en fait on a trop de commandes en cours pour laisser tomber et me cloitrer ici. » Elle ne dit rien et cache la légère déception qu’elle ressent à son écoute. En même temps, c’est l’occasion pour lui de se mettre à jour et il aurait tort de ne pas la saisir. « Je suis désolé, je pensais que ça serait moins chiant que ça… » ajoute t-il, sentant probablement la déception de la jeune femme même si elle ne s’accompagne d’aucune rancoeur. “Je vois, c’est pas grave.” dit-elle dans un sourire avant d’ajouter, plus enjouée “Je peux t’accompagner si tu veux!” Elle ne lui servirait pas à grand chose à défaut de lui tenir compagnie, ce qui est déjà pas mal en soi. “Sinon je peux trouver un truc productif à faire, comme apprendre à cuisiner, jouer d’un instrument ou peut-être lire tous les scénarios qu’on m’a envoyé.” Cette dernière option semble viable puisque les deux autres pourraient faire courir de grands risques aux sens du goût et de l'ouïe chez Ezra si elle venait à se trouver une nouvelle activité. Quoique, si elle apprend à cuisiner, elle pourrait toujours exercer ses talents chez les malades vu qu'apparemment eux ne sentent rien. “Ne t’inquiète pas, je ne manque pas d'options. Tu peux partir la conscience tranquille" assure-t-elle avec un clin d'œil avant qu'il ne commence à rassembler ses affaires pour partir là où le devoir l'appelle. Après tout, elle aussi a du travail à accomplir et d'être domicile est la meilleure solution pour qu'elle arrête de procrastiner.