| black ice, sky high (lilymatt) |
| | (#)Jeu 9 Avr 2020 - 13:15 | |
| On a l'air de deux ados qui ont rien compris à la vie.
On a choisi la ruelle la moins éclairée du quartier, on a passé une bonne heure à chercher celle qui avait l'air la plus creepy dans les dédales de Logan City, celle la plus loin du café parce que c'est sûr que si y'a de clients qui nous voient ils vont venir nous quémander une bouffée. Celle la plus loin des parcs et des petites écoles parce que c'est pas vrai qu'on va se joindre aux reflux de fumées secondes qui vont bousiller et faire muter les futurs adultes qui y traînent. On en a même trouvé une, une ruelle, où y'a un lampadaire avec la lumière qui flash à toutes les 12-13 secondes, et c'est hyper glauque et c'est tellement fun que j'arrive pas à décoller mon immense sourire d'idiot du collège de mes lèvres alors qu'elle a le visage froncé en entier à suivre chaque partie du plan comme si y'avait un quiz à la fin. On se rapproche finalement d'Oates Park, où tout sonne plus cool, où la pelouse verte a de meilleures allures sous la lumière de la lune.
« Ça aurait été cool si t'avais eu ton carnet de notes tu sais celui du cours avec le gars là, tu sais, le gars. » je pouffe, embrasse son front entre deux manoeuvres, l'herbe sèche qui craque alors que je la moule avec la dextérité d'un gars qui est allé au collège et qui y a tout appris entre deux classes sur l'architecture something something où là, par contre, il a rien appris. Elle est concentrée dans tout Lily, elle m'impressionne d'avoir à chaque fois la curiosité maladive de connaître chaque détail et chaque élément, de vouloir tout mettre de son côté pour arriver à tout prévoir à l'avance avec facilité même quand c'est la toute première fois. « Y'a pas tant d'étapes à noter finalement. » j'éclate de rire, la toute première fois pour elle ouais, quand je range les restes de bourgeon dans le sachet de plastique qui retourne dans la poche de mon jeans. Le papier que je dégaine maintenant, lui que je lui montre maintenant que mes doigts s'affairent à y disperser les feuilles moulues. On en fait toute une cérémonie quand c'est juste un joint, on agit comme si on était les pires caïds de la ville quand y'a à peine de quoi avoir envie dans plusieurs heures de manger tout ce qui se trouve dans nos placards et de commander des pizzas en plus.
Mais c'est fun, je jure que c'est fun, surtout quand mes yeux trouvent les siens et qu'elle a pas l'air de totalement paniquer à l'idée de devenir la nouvelle Snopp Dogg un pas à la fois. « Dek a dit que c'était smooth. » et si Dek l'a dit, c'est que c'est vrai. Son dealer est le même depuis la fac, il a une confiance aveugle en lui et j'ai une confiance aveugle en Deklan, du coup tout s'additionne parfaitement pour que personne ne se retrouve en plein badtrip d'ici une poignée de minutes. Le briquet craque sous mes doigts, la clope verte que j'ai nichée contre mes lèvres pour l'allumer en lâchant pas les prunelles de Lily une seule fois. « Le truc, c'est de tousser. J'sais, c'est con, mais si tu tousses ça fonctionne. » j'inspire la bouffée doucement, lui montre comment faire, les années d'expériences aussi peu glorieuses qu'utiles gardent ma toux de m'arracher le moindre poumon quand je la ravale, les yeux déjà vitreux, le sourire qui ne lâche pas le service.
Le joint finit tendu vers elle, quand j'attends patiemment qu'elle le prenne pour venir m'appuyer sur le mur de briques où elle est installée, et lui chuchoter à l'oreille à la seconde où elle approche le joint de ses lèvres un « Tousse! » aussi murmuré qu'hilare. |
| | | | (#)Sam 11 Avr 2020 - 4:00 | |
| (oates park) Elle fait ça pour se rapprocher de Joseph. Ce sont les mots qui tournent dans son esprit alors que Matt est trop occupée à la traîner d’une ruelle sombre à une autre, sans doute en train de chercher laquelle sonnera le plus louche possible pour fumer. Certes Joseph se pique, lui, il sniffe des trucs, il fait toutes ces choses qu’elle ne fera jamais mais ce n’est pas pour autant qu’elle tente de faire des efforts à sa manière. A sa manière, oui, puisqu’elle ne répondra pas pour autant à ses messages et qu’elle ne fera pas de pas en avant non plus - et que jamais ô grand jamais elle ne se vantera d’avoir fumé un joint en sa mémoire. Mais se dire qu’elle fait ça pour lui allège au moins sa conscience alors qu’en parallèle Matt est le gamin le plus excité de l’univers. Il a l’attitude d’un enfant à qui son meilleur ami vient enfin de céder pour participer à son dernier mauvais plan. On y est, c’est là, et le plan en question est en train de s’allumer entre les lèvres de l’anglais.
Si elle le fait avec Matt, ça peut que ne bien se passe. Ça peut que ne bien se passer aussi parce qu’elle a été la meilleure élève du monde et qu’elle a écouté chacun de ses mots, même quand il s’est perdu à un moment et qu’il a recommencé à parler de Flocon alors qu’il racontait de base une anecdote de l’université. Ce n’est pas comme si elle lui en avait voulu, pourtant, parce qu’elle était trop occupée à rigoler et s’arrêter aussitôt dès qu’elle pensait voir un policier dans la foule - et vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui ont l’air d’être de la police.
Deklan a une confiance aveugle en son dealer. Matt en Deklan. Lily en Matt. Tout ne peut que bien se passer, parce qu’en plus c’est smooth. « Le truc, c'est de tousser. J'sais, c'est con, mais si tu tousses ça fonctionne. » « Comme quand je tousse quand tu trash talk toujours le client qui vient comme par hasard d’arriver derrière toi ? » Les questions de première de la classe qui prennent soudainement une importance capitale à ses yeux parce qu’il n’a pas précisé comment elle devait tousser et pour ça il y a mille et une manière, en vrai. Il faut qu’elle soit certaine d’elle sur ce coup là. « Mais sans le moment où j’écrase ton pied, oui oui okay. » Son sourire s’agrandit et elle le montre à pleine dent, juste parce que lui il ne peut pas il est trop occupé à jouer l’adulte qui allume le joint.
Elle a des yeux de gamine, elle, à l’observer la bouche quasiment entrouverte alors qu’il se contente de tirer une simple fois. Elle aurait jugé qui que ce soit d’autre, elle aurait soufflé, elle aurait levé les yeux au ciel et sûrement aussi qu’elle aurait écrasé la cigarette dans la foulée mais là c’est différent. Là c’est smooth, il l’a dit, et elle le croit, même si au moment de l’attraper entre ses doigts le plan ne semble subitement plus aussi brillant qu’au départ. « Tousse! » Elle rigole une dernière fois, repousse un peu plus le moment de se lancer alors qu’elle lui vole un baiser du bout des lèvres, à la dérobée.
C’est sans crainte pourtant qu’elle finit par s’essayer à l’herbe, la Lily qui n’a même jamais fumé une seule cigarette de sa vie. Alors elle la pose entre ses lèvres, tire sans rien doser avant d’éloigner le joint et d’en garder toute la fumée, souriante et fière au possible, les yeux brillants. Elle la garde et elle ne tousse pas, Lily, parce qu’elle en a déjà oubliée la seule consigne qui lui avait été donnée. Sa gorge brûle et ses poumons avec et si jamais vous lui demandez, elle est mourante. Son visage de porcelaine se transforme bien vite et elle finit par tousser de force, les larmes au bord des yeux alors qu’elle se reprend bien vite en transformant sa toux en un rire. « Je te jure que dans ma tête j’ai toussé. » Bonne joueuse, elle lui tend de nouveau son bien non sans vérifier qu’ils n’ont pas été suivis - oui, elle vérifie maintenant qu’il est de toute façon trop tard. « T’as essayé avec qui la première fois ? Et dans ton histoire, précise que toi aussi t’as pas toussé comme ça je pourrai dire que c’est le destin ou un truc comme ça. » Et Joseph il a commencé avec qui, la première fois ? Il a pensé à tousser ? Il a pensé à prendre une aiguille neuve ? Il a pensé à désinfecter sa peau ? |
| | | | (#)Ven 17 Avr 2020 - 23:39 | |
| « Comme quand je tousse quand tu trash talk toujours le client qui vient comme par hasard d’arriver derrière toi ? » « Mmmmmmmmm... » « Mais sans le moment où j’écrase ton pied, oui oui okay. » « ... ouais, genre, exactement ça. »
Pauvre coco. En vrai, j'aurais presque envie de fumer à sa place pour la sauver de l'épreuve, tant elle a l'air de se demander comment ça marche, comment la seule et unique étape doit être faite, et bien faite. Elle est perfectionniste Lily, et c'est tout à son honneur vraiment, mais j'aime pas la voir se casser la tête quand en soit ça devrait juste être fun là, ça devrait juste être drôle. Ma paume va se lover derrière sa nuque, tente de masser des points de pression que je lui improviserais presque, elle qui semble si concentrée à glisser la clope verte entre ses lèvres. C'est pas un examen où elle doit avoir 100% ou rien et je l'aimerai pas moins si elle tousse pas. J'espère que le baiser empli de fumée que je dérobe à sa tempe aiderait à le lui faire comprendre parce que je suis pas sûr que de le lui dire change grande chose. « Je te jure que dans ma tête j’ai toussé. »
J'éclate de rire, reprends le joint le plus naturellement du monde pour poursuivre la chorégraphie sans même le réaliser. « Une vraie caïd. » « T’as essayé avec qui la première fois ? Et dans ton histoire, précise que toi aussi t’as pas toussé comme ça je pourrai dire que c’est le destin ou un truc comme ça. » y'a des bruits derrière nous et elle sursaute la brune, quand à tous moments on peut juste tirer la preuve au sol et nous-même nous tirer loin sans que qui que ce soit nous le reproche. Avoir su j'aurais mis une sonnerie d'alarme de voiture de flics sur mon portable, et j'aurais demandé à Charlie de me téléphoner à une heure précise pour me faire entendre les gazouillis des bébés - j'aurais eu du cute d'un côté et de la panique de l'autre et ç'aurait été la vraie apothéose de deux salles deux ambiances. « Jill. » la fumée s'échappe doucement d'entre mes lèvres, après l'avoir retenue comme un bon jeune premier avant de lui retendre le tout en surveillant chaque geste, m'assurant qu'elle y aille à son rythme surtout que là, la case "tousser" est facilement (et bruyamment) cochée.
« Je voulais pas qu'elle fume toute seule, c'est Robin qui nous a donné de quoi rouler un truc pas si mal. J'avais 19 ans et j'ai si mal toussé que j'en ai eu mal aux poumons pendant des jours. » la vérité c'est que ma soeur avait commencé à fumer bien avant moi, même si elle était plus jeune. Que j'ai ragé en l'apprenant, que j'ai ragé tellement fort que j'ai presque fait l'erreur de lui dire de pas faire ça, d'arrêter tout de suite. Ce qui aurait valu pour un : ok, je fais pire de chez pire de sa part. Y'a fallu que je laisse Robin à l'époque dédramatiser la situation, et nous fournir des stocks presque aussi smooth que ceux d'aujourd'hui pour faire passer la pilule sous fort de mari ce jour-là. Et ceux d'après, l'année d'après en fait. C'était la meilleure époque pour fumer, la fac, que voulez-vous.
Mes yeux dérivent de ses doigts à son sourire, remontent à ses prunelles à elle. Un baiser se perd sur ses lèvres qui sont brûlantes à cause de sa dernière inspiration, baiser qui s'égare sur son front l'instant d'après. « Il te reste encore une bonne poignée de minutes avant de te sentir comme Lil Wayne. » je lui ferai pas le décompte près, mais au moins, je me dis que comme ça en ayant une brève notion du temps à venir elle paniquera pas quand elle commencera à sentir les effets monter. |
| | | | (#)Sam 18 Avr 2020 - 12:51 | |
| « Jill. » Ses sourcils se froncent légèrement quand il prononce le nom de sa soeur parce qu’elle même ne sait pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose qu’ils parlent d’elle maintenant. Elle ne sait pas exactement où en est leur relation ni même si elle devrait simplement s’excuser avant de passer à autre chose et de lui poser mille questions qui l’interesseront tout autant certes, mais sur un sujet moins épineux. Elle ne fait pas souvent marche arrière, Lily. Généralement tout aussi butée que bornée, elle ne recule devant quasiment rien. Sauf les affaires de famille lesquelles restent toujours à part.
La jeune femme en a profité pour légèrement se déporter sur le côté et ainsi pouvoir l’observer plus facilement. Elle observe tant la manière la plus naturelle qu’il a de fumer alors qu’elle a encore l’impression que cela reste une chose insurmontable, tant ses réactions alors qu’il décide de lui même de continuer son histoire. Ses doigts reviennent chercher le joint, elle le laisse se consommer un temps et ne retente l’expérience que lorsqu’il a fini de lui expliquer. A la manière dont il en parle, la brune se permet d’en sourire et même d’en rigoler, l’imaginant avoir inventé mille raisons farfelues de sa toux subite. « T’es cool, comme grand frère. » Elle le pense franchement, elle le pense réellement, elle qui n’a pas encore jamais eu l’occasion d’entendre toute l’histoire. Quand bien même, au fond elle aurait sans doute préféré un frère trop présent avec lequel avoir des disputes au quotidien plutôt qu’un absent dont elle a rapidement rayé l’existence de sa vie. Alors oui, à ses yeux qui n’ont rien d’objectif Matt est le meilleur frère qui soit.
Le temps fait une pause alors qu’il s’approche d’elle de manière inopinée pour l’embrasser, baiser qu’elle lui rend avec son éternel sourire en coin tout en faisant attention à ne pas oublier qu’elle tient le joint entre ses doigts. Elle sourit comme au premier jour au moment où ses lèvres dérivent sur sa tempe, boostant ainsi sa confiance bien plus que de raison. Lily tente de nouveau de tirer sur le joint, toussant à peine, s’étouffant de nouveau mais moins que la fois précédente. Se ruinant les poumons pendant quelques secondes, elle lui fait signe d’attendre un peu avant de reprendre la cigarette. La jeune femme est bien trop obstinée pour s’arrêter sur un échec doublé une tentative mitigée alors elle tente une dernière fois, allant finalement au bout des choses et ressentant plus que jamais l’effet recherché. « Il te reste encore une bonne poignée de minutes avant de te sentir comme Lil Wayne. » Le joint qu’elle lui rend enfin, sourire aux lèvres comme si elle venait de réussir un test. « J’ai déjà envie de rigoler pour rien mais je sais pas si c’est parce que je suis heureuse ou parce que ça agit plus vite que prévu. » Elle confesse entre deux moments, presque honteuse, ne cherchant en aucun cas à lui laisser trop de pression reposer sur les épaules.
« T’as déjà essayé d’autres trucs ? Plus forts ? » L’inquiétude latente reste la même, celle qu’un jour il sombre comme Joseph et qu’il n’arrive plus à revenir à la surface, cette même inquiétude qui comprend le passage où Lily tente d’aider pendant un temps mais qu’elle abandonne bien trop vite, bien trop fort, le laissant à son tour laissé pour compte. Elle ne veut pas refaire les mêmes erreurs, elle ne veut pas qu’il lui en laisse la possibilité et c’est bête parce qu’elle imagine déjà la pire à partir d’un rien, c’est bête parce qu’ils passent un bon moment mais qu’elle joue à l’adulte responsable sans que cela ne le lui corresponde réellement. « Pardon. Je voulais pas jouer au flic. » Simple curiosité maladive qu’on dira, elle tente de faire s’évanouir le problème en l’embrassant sur la joue et posant sa tête sur son épaule la seconde qui suit. La réponse n’a pas d’importance, elle n’a pas à savoir. |
| | | | (#)Sam 18 Avr 2020 - 23:06 | |
| « T’es cool, comme grand frère. » ouch. Un jour, je lui dirai. Un jour, je lui dirai comment c'est entièrement faux, et comment j'ai passé ma vie à tenter de m'en convaincre quand justement j'ai été le pire d'entre tous et comment, depuis que je fais que me dire l'inverse, j'en deviens ironiquement meilleur. Un jour je lui dirai pour Londres et les vies arrachées à ici, je lui dirai pour Ginny et tous les mensonges que j'ai cumulés pour elle et sur elle, je lui dirai à quel point j'ai cru que Jill gérait mais qu'elle ne faisait que cumuler les cris d'alarme et les appels à l'aide, comment je les ai laissées tomber quand elles avaient besoin de moi et comment j'ai été suffoquant et là pour elles, quand justement je devais pas.
Un jour, mais pas là. Là, je fais qu'inspirer la fumée et sourire, et tenter de la rassurer de mes yeux et de mes gestes et de mes baisers et je recommencerai autant de fois qu'il le faudra, easy peasy. « J’ai déjà envie de rigoler pour rien mais je sais pas si c’est parce que je suis heureuse ou parce que ça agit plus vite que prévu. » j'éclate de rire, et je sais pas si c'est parce que je suis heureux ou si c'est parce que ça agit plus vite que prévu. Elle a jamais touché à l'herbe Lily, et je me sens l'âme d'un guide presque, à exagérer chacune des inspirations rien que pour qu'elle puisse décortiquer la machine et qu'ainsi je me sente bien fier du travail accompli. Elle s'applique là en plus, je la vois qui inspire longuement et qui y met du sien, elle a absolument rien à voir avec moi quand j'étais occupé à brag my way entre les beerbongs et autre hot boxes du temps du collège, à faire comme si je connaissais ça depuis des années quand la vérité c'était que mon guide à moi, ça avait été ma petite soeur. Un grand frère cool, hm?
Et voilà qu'on y est, que le joint est terminé, que ses joues sont rougies, que mon bras se glisse autour de ses épaules et que je nous entraîne un pas à la fois vers la civilisation. « T’as déjà essayé d’autres trucs ? Plus forts ? » que l'herbe? « Pardon. Je voulais pas jouer au flic. » mes lèvres se pressent sur sa joue. Si elle était un flic elle serait probablement celle à qui tout le monde donne ses papiers direct sans équivoque, autant parce qu'elle est adorable que parce qu'elle arrive à faire confesser qui que ce soit en un coup d'oeil rien qu'un. « Okay, première chose : promets-moi que SI t'es un flic, tu vas me laisser appuyer sur tous les boutons dans ta voiture, et actionner toutes les alarmes. » un gamin, un vrai gamin. « Non, rien de plus fort. J'aurais trop peur de finir en psychose à croire que mes ongles sont en fait du fromage fondu. » je pouffe de rire, mes yeux brillent les siens aussi, c'est smooth, c'est doux, ça passe bien, et la brise australienne sur nos joues aussi.
« J'ai vu assez de gens qui ont abusé des bonnes mais surtout des mauvaises choses pour pas avoir envie de toucher à plus fort. » les potes de fraternité jadis, ma soeur y'a à peine quelques mois. On se refait pas. « Pourquoi, tu veux déjà devenir une caïd des ruelles? » |
| | | | (#)Lun 20 Avr 2020 - 7:31 | |
| Il redouble d’attentions à son égard et elle ne s’en dérobe à aucun moyen, bien au contraire. La tête de la brune se pose au plus près de sa nuque alors qu’elle mêle ses doigts à ceux de la main qu’il a passé autour de ses épaules. Encore une fois, difficile de distinguer ses réels sentiments de ceux qu’elle pense déjà provoqués par l’herbe. Ses problèmes semblent bien lointain quand il est près d’elle. « Okay, première chose : promets-moi que SI t'es un flic, tu vas me laisser appuyer sur tous les boutons dans ta voiture, et actionner toutes les alarmes. » Il rigole toujours en premier lieu quand elle lui pose une question sérieuse et pour ça aussi, elle ne lui en veut absolument pas. « Pro - mis. » A son tour d’en rigoler réellement cette fois, laissant apparaître ses dents alors que ses yeux deviennent rieurs et qu’elle l’embrasse sur la joue. Lily se dit même que ça doit être super cool d’être flic et de pouvoir avoir mille alarmes à sa disposition pour faire se déporter n’importe quelles voitures sur son chemin. Cela lui éviterait sans doute d’en emboutir une nouvelle à chaque semaine que Dieu fait, aussi.
Si elle en oublie rapidement la question initiale, ce n’est pas le cas de Matt qui recentre finalement le sujet de la conversation. « Non, rien de plus fort. J'aurais trop peur de finir en psychose à croire que mes ongles sont en fait du fromage fondu. » Il rigole de nouveau mais pas sa femme, sans doute trop occupée à souffler en silence et à se rassurer à propos de sa réponse. Son bras passe dans le dos du brun pour venir se loger près de sa hanche, elle pianote doucement de ses doigts pour le ramener un peu plus vers elle. Il n’a rien essayé de plus fort, il n'essaiera rien de plus fort. Tout va bien.
« J'ai vu assez de gens qui ont abusé des bonnes mais surtout des mauvaises choses pour pas avoir envie de toucher à plus fort. » Ils continuent de marcher sans but aucun, Lily désormais pleinement sereine de ne plus avoir aucune herbe à cacher. Elle est d’autant plus soulagée de ne pas avoir à le regarder dans les yeux là, juste là, pour qu’il n’ait pas à voir un éclair de tristesse les traverser. Ses paroles l’apaisent bien plus que de raison, il panse des plaies qu’il ne sait même pas existantes et c’est son super pouvoir, à Matt. C’est sans aucun doute pour cette raison qu’elle l’aime un peu plus chaque jour. « Pourquoi, tu veux déjà devenir une caïd des ruelles? » Son souffle se perd sur sa nuque quand elle rigole de nouveau, chose qu’elle semble faire bien plus de raison quand il est à ses côtés - et inutile de rejeter la faute sur le joint le plus smooth du monde. « J’ai vu trop de gens en abuser aussi, si tu voulais marier Lil Wayne je suis désolée mais il va falloir revoir tes rêves à la baisse. » Par ‘trop de gens’ elle ne sous entend en réalité que son frère mais à ses yeux c’est amplement suffisant. Il compte pour beaucoup.
« Lil Wayne n’est pas dispo mais Lily McGrath a genre super faim, par contre. » Elle sautille sur place, naïve jeune mariée heureuse de pouvoir s’amuser d’un rien et d’annoncer qu’elle a faim à l’exact moment où ils passent devant un café. Beaucoup pourraient croire qu’elle avait tout prévu et ce serait bien loin de la réalité faisant d’elle la plus chanceuse des affamées alors qu’elle entraîne déjà Matt de l’autre côté de la rue, ses doigts noués aux siens. « Tiens, on y va incognito. » Sa casquette passe de sa tête à celle de son mari, elle use de toute la minutie du monde pour correctement la lui mettre sans n’enfoncer aucun ongle dans son crâne au passage. Si jamais ils doivent reconnaître l’un des deux se serait bien lui, alors elle protège son identité de champion de beer pong / propriétaire du meilleur café de la ville pour qu’ils puissent aisément rentrer dans celui-ci et critiquer tout ce que lui aurait mille fois mieux fait.
Attrapant une carte au passage, se détournant pour embrasser Matt puis retournant marcher droit de nouveau, elle finit par leur trouver une place dans un coin du café, entourés de coussins. « T’avais dans l’idée d’ouvrir le DBD depuis longtemps ou tu l’as fait sur un coup de tête ? Dek était avec toi au début ? T’as gagné ton premier beer pong à quel âge ? » La suite de questions fait sens dans la tête de Lily ; bien moins pour qui que ce soit d’autre. Pour le moment en tout cas, elle s’intéresse bien plus aux réponses qu’il pourrait lui apporter plutôt qu’à la carte qu’elle n’a pas encore ouverte, même si l’idée de tout dévorer lui a traversée l’esprit. |
| | | | (#)Sam 25 Avr 2020 - 5:35 | |
| Elle a l'air d'avoir des dizaines de milliers de secrets Lily, et pour une fille qui parle autant que moi, ça pourrait être foutument flippant. Pourtant y'a pas une fois où je sens le besoin, la pulsion, l'envie oppressante de lui demander de parler. Elle parlera si elle veut, et si c'est pas le cas je resterai là à les égrainer un après l'autre ses secrets, ou à les calmer les blessures qu'ils ont causées. J'suis pas pressé, maintenant que tous les deux on a toussé. « J’ai vu trop de gens en abuser aussi, si tu voulais marier Lil Wayne je suis désolée mais il va falloir revoir tes rêves à la baisse. » « Tu veux en parler? » je le demande, je lui laisse le bénéfice du doute, la latitude de le faire, la liberté avec. Mon bras trouve sa place autour de ses épaules et mon sourire se love sur sa joue entre un baiser et un autre. Elle sent l'herbe la gamine, elle sent les fêtes de fac et les souvenirs où elle aurait été parfaite déjà là, dans mes bras.
« Lil Wayne n’est pas dispo mais Lily McGrath a genre super faim, par contre. » yeah, on y est - même si, stoned ou pas, elle a toujours faim et ça c'est sûrement une de ses plus belles et parfaites qualités. « Okay ton nom de rappeuse c'est Lil' Hungry et c'est pas négociable. » je pouffe de rire, je sais pas si c'est à cause de la révélation qui m'en a tout l'air ou si c'est juste parce qu'à partir de là on a des tas de jeux de mots à penser et des titres d'albums et de chansons desquels s'inspirer de n'importe quel menu à la clé. « Tiens, on y va incognito. » parlant de menu, elle a trouvé le meilleur endroit pour lancer sa carrière de rappeuse qui rap pas, et j'aurais été emballé comme une gamine à Noël si elle avait pas mis sa casquette sur ma tête et ainsi provoqué la panique du jour « Mes cheveux Lily, mes cheveux, mes cheveuuuuux mes ch'veux Liiiiiily! » je tourne et je sautille et j'éclate de rire et je flippe tout ça en même temps. J'ai les yeux brillants.
Ils disent botomless mimosa j'sais pas pourquoi parce qu'on porte encore nos jeans à table ça serait pas poli autrement. « T’avais dans l’idée d’ouvrir le DBD depuis longtemps ou tu l’as fait sur un coup de tête ? Dek était avec toi au début ? T’as gagné ton premier beer pong à quel âge ? » « Coup de tête, quand je suis revenu en Australie, j'avais besoin de m'occuper la tête et les mains. » j'pense que c'est parce que quand ta coupe est vide tu peux tout de suite la remplir, on aurait dû prendre des botomless bloody caeser aussi, pour faire genre parfait ratio fruits et légumes entre l'orange et la tomate - ah non c'est vrai la tomate c'est un fruit aussi. « Yep, lui et Scarlett sont là depuis le début, début. Et ils utilisent ça comme argument à chaque fois qu'il faut négocier leurs augmentations de salaire les fourbes. » ouh, ça c'est un beurre assaisonné je crois, tu le mets sur tes rôties et c'est vraiment trop bon et son pain à elle même à cette heure-ci il fait facilement petit-dej quand je lui pique son assiette pour les lui tartiner - qu'elle goûte parce que je jure que c'est bon en vrai ça l'est. « 5 ans, avec du jus de fruits. »
Bois de l'eau Matt, et respire. C'est smooth, t'as fait pire. « Pourquoi tu as décidé de devenir infirmière? C'est quoi ta saveur de sirop pour la toux préférée? Faut que je fasse quoi concrètement pour que tu acceptes de partager ta pizza avec moi sans me planter une fourchette dans la main? » le jeu des questions que je reprends, le sourire aux lèvres, le cerveau autant dans les vapes qu'amoureux. C'est cool comme sensation en vrai, on s'habituerait. |
| | | | (#)Mar 28 Avr 2020 - 18:23 | |
| « Tu veux en parler? » « Plus tard. » Elle reprend sur le même ton que lui, celui là même qui ne force à rien et qui n’oblige personne. Ils pourraient en parler de suite mais elle n’a pas envie de gâcher le moment. Ce n’est pas le manque de confiance qui l’en empêche, loin de là, seulement l’envie de continuer à évoluer dans ce parfait petit cocon, lui à ses côtés, sa présence qu’elle n’échangerait pour rien au monde, pas même maintenant que son odeur a été altérée. La gamine presse un peu plus sa tête contre lui, amoureuse.
Lil’ Hungry se faufile dans les rues au bras de son mari et elle se fait encore plus bavarde que d’habitude, elle qui ne sent plus le poids de ses secrets l’étouffer pour la première fois depuis longtemps. Il râle de ses cheveux et elle y enfonce encore un peu plus la casquette, le rire allant avec parce que sa voix part dans les aiguës et que déjà il ne contrôle plus rien du tout, le vaillant Matt. Les bras de la jeune femme se posent un instant autour de lui pour le faire s’immobiliser dans sa danse de la panique, elle relève la casquette seulement pour l’embrasser un instant avant de la lui poser de nouveau sur le sommet du crâne, un sourire espiègle au bout des lèvres.
L’interrogatoire improvisé débute et Matt se prête au jeu la seconde qui suit sans même poser de question, raison pour laquelle elle ne l’estime que plus encore. « Coup de tête, quand je suis revenu en Australie, j'avais besoin de m'occuper la tête et les mains. » L’inverse l’aurait étonné, elle se contente finalement de sourire, fière de ce qu’il a pu entreprendre. Le Death’ est plus vivant que jamais et il s’agrandit, il voit plus grand et il voit plus loin, il a encore et toujours besoin de s’occuper l’esprit et les mains et ça lui réussit, ça lui réussit vraiment. Elle voudrait lui dire de prendre le temps de se reposer mais elle a rapidement compris que cela ne servirait à rien alors désormais elle se contente de rester dans son sillage et lui rendre la vie plus facile dans les domaines où elle peut contribuer, maigre lot de consolation qu’elle a su trouver pour le moment. « Yep, lui et Scarlett sont là depuis le début, début. Et ils utilisent ça comme argument à chaque fois qu'il faut négocier leurs augmentations de salaire les fourbes. » La dream team au nombre de trois, elle sourit un instant avant de grogner quand il s’emparre de son assiette et même si c’est seulement pour assaisonner ses toasts c’est pas du jeu parce que oui okay ils sont mariés mais jamais il n’a été question de vraiment partager la nourriture et - oh oui okay c’est vraiment super bon Matt remets en un peu là juste là s’il te plaiiit. « 5 ans, avec du jus de fruits. » Elle l’imagine avec une couronne de papier sur laquelle serait inscrite “roi du beer jus d’fruit pong”. Même là il avait la classe, son mari.
Il repose des questions à son tour et elle se concentre de toutes ses forces pour les retenir sans n’en oublier aucune au passage. La tâche semble aisée mais désormais tout prend des proportions incommensurables. « Je voulais vraiment aider les gens et les soigner. » Une erreur de parcours commise par un manque de confiance en soi et même si elle ne regrette pas toutes ces années passées derrière le comptoir de la pharmacie, elle a hâte d’officiellement passer infirmière. Surtout pour la pédiatrie, spécialisation à propos de laquelle elle n’a même pas eu besoin de réfléchir un seul instant. « Caramel, je le buvais en cachette le soir après le repas. » Elle faisait la course avec Jo pour ne pas qu’il boive tout le flacon avant elle parce que c’est sûr qu’il ne lui en aurait jamais laissé une seule goutte, alors elle s’amusait à le cacher un peu partout dans la maison et leur mère n’en a jamais vu la couleur. « Je te donne ce tout petit rikiki pout de pizza là juste là si tu me dis le nom de ton premier animal de compagnie. Y’a un point bonus si c’est drôle et y’en a un autre si c’est ton mot de passe que t’utilises partout pour que je te renomme autre chose que mattatator sur instagram. » L’ordre des choses restant flou dans son cerveau, elle le laisse d’abord croquer dans sa pizza avant de le laisser parler - et c’est parce qu’il a fait ses yeux de chien battu, ça, elle ne pouvait vraiment pas y résister. |
| | | | (#)Dim 17 Mai 2020 - 7:32 | |
| « Je voulais vraiment aider les gens et les soigner. » « J'pensais que c'était que pour les sucettes gratuites. »
Et je passe proche de renverser nos verres d'eau, nos mimosas, nos cafés, la totale, quand ma silhouette s'allonge par-dessus la table pour aller l'embrasser. Je sais pas pourquoi j'en avais juste envie, ça a peut-être à voir avec le fait que ses intentions sont toujours honorables et qu'elle est probablement la personne la plus altruiste que je connaisse. Ou alors, ça a à voir avec le fait qu'elle peut m'avoir des bonbons gratuits et ça, dans n'importe quelle situation, c'est toujours le mieux.
« Caramel, je le buvais en cachette le soir après le repas. » « On ira t'en chercher à la banane aussi - les deux ensembles c'est une tuerie. »
C'est cadeau, parce que je sais exactement de quel sirop elle parle. Et là de suite la clope verte partagée s'additionne à la nostalgie du moment où je regrette qu'elle ne passe plus le clair de son temps dans sa pharmacie. la vie était si cool quand je pouvais sillonner toutes les allées et hurler son nom à chaque fois que je trouvais des items cool à acheter, à tester à l'appart. Ça par contre, la combinaison caramel et banane, c'est testé et approuvé et testé encore. Assez pour que je sois en confiance de partager l'excellence du secret avec elle et seulement elle.
« Je te donne ce tout petit rikiki pout de pizza là juste là si tu me dis le nom de ton premier animal de compagnie. Y’a un point bonus si c’est drôle et y’en a un autre si c’est ton mot de passe que t’utilises partout pour que je te renomme autre chose que mattatator sur instagram. » « La totale pas juste le morceau pour les pauvres, et je te donne mes mots de passe de TOUS mes réseaux sociaux. »
On doit puer l'herbe à des kilomètres à la ronde tant on en a rien à faire, tant on parle et tant on s'enflamme, mais elle est belle et j'en oublie de baisser le son, encore plus quand elle me parle de pizza et que même si mes yeux rougis la fixent toujours et trop, ils finissent immanquablement par jeter leur dévolu sur la part qu'elle agite d'un côté et de l'autre comme la plus fourbe d'entre tous.
Alors l'animal de compagnie, donc. « Jill #1 - c'était un écureuil qui vivait dans la lucarne au-dessus de ma chambre. Je l'ai appelé comme ça parce que Jill me faisait chier ce jour-là et que je voulais me venger en retour. » Matt enfant était aussi idiot que Matt adulte, au final. « Pizza ou pas pizza? » mot de passe ou pas mot de passe? « Anyways, comme je suis un excellent mari, je vais tout changer pour tes initiales et ta date d'anniversaire à la seconde où je me souviens d'où j'ai mis mon téléphone. La ruelle? » mes mots se précipitent comme mes mains dans mes poches, alors que je pouffe de rire, incontrôlable. Au fur et à mesure que je réalise m'être transformé en petit Poucet qui a laissé ses affaires sur son chemin, de là-bas à ici. |
| | | | (#)Dim 24 Mai 2020 - 22:44 | |
| « J'pensais que c'était que pour les sucettes gratuites. » “Et ça aussi, ouais. Mais ça rendait pas bien sur la lettre de motivation.”
Elle a son sourir béat d’amour et d’admiration, un peu de rien et beaucoup de tout. Il ne fait que s’agrandir un peu plus au moment où elle pose ses mains sur les tasses pour les sauver de la table tremblante et d’un Matt qui l’embrasse, elle qui le retient proche une seconde de plus simplement parce qu’en plus d’en avoir envie elle en a aussi le droit.
« On ira t'en chercher à la banane aussi - les deux ensembles c'est une tuerie. » “Tu dis ça pour avoir une raison de passer à la pharmacie et prendre des sucettes.”
C’est aussi vrai que faux, aussi stupide que foutrement réaliste parce qu’ils seraient bien capable de faire ce détour infini simplement pour tester des sirops pour la gorge et des sucettes pour enfant. Dans l’état actuel des choses cela lui semble être la chose la plus logique à faire et nulle doute que son avis aurait été le même, même sans avoir fumé quoi que ce soit.
« La totale pas juste le morceau pour les pauvres, et je te donne mes mots de passe de TOUS mes réseaux sociaux. » Les négociations sont difficiles, elle fait mine de réfléchir et de peser le pour et le contre dans son esprit. Ses yeux restent vrillés dans les siens, plissés comme le sont ses lèvres et son parfait duck face de Lily qui réfléchit. Elle n’arrive pas à penser à rien, à vrai dire, quand la seule conclusion qui vient à son esprit est qu’il est beau et qu’il est parfait et que surtout, surtout, il est son mari. La brune en vient à céder et le monde entier sait que ça aurait été le résultat final de la chose même s’il n’y avait pas ajouté d’autres gains à la clés, gains qu’elle a déjà oublié tellement elle n’en a absolument rien à faire de ses mots de passe ou de ses astuces pour avoir une ferme aussi cool sur son téléphone alors que celle de Lily n’est qu’au niveau cinq. La pizza lui est tendu en guise d’offrande, une seconde à peine avant qu’elle ne s’étouffe dans son rire (trop fort, bien trop fort) lorsqu’elle apprend l’existence de Jill #1 l'écureuil. “T’as gagné tous les points bonus, c’est même pas drôle.” Pourtant elle n’arrive même plus à bouder, la jeune mariée, trop occupée à être hilare.
Des mots de passe à la pizza ils passent du téléphone dans la ruelle et le sujet est bien moins drôle, ce qui ne les empêche pas pour autant de se regarder dans le blanc des yeux avant de rigoler en choeur l’instant d’après. Lily cache ses lèvres derrière ses mains, ce qui n’arrange en rien la situation. Déposant un billet qu’elle estime suffisant pour l’addition, c’est son excellent mari qu’ell entraîne ensuite derrière elle pour qu’ils retournent sur leurs pas. Il a emmené avec lui sa pizza, Matt, incapable de l’abandonner sur place. Ce n’est pas elle qui s’en plaindra, trop occupée à lui dérober une bouchée à chaque fois qu’il l’écarte de sa propre bouche - simplement parce que c’est drôle de le voir râler, simplement parce qu’à chaque fois qu’il le fait alors elle n’a qu’à resserrer ses doigts autour des siens pour s’excuser. Elle agrémente le tout d’un sourire, d’un baiser sur sa joue à base de sauce tomate un peu trop huilée et finalement d’un je t’aime qu’elle décline dans chacune des langues qu’elle connaît. La chorégraphie sera la même une fois qu’elle sera pleinement revenue à elle et descendue de son petit nuage pour finalement atterrir sur un autre, certes un peu plus bas mais toujours aussi parfait à ses yeux ; comme lui. |
| | | | | | | | black ice, sky high (lilymatt) |
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