| fake sand, real moon + jordan |
| | (#)Mar 14 Avr 2020 - 20:52 | |
| La Gold Coast était bien trop loin pour que Lennon s'y rende sur un coup de tête. Surtout à cette heure-ci. Il était une heure du matin passée, et l'envie d'aller prendre l'air était plus que pressante. Elle avait tout de suite pensé à cette plage à laquelle elle s'était rendue deux semaines plutôt. Mais elle y était allée en début de soirée, lorsqu'il faisait encore jour. Mais y aller à cette heure-ci était un risque à prendre. La probabilité de croiser des policiers sur la route était plus qu'élevée, et Lennon n'avait pas envie de se faire verbaliser juste pour une petite balade sur le bord de mer. En même temps, le seul endroit où elle avait envie d'être, c'était à la plage. Enroulée dans son plaid, bercée par le bruit des vagues s'écrasant contre le sable. Bruit doux, régulier et apaisant. Et pas dans ce putain d'appartement qu'elle commençait à ne plus se saquer. Même si elle sortait quelques fois par semaine pour se rendre aux studios d'ABC pour boucler les derniers épisodes de son émission, il fallait que Lennon se prépare psychologiquement au confinement strict qui arrivait à grand pas. C'était plus facile à dire qu'à faire, elle qui n'était pas du tout du style casanière. Il fallait bien qu'elle se conditionne au fait que pendant un certain il n'y aura plus de bars, plus de restaurants, plus de sorties, plus de shoppings. Elle qui était si attachée à sa liberté essayait de relativiser les choses en se disant que c'était pour le bien de la santé de tous, et que ça ne durerait qu'un temps.
Mais plus les minutes passaient, et plus Lennon tournait en rond dans son appartement, incapable de trouver le sommeil. Si elle avait été fumeuse, elle serait sans doute en train de poncer son paquet de clopes. Enfin, c'est ce que les fumeurs stressés devaient faire, pensait-elle. Elle n'avait ni envie de regarder une série pour se changer les idées ni envie faire quoi que ce soit d'autres. Elle ne pouvait s'avancer sur son travail concernant sa boîte, puisqu'il n'y avait aucun client qui voulait décorer sa maison ou un des bureaux. Même se poser sur sa terrasse pour profiter de l'air frais n'était pas assez pour elle. Ce soir, elle voulait sortir, that's all. Juste le fait de passer le seuil de la porte et de marcher dans la rue allait déjà lui faire un bien fou. Même s'il était impossible de se rendre sur la Gold Coast à cette heure-ci, il y avait toujours le lagon artificiel de South Bank Parklands. Lennon se pinçait les lèvres, était-ce vraiment raisonnable ? Non, c'était complètement stupide. Totalement con, même. En plus, ce devait être fermé et très difficile de s'y infiltrer. Non, idée vraiment débile.
Désormais dehors depuis maintenant une demi-heure, Lennon était devant une partie des grilles du lagon artificiel. Sur sa route, elle avait croisé quelques voitures, et deux ou trois passants. Brisbane, calme à cette heure-ci ? C'était juste inédit. Elle n'avait jamais vu la ville aussi peu bruyante. Bon ce n'était pas New York, mais la capitale du Queensland avait quand même pour habitude d'être très vivante la nuit. Lennon était vraiment conne. Elle qui ne prenait pas souvent de risques, qui avait peur de sortir de sa case, elle était prête à entrer "par effraction" dans cet endroit artificiel. Juste pour avoir un semblant de plage. De toute façon, elle y était, elle était allée au bout de sa bêtise. Après avoir cherché une brèche, une ouverture, enfin n'importe quoi, Lennon tomba sur un petit portail avec une pancarte sécurité dessus. Avec un peu de chance c'était ouvert. « Oh, putain. » Click. La porte s'ouvrit lorsqu'elle empoigna la poignée. « J'ai l'impression d'être dans un film, c'est pas possible. Comme par hasard. » Lennon ricana doucement avant de pénétrer dans les lieux, ses chaussures foulant le sable artificiel. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça totalement improbable. Elle s'était assise dans un coin assez isolé pour ne pas se faire voir. « On s'y croirait presque. » BOUM. Lennon sursauta et retint un cri de surprise. Une silhouette venait d'atterrir sur le sol, comme si elle avait grimpé le grillage. Malgré l'éclairage, elle n'arrivait pas à distinguer ne serait-ce que son visage. Des frissons s'emparèrent d'elle, voilà c'était vraiment débile. Quelle idée de se rendre idée ici ? C'était vraiment mauvais. Elle se retrouvait désormais coincée avec un inconnu. Et si c'était un type qui l'avait vu entrer dans le parc et qui voulait la voir ? Et s'il la violait ? Plus les secondes passaient, plus Lennon hésitait à partir en courant jusqu'à ce qu'elle commence à reconnaître le personne qui s'avançait vers elle. « J-Jordan ? » Lennon n'en croyait pas ses yeux, c'était une caméra cachée ? Le destin, le karma ou autre chose ne cessait de mettre Jordan sur sa route, et à des endroits improbables. Une fois, deux fois, trois fois. Là, c'était la quatrième fois et c'était bien plus qu'une simple coïncidence. « Sincèrement, là ça commence vraiment à devenir bizarre. » Elle ne connaissait ni son nom de famille, elle n'avait pas son numéro, ni ses réseaux sociaux et elle arrive à voir deux fois plus Jordan, que Dani, son amie très proche.
@Jordan Fisher |
| | | | (#)Mar 14 Avr 2020 - 23:34 | |
| Oh that day that day what a mess, what a marvel, I walked into that cloud again and I lost myself. And I’m sad sad sad alone scared… Tu viens de lancer l’album White Lillies Island de Natalie Imbruglia alors que tu mets le pied dehors. C’est la nuit. Y’a pas grand monde. Franchement y’a pas mieux que marcher dans des rues désertes avec un album que tu aimes et connait par coeur dans les oreilles. Tu chantes. Tu chantes toutes les paroles. Y’a personne. Tu chantes pas fort non plus. Il est tard. Tu veux pas totalement te faire remarquer. Mais ouais, sortir la nuit c’est le mieux. Y’a encore moins de monde. Tu croises personne. Social distancing.
Everything wrong gonna be alright… Come september. L’album touche à sa fin. 51 minutes se sont passés. Tu t’arrêtes de marcher, tu regardes où t’es. La plage artificielle pas loin. Tu t’approches pour voir si y’a moyen d’y entrer. T’es sûr que c’est fermé à cet heure ci mais ce sera pas la première fois que tu y entres par effraction. Tu sais plus où était le grillage le plus facile à grimper. Tu fais un petit tour de la clôture, passant même devant l’entrée officielle mais sans la considérer une seule seconde. Tu réalises d’ailleurs que c’est par là que ce sera le plus simple. Et tu grimpes. Tu enjambes le truc. Tu t’accroches dans la descente et tu te casses la gueule.
« Ah ! » Vraiment très comique à voir s’il y a un témoin mais non y’a personne. « J-Jordan ? » What? T’es par terre en train de reprendre notion du monde autour de toi. Tu tomberas pas plus bas. Tu veux pas croire que y’a vraiment quelqu’un qui est non seulement là, mais qui en plus connait ton prénom ???? « Sincèrement, là ça commence vraiment à devenir bizarre. » Lennon ? Tu reconnais la voix mais tu ne la vois pas encore parce que t’es dos au sol encore. Et puis tu te sens encore plus con parce que tu vois le portail d’entrée qui s’est ouvert dans ta chute. Mais… T’as beaucoup d’émotions qui te traversent en même temps là. Tu te redresses, te remets sur tes pieds. Tu récupères tes écouteurs qui sont tombés de tes oreilles dans ta chute.
« J’étais pas en train de te suivre, promis. » Tu te souviens très bien comment elle t’a accueillit la dernière fois. « Dis moi c’est quoi ton périmètre de sécurité je vais m’y tenir. » Parce que tu comptes pas partir de par sa présence. Si elle dit 20 km je suis bon pour partir. Tu te demandes quand même qu’est ce qu’elle fou là mais tu vas pas lui demander.
@Lennon Warner
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| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 13:39 | |
| « J’étais pas en train de te suivre, promis. » Lennon soupira, levant les yeux au ciel tout en se dirigeant vers lui pendant qu'il ramassait ses écouteurs. « J'espère bien. Sinon ce serait plus que bizarre. » Si elle était foncièrement méchante et qu'elle le détestait, elle aurait sorti un truc du genre "ce n'est pas parce que je ressemble à Rosa que tu dois me suivre partout où je vais". Mais en aucun cas, elle ne se permettrait de lui parler ainsi et d'évoquer Rosa sans préavis, sans aucun respect pour elle. Elle serait vraiment exécrable. Rien que d'y penser ça lui faisait mal. En plus de ça, elle ne détestait pas Jordan. Loin de là. Bref, mauvaise idée de penser à ce genre de chose. « Dis moi c’est quoi ton périmètre de sécurité je vais m’y tenir. » Lennon commençait par être agacée par le petit jeu ironique que Jordan avait décidé de mener. Il lui en voulait certainement pour son changement d'attitude de la dernière fois, aux studios d'ABC. Mais ça avait été plus fort qu'elle, sa carapace s'était tout de suite refermée lorsque ses yeux s'étaient posés sur le blond. Comme si elle s'était rendue compte à que Jordan pouvait la faire se sentir différente, mieux. Et ça, ça lui faisait peur.
« Écoute, c'est vrai j'ai été un peu distante la dernière fois. Mais arrête ton cinéma, c'est pas la mer à boire. » Un des défauts de Lennon était qu'elle avait énormément de mal à assumer ses tords, et avait un goût particulier pour les retournements de situations. En fait, c'était plus compliqué que ça. Lennon ne se voyait pas, mais pas du tout expliquer ce qu'elle pensait à Jordan. Elle s'était assez livrée comme ça. Instinctivement, Lennon regarda à droite puis à gauche. En effet, ce n'était pas du tout safe d'être ici à deux. Surtout que Lennon s'efforçait de chuchoter afin de ne pas attirer l'attention. Il fallait rester attentifs aux policiers qui pouvaient passer. « Par contre, tu pourras pas me l'enlever. C'est vraiment bizarre qu'on se croise encore. » Lennon était plus bavarde que la dernière fois aux studios. Mais elle était obligée de lui parler, comme par hasard ils se retrouvaient à cet endroit, juste eux, tous les deux. Puis, au fond, ça l'agaçait un peu de voir Jordan si froid et sarcastique à son tour. C'est l'hôpital qui se fout de la charité Lennon, faut savoir ce que tu veux. « Sinon, vaudrait mieux que tu viennes à l'ombre. Parce qu'avec l'éclairage tu risques de te faire voir. » Mi-bienveillante, mi-froide. C'était cette dualité qui rendait Lennon difficile à cerner. Ses changements d'humeurs, de comportements pouvaient être insupportables. Mais c'était un peu la façon de Lennon de s'adapter à une situation, ou de se protéger. C'était vraiment con de se cacher derrière de la froideur. Alors que pourtant les deux premières soirées avec Jordan avait été juste géniales et Lennon ne s'était jamais sentie aussi vraie et bien que ces soirées-là. Elle le toisa discrètement, avant de lui tourner le dos pour s'asseoir dans un endroit un peu sombre à l'abri des caméras. Elle retint un sourire, au fond, elle était contente de tomber sur lui ce soir. « Bon, tu te bouges ? J'ai pas très envie de me faire prendre par ta faute. »
@Jordan Fisher |
| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 17:46 | |
| « J'espère bien. Sinon ce serait plus que bizarre. » Ouais nan t’es pas de ce genre là. Elle peut se rassurer mais tu ne te répètes pas. C’est bon. Si elle te croit pas tant pis pour elle. « Écoute, c'est vrai j'ai été un peu distante la dernière fois. Mais arrête ton cinéma, c'est pas la mer à boire. » Un léger rire sort de tes lèvres. Son ‘arrête ton cinéma’ qui t’amuse beaucoup. Tu l’expliques pas vraiment. La façon dont elle a dit ça sûrement. Et je fais peut être beaucoup de cinéma. Pas peut être, c’est sûr. Ouais. Mais t’essaies de garder ton sérieux. T’as du mal. « Par contre, tu pourras pas me l'enlever. C'est vraiment bizarre qu'on se croise encore. » Bizarre. Tu essaies de pas voir de signification ou quoi derrière ces rencontres impromptus. Tu réponds pas. Parce que ouais, c’est bizarre. C’est vrai. Tu fais genre tu t’en fou, t’as pas remarqué. Tu hausses une épaule. « Sinon, vaudrait mieux que tu viennes à l'ombre. Parce qu'avec l'éclairage tu risques de te faire voir. » Et tu tournes aussitôt la tête vers le portail parce que t’as entendu un bruit. Non. Personne. « Bon, tu te bouges ? J'ai pas très envie de me faire prendre par ta faute. » Alors tu vas effectivement dans l’ombre. Elle aime te mettre des vents et te dire de quitter son lieu de travail, mais elle dit pas que des conneries. Tu peux pas empêcher un nouveau sourire de se former sur tes lèvres alors qu’elle s’agace.
« T’as peur ? » T’es en mode provoque. Tu fais tellement genre alors que y’a deux secondes t’as limite sursauté d’avoir entendu du bruit non loin. Whatever.
« Ca va y’a personne. » Tu fais trop le gars qui gère, t’es hilarant Jordan. Tu te demandes vraiment qu’est ce qu’elle fou là la miss parfaite qui a jamais rien fait de fou dans sa vie.
« Hey vous là ! » Une sensation bizarre dans ta poitrine d’un coup. That’s a fucking cop. Ce ton. C’est sûr. Tu tournes la tête et tu vois sa lampe torche qui est braqué dans votre direction alors qu’il avance.
« Oh oh… » Tu retournes les yeux vers Lennon. T’es sûr qu’elle va avoir l’air complètement mortifié par la situation. C’était pas du tout prévu que ça se passe comme ça ce soir. Mais la surprise du moment passé, t'es de nouveau en train de retenir ton sourire parce que ça t'amuse beaucoup trop. Tu sais qu'au pire vous allez avoir une amende. C'est pas la mer à boire.
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| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 19:09 | |
| « T’as peur ? » Pfff. Lennon pesta. Ce n'était pas question d'avoir peur, c'était plutôt une question de prudence. S'il restait visible à la lumière des lampadaires, il allait se faire attraper plus vite que prévu. « Ca va y’a personne. » Qu'est-qu'il était agaçant quand il jouait les gars sur de lui. Pas que Lennon n'aimait pas les hommes sur d'eux, bien au contraire. Mais là c'était plutôt de l'imprudence et du déni. Même s'il y avait personne, il y avait des caméras. « Chut ! Parle moins fort. » Lennon fusilla du regard Jordan, mais c'était déjà trop tard.
« Hey vous là ! » Lennon se raidit, et ne lâcha pas son regard de Jordan. Trop apeurée de regarder le policier. Comme si poser les yeux sur lui aller rendre réelle la situation actuelle : ils sont dans la merde. Ça fusait dans le cerveau de Lennon. Elle ne s'était jamais retrouvée confrontée à ce genre de situations. Le stress montait au plus il avançait. Même s'il était encore assez loin. Jordan lui ne semblait si réactif que ça. Lennon fronça les sourcils, mais il n'y avait pas le temps de discuter. Il fallait arrêter de réfléchir et vite. En soit le plus raisonnable était d'attendre l'arrivée du policier et jouer l'honnête citoyen. Mais l'adrénaline de Lennon en décida autrement. Ni une ni deux, elle empoigna le poignet de Jordan et courut le plus vite possible vers l'entrée du parc. « Revenez tout de suite ! » Lennon n'osait même pas regarder derrière elle. Elle avait l'impression d'être dans un jeu vidéo ou un film d'horreur où le tueur vous courait après. Le stress lui donnait une vélocité sans égale, et une intrépidité qu'on ne lui connaissait pas.
L'entrée du parc était composée d'un hall, de plusieurs portiques, de stand et de boutiques. Arrivés à l'intérieur, ils pénétrèrent dans l'obscurité. Lennon ouvrit plus grand ses yeux afin de déceler certaines formes dans le noir. Ils étaient pour l'instant derrière un mur, accroupis à côté d'une poubelle. Elle entendait les pas pressés du policier se rapprochant de plus en plus. Mais il n'y avait pas le temps pour se laisser tétaniser par la peur. De toute façon, ils avaient pris la fuite, ils étaient encore plus dans la merde. « Où êtes-vous ? Un conseil, il est préférable pour vous de sortir de votre cachette. »Le poignet de Jordan toujours enserré dans la main délicate mais forte de Lennon, elle retenait sa respiration. Un bruit, un simple souffle pouvait les trahir. Surtout que le policier possédait une lampe torche et pouvait contrer l'obscurité aisément. Il sembla se diriger vers un cabanon, ce qui semblait être un placard à balai qu'il ouvrit et referma lorsqu'il constata qu'il n'y avait personne. Puis il se dirigea vers la direction opposée pour fouiller une autre partie du hall. « À trois, on se faufile vite dans ce placard, d'accord. Va falloir être rapide et silencieux. » Lennon attendit de voir s'éloigner la lumière de la lampe torche du policier. Elle fit le décompte si silencieusement, que c'en était presque inaudible. 1,2... 3. Toujours agrippée à son poignet, c'est courbés que Lennon et Jordan se dirigèrent vers le placard à balai. Elle ouvrit discrètement la porte, ces secondes parurent une éternité. Le moindre bruit pouvait tout faire capoter. Une fois la porte assez entrouverte, ils se faufilèrent et Lennon ferma la porte discrètement. Elle lâcha un soupir silencieux. Elle avait l'impression d'avoir eu le souffle coupé. Ce soir, Lennon avait décidé de jouer les aventurières. En une vie, elle n'avait pas fait le quart de ce qu'elle venait de faire ce soir. Entrer par effraction dans un lieu fermé, fuir à un policier, et se cacher ? C'était loin d'être du Warner, et c'était foncièrement débile comme comportement. D'un côté, elle trouvait ça excitant de goûter enfin à la transgression des règles. Elle reprit ses esprits et se rendit compte que le placard à balais n'était pas si spacieux que ça. Elle avait à peine un espace vital pour elle, Jordan et Lennon se marchaient sur les pieds. Ils étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Et la situation était plus que gênante. Heureusement qu'il faisait totalement noir à l'intérieur, le jeune homme ne pouvait pas voir ses expressions du visage. « C'est ta faute si on est ici. Tu fais chier, t'aurais dû te bouger quand je te l'ai dit. » L'ironie du sort. Elle l'avait totalement snobé aux studios et la voilà enfermée dans un petit cagibi, en promiscuité avec Jordan. Le destin était dingue quand même. « On sortira de là quand on sera sur à 100% qu'il soit parti. » Lennon who took the lead, c'était pas courant dans ce genre de situation. À son travail oui, c'était quotidien. Elle avait constamment le contrôle. Mais face à un policier, elle se surprenait elle-même de ne pas avoir été la froussarde tétanisée.
@Jordan Fisher |
| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 20:59 | |
| « Revenez tout de suite ! » T’as pas compris ce qu’il s’est passé parce que t’étais trop amusé de la voir s’énerver de ton attitude si chill. Cute. T’es à présent en train de courir avec Lennon qui te tire par le poignet. Ok. Genre, t’étais à mille lieu de t’imaginer qu’elle prendrait les devants comme ça pour s’enfuir. T’étais sûr que vous alliez juste devoir faire les acteurs sur le pourquoi vous étiez là alors que c’est fermé. T’avais déjà prévu de payer une amende si jamais. Courir c’était pas le plan, jusqu’à ce qu’elle le décide apparemment. Vu ta grande taille, t’as pas de mal à distancer le flic. Par contre elle et sa petite taille, tu t’imaginais pas qu’elle soit si rapide. Adrénaline. Tu vois pas d’autres explication sinon. Peut être la cousine de Usain Bolt. Que tu es drôle.
Vous êtes carrément en cavale. Caché de manière aléatoire avec ce qui vous tombe sur le chemin. Une poubelle. Tu reprends ta respiration mais t’es aussi très occupé à la regarder être aux aguets. « Où êtes-vous ? Un conseil, il est préférable pour vous de sortir de votre cachette. » Tu le vois sur son visage que le cerveau de Lennon est en train d’aller à 3000. « À trois, on se faufile vite dans ce placard, d'accord. Va falloir être rapide et silencieux. » Elle gère la situation. T’es sur le cul. Tu la suis au doigt et à l’oeil. Pour l’instant, elle a réussi à vous éloigner du flic. Elle est complètement taré. Mais c’est ça qui est bon. Le rush. L’interdit. Fuck yeah. T’es en train de kiffer alors que tu devrais pas. Tu essaies de te garder loin des embrouilles ces dernières années et voilà que c’est elle qui t’entraine dans une galère. I love it. Elle compte jusqu’à trois et tu la suis avec autant de déxtérité qu’elle. Vous êtes rapide, discret, silencieux. Le combo gagnant pour s’échapper du flic.
T’aimes pas des masses ce placard qui est vraiment très très petit. Tu vois rien en plus. Ca va. On est pas enfermé. On est juste caché. « C'est ta faute si on est ici. Tu fais chier, t'aurais dû te bouger quand je te l'ai dit. » Un rire que t’essaies de retenir pour ne pas qu’il soit trop bruyant sort de tes lèvres.
« Mais quelle grosse blague ! » C’est elle qui s’est enfuit en courant. « On sortira de là quand on sera sur à 100% qu'il soit parti. » « T’aimes trop me donner des ordres. » Ca te fait beaucoup rire. Elle peut pas le voir parce que y’a aucune lumière mais elle peut l’entendre dans ta voix que t’as un sourire. Vous êtes l’un sur l’autre carrément. Genre vraiment. « Adieu les distances de sécurité. » Tu ris encore. Putain. T’es trop con. Je ris pas fort. Sinon t’es sûr qu’elle va t’en mettre une. Mais si Jordan, tu n’es pas du genre si discret que ça. Tu t’en rends juste pas compte.« Tu sais qu’on aurait pas fini en prison. Le portail était ouvert. » Tu hausses une épaule et se faisant tu sens son corps qui est si proche du tiens. Hmm.
@Lennon Warner
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| | | | (#)Mer 15 Avr 2020 - 22:16 | |
| Elle ne fit pas attention à se remarque. Bien évidemment que c'était de sa faute, et Lennon était loin de blaguer. S'il n'avait pas fait de bruit en tombant et s'il l'avait suivi sans rechigner, ils n'en seraient pas là. « T’aimes trop me donner des ordres. » Elle l'entendit sourire à l'intonation de sa voix, et ne put s'empêcher de retenir un sourire elle-même. De toute façon, il ne la voyait pas donc elle pouvait sourire jusqu'aux oreilles tout en gardant sa fierté. Mais elle était tellement agacée et énervée de se trouver dans ce genre de situation. Mais, son sourire était toujours sur ses lèvres. Être énervée et sourire ? Il n'y avait aucun sens. Rien avait de sens dans cette situation. Puis, le fait qu'il prenait cette situation à la légère, ça lui tapait sur le système. Mais juste d'être caché dans ce placard à balai à jouer les Bonnie and Clyde, à chuchoter sans voir le visage de l'autre, elle adorait secrètement ça. « T’aimes trop me donner des ordres. » Ouais, et alors ? Il n'avait pas rebellé lorsqu'elle avait pris les devants, et c'était sur que lui aussi se satisfaisait de la situation. Elle reprit son sérieux. « Sache que je donne des ordres à tout le monde. Puis, ça n'a pas l'air de te déranger non plus. » Un brin désinvolte. S'il pouvait la voir, il la verrait en train de croiser les bras, détourner le regard. Grand comme il était, elle sentait son souffle caresser son front. Mais pourquoi le destin remettait toujours Jordan sur sa route. Ok pour la plage on aurait pu penser à un malin hasard. Mais là ! Jordan n'avait d'ailleurs pas répondu au commentaire qu'elle avait fait précédemment sur le rôle du destin dans leurs rencontres impromptues et successives. À ce moment-là de la soirée, il avait l'air encore agacé de son comportement de l'autre fois. Bizarrement, le fait d'être coincé dans un cagibi avec elle semblait l'avoir détendu. « Adieu les distances de sécurité. » Ah c'était sur que là, il était inutile de jouer les hypocondriaques. La distance de sécurité ils l'avaient plus que violé. D'ailleurs, il avait l'air beaucoup moins tatillon que sur la plage. Cette fois-là il s'était effaré lorsque Lennon avait osé lui proposer du thé. Alors que ce soir, il ne semblait pas si gêné que ça. Lennon savait que dans cette posture, elle n'allait pas pouvoir jouer son jeu de snobinarde bien longtemps. C'était sur qu'elle allait baisser sa garde et être juste elle-même. De toute façon, avec Jordan si proche d'elle, impossible d'être distante. « Désolée, je t'ai sans doute contaminé du coup. » Garder son sérieux était de plus en plus difficile, son sourire se faisait clairement entendre. « Tu sais qu’on aurait pas fini en prison. Le portail était ouvert. » Le sourire de Lennon tomba, elle fusilla Jordan du regard. Enfin, elle ne savait pas si elle faisait face à son torse, son épaule ou son menton. « T'es en train d'insinuer que ma réaction était débile ? Non mais je rêve, écoute si t'avais eu une meilleure idée tu n'avais qu'à... » Lorsqu'il haussa les épaules, Lennon sentit leurs deux corps se frôler. Un frisson lui parcourut l'échine, frisson qui l'empêcha de finir sua phrase. S'il y avait une lumière, Jordan l'aurait vu rougir. Mais dieu merci, il faisait totalement noir. Cela faisait un bail que Lennon ne s'était pas retrouvée dans cette situation avec un homme. Elle se sentait à la fois bien, gênée, à l'aise et vulnérable. Déstabilisée, elle tenta de reprendre le contrôle de la situation. Une chose qui l'obsédait parce qu'elle se sentait frêle à quelques centimètres du jeune homme. « Tu n'avais qu'à... Oh puis merde, tu m'énerves c'est ta faute c'est tout. Bafouilla-t-elle. Même étant collée à la porte, elle sentait toujours le souffle de Jordan. Si elle perdait le contrôle de la situation au point d'en être intimidée, Lennon allait finir par péter un plomb. Parce qu'aux studios d'ABC, ça était simple d'être froide avec lui à quelques mètres de distances. Mais à cinq centimètres, ce n'était pas la même histoire.
@Jordan Fisher |
| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 0:55 | |
| « Sache que je donne des ordres à tout le monde. Puis, ça n'a pas l'air de te déranger non plus. » Touché. Mais tu dis rien. Tu commentes pas. Tu veux pas qu’elle sente que t’aimes beaucoup la voir comme ça. Beaucoup trop. Ouais Jordan, on sait, on a pas oublié. Elle ressemble à Rosa. Et même si tu la vois pas, tu la sens. Elle est très près. Elle fait la même taille qu’elle. Elle est si proche. Elle est plus sage aussi. Oh oui, beaucoup plus. Mais ce soir elle te surprend. « Désolée, je t'ai sans doute contaminé du coup. » Nouveau sourire sur tes lèvres.
« T’es pas désolé du tout. » Ces joutes verbales sont beaucoup trop à ton goût. Beaucoup trop. Tu t’amuses grave ce soir. Tu pensais pas que ça tournerait comme ça. Encore moins avec elle. Elle qui en fait tout un tas alors que vous n’auriez pas eu d’ennuis avec le flic.
« T'es en train d'insinuer que ma réaction était débile ? » « Ouais. » You are on fire. « Non mais je rêve, écoute si t'avais eu une meilleure idée tu n'avais qu'à... » « J’avais qu’à quoi ? » Tu t’amuses tellement. « Tu n'avais qu'à... Oh puis merde, tu m'énerves c'est ta faute c'est tout. » Tu vois qu’elle sait pas quoi répondre. Elle s’est perdu dans son propre jeu.
« Tout est toujours ma faute c’est vrai. » Tu bouges un peu dans ce placard parce que tu vas finir par avoir des crampes sauf que tu la touches un peu au passage aussi. Genre y’a zéro place. Tu perds l’équilibre, tu te retiens sur elle. T’as aucune idée où ta main s’est retrouvé. Son bras. Tu espères.
« Désolé. » Mais t’es plié en deux aussi toi là. T’es trop grand pour ce placard. Tu te tiens contre une des paroies pour éviter de reproduire le schéma. Tu veux pas mettre un malaise de plus. C’est silencieux et t’es trop confiné.
« Je pense qu’on peut sortir maintenant. Si il est là je lui dirai que tu viens de t’échapper de l’hôpital psychiatrique et que j’essayais juste d’entrer dans ton jeu pour pouvoir t’interner de nouveau sans violence et avec ta collaboration. »
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| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 1:48 | |
| L'attitude désinvolte de Jordan était juste agaçante, mais si... sexy. Doux jésus, mais que pensait-elle ? C'était trop tard, elle l'avait mis le mot interdit sur l'attitude de Jordan. Tout ce qu'il ne fallait pas faire. Elle avait mis des mots sur ce qu'elle ressentait et c'était mauvais. Mais imaginer sa présence à quelques centimètres, supposer son sourire par son intonation de voix, puis il n'était pas pareil que d'habitude. Il semblait s'amuser du fait qu'elle soit gênée, et bizarrement ça la faisait craquer. Lennon, arrêtes. Voilà pourquoi elle l'avait été froide avec lui la dernière fois. Et encore, lors de leur soirée sur la plage, elle n'avait pas ressenti tout ce qu'elle ressentait maintenant. Même au mariage elle n'aurait jamais soupçonné être tout simplement attirée par lui. C'est comme si, l'avoir croisé chez ABC avait déclenché quelque chose. Quelque chose que ce confinement dans ce placard avait farouchement attisé. Elle ne savait plus quoi penser, et même son masque froid et orgueilleux était inutile à cette heure-ci. Même si elle tentait tant bien que mal de rester froide. Vu la façon dont Jordan se marrait, c'était peine perdue. « Tout est toujours ma faute c’est vrai. » Sauf qu'en un enchaînement de geste, Jordan avait posé accidentellement sa main sur son bras. Lennon ferma les yeux, rougit. Ce contact eut l'effet d'une brûlure agréable. Cette soirée allait avoir raison de Lennon. Jordan était le seul type qui avait eu autant de proximité avec elle, en deux ans. Et face à cette situation, Lennon se sentait si fragile. Le savoir si près d'elle, sa main sur son bras dans l'obscurité était si... Si rien en fait, Lennon tu arrêtes. Oui, Lennon toi qui est toujours si forte, ne te laisse pas déstabiliser par un homme. Mais elle avait juste l'impression d'être une adolescente adossée contre les casiers du lycée face au quaterback trop intimidant. Stop. « Ce sera toujours ta faute, sache le. » Elle avait plus ou moins retrouver son sérieux, mais sa vulnérabilité face à la situation pouvait clairement s'entendre dans sa voix insécure. Il s'était d'ailleurs excusé pour ce léger contact. Mais elle était tellement obnubilée par la sensation de sa main sur peau, qu'elle n'avait même pas relevé.
« Je pense qu’on peut sortir maintenant. Si il est là je lui dirai que tu viens de t’échapper de l’hôpital psychiatrique et que j’essayais juste d’entrer dans ton jeu pour pouvoir t’interner de nouveau sans violence et avec ta collaboration. » Sortir ? Non mais quelle idée ? C'était pas du raisonnable de sortir. Lennon, il est clairement plus raisonnable de sortir. « Non ! » C'était sorti tout seul, elle n'avait pas contrôlé ses paroles. Décidément, Jordan ébranlait tout ce qui la constituait. En face de lui, elle perdait le contrôle d'elle-même. Chose qui faisait que les gens la respectaient et la remarquaient au travail. C'était la reine du self-control. Et là, un cagibi + un musicos, et Lennon avait presque oublié pourquoi elle était là. Ce "non" laissait largement sous-entendre qu'elle n'avait pas envie de sortir. Faut juste se rattraper maintenant. « Je veux dire, c'est moi qui donne les ordres. Ça fait même pas cinq minutes qu'on est là et toi tu penses qu'il s'est déjà barré ? Non on attend. » Mytho. C'était dingue comment cette jeune femme n'assumait rien du tout. Et ne prenait décidément jamais les bonnes décisions. Il était préférable pour elle de sortir et de retrouver son self-control. Mais quelque chose chez Jordan lui clouait les pieds au sol et l'empêchait de partir. C'était de sa faute. S'ils sortaient de ce placard, elle sentait que cette bulle s'éclaterait. Et au fond, elle voulait la faire vivre encore un peu. « toujoursdetafaute. » Chuchota-t-elle. Elle ferait peut-être mieux de sortir, tout ce qu'elle ressentait là depuis quelques minutes, c'était sans doute pas réciproque. Il avait sa femme, il aimait Rosa donc faudrait peut-être mettre un stop à cette attirance avant de se prendre un mur. Mais, impossible de partir, elle était captivée même si elle ne le voyait pas.
@Jordan Fisher |
| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 2:35 | |
| « Ce sera toujours ta faute, sache le. » Dear god. Ces mots te font un léger effet d’électrochoc. Tu les as déjà entendu. Dans cet ordre là exactement. Avec plus d’assurance cela dit. Nah. Si. T’es juste en train d’essayer de te convaincre que y’a autre chose que juste son physique qui est semblable à Rosa. Tu vois Rosa partout tout le temps de toute façon Jordan. Tu trouves toujours un moindre détail qui fait que ci ça et là. Elle lui ressemble vraiment. Ouais ouais. Tu aurais bien envie de sortir de ce placard pour justement profiter de la vue encore. « Non ! »
« Okay ? » Tu sais pas. Elle est pas en train de faire une crise de panique là t’espères. Tu sais gérer les tiennes mais celles des autres c’est une autre paire de manches. Surtout que tu la connais pas vraiment elle. Tu sais pas ce qui marche pour la calmer. « Je veux dire, c'est moi qui donne les ordres. Ça fait même pas cinq minutes qu'on est là et toi tu penses qu'il s'est déjà barré ? Non on attend. » Non. C’est bon. Elle est pas en train de partir en panique. C’est moi qui donne les ordres. Tu te repasses cette phrase dans la tête parce que ouf. Ca te plaît plus que de raison. Elle plaisante hein Jordan. Pas sûr. « toujoursdetafaute. » Tu l’entends. Tu sens aussi que ce placard est en train de devenir tout silencieux. Que les joutes verbales sont en pause. Vous attendez. Comme elle l’a demandé. Puis tu reprends la parole alors que y’a même pas deux minutes entières qui se sont écoulées.
« J’ai mal au dos. » Parce que t’es recourbé dans ce placard Jordan. « Et au cou. » Tu passes en mode enfant insupportable. Même pas ! J’ai vraiment mal ! « On a assez attendu là nan ? On entend rien. Y’a personne. » La dernière fois que t’as dit ça Jordan, le flic est apparu…. Je sais. T’es un connard en fait. Parce que ça te fait sourire d’avoir repris cette même formulation. « Allé, au pire quoi ? Au pire je dis que tu t’appelles Stefani et je suis ton pote Gwen qui essaie de te ramener dans le droit chemin. Il va rien faire le flic. »
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| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 3:18 | |
| Lennon était encore dans ses pensées, mesurant à quel point Jordan l'attirait ce soir. Le destin nous réservait parfois des surprises et ce soir c'était ce qu'elle ressentait qui était une véritable surprise. Ce soir, elle avait juste envie de le toucher, de caresser son visage de frôler ses lèvres... Des envies qu'elle n'avait pas ressenti à son égard les autres fois. Lennon avait complètement perdu la tête depuis qu'elle avait décidé de partir de chez elle, elle avait encore plus perdu le sens des responsabilités devant Jordan. Dans ce placard, elle devait être la seule à sentir la tension comme palpable. Seule, à avoir les joues rosies par l'envie et la timidité. « J’ai mal au dos. » Jordan venait d'éclater la bulle. Les épaules de Lennon s'affaissèrent, toutes ses émotions s'envolèrent. Elle était juste déçue. Déçue d'avoir ressenti tout ça en même temps, tout mélangé. Déçue d'avoir cru que c'était un brin réciproque. Too disapointed. « Et au cou. » Lennon se pinçait les lèvres, frappée dans son égo. Involontairement, elle avait baissé sa garde devant Jordan, s'était laissée envelopper par ses émotions. Alors qu'en face, la réception était mauvaise. Grésillante. Elle s'en voulait à elle-même aussi. Dégoûtée de ressentir ses choses-là, avec la mauvaise personne. Comme quoi se laisser aller n'avait rien de bon. Bizarrement, elle se sentait blessée. Lâcher le contrôle ne payait pas. La voix de Jordan raisonnait en bruit de fond. Plongée dans ses passées, elle était presque énervée contre elle-même d'avoir cru une seule seconde que... Bref. « Allé, au pire quoi ? Au pire je dis que tu t’appelles Stefani et je suis ton pote Gwen qui essaie de te ramener dans le droit chemin. Il va rien faire le flic. » Le goût amer de la déception passait par sa gorge pour ensuite lui tordre l'estomac. « Gwen et Stefani, aka The Sweet Escape, tu veux dire ? » Lennon tenta un peu d'humour pour retrouver le sourire. Elle se sentait un peu humiliée. Même si elle n'avait pas fait d'avance à Jordan, elle se sentait humiliée de l'absence de réaction chez Jordan. Pourtant il semblait... Non, il semblait rien du tout. Il aime Rosa, il y a la meuf qui lui a mis une claque et qui a l'air de lui plaire vraiment. Non, y a rien pour toi ici Lennon. « Ouais, t'as raison. On va sortir, ça fait beaucoup trop longtemps de toute façon qu'on est là. Je commence à en avoir marre d'être coincée dans ce placard avec toi. » C'était froid, dur. Ses paroles étaient réellement heurtantes. Lennon Warner était de retour. En chair et en os, en méchanceté et en froideur. L'indifférence de Jordan lui avait totalement remis les idées en place. La Lennon qui se laissait déstabiliser, ou qui jouait les filles sincères, c'était terminé. Elle ne saurait expliquer pourquoi ça la touchait tant, mais elle se sentait nulle. Sans savoir expliquer pourquoi. Mais elle détestait ce sentiment. « Dès qu'on sortira, d'ici, je rentrerais chez moi, et tu feras de même. Bref, je vais ouvrir. » Lennon respira un bon coup, en espérant fort que le policier n'était plus dans les parages.
Est-ce que le flic est là ?
@Jordan Fisher
Dernière édition par Lennon Warner le Jeu 16 Avr 2020 - 3:23, édité 2 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 3:18 | |
| Le membre ' Lennon Warner' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 17:54 | |
| « Gwen et Stefani, aka The Sweet Escape, tu veux dire ? » Oh my god. Tu avais effectivement dit ces noms là pour la blague mais tu n’aurais pas cru qu’elle allait surenchérir si parfaitement comme ça. Oh my god. Rien ne te fait plus kiffer que quelqu’un qui capte tes références. T’es sur le cul. Oh my god. Calme toi Jordan. Oh my god. T’es sans mots. Trop surpris. Agréablement. « Ouais, t'as raison. On va sortir, ça fait beaucoup trop longtemps de toute façon qu'on est là. Je commence à en avoir marre d'être coincée dans ce placard avec toi. » Tu secoues la tête en l’entendant essayant de revenir sur Terre mais en ce faisant tu te cognes sur le haut du placard. Ca s’entend. Tu t’es pas trop loupé.
« Fuck. » Parce que tu t’es fait mal du coup. Pas beaucoup heureusement. Et t’as absolument rien écouté de ce qu’elle a dit. La tête perdu entre la sweet escape et le coup que tu t’es mis. « Dès qu'on sortira, d'ici, je rentrerais chez moi, et tu feras de même. Bref, je vais ouvrir. »
« Ouais on sort. » T’as besoin de te dégourdir là. T’es cassé en deux depuis trop longtemps là dedans. Elle ouvre la porte. Vous sortez. T’as les joues rosies Jordan. Il fait chaud. Oui oui. Tu t’étires une fois enfin à l’air libre. Tu fais craquer ton dos, ça fait du bien. Tu gémis même un peu en faisant ça. Et puis t’entends des bruits de pas, et puis tu vois la lumière de la torche du flic.
« Fuck fuck fuck !! » Que tu murmures en repoussant Lennon dans le placard et tu y retournes aussi sauf que dans la précipitation tu te casses la gueule et t’es juste complètement sur elle là dedans. Entre deux sceaux et produits nettoyant. Et puis tu te sens con parce que t’étais le premier à dire que le flic allait rien vous faire de toute façon.
« J’ai paniqué ok ? » T’essaies de te redresser mais t’as du mal. La porte du placard qui est encore ouverte à moitié parce que vous êtes juste comme deux cons tombé là dedans. « Je t’ai pas fait mal ? » Mais t’oses pas trop bouger non plus parce que tu l’as entendu pas loin pour vrai le gars. « Shhhhhhhhh ! » Tu vas poser ta main sur sa bouche avant qu’elle puisse répondre parce que il est plus près maintenant t’as l’impression. La porte entrouverte tu laisses passer un moment. Le silence est de nouveau là. Tu enlèves ta main de ses lèvres.
« Désolé. J'ai pas réfléchit, j'ai paniqué. Ca va ? » Parce que ouais, t’aimerais pas lui avoir fait mal. Faudrait que tu te bouges au lieu de rester collé à elle. C’est pas le poids d’un grand gars comme toi contre elle qui doit lui faire du bien si tu lui as fait mal en la poussant dans la précipitation.
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| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 20:18 | |
| Quand il s'agissait de discrétion, Jordan était dans les derniers du classement. Le bruit qu'il fait lorsqu'il se cogna la tête contre le haut du placard ne pouvait qu'attirer l'attention du policier. Lennon espérait qu'il ne s'était pas trop fait mal, mais quoi de mieux pour éviter discrètement un flic ? Lennon restait silencieuse lorsqu'elle sortit du placard. Le jeune homme en profita pour s'étirer. C'est vrai qu'avec 1 mètre 92, être enfermé dans un placard si exigu n'était pas confortable. Lennon, légèrement déçue, en profitait aussi pour prendre un bol d'air frais et retrouver le contrôle de son corps dans l'espace. Mais elle n'avait pas encore entendu les bruits de pas, que Jordan la repoussait déjà à l'intérieur du placard. « Fuck fuck fuck !! » Prise par surprise, elle ne vit rien venir. Jordan était tellement en panique qu'il trébucha, entraînant la jeune femme dans sa chute. « J’ai paniqué ok ? » Lennon repris ses esprits après cette chute et ouvrit la bouche pour répondre mais se rendit compte qu'elle était allongée dans le placard, Jordan allongé également sur elle. Elle qui était précédemment déçue, se retrouvait -encore une fois- en train de rougir et dans la même déstabilisation que tout à l'heure. Sauf que là, leur position était bien plus que suggestive. Puis, il n'était plus dans le noir complet. La porte entrouverte laissait passer un peu de lumière dans la petit placard, elle pouvait donc apercevoir la silhouette de Jordan sur elle. « Shhhhhhhhh ! » Jordan posa sa main sur les lèvres de Lennon juste après lui avoir demandé dans quel état elle était. Mais il semblait plus concentré sur le policier qu'autre chose. Quant à elle, elle avait oublié le policier, elle avait oublié le stress de la situation. Elle brûlait juste au contact de Jordan sur ses lèvres. De toute façon, avec le tatoué sur elle, elle était incapable de dire un mot tant cette posture lui faisait perdre tout ses moyens. Pendant qu'il analysait chaque son jusqu'à être sur que le policier n'était plus dans les parages, elle scrutait chaque trait de son visage. Avant de détourner le regard lorsqu'il s'adressa à elle. « Désolé. J'ai pas réfléchit, j'ai paniqué. Ca va ? » Lennon se redressa légèrement afin de s'appuyer sur ses coudes, toujours sous Jordan. « Non non, ça va. J'ai été plus surprise qu'autre chose, mais t'aurais pu me pousser moins brutalement. » Leurs jambes dépassaient du placard, laissant la porte ouverte. Étonnant, de même, que le policier ne les ait pas retrouvé. « Je pense que je vais continuer à prendre les décisions. Parce que tu nous portes malheur, c'est pas possible. » À chaque fois que Jordan estimait qu'il n'y avait plus rien à craindre, le flic repentait le bout de son nez. Il était décidément doté d'un vrai flair, celui-là. Il était donc préférable que Lennon garde le contrôle de la situation. Même si actuellement, c'était un peu compliqué de prendre des décisions lorsqu'elle n'était seulement concentrée sur Jordan. Lennon restait tout de même un brin déçue, parce que Jordan n'avait pas l'air de vivre la situation de la même façon qu'elle. Il semblait indifférent face à Lennon, alors qu'elle frissonnait à chaque fois que sa peau entrait en contact avec la sienne. Et ça, ça l'agaçait. En fait, toute cette situation l'agaçait. Elle en avait marre de perdre le contrôle face à Jordan qui lui était tellement perché qu'il ne remarquait même pas qu'elle mourait d'envie de l'embrasser. Lennon ne perdait jamais le contrôle et dès qu'elle voulait quelque chose, elle se donnait les moyens de l'avoir. Et ce n'était pas en jouant les jeunes femmes vulnérables que la situation allait évoluer. C'était le moment ou jamais de tenter quelque chose, puis s'il n'était pas du même avis, au moins elle en aurait le coeur net. Elle reposa son regard sur lui, et prit son courage à deux mains. « J'ai envie de t'embrasser, ça m'en brûle les lèvres. »
@Jordan Fisher |
| | | | (#)Jeu 16 Avr 2020 - 23:09 | |
| Elle bouge un peu, tu fais de même mais pas trop non plus, faut pas trop t’en demander là. Y’a trop de choses à prendre en compte. Tu lui as fait mal ? Tu t’es fait mal ? Y’a toujours le flic pas loin ? « Non non, ça va. J'ai été plus surprise qu'autre chose, mais t'aurais pu me pousser moins brutalement. » Tu fronces le nez.
« Désolé. » I didn’t mean for you to get hurt whatsoever. « Je pense que je vais continuer à prendre les décisions. Parce que tu nous portes malheur, c'est pas possible. » Tu es entre la moue et le rire. Parce que c’est vrai quand même ce qu’elle dit. T’es très maladroit. We can make it better. Tu kiffes quand même qu’elle revienne sur un point qui t’a fait beaucoup kiffé. Qu’elle te donne des ordres. T’aimes beaucoup trop les gens qui te tiennent tête. Qui savent ce qu’ils veulent et qui changent pas leur direction pour te faire plaisir. « J'ai envie de t'embrasser, ça m'en brûle les lèvres. » Tell me now wouldn’t that be sweet. Sweet escape. Alors t’étais en train de te redresser pour éventuellement sortir de ce placard mais cette phrase te coupe dans ton élan. Tu t’attendais pas du tout à ça. T’étais à mille lieux. T’es bien un mec. Tu vois rien de ce qu’il se passe sous ton nez. Tu es comme bloqué un moment et puis tu pousses la porte du placard pour avoir de la lumière afin de pouvoir la voir comme il se doit. J'ai envie de t'embrasser, ça m'en brûle les lèvres. Tu te repasses ses mots dans ta tête. Tell me now wouldn’t that be sweet. Tu reprends de chanter la chanson aussi. Ta lèvre inférieure que tu mords. Y'a un flottement dans l'air, puis tu te redresses pour sortir de ce placard.
« So baby, times get a little crazy… » Parce que t’es encore en train de chanter la chanson. Juste pas dans ta tête cette fois. Les paroles, l'air. Tout le package. Evidemment. Tu peux pas arrêter de voir Rosa quand tu la regardes là. D’ailleurs tu vas prendre son poignet pour l’aider à se relever et sortir de là.
« I’ve been getting a little lazy waiting on you to come save me. » Parce que bien sûr. C’est obligatoirement un de tes guides qui a mis Lennon sur ta route. Cette meuf qui ressemble tellement physiquement à ta défunte femme. Ta main toujours sur son poignet vous êtes enfin tous les deux sur vos deux pieds. Tu continues à chanter, mais pas au rythme habituel. Tu prends le temps.
« I can see that you’re angry by the way you treat me. » Large sourire sur tes lèvres parce que vraiment les paroles collent beaucoup trop. Mais tu réalises la phrase d’après aussi. Hopefully you don’t leave me, wanna take you with me. Nope. Celle la tu la dis pas. J'ai envie de t'embrasser, ça m'en brûle les lèvres. Encore en train de te repasser sa phrase dans ta tête. Tu t’approches un peu plus d’elle que tu n’as pas quitté une seconde des yeux. Elle lui ressemble tellement. Elle a la même taille. Si petite. Mais en vrai c'est surtout toi qui est très grand. Tu lâches son poignet et tu vas poser ta main sur sa joue. Commençant à te courber vers elle.
« Uniquement parce que j’aime que tu me donnes des ordres… » Et tu vas poser tes lèvres sur les siennes après avoir murmurer ça. Pour lui donner ce qu'elle a envie. Après avoir regardé son visage de si près. Après avoir confirmé intérieurement que oui, elle lui ressemble décidément trop. Et ta main passe de sa joue à ses cheveux parce que c’était une des choses que tu aimais le plus chez ta femme. Tu veux voir si les siens sont aussi doux. Et tu l’embrasses, doucement. Tu prends tellement le temps on dirait presque que vous êtes au ralenti. T’es tellement perdu entre toutes tes émotions que tu t’es pas rendu compte qu’elle ne t’a pas du tout ordonné de l’embrasser. C’était pas faute de t’être répété la phrase plusieurs fois dans ta tête. Mais t’aimes beaucoup trop te trouver une excuse pour répondre à son envie.
Dernière édition par Jordan Fisher le Ven 17 Avr 2020 - 1:25, édité 1 fois |
| | | | | | | | fake sand, real moon + jordan |
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