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 Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim

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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyJeu 16 Avr - 22:26




Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles
Sonnerie de mon téléphone. Un prénom apparaît. Surprise totale. Wim. Je fuis le bruit ambiant. Refuge trouvé. Le balcon. Je décroche. Je l’avoue, au départ, je t’entends strictement rien. Un souffle, saccadé. Puis, des bribes incompréhensibles. Je suis perplexe. J’entends un prénom. Pas le mien. J’entends une proposition. Indécente. Surtout sortant de la bouche (pâteuse) de Wim. Il me fait rire. Perfide, je ne raccroche pas,  je l’écoute et me sustente de ces propos incohérents, fantaisistes. Tellement drôles. Le pauvre. Il n’avait pas sucer que des glaçons. Lassé, je clos la discussion. Le monologue : « Content d’avoir eu de tes nouvelles Wim ! ». Je raccroche. Amusé.

Cocasse cette prise de contact. Fortuite. Je ne m’attendais plus à avoir des nouvelles de sa part. J’ignorais qu’il avait conservé mon téléphone, depuis tout ce temps. Combien déjà ? Trois. Quatre. Cinq ans ? Je ne sais plus. La course du temps. Irrémédiable. Où était-il parti déjà ? Brésil ? Chili ? Colombie ? Aucun contact. Quelques nouvelles, indirecte. Sinon rien. Depuis des années. Souvent, les liens se distendent, sans forcément qu’on le veuille. Une route. Deux directions. Deux choix de vie différents. Parfois, des actes, voulus, subis, forcent l’éloignement. Pour Wim et moi, il y eut un subtil mélange des deux. Bien que l’un, par sa gravité, ait pris l’ascendant sur l’autre.

Face à cet appel impromptu, j’ai cogité toute la nuit. Est-ce une opportunité offerte de renouer contact ? Le mérite-t-il vraiment ? Après tout, ses parents l’ont couvert, lorsqu’il a été accusé d’attouchement. Tandis que moi, enfant déraciné, sans un sous, j’apparaissais comme la victime idéale à leurs manigances. J’ai été arrêté. Questionné par la police. Période difficile. Je revois l’incompréhension sur le visage de mon père de cœur lorsqu’il a appris les raisons de ma présence au commissariat. Malaise. Il ne m’avait pas inculqué ces valeurs. Honte. Je me suis senti sale. Souillé. Heureusement, la police a vite compris. Le dossier était vide. Heureusement, mon ange gardien était là, pour me sortir de ce guêpier. Mais le mal était fait. Tous mes efforts pour lui montrer que j’étais un bon gars ? Tombé à l’eau. À cause d’eux. Les parents de Wim. Qu’un scandale éclabousse leur image ? Et celle de leur fils ? Totalement inconcevable. J’en ai payé le pris et ramassé les pots cassés.

Un texto. Une bouteille à la mer. Attente interminable, accroché à mon téléphone. Il n’était probablement pas encore opérationnel. Dans son lit, comateux, un filet de bave sur l’oreiller. L’heure tourne. Je vaque à mes occupations. Vibrations. Réponse de Wim ? Affirmative. Rendez-vous au « The Sixtine Antlers ». Pour quelques verres. Le lendemain. Banco

Je suis en retard. Je n’ai pas vu le temps passer. Une demi heure de retard. Cela reste acceptable. Je suis devant le bar. J’entre. Je balaie l’espace du regard. Beaucoup de monde ce soir. Les verres s’entrechoquent. Les gens trinques. Des dizaines de conversations bruissent. Travail, séduction, routine quotidienne. Je m’avance. J’aperçois une silhouette familière. En grande conversation avec une ravissante rouquine. Le jeune homme ne perd pas le nord.

Sourire. Je m’approche, tandis que je me remémore les quelques mots, fragments de de phrases que j’ai pu saisir. Dans tout son cafouillis verbal. Hilarant. Tandis que je suis à quelques encablures, je commande un mojito, avant de rejoindre mon ami. Sans prendre en considération la demoiselle, face à lui, en extase, je pose mon verre. Et lui roule une galoche. Je me nourris de son étonnement, de sa surprise, avant de lui glisser, d’un ton badin :« J’ai envie de toi, Chaton ! ». J’ai la sensation qu’il se décompose sous mes yeux. Je réutilise pourtant, mot pour mot, ce qu’il m’avait soufflé (gueulé serait le mot juste ?) au téléphone l’autre soir. « Par contre, ne compte pas sur moi pour te sucer ! ». Un peu de dignité tout de même. Je ‘empare de mon mojito. « Santé ! ».


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyVen 24 Avr - 1:21



Souviens toi du bon vieux temps et oublions nos querelles


Âge Wim: 27 ans
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Wim ne se souvient plus vraiment de ce qu'il avait fait hier soir mais lorsque c'était comme ça, c'était plutôt bon signe. La soirée avait du être très bonne. Il avait visiblement réussi à retrouver sans encombre le chemin de chez lui, à moins que l'after s'était déroulé dans son appartement il ne sait plus. Dans tous les cas, il avait énormément de mal à émerger ce matin. Les rayons de soleil qui filtraient à travers ses volets étaient assez puissants pour éclairer la pièce et lui flanquer encore plus un mal de crâne. Trop de lumière d'un coup au réveil, ça pique.
Il ne voulait qu'une chose, se rendormir et ne se réveiller que ce soir pour refaire la fête. Ses journées commencent réellement en soirée pour une personne normale. Ses après-midi se résumaient à décuver de la party de la veille et dormir surtout. D'ailleurs, il allait s'apprêter à retomber dans les bras de Morphée mais son téléphone vibra. Il ne savait même plus où il l'avait fourré en rentrant mais il ne devait pas être loin alors il sortit un bras de la couette pour partir à sa recherche.
Ouvrir ensuite les yeux pour lire le message et découvrir qui était l'expéditeur était aussi une autre grande mission très difficile. Lorsqu'il vit ''Obe'' sur l'écran, il crut d'abord à un tour de son esprit, pensant qu'il n'avait toujours pas décuver. Wim croyait qu'il avait supprimé son numéro il y a bien longtemps mais visiblement pas. D'ailleurs il pensa même qu'il faudrait qu'il fasse un peu le tri de son répertoire un jour. Tellement de numéros qui ne  lui servent plus…
Il lit le texto rapidement parce qu'il peine à garder les yeux ouverts et finit simplement par répondre ''Ok''. Il avait pas la force de faire plus de tout façon.

Wim pour ne pas changer était arrivé avec un peu de retard, dix minutes c'est vraiment faible et exceptionnel faut se l'avouer. Byron n'était toujours pas arrivé, enfin il était peut-être là mais certains changent avec le temps. Il avait préféré penser que c'était la première option parce qu'il avait immédiatement repéré une petite rouquine qui ferrait bien office d'after. Il n'avait pas mis bien longtemps avant de la charmer, c'était beaucoup trop facile comme petit jeu.
Le Coster allait s'apprêter à lui répondre mais sans qu'il ne comprenne rien à ce qu'il lui arrive, il se fait rouler une galoche mais certainement pas par la jeune femme en face de lui. Wim en a les mots coupés, il était à la fois surpris et l'envie de lui gueuler dessus était présente. «Je peux savoir ce qui te prend Obe ? » réussit-il enfin à articuler. « D'où tu sors cette phrase d'ailleurs ? » demanda-t-il ensuite parce qu'il était sûr de l'avoir dite il n'y a pas si longtemps à une de ses conquêtes. «C'est ça santé. » ironisa-t-il en voyant que la magnifique rousse avec qui il parlait il y a quelques minutes à peine s'était éclipsée, sans doute gênée par le spectacle qui s'était déroulé sous ses yeux. «Tu viens de me faire perdre mon plan pour l'after. Je te remercie pas. » Il but une gorgée de son verre avant d'enchaîner « Quoi de neuf ? », question banale mais c'était la seule chose qui lui venait à l'esprit.
by Moses.




Dernière édition par Wim Coster le Lun 6 Juil - 16:42, édité 4 fois
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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyDim 26 Avr - 11:10




Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles
Mon arrivée fait son petit effet. Premier dommage collatéral ? La jolie rouquine. Sans dire un mot, elle fuit. Dégouttée que j’ai pu lui griller la priorité ? Peut-être. De croire que Wim est homo ? Certainement. Puis je sens l’exaspération du jeune homme. Il ne s’entendait certainement à cette arrivée tonitruante. Magistrale. Je l’avoue, je suis assez fier de moi. Il me demande quelle mouche m’a piqué. Je salue rarement, voire jamais, mes amis de la sorte. Mais là, le jeune homme avait tendu la perche pour se faire battre. Avec cet appel au bout de la nuit. Rond comme un tonneau. « Écoute, quand je t’ai vu, j’ai été subjugué par ton sex-appeal ». Aussi élevé que celui d’un phoque. « Je n’ai pas pu résister à ce trop plein de testostérones qui émane de toi ! » J’avais surtout envie de le faire chier. Ouvertement. Comme au bon vieux temps. Avant que tout cela n’arrive.

Puis vint la question à cent points. L’origine de mes diatribes. Sourire jusqu’à la commissure des lèvres. Black-out de sa part. J’approche mon visage du sien. A quelques centimètres désormais. Non pas pour l’embrasser à nouveau. Il faut que j’en garde sous la pédale, sait-on jamais… S’il en redemande. Mais pour lui dire, dans un souffle : « Regarde l’historique de tes appels mon petit Bichon ! ». Je me recule et passe mon index sur l’arrête de son nez, avant de boire une gorgé de mojito. J’attends. De voir sa réaction. Qu’il comprenne qu’il est fautif, dans toute cette mascarade. Qu’il avait trop bu, au point de ne pas se souvenir qu’il m’avait appeler l’autre soir. Par erreur. Certes. Mais appeler. Surtout. Mon numéro, dans son répertoire. Après plus de quatre ans, sans nouvelle. Sans excuse d’aucune sorte. Vis à vis de l’attitude de ses propres parents. Rien. Un appel au beau milieu de la nuit.

Je ne veux pas lui en tenir rigueur. Pas pour l’instant. Nous aurions largement le temps d’y revenir. Ce soir. Où à un autre moment propice aux discussions plus sérieuses. Il me reproche d’avoir fait fuir son quatre heures. Il me fait tellement de peine. Comme un petit oiseau blessé, tombé du nid. Il va me faire monter la larme à l’œil le bougre. Par inadvertance (ou de manière calculée ?), je fais tombé une serviette en papier griffée au nom de l’établissement : « Oups ! Quelle maladresse ! ». Je saute de mon siège sous la table. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je récupère le morceau de papier. Je profite de l’instant sous la table, pour poser une main sur la cuisse de Wim. Une seconde. Deux secondes tout au plus. Je reparais, les yeux brillants, la serviette de table brandit tel un trophée, avant de rajouter, le plus sérieusement possible : « Tu sais, pour l’after… Il y a toujours moyen de s’arranger ! » Clin d’œil appuyé. Chez lui. Chez moi. What else. Le bar n’est pas un lieu approprié pour ce genre de bagatelle. Je lui souris. J’ai envie d’exploser de rire. De voir sa tête. Poker face. Je me retiens. Même si c’est extrêmement compliqué.

Mais revenons en à des sujets plus sérieux. Il me demande des nouvelles. Depuis le temps. « Écoute depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... » Silence. Souvenir qui ressurgit. Grande respiration. Reprise. « ... je suis devenu chef à domicile. Pas facile tous les jours. Se faire connaître. Se faire un nom... » Nouveau silence. Je bois une gorgée de mojito. « A côté, je fais des extras… Chez des traiteurs. Dans des bars, des restaurants… ». Rien de fou. Contrairement à lui, je ne peux compter que sur moi-même. Pas sur Papa et Maman, leurs relations, leur argent. « Et toi ? Depuis quand es-tu revenu ? T’étais où ? En Colombie c’est ça ? » Demandai-je en retour, pour éviter de m’apitoyer sur mon triste sort.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyDim 26 Avr - 14:32



Souviens toi du bon vieux temps et oublions nos querelles


Âge Wim: 27 ans
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Il y avait diverses manières de saluer les gens mais celle-ci devait être la pire. Oh non il n'appréciait pas du tout d'avoir perdu son after surtout de cette façon. « C'est ça, c'est ça. » maugréa-t-il entre ses dents, il l'avait un peu mauvaise sur le coup. « La prochaine fois attend que j'en ai fini avec ma conquête du moment avant de t’éprendre de moi de la sorte. » ajouta-t-il, un léger sourire au coin des lèvres. C'est vrai qu'au final c'était quand même un petit peu amusant, mais vraiment un tout petit peu.
Wim eut quand même un léger mouvement de recul lorsque Byron se rapprocha encore de lui, il ne tenait pas  à ce que les gens aux alentours et surtout les jolies midinettes croient qu'ils s'intéressent plus aux hommes qu'aux femmes. Il tient beaucoup trop à sa réputation de tombeur de ces Mesdames. Il prit son téléphone et consulta son historique, effectivement il était assez tard dans la nuit quand il l'avait appelé. A cette heure-ci, il devait sûrement être avec sa conquête de la veille dont il n'a plus trop de souvenirs d'ailleurs mais ça avait du être excellent. « Une erreur sans doute. Je devais être un peu bourré et j'ai pas regardé ou c'est elle qui a appelé j'en sais rien. » répondit-il. Si, le jeune homme se souvient à un moment avoir pris son téléphone pour un motif qui lui était inconnu et avoir voulu appeler quelqu'un. « Crois pas que c'était une invitation à venir m'embrasser. » ajouta-t-il. On ne sait jamais, vaut mieux préciser. Même s'ils avaient été bons amis autrefois, il ne se voyait absolument pas terminer dans les draps avec lui.
Obe avait l'air sacrément joueur aujourd'hui, lui aussi l'est mais c'était un jeu de très mauvais goût « Dégage tes pattes de moi  ou je te jure que je te refais le portrait. » fit-il un peu menaçant, Wim comptait bien le remettre à sa place en marquant le coup par une menace. C'est pas le genre de chose qu'on dit à un ami, mais lorsqu'ils se sont quittés ils ne l'étaient plus vraiment. Alors ça ne fait rien si ? « Il y a que les jolies filles qui me font tripper, désolé pour toi mon pote. Je veux bien croire que je me suis peut-être déjà retrouvé en compagnie de bonhommes en fin de soirée mais j'étais totalement pété. » continua-t-il sur le ton de la rigolade. Jamais Wim ne pourra résister à n'importe quel jeu, aussi bizarre soit-il.
Puis ensuite ils revenaient sur un sujet plus sérieux, sur ce qu'ils devenaient parce qu'après tout c'était pour ça qu'il était venu aussi Wim. Pour avoir des nouvelles de son ancien ami. Depuis qu'il était revenu, il comptait bien revoir toutes les personnes qu'il avait laissé sans nouvelles il y a cinq ans et avec qui il s'entendait bien ou celles qui avaient un intérêt pour lui. « Écoute depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... » commença Byron. « C'était il y a un bail. » compléta le Coster dans un premier temps avant de continuer à boire son cocktail. Il l'écouta ensuite et acquiesça « Cool » fit-il simplement. « Si tu bosses dans une grande enseigne ça sera simple de te faire un nom. » Il dit ça comme si c'était facile alors que non, ça ne l'est absolument pas. Lui de toute façon, tout lui tombe pratiquement dans les mains alors il ne connaît pas ça, la galère pour se faire un nom. « Je suis revenu il y a pas si longtemps que ça, quelques mois tout au plus. Ouhais c'était la Colombie, j'étais à Medellín. C'était grave cool, je me suis fait plein de p'tites colombiennes là-bas. Elles étaient déçues de me voir partir. » fit-il en rigolant.
by Moses.




Dernière édition par Wim Coster le Lun 6 Juil - 16:43, édité 3 fois
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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyLun 27 Avr - 7:21




Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles
Mouvement de recul. Il craint pour sa vie. Il redoute que je réitère l’expérience. Un baiser.  Que nenni. Je joue simplement avec lui, avec délectation. Il est ma friandise. Provisoirement. Je plonge mon regard électrique dans le sien tandis que je lui recommande de zieuter son historique d’appel. Une erreur. Sûr. Pour m’appeler à une heure aussi tardive. Un peu bourré. Je souris. « Un peu bourré ? Non ! Rond comme une queue de pelle... ». À d’autres. Pas à moi. Je sens qu’il se perd dans ses souvenirs parcellaires Selon lui, c’est elle qui a appelé. Elle. Ce ne pouvait être ‘elle’ puisqu’il m’a appelé moi. Il perd tout repère. Je le regarde dubitatif. « Non non mec ! C’est toi qui a appelé… qui a agressé mon tympan... ». Il saigne encore. Je ris de bon cœur lors qu’il m’indique que ses propos n’étaient en rien une invitation. Je prends un air faussement outré. Puis, avec toute la candeur qui me caractérise (ou pas), je lui réponds : « Comment aurais-je pu le savoir ? » Silence. Reprise. « Quand quelqu’un te dit ‘J’ai envie que tu me suces’, ce n’est pas une invitation, ni un ordre. Seulement un souhait. Cela n’implique pas un acte en retour… mais illustre un désir plus ou moins enfoui. Libre à la personne qui reçoit ce message d’y répondre favorablement ». Silence « Au passage, je dis ça, je dis rien, mais tu remarqueras qu’à ce niveau là, j’ai préféré botter en touche ! » Je suis smart, je sais, mais mon bon cœur a des limites. « Par contre, quelqu’un te dit ‘Embrasse-moi !’, j’ai un peu plus de scrupule à ne pas m’exécuter. Il s’agit d’un ordre. Et selon les circonstances… Si tu n’y obéis pas, ça peut te porter préjudices. Tu comprendras que j’ai préféré assurer mes arrières » Je bois un gorger de mojito, tout en intériorisant mon hilarité. J’observe sa réaction, face à mes explications capillotractées. Et je clos ma longue tirade tout de go : « Tu imagines ? Tu m’aurais dit ‘Suce-moi’ ou ‘Viens me sucer’, tout aurait été si différent… Et la face du monde aurait été totalement chamboulée ! ». Je suis peut-être un peu dans l’exagération. Mais je me délecte. Sincèrement. De voir sa tête.

Et là, la serviette tombe. Je passe sous la table. Je touche, effleure sa jambe. Pour m’amuser. Autant aller jusqu’au bout des choses. Il s’insurge. Il me menace. De m’en coller une. Réaction de sa part tellement prévisible. Je n’en attends pas moins. Et il m’explique qu’il aime les filles. Je ne le sas que trop bien. Je joue simplement avec lui. Il ne ferme pas la porte sur l’éventualité d’avoir déjà couché avec un gars. Lors d’une soirée bien trop alcoolisée. « Ça a dû t’arriver plus souvent que tu ne le penses du coup... » Plaisante-je. Il est régulièrement pété. En parlant d’état d’ébriété avancé, je m’enquiers de la fin de sa soirée : « Comment s’est terminée ta soirée ? En galante compagnie ? Ou seulement avec ta main ? ». Tristesse, si la dernière possibilité se confirme.

Trêve de plaisanterie. Retour aux choses sérieuses, à une vraie discussion, pleine de sens. Nos trajectoires de vie respectives. Depuis que nos chemins se sont séparés. Il y a un bail, comme il dit.  Lorsque je lui dresse l’état de ma vie professionnelle, il y répond par un simple ‘Cool’. Quel entrain de sa part. Je lève les yeux au ciel lorsqu’il me parle de bosser au sein d’une grande enseigne… Il doit penser que tout arrive comme cela, en un claquement de doigt. Non. La vie n’est pas aussi simple, d’autant plus quand on ne s’appelle pas Coster. « Je ne veux pas travailler dans une grande enseigne… ». Je préfère mon indépendance, quitte à avaler quelques couleuvres. Souvent. Pour toucher du doigt mon rêve. « Je veux me faire un nom, seul ! Pas être dans l’ombre d’un grand chef ! ». Silence… « J’ai suffisamment donné… Je ne veux pouvoir compter que sur moi-même ! » Mais ça, Wim ne sait pas ce que c’est. À son de me parler un peu de lui, de sa vie, ses dernières années. Il était en Colombie. A Medellín plus exactement. Cœur névralgique du cartel de Pablo Escobar. Connaissant le jeune homme, je suis persuadé qu’il n’y était pas allé par hasard… Même si les Colombiennes ont le sang chaud et lui ont fait tourner la tête. « Tu n’as pas sauté que des filles, j’imagine ! » Silence. Gorgée de mojito. Je suis presque à vide. Je le regarde droit dans les yeux et tente de le sonder : « Si tu t’amusais bien là-bas, avec un harem, tu n’es pas revenu pour rien ? ». S’était-il mis dans la panade, comme à son habitude ? Au point de revenir à Brisbane, dans les jupons de sa mère et le chéquier de son père. Coucher avec la petite fille, fille, ou femme d’un membre du cartel colombien de Medellín a peut-être précipiter son retour en Australie. Où, peut-être avait-il simplement du pays ? J’émets quelques doutes.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyMer 24 Juin - 1:21



Souviens toi du bon vieux temps et oublions nos querelles


Âge Wim: 27 ans
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Wim a bien l'intention de rester méfiant tout le long de cette entrevue avec son ancien camarade. Visiblement il peut s'attendre à tout et n'importe quoi venant d'Obe et ça ne lui plaît pas vraiment comme perspective. D'accord il aime s'amuser, qu'on vienne le défier mais il a certaines limites quand même. Elles sont peut-être quasi existantes mais elles sont là quand même.
« Un peu bourré ? Non ! Rond comme une queue de pelle... » fit-il en souriant. L'expression utilisée avait eu le don de faire éclater Wim de rire. «Depuis quand tu sors des phrases qui datent des temps modernes ? » Il se demandait si à l'époque de l'université c'était déjà le cas ou non. «Je te trouve quand même un peu dans l'abus, entre dire que je suis ivre et que je t'agresse le tympan. » Il reflète juste la vérité Byron, Wim n'a pas vraiment changé de ce côté-là depuis qu'ils se connaissent. C'est toujours le même fêtard qui ne manque pas une occasion pour se bourrer la tronche.
S'en suivit un long monologue de Byron auquel le Coster ne comprenait absolument pas grand-chose, c'était comme s'il parlait chinois. Mais il le laissa continuer juste pour qu'il use de la salive et dès qu'il aura terminé il va lui révéler qu'il n'a absolument rien compris. Ça  va le faire rire un coup encore. «Alors déjà si tu pouvais recommencer tout depuis le départ en parlant anglais je comprendrais mieux. Puis pas trop vite s'il te plaît parce que je ne suis pas sinon, adapte ton débit aux cerveaux pas très réveillés comme le mien. » répondit-il avant de rire, il se payait légèrement sa tête en plus et il aimait ça.
« Ça a dû t’arriver plus souvent que tu ne le penses du coup... » « Trois ou quatre fois à tout casser » continua-t-il. «Je cherche pas à péter les scores de ce côté là. Même si j'aime bien qu'on parle de moi, je préfère pas qu'une rumeur de ce genre se propage un peu trop rapidement. » C'est surtout ses parents qui n'aimeraient pas ça, déjà qu'il se fait montrer souvent du doigt par rapport à ses fréquentations actuelles faudrait pas non plus qu'une sorte de mini ''scandale'' éclate.
Il ignore délibérément son autre remarque tout aussi sarcastique que les précédentes pour retourner la conversation à son avantage. « Tu veux peut-être qu'on parle de tes exploits en soirée ? Tu en as des pas mal toi aussi. » Bon faudrait qu'il remonte très loin dans ses souvenirs, ça serait peut-être un peu flou mais ça doit se faire. Des soirées et des trous noirs sont probablement passés par là entre temps , mais toute personne normale est capable de remonter le temps dans sa mémoire alors pourquoi pas lui ?
Wim a du mal à comprendre le point de vu d'Obe. « C'est bête. » trouva-t-il à ajouter tout simplement. Lui, il préfère vivre davantage du pistonnage de ses parents pour avoir ce qu'il veut, plutôt que de se débrouiller seule. C'est tellement plus simple et moins une perte de temps. De toute façon, même contr e son gré il pourrait obtenir facilement les choses. Son nom de famille est assez connu.
« Si tu t’amusais bien là-bas, avec un harem, tu n’es pas revenu pour rien ? ». Et là, Byron commence à poser la question fatidique. Wim sert son verre comme s'il voulait absolument le casser. Il déteste qu'on lui demande la raison de son retour parce qu'elle est bien triste. La vérité, c'est que ça ne lui avait fait ni chaud ni froid de les quitter les colombiennes. A part une. Alana. «Je t'en pose des questions moi. » siffla-t-il entre ses dents. Non il n'avait pas envie d'aborder ce sujet avec Obe, mais il n'avait pas envie non plus qu'il continue insister sur ce sujet. Wim allait sortir la vérité embellie qu'il donne à chaque fois pour faire cesser les questions. «J'étais parti avec Alana, ma meuf. Tu te souviens peut-être ? » Il avait dû probablement la voir durant les soirées. «On a rompu définitivement. Je suis rentré en Australie, elle est restée là-bas. Nos chemins de vies ont pris une direction différente c'est tout. » lâcha-t-il insistant sur le dernier mot. Il ne voulait plus entendre ce prénom qui lui fait tant de mal désormais quand il l'emploie.
by Moses.




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Dernière édition par Wim Coster le Lun 6 Juil - 16:43, édité 1 fois
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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyMer 24 Juin - 7:08




Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles
Je l’avoue. Ce n’est pas une expression que j’emploie de manière courante. J’ignore (ou je ne me rappelle plus tout simplement car j’étais moi-même rond comme une queue de belle) où j’avais bien pu entendre cette expression. Je la trouve si belle, si poétique. « Je l’utilise depuis qu’elle illustre parfaitement la situation dans laquelle tu te trouvait... » Et puis merde, j’ai le droit d’utiliser des expressions complètement désuètes. Après tout, est-ce réellement de ma faute s’il n’y ait pas habitué ? Je ne crois pas. Lorsque je lui parle de son agression auditive, il est dubitatif. Il la feint. « Te fous pas de ma gueule ! Tu sais très bien que j’ai raison… J’aurais dû t’enregistrer ! Que tu perçoivent ton état de déchéance ! » Parfois nous n’avons pas les bons réflexes, au bon moment. Hélas. J’aurais pu être en possession d’un dossier compromettant à sortir à un moment opportun.

Puis il m’annonce que ses propos n’étaient en rien une invitation. Pourtant, le son de sa voix n’était pas équivoque. Comment aurais-je pu me douter un seul instant que ses propos n’étaient que des paroles en l’air ? Je suis donc parti dans une explication de texte, claire, concise (autant que possible). Vraisemblablement, pas assez pour son pauvre petit cerveau. Il voulut que je reprenne. Que nenni. Je bois une gorgée de mojito… « Ah non ! T’es con ! T’es con ! Et tu le reconnais par toi-même… C’est rare ! » Silence. « Quelle introspection ! » Silence « Introspeccion ? » Tente-je, pour qu’il comprenne, peut-être. Il a vécu en Colombie. Parce que s’il faut lui parler en espagnol… Et bien je ne suis pas dans la merde. « La reconnaissance de cette tare qui t’accable marque le début de ta thérapie ! Un peu comme un alcoolique qui s’aperçoit qu’il a la main lourde avec la bibine... ». Silence. « Je suis si fier de toi ! ». Je saisis sa main quelques secondes, en signe de soutien.

Puis je fais malencontreusement choir une serviette sous la table. J’effleure sa jambe. Il sursaute. Surpris. Il aurait pu m’en foutre une. Il s’abstint, mais me menaça. C’est à ce moment qu’il m’avoue s’être potentiellement retrouvé dans un pieu avec un mec. Mais il avait un taux d’alcoolémie trop élevé pour qu’il s’en souvienne. Etant souvent une barrique lors de soirée, je pousse en surévaluant cette possibilité. Trois ou quatre fois… Quand même. Il ne fait pas rire le gonze. « Hélas, ce n’était pas avec moi Chaton ! » Silence. « Je m’en souviendrais ! » Petit clin d’oeil appuyé.

Lorsque je lui demande comment s’est close sa soirée, il préféra botter en touche et s’attarder sur mes propres exploits. Je souris avant de répondre : « Gars ! Comme tu évacues le problème… ». Silence. « Je suis irréprochable en soirée, penses-tu… Et exempt de tout reproche ! ». J’essaie de m’en convaincre, ce qui n’est pas une mince affaire. Et puis merde, c’est tellement facile de se rabattre sur autrui comme ça… « Mes plus grands exploits, c’était probablement avec toi… Tu as une très mauvaise influence sur moi, pauvre âme que je suis, esseulé, perdu, comme le petit agneau dans la fable de La Fontaine ». C’est à ce moment là qu’il faut sortir les mouchoirs et faire mine qu’une larme coule aux coins des yeux.

Même si nous nous cherchions, comme au bon vieux temps, il nous arrive d’avoir des sujets de conversation beaucoup plus sérieux, moins futiles. Le travail par exemple. Lorsque je lui explique que je n’ai pas envie de travailler pour une grande enseigne de restaurant, que je souhaite me construire seul, sa réaction m’exaspère.  Il ne peut pas comprendre, il est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il a toujours pu compter sur ces chers parents, pour le sortir de la panade lorsqu’il avait chaud aux fesses… « Désolé de ne pas avoir Papa et Maman pour me sortir de la merde... » Dis-je assez sèchement, peut-être un peu trop. « La mienne est suffisamment dans la merde au fond de sa geôle ! ». Et que dire de mon père ? Rien qu’il ne sache déjà.

Je préfère m’intéresser à lui plutôt que de m’appesantir sur mon choix de vie. Je sens que ma question le dérange. Il sert bien trop fort son verre. Il est crispé. Je ne me fais pas d’illusion sur les raisons de son retour. Quelque soit les excuses qu’il me sort. Et là, c’est à cause d’Alana… « Sans dire qu’elle m’a laissé un souvenir impérissable, je vois rapidement la meuf ! ». Il m’annonce que leur chemin se sont séparés. Les aléas de la vie. C’est triste. Ou pas. Je prends une mine faussement désolée : « Si c’est tout... ». Silence. Je termine mon verre de mojito avant de poursuivre : « Et du coup, c’est comment Medellin ? Pablo Escobar va bien ? » L’interroge-je, sachant très bien que le mondialement connu trafiquant de drogue était mort depuis plusieurs décennies.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptySam 4 Juil - 22:23



Souviens toi du bon vieux temps et oublions nos querelles


Âge Wim: 27 ans
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Pourtant vis à vis du milieu d’où il vient, le Coster devrait être habitué des expressions sorties de nul part, un peu perchées. Mais ça fait cinq bonnes années qu’il a été coupé de ses parents alors ça lui fait tout drôle. “Mais je te contredis pas.” fit Wim en riant. “Cependant tu arrives un peu trop tard, figure toi que j’ai une collection de vidéos dans ce style. Je sais ce que je vaux en soirée.” répondit-il. Avec la nouvelle technologie très performante, c’est maintenant tellement plus simple de garder des exploits lors des soirées très alcoolisées. “Je sens dans ton regard, cette déception de ne pas être en possession d’un gros dossier sur moi.” se moqua Wim. “Tu pourrais les balancer, personne n’en tiendra compte. Tu augmenterais juste ma côte de popularité.” Ça étonnait personne de voir le Coster finir dans un sale état, de toute façon eux le sont toujours également. Le dit état de déchéance, serait peut-être l’état dans lequel il était en partant de Colombie ou sa vie avant le passage d’Alana.
Cette conversation tournait vraiment à la dérision et faisait beaucoup rire Wim. “Je n’ai pas avoué que j’étais con, nuance mon pote.” Il sait également qui l’est, combien de fois lui a-t-on dit ? Mais il ne le prend jamais mal, enfin tout dépend de la tournure du dialogue.
“Je crois que tu as un soucis dans la compréhension de mes subtiles paroles. Tu te moques de moi en répétant en espagnol mais figure toi que je suis presque devenu bilingue”. Bon pas totalement, mais il peut tenir de vraies conversations pendant plusieurs heures sans soucis maintenant. En même temps, il a vécu cinq ans là-bas et le contraire serait étonnant.
Wim l’écoutait sortir son charabia, et au fur et à mesure son sourire s'agrandit parce qu’il se retenait d’éclater de rire. Il trouvait vraiment la façon dont il parlait, hilarante. “Encore heureux”, termina-t-il. Oui, il n’aurait pas voulu finir dans les draps avec Byron car il aurait été certain d’en entendre parler et pas dans le bon sens du terme. Il aurait très pu s’en servir pour le nuir si on peut dire ça comme ça.
“Dans les hautes sphères de la société, c’est comme ça que ça marche. Tu retournes le problème à ton avantage.” et autant dire que Wim est très fort pour faire ça.
“Cette façon que tu as de tout dramatiser à chaque fois. Tu t’es aussi reconverti  dans le théâtre entre temps ?” demanda le jeune homme en riant. “J’ai peut-être mauvaise influence mais tu m’as suivi donc tu étais consentant pour faire des conneries et donc j’y suis pour rien.” Alana avait sorti cette même phrase quelques années plus tôt et elle n’avait pas tord. C’était l’une des rares fois où elle avait sorti des paroles aussi censées.

Il haussa les épaules avant de terminer sa boisson. C’est vrai que ses parents n’hésitent pas à intervenir pour lui sauver les fesses, comme récemment à Medellín où il a failli finir en prison à cause d’une bagarre. Mais c’est plus pour leur honneur qu’autre chose qu’ils font ça.
“En même temps qui ne la connaît pas.” Alana était sacrément populaire et celui qui ne voyait pas de qui on parlait en évoquant son nom et bien… il devait venir d’une autre planète. “Ouhais c’est tout.” Maintenant il voulait passer à autre chose, sinon il allait commencer à noyer sa peine et il a pas vraiment envie de le faire devant Byron.
“Pas mal, pas mal. Mais je suis pas venu là-bas pour faire du tourisme, figure toi que j’ai travaillé une bonne partie du temps et que l’autre je l’ai passée à sortir.” A l’évocation du nom Pablo Escobar, il sourit. Il avait surnommé son collègue ainsi, par rapport à l’activité illégale qu’il faisait. “Oui il va bien aussi. D’ailleurs, la drogue là-bas c’est autre chose. Dommage j’ai pas pu t’en ramener.” s’excusa Wim faussement. Sa rencontre avec Pedro avait été un chouette moment, il regrette de l'avoir quitté car il avait encore tant à lui apprendre. D'ailleurs, c'est bien l'un des seuls bons moments qui ne lui donne pas envie de tout envoyer valser. Forcément, ce Monsieur n'a rien qui puisse se raccrocher avec la sulfureuse colombienne.

by Moses.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyMer 22 Juil - 6:58




Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles
J’espère qu’il sait ce qu’il vaut. Parfois, ce n’est pas joli à voir. Et à entendre. Qu’il se rassure., même si l’envie sournoise et malsaine d’avoir un dossier compromettant le concernant serait excitante, ce n’est pas mon credo. Je n’ai pas envie de faire de la rétention futile. D’autres n’ont rien d’autre à faire. Je leurs laisse ce privilège. Afin de nourrir la popularité du jeune homme homme. Si elle existe encore. S’il ne la fantasme pas trop.Les années passent, il vieillit… A-t-il encore besoin de celle-ci ? Des autres pour exister ? Vraisemblablement.

Je le taquine sur sa connerie avant d’aborder un sujet tellement plus intéressant. Les coucheries. Il m’avoue que, sous l’emprise de l’alcool, il est arrivé de coucher avec des hommes. L’alcool désinhibe. Avec des grammes dans le sang, il est plus aisé de se laisser aller. Et de découvrir de nouvelles sensations. Quand on se donne la possibilité de s’en souvenir. Clairement. Je le titille, lorsque je lui annonce qu’il ne s’agissait pas de moi. Je crois lire dans son regard une once de soulagement. Je ris. Si pour coucher avec lui, il faut se réveiller à côté d’un déchet biberonné à la vodka, je préfère passer mon tour. Et connaître des plans planants plus intéressants.

Lorsque je lui demande, curieux, comment sa soirée bien arrosée s’est terminée. Il botte en touche. Il me baratine sur les hautes sphères de la société. « D’où tu fais partie de la haute ? » Ses parents oui. Ils ont trimé, grimpé les échelons, se sont maintenus. Lui. Il profite simplement du rayonnement de leur réussite. De leur protection financière. « Tu as fini avec un laideron, pour ne pas assumer ? Es-il là le problème ? » Dérapage incontrôlé. Et mes exploit sont mis sur la table. À l’image de Wim, par une tirade alambiquée, je tente de me dédouaner. À minima. Et pourtant, je ne fais pas partie des hautes sphères de la société… « Je ne dramatise pas les choses… Je suis juste réaliste… Tu as eu une mauvaise influence sur moi... » Silence. Je me remémore quelques soirées passées ensemble. Fêtes durant lesquelles l’alcool et la drogue circulaient abondamment. « Est-ce que je t’accuse de m’avoir parfois fait sombrer ? Non ! » Et je lui avoue, à demi mot : « Mes meilleures soirées, c’est avec toi que je les ai passées ! » Jusqu’à ce que notre lien se distende, que nous nous éloignions l’un de l’autre, qu’il parte en Colombie, et que la vraie vie se rappelle à moi, avec son lot de désagrément. Manger pour vivre. Travailler pour subvenir à mes besoins vitaux. De nouvelles priorités, bien loin des soirées de débauche.

Il a fallu que j’aille de l’avant, que je pense à mon avenir. J’ai trimé et trouvé ma voie. La cuisine. Et je ne voulais dépendre de personne, même si pour cela je devais prendre des chemins sinueux, mordre la poussière, m’abaisser à certaines pratiques pour garder la tête hors de l’eau, avaler des couleuvres. Mais si j’en suis là ou j’en suis, je ne le dois qu’à moi-même, à ma persévérance. Certes, ma vie est loin d’être rose. J’accumule les déboires, les galères. Mais j’assume. Je ne fais pas partie de la haute société. Comme Wim. C’est pour cela que je le renvoie dans les cordes, pour reprendre un terme pugilistique que j’affectionne tant, lorsqu’il regrette que je ne choisisse pas la facilité de travailler dans une grande enseigne de restauration. Il me reste encore des valeurs. Je n’ai pas envie de brader mon talent. Je lui fais comprendre, avec une nouvelle allusion à ses chers parents. Et je préfère m’intéresser à lui. À son retour en ville. Sans passer par quatre chemins. Mais mes questions le dérangent. Je le vois très bien. Il me sort une excuse valable, certes, au point de revenir en Australie ? Sa séparation avec Alana. Sans véritablement la connaître, je la visualise. Et il coupa court sur le sujet. Il ne veut pas s’étaler devant moi. Je n’ai pas forcément envie de l’entendre geindre. Lorsqu’il me parle de travail, j’en profite pour me faufiler dans la brèche : « Tu travaillais dans quoi là-bas ? » demande-je avec intérêt. Je finis mon verre, avant d’embrayer sur Pablo Escobar… La figure tutélaire de Medellin. A-t-il fricoté avec le ‘Cartel’ ? Dans tous les cas, il semble avoir apprécié la poudre blanche produite en Colombie, qui n’a rien à voir avec celle d’ici… « Peut-on comparer un âne et un cheval de course ? Il paraît que la cocaïne est l’une des meilleures de la planète ! » Et j’enchaîne, sur le ton de la plaisanterie : « Merde ! T’assures pas là ! Moi qui comptait sur toi ! Tu sers à rien ! » Il aurait pu en ramener… En souvenir du bon vieux temps et de nos soirées passées. « Tant pis ! ». Je vois qu’il a terminé sa consommation, je fais signe à la barmaid de nous remettre la même chose, afin de ne pas voyager à sec trop longtemps.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptySam 15 Aoû - 2:48



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« J'en ai toujours fait parti Obé, je suis né dedans et je suis ingénieur alors oui je fais parti des hautes sphères de la société pour ton information. » complète Wim. « Désolé de t'apprendre quelque chose que tu avais oublié. » qu'il ajoute Wim. « Après je conçois que ce n'est pas peint sur mon front et que comme me le répète si bien Nuna je ne l'incarne pas du tout. » Il est certain que sur ce point, Wim ne contredira absolument pas sa petite soeur. Faut bien que pour une rare fois il soit d'accord avec elle…
Le Coster continue à rire ensuite, il a vraiment bien fait de venir sur ce coup-là. Ça fait un bien fou de rigoler qu'on dit et bien ça s'avère véritable pour lui. « T'as cru ? Nan j'assume tout et mes conquêtes se sont des bombes à chaque fois. » continue Wim. Bon ok, en réalité ça lui est déjà arrivé que ça soit le cas de ne pas assumer mais ça reste bien rare ma foi. L'exemple qui lui revient en mémoire dans l'immédiat c'est une amie proche d'Alana. Cette dernière ne l'avait d'ailleurs jamais su par on ne sait quel miracle.
Wim écoute la suite, un regard un peu désespéré. L'accuser de ce mal, ça lui rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. Puis ensuite quelque chose de positif qui méritait un petit applaudissement du Coster. « La raison ! Je me sens flatté merci. » Jamais les chevilles qui enflent non…

« Ingénieur chimiste, domaine qualité. » Quelque chose dont il est fier, mais depuis son retour il n'a aucunement  cherché à retravailler. C'est loin d'être une de ses priorités actuellement, noyer son chagrin c'est celle qui occupe la première place. « Et si tu te poses la question et avant que tu me le demandes non je ne fais rien de mes journées actuellement. » Autant prendre les devants.
Trop de phrases philosophiques, de comparaisons sorties comme ça d'un coup, c'est un peu trop pour l'esprit du Coster qui a parfois du mal à suivre ce que dit Byron. « Sache que ce n'est pas un mytho, franchement ça défonce bien quand tu en prends de trop. Je peux te dire que tu n'es vraiment pas bien le lendemain. » Il avait été dans un sale état une fois, de toute façon il n'aurait pas pu se permettre de l'être tout le temps vu qu'il travaillait. Mais Alana ça lui était arrivé plusieurs fois.
«  T'avait qu'à venir mec ! Ah nan j'oubliais tu pouvais pas parce que tu perçais dans le milieu. » continua Wim à son tour sur le ton de la plaisanterie. C'était bon de pouvoir retrouver ce vieil ami, c'était d'ailleurs le premier avec qui il renouait depuis son retour de Colombie (bien que certes ce ne fut pas pour la même raison qu'ils avaient cessé tout contact).
« T'as la technique pour faire ressortir les vieux souvenirs. » fit Wim en faisant allusion au fait qu'il avait recommandé la même boisson. « Même si tu sors des phrases bizarres et qu'au départ j'étais en train de regretter d'être venu, c'est sacrément cool de te revoir. » Non il n'ajoutera pas par question de fierté que dans le fond, il lui avait manqué un peu.

by Moses.




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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyJeu 20 Aoû - 9:50




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Il prend la mouche lorsque je remets en cause son appartenance aux hautes sphères de la société. Je l’écoute déblatérer. Si je saisis l’entièreté de ses propos, il en fait partie, sans en faire partie entièrement. Un pied à l’intérieur, un pied à l’extérieur. « Ok ! ». Je ne vais pas le contredire, sinon nous partirions dans des discussions qui nous dépassent. Complètement stérile où chacun camperait sur ses positions.

Je tente de lui sortir les vers du nez. Connaître la façon dont s’est close la soirée, d’autant qu’il n’était pas au meilleure de sa forme. Avec un taux d’alcoolémie dans le sens, le sens des réalités évoluent. C’est pour cela que j’émets l’hypothèse qu’il ait pu terminer au pieux avec un cageot. Après tout, selon ses dires, il a fini avec des mecs, preuve qu’il ne maîtrise pas tout. Loin de là. Il me parle de bombe. J’écarquille les yeux. Il ne se prend pas pour de la merde. « En es-tu si sûr ? » Tandis que je sirote mon mojito. « Si elle est aussi large que haute, ce n’est pas une bombe… Mais un cube ! » Complète-je dans un fou rire. « Peut-être as-tu pris une photo du thon que tu a ferré ? » Demande-je amusé. Parfois, on perd toute notion, et on finit par faire n’importe quoi. Prendre des photos de sa conquête par exemple.

Notre discussion se poursuit. Elle effleure le passé. Ces années où nous traînâmes ensemble. Ces années années où nous bûmes et fumâmes plus que de raison. Ces années où je me suis laissé entraîner dans la débauche par le jeune Coster. Le passé est le passé. Quoiqu’il se passe, nous ne pourrions revenir en arrière. Je lui fais simplement comprendre que ma vie aurait été sensiblement différente sans lui. J’admets que les meilleures soirées de ma vie, je les ai passé avec lui. « Ne prends pas trop la grosse tête non plus… Nous avons souvent finis dans le coltard ! » Pour notre plus grand malheur.

La discussion est fluide. Nous discutons de nos vies, de notre carrière. J’en viens à lui demander s’il travaillait là-bas, en Colombie. « Ingénieur chimiste, domaine qualité ! » Répète-je, tel un perroquet. « Ben dis donc, ce n’est pas de la tarte ! » Dis-je faussement impressionner… « Et tu faisais ça, pour t’assurer de la qualité de la cocaïne ? » Demande-je en lui faisant un clin d’œil ? Si tel était le cas, il pouvait, ni vu, ni connu, la tester. La belle vie. Il me coupe l’herbe sous les pieds en m’annonçant que, pour l’instant, il ne faisait rien de ses journées. Avant de poursuivre sur la qualité de cette denrée qui fait la renommée de la Colombie. Et sur ces effets dévastateurs. Il semble parlait en connaissance de cause. « Tu as fait un bad trip ou quoi ? » L’interroge-je tandis qu’il m’annonce qu’il n’a pas pu m’en ramener. Je m’insurge. « Moi qui voulait tester tant pis ! » Histoire de voir ce que cela fait. Et le jeune homme me ramène à la triste réalité de ma vie. Mon travail. Les galères et la recherche de toutes sortes de rentrées d’argent pour subvenir à mes besoins. « Tu sais très bien que financièrement, je n’aurais pas pu te suivre ! » Dis-je tandis que la barmaid rapporte deux nouvelles consommations. Sans attendre une seconde de plus, je bois une bonne gorgée du breuvage avant de répondre à mon ami : « Malgré l’eau qui a coulé sous les ponts, je sais comment te satisfaire… Je n’ai pas oublié tes penchants ! » Souffle-je en rigolant. « Plaisir partagé…, même si hélas, tu n’as pas pensé à ton vieil ami, avec de la poudre blanche ! » Le taquine-je avec de boire une nouvelle gorgée de cocktail.  « Sinon, tu as revu un peu de monde depuis ton retour ? »

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Le sujet se clôt sur un ok de Byron, d'un côté c'est pas plus mal parce que si ça repartait sur des paroles philosophiques le Coster aurait été lassé à nouveau. Enfin disons plutôt qu'il aurait encore rien compris.

La discussion continue ensuite sur cette fameuse conquête de Wim qui ont peut dire est aussi la cause de leurs retrouvailles. Est-ce qu'il pouvait la remercier d'avoir fait ce geste non-voulu ? Oui il peut !« Mais je suis certain même ! Je finis jamais ni avec des cubes ni avec des thons comme tu es en train de l'insinuer. » Wim sort ensuite son téléphone et appuie sur la galerie. Bon des photos il y en a plein, des dossiers pas forcément que sur lui aussi d'ailleurs.
A chaque soirée il prend toujours quelques clichés donc il devait probablement en avoir. Ça prend du temps à tout charger tellement il en a mais… bingo ! Le Coster s'était pris en photo avec, enfin plutôt c'était elle qui avait pris le téléphone pour faire une photo. En général, Wim ne garde que très peu de traces de ses conquêtes dans sa galerie. Il ne pouvait pas le faire avant puisque Alana mettait le nez dedans parfois. Maintenant elle ne le fera plus jamais mais il a gardé cette habitude. « Tu chipotes pour des dents de travers, franchement c'est qu'un détail ! » qu'il s'exclame quand il le fait remarquer. « Quand tout le reste est présent, c'est rien tu t'en fous quoi. » continua Wim. « Tu vois je te l'avais dit que j'avais des bons goûts. » Il était fier quand même de prouver à Obe qu'il avait raison. Wim n'y peut rien de prendre la grosse tête quelques instants quand on flatte son égo !

« T'as l'air de faire du sarcasme à moitié mais je te rappelle ou t'apprends que j'ai été quasiment majeur de ma promo ! J'étais bon élève quand même. » rétorqua le jeune homme. C'est vrai qu'avec ses allures de fêtard ça n'a pas l'air comme ça. Il doit tout, mais absolument tout à ses facilités scolaires qu'il a depuis toujours. « Ouhais c'est ça ! » puis il continua. « Non mais crois pas non plus que j'ai frôlé l'illégalité partout même dans mon job. J'étais réglo enfin presque. » oui parce qu'à la fin, ça ne l'était plus trop. « Nan pas moi ! Mais ça va, je supporte bien quand même. Pour qui me prends-tu ? » qu'il lance en rigolant. « Si un jour... » il stoppa sa phrase,  non il n'y retournerait jamais là-bas avec lui en lui payant le billet pour qu'il aille tester. C'est ce qu'il allait lui répondre avant de se rappeler qu'il y a trop de souvenirs dont un mauvais surtout là-bas.

Il rit à nouveau. « Personne oublie mes penchants, je suis certes parti longtemps mais je laisse des marques. » Le Coster aurait pu rajouter aussi que c'était parce qu'il est un personnage important dans le monde de la nuit, mais la vérité c'est qu'il l'est devenu grâce à Alana. Sans elle, il ne serait rien. « Sacré descente au passage, tu vois parler de façon ancestrale ça t'assèche la gorge. »
Byron le taquine encore avant de poser à nouveau une question un peu sérieuse. « Ouhais j'en ai croisé quelques un en soirée pour la plupart. » où tous lui avait posé cette fameuse question sur son retour sans la colombienne. Interrogation qu'il trouvait vachement lourde à force. "Et toi ?"

by Moses.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptySam 3 Oct - 23:46




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Nous parlons de sa conquête. De ses conquêtes en général. Il n’a pas froid aux yeux. Selon lui, il ne choisit pas les plus moches. J’ai des doutes. Surtout si la fée ‘Alcool’ lui joue des tours. Même s’il vise la sirène, il peut s’enticher d’une morue. Lorsque l’on n’est plus maître de ses émotions, il est possible de cocher la mauvaise case. Il tente de me prouver que ne tombe dans ses filets que de ravissantes nymphes. Il fouille dans son téléphone portable, en quête d’une photo. Il en trouve une. Fier. Je déchante. « Ses dents sont pas très droites. Ça casse tout. Il y avait du potentiel… Mais la bouche fermée ! ». Pour Wim, ce n’est pas rien de grave. Je fais un rictus nerveux. Le package semble lui convenir. « T’es sérieux là ? » Je l’interroge du regard. « Des dents pareilles, ça rappe ! » Silence. « Sur une carotte, ça passe… Mais sur ta teub... » C’est sanglant. Bonjour souffrance ! « Ça doit être ton côté maso ! » Dis-je en rigolant.

Il m’accuse de sarcasme. « Du sarcasme ? Moi ! Mais comment oses-tu ? J’ai toujours su que tu n’avais pas juste de la sciure de bois dans la tête ! » Éventuellement de l’alcool, à force de boire en soirée… Il a quand même un cerveau, même si parfois j’ai des doutes. Il n’est pas chimiste pour rien. « Et je ne dis pas que tu étais dans l’illégalité… Simplement, il faut se rendre à l’évidence, tu avais la possibilité de coupler l’utile, à l’agréable ! Non ? » Mais vraisemblablement, il n’a fait d’overdose, ni de bad trip. Pas lui. Généralement, ce genre d’expérience vaccine, même les plus réticents. Après, même s’il est expérimenté. Même s’il sait se maîtriser, même s’il connaît sait limite, il est aisé de basculer d’un côté ou de l’autre de la rambarde. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. « Tu sais, parfois, on dépasse la ligne rouge sans même s’en rendre compte… Je sais que tu n’es pas né de la dernière pluie… Mais parfois, ça dérape… Sans qu’on s’y attende ! » C’est alors qu’il entame une phrase. Sans pour autant la terminer. Il attise ma curiosité. Que voulait-il dire ? Je l’interroge : « Si un jour ? » Il va cracher le morceau. Il ne peut pas commencer une phrase, et ne pas la terminer. Pas avec moi. Il faut qu’il aille au bout de ses pensées…

Nos verres se vident. Une nouvelle tournée arrive pour combler le manque. « Tes penchants sont un mythe… J’essaie simplement de t’égaler ! Mais le disciple, hélas, n’est pas prêt de dépasser le maître… Tu es trop fort pour moi ! ». Ou pas. Je vais arrêter de lui envoyer des fleurs. Il va finir par avoir les chevilles qui enflent. Je bois une gorgée de la nouvelle consommation tout juste arrivée. Tandis qu’il a croisé quelques personnes lors de soirées. « Pourquoi cela ne m’étonne pas que tu les ais croisé en soirée… A peine revenu, tu as su retrouver ton élément ! » Puis il me pose la question en retour. « Tu sais, une fois que nous nous sommes perdus de vue, j’ai coupé les ponts avec tes relations décadentes... » Dis-je en riant.


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Message(#)Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim EmptyMar 17 Nov - 18:05



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Flashback - Souviens-toi du bon vieux temps et oublions nos querelles ft Wim UGuBc4

Bon voilà que Byron recommence à vouloir partir dans un débat et cette fois-ci sur sa conquête de la veille, celle qui a aidé à ce qu'ils reprennent contact. « Déjà au lieu de la critiquer tu peux la remercier nan ? Tu ne serais pas là à parler avec moi sinon. » dit-il pour rigoler. Ouhais bon en réalité il se fiche de la fille, de toute façon il a pas vocation à la revoir de sitôt même pas du tout. Wim veut avoir le dernier mot à chaque fois mais avec Obe ça risque d'être compliqué parce qu'il surenchérit à chaque fois. « La prochaine fois que tu ramènes une fille, on va faire une comparaison. Je suis sûr que c'est moi qui aurait eu la plus belle. Au lieu de critiquer, trouve mieux et on verra. » lança le Coster, presque pour le défier avant de continuer. « Ah oui non c'est vrai ! J'oubliais que tu es plus branché homme. » Petit écho à leurs retrouvailles d'il y a quelques minutes où Byron l'avait embrassé. « Ceci dit j'ai rien contre ton orientation sexuelle si elle est différente de la mienne. Juste tant que tu me branches pas ça va. » Wim il est respectueux sur ce point quand même, malgré qu'il ne le montre pas forcément tout le temps. Après tout, il faut bien de la différence dans ce monde.
« Bref pour revenir à cette fameuse demoiselle, je suis sûr que tu dis ça parce que tu es jaloux et que tu la veux pour toi. » Ouhais parce qu'on lui a déjà réellement faite celle-là. Ça critique la fille et au final il la retrouve avec.

« Non je suis pas une bimbo sans cervelle. » Gros cliché alors qu'il a déjà connu des filles à la plastique parfaite et intelligentes. Il lui fait un doigt d'honneur au passage parce que  l'alcool commence à lui monter au cerveau et que ses remarques un peu désobligeantes -bien qu'elles soient là pour être un peu moqueuses- commencent à l'énerver un chouilla. « T'as ma réponse à ta phrase, fu*k. »
Il lève un sourcil ensuite avant d'éclater de rire. Oui il passe de l'énervement au rire depuis le début. « Sérieusement oui mais tu as cru que tu manipulais ça comme ça ? Comme une solution de soude ? T'as cru que je travaillais à la scientifique ou quoi ? C'est eux qui font ça pas nous. » Ouhais parce qu'il pense à tout quand même, ça pourrait tenter leurs employés. Enfin ceux qui en consomment évidemment. « Merci pour tes leçons de vie mais rassure toi ça va je connais les limites. » En ce moment, vu les abus qu'il fait, pas sûr mais bon. Il a déjà vu des gens la franchir cette fameuse ligne rouge mais ça n'a toujours pas fait un choc dans sa tête. Sans doute il n'attend que ça que ça lui arrive à lui. « Laisse tomber. » Mais il allait sans doute insister donc. « J'allais te dire que je t'y emmènerai mais j'ai pas envie de retomber sur mon ex tu vois. » Enfin plutôt sur les souvenirs avec elle.

Encore des verres qui arrivent. « Je te paie pas tes consos au passage. » fit-il en souriant avant de commencer à boire son nouveau verre. Ouhais faut pas déconner non plus. « Ok si tu me flattes comme ça on peut peut-être revoir la chose. » C'est bien connu qu'il aime se sentir supérieur le Coster. « T'es jaloux de moi dans le fond avoue le. » Donc à partir de là, ça revient à justifier les critiques qu'il fait depuis tout à l'heure. « J'ai pas été mal accueilli tu vois. C'est mon fief ici, j'ai une réputation à tenir. » Celle du loup de Wall Street obviously . « Sérieux ? Je pensais que t'étais quand même resté un minimum là-dedans quoi. » Parce que comme disait la très regrettée Alana, quand tu goûtes vraiment à ce milieu tu as du mal à t'en dépêtrer. « Pourtant ça te donnait des avantages quand même. » La popularité entre autre.


by Moses.


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