| hit me baby one more time (auden) |
| ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mar 5 Mai 2020 - 0:19 | |
| (juin 2009) Ses doigts trituraient le bord du tee-shirt de l’autre abruti, venait le réduire presque en miettes, alors que le coeur d’Ezra faisait de la corde à sauter de sentir son visage si proche du sien. Il s’en voulait, là. Il savait qu’il s’en voulait et pourtant c’était à Auden qu’il demandait de lâcher l’affaire. Ses mains étaient les plus serrées et il lui en voulait à lui. Sa colère qui se déversait par des mots acérés, par des insultes mal placées. Il n’était pas à l’aise dans ses baskets, Ezra, ça se voyait à mille lieux d’ici et il ne le cachait pas. Ses joues étaient mouillées, comme tentant de laver cette attitude qu’il ne reconnaissait pas. « Tu voudrais pas connaître la vérité. » Serait-elle réellement plus dure à avaler que tout ce qui pouvait imaginer ? Que la façon dont il percevait sa réalité dernièrement ? Il n’en était guère sur. Tout était déformé, tout était entaché. Les mots que se retenait de dire Auden pouvaient-ils être pire que tout ça ? Ses yeux se plantèrent davantage dans les siens, tentant de voir au delà de l’attitude qu’il lui présentait en permanence. C’était Auden, Ezra, les mots qui résonnaient inlassablement dans son esprit. Il n’y avait rien qui pourrait réellement le surprendre si on lui apprenait. Il connaissait l’animal, il savait de quoi il pouvait être capable. Et lorsqu’il vint libérer le col d’Ezra, et lorsqu’il déplaça ses mains pour les porter de nouveau contre son torse, ce n’était pas d’Auden qu’il se méfiait. « Si tu me dis que c’est pas ce que tu veux, je te laisse partir. » Parce-qu’il savait très bien de quoi il en ressortirait, s’il se laissait happer. Si le vide qui s’étendait devant lui venait à l’attraper. Là-dessus, il ne se faisait aucun doute et la surprise n’avait pas sa place. Il mentait, Ezra, lorsqu’il disait qu’il ne pouvait pas faire confiance à Auden, lorsqu’il s’agissait de n’en avoir rien à foutre de sa personne. Il n’en avait rien à foutre, de lui, et de tout ce qui se tramait bien plus proche que sous leur nez. Pour une fois, c’était l’élément stable de cette histoire, de celle qu’ils écrivaient à deux, le corps brulant de l’un sous les doigts de l’autre. Le souffle d’Auden se mélangeait à celui d’Ezra, et ce dernier devait bien se rendre à l’évidence que dans tout ça, c’était en lui-même qu’il n’avait pas confiance. « Sois pas plus con que tu ne l’es déjà. Lutte pas. » Et les doigts d’Auden qui vinrent parcourir sa peau, laisser des traces invisibles et brulantes dans sa chair, se perdre dans ses cheveux qui devrait vraiment songer à couper. Lutte pas - mais il y était obligé. Il se connaissait, Ezra. Il savait ce pour quoi il plongeait s’il se laissait aller. Oh, il n’était pas comme Auden. La vie n’allait plus et n’en repartait pas de la même sorte si facilement désormais, pour lui. Bien des mois plus tôt, il n’aurait même pas eu besoin de se poser la question - il aurait peut-être même été celui qui serait venu fermer la porte à clef. Désormais, tout était différent. Ezra était différent, et les ressentis qui s’étaient accumulés et emmêlés venaient le plomber comme jamais auparavant ça n’avait été fait. Sois pas plus con que tu ne l’es déjà - C’es toi le con, Auden, mais les mots restèrent bloqués dans sa gorge, alors qu’il sentait sa main relâcher progressivement son col, à son tour. Que ses doigts vinrent se laisser tomber le long de son torse, le long de ses muscles, le long du chemin vers l’abandon. Lutte pas - même si toutes les fibres qui le composaient s’animaient à en faire leur affaire. La raison avait déguerpi d’ici depuis belle lurette, et pour une fois, la dernière chose qui le retenait, c’était son coeur. Meurtri, réduit à des pièces de puzzle impossibles à remettre en place. Il en manquait une, il en manquait plusieurs, tout l’équilibre récemment acquis avait été réduit. Son coeur luttait seul dans cette ultime bataille, et il perdait. Ses raisons étaient nobles, ses arguments de béton et ses espérances totalement veines - quelque-part dans son esprit, la soupape de sécurité avait déjà lâché. Parce-qu’il ne voulait pas jouer au con, pas ce soir. Le seul con de l’histoire était sous ses yeux de toutes façons. Il pouvait sentir la chaleur de son corps dans sa nuque, dans son cou, sur sa peau. Il pouvait sentir la caresse de son souffle sur son visage et se mêlant au sien. Alors, son coeur rendit les armes. Sans préavis, sans formule de politesse, et Ezra arrêta de lutter. « C’est toi le con tu sais déjà. » Sa main qui s’était progressivement aventuré à se laisser retomber vint attraper le bord de la poche de son pantalon pour que la distance, entre Auden et lui, ne soit plus qu’une simple illusion. C’était Auden, le con de l’histoire mais Ezra ne dirait pas non à s’en aller voir à quel point il savait parfaitement jouer au con avec le peu de dignité qui lui restait, à lui, au Beauregard. Il ne mettrait pas longtemps à le savoir, de toutes façons, car déjà ses lèvres venaient de nouveau s’enivrer du goût de celles d’Auden dans un soupire qui en disait déjà long.
- Spoiler:
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 6 Mai 2020 - 14:36 | |
| « C’est toi le con tu sais déjà. »
C’est moi le con parce que s’il en avait réellement été un alors il se serait battu plus longtemps, il aurait lutté sans jamais s’arrêter, il se serait voilé la face pour une vie toute entière alors que la simple logique des choses réside dans ce baiser qu’il me rend enfin, ce sombre imbécile. C’est moi le con parce que si ça avait été lui alors il ne serait pas venu et cet instant n’aurait jamais existé à cause de mon incapacité des plus totales à faire le moindre pas en avant. C’est moi le con parce que j’en demande plus et toujours plus et qu’à son tour il finira par s’en lasser et fuir comme cela arrive toujours. C’est moi le con parce qu’aucune autre réponse ne pourrait être acceptée, apagogie oblige, impossibilité de se retrouver avec deux cons dans un si petit espace sans que la Terre n’explose l’assure encore un peu plus. Moi je suis con, et lui, lui il est sacrément culotté de venir chez moi pour me l’affirme haut et fort, même si sa voix n’a rien ni de haut ni de fort alors que mes lèvres le pressent au silence. Ferme ta gueule Ezra, ferme ta gueule. Il est acculé, le blond, ma main derrière sa nuque, mon bassin contre le sien, le meuble derrière lui. Il est piégé sans même le savoir, lui qui se perd déjà corps et âme dans ce moment qui ne devrait pas exister. A sa lippe s’accrochent mes dents désireuses d’avoir le dernier mot, dans ses cheveux se perdent mes doigts qui cherchent à conquérir toujours plus d’espace alors que ma seconde main se pose déjà sur son torse, prévoyante. Il est brûlant, l’atmosphère électrique, le temps suspendu. Et c’est lui, le con.
C’est lui le con qui ne se doutait que rien, lui qui pensait pouvoir trouver du réconfort là où il n’en trouvera jamais. On ne peut pas faire comme si elle n’avait jamais existé, la brune qui restera à jamais notre seule connexion, bien au delà de cet instant charnelle qu’il aura tôt fait d’oublier. Je m’amuse une seconde et dix de plus, ma main sur son torse passant sous son tee shirt et découvrant ses muscles que je tâte du bout des doigts. Il aurait pu être le bon, dans une autre vie. Il aurait pu être un peu moins con, aussi, mais ça ça ne diffère pas d’un univers à un autre, le Beauregard toujours égal à lui même. J’en viens à briser le moment d’un mouvement de recul sec, mes dents claquant de ne plus avoir aucune chair à martyriser. Un pas en arrière, un seul, c’est tout ce que j’arrive à faire, entre désir d’être moins con et de poursuivre ce jeu et besoin d’être le pire des imbéciles et de ne pas se faire plus de mal que de raison. Alors j’en viens à porter un masque nouveau confectionné pour l’occasion, sourire fière sur les lèvres, torse bombé et tête haute. S’il est loin d’être le premier homme que j’embrasse, j’en viens à douter que l’inverse soit tout aussi vrai, tout comme j’en viens à douter que son ego ou son honneur saurait se remettre de ce moment si jamais je venais à le mettre à mal. “C’est une erreur. T’es une erreur, c’est une erreur, j’ai hésité entre les deux mais opté pour la version la plus douce. Je le repousse pour son bien avant qu’on ne franchisse la ligne rouge, je peux être le pire des cons si ça peut l’empêcher de passer une vie entière à s’en vouloir. “Tu veux pas ça. T’es juste triste et désespéré.” Les adjectifs sont crescendo, je lutte tant pour ne pas reprendre là où nous en étions que pour ne pas le mettre trop à mal non plus. Le paradoxe de celui qui se veut sauveur et bourreau, de celui dont le sourire et la fausse confiance apparente flanchit déjà. Un pas de plus en arrière, par sûreté, avant que je ne devienne celui qui est pris à son propre piège, le mur dans mon dos m’empêchant de reculer encore un peu plus et mon cerveau seulement focalisé sur lui en oubliant les issue à ma droite à ma gauche. “Va t’en Ezra.” Parce que s’il ne le fait pas je voudrai recommencer et ne plus le laisser s’échapper. Et ce n’est pas ce qu’il veut, ce ne devrait pas être ce qu’il veut.
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c'était. pas. prévu.
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| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Mar 19 Mai 2020 - 1:13 | |
| (juin 2009) Et même si tes pensées anticiperont tes actes, et même si elles viendront contrecarrer tout ce que tu souhaiterais en ce moment même, tu n’y prêteras même plus attention. Tu n’en auras plus rien à faire, de tes pensées, car seuls tes actes auront un sens désormais. La logique sera dépassée et tu n’en auras rien à faire - ce qui t’importera, en cet instant, ce seront les lèvres d’Auden sur les tiennes. Sentir leur chaleur, sentir son souffle à lui se mêlant parfaitement au tien. Auden sera le con dans cette histoire, il n’y aura rien à démentir dans cette affirmation, et les mots seront déjà prononcés de toutes façons. Il sera le con et toi tu seras l’abruti d’avoir cédé si rapidement aux avances qu’il te fera. Il jouera avec toi, Auden, bien plus que tu sauras le faire dans cette vie et dans celle d’après, celle qui permettra de rattraper tes fautes et des défauts. I jouera avec toi sur deux décennies et tu le laisseras faire, si ça te permettra d’avoir une nouvelle bouffée d’oxygène. Parce-qu’avec toi, ce ne sera pas simplement quelque-chose sans ambition ou opinion, sans suite écourtée ou tout ce qui pourra s’y apparenter. Lorsque les choses se feront et que tu feras partie de l’action, elles auront un sens et une continuité. Tu sauras que ce qui se passera ce soir ne sera pas un événement isolé, délaissé. Avec toi, ce ne sera jamais le cas. Même si tout ira dans le sens contraire, tu sauras ne pas oublier. Ce sera ça, ton problème à toi. L’oubli ne fera pas partie de ta vie. Mais qui voudra oublier ce genre de détails, alors que la main d’Auden viendra se poser de nouveau sur ton torse, alors que ses doigts viendront se mêler parfaitement à tes cheveux. Qui voudra oublier la sensation de pouvoir se laisser aller, de pouvoir s’abandonner, alors que le reste du monde semblera s’être arrêté de tourner. Ce sera l’échappatoire qu’il te proposera silencieusement, Auden. La possibilité de te laisser aller à lui et qu’aucun jugement n’en ressortira. La possibilité d’oublier le monde autour qui se sera arrêter de tourner, tout en profitant d’un dernier instant de répit. Il sera con Auden, pour mile ans encore et il le prouvera tant bien que mal aujourd’hui de nouveau. Parce-que ce ne sera pas toi qui viendra interrompre le baiser. Tu ne seras pas le responsable, une nouvelle fois, si les choses changeront de direction. Si la première seconde, vos deux souffles formeront qu’un seul et unique, la seconde une distance se formera entre vos deux corps - le tien souffrira presque déjà de l’absence de celui d’Auden contre lui. Et ça pourra être le pire. Ca pourra être le pire seulement l’autre décida de rajouter une couche en arborant un sourire parfait, un sourire satisfait. « C’est une erreur. » Comme si l’évidence ne pourra se révéler que maintenant. Ce sera une erreur, vous le saurez tous les deux depuis le début. « Tu veux pas ça. T’es juste triste et désespéré. » Tu seras triste et désespéré, Ezra, tu ne tenteras pas de venir changer les propos qu'il dira. Tu seras venu ici en l’étant, de tout ça, et les larmes qui couleront encore pendant les jours d’après prouveront qu’il aura raison, que tu auras raison. Mais la question ne sera pas ici, pas aujourd’hui. L’état d’esprit dans lequel tu te trouveras ne sera pas le sujet de conversation qui importera. C’est un erreur comme si vous ne pourrez pas former quelque-chose qui fera sens. Qui sera Auden, pour se dévouer juge dans cette affaire ? Quel sera son rôle, autre que celui qui se saura pas contenir son envie plus facilement que tu tenteras de le faire toi ? Ton souffle se fera court encore un instant, il retrouvera une allure qui lui correspondra bien mieux lorsque tes yeux auront cessé de s’accrocher aux formes que le tee-shirt d’Auden pourra présenter. Tu sauras que ses muscles bien dessinés se trouveront là si tu décidais de ne plus attendre, de ne plus retenir ce qui se tramera en toi. Tu viendras déglutir une fois de plus, répit donné à toi-même pour toi-même. Auden viendra faire un pas de plus en arrière, et s’acculera contre le mur d’en face. Toi, tu resteras contre le meuble à l’observer, un instant de plus également. Tu auras mille et une insultes à lui lancer, à lui faire entendre. Mais aucune ne semblera être parfaite à tes yeux. Il jouera de toi encore jusqu’au lendemain matin, tu n’auras qu’à lever la main et à te porter volontaire. Son sourire en témoignera parfaitement. « T’as tes ragnagnas ou bien ? » Si tu ne perdras pas pied dans ses bras, tu perdras pied dans tes mots. Si l’instant d’avant, tu es prêt à te laisser emporter, maintenant tu viendras te rebeller, tu viendras oser à ton tour. Et si Auden n’est pas content, il n’aura qu’à s’en plaindre à - oh wait, elle sera partie pour lui aussi. « T’es qu’un foutriquet, Auden. Sois pas étonné d’être déçu à la suite si t’agis comme ça avec tout le monde. » Tu ne sauras pas si tes paroles seront vraies, mais elles te sembleront légitimes sur l’instant. Sa façon de jouer, à Auden, ne sera pas nouvelle à ses yeux. Il transpirera le savoir faire. Tu le verras aborder son sourire satisfait un brin trop longtemps pour douter de ça. « Va t’en Ezra. » Tu voudras bien lui rétorquer d'en faire de même, mais tu seras chez lui - tu ne pourras donc pas lui demander à ton tour de s’en aller. Alors, contre toutes attentes et surtout contre les tiennes, se sera à ton tour d’avoir un air malicieux. Un rire viendra s’échapper d’entre tes lèvres, alors que tu passeras une main sur ton visage. Tu devras te ressaisir, il n’en sera pas possible autrement. Il aura raison sur un point Auden, un qui tu ne viendras jamais discuter. Tu seras désespéré, pendant encore longtemps, et peut-être que ce sera ce désespoir qui te forcera à agir de la sorte par la suite. « C’est quoi, t’as peur que je découvre que la poutre de Bamako n’était qu’une légende ? » Tu viendras secouer la tête davantage, ramassant le reste de ta fierté et de ta dignité qui devra trainer à tes pieds, à ses pieds. « Je suis pas un enfant, Auden, t’as pas à jouer au protecteur avec moi. » Peut-être qu’Auden aura joué ce rôle auprès d’une brune que vous ne connaitrez que trop bien tous les deux, mais son rôle ne sera pas celui là auprès de toi. Tu viendras faire un pas, et un autre demi, en sa direction. Tu viendras te pointer juste sous son nez, posture que tu aborderas encore quelques instant de plus. « C’est toi l’enfant de nous deux, je pensais pas que j’aurais besoin de te le montrer une fois encore aujourd’hui. » Tu lèveras, au ciel, les yeux une nouvelle fois. Les prochaines paroles que tu prononceras, tu sauras qu’Auden les entendra. Tu ne feras pas d’efforts pour les cacher, mais tu ne porteras pas à la voix à fort volume pour qu’il soit exactement en mesure de les capter. « Et encore, tout le monde sait que les enfants c’est comme les épinards, faut forcer un peu avant d’aimer. » Après tout, les défenses d’Auden ne seront pas si vaillante que ça, il te suffira de forcer un peu dessus pour qu’elles cèdent. Mais là ne sera plus ton but, là s’édifiera plus ton objectif. L’instant d’avant sera propice à vouloir et désirer Auden comme un fou, celui présent sera selon de la résignation. Auden ne voudra pas de toi et la fin d’un potentiel quelque-chose entre vous deux s’arrêtera là. Pour aujourd’hui. Il te considèrera peut-être comme un idiot, comme un faible, mais ton but ne sera pas de lui prouver raison ce soir. Pourtant, ses lèvres se trouveront qu'à une poignée de centimètres des tiennes. Tu pourras de nouveau assouvir ce désir qui te mange de l’intérieur rien qu’en annihilant la distance qui vous séparera. Mais tu n’en feras rien. Il te demandera de partir et ce sera dans cette direction, la rage au ventre et le désir en berne, que tu te dirigeras. « Aller Auden, garde la pêche, comme on dit. » Un pas sera fait de plus afin de s’éloigner de lui, un pas sera fait davantage en direction de la sortie. Tu viendras secouer la tête, tu viendras t’autoriser un soupire railleur. Tes mots ne seront qu’abandon de contrôle ce soir, tout comme ton comportement général. « Pour toi non plus, elle ne serait pas restée, tu sais. » Les mots ne seront pas les plus justes, le mieux choisis, mais ils seront vrais. Elle ne sera pas restée ni pour l’un, ni pour l’autre, et vous n’aurez désormais que le soutien de l’un envers l’autre pour faire face à ça. Vous pourrez en tirer le meilleur, vous pourrez même tirer une leçon de tout ça - mais seuls les moins cons que vous pourrez adopter un tel comportement.
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