| | | (#)Dim 19 Avr 2020 - 11:56 | |
| J'ai dû prendre un avion avec d'autres personnes que moi à l'intérieur, et en arrivant à l'aéroport, j'ai dû prendre un taxi. L'horreur. Normalement j'ai mon chauffeur, mon jet privé, et tout ce qui va avec pour que je puisse vivre correctement. Mais à cause de cette couverture de magazine débile papa Waterhouse a décidé de me couper les vivres. Il ne m'a pas écouté, il avait certainement pas le temps, histoire de changer. Et ma mère n'a rien dit. Ca ne change pas beaucoup non plus. La femme forte sur les écrans et les photos que j'admire tant n'est absolument pas pareil quand elle se retrouve en face de mon père. J'ai l'impression d'être la seule personne sur cette planète à lui tenir tête, et il en a besoin. Sa tête aurait sûrement explosé si moi aussi j'avais été à ses pieds, comme 90% de ses connaissances.
J'ai réfléchis pendant une après-midi. Je suis restée assise dans mon duplex à Sydney et je me suis demandée où je pouvais aller. J'ai emballé mes affaires (seulement une petite partie en réalité parce que je ne pouvais pas transporter ma garde robe entière dans seulement 2 valises) mes cartes bleues, mon ordinateur et ma tablette et j'étais partie pour prendre un vol direction Brisbane.
J'ai récupéré l'agenda électronique de mon père. Agenda et carnet d'adresses. A quel moment un homme aussi important que lui met le prénom de sa fille et sa date de naissance comme mot de passe pour ce genre de choses ? Irrécupérable, n'importe qui pourrait le suivre sans qu'il ne s'en rende compte. Tant pis pour lui. Je regarde les adresses et je tombe sur celle de Saül Williams. Mon sourire s'agrandit, plus j'avance plus je trouve que Brisbane est une ville intéressante. L'adresse et son numéro sont enregistrés dans mon téléphone. Bingo.
A peine arrivé à Brisbane, je monte dans un taxi. Comme si j'allais faire la queue derrière tous ces gens. Et 15 minutes plus tard, la maison du Williams se dessine devant mes yeux. Je toque, oui étonnement je prends le temps de toquer quand même. "Saül Williams ça fait un bout de temps non ?" un sourire charmeur, un clin d'oeil, comme toujours quand je le revois. J'entre en poussant la porte qu'il a si gentiment ouverte. "faut payer le taxi." et me voilà en train d'investir sa maison, content de me revoir beau brun ?
@Saül Williams |
| | | | (#)Mer 29 Avr 2020 - 7:01 | |
| Fin de soirée. Saül termine de rédiger un énième papier important destiné à un homme au nom imprononçable. Bientôt, la firme étendra son influence en Asie. L'homme d'affaires est exténué, les épaules raides et le dos voûté sur son bureau de ministre. Il n'y a rien de plus galvanisant, pourtant, que de sentir qu'au bout de son stylo, la lettre prend forme. Que bientôt, de nouveaux horizons s'ouvriront encore à lui. Une chance, vraiment, que tout cela tombe maintenant. Les affaires sont dures, en ce moment. Un peu de diversification ne fera pas de mal.
On frappe à la porte. Des coups secs, impatients. Saül ne lève pas les yeux. Frapper à une heure pareille, ça n'est pas ce qui le poussera à se lever pour aller répondre. Mais les coups se font plus pressants, plus insistants. Excédé, l'italien s'apprête à aller répondre. Elise n'est pas en vue. Probablement est-elle de sortie quelque part, dans une soirée mondaine. Le quarantenaire remonte les manches de sa chemise, descend quatre à quatre les marches froides de la villa. Et si c'était Cosimo ? Et si c'était son garçon, dans les ennuis jusqu'au cou ? N'appellerait-il pas, avant de passer ? Sa main tire brusquement la poignée, alors que ses yeux se posent sur une blondinette. Ses yeux se détachent dans la nuit. Pas l'ombre d'un sourire ne passe sur son visage, alors que l'indifférence lui fige les traits. « Ivy. » « Saül Williams ça fait un bout de temps non ? »
L'italien n'a pas le temps de lui refermer la porte dessus. La voilà déjà entrée, la jeune femme. Saül se détourne, pour venir se planter devant elle, bras croisés. Que fait-elle ici, la gamine ? A-t-elle perdu ses parents ? « Faut payer le taxi. » « Tu as des jambes, vas-y toi-même. Je ne fais pas dans la charité. » D'un coup de tête, il indique à Ivy la porte, encore entrouverte. « Qu'est-ce que tu veux, Ivy ? Papa a coupé les vivres et tu ne peux même pas payer de taxi ? Oh, que j'en suis peiné. » S'il manquait de délicatesse, il la pousserait probablement dehors, mais son père est un homme important. Aussi reste-t-il stoïque, lui barrant le passage, les yeux mauvais. |
| | | | (#)Mer 29 Avr 2020 - 13:01 | |
| La première adresse que j’ai trouvé, c’est celle du plus grand des Williams. J’aurais pu aller chez Bella ou Savannah qui sont apparemment dans la même ville. Mais je n’allais pas les déranger à une heure si tardive pour aller dormir chez elle. Tant pis pour lui, ce sera Saül. Tant mieux pour moi. Je toque longtemps, et un paquet de fois. Et j’aurais pu faire ça pendant des heures parce que j’ai vu qu’il y avait de la lumière à l’intérieur. Il ouvre, il prononce mon prénom aussi. J’arbore un sourire satisfait alors que je le contourne rapidement pour entrer chez lui. Il ne va pas me laisser seule à l’extérieur alors qu’il fait nuit. Peut-être qu’il a envie de me voir, peut-être pas. J’en ai pas grand chose à foutre de son avis en réalité. Et sa mine impassible me fait rire. Oh qu’il a l’air de mauvaise humeur. Oh que je vais adorer lui faire passer une soirée affreuse.
Il se ramollit, il n’a même pas eu l’occasion d’essayer de m’empêcher d’entrer. Je reste toujours non loin de lui, il a une belle maison. Et je regarde si sa greluche ne se balade pas quelque part entre la chambre et la cuisine. Pas de trace d’elle, si j’ai de la chance elle est partie dormir et mon arrivée fracassante va la réveiller. “Oh quel dommage, je crois que le conducteur commence à s’impatienter.” Mes yeux papillonnent, mes jambes se croisent alors que je m’installe sur une chaise. Si il croit que je vais sortir de cette maison alors qu’il a fait l’erreur d’ouvrir trop facilement, il se fourre le doigt dans l’oeil. “Je crois qu’il va finir par débarquer pour toquer à ta porte.” Je hoche la tête, je ne compte pas bouger de ce salon, pas pour ce soir du moins. Je ne dormirai pas dehors, c’est hors de question. Il me connait pourtant, il devrait savoir que je suis une des personne les plus bornée qu’il connait.
“Tu sais ce que je veux Williams !” je hausse un sourcil, qu’est ce qu’il peut être chiant des fois quand même. “Oh il t’a déjà envoyé un message pour te donner l’interdiction de m’approcher ?” Mon père en serait capable. Il m’a bien jeté de mon appartement sans connaitre le fond de l’histoire. Je crois qu’il n’a toujours pas compris que les paparazzis racontaient toujours des choses fausses (bon pas toujours, mais là, cette fois, c’était faux). “Je peux me payer le taxi, mais je sors pas d’ici.” si il veut jouer à celui qui tient le regard de l’autre le plus longtemps il devrait savoir que je suis la plus forte à ce jeu. Ca tombe bien j’ai toute la nuit, il peut rester là pendant des heures si il le veut. “Oh que t’es mauvais acteur.” il aurait au moins pu essayer de mimer la tristesse pour aller avec ses mots. “J’ai besoin d’un toit pour la nuit, j’ai trouvé ton adresse. Donc me voilà, fais pas comme si t’étais pas content de me voir.” Oh c’est très possible qu’il n’ait pas du tout envie de me voir, mais encore une fois, je m’en fiche. “Quoi ? Madame Williams est pas là pour m’accueillir non plus ?” et moi qui croyais que je pourrais faire une entrée en fanfare, je serais presque déçue. Mais bon, il y a Saül, et c’était quand même le principal.
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| | | | (#)Mer 13 Mai 2020 - 19:32 | |
| « Oh quel dommage, je crois que le conducteur commence à s’impatienter. » Ivy donne déjà à Saül des maux de tête dont il se serait bien passé. Dehors, le chauffeur perd patience, quand la jeune femme file vers le salon. Elle connaît la maison, c'est bien là que le bât blesse. « Je crois qu’il va finir par débarquer pour toquer à ta porte. » Il n'écoute plus, Saül. Déjà sorti, il s'en va payer son dû au chauffeur, la mine fermée et les épaules raides. Ivy l'agace et il donnerait cher pour avoir le privilège d'être celui qui la poussera du haut d'un escalier - parce que ça arrivera, ce genre de fille ne meurt que comme ça, dans les films - duquel elle roulera pour aller se fendre le crâne sur la dernière marche de marbre.
« Tu sais ce que je veux Williams ! » La porte claque quand il vient la rejoindre, les bras croisés. « Je crois que cela m'importe peu. » Ce n'est pas sa gamine. Et visiblement, le père de Ivy a du mal à avoir sur elle l'autorité que devraient avoir les parents. Qui rentre chez les gens sans y avoir été invité, de nos jours ? « Oh il t’a déjà envoyé un message pour te donner l’interdiction de m’approcher ? » « Non, il ne fait pas autant attention à ta personne que tu ne le penses. » C'est un homme occupé, monsieur Waterhouse. Un homme très occupé, qui a visiblement oublié qu'il avait conçu une fille. Peut-être ne la voulait-il pas, la voilà la réponse aux problématiques de l'homme d'affaires. Et bien, lui non plus ne la veut pas chez lui. Qu'elle parte, alors. « Je peux me payer le taxi, mais je sors pas d’ici. » « Cesse de te comporter comme si tu allais faire un esclandre. Tu n'as rien à exiger de moi. » Sa vie est-elle si peu intéressante, pour qu'elle se comporte ainsi, à essayer de provoquer l'italien qui reste pourtant de marbre ?
« Oh que t’es mauvais acteur. » « J'ai très peu de considération pour les artistes. » Certains ont ses faveurs, pourtant, même s'il ne le leur dira jamais. La famille, c'est sacré. « J’ai besoin d’un toit pour la nuit, j’ai trouvé ton adresse. Donc me voilà, fais pas comme si t’étais pas content de me voir. » « Oh, je suis ravi. » Son visage dit tout le contraire, quand il s'avance dans la cuisine pour se servir à boire à lui et non à elle. « Quoi ? Madame Williams est pas là pour m’accueillir non plus ? » « Madame Williams a mieux à faire que de t'accueillir ici. » Madame Williams est une femme occupée, qui n'a pas le temps pour les enfantillages de Ivy.
Verre d'eau à la main, Saül vient se laisser choir sur une chaise. « Comment est-ce, de vivre sans papa et sans maman ? Est-ce que tu vas te mettre à travailler, maintenant que papa ne te donne plus ton salaire ? » Ils ont oublié de lui forcer à abandonner ses habitudes de princesse écervelée, voilà pourquoi elle se retrouvera bientôt sans argent. Voilà aussi pourquoi elle vient faire la manche chez l'italien, sans doute. Manque de chance pour elle, Saül n'a jamais été du genre à suivre les enseignements dévots de la Bible, surtout pas ceux qui parlent d'aider son prochain. Le quarantenaire croise les jambes, sans la lâcher des yeux. « Tu dois vraiment t'ennuyer, pour venir ici. Il n'y a rien pour toi, sous ce toit. » Rien pour elle nul part. |
| | | | (#)Dim 31 Mai 2020 - 20:05 | |
| Je me fiche de ce qu’il pense, de qui il peut bien y avoir dans cette maison. Je ne vais pas dormir dehors ce soir. Donc, soit je resterai éveillée dans cette maison toute la nuit, soit je dormirai dans cette maison. Pour l’instant je veux bien que Saül ait le choix. C’est fou ce que je peux être gentille des fois. Il parle, il parle et je pourrais seulement entendre des bla bla parce que je sais que je ne sortirai pas de cette maison pour payer et qu’il le fera à ma place. Et c’est ce qu’il fait. Prévisible. Mais j’ai déjà gagné les deux premières parties. Je suis entrée dans sa maison, et il a payé mon taxi. Je ne pourrais pas être plus ravie de ma première nuit à Brisbane. “Alors pourquoi tu demandes ?” Mon sourcil se hausse alors que c’est le Williams qui a commencé à poser les questions. Peut-être que c’est la vieillesse qui fait qu’il perd la tête, il est pourtant bien conservé physiquement pour son grand âge. Mes dents se serrent un peu quand il parle de mon père, il sait que c’est un sujet sensible. Mais j’ai toujours été une bonne actrice, donc mon sourire s’élargit et mon regard n’a pas quitté le sien. “Comme si tu le connaissais vraiment.” Dans ce monde, personne ne connait vraiment personne. Il y a toujours des masques, des non dits et des trahison. C’est les pilier du monde des 1%. “J’ai rien exigé de toi, j’exprime des faits c’est tout. Mais si toi tu veux faire un esclandre en me virant d’ici, vas y je t’en prie. Ca te ferait de la super publicité non ?” Il sait que je suis capable de tout, je n’ai aucune limite. Parce que détruire la vie des gens me distrait, et parce que j’ai grandis dans un monde où c’est monnaie courante d’essayer de détruire les plus puissant.
Il est mauvais acteur et il me fait lever les yeux au ciel. Encore très peu crédible en sachant que la moitié de sa famille est accroché à un pinceau comme si leurs vies en dépendaient. “Et très mauvais menteur en plus de ça.” Je sais que plus je parle plus je l’énerve, je le vois dans ces yeux, et ça m’amuse tellement que j’ai envie d’enchaîner les phrases sans plus jamais m’arrêter. “Oh, moi aussi.” Et moi mon visage est solaire, il l’est toujours. Surtout quand mon sourire est si grand qu’on pourrait presque compter mes dents. “Ou mieux à faire que de passer du temps avec toi.” Parce que ma visite n’était pas prévu, elle ne s’est pas dit qu’elle allait partir parce que j’arrivais. Elle est peut-être juste en train d’éviter son mari et sa vie chiante à mourir quand moi je prends de la place dans sa propre maison. Qu’est ce que j’aimerais qu’elle arrive et qu’elle me trouve ici, qu’est ce que j’aimerais voir sa tête dépitée et horrifiée quand elle devra faire semblant de m’accueillir.
Il boit de l’eau et mon nez se fronce, quelle idée. C’est au moins une heure à boire un fond de scotch ou de whisky hors de prix. “Tu m’as l’air bien au courant pour quelqu’un qui n’a pas eu de nouvelles de Mr Waterhouse.” Il sait, c’est sûr qu’il sait mais je ne suis pas bête, je ne viens pas pour demander de l’argent à Saül, j’en trouverai bien d’autres bien plus naïfs que lui. “Pourquoi t’as du travail à me proposer ?” Je ne compte pas travailler, je n’ai jamais fait ça et je trouverai d’autres moyens avant d’avoir à faire quoi que ce soit pour gagner un salaire. C’est un défi de regard, et je n’ai jamais appris à baisser les yeux devant qui que ce soit. Même devant un connard italien, c’est dommage Saül pas vrai ? “Non je sais que tu t’ennuies dans ta vie alors je suis venue te faire une surprise.” Je croise aussi mes jambes en posant mon dos contre le dossier de la chaise que j’ai trouvé. “Il y a un toit sur ma tête c’est tout ce dont j’ai besoin pour le moment.” Je l’ai dit, je ne passerai pas la nuit dehors. Mais demain j’irai chez une des soeurs Williams, elles sont bien plus amusantes et gentilles que les frères.
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| | | | (#)Mar 4 Aoû 2020 - 21:15 | |
| « Ou mieux à faire que de passer du temps avec toi. » Elle s'occupe toujours de ce qui ne la regarde pas, Ivy. C'est mystérieux, comme fonctionnement. On croirait avoir affaire à une véritable sorcière. Les moutons sont pourtant mieux gardés lorsque chacun s'occupe de son propre cocon. Elle se métamorphosera peut-être un jour, Ivy. Ce qui sortira de la chrysalide ne sera assurément pas un papillon, pourtant. Plutôt un horrible insecte se nourrissant de la pourriture des autres. Elle n'a pas l'allure d'un loup-garou, assurément. Au mieux, elle ressemble à un montreur d'ours, ceux qui parlent beaucoup mais n'agissent pas vraiment.
Être assis à côté d'elle relève de la torture et Saül ne tient pas à s'infliger un tel sacerdoce. L'action serait louable, assurément. La transformer en véritable papillon en revanche, cela relève de l'exploit. Il faudrait en modifier la quintessence, changer son horrible ADN. Pendant qu'elle joue à la plus intelligente, Saül fixe un point invisible dans la pièce. Elle a la finesse d'un tractopelle, Ivy, dans ses répliques. « Tu m’as l’air bien au courant pour quelqu’un qui n’a pas eu de nouvelles de Mr Waterhouse. » « Oh mais tu sais, je suis très fort pour prédire l'avenir des gens. Regarde, pour toi je ne vois que de la désolation, une overdose sur le carreau de la salle de bain de ton futur taudis et autant de malheur qu'on en souhaite aux meurtriers en série. Tu veux que je continue la séance ? Ou tu n'as plus besoin d'une voyante ? » Saül pourrait continuer d'enchaîner ses remarques acerbes pour quelques temps encore tant l'avenir de la jeune femme lui apparaît clairement. Elle ment à tout le monde, joue pour elle même à la manière d'un loup-blanc, n'a rien d'autre à faire que prétendre avoir la main sur tous les gens qui l'entourent, comme un talentueux joueur de flûte. « Pourquoi t’as du travail à me proposer ? » « Je n'engage pas les paysans, encore moins les simples villageois dans ton genre. Tu n'as rien pour te placer dans notre monde, Ivy. Tu prétends à un rôle pour lequel tu n'as pas épaules. » Saül est agacé de devoir jouer à l'ancien, avec elle. Où est-il, son géniteur et où est-elle, sa génitrice, lorsqu'il faut remettre en place les idées de cette gamine insupportable ?
« Non je sais que tu t’ennuies dans ta vie alors je suis venue te faire une surprise. » « Qu'est-ce que tu veux que je fasse avec une petite fille comme toi ? » La surprise est de mauvais goût. « Il y a un toit sur ma tête c’est tout ce dont j’ai besoin pour le moment. » « Tu es insupportable. » L'instant d'après, Saül est levé. Il se dirige vers la chambre d'amis et qu'elle le suive ou pas, c'est pareil. Son départ sera salvateur, pour Saül qui est déjà préparé à lui céder un lit pour la nuit. |
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