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 Une photo de trop (Byron)

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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyMar 21 Avr 2020 - 1:54

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Tu l’entends gueuler. Le petit frère rentre, très agacé, de son dernier cours de la journée. Une porte qui claque. Celle de l’entrée. Ton nom hurlé te fait sursauter. Qu’est ce qu’il peut bien avoir contre toi ? Rien, Celeste, rien. Il sait juste quelque chose que tu ne sais pas encore. Installée dans le salon, en train de bosser sur le compte rendu que tu dois rendre demain, tu ne t’attends pas à la nouvelle qui va te tomber dessus. Le petit frère entre dans la pièce, le poing serré. Et les mots sortent. Mandarin qui résonne dans la pièce. Tu ne le crois pas, tu ne veux pas le croire. Un des mecs de sa classe qui lui a signalé, de manière plus ou moins désagréable, un article sur une possible relation amoureuse. Le benjamin de la famille va alors chercher la preuve fatidique sur internet. C’est bel et bien toi sur cette photo… On te reconnait facilement avec la couleur de tes cheveux. Et puis quand tu découvres l’homme qui se trouve sur l’image. Vent de panique qui t’engloutit.
Tu abandonnes tout. Tu dois le prévenir, lui demander ce que vous allez faire. Car il n’a surement pas envie de se retrouver encore une fois en première page d’un magazine qui cherche juste à faire le buzz. Tu jures à plusieurs reprises alors que tu files te changer. Pour quoi faire ? Te fondre dans la masse. Chignon haut que tu planqueras sous la capuche de ton sweat, tant pis si tu crèves de chaud. Masque sur le visage, te voilà prête à affronter l’extérieur et les possibles photographes qui traîneraient dans le quartier. Tu redescends rapidement, prête à rejoindre ton ami. Quelques mots à ton petit frère et tu disparais de la maison Barclay.
Téléphone à l’oreille, manager à l’autre bout, ça sonne. Tu ne sais même pas s’il est au courant de la nouvelle. Surement. Ca décroche, tu n’arrives même pas à finir tes phrases, flippée que tu es.  Tu lui poses dix milles questions. Pour n’avoir qu’une seule réponse. Laisse couler, ils vont finir par se lasser. Tu ne le comprends pas. Tu ne peux pas laisser passer ça. Pas pour toi mais pour Byron. Toi, il faut que tu t’habitudes à ce genre d’article, tu fais partie maintenant de ce monde fait de strass et de paillettes. Et ce n’est pas le cas de Byron et il n’a surement pas envie d’en faire partie, surtout de cette manière.
Le bus qui s’arrête enfin. Pas pressé jusqu’à l’immeuble de ton ami, tu pries pour qu’il soit présent. Coup d’œil derrière pour vérifier que personne ne t’a suivit. Gamine qui devient complètement parano. Doigt qui touche l’interphone. "Réponds, réponds..." supplies-tu. Tu appuies encore. Faut qu’il réagisse là haut. La porte qui s’ouvre. Quelqu’un qui sort à ce moment là. Jour de chance. Tu te faufiles à l’intérieur de l’immeuble, rejoignant rapidement l’appartement de Byron. Tu oublies la sonnette, directement des coups sur la porte. "Byron ?!!" S’il n’est pas là, tant pis, tu l’attendras.
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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyVen 24 Avr 2020 - 3:13




Une photo de trop
15 heures. Je viens de terminer le service où je remplace un chef de partie absent. Malade. Je suis lessivé. Je n’ai envie que d’une chose : rentrer chez moi. Prendre une douche, faire l’étoile de mer dans mon lit. Dormir. J’ignore combien combien de couverts nous avions dressé. Mais le rythme a été intense. Frénétique. Nos  poissons ont eu un vif succès. Les assiettes se sont enchaînées sous ma supervision. Je n’ai pas vu le temps passé. Dans le bus qui me ramène chez moi, je comate. Tellement fatigué. Contrecoup du service. Je pense à Diablo qui m’attend. Je m’interroge sur ces regards insistants. Ici où là. Certains me montre du doigt. J’ai une mine affreuse, une tête de zombie. Je dois faire peur. Il me tarde de rentrer chez moi. À l’approche de mon arrêt de bus, je préviens le chauffeur. Je presse sur le bouton ‘STOP’. Léger freinage. Arrêt du véhicule. Les portes s’ouvrent. Lorsque je sors, dans l’assistance j’entends une bribe de conversation « Qu’est ce qu’elle lui trouve ? » Silence. « Il ne la mérite pas ! ». Les portes se ferment. Loin de moi l’idée d’être au cœur de la conversation de parfaites inconnues.

J’entre dans ma résidence. Je monte au dernier étage. Mes jambes me tirent. J’ouvre la porte de mon appartement. Une masse sombre m’assaille et pose ses deux pattes avant sur mon bas-ventre, quémandant de l’attention. « Oui Diablo ! Tu es gentil ! ». La boule de poil commence à me lécher les mains, affectueusement. Je lui caresse la tête en retour. Puis, je le repousse pour faire un pas en avant, rentrer chez moi et refermer la porte. Le chien était tout excité de me voir. Une fois calmé, je peux poser mes affaires et me déshabiller. Direction la salle d’eau. Pour prendre une douche revigorante. Je ne sais pas combien de temps, j’y suis resté. Longtemps. Ce n’est pas dans mon habitude. Mais là, j’en avais besoin.Sous l’eau, nu comme un ver, je regarde les ecchymoses de ma mésaventure passées. Ils s’estompent. Doucement. Mais mes côtes sont encore douloureuses. J’ai encore besoin de repos. Je me suis éloigné de la salle de sport. Normalement, la semaine, je vois mon médecin. Peut-être alors, je pourrais reprendre des activités physiques. J’espère. À côté de mes différents boulots, je tourne un peu en rond. La boxe me manque. La course à pied aussi. L'escalade, évidemment. Je dois être encore patient.

Je sors, enfin, de la douche. J’attrape ma serviette à la volée et me sèche minutieusement. Devant le miroir, je m’observe. J’ouvre l’armoire à pharmacie, y retire un pansement que j’applique sur mon arcade sourcilière. Je glisse un tee-shirt sur mes épaules et enfile un boxer. Je sors. Je mets une poignée de croquettes dans l’écuelle de Diablo avant de me diriger vers ma chambre. Ouvrir la porte. Entrer. Fermer la porte. Tomber sur mon lit. Je me glisse sous les draps et j’attends Morphée m’appeler à lui. Je regarde le plafond. Les minutes passent. Je sombre.

Je suis réveillé en sursaut par la sonnerie de l’interphone. Où suis-je ? Quelle heure il est ? Je ne réagis pas. Je ne me lève même pas. La sonnerie ne se répète pas. Un erreur de numéro. Une mauvaise blague de jeunes du quartier.Certainement. Je peux sombrer à nouveau. Mais non. J’entends toquer à ma porte. J’entends mon nom. Qu’est ce que c’est encore. Je me lève, saute dans un jean et me dirige vers la porte d’entrée, sans manquer de donner un coup de pied dans une chaise. Douleur à l’orteil. Pour ne pas en rajouter à mon état physique. Je peste contre cette chaise. Contre moi-même. Contre cette personne qui ose me déranger. Un coup d’œil par le judas. C’est quoi cette accoutrement. Une silhouette à capuche, un masque sur le visage. Intrigué, j’ouvre. Je reste con. Je ne reconnais pas la personne. Mon cerveau n’est pas encore éveillé. Sous la capuche, je discerne un chignon haut… et je vois une couleur de cheveux bien particulière.Je percute enfin. Céleste. « Mais qu’est ce que tu fous là ? Avec cet accoutrement ! » Silence. Je me pousse sur le côté : « Ne reste pas sur le pallier. Entre » Que Diablo te saute dessus. Le beagle arrivait comme une furie pour accueillir comme il se doit la nouvelle arrivante. « Mets-toi à l’aise ! » Moi-même je le suis. Complètement débraillé, pieds nus, coiffure en pétard. La totale !


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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyDim 26 Avr 2020 - 0:28

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Tu n’avais pas besoin de ça. Pas besoin de cet article pourri qui colporte des rumeurs. Ils ne peuvent pas aller voir ailleurs ? Apparemment non. Ils aiment foutre la merde. Tu imagines déjà les regards dans les couloirs, les murmures. Qu’est ce que tu vas bien pouvoir dire ? Tu as surtout peur qu’ils jugent Byron, que certains cherchent à lui pourrir la vie par jalousie. En tant qu’amie, tu te dois de le protéger de tout cela même s’il est plus âgé que toi. Et puis tu penses à ta famille qui va en entendre parler. Ton petit frère va surement subir ce qu’il a déjà vécu durant sa dernière heure de cours. Bordel monstre qui s’annonce. C’est pour ça que tu espérais que ton manager fasse quelque chose mais apparemment c’est le dernier de ses soucis. Tu en vivras d’autres des rumeurs, faut que tu t’y fasses. Tu n’es pas sûre d’y arriver. Et tu remets tout en question. Est-ce que ce monde rempli de stars est vraiment fait pour toi ? Est-ce que tu es capable de résister à tout ça ? Peut-être que tu devrais abandonner maintenant, tant qu’il en est encore temps ? Dix milles questions qui tournent en boucle et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
Ton corps tremble sous l’effet de la panique et de la colère. Tu espères vraiment qu’il est là. Besoin de lui pour gérer tout ça mais aussi pour te calmer. Bruit qui résonne de l’autre côté de la porte. Il est présent. Soulagement. Tu t’écartes légèrement, regardant la porte s’ouvrir sur un Byron encore ensommeillé. Tu t’en veux un peu de le réveiller mais c’est un cas d’urgence. Tu lèves les yeux vers lui après avoir détaillé sa tenue et découvres un visage fatigué, abîmé. Inquiétude qui se rajoute alors à ce trop plein d’émotions. Tu ne fais pas même pas attention à ce qu’il te dit. Puis le voyant s’écarter, tu comprends qu’il te laisse entrer chez lui. Dernier coup d’œil derrière toi, même si personne n’est dans le couloir. Capuche et masque retirés, et enfin quelques mots sortent "Je suis désolée… Tu dormais… Désolée, vraiment…" Tu réceptionnes le chien, un peu foufou de te voir et le prends dans tes bras durant un instant. Bien moins lourd que ton énorme husky. Deux, trois papouilles et tu reposes le canidé pour venir fixer Byron. "Ton visage…" Tu approches délicatement tes doigts pour lui attraper le menton "Faut soigner ça…" Tu lui parleras de l’article plus tard. Sa santé passe avant tout. "Tu t’es battu ?" demandes-tu d’une voix inquiète. Est-ce vraiment important que tu poses cette question ? Ca se voit non ? Il ne s’est pas détruit le visage tout seul. Léger soupire qui s’échappe de tes lèvres, finissant par te décaler pour le laisser respirer mais aussi pour te préparer à lui annoncer le pire.
"Encore une fois, désolée d’arriver comme ça…" dis-tu pour amorcer la chose. Comment lui dire ça ? Tu n’en sais rien. Tu réfléchis un instant avant de balancer "On a écrit un article sur moi… T’es dedans. Ils… Ils nous disent en couple." Voilà, c’est dit. Maintenant tu vas t’asseoir et essayer de reprendre complètement tes esprits.
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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyDim 26 Avr 2020 - 17:18




Une photo de trop
Première étape. Elle s’excuse. Elle m’a vu. Je ne suis pas tiré à quatre épingles. Tignasse ensauvagée. Vêtements dépareillés. Pieds nus. Elle fait preuve de sagacité. « Le service du midi a été rude. Je sors de ma sieste ! Mais ne t’inquiète pas pour cela ! ». J’ai suffisamment dormi, pour l’accueil dignement. J’ai bien récupéré. Je pense. Je n’ai pas le temps de me reposer sur mes lauriers. Diablo a entendu l’arrivée de l’invitée et l’accueille avec tout le tact que je lui connais. Il recherche des caresses, de l’affection, comme s’il n’en avait pas déjà assez de son maître. Elle l’honore avant de le reposer. Et s’inquiéter de mon état facial. Elle voit les stigmates de mon altercations. Ma lèvre fendue. Délicatement, elle passe un doigt près de mon menton. Elle me propose de me soigner. Jouer à l’infirmière. « Inutile ! Je t’assure. Je vais bien ! Ça remonte déjà à quelques jours ». Silence. Avant d’ajouter : « Sur le papier, je ne me suis pas battu ! » Pour dire vrai, je me suis fait battre. Je n’avais pas envie d’épiloguer sur la question. Qu’elle pose trop de questions sur mes activités. Je ne veux pas l’impliquer dans ma vie. Dans tous les cas, je préfère éluder la question, plutôt que de mentir, de sortir une excuse farfelue. Elle en sait bien assez pour me laisser tranquille. J’ose l’espérer.

Je change de sujet. « Tu veux boire quelque chose ? ». Je meurs de soif. Je regarde dans le frigo. Je sors une bière. Je me tourne vers elle, interrogatif, attendant une réponse de sa part, ne sachant trop quoi lui proposer. « Au besoin, je peux te faire un café ! ». Mais elle semble déjà suffisamment sur les nerfs, pour prendre une dose de caféine.

Nous nous installâmes sur le canapé de mon salon quand, elle s’excusa de nouveau. Je vais finir par me poser des questions, à force de me demander pardon. « Qu’est ce qu’il y a ? Tu as l’air complètement défaite ! Une chose de grave est arrivée ? » Osai-je demander. Puis elle lâche, timidement, le morceau. J’analyse chacun de ses propos. Un a un. Que l’on écrive un article sur elle. C’est tout à fait logique. Céleste est une starlette. Elle attire le regard et les paparazzis comme le miel attire les ours. Lorsqu’elle ajouta que l’un d’eux m’avait eu dans son objectif… Et qu’ils annoncent que nous étions en couple… je porte le goulot de ma bouteille de bière à la bouche, pour boire une gorgée. Avant de répondre. « Mais nous, nous savons que c’est faux… Une fois qu’ils auront vendu leur numéro, ça va se tasser... ». L’espoir fait vivre.  Mais, je sais que les journalistes, certains du moins, sont de vrais charognards. Surtout les journalistes people. Qui cherchent n’importe quoi à se mettre sous la dent. « Comment peuvent-il en venir à de telles allégations ? ».

C’est alors que me revint à l’esprit la bribe de conversation que j’avais entendu quelques heures plus tôt, tandis que je rentrais chez moi. Ces deux filles… Je n’avais pas fait le rapprochement, mais maintenant, par rapport à ce que me raconte Céleste, il semble bien qu’elles parlaient de moi. « Je crois, que tes fans n’apprécie pas cette ‘pseudo idylle’ » lâchai-je comme cela.


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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyMer 29 Avr 2020 - 3:19

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Tu t’en veux tellement de venir le déranger. Il a beau dire qu’il a terminé sa sieste, de ne pas t’inquiéter, tu t’en veux quand même. Tu aurais très bien pu lui téléphoner pour lui balancer la nouvelle. Sauf que tu ne sais pas trop, il fallait que tu le voies en vrai. Sans doute pour qu’il te rassure un peu. Hochement de tête en guise de réponse, ayant un nouvel intérêt. Son visage, témoin qu’il a été victime d’une baston. Tu ne peux t’empêcher de vouloir prendre soin de lui. Tu es comme ça avec toutes les personnes qui te sont proches. Mais encore une fois, il ne faut apparemment pas s’inquiéter pour lui. Tu soupires, faisant presque la moue, acceptant tout de même de ne pas chercher plus loin. Il est le premier à savoir si ça fait encore mal ou non de toute façon. "Ok…" souffles-tu "Fais attention à toi quand même, d’accord ?" Parce que tu ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose de plus horrible que ça. Aussitôt, il change de sujet, c’est pour cette raison que tu ne cherches pas épiloguer. Le mettre mal à l’aise est la dernière chose que tu souhaites. Une boisson. Pire encore un café. Non, tu n’as pas besoin de ça. Trop énervée, trop à cran pour boire ça. Tu refuses avec un petit sourire "Ca ira merci… Je suis déjà sur le point de péter un câble alors on va éviter tout ce qui peut énerver davantage." Et au fond, tu as clairement besoin de t’énerver contre quelque chose mais aussi de pleurer.
Installée sur le canapé, genoux collés contre ta poitrine, après avoir retiré tes chaussures. Tu n’es vraiment pas au bout de peines que tu penses en regardant Byron qui cherche désespérément à comprendre ce qu’il t’arrive. Bien sûr qu’il est arrivé quelque chose de grave. Un truc qui va faire jaser, dont tu vas en entendre parler pendant bien longtemps. Alors tu lui expliques, espérant qu’il garde son calme, qu’il ne s’énerve pas contre toi, disant que c’est de ta faute si tu l’as foutu là dedans. Mais pourquoi il penserait ce genre de chose, Celeste ? Tu n’en sais rien mais la panique te fait penser à tout et n’importe quoi. Tu le fixes, cherchant à savoir ce qu’il pense de tout ça. Sa voix qui résonne dans tes oreilles. Les mêmes mots que ton manager. Bien sûr que non, ça ne va pas se tasser, ça va prendre de l’ampleur. Tu sais un peu comment ça se passe avec ces types qui cherchent à créer des articles croustillants même s’ils sont faux. Tu fronces les sourcils, soupirant un peu avant de répondre "Non, Byron… J’ai peur que ça soit le contraire, qu’ils se mettent à chercher des trucs sur toi. Tu comprends, t’es totalement inconnu du monde dans lequel je travaille, ça va attiser les curieux, j’en suis certaine…" Tu joues avec tes doigts, n’arrivant pas à te calmer. "Celui qui nous a pris en photo nous a vus à la terrasse du café où on était l’autre jour. Avec mes cheveux, j’suis vite repérée… Peut-être que je devrais changer de couleur, je me ferai moins remarquer…" Tu sors aussitôt ton téléphone de ta poche, cherchant tout de suite l’article en question pour lui montrer. "Tu vois, on se regardait, on était tout sourire… Pour eux, ça suffit pour croire n’importe quoi." Tu soupires un peu, un peu perdue par tout ça, sachant très bien que cette histoire ne fait que commencer. Histoire qui prend déjà trop d’ampleur pour toi lorsque Byron ose dire quelques mots sur tes fans. "Tu vois !" t’exclames-tu. "Ca commence déjà ! Les gens ne t’aiment pas alors qu’ils ne te connaissent pas. Et ça ne va pas s’arrêter. Si ça se trouve, certains sont déjà en train d’essayer des trucs sur ta vie…" Tu passes tes mains sur ton visage. T’es à bout.
"Je vais faire en sorte que t’aies pas d’emmerdes… Je vais trouver le moyen de retirer l’article et d’avoir des excuses de la part de la rédaction du magazine." Tu sens d’un coup les larmes monter, te sentant tellement mal pour lui. "Est-ce que… Est-ce que je peux avoir un câlin ? Je crois que j’en ai vraiment besoin…" demandes-tu timidement.
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@Byron Oberkampf
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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyMer 29 Avr 2020 - 22:20




Une photo de trop
Elle ne cherche pas plus loin. Sage décision. Je ne veux étaler mes soucis personnel. La préserver. Elle n’a pas à le savoir. Simplement. Diversion. Je me prends une bière. Je lui propose de se désaltérer, avec une boisson quelconque. Un café. Nerveuse. Elle l’est déjà. Je ne vais pas rajouter de l’huile sur le feu. Elle non plus. Elle refuse. Avec ma bière, je passe pour un alcoolique. Aucun soutien moral de sa part. Soit. Direction le canapé. Elle s’y installa, recroquevillée sur elle même. Les genoux remontée contre sa poitrine. Sa posture m’inquiète. Elle est tracassée. Par qui ? Par quoi ? Elle ne tarda pas à cracher le morceau. La presse ‘people’ a sévi. Contre elle. Une nouvelle fois. Contre moi. Aussi. Victime collatérale.Faire valoir à un pseudo journaliste, pour la déstabiliser. Je fais preuve de candeur. Après tout, je ne connais rien de ce monde. Où les apparences, les ragots priment sur le reste. Elle brise mes espoirs. La vague médiatique ne fera pas que passer. Simplement. Sans dommage. Bien au contraire. Elle pourrait attirer les convoitises. La surenchère. Sur ma personne. Creuser dans mon passé. Je me mords la lèvre inférieure. Fendue. Douleur presque imperceptible. Mon regard, vers la fenêtre, dans le vide, je songe à mon passé. Aux secrets qui parsèment ma vie, que je laisse aux oubliettes. Enfant d’une fille-mère, complètement névrosée. Un ex-beau père. Tortionnaire. Assassiné par cette même mère. Devenue, à cette effet, taularde. Je blêmis. Un wagon de friandises pour la presse à sensation. Et ma situation actuelle ? Loin de tout reproche. Notamment cette soirée où, un plat trop épicé a eu raison de probité professionnelle. Des images apparaissent, disparaissent de mon esprit. Il y a matière. À déterrer des cadavres. Me porter préjudices. Me salir. Salir Céleste par la même occasion.

Je reviens au temps présent. Le canapé. Céleste à côté. Elle m’explique le contexte. Une rencontre. À la terrasse d’un café. Je me souviens. Une discussion enjouée, des éclats de rire. Sur son téléphone, elle cherche l’article qui divulgue leur supposée relation. Elle me tend son téléphone, me montre l’image paparazzée. Une photo prise sur le moment. Rien de choquant. Un garçon, une fille, le sourire aux lèvres. Simplement. Une question habille l’image, attise l’intérêt : « Célestine Barclay : son nouveau boy’s friend ? ». De vrais requins. Avec une photo anodine, ils déduisent ce qu’ils veulent. Désespérant. Et avec ce titre accrocheur, oui, les journalistes s’intéresseraient à lui. Une certitude. Déjà, l’épisode du bus a montré l’impact d’un tel article. Je lui fais part de mon ressenti, de cette épisode dans le bus, de la discussion de ses deux fans : « Elles disaient que je ne te méritais pas ! » Elle monte au créneau, reprochant au personne de me juger sans me connaître. Après tout, n’est-ce pas humain ? Ne sommes-nous pas tous enclins à juger les gens facilement ? Sans les connaître. Elle craint le pire. Que certains enquêtent sur moi, tentent de trouver des histoire croustillante à divulguer au plus grand nombre… Et s’ils creusent, ils trouveront. Hélas. Je ne suis pas un ange. J’essaie de la rassurer : « S’ils sont déjà sur un os à ronger, pouvons-nous réellement faire quelque chose ? ». Elle semble au bout du rouleau. Pour autant, elle n’a envie de rien lâcher, ne pas leur laisser un centimètre de sa vie privée. Elle compte attaquer le magazine pour qu’il retire son article, et publie des excuses. Impressionné par sa détermination, je m’interroge, n’étant pas du sérail : « Tu vas réussir à les faire plier ? La presse à beaucoup de pouvoir ? » Le magazine n’est-il pas protéger par une loi sur la liberté de la presse ? Dans le cadre de sa vie professionnelle, elle a affaire à des avocats, des juristes, ces petites mains du droit qui assurent ses arrières. Mais là, vraisemblablement, elle avait besoin de réconfort. Elle me demanda un câlin. Comment lui refuser ? Elle est tellement sous pression… « Allez ! Viens là ! » Viens faire câlin à tonton By. J’étends mes bras autour d’elle. Sa tête bascule sur mon épaule. Elle s’apaise. Sa respiration devient plus calme. « Ça va mieux ? ». Silence. « Tu vas voir, après la pluie vient le beau temps… Et ça va s’arranger ! ». Et dans ce moment de grâce, Diablo saute sur mes genous, et se joint à cette affectueuse mêlée.


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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyLun 18 Mai 2020 - 1:48

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Bien sûr qu’on t’a prévenu des risques que ce contrat allait engendrer. Bien sûr qu’on t’a fait comprendre que ça serait une guerre sans merci. Mais est ce que tu étais vraiment prête à affronter des rumeurs comme celle qui circule actuellement ? Non. Pas du tout. C’est pour cette raison que tu paniques, que la colère monte. Une vraie star aurait tout simplement ignoré l’article, ignorant même si ça peut créer des problèmes aux autres. Sauf que tu n’es pas comme ça, toi. Tu te sens dans l’obligation de faire quelque chose pour ton ami et encore plus quand il te dévoile certains commentaires de la part de tes fans. Tu soupires, énervée par le comportement de ces jeunes femmes, par cet article qui vous a foutu dans la merde. Est-ce qu’il est possible de revenir en arrière ? Dans tes rêves, Celeste. "Des critiques comme ça, tu vas en entendre plus d’une…" dis-tu. "Et encore, là, tu me dis que c’était des filles mais imagines un peu les mecs et leur problème de jalousie mal placée ?" Ooh non, il ne vaut mieux pas imaginer. Certains seraient surement prêts à tuer pour passer un peu de temps avec toi alors s’ils te voient aux côtés de Byron, ils vont clairement le jalouser. Les haters vont tout faire pour le discréditer. Chercher le petit truc qui pourra le faire plonger. Les épaules s’affaissent, t’es épuisée par cette nouvelle qui vient d’être balancée. Tu aimerais pouvoir aller te coucher, et te réveiller le lendemain, rassurée que ça ne soit qu’un mauvais rêve. Rêve qui n’est que réalité.
Byron se questionne. Il est dans son droit, il a besoin de s’avoir. Sauf que tu ne peux pas vraiment lui répondre. Il n’y a que des si. Car tu ne sais pas comment la presse fonctionne et encore moins la presse people. Tu ne sais pas à qui t’adresser pour vous sortir de là. Tu plonges ton regard dans le sien, ayant pitié pour le presque trentenaire. "J’en sais rien, Byron… Qu’est ce que tu aimerais, toi ? Qu’on les laisse croire qu’on est un couple quitte à ce qu’ils essaient d’en savoir un peu plus sur toi ? Et même sur moi…" Car tous les deux, vous avez surement des secrets que vous aimeriez garder. Et puis Byron a raison, tu n’es même pas certaine d’arriver à tes fins. Ils te pointeront surement du doigt pour avoir essayé de les faire taire. "Je sais pas… Je ne pense pas. Des magazines comme ça sont bien plus forts que moi. Je me renseignerai avant de me lancer, de toute façon. Je ne souhaite pas non plus prendre des risques si c’est pour qu’ils balancent encore plus de trucs comme ça par la suite." Tu ne voudrais pas que cela vous arrive, ça deviendrait insupportable à gérer.
Demande de câlin et te voilà dans ses bras. Ta respiration se calme, tu fermes un instant les yeux, reprenant les conseils de méditation de ta grand-mère maternelle mais ça ne dure pas éternellement. Une boule de poils te saute sur les genoux, te faisant sourire. "Ouais ça va mieux…" réponds-tu doucement, alors que tu laisses le chien de Byron s’installer confortablement. "J’espère vraiment. Moi je vais devoir vivre avec ça pendant toute ma carrière mais si ça peut éviter d’emmerder mes proches, ça m’arrangerait." Sauf que maintenant, tu vas devoir faire attention quand tu décideras de trainer. Tu te redresses, pour te mettre en tailleur tout en faisant attention à ne pas déranger Diablo. "Surtout, si on t’interpelle parce qu’on te reconnait, tu dis rien, hein ? Pas de mensonge ou d’insinuation ?" Il ne faudrait pas grossir la rumeur et que cela devienne intenable.  
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@Byron Oberkampf
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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyLun 18 Mai 2020 - 20:52




Une photo de trop
Sans dire que je connais les arcanes de la célébrité, je ne suis pas né de la dernière plus. Les messes basses, les propos déplacés, les insultes sous couvert sont monnaie courante. Et ce n’est pas les critiques que j’ai pu entendre dans les transports en commun qui me font peur. J’ai les reins solides. Je peux résister. Lorsqu’elle me certifie que je vais en entendre plus d’une ses prochains jours, cela ne m’étonne pas. Les ‘haters’, comme les médias les appellent, pullulent sur les réseaux sociaux, sur internet, et dans la vraie vie. Je ne vais pas me laisser faire par une poignée de jeunes filles en fleur qui critiquent aussi facilement qu’elles tournent les pages d’un magazine people : « J’ai la peau dure ! ».  Mais ce qui semble plus l’inquiéter que de simples mots, qui peuvent simplement glisser, c’est les actes de certains hommes, transis de jalousie. Après, le risque zéro n’existe pas. Des déséquilibrés, je peux en rencontrer un à chaque coin de rue. Je peux traverser une rue et me faire renverser par un chauffard. John Lennon s’est bien fait assassiné par l’un de ses fans. Je tente de détendre l’atmosphère en plaisantant : « Et, en ce moment, j’ai tendance à me faire facilement péter la gueule. Je suis rôdé ! ».

Je m’interroge sur la suite. Sur la manière de réagir de la presse people. Nous laisseront-ils tranquille. Se satisferont-il de ce cliché, de cette image de nous deux, à la terrasse d’un café, en plein éclat de rire. Elle émet l’hypothèse que l’on fasse croire à tous que nous sommes en couple. Ce n’est pas la solution. Difficile pour moi de le feindre. Les pseudos journalistes découvriraient rapidement le subterfuge. Je ne veux même pas essayer. Ce que je crains le plus, c’est qu’ils creusent, qu’ils creusent plus dans mon passé. Je pense que Céleste à la même peur. J’aimerais qu’ils se contentent de ce qu’ils ont. Mais il faut rester prudent. Et la jeune femme en a conscience. Elle ne va pas se lancer dans des démarches si c’est pour se prendre un mur. « Tu as raison. Il vaut mieux assurer ses arrières, et ne pas s’emporter. Surtout s’ils ont d’autres choses sur toi, sur nous. Il faut garder son calme et aviser en temps voulu ». Pour ma part, je demanderais conseil à Harley. Il ne travaille pas dans le domaine de la presse people, mais son conseil, son soutien pourrait m’être fort utile.Il faudra que je prenne contact avec lui. Mais je n’en suis pas là. Pour l’instant, je suis avec Céleste. Et elle est dans un état de sidération qui mérite un câlin. Sans attendre, je la prends dans mes bras, pour lui donner tout mon réconfort. Et nous sommes rejoins par Diablo, qui ne perd pas le nord. Dès qu’il peut recevoir des caresses et de l’attention supplémentaires, il en profite. Il a bien raison. Pas folle la guêpe.  Céleste va mieux. J’essaie de la rassurer. Après ce petit avis de tempête, tout ira mieux. Elle l’espère. Moi aussi. Effectivement, elle est plus exposée que moi. Elle a embrassé une carrière médiatisée. Il faut en payer le prix. « Tu as une épée de Damoclès au dessus de la tête. Ton activité artistique te met sur le devant de la scène ». Silence « Et j’imagine que ce n’est pas simple tous les jours » La preuve, pour venir jusqu’à chez moi, elle s’était dissimulée sous une capuche et derrière de grosses lunettes noires. Pour éviter d’attirer le regard, d’attirer l’attention. Je la sens sur les nerfs, lorsqu’elle souhaite que ses proches ne soient pas ennuyés. Elle n’est pas sereine. Bien au contraire. Et elle me met en garde, si je me fais alpaguer par un journaliste : « Je te rassure, je ne te dirais rien. Je ne vois pas ce que j’y gagnerais ? Je n’ai pas envie de réactiver l’incendie... » Silence… « Il faut espérer que les choses se tassent... ».


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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyDim 7 Juin 2020 - 1:23

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Il se veut surement rassurant en faisant référence aux nombreux coups qu’il s’est pris récemment mais tu ne trouves pas ça si drôle que ça. Haussement des épaules tout en le regardant avec des yeux inquiets. "Il faut tout de même rester vigilent, Byron. Se faire frapper ne devrait pas devenir une habitude." Tu n’arrives pas à plaisanter, tu n’arrives pas à sourire. La situation est bien trop grave à tes yeux pour faire la moindre blague dessus. Mais tu n’en veux pas à Byron d’essayer de blaguer, il pense bien faire, détendre l’atmosphère, parce qu’il est comme ça, toujours de bonne humeur.
Réaliser que vous ne pouvez pas faire grand-chose te faire bouillir de l’intérieur. Mais tu gardes ta colère pour toi, tu iras te défouler plus tard. Pour l’instant, tu t’exprimes seulement sur tes projets à venir concernant cette histoire dans laquelle tu t’es mise. Est-ce que tu vas pouvoir continuer de voir tes proches dans des lieux publics ? Est-ce que ta famille va pouvoir vivre sans que ces charognards, avides de rumeurs, leur mettent la pression ? Tu ne sais pas tout ça. Sans doute que tu vas devoir faire encore plus attention, à vérifier sans cesse ce que tu fais pour que cela ne soit pas mal interpréter. Sauf que ça t’emmerde, tu as cette impression qu’on te prive de liberté. C’est ça la célébrité, Celeste, maintenant faut assumer. Ou alors il est grand temps de laisser tomber, de revenir la petite étudiante passionnée par les sciences, qui traine sur instagram à mater des mecs qu’elle ne pourra jamais approcher. Dans le fond, ce n’est pas une mauvaise idée. Tu hoches la tête en guise de réponse. Il n’y rien à ajouter, juste attendre et voir ce que ça va donner. Cependant Byron se permet de te rappeler ta position dans ce monde. Et elle est bien plus compliquée maintenant que tu es rentrée dans le domaine de la mode. Byron pourra s’échapper bien plus facilement contrairement à toi qui devras affronter les journalistes. "En effet, c’est pas simple… Mais on apprend à gérer tout ça avec les managers…" Ou presque vu la panique qui t’a engloutie lorsque tu as découvert l’article sur le cuisinier et toi. "Il faut faire en sorte de protéger au maximum ses proches et je n’ai clairement pas réussi avec toi… Je suis désolée…" Encore des excuses mais tu te sens tellement fautive que tu ne peux pas t’en empêcher. Les mots et le câlin de Byron ont, bien sûr, eu un effet réconfortant mais sans doute pas assez puisque tu lui demandes de ne rien dire, de ne pas envenimer les choses. Pourtant tu devrais lui faire confiance. Pourquoi est ce qu’il ferait ça ? Tu n’as pas vraiment réfléchi, tu as balancé ce qui te venait par la tête pour être complètement sereine. "C’est vrai… Ça ne t’avancerait à rien, j’suis bête…" Ouais un peu, Celeste.
Tu te relèves d’un coup, ayant un regain de motivation, faisant sursauter le chien qui se trouve sur tes genoux. Il faut que vous vous changiez les idées, pensiez à autre chose pour le reste de la soirée. "Tu as faim ?" que tu demandes alors. "On peut peut-être se commander un truc… A moins que tu as prévu autre chose et dans ce cas, je te dérange pas plus longtemps…" Il faut dire que tu es arrivée à l’improviste et ton interlocuteur voulait peut-être passer la soirée seul pour se reposer de sa dure journée.
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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyMer 17 Juin 2020 - 18:33




Une photo de trop
Le monde des strass, des paillettes est particulier. Il est en perpétuel mouvement. Les personnes qui y gravitent dedans savent à quoi s’en tenir. S’ils l’ignorent, ils l’apprennent vite. Souvent à leur dépens. Céleste semble gérer les choses convenablement. Même si ses émotions l’emportent parfois. La preuve lorsqu’elle me met en garde de ne rien divulguer sur elle, sur nous, qui pourrait nous être préjudiciable. Elle m’annonce que les managers sont là pour éviter que ce genre de mésaventure ne se produise. Hélas pour moi, cela ne fonctionne pas toujours. Et elle s’excuse une nouvelle fois de m’avoir embarqué dans cette affaire : « Tu sais, c’est moi… Ça aurait pu être une autre personne. Le paparazzo a profiter d’un moment de convivialité entre nous pour extrapoler une supposée relation. Il faut positiver. Soyons heureux que l’angle de la photographie, le contexte ne puisse pas porter à confusion… Un gars et une fille qui plaisantent, rient, ça peut tout est rien dire à la fois ! Chacun son interprétation ! ». Je tente de la réconforter en la serrant plus encore dans mes bras. Si un paparazzo était là, il pourrait présentement s’en donner à cœur joie. Il aurait matière à faire démarrer une rumeur, une musique de fond sur une possible relation entre les deux amis. « Et ta famille comment a-t-elle réagi ? Voir leur fille, leur sœur en une d’une tabloïd,ça ne doit pas être très réjouissant pour eux ? ». Lorsque l’on s’en prend à la chair de sa chair, il est possible de sortir les griffe. Et de ne pas supporter ce genre de diffamation, s’ils croient bien que ça en est une. Peut-être croient-ils au contraire, qu’il s’agit de la réalité et qu’ils ignorent les procédés insidieux que peuvent employer certains journalistes pour qu’une de leurs photos soit diffusée sur papier glacé.

Afin de détendre l’atmosphère, elle propose que nous commandions quelque chose à manger. Je ne suis pas contre. D’autant que je n’ai rien de bien appétissant dans le réfrigérateur. « Je n’avais rien prévu ce soir… Sauf peut-être me mater un film… » Silence. « Tu veux que l’on commande des pizzas ? » Je tente de m’extirper du canapé afin d’attraper mon téléphone portable posé sur la table basse. Il n’est pas trop tard pour commander quelque chose. « Je prendrais bien une quatre fromages... » Tant pis pour la ligne. « Qu’est ce qui te tente toi ? ». Elle doit probablement faire attention à sa ligne, de mannequin. Il doit probablement y avoir une pizza ‘quatre saisons’, ou ‘végétarienne’, pour ne pas trop culpabiliser. Je regrette presque de lui avoir dit qu’une ‘quatre fromages’ me tente bien. « Si tu préfères, nous pouvons commander quelque chose de plus léger ! » Dans la cuisine, j’en profite pour sortir du frigo, presque vide, deux bières. Autant boire quelque chose en attendant. « Je n’ai pas grand-chose d’autre, à part de l’eau » Dis-je en faisant la moue. Pour qui vais-je passer ? Je me réinstalle sur le canapé. Prêt à appeler le la pizzeria ou tout autre restaurant faisant de la vente à emporter. « Sinon, avec tout ça, les études, tu en es où ? » Demande-je tandis que j’ouvre ma bière.


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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyDim 5 Juil 2020 - 1:08

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Il a beau trouver les mots pour te rassurer, tu te sens tout de même coupable de la situation dans laquelle Byron se retrouve. Pourtant, tu n’y peux rien, l’unique fautif n’est autre que ce photographe de pacotille qui aime répandre des rumeurs sur les nombreuses célébrités qu’il doit croiser. Et tu en as tout simplement fait les frais. Byron aussi. Mais il n’a pas l’air autant paniqué que toi. Sans doute parce que le mal est fait, que vous ne pouvez pas retourner en arrière et comme il le dit si bien, cela aurait pu être n’importe qui. Peut-être d’ailleurs que c’est mieux que ça soit lui, assez mature pour réagir correctement. "Tu as raison… Je devrais arrêter de me tracasser comme ça… Surtout qu’au final, on ne pourra peut-être rien faire et laisser ça comme ça…" La seule chose qu’il faudra véritablement affronter c’est la colère de ton père, de ton petit frère. Tu te rappelles trop bien de son arrivée après les cours, le jeune homme jurant tout ce qu’il peut dans la langue de feu votre mère. Il maudissait tous ces mecs qui avaient osé parler sur toi à la vue de cette première de couverture. Cette nuit, tu te faufileras dans son lit pour le rassurer que tout va bien, que tu trouveras un moyen pour faire taire tous ces mensonges. Et puis tu penses à ton père, sans doute mis au courant par le dernier de la famille Barclay. Tu lâches un soupire, sachant très bien que cela ne sera pas une mince affaire pour le calmer. "Hum… J’ai envie de dire, heureusement pour lui, ce photographe est inconnu au bataillon sinon, il aurait surement déjà les trois hommes de la famille sur le dos !" Car tu n’oublies pas l’aîné, tout aussi protecteur que les deux autres. "Il faudra donc une réunion de famille pour parler de cet événement" penses-tu alors.
La proposition de manger des pizzas est quelque peu alléchante et tu ne peux clairement pas refuser. L’idée de noyer cette vague de stress dans un plat peu diététique te va parfaitement. Byron aurait très bien pu te demander de partir mais non, le voilà partant pour partager un repas avec toi. Tu réfléchis quelques secondes tout en le suivant du regard et voir qu’il entre dans sa cuisine. C’est qu’il joue au tentateur en te proposant de manger pizza ou bien de manger autre chose. Quoi qu’il en soit, tu ne choisiras pas un plat léger comme il l’a annoncé. "Je vais prendre une pizza aussi ! Par contre, ça sera une royale pour moi." Le frigo qui s’ouvre et tu découvres sa mine un peu déçue. Tu te pinces les lèvres pour ne pas rire et secoues la main. "C’est très bien de l’eau, surtout si on mange pizza. Faudrait pas que nos estomacs explosent ! Je te laisse commander du coup ?" Puis ton hôte revient s’installer dans le canapé, te décidant à faire de même. Tu fronces alors les sourcils. Il veut vraiment parler de tes études ? Ok. Tu te grattes la tête avant de répondre "Eh bah comme tout étudiant, en pleines révisions pour les examens de milieu d’année. J’ai aussi beaucoup de projets qu’il faut que je termine puisque je suis noté dessus. Ah et peut-être que je vais faire un échange avec l’université de Shanghai." C’est encore embryonnaire, tu ne sais pas si ça se fera, cela dépendra de ton compte en banque mais tu aimerais énormément retourner auprès de ta famille maternelle. "Si je fais ça, il faudra que je mette en suspens ma carrière de mannequin et je ne sais pas si je suis prête à faire ça." Comme on dit, tu as un peu le cul coincé entre deux chaises et bientôt il faudra véritablement faire un choix.
Puis d’un coup, changeant complètement de sujet, sans doute pour faire passer le temps en attendant l’arrivée de vos pizzas, tu lances à ton ami "Pourquoi tu n’as jamais tenté de passer des castings pour te faire remarquer par des agences de mannequinat ? T’as plutôt une bonne tête !" Et peut-être que ça pourrait lui plaire. Ca lui changerait du métier qu’il exerce en ce moment qui doit être extrêmement fatiguant.
 
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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptySam 18 Juil 2020 - 23:55




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« Après tout, ce n’est qu’une photo. Ce n’est qu’une ‘une’ de magasine ‘people’ parmi tant d’autre. Sans dénigrer ton importance au sein de ce microcosme, peut-être que tu t’emballes pour rien, une vaguelette. Dans une semaine, un mois, tout le monde aura oublier ce ‘scoop’ ! » Je tente de la rassurer comme je peux. De nos jours, avec les réseaux sociaux qui s’immiscent dans nos vies, il est facile de faire parler une photographie, de la détourner de son sens originel, de la faire tourner à son avantage. Le monde du strass, des paillettes, dans lequel la jeune femme gravite en est friand. Il faut qu’elle s’y habitue. Peut-on réellement s’y habituer ? L’exercice est probablement plus complexe pour sa propre famille. Elle n’a pas le même recul qu’elle sur ces choses-là. Elle ignore les rouages du métier, de cet univers. Elle peut être touchée en plein coeur. Sans ménagement. Tout prendre de plein fouet, sans le moindre esprit critique. Je souris lorsqu’elle me peint la réaction possible de son père et de ses frères. Un élan de protection contre la fille de la famille Barclay. Touchant. « Il ne faut pas s’en prendre aux membres du clan ! » C’est une bonne chose à savoir, si l’on aborde Céleste. Afin d’éviter les mauvaises surprises.

Nous tentons de penser à autre chose. Il faut éviter de donner trop de crédit à ce photographe. La jeune femme propose alors que nous mangions ensemble. Je propose donc de manger des pizzas. Je jubile à l’idée de déguster une pizza ‘quatre fromages’ tandis que je pense à elle, à un potentiel régime drastique. Il n’en ai rien, à mon grand soulagement. Elle veut une pizza ‘royale’. Je suis rassuré, d’autant plus que mon réfrigérateur est désespérément vide. Une motte de beurre bien entamée, un paquet de fromage râpé qui l’est tout autant. Quelques carottes viennent compléter ce podium de la décrépitude. Heureusement, j’ai des bières. J’ai toujours des bières. Elle préfère de l’eau, pour accompagner les pizzas. Mais les pizzas ne sont pas encore là. Nous pouvons boire une bière. J’amène deux bières. Je les déposes sur la table basse. Elle en fera ce qu’elle veut. Pour ma part, je m’éloigne vers l’entrée afin d’appeler la pizzeria. Deux pizzas. Livraison d’ici vingt-cinq minutes, une demi heure.

Je retourne auprès de mon invitée. Nous avons un peu de temps. J’attrape une des bières. Je l’ouvre. Je la propose à Céleste. Elle est libre de la refuser. J’enchaîne sur ces études. Je perçois une petite gêne lorsque je lance le sujet. Je m’intéresse à elle. À ce qu’elle fait. Peut-être ne veut-elle pas penser à cela ? Finalement, elle se lance. Elle me parle d’examens, de projets à rendre, et d’un échange universitaire avec l’université de Shanghai. « Et comment sens-tu ces examens ? » Demande-je, tout en portant à ma bouche la bière. Malgré son travail de mannequin, je la sais très investi dans son cursus universitaire. « En tout cas, je te souhaite que cette perspective de poursuite d’études en Chine, à Shanghai, se concrétise… » Elle le mérite, d’autant plus que ça peut lui faire changer d’air. Néanmoins, elle émet un bémol à cette perspective alléchante.Si elle choisit Shanghai, elle devra arrêter, un temps, le mannequinat. Elle ne semble pas prête à faire ce sacrifice. Choix cornélien. Choix qui mérite une ample réflexion. « À toi de voir ce qui est le mieux pour toi. Sacrifier un échange enrichissant qui pourrait, je pense, t’ouvrir des portes plus tard. Après tout ce n’est pas rien d’aller à l’université de Shanghai. Ou sacrifier une carrière de mannequin en pleine éclosion! » Silence. « Tu es arrivée à un nouveau carrefour dans ta vie… Difficile choix... » J’ignore ce que je ferais à sa place. Des possibilités qui demandent tellement de réflexion.

La conversation bifurque. La jeune femme s’intéresse à moi. Elle se demande pourquoi, je n’ai pas tenté de passer des castings afin de devenir mannequin. Je bois une gorgée de bière et je souris un peu gêné. Un silence s’installe. Puis je me lance. « Tu vas rire. Il y a sept ou huit ans, un mec m’a apostrophé dans la rue. Pour faire un shooting… Comme toi, il trouvait que j’avais ‘une bonne tête’ ! Mais j’ai refusé ! ». À l’époque, je n’avais absolument pas confiance en moi. Mannequin ? Moi ? Une aberration ! Et aujourd’hui, je n’ose y songé. Avec toutes les stigmates de ma vie passée, de la maltraitance reçue, je n’arriverais pas à poser devant un objectif. La peur d’être mis à nu, que l’on puisse voir mes nombreuses cicatrices… Et que l’on me questionne. Je ne veux pas devenir une bête de foire. Le refus initial a été pour moi un moyen de me préserver, de me protéger du regard d’autrui. Même si j’ai changé et mûri, je ne sais pas si je supporterais la pression et j’arriverais à défiler, devant des centaines de regards qui épient le moindre de mes gestes.


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Message(#)Une photo de trop (Byron) EmptyLun 5 Oct 2020 - 1:02

BYRON
&
CELESTE


Une photo de trop
Qu’une photo que tout le monde oubliera sous peu… Il a raison, tu devrais t’ancrer cette idée dans la tête mais cela te fait flipper de savoir que certaines personnes t’inventent une vie privée. C’est pour cette raison que tu as couru jusqu’ici, pour essayer d’éviter le pire. Mais tout compte fait, il faudra surement laisser couler la chose sans se prendre la tête. Penses à autre chose Celeste, cela ne sera pas la dernière fois qu’une telle chose arrivera, tu ne pourras pas te battre contre toutes les photos qui seront prises contre ton gré. Tu soulignes tout de même à Byron, une fois qu’il te l’a demandé, que ta famille est derrière toi quoi qu’il arrive. Elle te soutiendra donc dans ce fâcheux événement. Tu hoches la tête, sourire aux lèvres "Soudés comme jamais chez les Barclay !"
Ton hôte se donne au maximum pour t’accueillir bien que tu sois arrivée comme une fleur chez lui. Au final, cette soirée va se terminer en pizza party, de quoi te changer complètement les idées. Byron prend le temps d’aller chercher deux bières dans son frigo mais malheureusement, tu ne toucheras pas à la tienne, très peu fan de cette boisson alcoolisée. Tu lui refuses donc celle qui vient de te proposer, le laissant savourer à ta place. Tu te laisses porter par la discussion, appréciant papoter avec Byron, cela te fait toujours plaisir de lui raconter les derniers événements que tu as pu ou encore de tes projets futurs. Tu sais qu’il t’encouragera, qu’il trouvera de quoi te motiver. Tu lui parles donc de tes études, de tes envies et de peut-être cet échange avec Shanghai. "Hum… Ca va le faire, je bosse comme une tarée pour réussir donc je suis pas hyper stressée." Du moins, pour l’instant. Parce que le jour J, ça sera autre chose mais tu n’y es pas encore, il reste quelques semaines. Encore un acquiescement de la tête. "Il va falloir que je pèse le pour et le contre. Parce que je ne sais pas si j’ai envie d’éclater ma carrière de mannequin…" Tu te sens dans ton élément lorsque que tu poses pour des magazines mais en même temps, tu as le sentiment que tu ne pourras pas faire cela toute ta vie, il te faut une porte de secours : tes études. "Après peut-être qu’à Shanghai, je pourrais trouver quelque chose pour être aussi mannequin, mon agence me trouverait surement quelqu’un… A voir ! Je te tiendrai au courant de toute manière."
Et puis tu fais ta curieuse, demandant à ton ami pourquoi il ne s’est jamais lancé dans le mannequinat. Tu trouves tellement qu’il le visage et la carrure pour. Il devrait se lancer. Petit sourire qui apparait sur ton visage à cause de l’expression une bonne tête. Parce que c’est clairement tes cheveux roses qui t’ont permis d’en arriver là où tu es aujourd’hui. "Je vois ! Enfin, si un jour, tu as envie de tenter l’expérience, je peux toujours demander à mon agence s’ils recrutent de nouvelles personnes…" Parce que dans le fond, tu sais que beaucoup de marques se l’arracheraient. Tu aurais pu continuer de lui parler de mannequinat mais le livreur vient couper court à votre conversation. Tu fais signe à Byron de rester assis et tu vas récupérer la commande. Tu remercies l’homme, règles même si tu te doutes que le grand blond va te faire la tronche pour avoir payé sa part et puis tu reviens avec les deux cartons. Et voilà ! Il ne vous reste plus qu’à déguster et passer une bonne soirée.

FIN
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