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 Ce soir c'est sushiii / Byron #1

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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyJeu 30 Avr 2020 - 19:39

Ce soir c'est sushiiiii !!!!
"Le principe de l'amitié c'est les trois C. Complicité, Confiance, Connerie. Surtout la Connerie ! "


Déjà trois semaines que je suis arrivée à Brisbane. C'est un endroit que je connais bien. J'y passe le plus clair de mes vacances. Mais là c'est différent. On vient de me proposer un nouveau traitement pour mon cancer. Ma principale motivation c'est la présence de mes cousins mais surtout celle de Byron. ça manque de passer du temps avec lui. Gamin on était tout le temps fourré ensemble. On s'est très vite cerné tout les deux. Pas besoin de blabla. Un regard a toujours suffi pour l'ont se comprenne. Il ne pas m'a jamais jugé sur ma maladie et moi j'en ai faits de même sur son douloureux passé. Même s'il a déménagé par la suite avec sa mère, on a toujours fait en sorte de garder contact. J'ai toujours aimé lui envoyer des lettres. J'aurai très bien pu me servir de mon portable et lui envoyer un banal texto. Mais je trouvais que lui écrire sur du papier c'était plus ... plus personnel je trouve. A travers ces lettres j'arrivais à vider mon sac. C'était mon échappatoire à défaut de l'avoir prés de moi. Lors de mes chimio j'aimais lui écrire de longs romans. Je racontais ma vie, mes sentiments, ma façon de voir le monde...bref je racontais ma vie et il faisait de même. J'ai une boîte à chaussures remplies de ses courriers. Hors de question de s'en séparer ! C'est mon petit trésor à moi. Je ne sais pas ce qu'il fait des miennes mais moi je les garde c'est certain.

Mais maintenant il n'est plus qu'a quelques kilomètres de moi, quel bonheur. Je suis censé être en coloc chez Elias et Erin, mais je passe plus de temps chez Byron. C'est devenu ma deuxième maison. J'aime le faire chier, le taquiner comme on l'a toujours fait jusqu'à maintenant. Y a pas de malaises entre nous. Je pourrais dormir dans le même lit que lui que ça ne me ferait rien.   Ce soir j'ai décidé de lui faire la surprise. Enfin.. ce n'est pas vraiment une surprise car je suis là quasiment tous les jours de la semaine. On est vendredi, demain c'est le weekend. Pas question de ce coucher à vingt et une heures comme les poules. < Erin je fileeee !!! A demain poulette > J'embrasse ma cousine sur le front et je m’éclipse rejoindre ma voiture à l'extérieur. < Ouais bah comme tous les soirs quoi ... ! >   Elle est un peu blasés car elle ce faisait une joie de m'avoir sous le coude. Ce n'est que partie remise. Ma petite coccinelle m'attend garée dans l'allée. J'adore cette voiture. C'est une voiture de pétasse comme dirait Byron. Peut-être que c'est ce que je suis ! J'assume, mais totalement ! Je prends la route vers un restaurant japonais que j'aime bien. Je vais pas venir les mains vides. En plus je sais qu'il a passé sa journée à faire à manger pour tout le monde. A son tour d'être chouchouté. < Mettez moi la formule familiale s'il vous plait > Il mange pour quatre le bougre ! Vaut mieux l'avoir en photo qu'en vrai celui-la. J'embraque ma commande et je file jusqu'à chez lui. Musique à fond, je chante à tue tête Shake It Off. Fenêtres grandes ouverte les gens me regardent bizarre. Ils sourient même de me voir si joyeuse. Je fais un petit clin d’œil au gars qui attends au feu à coté de moi puis je redémarre en trombe en le laissant sur place. Elle a la pêche ma beebee. Nan mais il cru quoi le gringalet. Voiture de pétasse mon cul ! Je rigole toute seule.

Me voilà enfin chez monsieur le cuisinier. Sauf que ce soir c'est moi qui amène le menu. Je grimpe les marches deux par deux. Mais je me calme bien vite...le souffle ce n'est pas quelque chose que j'ai en stock ... J'arrive en haut des marches essoufflée comme si je venais de monter l'Everest. Je suis trop con y a un ascenseur mais je flippe de rester coincer dans cet endroit exigu. Je frappe un coup et je rentre. C'est notre code. Un coup c'est moi. Deux, trois coups c'est Pierre Paul ou Georgette. < Hey !!! Y a quelqu'un  dans la casa ?  > Je fais comme chez moi. Je vais jusqu'au salon et je vais poser le sac sur la table. Je pique un sushi parce que je suis trop gourmande, je ne résiste pas. J'entends Byron arrivé derrière moi. Aussitôt je me retourne et je viens lui sauter au coup pour lui faire la bise. < Ce soir c'est moi qui régale !! > Je lui pince la joue pour l'emmerder < Je t'ai manqué ? > Un large sourire ce dessine sur mes lèvres. Avant qu'il sorte une connerie je le regarde avec un air faussement menaçant pour le mettre en garde. < Fait gaffe à ce que je tu va répondre !! > Mon sourire revient vite au galop quand Diablo vient me faire la fête. Il est trop son chien, je l'adore. Je viens m'accroupir pour le câliner. < Ton chien lui il est toujours aussi heureux de me voir > Je m'amuse avec lui en agitant les bras et je viens l'attraper pour le serrer dans mes bras. < J'ai besoin d'un câlin > Diablo essaye de me lécher le visage mais je tente d'y échapper. Ce n'est pas quelque chose que j'aime trop. Je me dirige vers le canapé pour m'y affaler comme je le fais si bien depuis plusieurs jours. < Alors cette journée ? Ton patron était bien luné aujourd'hui ? > Je continue de câliner son beagle tout en le fixant.


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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyDim 3 Mai 2020 - 11:40




Ce soir c'est suhiii
Journée difficile. Le travail. Les confrontations avec Alec. Une nouvelle fois. Un avis divergent. Sur une recette. Son accompagnement. Vision divergente pour sublimer le plat. Éclats de voix dans les cuisines. Je me couche. Il a raison. J’ai tort. C’est faux. Autant qu’il le croit. Inutile de nous donner en spectacle devant le reste de la brigade. J’avale une couleuvre. Une nouvelle fois. Je fais mon travail. Énerve néanmoins. Et je suis soulagé lorsque sonne l’heure de la fin du service. Libéré. Délivré. Je ne fais pas de sentiments et je rentre illico presto chez moi.

J’ouvre la porte. Diablo m’attend. Impatient. Je le prends dans mes bras. Un regard rempli d’amour. Tellement réconfortant. J’en ai terriblement besoin, après ce service compliqué. Il me lèche le visage. Affectueusement. « Heureusement que tu es là ! ». Je le câline. Je le caresse. Puis je le repose. Il continue sa valse autour de moi, et pose ses deux pattes avant sur mes jambes, les retire, tourne autour de moi. Et réitère son manège. Il est vraiment fou. « Tu as besoin de sortir non ? ». Il comprend ce que je lui raconte (enfin je crois), il aboie.  « Moi aussi ! ». J’attrape la laisse pendue au porte-manteau. Je l’accroche à la boucle de son collier. Nous sommes parés pour partir en promenade. Impatient, Diablo gratte à la porte de l’appartement. J’ouvre. Il tire sur la laisse, et nous descendons dans la rue. Il fait beau dehors. C’est agréable. Parfait pour se vider la tête. Et se promener dans le parc voisin.

Nous partîmes une bonne heure. De retour chez moi, me voilà requinquer. Sans oublier le service du midi, je me suis bien vidé la tête. Retour chez moi. Diablo s’est bien oxygéné. Mais il est toujours aussi vif et plein d’entrain. Pour me récompenser, direction le réfrigérateur. Je l’ouvre. Je saisis une bière. Je la décapsule. Et je m’avachis sur le canapé. Sans attendre, Diablo vient se blottir contre moi. Devant la télévision, une bière à la main, en pleine séance de zappette, je le caresse. Rien de bien transcendant à la télévision. Entre un documentaire sur la reproduction des drosophiles, une émission de télé-réalité, une autre de déco et les chaînes d’information en continu, rien n’est satisfaisant à mes yeux. Une fois la bouteille de bière vidée, je la pose sur la table basse. Je m’allonge, prêt à m’endormir, faire une petite sieste. Avec Diablo sur le ventre.

Repos réparateur. Trois quarts d’heure.  Le temps qu’il faut. Diablo, n’a pas bougé d’un iota. Lorsque je reprends les caresses, il entrouvre les yeux, plein de gratitude. « Bon, je vais aller prendre une douche ! Hop ! Hop ! Hop ! ». Je le prends dans mes bras. Et le pose par terre. Et je prends la direction de la salle d’eau. Douche vivifiante. C’est tellement agréable de sentir l’eau chaude glisser sur sa peau. Je passe du gel douche sur tout mon corps. Un shampooing. Et je laisse couler l’eau. De longues minutes. Je compte pas le temps. Mais il faut bien sortir. À un moment. Pas vraiment le choix. Je me sèche le corps. Les cheveux. Et, nu comme un ver, je vais dans ma chambre. Ma penderie. Choisir mes habits. Un polo orange. Un pantalon blanc. Très bien. Simple. Efficace. Je saute dans mes chaussure de ville. Je suis frais et prêt. C’est alors que j’entends une voix familière chez moi. Crystal. Encore ici. Elle était déjà là hier. Avant hier aussi. Avant avant hier également, il me semble. Elle se croit en terrain conquis. Je sors de ma chambre et j’arrive dans la pièce à vivre. Elle a amené quelque chose à manger. Elle n’est pas venue pour rien. C’est déjà ça. Elle me demande si je lui ai manqué. Je lève les yeux aux ciel. « Tu es ici. Je ne vais pas te jeter. Et tu as à manger ! Et ça ! C’est ce qui m’importe le plus ! ». L’appel de l’estomac, prime sur l’amitié et son omniprésence chez moi ces derniers jours. Mon entrain est compensé par la démonstration de joie de Diablo. Qu’elle remarque évidemment. « Ne te sens pas privilégiée… Il est toujours heureux de voir du monde ! » Je lui fais un clin d’œil. Je regarde ce qu’elle a emporté. Des sushis. Miam ! Observateur, je remarque qu’il en manque un ! « Mais… Tu n’as pas résisté à la tentation ! Il manque un sushi ! » Silence. « Tu aurais pu attendre ! ». Je me dirige vers le frigo. « Tu veux une bière ? » Silence. « Ou autre chose ? ». Je reviens avec de précieux breuvages. Et je m’assoie sur le canapé. «  Tu peux poser le plat sur la table basse ? Je ne veux plus bouger ! ». Et pour répondre sur le déroulement de ma journée, je lui réponds sans prendre de pincette : « Nous nous sommes encore embrouillés avec Alec ! Tu connais mon caractère… Et je t’ai déjà parlé du sien… Ça a été explosif ». Je bois une bonne gorgée de bière. Et je prends un sushi. Ils sont délicieux. Mais ils ne sont pas meilleurs que les miens.


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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyLun 4 Mai 2020 - 19:56

Ce soir c'est sushiiiii !!!!
"Le principe de l'amitié c'est les trois C. Complicité, Confiance, Connerie. Surtout la Connerie ! "


Passer du temps avec Byron. C'est quelque chose que j'apprécie particulièrement. Contrairement à Elias, il ne me juge pas et il me laisse faire ce que bon me semble. Je n'ai pas de compte a lui rendre. Et lui non plus d'ailleurs. Il fait bien ce qu'il veut de sa vie. Bon... je veille au grain quand même. Je tiens à lui, je ne voudrais pas qu'il fasse n'importe quoi. C'est quelqu'un d'assez tempétueux mais  j'arrive tout de même à le canaliser et lui décrocher un sourire avec ma bonne humeur envahissante. Je vois bien que je le saoule parfois....et c'est l'impression qu'il me donne là toute suite ...« Tu es ici. Je ne vais pas te jeter. Et tu as à manger ! Et ça ! C’est ce qui m’importe le plus ! ». Super ... En gros si il n'y avait pas les sushis, ma présence ne l'intéresse pas. < Merci trop d'honneur. Dit le si je te fais chier c'est plus rapide ! > J'ai envie de le gifler mais je ne le fais pas. Diablo est bien plus accueillant que son maitre. Je m’accroupis aussitôt pour le couvrir de de câlins. J'aimerai tellement avoir un chien moi aussi. Mais c'est un engagement que je ne me risque pas à prendre. Qui s’occupera de lui quand je suis en séjour à l’hôpital ? Ne parlons pas de mes crises suite aux chimios. J'épargne ce spectacle à la plupart de mes proches en m'isolant chez "moi". Byron m'a déjà ramasser à la petite cuillère. A quatre pattes devant la cuvette des WC à vomir mes tripes. Il m'avait vaillamment amené un gant frais pour rafraichir ma gueule pâteuse. Autant vous dire que je n'avais plus rien a lui cacher après une scène pareille ... C'est l'avantage avec Byron. « Ne te sens pas privilégiée… Il est toujours heureux de voir du monde ! » Je prend un air faussement offusqué. Il me fait un clin d’œil pour m'indiquer que c'est son humour vaseux qui parle. Mouais ... ça passe pour cette fois. Je lui tire la langue en pestant.< Goujat ! >. C'est un surnom qu'il pourrait ajouter à sa liste.

Diablo est dans mes bras. Sa présence étant plus chaleureuse que celle de son maitre, je le garde tout contre moi. Je viens m'affaler sur le canapé et je le câline en observant l'odieux personnage fouiner dans le sac de sushi. « Mais… Tu n’as pas résisté à la tentation ! Il manque un sushi ! » Je fais rouler mes yeux en abordant un sourire malicieux. L'index sur mes lèvres je le regarde tout sourire. Ouais j'ai craqué. Je suis faible. Il fallait que je goute pour voir ... voir si ils sont bon ! Ils ne sont pas aussi délicieux que les siens mais c'est mangeable. < Il se pourrait bien ... que.. > Je viens me mordiller la lèvre. C'est nerveux, c'est un tique chez moi. Tout comme ses fossettes que je ne peux cacher quand je suis d'humeur maline. « Tu aurais pu attendre ! » J'aurai pu mais j'avais pas envie. Si il n'est pas content c'est pareil ! < Roh pleure pas, j'ai pris un format familiale morfale. > Quel rabat-joie celui là. Byron se lève et se dirige vers sa cuisine tout en s'adressant à moi. « Tu veux une bière ? » Il enchaîne avant que je puisse répondre. « Ou autre chose ? » Je mets pas bien longtemps à donner ma réponse. Je ne suis pas compliquée question boisson. Mon pêché mignon s'est les cocktails et le mojito. Mais une bière fera très bien l'affaire ce soir. < Une bière s'il te plait > Il te tarde pas à revenir. Il me décapsule même ma bière. Trop sympa. Surement car il se doute que je n'ai pas vraiment de force dans les bras. Aurait-il zeste d'empathie envers moi ? Je n'en doute pas. Sous ses aires de mauvais garçon, Byron est mignon. Diablo descend du canapé. Je ne vais pas me faire prier pour boire mon breuvage. Elle est fraîche. C'est parfait ! «  Tu peux poser le plat sur la table basse ? Je ne veux plus bouger ! ». Monsieur a eu une dure journée ? Je m’exécute en me penchant sur le sac. < Tu veux que je te fasse la becquée aussi ? > Je glousse tout en étalant les boites de sushis sur la table. Y a quoi ? Trois boites et une trentaine de petits rouleaux. Sans compter les makis au saumon et à l'avocat. Mes préférés ! Dans deux petits récipients je déverse une sauce sucrée (la meilleure) et la salée. Au moins pas de jaloux ! Je pioche au passage un sushi à la crevette que je prend soin de tremper dans la sauce sucrée. Mes yeux se ferment < Humm... j'adore ! Ils ne sont pas aussi bons que les tiens mais ça se mange. > Je vais encore finir avec une panse bien remplit. Je n'en dormirai que mieux ! Ou pas ... Je suis un poids plus je peux me le permettre. Au passage je lui demande comme c'est passé sa journée. Il m'a l'air un peu tendu. Il l'est toujours plus ou moins ^^ Avec lui s'est dur de jauger. « Nous nous sommes encore embrouillés avec Alec ! Tu connais mon caractère… Et je t’ai déjà parlé du sien… Ça a été explosif ». L'ambiance de folie qu'il doit y avoir dans cette cuisine ! Je m'étonnes qu'il soit encore entier. J'ose imaginer dans quel l'état est Alec. Oberkampf est comme qui dirait ... expressif pour ne pas dire ... agressif ! Il valait mieux ne pas se mettre à travers son chemin quand il était de mauvais poils. A moi je sais qu'il ne fera rien si ce n'est gueuler un bon coup. C'est tout autres quand il s'agit de personne qu'il n'apprécie pas. < Ouais je vois ... rassure moi...tu ne joue pas aux fléchettes avec les couteaux sur sa tronche ?! > J'imagine la scène et je ris de bon cœur. Je viens me pencher à nouveau sur la table pour reprendre des sushis. < J'espère quand même que ça va s'adoucir entre vous. C'est pas une vie de bosser dans ces conditions. > Mon corps bascule en arrière sur le sofa. Bière à la main, je pousse un soupir. < Moi j'ai passé une journée éprouvante ! Qu'est-ce que les gens peuvent être con je te jure ! Le téléphone n'arrêtait pas de sonner. Ils ont trop cru que j'étais SOS médecin > Étant ici pour un moment. J'ai postulé à la clinique de Logan City en tant que secrétaire médicale. Ma profession de base ... J'ai déjà bossé pour eux. ça n'a pas était dur pour moi de revenir. J'aime bien subvenir à mes besoins comme une grande. Je gagne bien ma vie, je n'ai pas a me plaindre de ce coté là. Je sais que pour Byron c'est plus compliqué. Je n'hésite pas a lui filer un coup de pouce parfois. Il n'aime pas trop ça. Du coup je dois ruser en lui remplissant son frigo. Je squatte chez lui la plupart du temps... je peux bien faire ça. < Y a eu quand même quelque chose de positif dans ta journée ? > J'ose espérer que oui... Diablo vient renifler les sushis sur la table. < Tute tute ! Pas touche vilain garnement > Ma main vient grattouiller le sommet de son crâne en compensation.


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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyMer 6 Mai 2020 - 17:26




Ce soir c'est suhiii
« Pour qui me prends-tu ? » Dis-je en badinant. « Loin de moi l’idée de penser que tu me fais chier… Et regarde, Diablo est content de te voir… Ca fait tellement longtemps qu’il ne t’a pas vu ». Silence « Oui, tellement longtemps ! » Je ris, tandis que le jeune chien fait le fou autour d’elle. Comme s’il ne l’a pas vu depuis des mois. Elle me traita de goujat lorsque je lui fis remarqué que mon chien réagissait de manière similaire avec l’ensemble des visiteurs. Tant qu’il reçoit des caresses. Que ça soit Crystal, Harley ou Céleste, il sera content et remuera la queue frénétiquement. Elle n’a rien de plus que les autres. Elle est juste là. Et pour Diablo. Rien de plus satisfaisant. Elle l’a pris dans ses bras. Décidément ce chien, je ne le plaindrais jamais. Il y a pire comme vie de chien, je pense. La jeune femme s’étale à côté de moi. Je fais alors remarquer qu’il manque un sushi. Elle n’a aucune volonté, et n’a pas pu résister à la tentation. « Même si tu as pris le format familial… Ca se fait pas de commencer sans moi ! ». Je prends cet air faussement outré. « Tu arrives sans prévenir… Et en plus, tu n’as aucune patience ! ». Je me lève, en direction de la cuisine. Du frigo. Prendre une bière. En ramener également une pour mon ami. Quand je vois les réserves, je me note au coin de la tête qu’il faudra que j’en rachète.  Je reviens auprès d’elle. Je lui tends une bière. Et lui demande de poser la nourriture sur la table basse. Pour faciliter les choses. Elle s’exécute. Brave dame. Elle se propose, ironiquement de me donner la becquée. Je lui fais un large sourire avant de lui répondre « Non… Ca ira ! ». J’imagine trop la chose. La voir prendre un sushi. Le mâcher. Soigneusement. L’ingurgiter. Patienter. Le régurgiter. Et me l’offrir. L’imaginer seulement ? Dégueulasse ! Tandis que je visualise cette image suréaliste, elle prépare bien les choses. Et déverse dans deux petits bols les sauces sallée et sucrée. Une fois qu’elle a terminée, je me répète : « Non ! ». Silence. Je profite du rebond : « Mais si tu veux me faire un massage des pieds… Fais-toi plaisir ! ». Avec mon pied gauche, je fais levier sur l’arrière de ma chaussure droite, pour la retirer. Je fais de même pour ma chaussure gauche. Je bascule mes pieds sur ses genoux tandis qu’elle se délecte d’un sushi. J’en attrape moi-même un. Même si ma position n’est pas la plus appropriée, que je risque de tomber. Je le trempe dans la sauce salée. Le déguste. Hummm. Il est très bon ! « Effectivement, les miens sont meilleurs ! Mais c’est trop long à faire ! ». Et aujourd’hui je n’aurais pas eu la force d’en faire. Je n’ai d’ailleurs pas de quoi en faire. Ma journée m’a épuisé. Cette confrontation avec Alec surtout. Crystal me fait rire lorsqu’elle m’imagine lui lancer des couteaux à la gueule. Je ne suis jamais arrivé à de telles extrémités. Heureusement. Il n’y a pas de raison à cela. C’est notre manière de fonctionner. La confrontation. L’opposition de point de vue. Sur un plat, sur la méthode pour le réaliser. Dans le fond, j’apprécie mon patron. Il m’apprend tout un tas de choses. Me soutient dans mon projet de chef à domicile. Même nos caractères respectifs ne sont pas toujours évidents. C’est d’ailleurs pour cela que je continue à refuser sa proposition de travailler à temps plein dans son établissement. Je ne peux pas. J’ai besoin d’indépendance. J’ai besoin de voler de mes propres ailes. Ne pas être sans cesse sous la coupe de quelqu’un. Il semble le comprendre même si ça ne lui plait pas. A ses yeux, je suis un diamant brut, avec tellement de potentiel. Il ne voudrait pas me voir partir. « Pourquoi tu veux que je le charcute ! Je l’aime bien quand même ! Parfois ! » Même si notre relation glisse parfois vers le masochisme, lorsque l’on y songe. Vraisemblablement, elle non plus n’avait pas passé une super journée. Je comprends mieux pourquoi elle s’est expatriée chez moi avec des sushis… Elle a besoin de décompresser : « Tu es secrétaire médicale. Pour les patients, tu dois répondre à la bobologie du quotidien ! Et si tu n’es pas contente ! C’est pareil ! ». Dis-je en riant et en lui donnant un petit coup de coude dans les côtes. Puis je récupère un sushi, que je trempe cette fois dans la sauce sucrée. Diablo, attiré par la bectance, approche son museau de l’assiette de victuailles. Mais, il fait gronder par Crystal qui lui tapote la tête.  Puis je lui réponds : « Quelque chose de positif ? Les sushis que tu as apporté ! » Dis-je en souriant !


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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyJeu 7 Mai 2020 - 18:23

Ce soir c'est sushiiiii !!!!
"Le principe de l'amitié c'est les trois C. Complicité, Confiance, Connerie. Surtout la Connerie ! "



« Pour qui me prends-tu ? » Je lui répond dans la foulée < Sanders ! Ce nom doit te dire quelque chose ? > Je le regarde en plissant les yeux. « Loin de moi l’idée de penser que tu me fais chier… Et regarde, Diablo est content de te voir… Ca fait tellement longtemps qu’il ne t’a pas vu ». Je vois très bien où il veut en venir ... J'avoue que je squatte pas mal chez lui ces derniers jours. Je dois dire que je suis tellement contente de le retrouver depuis tout ce temps. Mais cette peur de la solitude me ronge. Et je ne peux m'empêcher d'être sans cesse à la recherche d'un peu de compagnie.« Oui, tellement longtemps ! » Roh ça va j'ai compris ! Je lui tire la langue. Il est vilain. < C'est bon j'ai compris ! Demain je ne viendrais pas  ! > Mais après demain peut-être. Je glousse. Bon, j'ai pas envie non plus d'être un boulet pour lui. Ayant reprit une activité professionnelle, je serais moins disponible de toute manière. Et je vais devoir prendre mon courage à deux mains concernant mes chimios ... ça annonce de longues soirées. Avec pour seule compagnie la cuvette des wc et les quatre murs de ma chambre. J'ai peur... je déteste cette sale période...alors je profite de chaque instant avant la tempête. Et là ce soir c'est avec mon vieux copain d'enfance. Le sushi manquant ne passe pas inaperçu. J'ai cru que ça passerais entre les mailles du filet. C'était sans compter sur l’œil avisé de Byron. Y a une trentaine de Sushis sous ses yeux et monsieur trouve le moyen de râler pour un tout petit manquant. « Même si tu as pris le format familial… Ca se fait pas de commencer sans moi ! ». Blablabla..quel ronchon celui là. Je lève les yeux au plafond pour éviter son regard. « Tu arrives sans prévenir… Et en plus, tu n’as aucune patience ! ». Il s'éloigne pour rejoindre la cuisine. Je n'ai pas envie de répondre. Byron a réussi a me faire culpabiliser. Je regrette presque d'être venue ce soir. Il avait peut-être d'autres projets en tête plutôt que de se taper ma présence. Encore. Je ne vais pas m'attarder aujourd'hui, même si Diablo semble lui apprécier ma venue. Byron revient avec les bières. Je tend le bras pour attraper la mienne en le remerciant d'un sourire. Je lui propose ironiquement une becquée sous le ton de l'humour. Sa réaction de se fait pas attendre. « Non… Ca ira ! » Je ris de bon cœur en voyant ça tête. < T'as vraiment cru s'était plausible ? > Il prend trop ses rêves pour réalité. Vraiment. Je l'aime bien, mais y a pas écrit boniche sur mon front. « Non ! ». Oui. C'est très bien comme ça. Je mange comme une grande mes makis tandis qu'il rétorque. « Mais si tu veux me faire un massage des pieds… Fais-toi plaisir ! ». Il m'a littéralement coupé dans mon élan. Mon maki est suspendu à mes lèvres. Je le vois défaire ses chaussures et je me retrouve avec ses deux gros panards sous le nez. < Tu manques pas d'air ! > Ni une ni deux j'avale mon maki et j'attrape ses mollets pour commencer à le palper pour un massage improvisé. Ouais je sais, il m'a réclamé les pieds. Mais je n'ai pas vraiment envie de foutre mes mains sur ses orteils.< C'est bien parce que je t'aime > Byron je l'aime comme un frère. Malgré sa tête de cochon ! Malgré qu'il est envie que je sois ailleurs qu'ici ce soir. Les rôles s'inversent. C'est moi qui est entrain de prendre soin de lui alors s'est moi la malade. C'est ce que j'aime chez lui. Byron me considère comme sa foldingue d'amie et non la cancéreuse. Je m'applique à lui masser ses muscles endolories en faisant articuler mes pouces en arc de cercle. Il me parle de sa journée,  je l'écoute d'une oreille attentive. « Pourquoi tu veux que je le charcute ! Je l’aime bien quand même ! Parfois ! » Hum... je lève les yeux vers lui en souriant < Parce que je te connais et je sais que tes nerfs lâchent facilement Oberkampf >. Ce n'est pas comme si je l'avais vu revenir avec la lèvre arrachée, des ecchymoses...un œil au beurre noir ou simplement une mine décomposée. Byron quoi ... Les premières fois j'étais en panique. Mais je me suis vite fait à l'idée. A mon tour de lui parler ma journée. Il ne me le demande pas vraiment mais je lui en fais pars tout naturellement. « Tu es secrétaire médicale. Pour les patients, tu dois répondre à la bobologie du quotidien ! Et si tu n’es pas contente ! C’est pareil ! ». Cette fois c'est moi qui suis outrée, bouche grande ouverte. < Commentaire, exégèse subtile Obe ! > J'esquive son coup de coude pour répondre avec des chatouilles. Je ne suis pas violente de nature. Il s'en sort plutôt bien le bougre. « Quelque chose de positif ? Les sushis que tu as apporté ! » Il est vraiment pas possible ! Jusqu'au bout il cherchera la provoque avec moi. Je vais m'en contenter. Il est de toute façon trop fière pour avouer un quelconque sentiment d'amitié envers moi. < Enfaite je trouve que ces sushis ne sont pas si mal. T'as du soucis à te faire fais gaffe ! > Un sourire se dessine sur mes lèvre à l'instant t. Diablo tente une feinte mais je le stoppe dans son élan. Je l'ai vu arrivé avec ses gros sabots et sa petite truffe humide. La soirée se passe. Les sushis fondent comme neige au soleil. Ma bière aussi d'ailleurs.< Il t'en reste ? > Que je lui demande en agitant ma bouteille vide sous son nez.  Je suis repu. Bras tendu vers le plafond, je m'étire en baillant. < Tu avais quelque chose de prévu ce soir ? > Je me doute qu'il ne comptait pas se coucher, élégant comme il est !


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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyVen 15 Mai 2020 - 5:22




Ce soir c'est suhiii
Lorsqu’elle me propose de me donner la becquée. Je refuse. Poliment. Je dis non. Cela est inutile pour moi. Elle croit que j’ai pu prendre au sérieux ses propos. Me donner la becquée. Peut-être. Peut-être pas. Voilà quelque chose qui peut être sexy chez une femme, ou pas. Pour se rassurer, elle me demande si je l’avais cru capable d’en arriver là. « Tout est possible… Comme dit Arwen à son paternel, dans le Seigneur des anneaux, ‘il y a toujours de l’espoir’… Et j’ai toujours rêvé que tu me donnes la becquée... » Silence. « … Maman rouge-gorge ! » Je pars dans un fou rire. Avant d’arrêter net. Sérieux. Et de lui proposer de me masser les pieds, tandis que j’attrape un maki. Que je l’engloutis sans même le tremper dans une quelconque sauce. Elle s’offusque. Sourire éclatant. Elle cède. Finalement. Et commence à me masser. « Ce qu’il ne faut pas faire pour pouvoir continuer à squatter chez moi ». Elle sait ce qu’elle veut la coquinette. Je ris avant d’ajouter : « Comme je suis smart, demain tu pourras aller promener Diablo ! ». Entendant son nom, le chien lève la tête. Je le soupçonne de comprendre quelques bribes de mots. Comme promener, sortir, parc ou pâtée. Je me penche sur lui, et lui glisse à l’oreille, d’une toute petite voix, à peine perceptible : « Et si elle n’est pas gentille. Tu peux lui mordiller les mollets ». Je dépose un baiser sur la tête du beagle, avant de continuer mes caresses.

Nous en venons à discuter de nos travails respectifs. Elle sait que mon travail avec Alec peut être compliqué. Nous avons chacun notre caractère, parfois explosif, néanmoins nous en sommes jamais arrivés aux mains. Heureusement, sinon mon travail et les entrées d’argent seraient plus limités encore. « J’ai peut-être le sang chaud. Je peux peut-être m’énerver rapidement, mais pas au point d’en venir au meurtre... » Je tiens à mon travail. « Et je pense que c’est notre manière de fonctionner à Alec et moi... » Peu académique. Certes. C’est notre recette… À mon tour de la charrier sur son travail, les bobos du quotidien. Son rôle indispensable. En première ligne. C’est alors qu’elle me sort une phrase incompréhensible. « Exégèse ? Qu’est ce que c’est ? ». Silence. « C’est un terme médical ? Il permet de s’entraîner à la prononciation, comme ‘Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ou archi-sèches’ ? » Ouf. J’y suis arrivé. Sans fourcher. Pas toujours évident. Surtout lorsque j’arrive à ‘archi-sèches’. Ici, tout peut basculer. Et je peux merder.

Nous ne sommes pas à un concours d’orthographe, ou d’éloquence. Je m’intéresse plus particulièrement à Crystal, à son état de santé : « Et toi ? Comment tu vas ? ». Je sais que ce n’est pas simple tous les jours avec son cancer. C’est pour cela que, même si je la charrie, je l’embête, je suis toujours là, si elle en a besoin. Si elle veut discuter. Avoir une épaule sur laquelle se reposer. Mais sans entrer dans un pathos inutile. Puis les sushis reviennent dans la conversation. Elle me mets en garde, contre l’excellence de ces sushis. J’ai de la concurrence. « Je ne suis pas inquiet. La cuisine japonaise n’est pas ma cuisine de prédilection... ». Et je préfère profiter du savoir-faire d’autres cuisiniers plus compétent. Le plateau se vide. Doucement. Les bières aussi. « Tu peux te servir. J’en ai encore dans le frigo ! ». Silence. « Ne reviens pas les mains vides, je vais en avoir besoin d’une ». D’une traite, je finis la mienne. Tandis qu’elle s’étire, elle me demande si j’ai quelque chose de prévu ce soir. « Pas vraiment ! ». Silence. « Quelque chose à proposer peut-être ? »


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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyDim 24 Mai 2020 - 10:11

Ce soir c'est sushiiiii !!!!
"Le principe de l'amitié c'est les trois C. Complicité, Confiance, Connerie. Surtout la Connerie ! "


On part dans un délire un peu loufoque avec cette histoire de becquée. Il croyais vraiment que j'allais lui mâcher son repas ? Bon j'avoue qu'il m'arrive souvent de faire des choses complétement stupide. Je n'ai pas peur du ridicule. Heureusement ça ne tue pas . Sinon je serais morte un million de fois. Que serait Sanders sans un peu de folie ? C'est pour cela qu'on m'apprécie d'ailleurs. Tout le monde a besoin de quelqu'un comme moi dans sa vie. Ou pas. « Tout est possible… Comme dit Arwen à son paternel, dans le Seigneur des anneaux, ‘il y a toujours de l’espoir’… Et j’ai toujours rêvé que tu me donnes la becquée … Maman rouge-gorge ! » Je l'observe en silence. Je ne sais pas si il blague ou si il est sérieux. Jusqu'à ce qu'il se torde de rire. Ni une ni deux je lui balance un oreiller dans la figure pour avoir osé se foutre de moi. < Hann ! Tu va me le payer > Je rigole à mon tour. Ce sont les moments que j'apprécie le plus avec lui. De franche rigolade sans aucune prise au sérieux. Les jambes de Byron prennent place sur mes cuisses. Je ne m'étonne qu'a moitié quand il me demande de lui masser les pieds. Entre nous il n'y a jamais eu de malaise. Dans un moment de faiblesse, je cède à lui masser les mollets. C'est de bonne guerre. « Ce qu’il ne faut pas faire pour pouvoir continuer à squatter chez moi ». Mes yeux se lèvent vers lui tandis que je souris secrètement. J'avoue que je suis souvent rendu chez lui. Je pourrais très bien me prendre un appart. Mais à quoi bon si c'est pour ce retrouver toute seule chaque soir. Je déteste la solitude. < C'est cher payé quand même ... > Je fais rouler mes yeux avant de lui tirer la langue malicieusement. « Comme je suis smart, demain tu pourras aller promener Diablo ! » Promener son chien c'est loin d'être une corvée à mes yeux. J'adore Diablo. Alors oui, si cela peut lui rendre service je le ferais. Byron ne pourra pas dire que je suis venue chez lui de mon propre grès ... < Ouais pas de soucis. Je l'amènerai au parc. On va ce faire une méga balade ! > Je me tourne vers le beagle en souriant. < Hein mon gros ! > Mais Byron semble lui murmurer des recommandations vis à vis de sa dogsitter .. Rien de bon j'imagine. Mais Diablo ne ferait pas de mal à une mouche. < Blababla. Ton chien n'est pas aussi vilain que toi. A croire que la tendance ne s'accorde pas pour vous deux. > A savoir, tel chien tel maître. Non. Diablo est tellement adorable que parfois je me laisserais bien tenter d'avoir un chien. Mais l'engagement me fait peur.

Byron me parle de son travail. Je sais qu'il est assez impulsif et son patron n'est pas beaucoup mieux. Un cocktail explosif qui ne me rassure pas vraiment. « J’ai peut-être le sang chaud. Je peux peut-être m’énerver rapidement, mais pas au point d’en venir au meurtre... » Non mais aux mains oui. « Et je pense que c’est notre manière de fonctionner à Alec et moi... » Je hausse les épaules un peu perplexe. < L'ambiance de dingue ! > J'imagine les clients dans la salle qui doivent se demander de quoi en les entendants gueuler en cuisine. « Exégèse ? Qu’est ce que c’est ? C’est un terme médical ? Il permet de s’entraîner à la prononciation, comme ‘Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ou archi-sèches’ ? > Je pouffe de rire. Moi même je ne maitrise pas ce mot. La preuve. < J'ai un patient qui m'a balancé ce mot en me prenant de haut. J'ai trouvé ça tellement classe quand il me l'a dit. Mais là j'avoue ça sonne pas aussi bien > Clairement je me suis craqué dans mon interprétation. J'aurai essayé.

Puis Obe prend un air plus sérieux.  « Et toi ? Comment tu vas ? » Je vois très bien où il veut en venir. C'est une des rares personnes a qui je parle de mon cancer sans complexe. Byron m'a déjà vu dans des états plus que moyens. Il m'a toujours soutenu sans me juger. < Bah écoute là ça va. Mon état est stable. Je me sent un peu fatiguée. Je dois commencer le nouveau traitement. ça me fait un peu flipper. Reprendre les chimios ça ne m'enchante pas. > Je sais pertinemment que les conséquences immédiates ne seront pas des plus agréable. Vomissement ... chaud... froid.... mal au ventre, perte de poids et de cheveux. Bref, ce n'est pas l'extase.  Tout ça pour ne pas être sûr d'avoir une évolution positive sur mon cancer. Mais c'était le risque à prendre pour gagner quelques années. Peut-être même guérir enfin. Les sushis viennent tirer leur révérence. Je taquine Byron sur son savoir faire. « Je ne suis pas inquiet. La cuisine japonaise n’est pas ma cuisine de prédilection... » J'ai déjà eu l'occasion de manger quelques uns de ses plats et j'ai adoré. Je dirais pas qu'il est bon a marié mais presque ! Ma bière se vide. Je lui demande comment sont ses stocks. « Tu peux te servir. J’en ai encore dans le frigo ! Ne reviens pas les mains vides, je vais en avoir besoin d’une ». D'une traite, il fini la sienne. J'attrape sa bouteille vide ainsi que les emballages des sushis pour venir les jeter à la cuisine. Je fais comme chez moi. Je ne suis pas de nature bordélique. J'aime bien que ce soit propre et rangé. J'ouvre son frigo et je constate que ... va falloir faire les courses. < Va falloir faire le plein mon grand ! > Je prend deux bières  puis je referme. Je profiterai de la balade du chien pour lui remplir son frigo. Je suis une vrai maman poule avec lui. Je squatte chez lui. C'est ma façon à moi de le remercier de sa gentillesse. Et je sais que financièrement ce n'est pas Rothschild. Je reviens dans le salon avec les deux bières. J'en tend une à monsieur puis prend place à côté de lui en laissant mon corps basculer contre le sien. « Quelque chose à proposer peut-être ? » Pas vraiment. < Je te trouvais bien élégant  c'est pour ça. Mais nan. Je passais juste te voir. Je vais pas tarder d'ailleurs. Je suis crevée. > La fatigue empiète peu à peu sur mon état physique. Je bâille en plaçant ma main devant ma bouche. Il ce fait tard et je n'ai pas envie d'abuser plus longtemps de la bonté de mon ami. ça ne serais pas la première fois. Je viens faire une tape sur sa cuisse. Puis dans un élan de motivation je me lève enfin. Diablo s'agite quelque peu. < On ce voit demain mon beau > Il est temps pour moi de m'effacer. Une main sur le bras de Byron, je viens lui faire la bise. < Merci pour la soirée ! Je viens promener Diablo demain du coup. > J'avance vers la porte accompagné de Byron. < Bonne soirée à toi. Bisou bisous > Une petite papouille au Beagle puis je referme derrière moi. Une soirée simple et en bonne compagnie, comme je les aime. Finalement Brisbane est peut-être une ville faite pour moi. Mise à part la présence de mes parents, tout est présent pour que je m'y sente bien.

(c) DΛNDELION
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Message(#)Ce soir c'est sushiii / Byron #1 EmptyMer 27 Mai 2020 - 16:43




Ce soir c'est suhiii
Sans comprendre, je reçois un coussin en pleine face, tandis que nous partions dans un fou rire. Puis, de manière plus sérieuse, je lui demande de me masser. En temps normal, ce n’est pas le genre de requête que je formule, mais là, avec Crystal, il s’est noué un lien tellement fort, que je peux me permettre de lui demander. Libre à elle d’accepter ou de refuser ma demande si elle la juge offensante. Si elle refuse, je ne risque pas de le prendre mal. Mais elle s’exécute, à mon grand soulagement. Elle fait cela divinement bien. Une masseuse à domicile. Un doux rêve. Sur le ton de la plaisanterie, je mets en évidence cet acte qui, à mes yeux, est (ou pourraît être) purement intéressé. Pour que je lui ouvre la porte de mon appartement, que je ne la laisse pas sur le pallier. Mais, dans ma grande magnanimité, je lui propose de promener Diablo demain. Je risque d’avoir des horaires de fou, peu de moments de pause. Cela risque d’être fatigant. Lors de mes moments de relâche, je risque de ne pas avoir le temps de promener Diablo. Si la jeune femme peut me retirer cette épine du pied, et le faire sortir, une demi heure, une heure, deux heures. À sa convenance. « Si tu lui fais faire le grand tour, il va être aux anges ! Je vais pas arrêter demain, si tu peux le promener, pendant que je me repose entre mes deux services. Ca serait top ! » Je regarde mon chien et ajoute : « En plus, tu aimes bien sortir avec Tata Crycry ! » Silence. « Je suis certain qu’elle profite de la situation pour draguer de beaux joggeurs ! ». Puis à mi voix, je lui dis de mordiller les mollets de la jeune femme s’il s’avère qu’elle n’est pas aimable avec lui. Elle me rétorque que Diablo n’est pas aussi méchant que son maître. « Je sais que Diablo est une trop bonne patte ! Je l’ai bien éduqué… Il est trop gentil, trop insouciant… Il est tellement mignon que je crains toujours qu’il parte avec un inconnu... ». J’ai le souvenir d’une promenade en forêt, il y a quelques semaines durant laquelle des gardes champêtre m’avaient mis en garde contre le rapt de chien, et notamment des chiens de race, comme Diablo. Depuis, je suis assez prudent, mais il est vrai que son caractère avenant, même avec les enfants, me fait craindre parfois le pire, si une âme peut charitable profite de sa gentillesse pour le subtiliser.

La discussion dérive sur le travail. Ma relation professionnelle peut académique avec Alec. Nos discussions frontales. Electriques. Qui pimentent la vie dans les cuisines. Et peuvent casser les oreilles des autres membres de la brigade. Elle enchérit à mes propos en parlant d’ambiance de dingue. Ce n’est pas peu dire. Mais comme je lui ai dit, c’est notre manière de fonctionner. Même si on s’enguirlande, je ne lui ai jamais fait faux bon. Il sait qu’il peut avoir confiance en moi. D’ailleurs, demain, je travaille à son restaurant. Midi et soir. Journée qui ne sera pas de tout repos. De son côté, elle me parle d’un patient qui lui a sorti un mot que je ne connais pas. Dont j’ignore la signification. Il pourrait s’agir d’un gros mot, que je ne m’en rendrais même pas compte. Je ne peux que la croire. Bien que dans le contexte de sa phrase, ce mot n’est pas très limpide. À mes yeux au moins. Je ne vais pas en rajouter une couche, pour tenter d’avoir une définition claire mais je lui glisse : « Ce n’est pas parce que tu trouves ce mot classe que tu peux l’utiliser comme ça… C’est comme lorsque quelqu’un termine sa phrase par ‘nonosbstant’ en se croyant intellectuellement supérieur car il a utilisé ce mot… Sauf que ce mot implique une suite, un second pan de phrase » Je parle en connaissance de cause, un de mes professeurs, que je ne pouvais pas saqué d’ailleurs, l’avait utilisé dans ce contexte là… Nous nous étions bien foutu de sa gueule…

La discussion dérive encore, tandis que les sushis, makis et autres délicieux mets s’évaporent, petit à petit. Discussion plus sérieuse. Sur le cancer de Crystal. Sa lutte de tous les jours contre cette merde. Elle doit entamer un nouveau protocole de soin. Elle doit faire de nouvelles séances de chimiothérapie. Cela est lourd de conséquences… Pertes de cheveux, grosse fatigue, maux de ventre, vomissement… Tellement de choses peu agréables. Je comprends ses craintes, ses peurs… « Courage ! Tu vas en venir en bout de cette saloperie ! » Je lui prends les mains. « Tu sais que je suis là… Que nous sommes là pour toi ! ». Une parole, un geste de sa peur et nous sommes plusieurs à rappliquer pour l’aider ;

Les bouteilles de bières se vident. L’assiette se vide. La jeune femme propose que nous ouvrions deux nouvelles. Elle va jusqu’à mon frigo. Sa remarque sur mon frigo me fait sourire. Les fins de mois sont compliquées en ce moment… « Le principal, actuellement, c’est les bières ! Pour le reste on repassera ! » dis-je pour balayer d’un revers de main le problème. Elle revient, m’en tend une, que j’ouvre. Nous poursuivons notre discussion, mais rapidement la jeune femme m’explique être fatiguée… Avec ce qu’elle vit le comprend qu’elle ne veuille pas traîner trop tard. Nous finissons nos bières. « Je comprends. Repose-toi bien. Surtout si tu fais un marathon demain avec Diablo dans le parc ! ». Silence. « Merci à toi d’être venu ! Merci pour les sushis… La prochaine fois, je cuisinerais quelque chose... » Car la prochaine fois, mon frigo serait rempli de bonnes choses à cuisiner. Je pourrais l’accueillir dignement. Elle n’aura qu’à mettre les pieds sous la table ! Je lui ouvre la porte. Elle câline une dernière fois Diablo, pour lui dire au revoir. Je lui fais la bise. « Bonne soirée à toi aussi… Et fais attention en rentrant ! » Silence. « Tu m’envoies un texto une fois chez toi ! ».




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