| just like a moth drawn to a flame (loris) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 1 Mai 2020 - 12:18 | |
| Elle m’a dit que de tout façon je ne viendrai pas à l’atelier des nouveaux aujourd’hui, c’est donc armé du plus grand esprit de contradiction de l’univers que j’ai rétorqué à ma femme que j’avais pourtant envie de venir. Je n’avais pas envie, ça non, n’en reste pas moi que je suis posté dans l’anglais de la pièce, bras croisé, épaule contre le mur, à bouder tout ce qu’il m’est possible de bouder sans pour autant lâcher aucun des artistes en herbe des yeux.
Ils sont tous sagement alignés derrière leur chevalet propre et bien poncé, avec leurs pinceaux bien rangés dans l’ordre de taille, leurs couleurs tout autant. Tout est propre, aseptisé ; ennuyant. Ils m’ennuient tous autant qu’ils sont et pas un ne me fait relever les yeux. Mon regard se pose instinctivement vers le fond de la salle, parce que je sais d’expérience que ce sont où se recluent les plus intéressants. Ceux qui ont de la suite dans les idées et ne veulent pas se la faire voler ou simplement ceux qui n’osent pas montrer leur talent dans les rangs plus avancés. J’aime les deux, la confiance en soi et la réticence à croire en son talent. Peut être qu’ils sont réellement nuls, mais ça se tente.
Finalement je contourne la joyeuse troupe de joyeux abrutis, tous occupés à dessiner avec précaution de quelconques trucs barbants à souhait. Je me suis installé dans le fond de la salle pour mieux observer le chef d’oeuvre de chacun, mes sourcils naturellement froncés alors que mon regard dérive de l’un vers l’autre sans jamais s’arrêter, preuve de mon manque d’intérêt criant en la matière. Je me souviens maintenant pourquoi je me fais rare aux ateliers organisés par Ginny, elle qui a toute la patience du monde et moi qui n’en ai hérité d’aucune. Les rôles de good et bad cops ont été donnés il y a longtemps de ça déjà et si elle leur explique le travail de sa voix naturellement douce et chantante, je me contente de grogner dès lors que Pizza vient mettre en danger mon équilibre déjà précaire.
Mes yeux s’arrêtent sur l’homme que j’arrive à reconnaître de dos, celui sur lequel je n’aurais jamais rien parié à cause de son sourire vissé sur le visage comme un imbécile. De loin il ne me donnait pas grand espoir et de près je n’en avais pas plus ; sa toile, pourtant, me laisse espérer tout autre chose. Il n’y a ni paillettes ni papillons ni même licornes comme j’en avais tant peur. Son oeuvre n’est pas si horrible que je l’aurais cru, même, alors que j’en devine des inspirations qui sont pourtant peu accessibles au grand public en règle général. Il ne l’a sûrement pas voulu mais je suis finalement désolée pour lui d’en venir à la conclusion qu’il a attiré mon attention et toute ma curiosité avec. Je suis presque désolé, à vrai dire, parce que finalement s’il est ici c’est un minimum pour être reconnu, non ? “Tu l’as apprise où, ta technique ?” Une vie plus tôt je ne me serais pas gêné pour ajouter playboy mais à mon index tourne l’alliance qu’à défaut de placer au bon doigt jamais je ne souillerai.
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| | | | (#)Sam 2 Mai 2020 - 5:59 | |
| JUST LIKE A MOTH DRAWN TO A FLAME EXORDIUM.
Assis, derrière un chevalet surmonté d’une toile, des tas de pinceaux et de couleurs autour de moi, je me demande sincèrement ce que je fous là : je ne suis pas un artiste-peintre. Certes, je dessine bien. il m’est même déjà arrivé de jeter quelques couleurs sur un attirail similaire à celui-ci, mais jamais au vu et au su de tous. Jamais avec des spectateurs non plus. Est-il dès lors utile de préciser que j’ai longuement hésité entre m’enfuir ou creuser un trou dans lequel enfouir ma tête ? Que mon sourire a failli me faire défaut une bonne dizaine de fois ? Je l’ai maintenu accroché à mes lèvres parce qu’il est rempart utile qui, selon mon humeur, peut éloigner ou attirer l’attention. Celui du jour, il ressemble à s’y méprendre à celui qu’afficherait un imbécile heureux dans le sens péjoratif du terme. Je me moque de soulever sur les animateurs un vent de pitié. Je me contrefiche également qu’il puisse se navrer devant mes tentatives. Il m’aurait tapoté l’épaule en me conseillant de garder la pêche que je ne m’en serais pas offusqué. Leur opinion ne compte qu’en partie. Je participe à cet atelier pour une seule raison : il m’a été conseillé par mon médecin traitant. Il s’inquiète, lui aussi. Il a l’impression que je frôle la dépression et, au vu du choix des teintes et de la forme que revêt la silhouette de ma production, il semblerait que l’idée n’était pas si mauvaise. Me serais-je davantage senti à ma place – autrement dit, averti, érudit et aguerri dans cet art – que j’aurais volontiers concédé que ce serait presque salvateur que de donner vie à mes tracas et à ma douleur. Est-ce beau ? Je n’en sais rien. Je prends un peu de recul pour regarder la première ébauche et je m’interroge : est-ce artistiquement valable ? Est-ce digne que l’on s’y penche ? Je n’en sais rien. Ce n’était pas exactement mon but quand j’ai foulé le sol de la galerie. Ceci étant, tandis que je sens derrière moi la présence de cet homme discret et, de prime abord, aussi avenant que l’encoignure sur lequel il était appuyé plus tôt, je serais tenté de penser que ce n’est pas si mauvais si j’en crois la question qui suit. Pourquoi ? C’est un mystère, tout comme cette technique que l’interpellant semble désigner. « Euh… » ai-je bafouillé, la grimace de joyeux drills gommée tant je suis interloqué. « Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment appris. » Et, dans ce cas, qu’est-ce que tu fous là, Loris… ai-je songé, anticipant l’interrogation qui suivrait. « C’est… » Qui ? Mon médecin ? Dois-je le dire ? Mauvaise idée. Je ne suis pas pétri d’un amour-propre incommensurable. Je suis fier, mais je sais déplacer mes principes en fonction des situations et, celles-ci présupposent qu’il n’est pas bon de me présenter comme un malade. Je ne le suis pas. « C’est un ami qui m’a conseillé et qui m’a dit que… enfin, je n’ai pas pensé à regarder s’il fallait un niveau en particulier pour participer. » Et, si l’éventualité m’a traversé l’esprit, elle explique que je me sois planqué à l’arrière de la pièce. « Si c’était le cas, je peux partir… c’est pas un problème. Je reviendrai quand ce sera pour moi. » ai-je suggéré, mi-figue mi-raisin. J’oscille entre la frustration probable d’être éconduit devant tout un chacun et celle d’avoir l’air plus con que je ne l’aurais souhaité si, d’aventures, ma toile imparfaite avait accroché un regard quelconque. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 3 Mai 2020 - 9:35 | |
| « Euh… » Bafouiller n’est pas une réponse, ce simple mot n’en est pas une non plus. Il est pris de court et ça se voit, son attitude change du tout au tout et j’use de toute ma patience pour ne pas simplement souffler et me trouver un autre être humain à aller interroger complètement au hasard. J’attends une seconde, une seule, le temps pour lui de se reprendre et de me donner une réponse qui puisse être au moins qualifiée de telle. « Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment appris. » Si son sourire s’est effacé, le mien s’étend aussitôt à ce moment précis. Il opte pour la réponse que j’attendais, il ne me sort aucune grande école d’art, il ne me cite pas un artiste connu ou un autre pour me préciser qu’ils sont bons amis. Il n’a jamais vraiment appris, et c’est parfait ainsi. Il n’y a pas besoin d’apprendre, au début. Certains ont la fibre et d’autres non, c’est aussi qu’il faut débuter. Et ensuite, ensuite seulement il est question de s’améliorer. « C’est… » C’est ? Il faut vraiment qu’il apprenne à prononcer toutes ses phrases d’un seul tenant, son discours est décousu et je dois me concentrer pour le comprendre - alors que, soyons francs, je n’avais pas prévu de me concentrer sur qui ni quoi que ce soit aujourd’hui. « C’est un ami qui m’a conseillé et qui m’a dit que… enfin, je n’ai pas pensé à regarder s’il fallait un niveau en particulier pour participer. » Après le sourire vient le rire amusé, mes yeux le quittent lui et la toile un instant pour dériver vers le sol alors que je croise mes bras. Ils finissent tous par ressortir la même rengaine à un moment ou à un autre, ceux qui manquent de confiance en eux. C’est une chose amusante que je ne connais pas le moins du monde pour dire vrai, mais j’aime bien l’observer chez les autres. Tant que ce n’est pas contagieux, cela me convient. « Si c’était le cas, je peux partir… c’est pas un problème. Je reviendrai quand ce sera pour moi. » Je ne confirme ni n’infirme rien, après tout il est le seul maître de ses choix et rares sont les personnes pour lesquelles je me plierais en quatre dans ce genre de situation.
Derrière nous Ginny dicte de nouvelles contraintes, elle qui en trouve toujours de nouvelle pour chaque groupe qu’elle encadre quand bien même je n’ai jamais trouvé là dedans le moindre intérêt. Pourtant elle est heureuse et ça se voit, même dos à elle je peux l’entendre dans sa voix. Elle n’est même plus terrorisée de ce que je pourrais faire de ses précieux élèves, je crois qu’elle a finit par se faire à l’idée il y a bien longtemps de ça. “Les groupes sont formés par disponibilité selon les horaires, pas par niveau.” Ginny ne voulait pas stigmatiser personne, Ginny ne voulait pas les traiter différemment. Bref, Ginny quoi. “Ton ami t’a dit de venir pour se moquer de toi ou pour autre chose ?” Parce qu’un grand gaillard comme lui ne devrait pas peindre, j’entends les railleries d’ici pour les avoir entendu sur mon passage toute ma vie sans que cela ne me fasse jamais ni chaud ni froid. Si son ami a choisi l’option une, je lui conseillerai de changer d’ami. S’il a choisi l’option deux, je ne serai même pas désolé de dire que peu importe ce qui le tourmente, j’aime assez ce qu’il en découle pour ne jamais chercher à le réparer d’aucune manière. “Et toi, t’as envie de rester ou partir ?” Non pas que je respecterai son choix peu importe ce qu’il réponde, mais au moins cela me rend curieux. Et j’aime bien faire des interrogatoires, aussi. |
| | | | (#)Lun 4 Mai 2020 - 5:06 | |
| JUST LIKE A MOTH DRAWN TO A FLAME EXORDIUM.
Que faut-il comprendre quand un homme, bien de sa personne, s’approche, m’observe et baisse ensuite la tête vers le sol en croisant les bras sur la poitrine ? Qu’il est déçu ? Que je l’ennuie ? Que je suis aussi dénué de talent que d’esprit ? Il me met mal à l’aise parce que je ne suis pas certain d’être à ma place et qu’en prime je n’ai aucune idée des réponses qu’il attend. En existait-il une meilleure que les autres ? Une plus adaptée que la vérité ? J’en doute. Je pars du principe que mentir n’est bon que lorsqu’il relève de la nécessité et, sur l’heure, il n’y en a pas. Il n’y a pas de fin ou d’objectif à atteindre. Il y a moi, un pinceau et mes doutes. À ce stade, je me demande, presque soudainement, s’il ne va pas me renvoyer dans mes buts parce que je ne suis pas à la hauteur des exigences de l’animatrice. Je m’y prépare en jaugeant déjà de l’effet éventuel sur mon moral : serais-je déçu ? Soulagé ? Un peu des deux ? Assurément. Tout du moins, je l’ai supposé jusqu’à ce que l’inconnu me révèle les secrets de l’organisation. Les compétences n’entraient pas en ligne de compte. Je ne serais pas jeté à la rue comme un mal propre et mon orgueil – aussi peu envahissant soit-il – l’en remercia d’un dodelinement entendu de la tête. « Oh ! Je présume que c’est une bonne chose dans ce cas. » ai-je avancé tant par rapport à ma présence que concernant son intérêt pour mon travail. C’est, de mon point de vue, étonnant. J’ai beau jeter un distrait coup d’œil vers la toile, je la trouve quelconque. Souhaiterais-je y repérer des défauts que j’en serais incapable. Je ne suis pas un aguerri. Je suis féru d’art, mais cette passion, je ne l’assume qu’à moitié. Seuls quelques amis, de rares privilégiés, sont au fait de mon besoin d’exprimer ces émotions que je tais, que je dissimule derrière des sourires agaçants, des grimaces de clowns tristes. J’en suis un. Je ne me fais pas d’illusion sur ce qui me tracasse et me torture. En réalité, je dirais même que l’exercice du jour m’éveille sur la question et que c’est terriblement douloureux. « Non, je pense qu’il était sérieux celui-là, mais je ne pense pas que ça aurait été le cas de tous en effet. » Raison pour laquelle je cachais ces plaisirs que mon métier ou mon éducation rendait coupables. Savait-il de quoi il en retournait, l’inconnu ? Était-ce le sous-entendu à comprendre dans sa question ? Et l’autre ? Est-elle un piège ? Si, d’aventure, j’avoue vouloir rester, est-ce qu’il va s’imaginer que je cherche à le flatter puisqu’il est évident qu’il n’est pas étranger à la galerie ? Si j’admets songer à partir, se dira-t-il que je suis un gars sans volonté ? Et moi ? Qu’est-ce que je veux ? « Une part de moi a envie de partir parce que plus je les regarde, plus j’ai l’impression qu’ils sont super cadrés, genre grand professionnel. Et d’un autre côté, j’ai envie de rester parce que ça faisait longtemps que j’avais plus dessiné un truc en me disant que ça a du sens. Pour moi en tout cas. Et que le fait d'avoir des consignes, ça m'aide à structurer ce qui se passe la dedans. » ai-je déclaré en pointant ma tempe de l'index. A nouveau, j’ai considéré qu’aucune fadaise n’a à substituer à un aveu quand les circonstances ne l’exige pas. « Est-ce qu’ils sont tous comme ça ? Élève super appliqué ? » Parce que moi, je ne l’ai jamais été et que si c’est de rigueur, peut-être que je ne reviendrai plus. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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| Il dit ‘super cadré’, j’entends ‘barbant’. Il dit ‘professionnel’, j’entends ‘faux semblant’. « Est-ce qu’ils sont tous comme ça ? Élève super appliqué ? » Je hoche la tête en soufflant, dépité. “Ouaip.” Ils sont tous comme ça, oui, d’un ennuie mortellement mortel. Des petits moutons parfaitement clonés, bien rangé dans les rangs, à suivre les consignes de Ginny à la lettre sans jamais ô grand jamais ne sortir du droit chemin. Super appliqué, super ennuyant, oui, ils sont tous comme ça. Sauf lui, donc.
Je parle du reste de la classe sans même baisser le ton, bien conscient qu’ils peuvent tous m’entendre sans que pour autant cela ne me cause aucun problème. Je n’ai jamais caché l’idée que je me faisais d’eux et cela ne risque pas de changer aujourd’hui. Ils devraient seulement être contents que j’ai su en trouver au moins un d’intéressant dans tout le lot proposé au plat du jour. “Tu sais ce que sont les heuristiques de jugement ?” Perdue un instant ailleurs, mon attention revient rapidement sur lui après qu’il ait parlé du reste du groupe. Attrapant un tabouret, je ma place à ses côtés, les yeux posés sur la toile, prêt à déblatérer toute ma science.
“Quand ton cerveau fait A + B de manière raccourcie.” J’ai des explications avec des mots scientifiques qui sonnent bien mieux à l’oreille mais le fait est que je n’ai pas envie de me transformer en page wikipedia. Je me contentais de regarder les cours d’Helena, certes, ça date de dix ans, certes ; n’en reste pas moins que je me souviens de la tournure de ses phrases et de la forme arrondie de ses b et d par coeur encore. Sauf que là n’est pas le sujet, il ne l’est plus depuis bien longtemps. “Selon l’heuristique d’effort et celui de rareté, une chose n’a de valeur que si tu as dû y mettre beaucoup d’efforts et y passer beaucoup de temps pour la réaliser.” Et en soi je trouve ça con, parce que ça pourrait tout autant signifier que la personne est conne et pas foutue d’effectuer une tâche simple par exemple. On ne peut pas poser de règle générale sur ce genre de chose ni, à mes yeux, sur quoi que ce soit d’autre. Je suis prêt à faire comprendre par A + B + la tête contre n’importe quel mur que non, l’art ne se résume pas au temps qu’on y passe et que non, ce n’est pas en trimant pour arriver à créer une oeuvre qu’elle en sera pour autant réussie. Il existe tout en son contraire et cela ne signifie rien, absolument rien. “Et eux pensent que c’est vrai, parce qu’elle leur a demandé de réaliser des formes géométriques simples mais qu’ils s’obstinent dessus depuis déjà dix minutes.” Ils en créé en superposition, ils leur donnent des ombres, ils leur donnent de l’éclat. Ils font de belles merdes, ça oui, je ne peux pas le nier. N’en reste pas moins que cela reste de la merde qui n’a aucun sens ni à leurs yeux à eux et encore moins aux miens. Ils auront épuisé tout leur temps sur des formes géométriques en se prenant pour Klein, sûrement. “T’as écouté la consigne mais t’es passé à autre chose, surtout.” Et pour être honnête, je ne le félicite pas d’avoir écouté la consigne puisque je trouve ça barbant, par contre je le félicite pour avoir de lui même sû qu’il devait continuer sans qu’elle ne lui explique quoi faire étape par étape. Il avait un job, il l’a fait, il ne s’attarde pas dessus et il travaille tout le reste. C’est ça qui le démarque des autres, c’est ça aussi que j’apprécie et que je souligne alors que lui n’en voit pas la force. “La question c’est surtout de savoir si toi tu veux être comme eux.” Sa vie ses choix, je ne perdrai pas mon temps à tenter de l’aider à devenir quelqu’un si jamais il n’en a pas envie. |
| | | | (#)Jeu 7 Mai 2020 - 5:51 | |
| JUST LIKE A MOTH DRAWN TO A FLAME EXORDIUM.
“Heuri quoi ?“ ai-je songé en écarquillant des yeux ronds comme des soucoupes, des yeux dans lesquelles le vide s’est installé. Je n’ai strictement aucune idée de ce dont il parle et, pourtant, je suis cultivé comme type : j’aime lire, m’égarer dans les musées et m’essayer à la peinture ou même la sculpture. Je ne m’en vante pas bien sûr. Je n’en fais pas un sale petit secret, mais une forme de plaisirs coupables puisque mes collègues les plus rustres – autrement dit, les trois quarts de mon entourage - n’y comprendraient rien. D’une certaine manière, je crois que j’ai commencé à m’intéresser à autre chose qu’à mon faciès lorsque j’ai réalisé que mon physique serait autant un atout qu’un inconvénient. Rares sont ceux qui me prennent au sérieux. J’ai ce quelque chose qui inspire la superficialité, je le sais, et sur l’instant, je présume que cet homme tirant un tabouret pour s’asseoir à mes côtés aura tôt fait de se relever. Aucune des options à ma disposition ne sera flatteuse. Il me confronte à ma vacuité et je refuse d’enfiler le costume de ces élèves que j’ai jugé trop bien rangé en feignant d’être un aguerri. Je m’oppose également à la possibilité de réclamer des explications qui mettrait en lumière ô combien je ne le suis pas. D’une option ou de l’autre, j’aurais honte. Je me sens à peine à ma place. Nul besoin de charger la mule et d’accentuer le trait. Aussi, me suis-je tu en priant pour qu’il m’éclaire puisqu’il est évident que j’ai battu des paupières une fois de trop. « Mon cerveau fait toujours des raccourcis. » ai-je osé, non sans poser mon pinceau. Je me sens con à le maintenir en suspension quand je suis concentré sur son discours. Je l’analyse d’ailleurs. Je jauge et je statue que rien, dans ce que je fais ou ce que je suis, n’aurait de réelle valeur si l’on s’en tient à ce raisonnement. Je vis à du mille à l’heure en permanence. Je dépense une énergie folle à me battre pour rattraper un temps que je n’ai pas encore perdu. J’ai peur de mal vivre au quotidien et, si c’est épuisant, je me complais dans cette course effrénée parce qu’elle est à mes yeux rassurante. Anticiper, c’est un leitmotiv finalement. Sans cette habitude, je m’ennuierais plus vite qu’un gosse au cul bordé de nouilles, un gamin qui obtient sans effort et qui, dès lors, en exige toujours plus. « Eux. Ce qui veut dire que moi non. » ai-je poursuivi en me demandant si, comme à l’école, ce réflexe sera réprimandé ou encouragé par mon interlocuteur. Bien sûr, si je me fie à son expression, ma balance pencherait vers la seconde option, mais je ne m’y risque pas. Au contraire, je laisse venir en jetant un œil sur ma production. Je reconnais les formes que l’animatrice nous a imposées. Elles sont cependant encadrées par le fruit de mon imagination, par l’expression de ces tracas que mon récent accident a provoqués. « Dans mon boulot, quand on ne respecte pas les consignes, on a vite fait de se retrouver à la circulation. » ai-je pensé à voix haute en ricanant. Combien de fois ne l’ai-je pas entendue, cette menace ? Mon boss, lassé par mes excès, mon tempérament et ma témérité n’a eu de cesse de me rappeler à l’ordre jusqu’à ce qu’il finisse par abandonner, jusqu’à ce que ce qui devait arriver arriva. « Mais je ne me suis pas rangé pour autant. Donc, non… non, je ne veux pas être comme eux. Je veux bien apprendre, mais pas être formaté. » Parce que c’est ce que fait l’académie de police avec les jeunes adultes à la tête dure. Durant longtemps, j’ai fait semblant d’être autre et je n’ai pas regretté. Si je n’avais pas appris à dompter ma fougue, je n’aurais jamais atteint mes objectifs. Ceci étant : « A quoi bon peindre ou dessiner si je dois me cadrer ? » ai-je rétorqué en haussant les épaules. « C’est ce qu’il faut faire ? Parce que, moi… » Et, peut-être suis-je trop naïf. « Je pensais que c’était justement le terrain où on pouvait être soi, sans se prendre la tête à respecter des règles précises et…ennuyeuses. » Le dernier adjectif, je l’ai chuchoté de peur d’être entendu. Il n’était pas question de vexer le rang des oignons ou l’animatrice qui met un cœur certain à son ouvrage et qui ne néglige aucun encouragement. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 13 Mai 2020 - 9:14 | |
| Il marque mes phrases et tics de langage que personne n’aurait osé soulever de peur que je me mette aussitôt en colère, j’admire tant son audace que sa bêtise perpétuelle à ce sujet. Il ne sait pas ce qu’il fait et c’est finalement ce qui m’intéresse chez lui. Il a tout d’un grand gaillard mais il réagit comme le ferait un gamin. A mes yeux, c’est tout sauf un reproche. Les gens se prennent bien trop au sérieux, ils devraient retourner au stade de l’enfance bien plus souvent pour se remémorer de ce qui en vaut la peine ou non. J’en viens pourtant à comprendre qu’il travaille dans la police et cette découverte me fait sourire, ceci étant sûrement l’un des derniers métiers auquel j’aurais pu penser l’associer. Je ne me voyais l’associer à aucun métier à vrai dire, lui qui semble simplement flotter au milieu du monde sans réellement y appartenir. Mais flic, ça c’est une nouvelle. Flic qui ne veut pas être formaté, ça me fait d’autant plus rire. Son travail tout entier consiste à du formatage constant, que ce soit de lui même ou de la population déviante qu’il est chargée de ramener dans le droit chemin. L’ironie est douce à mes oreilles, elle me fait sourire sans que je ne lui fasse pour autant part de toutes mes pensées.
« A quoi bon peindre ou dessiner si je dois me cadrer ? » “Qui a parlé de te cadrer ?” Personne ne cadre personne par ici et bien que les méthodes d’enseignement de Ginny et les miennes soient à des années lumières l’une de l’autre, on s’entend pourtant parfaitement sur ce point. On ne cherche pas à créer une armée de robot qui reproduira exactement la même consigne et en sortira le même résultat ; on cherche à le créer eux, à ce qu’ils se débrouillent, à ce qu’ils créent ce qu’ils aiment. Tout est subjectif. Tout est beaucoup de choses - sauf cadré, ça non. Formaté, encore moins. J’avais pour habitude de faire dépasser la trace de mon pinceau sur les cadres même, à l’Académie, simplement parce que ce n’était pas orthodoxe et parce qu’on n’en avait théoriquement pas le droit. Watch me.
Tant qu’il ne franchit pas la ligne rouge (invisible, laquelle n’existe que dans mon esprit et est totalement subjective) en reprochant les méthodes d’enseignements de Ginny - ou même quoi que ce soit lié à Ginny - alors je peux me permettre de sourire avec lui de la situation. Mes yeux se reportent un instant sur ma femme et désormais je souris pour bien d’autres raisons. “Elle a à coeur de sauver le monde entier en leur prouvant que l’art est accessible à tous.” Et dans un sens c’est le cas ; tout le monde peut attraper un pinceau et créer quelque chose. Ce qui est moins accessible à tous, par contre, c’est le talent. L’imagination, l’esprit créatif, l’envie d’autre chose, les idées, les moyens allant avec. Tout ça est bien moins accessible au large public mais elle se garde bien de le leur préciser, elle qui a mis des années avant d'acquérir une technique désormais unique qui est la sienne. Ils commencent tous avec les mêmes bases et seuls les meilleurs sauront s’échapper du commun pour créer l’extraordinaire. “Pour commencer, est ce que c’est peindre qui t’intéresse ?” La question semble bête mais je suis loin de l’être, malgré les apparences qu’il me plait à entretenir. “Est ce que tu t’es déjà essayé à autre chose, aussi ? Sculpture, dessin, écriture, tatouage, ready made, graffiti, … ?” Commençons ensemble par le commencement. |
| | | | (#)Jeu 14 Mai 2020 - 4:41 | |
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Il sourit et je m’interroge. Est-ce mon ignorance qui l’amuse ? Est-ce au contraire cette espèce de franc-parler, apanage des jeunes adultes qui n’ont pas encore quitté la sphère de l’adolescence ? En réalité, je n’en suis plus vraiment. Je m’assume au quotidien et j’ai un job passionnant dans lequel je m’épanouis lorsque j’ai le droit de l’exercer. Et pourtant, face au discours savant de cet inconnu, j’ai l’impression de redevenir un gosse et pour cause : la conversation tourne autour de l’art. Il est rare que je confie mon penchant pour ce domaine. J’ajouterais même que, si je n’en ai jamais fait l’étalage, c’est parce que j’ai taillé les angles du rectangle pour entrer dans le moule rond de mon éducation, de ma réputation au lycée, des intendances du métier de policier. Quoi de surprenant à ce que je réfute l’éventualité d’être cadré ? « Pas vous en tout cas. » ai-je lancé avec spontanéité alors que mon regard balaie les ouailles de la salle. Appliquées, l’une d’elle s’est risquée à tourner la tête dans notre direction. J’ai d’emblée songé à ce que nos murmures – les miens. Lui, parle à voix haute - la dérangeaient et qu’elle retint, de justesse, une remarque désobligeante, une injonction au silence. Elle n’a pas osé alors que j’ai distingué dans le fond de ses pupilles cramoisies sa frustration. Je me souviens m’être fait la réflexion que l’homme a mes côtés tenaient lieu de figure éminente dans la galerie et une chape de béton m’a aussitôt écrasée. Ai-je le droit de lui demander qui il est ou il me collera sur la tête un bonnet d’âne ? Mal à l’aise, je commence à m’agiter sur mon tabouret. Je suis d’autant plus embarrassé que je n’arrive pas à suivre l’enchaînement de ses idées. Pourquoi me décrit-il l’animatrice que je trouve somme toute pédagogue ? S’est-il imaginé que ma référence au cadrage la concernait ? Un instant durant, j’ai eu envie de souligner que ma ponctuation visait une généralité, mais je me suis abstenu, persuadé que l’excuse tanguerait comme un bateau. « Elle a l’air passionnée en tout cas. Ça doit être… épuisant comme combat. Sensibiliser les pragmatiques à la beauté. » Et, j’aime ça, moi, la beauté. Elle m’impressionne et m’épate. Je la déniche partout, y compris dans les banalités du quotidien, mais je ne considère pas ce “ talent“ comme un atout. Au contraire, c’est une plaie béante dans mon identité que d’être par moment aussi sensible. « Elle y arrive ? » Et, le cas échant, se décourage-t-elle devant l’échec ? L’observant avec discrétion, je me souviens avoir envisagé de ce qu’elle paraissait trop impliquée que pour baisser les armes. Elle aussi, elle m’a fascinée, si bien que j’ai dû déployer un effort pour me concentrer sur la question de mon interlocuteur. « Oh. Au départ, c’est dessiner qui me plait. J’ai commencé un peu bêtement. » ai-je initié en explications sans attendre qu’il manifeste un quelconque intérêt pour mon histoire. « Je m’ennuyais en classe. J’ai peint par la suite, à cause d’une ex, qui avait l’air de kiffer ça e ça m’a bien plus. » Une ex de quelques mois, mais ma vie amoureuse n’a rien à faire au cœur de cette conversation. « Et, j’ai essayé la poterie et ça, je kiffe. » J’ai froncé les sourcils à mesure que je me suis souvenu des raisons de mon inclination pour le modelage. « Mais, je crois que ça, c’est parce que je trouve que c’est hyper sensuel. Je ne crois pas que ça compte. » Et j’ai ricané, ce qui m’a valu une nouvelle œillade trop sombre de ma voisine de devant. « Je crois qu’on l’importune. » |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 15 Mai 2020 - 8:01 | |
| Lorsque ses yeux se posent sur Ginny plus longuement, les miens ne peuvent s’empêcher de le surveille lui simplement au cas où j’aurais à intervenir en ma qualité de mari sans patience, sans demie mesure et surtout sans aucune confiance en l’univers excepté elle. Si l’inconnu me semble intéressant, cela n’empêche pas que je n’hésiterai pas une seule seconde à lui faire manger le carrelage à la seconde où son attitude ne me plait plus. Mais ouais, ouais je travaille sur mon self control. Pour de vrai. Je fais au mieux, quand j’y pense. « Elle y arrive ? » “Elle y arrive.” Je lui réponds sans hésiter une seule seconde, mes propres yeux désormais posés sur l’artiste brune qui ne cesserait pas de me remémorer ce moment si jamais elle venait à apprendre que je parle d’elle de cette manière. Elle s’y donne corps et âme, elle y passe tout son temps, elle y donne toute son énergie mais oui, elle y arrive. Elle y arrive toujours.
Dès lors que la discussion reprend autour de lui et seulement de lui, je me surprends à bien mieux respirer et à ne plus m’attendre à ce qu’un piège se referme sur moi dans la seconde qui suit. Le dessin qu’il dit, donc. Le dessin que ce sera, j’imagine. On a tous plus ou moins débuté par là ; même moi. S’en vient la peinture et pendant un instant j’ai l’impression qu’il parle de moi, l’ennui en classe étant un point commun qu’on partage sans doute avec des millions d’autres personnes, si ce ne sont des milliards. Tous n’ont pas eu l’idée d’utiliser ce temps pour apprendre à faire quelque chose de bien, pourtant. Heureusement qu’une ex l’a poussé dans cette voie, j’imagine. C’est un peu trop cliché et dégoulinant d’amour à mon sens mais le moyen m’importe peu tant qu’il arrive au but sans trop de dégâts. Pour faire simple, tant qu’il crée de ses mains et que c’est quelque chose de bon, c’est tout ce qui me suffit. Il termine avec sa poterie sensuelle et m’arrache un sourire de travers, le tout étouffé dans l’oeuf quand la garce de devant nous lance ce qui doit être son pire regard noir depuis toujours.
« Je crois qu’on l’importune. » Oh, la pauvre. “Raison de plus de rester ici alors.” Parce que sa peinture à elle ne vaut pas même un regard, donc à mon sens elle n’a pas le droit à la parole et encore moins à ce qu’on prenne son avis en considération. “Dessin, peinture, poterie, donc. Lequel est ce que tu préfères ?” Si pour ma part je préfère la peinture, j’oscille aussi beaucoup avec la photographie et le dessin, sans doute encore bien trop incapable de rester dans mon coin et me cantonner à un seul genre. Je suis pourtant convaincu qu’il faut commencer par maîtriser un genre en particulier avant de pouvoir donner de son temps aux autres. “Il y a de quoi faire pour que tu puisses créer n’importe quoi, ici.” Et si je parle plus fort c’est dans le seul et unique but de faire de la vie de notre chère voisine de devant un Enfer, oui. |
| | | | (#)Lun 18 Mai 2020 - 7:23 | |
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Ainsi s’élève le vent de la certitude. L’étranger est lié à l’animatrice que je dévisage avec respect. Dans mes yeux ne brillent que la lueur de l’admiration professionnelle et de la curiosité. Mais les siens, ceux de mon interlocuteur, étincelle de la preuve d’un attachement profond. Aurais-je eu un quelconque doute que sa spontanéité à l’encenser m’a confirmé mon intuition de flic. Alors, j’ai détourné le regard pour deux raisons : le sien pèse à nouveau sur mon profil et je n’ai pas à cœur de vexer celui qui, contre toute attente, semble interpeller par mes maigres compétences. J’irais même jusqu’à dire qu’il s’intéresse à moi puisqu’il distribue les questions, une à une, sans précipitation aucun et soucieux de comprendre… quoi exactement ? A quel genre d’artiste il a à faire ? Je ne me considère pas comme l’un d’entre eux. Moi, je me qualifierais plutôt de touche à tout et sans trop comprendre quelle est la source de cette sensation, j’ai presque honte de l’admettre. A mon âge, ne serait-il pas bon d’avoir opéré un choix ? D’être capable de formuler une préférence nette et tranchée ? N’est-il pas logique, quand la trentaine est installée, d’avoir des objectifs et de s’y tenir ? Je serais presque rassuré d’avoir arraché un sourire à celui qui, visiblement, n’a rien d’un débutant dans son domaine. Lequel ? Je ne sais pas encore et, pourtant, je suis convaincu, maintenant que je profite d’une parenthèse pour l’observer avec attention. Cet interlude, c’est la voisine de devant qui me l’offre. On la dérange, la demoiselle. Et si, d’instinct, j’ai baissé la voix pour souligner son comportement, l’étranger m’a arraché un rire que j’aurais espéré plus discret. Il se moque de ce qu’elle pense et je crois qu’il me plait bien, le bougre. Il y a, dans son attitude, quelque chose de frais, d’authentique, de pertinent. Il m’inspire de la confiance ce qui, par rapport à mon métier, est plutôt rare finalement. Les déformations professionnelles me poussent parfois à porter sur les autres des regards suspicieux. Nous avons tous nos sales petits secrets et je ne fais pas l’exception. Or, je fais fi de mes réflexes et je lui réponds naturellement. «Le dessin, mais parce que je suis plus à l’aise avec un crayon en main qu’avec un pinceau. » ai-je admis en haussant les épaules. C’est un réflexe malheureux qui, quelque fois, réveille les blessures de mon accident, mais pas cette fois, et j’ai soupiré d’aise. Je crois même que mon visage s’est éclairé alors qu’il affirme que ma place est ici. Il ne l’exprime pas en ces termes, bien sûr. Mais, mon ego et son besoin d’être rassuré par rapport à mes passions s’enorgueillissent de l’allusion. « Le dessin, aussi ? » Et, après tout, pourquoi pas ? J’avais ouï dire qu’un vernissage avait présenté les œuvres d’une photographe. A moins qu’il soit seulement à venir ? « Et, qu’est-ce qu’il faut faire pour ça ? » Pour pouvoir créer en ces lieux ? Là où une passionnée anime avec son âme et sa passion les artistes en herbe de l’atelier ? «C’est quoi, les modalités ? » Le prix ? L’inscription ? Faut-il présenter un book ? Le cas échéant, je n’en ai pas si ce n’est des cahiers griffonnés : je les ai tous gardés, mais le contenu n’est pas toujours bon à prendre. « Loris. » ai-je finalement ponctué en lui tendant une main tâchée de couleur. Je n’avais pas remarqué jusqu’ici. « Oh ! Désolé. » Pour peu, je l’aurais essuyée sur mon jeans s’il n’était pas griffé et si je n’étais moi-même persuadé que la mode, c’est aussi de l’art. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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| Dessin ce sera, donc. L’annonce ne me surprend pas réellement - pour dire qu’elle ne me surprend pas du tout, à vrai dire. Il a peut être une âme d’artiste mais il a surtout l’aura d’un homme qui garde ses pieds sur terre et qui tente de ne jamais s’éloigner du droit chemin s’il ne sera pas capable d’y retourner ensuite. C’est ainsi que je le vois, en tout cas. Un pied dans le monde des gens normaux, l’autre qui vadrouille là où il lui sied sans jamais réellement oser s’y poser. “Le dessin, surtout.” Je reprends ses mots et répond à son interrogation de la plus simple manière qui soit. Si la galerie est prête à accueillir plusieurs formes d’art, n’en reste pas moins que dessins et peintures en tout genre restent dominants car plus faciles pour nous à gérer. Certains trouvent pourtant le temps et nous les moyens pour leur laisser la possibilité de s’exercer à la poterie ou à la sculpture, tant que cette dernière reste dans des tailles raisonnables. Le David aurait bien du mal à rentrer entre ces murs, même si on lui coupait une jambe ou deux.
« Et, qu’est-ce qu’il faut faire pour ça ? » L’incompréhension m’enveloppe aussitôt, la question ne faisant pas de sens à mes yeux tellement la réponse me semble logique : ses mains, son cerveau, sa présence. Nul besoin d’apprendre les décimales de pi ou de quelconques théorèmes, ici. Il faut seulement venir et être soi, pleinement et entier, tout ça pour mieux s’oublier et laisser le temps filer sans ne plus se soucier de ce dernier. Cela demande finalement bien plus de dévotion que n’importe quelle science exacte et même si ce qu’on fait dans cette galerie ne fera pas avancer le Monde comme beaucoup l’aimeraient, on travaille pourtant à notre niveau sur bien des choses. «C’est quoi, les modalités ? » Et ainsi s’allume donc la petite lumière dans mon cerveau. J’en viens à hocher la tête vigoureusement et rigoler brièvement. Oui. Les modalités. Bien sûr. Tout ce que j’ignore, à vrai dire. Je ne m’occupe jamais de ces choses là ni même du recrutement. En règle général, plus loin je m’en tiens et mieux je m’en porte. Peu importe le nombre de règles que je suis en train de briser aujourd’hui, celle-ci n’en fera pourtant pas partie. “Je ne m’occupe pas de ça. Tu verras avec Ginny à la fin du cours, je lui aurai parlé de toi …” « Loris. » “Loris.” J’en viens à sourire, lui qui panique déjà de sa main peinturée alors qu’il n’a aucune idée de combien de pourcentages de son corps ma femme arrive à se tâcher sans même le vouloir. J’attends qu’il essuie grossièrement la peinture avant de lui serrer la main, comme le font les adultes - une première pour moi. “Auden.” Vous voyez que je peux aussi me comporter comme quelqu’un de normal parfois.
Ma main colorée retourne se balancer dans les airs alors que je me relève enfin avec un sourire satisfait au coin des lèvres. Ma main propre en vient à se poser entre ses omoplates, chaleureuse, rassurante. “Je te laisse terminer. On se reverra plus tard, j’imagine.” Je trace enfin le chemin inverse au milieu des étudiants, dérangeant d’un coup de genou celle qui a eu l’audace de se plaindre de notre présence. Me voilà qui lui donne de véritables raisons d’être mécontente. |
| | | | | | | | just like a moth drawn to a flame (loris) |
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