| together we're alone (heïana + ginauden) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 3 Mai - 2:17 | |
| On aurait dû aller dans une clinique privée. Je sais qu’on aurait dû aller dans une clinique privée. Ca aurait été bien plus logique que quoi que ce soit, à vrai dire, parce qu’ici rien n’est bien. L’hôpital grouille de monde qui s’approchent trop près d’elle, ils gesticulent et ils hurlent, ils laissent leurs bras baller dans tous les sens et c’est bien loin de me convenir maintenant que Ginny porte notre enfant. J’étais heureux de dessiner sur ses plâtres et de me moquer de ses cicatrices de gamines, avant, mais aujourd’hui je suis bien moins apte à rigoler de quoi que ce soit dès lors qu’il s’agit de sa santé à elle ou de celle de l’enfant qui grandit en elle. Enfant qui va bien, normalement. Il va bien à mes yeux puisque personne ne nous a dit l’inverse, en tout cas, et même si on doit faire une échographie plus tôt qu’à la date prévue pour les autres mères alors cela ne signifie rien de grave. On passe simplement en premier parce qu’on est meilleurs. On passe simplement en premier parce qu’on ne se mêle pas à la plèbe, on ne se mêle pas à eux et notre enfant ne s’y mêlera encore moins parce qu’il sera bien meilleur que n’importe lequel des leurs et ce dans tous les domaines. Il sera beau et il sera parfait et par dessus tout, il sera en parfaite santé j’en suis convaincu.
Si je me le répète assez fort et assez souvent dans mon esprit alors j’ai bon espoir que cela devienne réalité. Il a cinquante pour cent de chances d’être malade, cela signifie qu’il en a surtout tout autant de parfaitement bien se porter. Il va se battre et il va gagner. Il va se battre contre des moulins, des fantômes, contre n’importe quoi d’autre et toujours il gagnera. Toujours. Même dans le ventre de sa mère, même si selon les sites ils précisent qu’il ne fait que quatre centimètre de long. C’est déjà un bon début, quatre centimètres. Tant qu’il ne me dépasse jamais, ça me va. Tant qu’elle ne me dépasse jamais avec des talons, ça me va aussi. Il ou elle je serai heureux, il ou elle je sais que Ginny le sera tout autant.
Le seul problème c’est que ce sera d’autant plus difficile de lui faire accepter Auden Junior si l’enfant s’avère être une fille mais soit, d’accord, je suis prêt à prendre le risque et à en accepter tous les défis et challenges allant avec. Audenne, ça le fait tout autant. Pas même besoin de rajouter le Junior. Junior ce sera pour notre second enfant. “Faut toquer ou on rentre tout seul ? J’ai le droit de crier à la bombe pour nous faire de la place ? Ils sont avant nous tous les … tous eux, là ?” Je parle trop fort et je fais les cent pas devant la porte, on est là depuis une seconde à peine et déjà je me fais ambiant et respire l’air collectif comme s’il n’appartenait qu’à moi. La salle est surchauffée et ils sont débiles de ne pas avoir prévu le coup pour les futures mères, et Ginny ne panique pas du tout - et moi non plus d’ailleurs, hein - mais elle devrait quand même peut être un peu, je sais pas, c’est la première échographie et c’est trop - mais pas gros gros du genre elle doit paniquer, vu que de toute façon tout ira bien je le lui ai promis mais - “T’as le droit d’aller manger une glace après ce genre d’examen ?” |
| | | | (#)Dim 3 Mai - 2:46 | |
| “Faut toquer ou on rentre tout seul ? J’ai le droit de crier à la bombe pour nous faire de la place ? Ils sont avant nous tous les … tous eux, là ?” mes jambes sont depuis longtemps ramenées en tailleur sur mon siège, comme si le fait que je sois immobile équilibrait les allers et les retours qu'il fait d'un sens comme de l'autre dans la salle d'attente. Mes prunelles attrapent les siennes parfois, dérivent sur le gobelet de thé funky entre mes paumes, celui qu'on est allés me chercher au petit café en face de l'hôpital. Auden a pu passer ses nerfs sur le pauvre barista attitré à notre commande en lui demandant (agressivement) la liste des ingrédients de tous les ajouts qu'il mettait dans mon verre rien que pour s'assurer (agressivement) que tout était en règle. Mes excuses silencieuses envolées par-dessus son épaule pour l'employé d'à peine 16 ans n'ont strictement rien fait, mais au moins il s'est calmé pendant au moins une bonne poignée de minutes mon mari. Il vit la grossesse comme il le peut, et jamais je lui en voudrai de laisser transparaître son stress, de m'autoriser à le voir et de certainement pas le ravaler, quand au moins je peux aider. “T’as le droit d’aller manger une glace après ce genre d’examen ?”
Le signal d'autorisation à me lever que j'invente quand rien ne change et qu'il tourne encore comme un lion en cage. Mon gobelet est posé par terre et c'est le miracle d'une vie que je ne le bute pas avec mon pied quand ma silhouette se relève. La chaise est pas particulièrement confortable mais pas inconfortable non plus, elle grince trop longtemps pour que ce soit bon signe le temps que mes pieds trouvent le linoléum. « Moi non, toi oui. » l'une de mes mains l'attrape au vol, mes doigts enlaçant le plus délicatement du monde les siens pour le ramener un peu plus vers moi. Sa bulle est encore là, il a tout l'espace possible pour faire des zig zag ou juste continuer de creuser des tranchées s'il le veut, mais entre temps, la pression que ma paume qui chauffe sur la sienne suffira j'espère, un temps. « C'est pas grave, t'en mangeras pour deux. » y'a un sourire rassurant qui vient se déporter sur mes lèvres, le sourire de celle qui y va un jour à la fois, qui a peur, bien sûr qu'elle a peur, mais qui ne s'autoriserait jamais à croire que ça n'ira pas bien maintenant que justement, tout va bien.
Mes lèvres en un sourire, sourire qui se perd sur son front que j'embrasse doucement, mes talons se reposant au sol la seconde d'après. « Okay on joue à un jeu. » je chuchote, une lueur d'amusement qui monte dans mes prunelles. On a un moment à passer, qu'on le passe de la meilleure façon qui soit à s'occuper à penser à tout sauf à ça. « Dis à quelle compétition notre bébé va battre le leur. » mon menton pointe un premier couple, installé à notre diagonale, alors que mes mots et mes moqueries glissent à son oreille. « Pour eux, ça sera à la compétition de l'enfant avec le nez le moins pire - parce que regarde les nez qu'ils ont, c'est grave irrécupérable. » |
| | | | (#)Dim 3 Mai - 12:55 | |
| Si Heïana avait été du genre pessimiste, défaitiste ou encore je-m'en-foutiste, elle aurait marmonné dans sa barbe, pleuré ou encore décidé d'enchaîner les consultations au plus vite pour rentrer chez elle au plus tôt. La journée ne s'était pas vraiment bien passée. Une jeune fille était arrivée aux urgences avec un mal de ventre inexplicable; moins de deux heures après son entrée au St Vincent Hospital, elle s'était retrouvée face à la Polynésienne, qui avait eu la délicate mission de lui expliquer, après lui avoir fait passer une échographie, qu'elle était enceinte et sur le point d'accoucher. La gamine était devenue folle, littéralement. Hystérique, quoi que ce mot ne soit pas très scientifiquement valable, mais ça décrit bien l'état d'esprit. Elle s'était jetée sur la pauvre sage-femme, qui en avait récolté un oeil au beurre noir avant que ses cris n'alertent ses collègues, venus la séparer de la folle furieuse. Le pire, c'est que la métisse ne lui en voulait même pas: un tel choc pouvait aisément expliquer les pires réactions, comme celle-ci. Comme le chasseur chassé, l'attrapeur attrapé, la professionnelle de santé a du être soignée. La future maman - désormais en salle d'accouchement probablement, mais sans Heïana - ne l'avait pas loupé: déjà, trois minutes après le coup, son oeil droit et les pourtours avaient gonflé, pris une teinte violacée tendant vers le noir, et son arcade saignait un peu. Prise en charge par les collègues des urgences, elle avait ensuite été déposée en salle de repos, tout aussi confortable et plus cosy que n'importe quel couloir des urgences. Autant dire que le ragot allait vite faire le tour du service, puis de l'hôpital entier. La brune s'était allongée sur l'un des canapés à disposition, et s'était rapidement endormie, sous le coup d'un anti-douleur un peu trop dosé.
Heïana se réveilla deux heures plus tard, comme une fleur... Ou presque. Son oeil la brûlait, la lançait, mais rien de bien extraordinaire. L'horloge murale indiquait quinze heures. Son service ne terminait qu'à dix-neuf. Beaucoup auraient déjà demandé à rentrer chez eux, mais ce n'était pas le cas de la Tahitienne. Hormis son oeil douloureux, et le léger mal de crâne apparu en conséquence du coup, elle se sentait parfaitement bien, et ne comptait pas mettre ses collègues dans la panade plus que de raison. D'autant plus qu'à son bon souvenir, il lui restait plusieurs consultations, dont l'une d'un cas qu'on lui avait dit particulièrement sensible. Elle se reposerait une fois rentrée chez elle, voilà tout. Son unique concession à son état: prendre le temps de boire un café et de manger un bout avant de reprendre le travail. Ni une, ni deux, elle sortit de la salle de repos une fois son en-cas pris, et se dirigea vers son bureau pour consulter le reste de son planning journalier, et les dossiers médicaux des patients à recevoir.
Ginny McGrath-Williams, 30 ans. Vient aujourd'hui pour son rendez-vous du troisième mois. Déjà maman d'un petit garçon d'une dizaine d'années, Noah. Joli prénom, pensa la sage-femme avec un sourire attendri. Le reste était un peu moins positif. Maladie grave, rare et héréditaire. Probabilité de 50% pour le foetus d'être atteint. Et apparemment, si on lui avait refilé ce dossier, ce n'était pas pour rien: en plus que la situation soit délicate, le père du bébé n'était apparemment pas facile... Petite note laissée en bas de page par un illustre inconnu qui devait connaître l'homme de réputation. Auden Williams. Heïana fronça les sourcils - aïe - n'appréciant pas particulièrement cette manière de faire. Pas très pro. En plus, elle détestait avoir un a-priori sur les gens, dans le monde du travail comme dans la sphère privée. Elle décida donc de ne pas prendre compte de cette débilité écrite, et la barra au stylo, ne pouvant l'effacer. Par contre, ce nom lui disait étrangement quelque chose, sans qu'elle ne puisse dire quoi. Qu'importe.
La sage-femme traversa le couloir entre son bureau et la salle d'attente pour finalement arrive à celle-ci, assez pleine. Immédiatement, elle ne regretta pas sa décision de ne pas rentrer chez elle. Elle leva les yeux du dossier médical qu'elle avait gardé dans les bras, et vit un couple debout, dont l'attitude révélait assez clairement que l'homme devait être assez stressé. Intérieurement, Heïana paria qu'ils seraient ses patients, et pas ceux d'un autre. Madame McGrath-Williams ? appela la Polynésienne de sa voix claire et posée, avec un sourire se dessinant lorsque deux paires d'yeux se levèrent sur elle. Bingo. Je devrais jouer au loto ce soir, se dit la brune avec une pointe d'humour. Elle tendit le bras vers l'extérieur de la salle d'attente en un geste d'invitation. Bonjour. Suivez-moi, je vous prie.
Moins d'une minute plus tard, ils étaient arrivés dans le cabinet de la brune. Qui n'était pas que le sien d'ailleurs, en fonction des horaires de chacun et des salles disponibles. Des dessins d'enfants, sûrement ceux amenés par leurs parents qui ne pouvaient les faire garder pendant des consultations, ponctuaient les murs de la pièce, la rendant moins fadasse. Plusieurs plantes vertes, accrochées au mur ou non, d'inspiration plutôt tropicale, ornaient la pièce. Heïana avait fait ce qui était possible et autorisé pour rendre l'endroit plus chaleureux et décontracté. Asseyez-vous, invita la demoiselle alors qu'elle-même prenait place derrière son bureau. Je me nomme Heïana B.. elle avait du mal à imaginer ne plus avoir son nom d'enfance, mais se rattrapa vite, Cadburry. Je serai la sage-femme qui s'occupera de votre suivi pendant toute votre grossesse. Avant de passer aux examens, je voulais vous demander si vous aviez des questions en particulier, des attentes ? Elle regardait autant Auden que Ginny, montrant bien sa volonté d'inclure le futur père dans la discussion et dans le processus général. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 3 Mai - 21:22 | |
| J’use les carreaux de mes pas à force de tourner en rond tel un lion en cage et à toujours me reposer sur les mêmes endroits encore et encore. Mes mains restent liées entre elles sans jamais se décoller, moites, en surchauffe comme le reste de mon corps. Et ce n’est qu’une échographie. Ce n’est qu’un examen indolore qu’il faudra réitérer, il n’y a même aucun risque là dedans. Ce n’est qu’une échographie. Je me le répète dans l’espoir insensé d’enfin arriver à le faire rentrer dans mon esprit, sans pour autant ne jamais y arriver. Je ne veux pas manger de glace pour deux, en plus, je voulais simplement lui voler la sienne parce qu’elle aurait eu un goût bien meilleur.
Je me calme une seconde et une seule lorsque sa présence m’intime à le faire, en oublie le reste des inconnus présent quand je reproduis le même schéma qu’elle en posant de nouveau mes lèvres sur son front. Je desserre une main pour la poser dans son dos et l’amener contre moi, souriant du jeu qu’elle vient d’inventer à la seconde telle une monitrice de camp de vacances. « Dis à quelle compétition notre bébé va battre le leur. » On se veut faussement discret mais la vérité c’est qu’on ne l’est pas du tout, elle qui parle trop fort dans mon oreille, moi qui ne cache pas mon rire, nos deux regards qui se posent en même temps sur le couple qu’elle a au préalable pointé du menton. “C’est stupide comme jeu tu sais bien qu’il les battra à toutes les - ” Madame McGrath-Williams ? L’évocation de son nouveau nom m’arrache un sourire, je me détache d’elle non sans le lui répéter à nouveau dans le creux de l’oreille, sourire au coin des lèvres.
On la suit en silence (oui, même moi) jusqu’à son cabinet, parents dociles. Son cabinet d’ailleurs qui ne sent pas comme tous ceux où j’ai pu rentrer une fois dans ma vie au moment de me faire suturer une plaie ou une autre, de me faire plâtrer un os ou un autre. Ici on s’y sent presque bien, je crois. Ici c’est pas si mal que ça, finalement. Les plantes vertes me rappellent déjà le voyage en Afrique qu’on s’apprête à faire, même si je ne sais pas à quoi tout ressemblera là bas j’ai déjà idée que ce soit presque pareil. Les dessins sont moches mais presque émouvants, je crois que je le serais un peu plus s’il avait été question de mes propres enfants. Je me nomme Heïana B.. elle connaît plus son nom ou quoi, elle ? Et après ça on est supposés avoir confiance et lui laisser la vie de Ginny et du bébé entre les mains ? Ça me semble bien difficile à envisager, maintenant. Cadburry. Je serai la sage-femme qui s'occupera de votre suivi pendant toute votre grossesse. Avant de passer aux examens, je voulais vous demander si vous aviez des questions en particulier, des attentes ? Je me rapproche de Ginny sans l’étouffer d’aucun contact physique pour autant, répondant au regard de la métisse par le mien qui ne fléchit en aucun instant. “C’est un interrogatoire ou un examen médical ?” On a dit qu’il fallait être gentil avec les médecins, Auden. Auden, calme toi et sois gentil avec la dame. Je ravale mes pulsions et ma haine qui n’a - pour le moment - pas lieu d’être, prends une grande inspiration laquelle inclut les effluves du parfum de madame McGrath-Williams. “Est ce qu’elle peut voyager sans danger ?” Normalement oui. Mais normalement l’enfant n’a pas 50% de chance d’être malade. Alors j’attends, je me fie à ses mots et à son expérience.
L'état de son oeil ne m'inspire aucunement confiance non plus. Depuis quand les médecins se battent ? C'est mon rôle, ça, normalement. |
| | | | (#)Lun 4 Mai - 13:42 | |
| Il s'immobilise, pas complètement, jamais complètement, mais assez pour que je puisse embrasser son front, qu'il embrasse le mien. Tout va bien. "C’est stupide comme jeu tu sais bien qu’il les battra à toutes les - " Madame McGrath-Williams ? je pouffe de rire contre la mâchoire d'Auden, les regards du couple ciblé le moins subtilement du monde qui brûlent ma nuque. À mon oreille, il nargue et il roucoule, le nouveau nom dont on m'affuble, celui que je signe maintenant sur les formulaires avec un éternel sourire niais associé. « Monsieur McGrath-Williams. » même pas en rêve, qu'il céderait à ça. Je fais ça pour lui ; là au moins, il pourra continuer de rager sur des détails, sur des bribes d'informations fausses. Qu'il se concentre sur tout sauf sur ça. Ma main ne quitte pas la sienne pour autant.
Je me nomme Heïana B.. Cadburry. Je serai la sage-femme qui s'occupera de votre suivi pendant toute votre grossesse. Avant de passer aux examens, je voulais vous demander si vous aviez des questions en particulier, des attentes ? “C’est un interrogatoire ou un examen médical ?” oh, Auden. Au tour de ma paume libre de venir se lover sur son avant-bras. Il sautera à la gorge de personne aujourd'hui, n'en reste que ça me fait toujours du bien de le lui confirmer. “Est ce qu’elle peut voyager sans danger ?” « C'est un interrogatoire ou un examen médical? » que je chuchote au creux de sa joue, maligne, renchérissant pour lui donner de quoi râler sur la gamine espiègle que je fais. Avant d'embrasser une énième fois sa tempe, puis de me tourner vers Heïana pour enfin lui laisser une place une vraie dans notre bulle. J'ai jamais eu l'habitude de partager nos moments à deux, avec Auden.
« J'aimerais que ça se passe en maison de naissance. » que je souffle finalement, éternelle voix chantante et jambes qui reviennent se glisser sous mes cuisses. Je jongle toujours entre une attitude d'adolescente et de maman depuis des années maintenant. On reste parfois pris dans le temps ; ça doit être ça, d'avoir eu mon premier enfant si jeune. Parlant de lui. « Pour Noah, c'était à l'hôpital et tout allait vraiment trop vite, c'était essoufflant. » essoufflant est le mot le plus faible, le plus minime que je peux utiliser pour illustrer la situation. Mes doigts se resserrent une seconde une seule contre ceux de mon mari et accessoirement garde du corps aujourd'hui, je reprends, plus légèrement. « Je sais pas si c'est possible, je sais pas si c'est quelque chose que vous pouvez décider maintenant aussi. Mais j'aimerais beaucoup. » je sais pas, si elle peut faire ça, je sais pas si elle peut, à cause de moi. |
| | | | (#)Lun 4 Mai - 14:48 | |
| Oh, voilà que le tempérament qui n'avait apparemment pas plus au collègue d'Heïana se manifestait déjà de la part du futur père. Si elle avait été un peu plus jeune, quoiqu'elle ne soit pas encore bien vieille, ou bien plus inexpérimentée dans ce monde professionnel particulier qu'était celui de la santé, la brune n'aurait pas mot pipé. Vraiment, on ne s'attendait pas, au quotidien, à ce prendre ce genre de piques gratuites et corrosives alors même qu'on faisait de son mieux pour le bien-être de chacun. Il s'agissait là de l'une des facettes du métier décourageant nombre de soignants, qui finissaient par se détourner de cette voie pour en trouver une autre, aux horaires moins contraignants, au rythme moins harassant et surtout, aux rapports humains moins... éreintants. Heureusement pour elle, la maïeuticienne était trop passionnée pour se laisser atteindre - preuve en était de son oeil qui, bien qu'au beurre noir, n'était pas enflé, c'était déjà ça de gagné - , et plus assez réservée pour se laisser faire. D'un air neutre, assez détaché au final, ce que la brune ressentait en cet instant, elle répliqua du tac au tac: Les deux, Monsieur Williams. C'est ce qu'on appelle une consultation. A peine quelques secondes plus tard, l'homme sauta pourtant sur l'occasion pour en poser une, de question. Quelle être contradictoire ! Cependant, Heïana était déjà passée là-dessus depuis la fin de sa propre réplique, et s'intéressa plus particulièrement au fond de l'interrogation, tout en feuilletant le dossier médical de la dénommée Ginny. Tout dépend des conditions. Il ne faut pas que la grossesse soit trop avancée, donc pas de départ après les six mois , et un retour avant les sept mois révolus. De toute façon, beaucoup de compagnies aériennes refusent d'accueillir une personne enceinte de plus de sept, voire de six mois, en raison des risques d'accouchement. La brune réfléchit un court instant, avant d'ajouter: La destination ne doit pas être à risque sanitaire, donc pas d'endroit tropical ni de pays où sévissent des maladies comme le paludisme, et ce même si vous êtes vaccinée, madame. Il ne s'agissait là que de généralités observables pour n'importe quelle femme enceinte, que son état de santé soit excellent d'avance ou non. Si vous avez des interrogations plus précises sur ce sujet, je vous écoute.
Ce fut au tour de la principale concernée de parler, abordant un sujet d'importance. Elle souhaitait accoucher en maison de naissance, si possible. La brune jeta un coup d'oeil, à nouveau, sur le dossier médical de sa patiente: autant son fils était atteint d'une maladie grave, autant l'accouchement en lui-même s'était très bien déroulé. Il n'avait même duré que trois heures, ce qui était un record pour un premier-né. Ceci était un bon point, qui infléchirait sûrement la balance aux yeux des dirigeants d'une maison de naissance. Quand Ginny conclut sur le fait qu'elle ne savait pas comment enclencher la procédure et qui décidait, la maïeuticienne décida de jouer franc-jeu. Les maisons de naissance sont très demandées, et les places peu nombreuses. De plus, ils n'acceptent généralement que des grossesses à.. faible risque de complications. La Tahitienne fit une pause, le temps de laisser au couple de digérer l'information. Cependant, reprit-elle pour ramener du positif, je vois dans votre dossier que votre précédent accouchement était vraiment idéal, surtout pour un premier. Cela jouera en votre faveur. Heïana se tourna vers son ordinateur, cherchant dans ses documents la liste des centres de Brisbane. La trouvant en une minute, elle l'imprima et la tendit ensuite au couple, la posant sur son bureau. Elle surligna seulement les deux premières lignes. Du bout d'un stylo, elle éplucha les possibilités, au nombre de cinq: Le premier centre est à l'Hôpital Royal, entre Spring Hill et West End. Le deuxième est le centre de naissance de Gold Coast, un peu plus loin mais très réputé, il prend plus facilement les grossesses difficiles. En ce qui concerne les trois autres, la jeune femme pointa alors ceux qu'elle n'avait pas surligné, je ne vous les conseille pas du fait de leur éloignement: ils sont à Mackay, Toowomba et Townsville. Heïana leur laissa le papier, et se redressa dans son siège de bureau. Je peux contacter ceux que vous voulez pour leur soumettre votre dossier. Ils répondent rapidement, je pourrais sûrement vous rappeler pour vous annoncer les décisions prises la semaine prochaine. Dans tous les cas, il vous faudra tout de même venir à l'hôpital pour vos rendez-vous médicaux spécifiques; en ce qui concerne votre suivi basique, ce sera une sage-femme de la maison de naissance choisie qui prendra le relai. Eh oui. La brune aurait adoré se dédoubler, et travailler en maison de naissance devait être véritablement génial, mais ce n'était pas le cas. Le don d'ubiquité n'était pas à l'ordre du jour.
Alors que les deux futurs parents discutaient entre eux, Heïana en profita pour imprimer plusieurs documents qu'elle avait créé elle-même: le premier recensant le nombre de rendez-vous, tests et précautions médicales obligatoires pour toute grossesse; le deuxième recensant une liste d'aliments déconseillés, et ceux autorisés exceptionnellement; le troisième, enfin, donnait l'idée d'un "kit de naissance" nécessaire à l'arrivée du bébé et de ses premiers mois: liniment, quel type de body est le plus pratique... Cela se voyait que la brune y avait apporté beaucoup de soin. Elle fit passer là aussi les documents sur son bureau, et s'excusa d'un sourire: Vu que c'est votre deuxième grossesse, j'imagine que vous connaissez déjà tout cela. Mais je préfère donner ces documents à toutes mes patientes, ça peut toujours se révéler utile. J'en ai sur d'autres sujets, si jamais vous êtes intéressée. Des sujets comme les avantages et les limites de l'allaitement, le portage par écharpe en position physiologique, les signes à percevoir si son enfant semble malade... Autant dire qu'elle avait une flopée de "documents mémos". Finalement, la Polynésienne invita Ginny à s'installer sur le siège inclinable médicalisé afin de réaliser l'imagerie. Vous avez bien bu avant de venir ? Une vessie pleine, la base de tout examen passant par une échographie. Dans la même idée, il fallait que la patiente soit à jeun, afin de réaliser une prise de sang fiable, ce qui viendrait après l'imagerie. Chaque chose en son temps. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mar 5 Mai - 14:51 | |
| Ainsi donc commence la consultation alors que mes pieds se plantent dans le sol et mon corps tout entier ne fait désormais plus qu’un avec la chaise. Je suis le parfait opposé de Ginny, elle qui se sent bien trop à l’aise, elle qui fait bien trop de blagues, elle qui pense encore être à la maison alors que l’hôpital n’a rien de chaleureux ou même de rassurant. Et dire que personne n’a su détecter toute sa force, dans le temps, et que beaucoup en doutent encore aujourd’hui.
Je prends mentalement note de sa réponse, d’aucun départ avant six mois ce qui nous laisse trois mois pour s’évader ailleurs si le coeur le demande. On a encore trois mois devant nous pour fuir un problème ou un autre et finalement, c’est tout sauf suffisant. Une partie de moi aurait aimé qu’elle accouche ailleurs, là où ils ont les meilleurs médecins, là où il n’y aura aucun intrus sur notre passage, là où tout se passera dans les meilleures conditions possibles. Mon souhait ne correspond en rien à une maison de naissance comme elle en fait la demande mais ce n’est pas une nouveauté. Elle connaît mon avis sur la question tout comme je connais le sien, et même si je vais râler à ce sujet jusqu’à ce que le terme arrive je respecterai son choix et serai à ses côtés. Quitte à enrager sur le personnel d’un pays ou d’un autre, peut être vaut-il mieux qu’ils comprennent ma langue finalement.
J’écoute le léger point noir de la question du paludisme à propos de notre prochain voyage en Afrique du Sud mais finit par en convenir qu’elle se trimballera avec une moustiquaire sur le corps tout entier si là est le seul problème. Je pourrai prendre des photos de la chose, ce n’en sera que d’autant plus merveilleux. Mon attention revient totalement vers la maïeuticienne dès lors qu’elle reprend le sujet des maisons de naissance et que la Gold Coast est évoquée. Mes yeux dérivent vers ma femme. L’éloignement est loin d’être un problème mais la côte a un son particulier à nos oreilles, raison pour laquelle je suis déjà prêt à parier que ce sera cette maison là qu’on cherchera à contacter en premier lieu, d’autant plus si elle accepte les grossesses à risque. Mes dents grincent, mes doigts se rétractent, je prends le temps de demander l’accord final de Ginny même si je me doute déjà de sa réponse. “Gold Coast ?” Je chuchote comme s’il s’agissait là d’un véritable secret alors que nous sommes supposés avoir une confiance aveugle en l’inconnue face à nous.
Vous avez bien bu avant de venir ? “Oui. On peut passer à l’examen ?” Les recherches sur internet auraient pu m’apprendre tout ce qu’elle a déjà dit, tout ce que Ginny connaît déjà pour être passée par là une fois déjà. L’examen, pourtant, personne ne peut le prévoir et personne ne peut surtout en prédire l’issue, raison pour laquelle je trépigne sur place. D’impatience ou d’autre chose, je ne sais pas. Je veux simplement des réponses. Je veux simplement savoir que tout va bien. |
| | | | (#)Dim 10 Mai - 3:14 | |
| Ma main trouve celle d'Auden une seconde une seule avant de le laisser gérer son stress de sa façon à lui. Il a besoin de faire la part des choses avec lui-même, et autant je rêve de le rassurer autant je sais que peu importe ce que je pourrai dire ou faire n'en restera qu'il se braquera sur ses propres idées, ses propres discours au-delà des miens. Je préfère donc qu'il les construise lui-même, avec ses mots et ses intentions, et qu'il se tourne vers moi lorsqu'il sera à l'aise de le faire. Chaque chose en son temps.
Les maisons de naissance sont très demandées, et les places peu nombreuses. De plus, ils n'acceptent généralement que des grossesses à.. faible risque de complications. Cependant, je vois dans votre dossier que votre précédent accouchement était vraiment idéal, surtout pour un premier. Cela jouera en votre faveur. elle fait un effort considérable Heïana, pour s'assurer de faire passer autant le positif que le compliqué dans ses paroles et je ne lui en serai jamais assez reconnaissante. J'ai eu droit à un seul côté de la médaille trop de fois dans ma vie ; soit on misait sur le positif soit on filait qu'au négatif. D'avoir accès au recto comme au verso arrive à me rassurer bien plus qu'elle ne le réalisera.
Au fil de ses mots, elle explique les différentes options, le choix qui s'impose comme une évidence sans même qu'on ait besoin de se consulter au moment où Auden chuchote un “Gold Coast ?” sur lequel je réitère, mâchant ses mots de ma confirmation bien à moi. « Gold Coast. » elle comprendra, elle saura bien voir l'entente, elle nous en informera en temps et en heures. Une nouvelle information se coche sur la liste à faire, et je jure que je vois les épaules d'Auden descendre d'un cran. Lui qui s'autorise un millimètre de détente au moins. Il sera incroyable comme père que je pense. J'en ai jamais douté.
Mes mains avides attrapent les dizaines de formulaires explicatifs que la sage femme présente avec autant de détails que possible. « Merci ; je manquais justement de lecture de chevet. » la blague qui n'en est pas vraiment une, sachant à quel point depuis une éternité j'étais bel et bien la plus nerd d'entre tous, celle avec le nez toujours fourré dans un livre et un autre. Les formulaires et énièmes listes sont connus, mais la grossesse de Noah remonte à une vie et a laissé tant de séquelles que j'ai oublié énormément d'éléments volontairement depuis. Ce sera l'occasion de rafraîchir ma mémoire.
Vous avez bien bu avant de venir ? perdue entre une feuille bleue et une autre verte, entre des termes que je connais et d'autres qui me font froncer des sourcils d'incompréhension, je finis par redresser le menton vers Heïana qui reçoit une réponse hâtive d'Auden bien avant moi. “Oui. On peut passer à l’examen ?” ma silhouette se dégage de la chaise, mes pieds reviennent se poser au sol maintenant que je suis débout et fin prête à la suivre. Un baiser s'égare sur le front du mari le plus parfait de l'univers sauf quand il décide de porter mon hoodie porte-bonheur à ma place ; par chance aujourd'hui, il me l'a laissé. Il va râler qu'en fronçant du nez je l'ai chatouillé ; pauvre petite nature. « J'ai bien bu, j'ai presque juste fait ça depuis ce matin. » entre les litres d'eau, de thé au gingembre, d'infusions au miel et de jus d'orange j'avais tout fait pour m'assurer de répondre à l'affirmative à cette question en particulier.
Docile, je suis les indications finissant par m'installer inévitablement sur la table glacée de là où Heïana pourra procéder à l'échographie. Ce serait mentir de dire que de me retrouver à nouveau allongée ainsi ne ramène pas pléthores de souvenirs. Pourtant, j'inspire doucement, me plie à l'exercice avec toute la patience dont je suis capable. « C'est là où on peut demander d'avoir le modèle du bébé en 3D? » toute la patience, et toute la naïveté aussi. « Est-ce qu'on peut lui ajouter des déguisements? Des chapeaux? » si personne ne rit, moi au moins, je m'autorise un éclat de rire plus que mérité. |
| | | | (#)Dim 10 Mai - 16:26 | |
| Ainsi ce serait Gold Coast. A l'unanimité et en moins de deux secondes, le couple Williams avait murmuré son accord. Heureusement pour eux que la sage-femme était la plus jeune et donc, avait une bonne oreille. Quiconque d'autre aurait pu zapper l'information. Ce fut avec un petit sourire presque attendri, mais gardé pour elle, derrière quelques mèches de ses longs cheveux bruns - elle portait ce jour-là un chignon assez lâche - qui conserveraient à la perfection ce petit secret, qu'elle prit en note leur choix. Après tout, en tant que soignante, elle se devait d'être aussi neutre et impartiale que possible. Cette définition du métier, de ses principes de base, ne correspondaient cependant pas à la chaleureuse Tahitienne qui, bien que gardant assez de réserve pour rester dans un cadre professionnel, préférait largement tisser un lien cordial avec ses patients. Cela mettait tout le monde plus en confiance, et facilitait les relations par la suite. La brune n'aurait en tout cas plus qu'à contacter la maison de naissance correspondante; ce serait fait d'ici la fin de sa journée.
La brune ne se formalisa pas lorsqu'Auden parla à la place de son épouse, lorsque la maïeuticienne avait demandé si la femme enceinte avait assez bu, afin de procéder à l'échographie. Il semblait être, bien qu'à sa manière, simplement un futur papa stressé par toutes ces procédures. Peut-être n'était-il pas fan de l'idée de se trouver dans un établissement hospitalier aussi, ce qui était le cas de beaucoup après tout. Il avait de quoi stresser, au vu de la situation de Ginny, aussi. C'était à mettre à sa décharge. Après tout, même si elle serait suivie de près, et que le bilan de santé du foetus serait à confirmer à chaque nouvel examen, ce serait aujourd'hui qu'ils auraient une confirmation sûre à 80% de la santé de leur futur enfant. En effet, l'échographie, et l'étude de celle-ci permettrait à Heïana de déterminer assez simplement s'il était porteur d'une quelconque pathologie. L'enjeu était donc de taille. La brune rit lorsqu'après avoir allumé son appareil d'échographie, Ginny allongée sur la table médicale, cette-dernière lui pose des questions dessus, notamment sur la possibilité d'ajouter des déguisements. Malheureusement non, ce n'est pas Snapchat ce vieux coucou. La maïeuticienne fit relever un peu plus le haut de la future maman, et lui demanda de défaire un peu plus son pantalon. En revanche, vous tenez un concept, vous devriez le faire breveter, plaisanta-t-elle alors qu'elle se désinfectait les mains pour la millième fois de la journée, et qu'elle les glissait dans de nouveaux gants à usage unique. Heïana détestait cette surdose de plastique, mais c'était nécessaire au niveau hygiénique dans le cadre d'un hôpital. Attention, le gel va être un peu froid, prévint-elle juste avant d'en mettre une certaine dose sur le bidon très légèrement arrondi de sa patiente.
Puis l'examen en lui-même débuta. Heïana posa sur le ventre de l'épouse McGrath-Williams l'engin qui lui permettrait de voir le bébé au travers des diverses couches de peau, muscles et autres tissus fibreux de l'utérus, et commença à le déplacer grâce au gel permettant un examen sans douleurs, à défaut de ne pas être toujours très confortable. Ça y est, je le vois. Vous pouvez le voir là, sur l'écran; elle pointa du doigt la forme visible. Ici, c'est sa tête; là, vous pouvez apercevoir ses mains et ses pieds... D'une main, elle guidait la sonde et de l'autre, prenait diverses mesures sur l'échographe, notait des points de contrôle, visait des endroits particuliers de l'anatomie du bébé. Quand elle put commencer à distinguer certains points plus particuliers, elle les raconta: On ne peut pas encore déterminer le sexe, vous le saurez la prochaine fois. Vous êtes à onze semaines de grossesse, donc treize semaines d'aménorrhée. Elle lança un regard à Auden, et explicita sa pensée, de nombreux hommes - et même femmes - ne connaissant pas cette notion : Il s'agit du nombre de semaines depuis le premier jour des dernières règles. Puis, concentrée, elle repassa au silence pour quelques minutes. Finalement, elle lança quelques feuilles à l'impression; deux exemplaires à chaque fois, un pour elle et un pour les futurs parents. Plusieurs photos de l'échographie, sous plusieurs angles, et des détails au baragouin médical peu déchiffrable. Elle tendit du papier essuie-tout à Ginny: Vous pouvez vous rhabiller ! Asseyez-vous sur le rebord de la table s'il-vous-plaît, je vais préparer de quoi faire la prise de sang. Elle éteignit sa propre machine, nettoya la sonde, la rangea, jeta les gants et attrapa les impressions, les tendant à Auden. D'un ton prudent, elle annonça: Comme vous le savez, cette première échographie devra être confirmée par les suivantes, notamment en ce qui concerne la santé du bébé... Mais un large sourire s'étendit sur ses lèvres. Cependant, à première vue, il va très bien. Un rythme cardiaque normal, des fonctions vitales o.k., tout est bien formé... Et aucun signe de maladie polykystique des reins.
Tout pendant qu'elle avait parlé, elle avait préparé le matériel pour la prise de sang, afin de vérifier quelques basiques: pas de carence, le taux de gamma, de glycémie, de cholestérol... Elle se rapprocha de Ginny, aiguille en main. Le tout se passa rapidement, et bientôt, plusieurs petits tubes contenaient le précieux liquide carmin. Vous pouvez revenir vous asseoir devant le bureau, proposa-t-elle après avoir rangé les contenants dans une pochette, la prenant avec elle. Elle s'installa à l'arrière du meuble et fit un petit calcul. De ce que j'en conclus... Vous devriez accoucher le 10 décembre ! Elle releva les yeux envers le couple. Je vais envoyer les analyses de sang au labo et contacter la maison de naissance; je vous rappellerai quand j'aurais les résultats pour les deux, donc d'ici une semaine maximum. Heïana leur laissa le temps de poser les interrogations qui avaient pu naître entre temps, et les raccompagna dans le couloir, vers la salle d'attente où elle allait prendre une autre patiente. Elle salua le couple: Je vous souhaite une bonne journée; à bientôt. Quelques secondes plus tard, une voix outrée résonna dans le couloir, alors que Ginny et Auden s'éloignaient : Heïana ! Tu as vu ton oeil ?! Le médecin intervenu auprès de la sage-femme la prit en tête à tête. Vingt minutes plus tard, Heïana ressortait avec un arrêt de travail en mains.
- Spoiler:
Et voilà, ce sera tout pour moi ! Merci pour ce rp
@Ginny McGrath-Williams, @Auden Williams |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 10 Mai - 16:26 | |
| Le membre ' Heïana Cadburry' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 10 Mai - 17:21 | |
| Elle pose des questions et elle rigole et elle sourit comme si tout allait bien, comme si tout était parfait, comme si cette fois-ci rien n’allait pouvoir entacher le plan parfait qui était en cours de réalisation. Mes yeux dérivent de ma femme à la maïeuticienne, je m’immisce parfois au milieu parce que ce sera toujours plus fort que moi mais de manière générale j’arrive à tenir ma langue et toutes les choses non-politiquement correctes que je pourrais prononcer. De manière générale, la consultation se passe parfaitement bien et ma main ne coupe que le temps nécessaire la circulation sanguine dans les doigts de ma femme - j’ai appris à gérer le temps à la perfection pour ce genre de choses.
L’inconnue parle beaucoup beaucoup et je ne fais qu’obéir docilement aux instructions, étrangement. Même si la plupart ne me concernent pas directement (aucune, à vrai dire), mes yeux ne quittent pas la brune dans le processus et ce peu importe le moment, peu importe la simplicité apparente des tâches. Tout aurait pu être simple entre nous mais on reste la preuve vivante qu’il est simple comme bonjour que de tout compliquer. Je sais que Ginny a autant appris de ses erreurs que moi tout comme je sais que si cela ne tenait qu’à elle, notre enfant serait le plus sain qui soit. Cette fois-ci pourtant, rien de ce qu’on pourrait faire ne changera quoi que ce soit à la vie qui grandit désormais en son ventre, ma main se déposant une dernière fois dessus avant que Cadburry n’y appose le gel. Je m’écarte légèrement, fais place en venant me placer du côté opposé et échange la main de ma femme contre une autre.
Les instructions continuent de s’accumuler, je les écoute toutes, les annote mentalement tout en me rappelant à chaque fois à quel point Ginny peut avoir l’esprit ailleurs parfois. Même si je sais qu’elle n’oubliera non plus rien de ce moment, je ne veux cependant prendre aucun risque même le plus infime. Mes pensées s’envolent de toute façon dès que l’image apparaît sur l’écran et qu’elle explique la position de l’enfant - parce que ouais okay c’était pas super clair avant ce moment là. Mon sourire s’élargit sans que je ne cherche à le cacher, mes doigts s’enlacent désormais à ceux de la brune et l’enserrent un peu plus encore. Cette fois-ci c’est son enfant qu’elle peut observer sur un écran ; le sien et celui de personne d’autre. Son parfait enfant lequel sera, j’en suis certain, en parfaite santé. Tout est encore nouveau pour ma part et je découvre les paramètres, je découvre la procédure, je découvre les bruits et son pantalon que j’aimerais remonter, son t-shirt que j’aimerais redescendre et sa peau que je voudrais couvrir de mille couvertures pour qu’elle se sente à l’aise. Et à côté de ça, notre enfant.
Mes yeux croisent les siens lorsque Cadburry se retourne pour procéder à plein de trucs longs et chiants, je profite de l’inattention apparente de l’inconnue pour venir poser ma tête près de celle de ma femme et étouffer un baiser sur sa joue. “Il est parfait.” Je murmure, susurre pour elle seule en souriant, mon autre main caressant ses cheveux pour la rassurer autant elle que moi. Il, elle, peu importe. Tant que cela ne sort pas de son ventre comme dans Alien, j’imagine que je serai heureux de l’un ou de l’autre. |
| | | | (#)Mer 13 Mai - 3:11 | |
| Le gel est froid, la table est dure, la main d'Auden est moite et l'écran est brouillé ; non, ça, c'est ma vue, c'est pas l'écran en soit. On voit à peine mais on voit déjà tellement, et j'inspire avec toute la douceur du monde, même douceur que celle qui bouge au ralenti sous nos yeux. Ce qu'on a créé parce que lui et moi on s'est enfin aimés assez fort pour arriver à le faire.
Heïana est d'une patience incroyable, calmant ses gestes lorsqu'elle voit que je me redresse, s'assurant que jamais je ne sois brusquée ni par la machine ni par ses explications. Rien que sa voix me calme, elle a cette faculté à s'exprimer qui rend chaque mot presque chanté à mon oreille. J'ai pas demandé d'où venait son accent parce qu'apparemment c'est à moi qu'on pose toutes les questions aujourd'hui, mais je l'imagine d'une île paradisiaque où y'a des tas de fleurs de toutes les couleurs. Des fleurs qui sentent si bon que le parfum des unes ne fait que compléter le parfum des autres. Si c'est une fille, Daisy ce serait joli.
Cependant, à première vue, il va très bien. Un rythme cardiaque normal, des fonctions vitales o.k., tout est bien formé... Et aucun signe de maladie polykystique des reins.
Et l'annonce tombe, et mes doigts se serrent contre ceux d'Auden dans la seconde. Je ravale un stress que je n'aurais jamais cru être en mesure de montrer ni ici ni jamais, je ravale une salive aussi amère que possible, laissant place à un soupir de soulagement qui glisse le plus silencieusement possible sur mes lèvres. Ma cage thoracique qui pressait jusqu'alors ma poitrine ne fait que se relaxer un peu plus, et elles battent la mesure mes paupières. Tout va bien, tout va vraiment bien. Il n'y a aucun signe mais ils peuvent aller et venir, rien n'est gagné et pourtant j'ai l'impression qu'on en sort bien plus victorieux que jamais auparavant. Sloan veut dire conquérant.
De ce que j'en conclus... Vous devriez accoucher le 10 décembre ! je ris, un peu avec elle, surtout pour nous. Mettre une date ainsi veut dire que j'accoucherai probablement avant ou après, jamais au jour donné. On ne suit pas les plans et on ne les a jamais suivis, même lorsqu'on tente désespérément tout en notre pouvoir pour le faire. Pourtant ils m'amusent les scénarios actés, au point où je note le 10 décembre dans ma tête, et avec déjà les idées possibles et inimaginables qui en découleront pour organiser l'anniversaire d'Auden et du bébé à une date pile entre les deux.
Auden d'ailleurs, qui est resté à mes côtés tout du long. Il est resté silencieux aussi, et si à 99,9% du temps ce n'est jamais une bonne chose, là, je sais pertinemment que c'est totalement l'inverse. C'est juste qu'on a jamais vécu de situations semblables ensemble, c'est juste qu'on a jamais vraiment vécu, pour vrai, ensembles. On fait les choses bien pour un il, pour une elle, et pour un nous aussi, surtout.
“Il est parfait.” « Si tu dis que c'est que grâce à toi je fais une crise. » |
| | | | | | | | together we're alone (heïana + ginauden) |
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