"Sometimes, your past comes back and bites you in the ass"
Toc toc. Floc floc. Toc toc. Floc floc. TOC TOC TOC TOC ! *Hein quoi ?* Victoire se réveilla en sursaut, paniquée. *Qu’est-ce que c’est que ce bruit ? Laissez moi dormir merde, c’est dimanche*TOC TOC TOC !*Ca frappe à la porte ? Y a quelqu’un dans l’immeuble ? A ma porte ?* Devant l’insistance des coups tapés à la porte, elle se leva en titubant dans sa robe légère qu’elle ne portait qu’entre les quatre murs de son appartement. Elle jeta un regard à son réveil. *QUATRE HEURES DU MATIN ! Mais c’est une blague !*. Elle se sentait encore saoule, en même temps, elle s’était endormie il y avait à peine deux heures en rentrant de sa soirée au bar. Elle avait fait une rencontre intéressante et s’était au moins enfilé une bouteille de whisky à elle toute seule. TOC TOC TOC !
« Oui, ça va, j’arrive ! » Beugla-t-elle avec sa bouche pâteuse et les yeux collés.
Elle zigzagua en direction de son salon et sentit sous ses pieds nus le sol mouillé. *Hein ?* Elle regarda le sol sans comprendre, se frotta les yeux pour décoller ses paupières et regarda à nouveau. Il y avait de l’eau partout dans le salon. Floc, floc. Elle tourna la tête vers sa salle de bain et s’y précipita en s’exclamant : « MERDE ! Merde, merde, merde, merde ! »
Elle se jeta sur le robinet de la baignoire en prenant soin de ne pas glisser sur le carrelage plein d’eau et le referma. Les images de son retour du bar étaient floues mais apparemment elle s’était fait couler un bain. *T’as ouvert le robinet et tu t’es endormie comme une quiche ?! Le proprio va te tuer ma pauvre* Elle déboucha la baignoire avec empressement pour qu’elle se vide, comme si quelques gouttes en moins qui débordaient allaient changer quelque chose au désastre. Désastre total. Victoire regardait les dégâts, l’eau avait coulé pendant deux heures et submergé la salle de bain. La moitié de son salon était inondé également. La flaque s’approchait dangereusement de son meuble télé et des câbles électriques qui s’entassaient derrière lui. TOC TOC TOC !*Merde la porte! Ca doit être les voisins du dessous… Je suis dans la merde jusqu’au cou*
« J’arrive, j’arrive ! » Elle se précipita sur le compteur électrique et abaissa le disjoncteur coupant ainsi toute l’électricité de son appartement avant qu'un drame ne survienne. Puis elle se dirigea vers la porte et croisa son reflet dans le petit miroir suspendu dans l’entrée, éclairé seulement par la lumière de lune qui filtrait par la fenêtre. Elle avait une sale tronche, ça se verrait tout de suite qu’elle avait bu… Elle allait finir par se faire expulser de l’immeuble et se retrouver à la rue. *Respire, c’est normal que tu aies une sale tronche, il est 4 heures du matin !* Elle se recoiffa légèrement et essaya de paraître sobre, alors qu’elle entrouvrit la porte. *Peut-être qu’ils sont pas là pour ça* se berça-t-elle d’illusions avant de passer sa tête dans le couloir :
« Je peux vous aider ? Je suis un peu occupée là. »
C’était une très belle femme qui se tenait là, Victoire ne la reconnut pas tout de suite, pas consciemment en tous cas. Elle avait trop de choses en tête actuellement et en premier lieu : comment elle allait faire pour se sortir de ce merdier ?
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Victoire Laclos le Jeu 18 Juin - 10:21, édité 2 fois
Il est 4:00 du sbarre comme on dit familièrement, et j’avais cette sensation qu’un truc était arrivé dans l’immeuble. Pourquoi j’avais cette sensation ? Nope je n’étais pas du tout devin mais c’était comme une intuition et j’avais également surtout envie d’aller pisser un coup. Me levant pour aller rejoindre ma salle de bain, et là, misère ! Ma salle de bain, enfin le mur de ma salle de bain était dans un sale état, comme si la personne au-dessus de mon appartement avait une grosse fuite. Les yeux encore piquant car j’étais tellement en train de bien dormir dans mon lit après une dure soirée à maté encore des séries en tout genre sur Netflix.
Mais là, mon mur était vraiment plus ce qu’il était, fallait surement que j’aille en informer la personne d’en haut. « Oh my god !! Le délire ça coule partout sur le mur, quoi que ça ressemble à de l’art !! ». Me disant cela à moi-même et à haute voix, je trouvais souvent le bon côté des choses même si pour le coup, là ! Mon mur était dans un état auquel il ne devrait pas ressemblé. C’était du moins plutôt artistique, l’un des murs ressemblé un peu à une œuvre contemporaine. Bref, la tête dans le cul, et surtout en pyjama à l’effigie MARVEL, ouais j’adorai ce pyjama, ma sœur le détester mais moi c’était vraiment la dedans que je me sentais le mieux pour glander devant la télévision.
Il était temps de me rendre chez le voisin ou chez la voisine, je n’en savais trop rien. Arpentant une allure pas plus rapide que ça, en même temps à cette heure-ci il ne fallait pas me demander de taper un sprint vers chez le coupable d’avoir ruiné mon mur, ou d’un autre côté de l’avoir rendu un peu plus artistique. J’arrive enfin devant la porte après avoir pris l’escalier, pour venir frapper trois coups sur la porte, pas envie de sonner. J’entendais du bruit de derrière la porte, j’attendais patiemment mais la personne se faisait sérieusement attendre, alors me voilà à nouveau à tambouriner sur la porte au nombre de trois coup, non ce n’était pas un toc, juste un nombre de coup parfaitement audible.
Voilà après deux bonnes grosses minutes, qu’une jolie demoiselle vient enfin ouvrir la porte, un peu ou surement carrément encore dans un état alcoolisé au vu des effluves qu’elle dégageait en me parlant, en m’envoyant un poil chier. « Salut !! Occupée à repeindre mon mur non ?". Dis-je en relâchant un sourire amusée, y avait pas mort d’homme en même temps. Cette fille me disais quelque chose mais à cette heure-ci et avec cette lumière pas vraiment au top, je n’avais pas encore vraiment reconnue la demoiselle. « Tu veux un coup de main ? Enfin je veux dire pour éponger tout ça et stoppé les dégâts sur mon mur qui se trouve juste en dessous de ton appart… ». Dis-je tout sourire et en arborant un ton plutôt enclin à l’aider, en même temps dans sa situation, j’aurais aimée qu’on me vienne en aide. « Au fait… Moi c’est Nico ! ».
"Sometimes, your past comes back and bites you in the ass"
Victoire avisa avec plus d’attention son interlocutrice, tentant de faire le point avec ses yeux embrumés pour que la silhouette de la jeune femme se fasse moins floue. Une blonde se tenait devant elle en pyjama couvert de super-héros de bande-dessinée. Au moins, elle n’avait pas l’air d’être venue pour chercher la merde à la vue de son expression faciale mais elle lui confirma bien vite par sa réponse qu’elle venait bien pour l’inondation. *En même temps, ça aurait pu être quoi d’autre à 4 heures du matin ? Pas une bonne nouvelle en tous cas ...* Sa voisine du dessous avait l’air de prendre la chose avec humour, ce qui détendit un peu Victoire. Pourtant, c’était toujours une catastrophe dans son appartement et il fallait qu’elle agisse vite. Gênée que sa stupidité et son alcoolisme aient eu des conséquences jusqu’à l’appartement du dessous, elle s’excusa : « Merde, oui… Enfin, je veux dire... Je suis désolée... »
Elle entrouvrit un peu plus la porte pour retrouver une position plus naturelle que celle, contorsionnée, qu’elle adoptait jusqu’à présent pour ne révéler que son visage. La jeune femme face à elle pouvait donc désormais entrevoir une demi silhouette drapée d’une petite robe d’été en coton bleu ciel. Victoire était grande et mince, bien que sa taille mannequin squelettique soit de l’histoire ancienne depuis longtemps. Ses cheveux teints en roux étaient emmêlés et son teint verdâtre traduisait son hygiène de vie catastrophique. Malgré tout, il était clair que Victoire était une belle femme. Elle trépignait intérieurement d’impatience, il fallait qu’elle jugule cette inondation au plus vite. Alors quand son interlocutrice lui proposa de l’aide, elle n’hésita pas vraiment. Elle n’avait pas pour habitude de laisser entrer des inconnus chez elle, mais premièrement, c’était une femme et deuxièmement, il y avait urgence. La blonde enchaîna sur les présentations et Victoire lui répondit : « Moi c’est Vic. Désolée de te rencontrer dans ces circonstances… Je t’avoue que c’est le carnage ici, j’aurai bien besoin d’aide... »
Sur ces paroles, elle ouvrit complètement la porte pour donner un aperçu des dégâts à Nico. Il n’y avait pas de lumière si ce n’était celle de la lune car Victoire avait coupé le compteur d’électricité. Mais la flaque énorme du salon reflétait la luminosité extérieure et les fibres détrempées de l’épais tapis disposé devant son canapé témoignaient de l’avancée de l’inondation. Victoire laissa entrer Nico et referma la porte derrière elles. C’est à cet instant qu’elle réalisa que sa table basse du salon était couverte de bordel : une bouteille de whisky vide, une autre à moitié pleine, un sachet d’herbe, le grinder et tout le matériel pour rouler des joints, des miettes de tabac, de la vaisselle sale et un livre de pâtisserie à la couverture tâchée. Son salon sentait le renfermé, le tabac froid et maintenant l’humidité. Elle regarda sa voisine pour vérifier quel degré de jugement s’affichait sur son visage et au lieu de s’excuser pour le désordre, elle lui demanda en essayant d’y placer une note d’humour : « T’es pas de la police au moins ? »
Elle se hâta ensuite vers la salle de bain et attrapa la serpillière-balai et le seau rangés derrière la porte. En revenant dans le salon de sa démarche titubante, elle faillit glisser et s’éclater sur le sol. Mais elle retrouva l’équilibre et tendit les ustensiles à Nico en désignant son meuble télé du menton vers lequel la flaque progressait lentement : « J’ai coupé l’électricité mais si on pouvait éviter que les câbles prennent un bain... » Puis, elle se rendit en trottinant dans sa cuisine et attrapa sous l’évier un tas de serpillières « sans manche » et tous les torchons qu’elle put trouver. Elle revint les bras chargés et lâcha le tout sur le sol devant la porte de la salle de bain. Son appartement étant relativement petit, elles pouvaient tout à fait se voir et parler tandis que Nico épongeait le salon et Victoire la salle de bain. La Française s’agenouilla dans le pédiluve qu’était devenu sa salle de bain et commença à attraper une serpillière qui s’était instantanément gorgée d’eau en touchant le sol pour l’essorer au dessus de la baignoire maintenant vide. Elle dit à sa voisine : « Merci de m’aider, j’espère qu’il n’y a pas trop de dégâts chez toi… C’est dans quel état là-dessous ? »
Répétant les mêmes gestes en boucle, Victoire essayait d’estimer combien sa connerie allait lui coûter. Elle se sentait encore saoule et le cachet d’ecstasy qu’elle avait pris avec Crystal ne faisait plus effet. Elle allait même bientôt se retrouver en descente et là elle allait vraiment regretter ses excès de la veille… Il fallait absolument qu’elles aient fini d’éponger avant que les palpitations, les bouffées de chaleur et l’angoisse arrivent. Pour l’instant en tous cas, elle ressentait simplement un mal de tête, une légère nausée et surtout le monde vacillait autour d’elle, les symptômes classiques d’une énorme cuite suivie de trop peu de sommeil.
Me voilà devant l’appartement de ma voisine du dessus qui surement sans le vouloir avait un brin fait couler trop d’eau. Ce n’est pas le mur de ma salle de bain qui dirait le contraire vu dans quel état il était à l’heure ou ses lignes s’écrivent. Me présentant devant elle, s’excusant de la gêne qu’elle m’avait occasionné mais surtout qu’elle avait besoin d’aide à première vue, j’étais le genre de nana qui aide son prochain sans vraiment rien retour, donc un hochement de tête pour lui faire comprendre que je lui accordée mon pardon à cette jolie demoiselle, en même temps ce n’était pas sa faute, ou pas. J’entre finalement dans son appartement car elle venait d’acceptée mon aide, en même vu l’état de l’appartement on en aurait surement pour la nuit pour tout remettre au sec, sans compter qu’il y avait un peu de bordel partout comme si elle avait fait une fête ici, quoi une fête sans même avoir invité la voisine du dessus, ce monde cruel. « Ouais c’est clair que y a mieux comme façon de se rencontrer mais bon c’est déjà un bon début. Ravie de t’aider alors Victoire. ». Dis-je en la fixant du regard, elle avait ce côté comment dire, carrément rebelle, stylé, charismatique que j’aimais bien chez une nana.
La jolie rousse essaie tant bien que mal de s’excuser du désordre chez elle en arborant une note d’humour, je venais même de relâcher un petit et léger rictus suite à sa remarque. « Si et je vois pas mal d’infraction quand je regarde un peu partout dans la pièce, on en discutera après avoir nettoyé. ». Dis-je en arborant un ton assez sérieux même si cela était un mensonge, un gros mensonge même. La fixant sans rien dire d’autre, la laissant surement perplexe après mon discours, d’un rire léger je viens reprendre. « Non je déconne, je ne suis pas dans la police, tu peux faire ce que tu veux ! Par contre on dirait que tu as fait une fête et même pas tu m’invite, c’pas cool ça entre voisine… ». Dis-je tout sourire suite à mon intervention remplit d’humour et de taquinerie. Après ces petites blagues, elle venait de couper le jus dans l’appartement, surement avant que j’arrive mais c’était une bonne idée mais par contre pour tout ce qui se trouver au sol, prises câbles d’alimentation, fallait faire vite de nettoyer avant que l’eau ne s’infiltre dedans.
La jolie rousse s’en allant chercher de quoi nettoyer dans la cuisine tandis que j’essayais de mettre en hauteur tout ce que je voyais d’électrique, histoire d’avoir le moins de perte dans son appartement. Une fois le matos en main, je me faisais le salon tandis que la rouquine la salle de bain, on pouvait clairement s’entendre et se voir à nos places respectives. Elle avait l’air contente que je sois là, pour elle, pour l’aider avec sa grosse tuile qui lui était tombé dessus. Je m’arrête donc un instant pour la fixait et lui demander rapidement. « Avec plaisir ne t’en fais pas, dis-moi c’est arrivé comment ? T’a fait couler un bain puis tu t’es endormie ou quoi ? ». Dis-je sur un ton enjouée, non pas que la situation était drôle mais si cela était réellement comme ça que cela était arrivé, cela serait terriblement drôle en vrai. En attendant une réaction de sa part, j’avançais bien dans le nettoyage de l’eau dans le salon.
"Sometimes, your past comes back and bites you in the ass"
Les présentations sont faîtes, les deux voisines se retrouvent donc à l’intérieur de son appartement avec toutes les preuves de ses méfaits. Suite à sa plaisanterie sur le fait que sa voisine soit de la police, celle-ci répond pas l’affirmative sur un ton sérieux. Victoire marque un temps de pause, fixe celle qu’elle vient de faire rentrer chez elle avec un air gêné. *Merde, arrête c’est vraiment une flic ? Si c’est le cas, on peut t’inscrire au Guiness des Records de la poisse, meuf...*. Victoire se mit à bégayer : « Je… Euh… Non… Tu… Tu-tu déconnes, pas vrai ? ». Devant sa mine paniquée, l’invitée surprise ne put retenir son sérieux et se mit à rire. Elle n’était pas de la police, elle regrettait simplement de ne pas avoir été invitée à la soirée. Victoire soupira de soulagement et se laissa même gagner par un petit rire, nerveux, mais un rire tout de même. Et vu son état physique et psychologique actuel, ce rire, ce n’était pas rien.
Elle s’écria sur le ton de la rigolade : « Tu m’as fait peur, putain ! Tu veux me tuer ou quoi ? ». Elle se dirigea vers la cuisine pour aller chercher le matériel nécessaire à leur mission sauvetage et ajouta en direction du salon : « Maintenant que tu vas participer à l’after épongeage, j’avoue qu’il faudra que je t’invite à la soirée qui se déroule avant... ». Bien sûr, il n’y avait eu aucune fête dans son appartement, c’était simplement ses propres restes de soirées solo à s’abrutir d’alcool et de joints. La fête, si on pouvait l’appeler comme ça, qui lui avait retourné la tête plus tôt dans la soirée avait eu lieu dans un bar. Une soirée étrange où elle s’était laissée aller pendant un court instant puis où elle avait fini par retrouver ses instincts primaires et fuir. La fuir, elle, Crystal… Mais c’était tant mieux si sa voisine avait conclu que ce bordel avait été créé par plusieurs personnes, il valait mieux passer pour une fêtarde qu’une alcoolique…
Finalement, Vic se retrouvait à genou dans l’eau à imbiber, essorer, imbiber, essorer. Autant faire la conversation pendant ce temps, la présence de sa voisine lui sauvait clairement la vie. Nico balaya les inquiétudes de Victoire quand à l’état de son appartement en dessous et s’enquit plutôt de comment ce merdier avait pu avoir lieu. Elle avait visé totalement juste. Comment créer un désastre dans votre appartement ? Etape 1 : Vous faire couler un bain. Etape : 2 : Vous endormir. Facile, n’est-ce pas ? Elle rougit un peu de gêne et répondit : « Euh… Oui c’est tout à fait ça… Je sais que c’est stupide et dangereux. Mais bon, j’étais pas au meilleur de ma forme cette nuit. Promis ça ne se reproduira plus… ». *Bah ce qui est sûr c’est que tu y réfléchiras à deux fois avant de mettre un bain à couler la prochaine fois...*
Imbiber, essorer, imbiber, essorer, imbiber, essorer… C’était lent et fastidieux, Vic avait l’impression que le sol était couvert d’autant d’eau que quand elle avait commencé, mais elle continuait ces gestes en boucle presque jusqu’à lui donner le tournis. Pendant qu’elle effectuait ces gestes, Nico continuait à éponger dans le salon et elle lui demanda : « A part être une voisine super adorable, tu fais quoi dans la vie ? ». Autant apprendre à se connaître et si elle se concentrait sur la conversation, elle allait peut-être réussir à oublier la nausée et l’univers qui tanguait autour d’elle. Elle ajouta : « Moi je suis pâtissière-chocolatière… D’ailleurs ça me fait penser ! ». Elle réalisa que la veille, elle avait ramené des pâtisseries de la boutique qui allaient finir à la poubelle, ses propres créations qui semblaient l’appeler maintenant depuis son réfrigérateur. Elle se leva et enjamba le barrage de serpillières qu’elle avait dressé entre la salle de bain et le salon pour contenir le maximum de cette flaque sur le carrelage et déboula dans le salon. Elle avisa Nico qui prenait sa tâche très au sérieux : « C’est super t’as déjà épongé une bonne partie de la flotte proche des câbles ! Moi perso, il faut que j’éponge autre chose là… Ce que j’ai bu hier... ». Elle s’éclipsa dans la cuisine et revint avec une grande boite en carton vert amande à l’effigie du salon de thé-pâtisserie français pour lequel elle travaillait. Elle la posa sur le canapé et l’ouvrit pour dévoiler une dizaine de pâtisseries individuelles : éclairs au chocolat, religieuses, tarte aux framboises et à la pistache, croustillant noisette praliné, financiers à la pistache, mini-forêt noire, mousse passion… Il y en avait pour tous les goûts. Victoire se jeta sur un des éclairs, il paraîtrait que le chocolat est bon contre les maux de tête. Elle l’avala en deux bouchées, la pâtisserie, son métier, sa passion, son pêcher mignon. Elle dit la bouche pleine : « Chers-toi, che t’en prie ! » puis elle ajouta avec satisfaction : « Oh cha fait trop du bien ! ».
Me voilà à arpentait l’appartement de la voisine du dessus pour cause d’inondation. Involontairement bien évidement que je ne fais pas partie des pompiers pour venir en aide à cette demoiselle mais entre voisin touché par ce dégât des eaux, je m’étais tout simplement proposée d’aller lui filé un coup de main ! Non, un coup de main pour l’aider à éponger, pas à lui foutre sur la tronche voyons. Bref, une fois entrée chez elle, on discute, je lui offre donc mon aide mais avant elle me fait la blague du « Tu n’es pas flic. » et il ne m’en fallait pas plus pour sortir une blague assez peu scrupuleuse sur le fait que je l’étais et qu’on en discuterait plus tard. La voyant assez surprise par mes mots, je venais lui dire que cela n’était pas du tout la vérité en souriant même en riant légèrement de ma propre connerie. « Sorry, mais la perche était trop belle pour que je rate cette occasion de faire ma blague pourrave !! ». Dis-je en riant légèrement, le feeling entre voisine semblait déjà être au rendez-vous ce qui m’étais très plaisant je devais l’avoué. Qui plus est avec ma tête dans le cul au vu de l'heure et surement la sienne aussi, j'imaginais bien si on ne l'avait pas, la tête dans le boule. On reprenait donc la discussion sur le fait qu’elle devrait surement m’invitait après avoir fait l’épongeage du salon, je mériterais bien une récompense après ce boulot de dingue. « Ouais j’espère qu’à ta prochaine fête, j’y serais invitée, sait-on jamais si faut éponger après, je peux être utile ! ». Dis-je l’air taquine histoire de bien lui faire comprendre qu’elle pourrait m’invitais si elle le voulait et que je serais partante.
On part chacune de notre côté afin de se mettre au boulot car sinon, la soirée, la matinée, peu importe, serait surement bien longue si on n’avance pas à réussir à éponger toute cette flotte. On éponge, on essors, on ne fait que cela afin d’aller le plus vite possible car franchement y avait du boulot, mais j’avançais plutôt vite, j’étais plutôt bonne pour éponger à en croire mes performance de ce soir. Même on était loin l’une de l’autre, pourquoi ne pas briser ce silence de mort tandis que l’une comme l’autre, on était en mode ménage après un tsunami. Je venais lui demandait si elle s’était endormie en laissant l’eau couler du bain, c’était ce qui me traversait l’esprit à ce moment précis, pourtant c’était bel et bien comme ça que cela s’était passé. « Bordel ! J’suis balèze quand même, j’ai trouvé facilement ah ah. Non t’inquiète la prochaine fois, ne fait pas de bain dans cet état en vrai, pense juste à dormir non ! Ou vient me voir au pire, je serais ton Sam du bain. ». Dis-je l’air amusée par nos dialogues, au pire si elle voulait faire un bain dans son état, ma porte était juste en bas, je m’occuperais d’être responsable de tout ce qui touche à l’eau. On continue notre programme de lavage bien moins délicat et rapide qu’un programme de machine à laver, car là c’était nous qui devions tout faire et non la machine.
Elle reprend la parole en me disant des trucs sympas, non franchement c’était sympa de sa part de me dire que j’étais une voisine adorable. « Oh tu es trop gentille avec moi ! Alors, je suis Créatrice-Illustratrice de contes pour les enfants… Je sais, je sais j’en ai pas l’apparence mais c’est mon boulot de faire rêver les gosses. ». Dis-je tout en épongeant le sol qui devenait de minutes en minutes moins mouillé. Après quelques minutes elle vient vers moi afin de constater que j’avais vraiment bien avancé, en même temps ce n’était pas si dur que cela d’éponger en vérité. Elle me dit également qu’elle était pâtissière, non, fallait pas me dire cela, j’étais un ventre sur patte. Mes yeux la fixaient tout en brillant de mille feux. « Sérieux ? Oh la la moi je suis une morfale, je vais venir squatter ta boutique si tu en as une ! On ne dirait pas comme ça, mais je mange pour deux, voir trois parfois. ». Dis-je en étant curieuse de savoir si elle avait une boutique à elle ou alors où elle travaillait pour que j’aille la voir. Elle s’éclipsa rapidement pour aller à la cuisine et sortir des gourmandises super appétissantes rien qu’à les voir, elle essayait de communiquer dans un langage compréhensible qu’à moitié, c’était plutôt marrant à voir. Me tendant le tout afin que je puisse me régaler après tous ses efforts pour éponger le sol, saisissant donc un éclair au chocolat, mon péché mignon, en prendre une bouchée et me régaler à souhait. « Hummmm c’est une tuerie !! Merci… merci, c’est trop bon sérieux ! Tu vas me voir débarqué à pas d’heure avec ton talent pour la bouffe. La voisine relou en vrai. ». Dis-je en me régalant de mon éclair que je venais de terminer pour partir ensuite vers un croustillant noisette-praliné.
"Sometimes, your past comes back and bites you in the ass"
Victoire et sa voisine étaient en train de sauver les meubles, littéralement. Elles essayaient de rattraper la bourde de la française qui s’était endormie en faisant couler son bain. Et si l’état de Victoire était plutôt nébuleux, voir comateux, voir qu’elle était sur la descente, les échanges entre les deux jeunes femmes étaient plutôt divertissants. Cette rencontre impromptue s’avérait une très bonne chose, offrant l’aide dont avait besoin Ana et aussi une présence bienveillante pour qu’elle ne sombre pas dans un bad trip et/ou une gueule de bois trop destructeurs.
Son invitée surprise devina que la cause de cette inondation était un bain qui avait été oublié. « La prochaine fois, ne fait pas de bain dans cet état en vrai, pense juste à dormir non ! Ou vient me voir au pire, je serais ton Sam du bain. » Vic ne peut retenir un rire franc depuis la salle de bain. « Je vais arrêter les bains je crois… Les douches c’est pas si mal ! » Puis Victoire détourna la conversation sur l’occupation de sa voisine, non sans lui glisser à nouveau un compliment pour la remercier d’être aussi compréhensive. La blonde lui répond : « Alors, je suis Créatrice-Illustratrice de contes pour les enfants… Je sais, je sais j’en ai pas l’apparence mais c’est mon boulot de faire rêver les gosses. » Victoire se pencha pour regarder sa voisine, elle ne savait pas bien si elle avait la tête de l’emploi ou pas en temps normal mais dans son pyjama super-héro, ça n’était pas plus étonnant que ça. « Ah bon, j’trouve que ça te va bien, moi… Enfin, y a moyen de que tu écrives des histoires un peu perchées… ». C’est vrai qu’elle était un peu délurée sa voisine et elle semblait être une sacrée fêtarde aussi, c’est sur qu’elle ne ressemblait pas à la mère au foyer propre sur elle. « Tu me montreras tes dessins ? ».
Victoire fit son coming-out de pâtissière déclenchant immanquablement le genre de réaction habituelle quand elle se trouve face à un ou une gourmande. « Sérieux ? Oh la la moi je suis une morfale, je vais venir squatter ta boutique si tu en as une ! On ne dirait pas comme ça, mais je mange pour deux, voir trois parfois. »« C’est pas « ma » boutique… Mais je travaille pour Les Fleurs du Mal, un salon de thé, pâtisserie, chocolaterie… N’hésite pas à venir ! » Victoire ne s’arrêtait pas de parler si on commençait à la lancer sur la pâtisserie, sa passion. Et même si elle n’est qu’employée de la pâtisserie, elle est la seule pâtissière, elle la considère comme son bébé et elle ne manque pas une occasion d’en faire la publicité. Victoire fit donc d’une pierre deux coups : promouvoir la pâtisserie et éponger sa consommation de la nuit dernière avec de bonnes pâtisseries. Vit se jeta sur un éclair au chocolat et Nico en fit de même. « Hummmm c’est une tuerie !! Merci… merci, c’est trop bon sérieux ! Tu vas me voir débarqué à pas d’heure avec ton talent pour la bouffe. La voisine relou en vrai. » Vic souriait malgré le marteau piqueur qu’elle avait dans la tête. Sa voisine était marrante, même si elle espérait qu’elle n’allait pas réellement débarquer à n’importe quel moment chez elle. La rousse aimait le calme de son appartement et surtout elle ne tenait pas à avoir de témoin de ses crises dépressives et de son alcoolisme. « Contente que ça te plaise… Bon moi j’vais faire une pause, j’ai la tête qui tourne... »
Elle se laissa tomber sur le canapé. De toutes façons, elles ont épongé le plus urgent et le gros de l’inondation a été maîtrisée. Elle attrapa une autre pâtisserie dans la boîte, une religieuse au café et entreprit de l’engloutir à nouveau. Soudain, on frappa à la porte et Ana se demanda ce que cette soirée allait encore lui réserver. La voix d'un homme se fit entendre derrière la porte et il exigea qu'on lui ouvre la porte. Victoire fit signe à Nico de ne pas faire de bruit, elle se leva du canapé sur la pointe des pieds, elle avait dans l'idée d'aller jeter un œil par le judas de la porte. Elle n'avait clairement pas l'air rassurée, elle n'aime déjà pas recevoir qui que ce soit dans son espace vital mais encore moins un homme. Elle se saisit du plaid de son canapé pour s'enrouler dedans, elle était bien trop dévêtue pour se risquer à même s'approcher de la porte dans cette tenue. Elle enjambe le seau d'eau et elle s'entrave dans le plaid, glisse dans la flaque d'eau et s'étale par terre. Elle ne put échapper un cri et le fracas de sa chute retentit jusque dans le couloir. "Ouvrez-moi, je vous entends!". Il avait l'air clairement énervé.
Victoire se releva et s'avança vers la porte avec appréhension. Elle plaça la chaînette sur la porte et entrouvrit le battant. Emmitouflée dans le plaid, elle se tenait en face de entrebâillement de la porte mais à distance, toujours méfiante envers la gent masculine. "Excusez-moi... Vous avez été touché par le dégât des eaux ?..." Sa voix était tremblante, elle était toujours dans le mal à cause de sa soirée de la veille et elle ne se sentait plus en sécurité malgré que la chaîne du loquet soit enclenchée. L'homme essaya d'ouvrir la porte d'un coup d'épaule mais la chaînette la retint fermée. "Ca vient bien d'ici alors! Vous avez bousillé mon ordinateur à 2000 dollars, putain ! Qu'est-ce que vous foutez ? Une piscine party ou quoi ?!" Il s'énervait de plus en plus et Victoire ne trouva à répondre que ceci : "Je suis désolée... C'est un accident, calmez-vous...". Mais il donne à nouveau un coup dans la porte. La chaînette ne fera peut-être pas le poids et Vic recule, effrayée.
Résultat du dé:
Win : Un homme frappe à la porte, il a l’air énervé et Victoire fait signe à Nico de ne pas faire de bruit. Elle n’ouvre pas et il finit par partir So close : Un homme frappe à la porte, il a l’air énervé et Victoire fait du bruit en se levant, il sait qu’il y a quelqu’un et Vic va donc ouvrir. Fail :Un homme énervé tambourine sur la porte et se montre agressif envers Victoire quand elle finit par ouvrir. Il a subi l’inondation aussi mais il n’a pas l’air de le prendre aussi calmement que Nico.
(c) DΛNDELION
Dernière édition par Victoire Laclos le Mar 25 Aoû - 19:30, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
J’étais donc chez la voisine du dessus, aussi fêtarde que jolie à mon humble avis. Elle avait l’air d’avoir passé une soirée projet X en voyant l’appartement, laisser même son bain couler pour venir faire une œuvre d’art dans ma salle de bain. Ce n’était que matériel, je n’allais surement pas l’engueuler, elle n’avait pas l’air d’être une mauvaise fille.ne fois chez elle, on parle, on parle c’est même plutôt cool elle a l’air sympa et du coup elle répond à ce que je lui avais dit, que si elle refait un bain qu’elle m’appelle juste au cas où. « Oui c’est sûr, mais rien n’égale un bon bain chaud ! ». Souriante, ouais il était tard, mais j’avais toujours un minois souriant. On nettoie, on nettoie, on discute comme deux amies alors qu’il n’y a pas dix minutes on ne se connaissait pas du tout. C’est ça qui est bon, on se dévoile l’une comme l’autre, se disant mutuellement ce qu’on faisait dans la vie. Lui dévoilant ainsi que j’étais une créatrice de contes pour enfant, elle vient me donner une petite taquinerie en parlant que je pourrais surement faire des histoires un brin perché. Un sourire pour venir lui répondre sur un ton amusé. « Merci, moi aussi je trouve… Hum tu saisis bien les autres toi hein ? Entre nana perché on se reconnait après tout ! ». L’air taquin sur mon ton, sur mon visage pour fixait la belle durant quelques instant. « Si tu veux je te montrerais ça. ». Dis-je avec plaisir, mon métier c’était tout pour moi alors si je pouvais lui montrer et qu’elle appréciait le boulot fournis alors je serais la plus heureuse. Puis s’en suite ensuite le fait qu’elle venait de me dire ce qu’elle faisait dans la vie, une pâtissière, rien que d’y pensé mon bidon criée déjà famine et vu l’heure, il se ferait pas prié pour une ou deux gourmandise. « Ah mais compte sur moi pour débarqué ma belle, c’est cool comme métier ! Tu fais comment pour être aussi jolie dans une pâtisserie ? Moi je serais une grosse dinde si je travaillais là-bas. ». Dis-je en lui souriant gentiment, ouais j’étais une morfale, j’aimais beaucoup manger même si au final je ne prenais pas un gramme mais sait-on jamais.
Elle va ensuite me ramener ses pâtisseries, un air de morfale au visage pour venir prendre l’une d’elle et la dévorée rapidement. C’était méga bon, rien à dire, elle était bien plus douée pour la pâtisserie que pour faire couler un bain, assurément. Elle vient me dire qu’elle à la tête qui tourne, la fixant pour la rejoindre sur le canapé, après avoir quasiment tout nettoyé mon côté. M’affalant aussi sur son canapé, comme si j’étais chez moi. « Ça va aller ? Tu veux genre un verre d’eau ? Une goutte d’alcool, on dit toujours de tué le mal par le mal… ». Dis-je sur fond de taquinerie envers la jolie propriétaire de l’appartement. C’est alors qu’une voix venait de se faire entendre à l’entrée, ensuite des coups sur la porte, bordel c’était un voisin surement en colère avec sa façon de frapper et de gueuler. Dans une grâce des plus sympa qui soit pour l’observatrice que j’étais, que dis-je de la spectatrice en voyant la jolie Victoire se casser la gueule à terre en essayant d’enjambé le seau remplit d’eau. Un sourire nerveux pour me lever moi aussi pour voir si elle allait bien, la moindre des choses à faire je pense. Mais c’est alors qu’en restant pour le moment à ma place que Victoire venait d’ouvrir la porte que très légèrement en usant de la chainette pour pas que la brute vienne faire un truc qu’il ne devrait pas. Voyant ma copine de ce soir, je n’allais pas rester là sans rien faire non, prenant donc le chemin de la porte pour y glisser ma tête en fixant avec mon regard méchant et sérieuse. « Oh mon gars on va se détendre… Je t’explique qu’elle comme toi, vous avez une assurance pour votre appartement non ? Alors ton pc à 2000 balles te sera remboursé comme le reste des dégâts de chez moi. ». Je n’avais aucunement peur de ce type, en même temps j’étais capable de me défendre, j’étais ceinture noire de karaté non ? Alors j’aurais surement assez d’expérience pour m’en sortir face à un geek qui joue à call of duty. Ouvrant la chainette et la porte pour me mettre devant le type. « Tu ne vois pas qu’elle est désolée la demoiselle ? Regarde là, elle est mal, moi aussi j’ai des dégâts et je ne chiale pas. ». Dis-je en le fixant d’un regard serein et remplit d’assurance tandis qu’il venait de prendre la parole. « Mouais mais ça me casse les roubignoles quoi !! ». Dit-il tandis que Vic comme moi on était en train d’attendre ce qu’il allait faire…
Win : Le mec est concilient et part tranquillement en leur souhaitant même une bonne soirée.
So close : Il a toujours un peu le seum mais Vic trouveras peut-être les mots pour qu'il reparte sans trop d'histoire.
Fail : Il a le seum, il tente une entrée pour parler un brin plus brutalement de la façon que Vic doit remboursé son pc.
CODAGE PAR AMATIS
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
"Sometimes, your past comes back and bites you in the ass"
Alors que Vic invite sa voisine à se rendre dans la pâtisserie où elle travaille celle-ci lui assure qu’elle le fera, sans faute. « … Tu fais comment pour être aussi jolie dans une pâtisserie ? Moi je serais une grosse dinde si je travaillais là-bas. » Victoire lâche un petit rire franc, il est vrai que malgré les excès d’alcool et de sucreries, elle garde une silhouette assez fine mais en réalité, son corps n’a plus rien à voir avec celui qu’elle avait quand elle était mannequin. Mais ce n’est pas un problème puisqu’il n’y a que son propre regard qui se pose sur son corps nu et il ne s’y attarde de toutes façons jamais bien longtemps. « Faut pas croire, j’étais bien plus fit quand j’étais jeune ! » commente-t-elle en saisissant ses poignées d’amour comme preuve. Puis, elle ramène ses pâtisseries et jette son dévolu sur un éclair tandis que Nico choisit également de quoi se faire un snack de 4h du matin. Mais le sucre ne suffit pas à remettre Vic d’aplomb, la descente est en train de la frapper de plein fouet et elle a la tête qui tourne. Elle se laisse tomber sur son canapé et Nico vient l’y rejoindre. « Ça va aller ? Tu veux genre un verre d’eau ? Une goutte d’alcool, on dit toujours de tué le mal par le mal… » Elle ne sait pas bien si ça va aller, mais lorsqu’elle lui propose de boire de l’alcool sous forme de boutade, elle ne peut pas s’empêcher de considérer sérieusement l’idée. Après tout, c’est souvent la meilleure façon de rendre une descente d’ecstasy supportable. Mais non, elle se sent trop nauséeuse et surtout, elle ne ferait jamais ça devant témoin. L’alcoolisme c’est acceptable dans un bar ou dans l’intimité et la solitude de son propre foyer. « De l’eau, bonne idée... » Elle allait se lever pour se rendre dans la cuisine et se servir un verre d’eau mais un autre voisin était à la porte.
Elle finit par se rendre à la porte non sans signaler sa présence en chutant au sol dans un vacarme impressionnant. Sa voisine vient gentiment l’aider à se lever et elle prend son courage à deux mains pour entrouvrir la porte, non sans placer la chaînette de sécurité. Le voisin est très en colère, il essaye de forcer l’entrée et se met à crier sur Victoire qui est terrorisée et essaye de s’excuser d’une voix tremblante. Heureusement, sa voisine vole à son secours. « Oh mon gars on va se détendre… Je t’explique qu’elle comme toi, vous avez une assurance pour votre appartement non ? Alors ton pc à 2000 balles te sera remboursé comme le reste des dégâts de chez moi. » Elle a raison bien entendu, mais le voisin a probablement des fichiers sur cet ordinateur qui seront peut-être perdus à jamais… Vic a bien peur que ce ne soit pas suffisant pour le calmer. « Tu ne vois pas qu’elle est désolée la demoiselle ? Regarde là, elle est mal, moi aussi j’ai des dégâts et je ne chiale pas. » Vic est gênée, elle n’a pas envie que le voisin la regarde pour constater qu’elle est mal, les cons comme lui se nourrissent de la faiblesse des personnes comme elle. Mais elle a raison Nico,Victoire ne se sent pas bien. Tant physiquement que moralement, elle a soudain besoin d’être seule. « Mouais mais ça me casse les roubignoles quoi !! » Vic est lasse, elle s’adresse à nouveau au voisin sur le seuil de la porte : « Je suis désolée. Vraiment. Laissez-moi votre nom et je le communiquerais à mon assureur... » Le voilà fait la gueule mais il finit par lui donner son nom, prénom, son numéro d’appartement et même son numéro de téléphone que Vic note sur un bout de papier. Il finit par partir et elle referme la porte pour s’appuyer dos contre le bois de celle-ci. « Pfffiou… Merci pour ton aide, vraiment… Avec le voisin et avec l’inondation… » Elle se dirige tel un fantôme vers le canapé et y saisit la boîte de pâtisseries restantes qu’elle referme et tend à Nico : « Tiens, pour te remercier… Je reviens vers toi concernant l’assurance... » Elle sent que c’est un peu abrupte et qu’elle est quasiment en train de la mettre dehors mais elle ne se sent plus capable d’être en compagnie d’autres êtres humains. « Je suis désolée, mais je crois que je vais aller me coucher… On a géré la catastrophe, maintenant je peux retourner cuver... » Elle se dirige vers la porte qu’elle ouvre à nouveau maintenant que le voisin est reparti râler chez lui : « Merci encore… Bonne fin de nuit. Et je compte sur toi pour me montrer tes dessins la prochaine fois. » Un sourire fatigué pour ne pas paraître la plus impolie du monde et puis elle n’attend qu’une chose, se retrouver seule.
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J’étais donc chez la voisine du dessus, aussi fêtarde que jolie à mon humble avis. Elle avait l’air d’avoir passé une soirée projet X en voyant l’appartement, laisser même son bain couler pour venir faire une œuvre d’art dans ma salle de bain. Ce n’était que matériel, je n’allais surement pas l’engueuler, elle n’avait pas l’air d’être une mauvaise fille.ne fois chez elle, on parle, on parle c’est même plutôt cool elle a l’air sympa et du coup elle répond à ce que je lui avais dit, que si elle refait un bain qu’elle m’appelle juste au cas où. « Oui c’est sûr, mais rien n’égale un bon bain chaud ! ». Souriante, ouais il était tard, mais j’avais toujours un minois souriant. On nettoie, on nettoie, on discute comme deux amies alors qu’il n’y a pas dix minutes on ne se connaissait pas du tout. C’est ça qui est bon, on se dévoile l’une comme l’autre, se disant mutuellement ce qu’on faisait dans la vie. Lui dévoilant ainsi que j’étais une créatrice de contes pour enfant, elle vient me donner une petite taquinerie en parlant que je pourrais surement faire des histoires un brin perché. Un sourire pour venir lui répondre sur un ton amusé. « Merci, moi aussi je trouve… Hum tu saisis bien les autres toi hein ? Entre nana perché on se reconnait après tout ! ». L’air taquin sur mon ton, sur mon visage pour fixait la belle durant quelques instant. « Si tu veux je te montrerais ça. ». Dis-je avec plaisir, mon métier c’était tout pour moi alors si je pouvais lui montrer et qu’elle appréciait le boulot fournis alors je serais la plus heureuse. Puis s’en suite ensuite le fait qu’elle venait de me dire ce qu’elle faisait dans la vie, une pâtissière, rien que d’y pensé mon bidon criée déjà famine et vu l’heure, il se ferait pas prié pour une ou deux gourmandise. « Ah mais compte sur moi pour débarqué ma belle, c’est cool comme métier ! Tu fais comment pour être aussi jolie dans une pâtisserie ? Moi je serais une grosse dinde si je travaillais là-bas. ». Dis-je en lui souriant gentiment, ouais j’étais une morfale, j’aimais beaucoup manger même si au final je ne prenais pas un gramme mais sait-on jamais.