Tu te retrouves à la plage artificielle de Brisbane pour nettoyer l’endroit afin de faire du bien à la planète. T’étais dans le canapé chez Maria après avoir mangé un super bon repas. On peut dire oui que t’étais en train de sommnoler quand Ana-Maria t’as réveillé. « Allé vient on va faire de cette après midi quelque chose de productif. » Un rire sort de tes lèvres en l’entendant. Tu ne la prends pas au sérieux. Mais quand elle va prendre les clés de sa voiture et qu’elle te dit de te bouger, tu réalises qu’elle a un truc derrière la tête. T’aimes bien l’aventure avec les gens que t’aimes alors tu te lèves, intrigué par la suite de la journée.
T’es pas surpris de te retrouver à nettoyer une plage pour les biens d’une association. Elle est super éco friendly. Tu fais de ton mieux de ton côté mais t’es pas parfait. Tu as quand même l’impression de servir à quelque chose parce que t’en fais pas mal à ton goût. Tu te dis que ça fait une différence forcément au bout du compte. Et là, mettre la main à la patte, ça te fait du bien aussi. Au coeur, à l’âme, tu prends soin de la planète avec tous ces gens qui sont là et qui en font de même.
Ana-Maria connait pas mal de monde elle est d’ailleurs en train de discuter avec d’autres personnes plus loin. T’es pas dérangé, t’as ton sac et ton truc pour choper les déchets sans avoir à les toucher. T’as aussi des gants qu’on t’a filé. C’est peut être l’automne mais il fait toujours beau à Brisbane. Ok y’a quelques nuages mais ça ne t’a pas empêcher de remonter les manches de ton hoodie Sleeping With Sirens. La fermeture éclaire ouverte, t’es entre deux là. Si tu l’enlèves complet t’auras un peu froid, si tu le fermes, tu auras trop chaud. Les tatouages de tes avants bras immaculé d’encre qui sont tout à fait visible du coup. T’as tes vans qui sont pleine de sable mais tu t’en fou.
Tu vas faire une pause dans ta labeur, tu vas prendre un des verres - en verre - d’eau qui sont disponible sur une table un peu plus loin. Tu lèves ton coude trop haut en buvant et tu t’en renverses la moitié sur toi.
« Fuck… » Vraiment ça arrive beaucoup trop souvent, t’as l’impression tu sais pas boire. Tu deviens sénile si jeune. Et tu t’es vraiment pas loupé parce que ton hoodie et ton t-shirt ont maintenant une immense tâche d’eau. C’est que de l’eau.
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Franchement il s’était mit dans de beaux draps. La journée allait une perte de temps mais tant pis. Il s’était engagé. Ce n’est pas comme s’il pouvait se permettre de se dérober le jour J. Oh oui cela le faisait chier. Mais il devait faire cela pour son image de personne modèle. Puis il était tout de même attaché un minimum à l’écologie. C’était quelque chose pour lui qui importait un minimum. C’était sa part à lui du colibri. Face à l’incendie, si chaque petit colibri allait chercher quelques gouttes d’eaux, ils parviendraient à éteindre les flammes. Il croyait plutôt en cette théorie, que l’effort d’une communauté pouvait changer le cours des choses. On se moquait facilement de la tête d’orange états-uniennes mais l’Australie était certainement l’un des pires pays en terme de climato-scepticisme et de protection de l'environnement. Cela le rendait malade d’ailleurs. La mairie de Brisbane sous des airs pseudo-écologiques avaient trouvaient un moyen de ne pas dépenser un sous, ou presque. C’étaient plus aisés de laisser ce travail à des oeuvres associatives et caritatives. C’était bien plus cela qui gonflait le cadet Adams. Enfin ce n’est pas comme si de toute façon il pouvait y faire quoique se soit. Ou du moins pas encore.
L’important c’était finalement qu’il soit vu et observé en plein labeur. Ni le lieu, ni les conditions de travail, ni la tenue n’étaient idéaux. Cela témoignerait qu’il était capable de donner de sa personne. Pur calcul, certes. Mais après avoir tant fait ardemment la promotion de ce mois de l’année, il ne pouvait se défiler. Il avait soutenu l’initiative d’imprimer des affichettes biodégradable et d’éviter de tomber dans le carcan d’internet dont les serveurs prenaient de plus en plus de place dans le monde. Oui, les clubs écolos de l'université essayait de voir plus loin que le bout de leur nez en tentant de proposer certaines alternatives, même si cela avait pour coût principal non pas l’argent -quoique- mais surtout une moindre visibilité.
Enfin, il avait laissé son humeur bougonne chez lui. Il avait bien dormi cette nuit en plus donc il n’avait pas de raison d’être irascible. Il avait retrouvé tôt dans la matinée des personnes de l’université. Par groupe de trois ils s'étaient lancés dans une compétion amicale de celui qui ramènerait le plus de déchets. Gants et pinces en mains ils arpentaient différents lieux et il y en avait du travail. Trop d’ailleurs. Midi arriva plus rapidement que ce Simon n’aurait pu croire. Comme quoi parfois, laisser aller son esprit ailleurs était une bonne solution pour faire passer les corvées plus rapidement. Puis la pause déjeuner en plein air était toujours un moment agréable. Bien évidemment la plupart des bénévoles universitaires avaient décidés de vaquer ailleurs l’après midi. Bien que l’automne était déjà bien installé sur les terres australes, les températures ambiantes restaient bonnes. Trop peut-être. Chaleur et gants en caoutchouc ne faisaient pas vraiment bon ménage. Cette sensation d’avoir les mains moites n’était pas la plus agréable au monde. Bien qu’il y ait plus de monde que tantôt, le cadet Adams reconnaît de moins en moins de visages familiers. C’était ainsi, au moins il pouvait désormais pleinement se focaliser sur l’exercice de ramassage des déchets. Quelques gouttes perlent de son épaisse chevelure jusque sur son front. Il serait peut-être temps qu’il songe à aller chez le coiffeur. L’étudiant passe son avant-bras pour essuyer la sueur. Il remonte les manches de sa veste-chemise à carreau rouge et noire. Son t-shirt est noir. La chaleur et l’effort assèchaient sa gorge. Il était temps pour lui de prendre une pause pour satisfaire sa soif.
Une table avait été dressée sous une toile. Il y avait des verres disponibles ainsi que quelques moyens de subvenir à un sentiment d’appétance. L’eau se trouvait dans des bidons, tandis que les plats étaient dans des moules de verres ou de céramiques. Il n’y avait rien de jetable. Logique, lorsqu’on prônait un vrai désir d’écologisme et que l’on refusait le consumérisme. Alors qu’il s’approchait des lieux, il vit un homme aux tatouages proéminents se renverser de l’eau dessus. Simon ne peut pas s’empêcher une fois à son niveau de faire une remarque :
Eh bien, tu es vraiment un farouche zélé du nettoyage de plage pour suer autant. Le benjamin souriait légèrement. Il portait un regard ascardamycte sur la tâche tout en retirant ses gants. Une fois cela fait, il se servit un verre d’eau. Il ne me semble pas que nous nous soyons déjà rencontré ici bien que j’ai une impression de familiarité. C'était surtout les tatouages sur les bras de son futur interlocuteur qui le faisait se questionner. Tu ne fais pas partie des cercles réguliers des bénévoles non? De manière vive, il bu le verre qu’il venait de se servir avant de le reposer. Je suis Simon Adams. Il lui tendait la main. Je suis un bénévole régulier de cette asso’ liée au milieu universitaire, donc de fait étudiant.
Eh bien, tu es vraiment un farouche zélé du nettoyage de plage pour suer autant Tu comprends pas sur le moment parce que tu ne sues pas du tout. Et puis tu réalises très rapidement qu’il fait une vanne sur la belle tache visible sur ton tshirt. Ca te fait sourire. Bien joué. Tu l’as mérité celle là. T’as deux mains gauches Jordan c’est affolant. Il ne me semble pas que nous nous soyons déjà rencontré ici bien que j’ai une impression de familiarité. Tu termines de boire ton verre - qui ne contient plus tellement d’eau - avant de regarder le gars. T’essaies de le remettre mais tu vois pas. Tu ne fais pas partie des cercles réguliers des bénévoles non? Tu indiques la jeune Mendez qui est un peu plus loin d’un signe du menton.
« Nan, j’accompagne Ana-Maria, elle elle en fait partie. » Mais ça va, le gars il cherche de son côté, il va sûrement trouver avant toi parce que t’as généralement une bonne mémoire des visages. Ca dépend quand… Ouais faut pas que ce soit un truc qui date de y’a 5 ans. Mais il a l’air jeune, tu penses pas que ça remonterait à là. Je suis Simon Adams.
« Jordan Fisher. » Tu serres sa main après avoir reposé ton verre vide. Ca fait super formel de dire son prénom et son nom comme ça mais tu ne fais que suivre sa formulation à lui. Ca doit être important pour lui d’une façon, c’est comme ça que tu vois les choses. Je suis un bénévole régulier de cette asso’ liée au milieu universitaire, donc de fait étudiant. Méga formel cette présentation. Tu hoches la tête. « Ana m’a tiré du canapé pour qu’on vienne ici. Elle doit être dans cette assoc’ aussi à l’université. Je suis plus étudiant depuis un baille. » Tes yeux qui se tourne vers la jeune latina plus loin un instant, un doux sourire aux lèvres parce que ça se voit qu’elle est épanoui dans ce qu’elle fait. Elle y met son coeur. « Elle a bon talent de persuasion. » T’as surtout juste voulu passer du temps avec elle à faire un truc qui sert à quelque chose. Tu retournes les yeux vers Simon. « T’as l’air vachement investit dans tout ça, c’est cool. Vous êtes nombreux dans cette assoc ? » Tu te demandes s’il est pas genre le président de l’assoc ou quoi. Tu sais pas pourquoi ça t’étonnerait pas. Il a une bonne tête de délégué.
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Le cadet Adams craignait que sa blague ne fasse un véritable plat dans l’eau… apparement son interlocuteur avait comprit le mauvais humour de Simon avec un temps de retard. Cela n’était pas étonnant, c’était le genre de réaction habituelle des gens qui ne le côtoyait pas trop. Il faut dire que le patricien n’était pas un grand comique loin de là. A sa première question, il lui indique qu’il accompagne une autre personne qu’il pointe, Ana-Maria. Simon l’a connait c’est une régulière. Son interlocuteur peut d’ailleurs remarquer cela puisque le visage de l’étudiant s’illumine quelque peu. A dessein il se présente en appuyant sur son prénom et nom. L'inconnu lui répond de la même manière. Son identité lui rappelait quelque chose. Il tenta sa chance.
Tu ne travaillerais pas dans le milieu de la musique ? Le type de Fortitude Valley dont les gens fuient le voisinage ? Si le quartier n’était pas le plus calme du monde d’ordinaire, il existait certaines personnes qui étaient encore moins discrètes que d’autres. Il se pourrait également que le cadet Adams ait connue une personne qui se plaignait d’un voisin nommer Fischer. Il l’avait certainement déjà rencontré d’ailleurs c’est pour cela que le personnage lui paraissait familier. J’ai eu une proche qui habitait au début de James Street. Un moyen d'indiquer vaguement qu’il pouvait s’être croisait là-bas. Le ton était amusé plus qu’autre chose et il n’y avait aucune pointe de sarcasme.
Jordan donc, lui explique qu’il s’est fait un peu bousculer pour venir ici. Au moins il ne manquait pas d’honnêteté. Il suggère qu’elle est dans cette association en indiquant qu’il n’est plus étudiant. Oui c’est le cas en effet. Simon voit le regard de son interlocuteur se tournait vers elle. Puis le tatoué le questionne. Ils sont une une petite trentaine je dirais. Et je me contente surtout d’apporter un coup de main extérieur. Je ne suis pas directement dedans car je manque de temps mais j’ai pas mal aidé à la promotion. En tant que membre du bureau des élèves il se devait de servir toutes les nobles causes. Il jouait évidemment d’une certaine fausse modestie toutefois il n’était pas du genre à étaler ses titres devant les yeux des profanes enfin pas de lui même.
Mais c’est un Adams que je vois-là. Les deux pouvaient observer Ana-Maria se diriger vers eux. Décidément, un membre du bureau des élèves en train de nettoyer des plages. A croire que tu apprécies te salir les mains. Le ton était autant de l’humour que du sarcasme. Elle se référait bien évidemment au statut social des membres de la sacro-sainte l’institution estudiantine.T’inquiètes pas dès que je pourrais je ferais bronzette. Elle rigolait légèrement à sa parole. En tout cas merci pour ton aide. J’imagine que n’ai pas besoin de faire les présentations entre vous. Au boulot les piailleurs, on a besoin de bras là-bas. Et on se dépêche. Elle repartait déjà ailleurs, la latina avait de l’énergie à revendre.
Il semblerait qu’on est plus qu’à repartir. L’étudiant remit son gant manquant et pris un sac pour se diriger vers le lieu indiqué. Mégot, canettes, verres, plastiques en tout genre. Et bien heureusement que c’est un lieu artificiel ici sinon qu’est ce que cela serait…
(c) DΛNDELION
Spoiler:
Et répondu, n'hésite pas à me dire si tu veux que je modifie les dialogues d'Ana-Maria si tu trouves que cela ne convient pas au PnJ
Tu ne travaillerais pas dans le milieu de la musique ? Le type de Fortitude Valley dont les gens fuient le voisinage ? Tu vas de surprise en surprises dans cette phrase qu’il vient de prononcer. « Quoi ?? » J’ai eu une proche qui habitait au début de James Street.
Mais c’est qu’il a des vraies infos en plus. Il peut juste pas sortir le nom de ta rue comme ça par hasard. T’es sur le cul. On dit vraiment ça de toi dans le voisinage ? Tu demanderas à Jesus et Mira s’ils entendent. C’est vrai que parfois tu t’enchaînes un peu trop fort sur certains albums mais… Bon ok, ça se peut. Mais y’a jamais rien qui n’est venu jusqu’à tes oreilles avant ce qu’il te dit là. Alors t’as jamais pensé que ça pourrait poser problème. Ils sont une une petite trentaine je dirais… Le gars il explique les bailles de l’association mais toi t’es encore en train de cogiter sur ce qu’il t’a dit un peu plus tôt. T’as la tête ailleurs. Assez choqué par ces révélations. Les voisins te fuient. Il ment. Tu veux pas croire. Ca doit juste être des rumeurs parce que t’as plein de tatouages et tu fais peur aux gens. Mais c’est un Adams que je vois-là Et la jolie Ana-Maria qui arrive jusqu’à vous. Elle a dû voir la tête bizarre que t’as tiré. Elle le charrie comme il faut, tu kiffes trop. C’est bien une Mendez. …Au boulot les piailleurs, on a besoin de bras là-bas. Et on se dépêche.
« Ouais ouais ouais. » C’est avec un immense sourire aux lèvres que tu la regardes filer. Il semblerait qu’on est plus qu’à repartir. Tu le suis du coup. Parce que tu sais pas trop dans quel coin aller maintenant et il a l’air de savoir. Il gère un peu le coin. Tu reprends à nettoyer les conneries que tu vois trainer. Et bien heureusement que c’est un lieu artificiel ici sinon qu’est ce que cela serait…
« Ouais… Je suis sûr qu’elle va me tirer sur une vraie plage la prochaine fois. » Tu fais bien évidemment mention de Ana-Maria. Et puis tu repenses à ce qu’il t’a dit un peu plus tôt le gars.« Comment ça se fait que tu m’as remis si facilement ? Je t’avoue que ça me fait super bizarre un gars que j’ai jamais rencontré qui me balance mon adresse comme ça direct. T’es pas un stalkeur ou quoi ? » Tu le regardes tout en continuant ta labeur.
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Simon n’avait pas remarqué de suite qu’il avait mit son interlocuteur dans l’embarras, lui il continuait tranquillement de parler comme si de rien était. Il enchaîna sur l’association sans sourciller et prendre garde au réaction de son interlocuteur. D’autant plus qu’être coupée par Ana-Maria n’aida pas vraiment à orienter l’attention du patricien sur Jordan.
Il commence toute les deux à ramasser des saloperies dans le sable. Le comportement humain reste véritablement exécrable quand il s’agit de faire un peu attention à autre chose que sa propre personne. Si tout le monde faisait l’effort d’aller jeter ses déchets là où il fallait, cela serait tellement plus simple. Mais il y aurait toujours des gens pour “oublier” consciemment ou non. Des irresponsables comme il en existe tant qui et qui se plaignent après de la saleté de la ville. Souvent des donneurs de leçons qui ne regardent pas dans leur propre pré-carré avant d’aller regarder chez le voisin, des fois que l’herbe soit plus verte à côté. Et encore… la tragédie dans cette histoire c’est que ce ramassage d’ordure ne faisait pas la différence entre déchet recyclable ou non. Pour un pays à la pointe de la modernité, l’Australie avait quelques soucis avec le recyclage depuis qu’elle ne pouvait plus envoyer ses déchets en Chine. Rentabilité quand tu nous tiens.
Simon hausse les sourcils lorsque son interlocuteur semble supposer que le benjamin Adams le suit. Il prend un air mi-gêné, mi-faux. Oups. J'ai certainement était abrupt pardon… Il cherche ses mots. Je dirais que je t’avais déjà remarqué par tes tatouages sur bras, qui sont sympas soit dit en passant, en me rendant justement chez ladite personne. Lila si cela te dit quelque chose, Lila Candler pour être précis. Petite femme, brune avec des lunettes avec des branches souvent flashy. Il ramassait en même ce qui ressemblait vaguement à un reste de… mieux valait ne pas savoir ce que c’était au vu l'écoeurante odeur et de la difformité de la chose. Il continuait. Elle a déménagé depuis, elle est en Corée. Et je te rassure elle se plaignait pas vraiment de certains excès de bruit, elle trouvait cela même plutôt agréable. Certes il enjolivait un peu la vérité, mais il n’a pas tort en disant qu’elle ne s’en plaignait pas non plus énormément. Des types tatoués et des mélomanes à James Street cela ne courrait pas la rue. Enfin vraiment désolé si je t’ai paru un peu trop intrusif c’était pas le but.
Sinon penses bien à creuser un peu dans le sable avec ta pince, parfois des déchets se planquent dessous… ou les gens les planquent dessous. Heureusement que ce n’est qu’une plage artificielle et qu’on a pas plusieurs mètres de sables à retourner. Regarde moi ça. Tout ces trucs de plastiques jetés... c'est exaspérant…
Les grands plages c’est plus sympa à nettoyer, surtout au niveau de la Gold Coast. Au moins la cadre de travail est vraiment sympa. Tu penses que tu serais capable de t’engager dans une asso’ ou c’est vraiment à titre exceptionnel que tu le fais ?
J'ai certainement était abrupt pardon… Tu te demandes ce qu’il va bien pouvoir dire pour s’expliquer, mais t’aimes son choix de mots. Je dirais que je t’avais déjà remarqué par tes tatouages sur bras… Ok, pour l’instant ça se tient. Tu connais pas tout le monde dans ta rue mais ça se tient. Elle se plaignait pas vraiment de certains excès de bruit, elle trouvait cela même plutôt agréable. Il se rattrape doucement au passage. Après c’est vrai t’as déjà eu les flics qui sont venu pour baisser le son mais ça remonte à super longtemps, des années. Loin de toi l’idée de faire des soirées aussi wild à l’intérieur de chez toi. Nope. Ta maison c’est ton bébé et toutes les soirées chez toi se sont faite dehors entre le garage et le petit bout de jardin que t’as. Enfin vraiment désolé si je t’ai paru un peu trop intrusif c’était pas le but. Tu es agréablement surpris par sa façon de dire les choses parce que… tu aurais pu dire exactement la même chose.
« J’étais juste surpris… Et t’as une sacré mémoire. » T’es impressionné parce que toi c’est pas trop ça. Et puis il commence à t’expliquer comment faire pour nettoyer efficacement. Sinon penses bien à creuser un peu dans le sable avec ta pince, parfois… Tu l’écoutes et tu feras gaffe, mais la vérité c’est que tu vas pas non plus retourner toute la plage. Ce qui est visible est déjà pas mal, y’a de quoi faire. Tu penses que tu serais capable de t’engager dans une asso’ ou c’est vraiment à titre exceptionnel que tu le fais ?
« Je suis déjà dans une assoc. Pas celle là. » Tu ris un petit peu alors que tu chopes un nouveau bout de plastique que tu mets dans ton sac poubelle. « C’est à titre exceptionnel là ouais. Mais Ana va sûrement me réquisitionner encore à l’avenir. Je la connais. » Un sourire amusé sur tes lèvres. « Vous vous connaissez bien j’ai vu. Ca fusait bien les vannes. » Elle se laisse pas faire comme meuf et visiblement lui nan plus. Ca doit faire des étincelles parfois. Ca doit mettre de l’animation. Chacun sa façon de voir les choses effectivement.
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Il semblait que Simon parvenait à éteindre les dernières braises de suspicions de son interlocuteur. Il savait trouver les mots les plus judicieux lorsqu’il le fallait. Les gens n’étaient pas totalement sot. Ils se doutaient bien que Simon les caressait dans le sens du poil, mais c’était suffisamment confortable pour qu’ils ne rechignent pas. Les individus, la grande majorité, ne recherche pas spécifiquement le conflit. Lorsque vous montrez patte blanche, que cela soit vrai, partiellement faux, ou totalement faux, les gens l’accepter. Dans le cas de l’Adams c’était toujours dans cette entre-deux vaseux. L’important pour les prunelles du patricien, c’était le résultat et non pas la manière de procéder. Les gens se fichaient bien des bons sentiments selon lui. Le cadet prit un air faussement gêné lorsque Jordan lui fit un compliment sur sa mémoire. C’est autant un avantage qu’un défaut crois-moi.
Simon lui explique ensuite de penser à farfouiller un peu dans le sable histoire de déterrer quelque trés… super des capotes usagés… dans le sac. Vraiment dégueulasse. Franchement les gens... A la question sur son engagement dans une association, il lui répond qu’il est déjà engagé ailleurs. Ohh fit-il légèrement surpris. Tu es bénévole dans laquelle ? Laisse moi deviner. Il prit quelques secondes pour réfléchir. Protection des animaux ? Non, il se ravisait. Aides au plus démunis ?
Jordan racontait ensuite qu’il était là à titre exceptionnel. Il vit le sourire amusé sur les lèvres du tatoué lorsqu'il parla d'Ana-Maria. Lui aussi pouffa légèrement. Je ne dirais pas que l’on se connaît bien. On échange surtout par le prisme des associations. Et je te plussoie totalement. Lorsqu’elle a une idée en tête rien ne l’arrête. Les deux avaient déjà échangés des joutes orales ensemble. Parfois c’est d’ailleurs un peu explosifs. Mais elle est vraiment sympa. Au moins elle sait pourquoi elle est là et ce qu’elle veut. Il souriait plus ouvertement. Puis, je suis quelqu’un qu’on aime bien charriait, à raison, et j’ai du répondant. Après tout, il renvoyait l’image d’un tableau d’une vie parfaite. Cela attirait forcément l’oeil.
En tout cas, bon courage pour échapper à ses griffes. Il me semble qu’elle fait partie des principaux instigateurs d’une soirée vivant à sensibiliser les australiens à la menace de la pollution sur la vie maritime. Tu penses que tu viendras ? C’est la semaine prochaine je crois.
Ils arrivent aux niveaux de deux poubelles archi-bondées. Bien évidemment les gens trouvaient amusant de foutre leurs déchets à côté. La débilité humaine je te jure. Tu crois qu’on aura assez avec nos sacs ? Se déplacer pour trouver une autre poubelle doit être trop compliqué. Au moins l’on sait d’où proviennent certains de nos déchets précédemment trouvé. Merci le vent et les débiles. Cela m’exaspère.
Tu es bénévole dans laquelle ? Laisse moi deviner. Tu le laisses deviner, il a aucune de ses suggestions correct. « Je suis avec une association nationale de musique. Je file des cours de musique de temps à autre dans un lycée. » La conversation continue sur Ana-Maria et ça le fait plutôt rire ton commentaire. Je ne dirais pas que l’on se connaît bien. On échange surtout par le prisme des associations. Et je te plussoie totalement. Lorsqu’elle a une idée en tête rien ne l’arrête.C’est bien une Mendez. Beaucoup de femmes dans cette famille, aucune qui se laisse marcher dessus. Parfois c’est d’ailleurs un peu explosifs. Mais elle est vraiment sympa. C’est une bonne description de Ana. Explosive mais sympa. Puis, je suis quelqu’un qu’on aime bien charriait, à raison, et j’ai du répondant. Elle doit adorer ça, qu’on lui tienne tête. Elle doit s’en donner à coeur joie avec Simon. En tout cas, bon courage pour échapper à ses griffes. Il parle d’une soirée.
« Elle m’en a pas parlé. » Elle sait que t’es quelqu’un avec un emploi du temps bien rempli. T’es sûr que si elle a besoin de monde présent, elle va t’en toucher un mot. « Elle me fait déjà tous les speech quand on se voit. » Pas sûr que tu te souviennes de tout, mais t’es informé, ça c’est très sûr. La débilité humaine je te jure. Le gars il rage, il te pose des questions dont tu as aucune idée de la réponse. Tu hausses juste une épaule. « Ouais la débilité c’est très frustrant mais on y peut rien. Les gens n’écoutent que ce qu’ils veulent. » Toi t’as pas la force de faire tout ce qu’ils font dans cette assoc. Tu mets ta pierre à l’édifice en les aidant mais loin de toi l’envie d’être plus activiste.
« Faire comprendre aux gens… C’est trop d’énergie que j’ai pas. » T’as encore de la place dans ton propre sac mais tu sais qu’à un moment ou un autre vous allez devoir revenir pour vous occuper de tout ce qu’il y a en sur plus dans cette poubelle. « Et y’a une after party ce soir ? Je crois qu’on aura tous bien besoin de se relaxer enfin… Toi surtout, t’as l’air grave tendu. » A juste titre parce qu’il a l’air de mettre beaucoup de son coeur dans tout ça et qu’il y a des trucs affligeant sous ses yeux. A sa place t’aurais envie de te défouler. De crier. De danser. De chanter. Karaoké? Nan, juste de l’alcool et un bar avec de la musique super fort ça devrait faire l’affaire.
Dernière édition par Jordan Fisher le Mer 20 Mai 2020 - 13:15, édité 1 fois
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Simon se trompait lourdement dans ses propositions. Totalement à côté de la plaque oui, surtout qu’il aurait pu deviner que son association était liée à la musique, il n’avait vraiment pas réfléchi sur le coup. D’une certaine manière, la tâche à effectuer ne portait pas vraiment matière à la réflexion. Mieux valait éviter d’ailleurs au risque de se faire une entorse aux neurones. Clairement. Jordan n’a pas l’air de s'appesantir sur cette oeuvre de charité trop longuement ce qui ne poussa pas Simon à poser plus de questions que cela. Il n’allait pas lui faire passer un interrogatoire non plus.
Ils échangent brièvement sur Ana-Maria. Toutefois le cadet Adams est exubéré par ce qu’il peut observer par terre. Tellement qu’il lâche une acerbe constatation. Son interlocuteur le plussoie sans vraiment le rejoindre. Comme la plupart des gens. Il faudrait coller des amendes de plusieurs milliers de dollars pour que les personnes comprennent. Toujours taper dans le porte-monnaie pour faire obéir la plèbe, c’était la règle d’or. Mais des crétins seraient capable de crier au liberticide. Le droit de jeter ses déchets dans la rue. Brillante idée. Quand vous étiez certains d’avoir touché le fond de la crétinerie humaine, vous trouviez toujours moyen de transpercer le dit fond pour s’enfoncer encore plus dans les abysses de l’humanité. L’avantage c’est qu’avec le Corona cette année, les darwin’s awards allaient pouvoir se faire plaisir. Une pléthore de cas plus ubuesque que les autres. Enfin, Jordan répond simplement qu’il n’a pas l’énergie pour tenter de faire passer un message au gens. Ce n’était pas un mal, Ana-Maria avait la voix qui portait pour dix de toute façon.
A cause de cette poubelle, les sacs respectifs des deux compères se remplissent vite. Il va falloir aller retourner près du campement principal à ce rythme, plus vite que prévu, pour aller récupérer un autre sac. Lorsque Jordan mentionna la soirée et que le cadet Adams avait bien besoin de se détendre, il pouffa de rire. C’est pas faux, la pression a bien besoin de redescendre. Mais pas certains que cela soit un remède efficace pour le cynisme. Pardon pour mes petites frasques, je peux avoir tendance à légèrement m’emporter pour rien parfois. Enfin rien, il était dépité de la nature humaine. Je t’avoue que cela m’était totalement sortit de la tête. Merci de me le rappeler. Je présume que tu comptes y aller du coup si tu mentionnes cela. Si c’est Ana-Maria qui s’occupe de l’ambiance on ne risque pas être déçu.
L’avantage face à ces monticules de déchets, c’est qu’il n’y avait pas besoin de faire beaucoup d’efforts. Je crois qu’il est temps de faire un retour vers la case départ. D’ailleurs tu sais où c’est ce soir et vers quelle heure ? disait-il alors qu’il se remettait déjà en route vers le camp de base avec un certain entrain.
Tu le fais rire avec ta remarque, c’est bien, ça l’aura un peu détendu le temps de quelques secondes. C’est pas faux, la pression a bien besoin de redescendre. Mais pas certains que cela soit un remède efficace pour le cynisme. Pardon pour mes petites frasques, je peux avoir tendance à légèrement m’emporter pour rien parfois.
« Y’a pas de mal. » Tu comprends tout à fait. Tu es comme lui dans certaines situations. Cette assoc et leurs actions lui tiennent à coeur. Tout serait si simple si les gens écoutaient. Si les gens réalisaient que la planète n’est pas éternelle et qu’ils sont en train de la mener à son terme en vitesse accéléré avec ce comportement. Pourtant les gens avec des gosses ils devraient y penser plus que les autres. Apparemment nope. Je t’avoue que cela m’était totalement sortit de la tête. Merci de me le rappeler. Je présume que tu comptes y aller du coup si tu mentionnes cela. Si c’est Ana-Maria qui s’occupe de l’ambiance on ne risque pas être déçu. Donc apparemment y’a vraiment une soirée, mais tu n’étais pas au courant non plus. Je crois qu’il est temps de faire un retour vers la case départ. D’ailleurs tu sais où c’est ce soir et vers quelle heure ?
« Justement j’en sais rien, je te demandais si y’en avait une. » Le quiproquo te fait marrer. « Mais je peux trouver les infos sans soucis. Je compte bien venir. » Envie de te changer les idées autrement qu’en nettoyant la merde des autres idiots de cette planète. T’as aussi envie de voir Ana s’amuser autrement qu’en faisant des protestations. Tu te demandes même comment Simon délégué de classe est en soirée. T’es aussi déjà en train de l’imaginer en train de danser sur certaines chansons. T’es curieux de voir ce qui le fait kiffer. Vous retournez sur le campement de base et c’est bien rapidement que t’as tous les détails via Ana-Maria. Tu retournes vers Simon.
« Ana m’a vaguement parlé d’un truc à Fortitude Valley mais elle avait pas l’air très enjouée. J’ai besoin d’une bonne bière ou deux dans tous les cas. » Mais t’as pas de voiture et si Ana vient pas va falloir tu te débrouilles ou bien tu relocalises la soirée dans un bar plus proche. C’est toujours plus facile d’organiser à côté du lieu de travail. Tout le monde est tenté de venir car c’est juste là. Mais s’ils ont tablé sur Fortitude Valley ça veut sûrement dire qu’ils prévoient une véritable soirée jusqu’au bout de la nuit.
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Jordan lui qu’il y a pas mal. C’est environ ce que 99.9% des gens diraient de la situation. C’était logique. Etait-ce sincère, qu’importe que cela soit vrai ou non, cela n’impacterait certainement pas la vie de Simon. Il en avait pas grand chose à faire de l’avis de cette personne sur lui, enfin pas de ce style d’avis. Après tout, il représenterait prochainement un bulletin de vote… s’il votait ce qui n’était pas dit. Certainement trop perdue dans ses pensées à pester contre les humains, l’un de ses passes-temps favoris, il n’écoute que d’une oreille son interlocuteur. Il lui parle d’une soirée il acquiese sans remarquer que c’était une question. Etourdi l’Adams ? Pas qu’un peu. Il rigole du quiproquo, l’étudiant l’imite avec un air un peu hébété. On va mettre cela sur le coup de la fatigue. Il riait de bon coeur, au contraire, le fait qu’il pouvait se tromper lui rappellait qu’il était aussi largement humain et très imparfait dans sa perfection. Il fallait dire aussi qu’il n’avait pas spécialement à subir de pression sociale dans le cas présent donc il pouvait se permettre de souffler un peu, loin de toutes ces conventions qu’il adorait détester. Rien de mieux que de connaître le protocole pour mieux l’enfreindre, un véritable délice.
Les deux hommes ramènent les sacs remplis, finalement c’était juste mais tout rentrait à peu près… disons que les sacs ne seront pas refermable sans agrafe. Mais ils avaient cela à la base improvisée de bric et de broc donc pas de problème de ce côté. L’après-midi était vite passé et le soleil bien qu’encore rayonnant descendait lentement s’éteindre à l’horizon. Une légère brise s’était par ailleurs levée. Les deux se séparaient vacant à quelques sommaires occupations avant que finalement il revienne voir Simon. Jordan lui indique qu’Ana ne viendra probablement pas ce soir et que la soirée se déroulera à Fortitude Valley.
Si tu veux qu’on y aille ensemble avec les autres, il y a pas de souci. C’est au Canvas apparement. Mais on peut aussi trouver un autre endroit plus tranquille si tu veux juste qu’on discute un peu et que tu as pas envie de tarder. Il réfléchissait deux secondes. Je connais pas grand monde qui va aller au Canvas, donc aucun intérêt d’y aller je t’avoue si ni toi ni Ana n’y allaient. Tu penses qu’elle ne veut pas du tout sortir ? Simon ne savait absolument pas si elle était une addicte des soirées. Peut-être pas s’il ne gardait pas de souvenir, d'elle en soirée, en mémoire. Au besoin, j’ai une voiture à disposition pour se déplacer. Une Toyota Aygo bleue, quatre porte. Pas le plus pimpant mais très pratique pour se garer en ville.
Donc c’est comme tu préfères, j’ai pas vraiment de préférence. La question est de savoir si tu veux rentrer tard ou non. Et si tu penses pouvoir convaincre Ana de venir.
On va mettre cela sur le coup de la fatigue. Il est grave chou à se justifier. Il se marre c’est le principal. Si tu veux qu’on y aille ensemble avec les autres… Ca. Ca n’entre pas dans l’oreille d’un sourd. Tu sais pas encore comment il y va mais il y va. Et tu vas le suivre. Si tu peux bouger gratuit par sa générosité, tu prends. si tu veux juste qu’on discute un peu et que tu as pas envie de tarder. Il veut discuter avec toi ? Ou bien le « on » est pour plus que vous deux ? Tu sais pas. Je connais pas grand monde qui va aller au Canvas, donc aucun intérêt d’y aller je t’avoue si ni toi ni Ana n’y allaient. Tu penses qu’elle ne veut pas du tout sortir ?Hmmm… T’as aucune idée en vrai. Tu jettes un coup d’oeil vers elle. Elle avait l’air assez sûre d’elle quand t’en as parlé mais elle peut toujours changer d’avis si tu lui dis les nouveaux plans.
« Je vais essayer de la convaincre. » Tout est toujours plus drôle avec elle dans le coin. Elle fait parti des gens que tu aimes le plus sur cette planète. Leur compagnie est toujours la bienvenue. Simon a l’air de l’apprécier. Ca ne peut qu’annoncer une bonne soirée nan ? Elle a peut être des trucs prévus déjà. Elle a toujours des trucs prévus. C’est une femme très occupé. T’aimes ça chez elle. Jeune et ambitieuse, déjà rempli de projets de tous les côtés. Au besoin, j’ai une voiture à disposition pour se déplacer. Tu hoches la tête.Donc c’est comme tu préfères, j’ai pas vraiment de préférence. La question est de savoir si tu veux rentrer tard ou non. Et si tu penses pouvoir convaincre Ana de venir. Le gars il se fait tous les scénarios possible dans sa tête, ça te fait kiffer parce que t’es un peu comme ça aussi.
« J’ai pas de préférence non plus. » Tu dis ça plus pour plaisanter qu’autre chose. T’as juste eu beaucoup l’impression qu’il était en train de te faire un genre de coming out. Tu sais bien que non, mais ça t’a fait rire. « Ouais je monte avec toi. J’ai pas de voiture. » Et tu files vers Ana une dernière fois avant de partir définitivement. Elle te fait comprendre que nope, elle a des trucs prévu important. Tu n’insistes pas. Tu lui dis où vous aller et libre à elle de vous rejoindre plus tard si elle a changé d’avis. « On peut y aller elle vient pas. Je te suis. » Tu connais pas vraiment Simon mais avec sa tête de premier de la classe t’es sûr qu’il va pas t’emmener dans un plan foireux. Ce serait plutôt toi de vous deux qui attirerait les emmerdes, t’es sûr de ça. Donc ça va aller, parce que t’es chill, tu veux pas d’emmerdes non plus. Tu veux juste boire et te changer les idées avec des nouvelles personnes. T’aurais été à Fortitude pour boire dans tous les cas. Jamais dérangé de sortir tout seul.
« At the beach, life is different. Time doesn’t move hour to hour but mood to moment. We live by the currents, plan by the tides and follow the sun. »
Simon était toujours du genre à faire beaucoup de manières. Peut-être trop. C’était tout lui cracher. Est-ce que c’était grave ? Non pas particulièrement. Après tout on ne pouvait pas toujours aller contre nature. D’autant qu’il était un peu fatigué ce qui n’arrangeait pas la chose. Bien évidemment que Jordan lui répond oui lorsque l’enfant prodige lui dit qu’il a un véhicule. Cela faisait toujours un déplacement gratuit et rapide.
Simon aurait vraiment souhaité qu’Ana-Maria vienne mais apparement c’était non. Elle n’allait pas changer d’avis et cela ne l’étonnait pas vraiment. Après tout elle était connu pour son caractère buté et cela ne changerait pas qu’importe le temps qui s’écoule. Cela lui faisait tout de même étrange de ce dire qu’il allait transporter un presque parfait inconnu et qu’il allait boire un coup dans un lieu encore inconnu. Comme quoi, il y avait toujours moyen de se lier avec des gens et cela montrait que Simon ne faisait pas encore totalement uniquement les choses dans son intérêt. Évidemment il ne se poserait pas cette question, trop difficile à avouer pour lui qui aimerait être un pur machiavel.
Puis Jordan a l’air d’être une personne calme et qui ne cherche pas particulièrement les ennuis donc il ne risquait pas d’y avoir une esclandre ou quoique que ce soit de similaire. Puis peut-être qu’un lien sérieux naîtrait entre les deux qui sait ? Après tout le hasard réservait bien des surprises et on ne savait où cela pouvait finir.
Et bien on est partit alors. Même si je sais pas encore. On va fêter ce nettoyage de plage comme il se doit. Cela sous entendait modestement mais on connaît la folie de l’ivresse, cela peut rapidement partir en live total. Le soleil s’éteignait au loin laissant les incandescentes lumières de la ville prendre le relai. Le ciel se couvrait légèrement ne laissant pas percer la lumière des étoiles.
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