| It’s not a random coffee, it’s destiny (ft Evelyn Pearson) |
| | (#)Mer 6 Mai 2020 - 17:48 | |
| 26 Novembre 2018. Cette journée commençait décidément très mal…Elizabeth s’était levée trop tard. pour pouvoir faire son programme du matin. Elle avait du renoncer à son sport quotidien, ce qui ne la mettait pas de très bonne humeur. Elle n’avait fait que le minimum au niveau de son look, qui restait tout de même très élégant d’un point de vue extérieur mais insuffisant pour notre exigeante Elizabeth qui aimait prêter attention à chaque détail de son allure. Il faut dire que l’image était très importante dans son travail. Et la rigueur aussi, ce qui tombait bien car dans ce domaine-là, elle excellait.
En parlant de travail, Elizabeth se dirigeait vers son bureau. Elle avait sauté l’étape de son sport afin d’avoir le temps d’attraper son café. Son assistante du moment était malade, elle devait donc aller se le chercher elle-même, ce qui avait également tendance à empirer son humeur grognon. Elle s’était donc arrêtée au Starbucks au coin de la rue du bâtiment de la ABC, à côté du centre commercial en extérieur. Evidemment, comme nous étions de bon matin, il y avait une queue assez importante. Elizabeth en profita pour attraper son portable et commencer à faire un tour des tâches qu’elle devait réaliser aujourd’hui. Quelqu’un vint prendre sa commande afin de faciliter la fluidité de la file d’attente pour ceux qui préparaient les nectars indispensables du matin à base de café. Elizabeth se replongea dans son portable. Les personnes défilaient avec leurs boissons chaudes en main. Elle les regardait passer avec envie, elle sentait les effluves de sa drogue quotidienne venir lui chatouiller les narines. Mais elle attendit patiemment son tour. Sa boîte mail était déjà pas mal remplie malgré l’heure matinale. Elle commença à en lire quelques-uns pour avoir une idée des sujets abordés.
Elle entendit son prénom et cela la sortit de sa bulle mais elle ne tarda cependant pas à s’y replonger une fois le délice attrapé. Elle reçut un message. Génial, sa réunion de ce matin était annulée…Elle souffla, elle s’était donc dépêchée pour rien. Elle ne prêta pas attention à où elle se dirigeait. En effet, Elizabeth était habituée à ce qu’à la ABC, les personnes se retirent de son chemin pour lui laisser la place. Ce ne fut donc pas étonnant qu’elle percute de plein fouet une femme qui se dirigeait vers le comptoir. Peut-être avait-elle réceptionné la mauvaise commande ou qu’elle souhaitait rajouter du sucre…le fait est qu’elle n’eut pas le temps de réaliser l’action qu’elle voulait faire en se dirigeant à l’inverse du sens de direction d’Elizabeth. Les deux femmes se renversèrent donc mutuellement leur café sur elles.
« Mais faites attention bon sang, vous ne regardez donc pas où vous allez ? »
Plutôt ironique pour quelqu’un qui n’avait pas fait attention et qui ne regardait pas où elle allait…Mais à ce moment précis, Elizabeth n’était pas vraiment concentrée sur la réalité. Elle n’avait donc pas réalisé son comportement. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 10 Mai 2020 - 14:11 | |
| ≈ ≈ ≈ {it’s not a random coffee, it’s destiny | novembre 2018} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Elizabeth Warren Le mois de novembre faisait office de parcours du combattant pour Evelyn. Pour elle qui n'était pas encline à l'activité sportive, elle ne ressentait aucune espèce de honte lorsqu'elle admettait ouvertement que ce mois-ci, elle le haïssait. Et qu'importe la partie du monde où elle se trouvait, Londres ou Brisbane, elle le sentait, le poids de ce mois si particulier qui pesait immanquablement sur ses frêles épaules. Cette tension palpable, aussi bien dans l'atmosphère que dans chaque atome qui constituait son être, elle la rendait plus lasse lorsqu'il s'agissait d'honorer les entrées de son emploi du temps de ministre – littéralement, car la saison des mariages battait son plein en Australie. Aussi, le travail qu'elle devait abattre la laissait suffisamment occupée pour qu'elle ne songe à ce qui la tourmentait dans l'intimité de ses pensées, recluse dans ses émotions comme chaque fois qu'elle se sentait trop à fleur de peau ; et là encore, c'était le cas, définitivement. Ça avait fait 27 ans au début du mois que son père était parti, un calcul qui lui avait serré la gorge dès le réveil au matin du 2 novembre. La tradition voulait qu'elle passe ce jour à réfléchir à la vie qui aurait été la sienne si Kai n'avait pas succombé sur le terrain. Sans doute que ça lui faisait plus de mal qu'autre chose de se l'imaginer sans cesse, seulement elle n'avait jamais réussi à ignorer son sentiment d'être passée à côté de quelque chose à l'instant où son père s'était effondré. Elle essayait de rationnaliser, de se dire qu'elle ne regrettait en rien d'être devenue celle qu'elle était aujourd'hui, il y avait pourtant toujours un doute qui parvenait à s'immiscer dans son esprit lorsqu'elle s'apercevait qu'en vérité, à part la réputation qu'elle s'était bâtie dans le milieu de l'organisation de mariage, sa vie ne tenait pas à grand-chose. Ainsi, novembre passait dans la morosité. C'était plus facile à gérer quand elle était encore à Londres puisque rien autour ne venait appuyer sur la plaie qui, chaque année un peu plus grande, s'ouvrait de nouveau à l'aube de ce mois difficile. En Australie, on en faisait tout un pataquès de l'anniversaire de la mort de son père ; entre les médias et les réceptions organisées par La Fondation, elle avait le sentiment encore plus prégnant de replonger tête la première dans le deuil duquel elle avait eu tant de mal à se sortir. Ça passerait, comme à chaque fois. Ce fût ce qu'elle se dit en relevant la tête de son agenda soigneusement tenu, installée dans un coin tranquille du Starbucks qu'elle avait investi très tôt ce matin-là. Se perdre dans l'élaboration du plan de table d'un des mariages dont elle s'occupait, ça l'aidait à relativiser la situation tant le casse-tête était réel. Il fallait tout prendre en compte ; des indications des futurs mariés à ceux de prestataires, respecter le cahier des charges qui lui était imposé, ça l'apaisait véritablement, lui donnant assez de fil à retordre pour qu'elle ne trouve le temps de s'appesantir sur sa propre détresse. La main qui tenait son stylo se tendit sans qu'elle ne relève la tête, cherchant à tâtons son gobelet de café qu'elle finit par trouver et duquel elle sirota une gorgée trop peu sucrée. Elle avait opté pour une version allégée de son breuvage favori, mais le goût était trop fade pour elle. Un encouragement suffisant pour qu'elle se lève de sa chaise avec l'élégance qui la caractérisait, ses doigts repoussant une longue mèche de cheveux ondulée, et abandonne un instant son échappatoire dans l'idée d'aller réclamer un peu de douceur pour son café. Extraite de son coin silencieux, elle slaloma entre les clients, répandant sourires et excuses pour se frayer un chemin dans l'établissement, quand la détermination d'une cliente à faire la même chose la prit de court et le fit s'arrêter trop tard pour éviter la collision.
Ce fût un échec. Un léger cri de stupeur s'échappa de ses lèvres quand la tiédeur de son café se répandit sur sa blouse de bonne facture, l'imbibant d'une nuance brunâtre qui laissa entrevoir les sous-vêtements de la même couleur qu'elle portait ce jour-là. Un regard sur sa silhouette, puis sur celle de l'accidentée en face d'elle, et elle lui demanda à toute vitesse "Vous ne vous êtes pas brûlée ?" Elle s'en assura, prête à agir s'il le fallait. Mais l'entame de la jeune femme la fit se raviser et poser sur un elle un regard plus sévère "Puisque vous semblez si inquiète, je vous informe que moi non plus, je n'ai rien, merci." Le toupet, pensa-t-elle en écartant doucement les mains pour constater à nouveau les dégâts sur sa tenue ; elle était fichue, mais ce n'était pas si grave "C'est vous qui ne regardiez pas où vous alliez. La moindre des choses, ce serait au moins de vous excuser", se stoppant en relevant les yeux, elle pencha la tête en les vrillant sur le gobelet à moitié vide sur lequel le nom de la jeune femme était inscrit "Elizabeth." Ponctua Evelyn comme si elle ne s'était pas arrêtée. Ce n'était vraiment pas le bon jour – pas le bon mois – pour les rebuffades teintées de mauvaise foi de la part d'une inconnue. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 19 Mai 2020 - 20:47, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 18 Mai 2020 - 23:03 | |
| La scène de crime était bien visible : les tâches envahissaient les tenues des deux femmes et des flaques recouvraient le sol avec les gobelets abandonnés. Elizabeth sentait la chaleur de la boisson recouvrir son chemisier. Il était bon pour le pressing… "Puisque vous semblez si inquiète, je informe que moi non plus, je n'ai rien, merci."Triste vérité mais pourtant…Elizabeth n’avait pas pensé au bien-être de l’inconnue. Cette réalité la frappa de plein fouet. Depuis quand était-elle devenue égocentrique ? Elle avait certes l'habitude d'être mise au centre de la scène de part son travail mais Elizabeth n'avait jamais été malveillante ou méchante. "C'est vous qui ne regardiez pas où vous alliez. La moindre des choses, ce serait au moins de vous excuser"La femme qui faisait face à elle avait un ton ferme. Elizabeth fut surprise d’avoir une personne qui la remettait à sa place. Cela n’arrivait jamais quand on était en haut de l’échelle à la ABC…Mais cela ne voulait pas dire que de temps en temps elle ne l’aurait pas mérité. Elizabeth avait parfaitement conscience d’être parfois trop directe et limite désobligeante. Et au fond, cette femme avait raison, Elizabeth ne regardait pas où elle allait. Mais ça, elle ne l’admettrait jamais, elle était bien trop fière notre Elizabeth. Et puis de toute façon, il fallait bien être deux pour faire un accident, n’est-ce pas ? Cependant, elle n’était pas insensible à la catastrophe qui venait de se produire. Cette femme avait également sa tenue du jour ruinée et elle se retrouvait sans café. Pas de carburant et un look négligé, autant dire un cauchemar dans le monde d’Elizabeth. Elle ne connaissait pas cette femme mais il y avait une probabilité qu’elle ressente pareil. Après tout, elle dégageait une allure travaillée et elle avait fait la queue pour obtenir sa liqueur motivante pour la journée. « Je suis désolée que votre tenue soit ruinée. Nous sommes dans un bel état toutes les deux » Dit-elle en souriant. Elle espérait détendre un peu l’atmosphère. « Puis-je vous offrir un café en remplacement de celui-ci ? » Elle observa la file d’attente et rajouta « si vous n’êtes pas pressée bien sûr »Elizabeth avait du temps qui s’était libéré devant elle et elle n’allait certainement pas attaquer son emploi du temps sans un bon café. Bon, elle n’était pas très douée pour le small talk mais après tout, elle avait tout à fait sa part de faute dans la confrontation qui venait d’avoir lieue. Elle pouvait donc fournir un petit effort. La femme en face d’elle prit quelques secondes pour réfléchir. Elizabeth en profita pour la détailler. Elle avait un air renfrogné mais ses yeux dégageaient une certaine douceur. Elle avait quelques marques sur le visage qui laissaient suggérer qu’elle avait du vécu sous les pieds. La trentaine était déjà derrière elle. Elle semblait venir d’un milieu plutôt aisé vu la qualité de ses vêtements et la posture élégante qu’elle tenait. En rajoutant à tout ceci la vivacité qu’elle avait manifestée à remettre Elizabeth à sa place, il était clair que cette femme avait du caractère. Cela laissait présager un échange pétillant et intéressant. @Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 20 Mai 2020 - 13:23 | |
| ≈ ≈ ≈ {it’s not a random coffee, it’s destiny | novembre 2018} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Elizabeth Warren Ce n'était pas son jour. Cette pensée lui traversa l'esprit pendant que, s'escrimant à ce que son chemisier, devenu légèrement transparent, ne lui colle à la peau, elle en pinça l'extrémité pour le faire sécher. En vain, évidemment. Au moins, ça lui donnait une contenance que son furtif air revêche rendit plus sévère encore, toujours un peu vexée de la façon avec laquelle la jeune femme s'était adressée à elle. "C'est moins dramatique qu'une brûlure au deuxième degré, croyez-moi." répondit Evelyn du tac-au-tac, la tête baissée pour mieux constater par elle-même qu'effectivement, son chemisier était ruiné. Cela étant, il y avait tant de choses plus dramatiques dans la vie que de perdre l'une des pièces préférées de son dressing élégant. Une brûlure donc, surtout à cet endroit, aurait été plus incommodante que la sensation de se faire sauter à la gorge par une illustre inconnue ; une illustre inconnue dans son tort qui plus est. Non, Evie n'en démordrait pas. Elle n'avait en fait, rien à se reprocher. Pour autant, pas la dernière à mettre de l'eau dans son vin, et très peu encline à rentrer en conflit armé, surtout en ce moment, elle laissa rapidement tomber sa rebuffade pour relever la tête et poser les yeux sur la tache brunâtre, similaire à la sienne, qui imbibait également la tenue de la jeune femme qui lui faisait face Lâchant son propre chemisier, elle pointa un index peint en marron foncé dans sa direction, et lui fit remarquer "La vôtre a souffert aussi. J'imagine que ça veut dire que l'on est quitte." tenta-t-elle avec une pointe d'humour tandis qu'un employé du café s'approcha d'elles pour les débarrasser de leurs gobelets vides "Je suis navrée. On vous donne du travail en plus." dit-elle humblement au jeune homme. Il lui sourit avec mansuétude lorsqu'il commença à accomplir son nettoyage, l'air de dire que ce n'était pas la pire chose qui pouvait lui arriver pendant son service. Se détournant très légèrement, elle s'apprêta à se réinsérer dans la file d'attente quand la voix de la jeune femme se fit à nouveau entendre. Evelyn se retourna sur elle. S'était-elle attendue à ce qu'elle cherche à faire amende honorable ? Pas tellement, elle semblait plutôt pressée, assez caractérielle pour faire peser le poids de sa propre faute sur les épaules de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas ; ces gens-là, elle les côtoyaient assez pour avoir une pleine conscience de la rareté de leur bonté. Se redressant sur ses talons hauts, elle faillit refuser. Mais à considérer l'expression sur le visage de son interlocutrice, elle consentit à lui dire, un brin d'ironie voilant le timbre de sa voix "C'est si gentiment proposé." Et dans la foulée, elle ajouta, levant légèrement une main devant elle pour marquer son point avec toute la douce détermination que lui connaissait ses proches "Pardon d'avoir été un peu vive. Votre attaque m'a surprise." avoua-t-elle alors, opinant du chef avec un léger sourire qu'encore une fois, elle accompagna d'un signe de la main pour mieux faire passer son discours "Ça sera entièrement pardonné après ce nouveau café. Je ne suis pas aussi rancunière que j'en ai l'air." Ce n'était pas totalement vrai, mais puisqu'elles ne se reverraient probablement plus jamais après ça, mentir par omission ne lui porterait aucun préjudice majeur en cette fin de matinée. Tournant à nouveau la tête dans sa direction, elle finit par lui tendre la main avec politesse "Evie." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 27 Mai 2020 - 16:44 | |
| "C'est moins dramatique qu'une brûlure au deuxième degré, croyez-moi."Au moins cette femme manifestait des ressources pour rebondir et Elizabeth ne pouvait que saluer cette attitude. Mais partir directement sur l’hypothèse de la brûlure semblait être un peu extrême. Cette femme ne semblait pas faire dans la demi-mesure... "La vôtre a souffert aussi. J'imagine que ça veut dire que l'on est quitte."Au moins sur ce point elles étaient d'accord. Et puis cela ne servirait à rien de raviver la braise en feu...Elizabeth acquiesça donc. La femme interrompit leur contact pour s’adresser à un jeune employé qui vint nettoyer le résultat du désastre. Elle laissait parler le côté doux qu’Elizabeth avait senti dans ses yeux. Elizabeth n’était pas aussi démonstrative, surtout qu’elle n’était pas très loquace, mais elle compatissait à la condition du jeune homme. La femme se retourna vers Elizabeth et réagit concernant la proposition de lui offrir un nouveau café. "C'est si gentiment proposé."L’ironie dans sa voix était palpable. Mais qu’importe, Elizabeth aurait fait sa bonne action du jour. Après tout, elle avait juste à l’écouter, réagir un minimum et après elles ne se verraient plus, non ? La tigresse en face d’elle observait son interlocutrice en détails afin de s’assurer qu’elle pouvait baisser la garde. Elizabeth se laissa scruter. "Pardon d'avoir été un peu vive. Votre attaque m'a surprise."La conclusion de son examen était donc de ranger les griffes. Elizabeth pouvait tout à fait comprendre la réaction de cette femme à son égard. Elle-même aurait été méfiante si on lui manifestait de la sympathie après lui être rentrée dedans. Mais notre Elizabeth elle était comme ça, elle savait alterner une position à une autre face à un interlocuteur. « Elle m'a surprise aussi » dit-elle en souriant Elizabeth avait été habituée à développer ce talent lors des négociations qu’elle pouvait vivre au nom de la chaîne. Et les personnes qui participaient à ces échanges étaient toutes différentes. Certains étaient des requins et aimaient la confrontation, d’autres étaient des chiens qui semblaient féroces mais aimaient en réalité le câlinage dans le sens du poil, d’autres encore étaient des serpents qui aimaient se faire discrets et se faufiler…Il fallait savoir analyser et s’adapter tout en contrôlant ses propres émotions. Et Elizabeth était la reine de la jungle dans ce domaine… "Ça sera entièrement pardonné après ce nouveau café. Je ne suis pas aussi rancunière que j'en ai l'air."Elizabeth n'en crut pas un mot. S’il y a bien quelque chose qu’elle sentait chez cette femme c’était sa ténacité et son opiniâtreté. Ce n'était pas des défauts aux yeux d'Elizabeth, loin de là même, mais elle ne la voyait donc pas du tout du genre à pardonner facilement...La femme annonça son prénom. « Elizabeth, enchantée »Elizabeth lui tendit la main, comme si finalement cette histoire de café avait été une transaction. Mais qu’importe, le geste avait été lancé, c’était un réflexe pur et simple. Elles s'installèrent toutes les deux au bout de la file. La queue ne diminuait pas beaucoup, elle semblait bloquée. En effet, l’une des machines à café était tombée en panne. Elizabeth eut une pensée pour ce jeune homme. Comme quoi, voir quelqu’un avoir une plus mauvaise journée que vous peut vous remonter le moral…Cruel mais réel. Elizabeth décida donc d’essayer de combler le temps d’attente en s’intéressant à Evie. « Alors Evie, qu’est-ce que la caféine vous permet d’affronter dans votre journée ? »C’était bien entendu une façon subtile d’en savoir plus sur ses occupations professionnelles. @Evelyn Pearson- Hehe:
Le thème de ma réponse ? Les animaux xD
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 4 Juin 2020 - 13:25 | |
| ≈ ≈ ≈ {it’s not a random coffee, it’s destiny | novembre 2018} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Elizabeth Warren Ça lui venait probablement du milieu dans lequel elle avait été élevée, de s'en remettre aux convenances pour désamorcer un conflit, quel qu'il était. Elle avait toujours vu sa mère s'en remettre au bon sens pour asseoir son autorité au sein de La Fondation, mais pas uniquement, et même si ça l'ennuyait profondément de le penser, elle estimait que cette méthode était la meilleure à adopter. Un jour où l'autre, il faudrait qu'elle pense à la remercier de le lui avoir inculqué d'ailleurs… mais pas tout de suite, pas dans l'état actuel de leur relation qui plus le temps passait, plus n'allait pas en s'arrangeant. Toujours est-il qu'elle se savait douée pour ça, la diplomatie. Comptant sur son instinct pour ne pas envenimer les choses, Evie faisait tourner le vent pour ne pas se laisser emporter par l'instant. Il y avait des moments où c'était plus compliqués qu'à d'autres, notamment lorsque ses propres intérêts étaient impliqués. Mais dans la majorité des cas, elle savait temporiser, loin de ressentir le besoin compulsif de certain de vouloir remporter le dernier mot comme on remporte une médaille après une cours dument menée. Elle avait beau avoir du caractère, déterminée à se faire une place en douceur qu'importe là où elle mettait les pieds, elle était néanmoins plutôt bonne perdante. La vie était faite ainsi, de rencontres qui se passaient moins bien que d'autres, et de moments désagréables au-dessus desquels il fallait passer pour avancer sur la bonne voie, et évoluer. Elle n'était pas novice en la matière, elle avait masterisé l'exercice. Aussi, cet incident se plaçait dans la catégorie des événements déplaisants qui n'auraient pourtant aucune incidence sur le cours de son existence ; elle devrait simplement se débarrasser de son chemisier ruiné, mais très franchement, elle s'en remettrait – tout comme cette femme s'en remettrait elle aussi, elle en mettrait sa main à couper.
"Elizabeth." répéta-t-elle pour mémoriser son prénom tout en récupérant la main qu'elle lui avait tendu comme le calumet de la paix. Son prénom lui allait comme un gant, illustrant toute l'élégance qui se dégageait de sa silhouette longiligne et de la cascade de cheveux bruns qui dévalaient soyeusement entre ses omoplates. Un instant, elle détourna le regard et se hissa doucement sur la pointe des pieds pour constater la raison de la mise en arrêt de la file d'attente. Evie ne démontra rien d'autre qu'un léger soupir, témoin timide de son agacement qu'elle mit sur le compte de l'incident avec Elizabeth. Un mauvais moment à passer, ce fût ce qu'elle se répéta en reportant son regard sur la jeune femme qui s'adressait de nouveau à elle. Elle salua intérieurement son initiative de mener la conversation, et accepta de bonne volonté de se plier à l'échange qu'elle poursuivit avec un petit sourire sur le visage "Rien de plus qu'un casse-tête dont je me serais bien passée. Un plan de table à établir… ce n'est jamais une mince affaire, c'est presque de la diplomatie à ce stade." Heureusement qu'elle en était dotée, donc. Elle élargit son sourire, la désignant d'un très léger signe de menton quand elle lui retourna la question "Et vous alors ?" fit-elle simplement, avant de s'apercevoir que faire dans l'économie de mots à ce moment-là pourrait ne pas tourner à son avantage et la faire passer pour plus pimbêche qu'elle ne l'était. Elle se fichait bien de l'image qu'elle renvoyait, c'était une vérité basée sur toutes les années qu'elle avait passé à vivre avec l'épée presse à scandales au-dessus de la tête, pour autant la gentillesse faisait partie intégrante de ses valeurs alors… elle s'y plia sans rechigner, changeant son fusil d'épaule en sortant rapidement de sa bouderie, indistincte pour ceux qui ne la connaissaient pas, pour mieux ajouter à l'adresse d'Elizabeth "Vous sembliez pressée, un rendez-vous en perspective ? explicita-t-elle, les sourcils haussés pour appuyer son interrogation, et ses yeux rencontrant les siens lorsqu'elle affirma son œillade, dans l'attente d'une réponse de sa part. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 22 Juin 2020 - 12:36 | |
| "Rien de plus qu'un casse-tête dont je me serais bien passée. Un plan de table à établir… ce n'est jamais une mince affaire, c'est presque de la diplomatie à ce stade."De la diplomatie…voilà un terme qu’Elizabeth connaissait bien. Mais elle en avait sa définition à elle. Combien de fois avait-elle du garder son calme pendant des négociations ? Son secret pour en arriver au bout ? Faire l’anguille…Elizabeth était très douée dans la manipulation des mots et elle ne laissait rien paraître en terme d’émotions, il était donc impossible pour son interlocuteur de savoir comment elle se positionnait. "Et vous alors ?"Elizabeth réfléchit à comment répondre à la question sans trop en dire. Elle n’était pas une grande fan d’étaler sa vie, surtout en face de personnes qu’elle ne connaissait pas. "Vous sembliez pressée, un rendez-vous en perspective ?"Evie avait décidé de rajouter cette phrase comme pour montrer qu’elle était prête elle aussi à faire un effort. Elizabeth apprécia l’attention bien qu’elle n’était pas du genre loquace et que donc elle respectait totalement les personnes qui allaient à l’essentiel. « Je l’étais en effet, mais ma réunion a été annulée donc je ne l'étais plus vraiment. Je n’ai pas l’habitude de regarder où je vais. Généralement, au travail les personnes font plutôt en sorte de ne pas se mettre sur mon chemin. Je suppose que malgré moi cette mauvaise habitude se conserve en dehors des murs du travail »La franchise d’Elizabeth n’était jamais bien loin. Elle admettait volontiers qu’on la laissait prendre la place dont elle avait besoin. Cela pouvait sembler prétentieux mais tant pis, c’était avant tout une vérité et il n’y avait rien de plus important pour Elizabeth que l’honnêteté. C’était une personne entière et qui ne gardait pas sa langue dans sa poche. « Que faites-vous comme métier pour devoir se référer à la diplomatie concernant un plan de table ? »Si Elizabeth cherchait sincèrement à en découvrir plus sur cette mystérieuse inconnue, son anticipation n’était pas loin non plus…Une petite voix lui chuchota que cette femme pourrait peut-être lui être utile. Il n’y avait ni de lieu, ni d’heure pour se remplir son répertoire professionnel. Et le réseau dans le milieu de la ABC, c’était tout. Surtout dans le job d’Elizabeth, il fallait savoir rebondir à tout moment et face à tout imprévu. « Vous organisez des événements ? Des galas de charité peut-être ? »Elizabeth savait à quel point ces événements pouvaient rapidement devenir politiques. Elle avait assisté à plus d’une soirée de la sorte en compagnie de sa mère qui était fière d’introduire sa fille dans la société. C’était les seuls moments qu’Elizabeth avait pu partager seule avec sa mère. Elle avait également essayé de lui transmettre ses dons culinaires en plus de ses dons en société mais c’était en vain. Elizabeth n’était pas à l’aise en cuisine et c’est son frère Marius qui avait pris le rôle d’assistant dans la cuisine quand ils étaient plus jeunes. @Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 24 Juin 2020 - 16:30 | |
| ≈ ≈ ≈ {it’s not a random coffee, it’s destiny | novembre 2018} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Elizabeth Warren "Je vous le confirme." répondit Evelyn tout en réagissant aux paroles accordées par Elizabeth qui mit en exergue ses plans professionnels échoués – tout comme son café sur le chemisier nacré de l'organisatrice de mariage. Elle avait un bon instinct pour déceler les femmes qui évoluaient dans les hautes-sphères de la société, sûrement parce que la majorité des femmes de sa famille faisait partie de cette catégorie. Evie avait baigné dans le féminisme comme d'autres baignent dans le chauvinisme, alors les femmes de son rang, qui en avaient sous la semelle de leurs escarpins hors de prix en plus d'en avoir dans la cervelle, elle savait les repérer sans avoir à mener des interrogatoires trop poussés. Et comme Elizabeth semblait plutôt réservée, c'était une bonne chose à ce moment donné "Ça explique mieux le petit incident de tout à l'heure. Une déformation professionnelle en somme." ajouta-t-elle avec un sourire qui se voulait complice pendant qu'elles avançaient encore un peu dans la file d'attente. Evie plaça ses mains sur le devant de sa jupe-crayon, tachant tant bien que mal de limiter la vision de la marque brunâtre qui entamait l'éclat de son chemisier lorsqu'Elizabeth s'intéressa à son activité. Un nouveau sourire fendit le visage de la jeune femme "Oh non, rien d'aussi ennuyeux." fit-elle alors, réservant une pensée gorgée d'amertume aux nombreux galas qu'organisaient sa sœur aînée pour le compte de La Fondation . Elle avait tendance à exagérer un peu lorsqu'elle songeait à l'ennui mortel de ces soirées, c'était un fait. Pour autant, ce n'était contre rien qu'elle échangerait son domaine avec celui d'Enola. Evelyn adorait son métier. Ses doigts se retrouvant à coincer une mèche de cheveux derrière son oreille, elle explicita "'J'organise des mariages, c'est mon métier." Généralement, les gens se répandaient en onomatopées lorsqu'elle faisait cette déclaration. Alors chacun avait sa vision des choses, souvent faussées par la représentation qu'on faisait de cette activité dans les comédies romantiques où très souvent, on la tournait en dérision – une grosse erreur à son humble avis "Ça peut prêter à sourire, je le sais. Ne vous gênez pas d'ailleurs, j'ai connu pire comme réaction." dit-elle, prenant une expression qui indiquait qu'elle furetait dans sa mémoire pour mieux expliquer pourquoi elle avait parlé de diplomatie quand elle avait mentionné son occupation du jour "Mais je vous assure que traiter avec les parents des mariés, c'est comme traiter avec des hauts dirigeants. Il faut savoir manier la délicatesse, ce qui leur fait parfois défaut de leur côté… très souvent en vérité, et surtout quand ils sont fortunés." Plus le budget était gros, plus difficiles étaient les clients ; des challenges constants qui lui permettaient de se renouveler sans cesse, voilà la raison qui la poussait à tant s'épanouir dans sa profession. Elle tourna la tête vers Elizabeth, haussant doucement les épaules pour apposer le point à sa réflexion "Mais je m'en sors. Il le faut." En effet, c'était vital pour elle. Mais inutile de s'y appesantir. Reprenant la main de la conversation, elle demanda à la jeune femme "Quel était le genre de la réunion à laquelle vous deviez vous rendre ? Si j'ai bien compris, vous faites partie de la cour des grands." s'amusa-t-elle en se penchant sur elle alors qu'elle était debout à ses côtés. Elle se permit de laisser un rire filer, quand enfin elle lui avoua "Ça m'intrigue un peu. Dites-m'en plus." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 10 Juil 2020 - 16:53 | |
| "Ça explique mieux le petit incident de tout à l'heure. Une déformation professionnelle en somme. "Elizabeth ne put s’empêcher d’émettre un petit rire. La réplique d’Evie était belle et rafraichissante. Une touche d’humour ne faisait pas de mal en cette journée qui commençait mal. « C’est exactement ça »Cette femme était donc pleine de surprises. Elizabeth avait hâte d’en savoir plus sur cette mystérieuse inconnue au look travaillé, à la posture impeccable et à la répartie travaillée. Tout à fait le genre de femmes qui pouvaient arrêter son regard. Elizabeth n’avait pas beaucoup de figure féminine dans son entourage. Les femmes avec du répondant et de l’allure ne couraient encore malheureusement pas assez les rues. Elizabeth aimait s’entourer de personnes fortes. "J'organise des mariages, c'est mon métier."Des mariages ? Alors là, Elizabeth ne s’attendait pas à ça. Et pour le coup, il était certain qu’elle n’aurait pas à faire affaire avec elle de si tôt…Le mariage, Elizabeth y croyait de tout son cœur. Elle avait vu ses parents s’aimer et prendre soin l’un de l’autre toutes ces années. Bien sûr, certains jours ils s’énervaient l’un contre l’autre suite à un désaccord mais ils se réconciliaient toujours. Au mariage, oui, Elizabeth y croyait. Mais au mariage pour elle c’était moins certain… "Ça peut prêter à sourire, je le sais. Ne vous gênez pas d'ailleurs, j'ai connu pire comme réaction."Effectivement, Elizabeth avait échappé un sourire malgré elle. Elle ne s’en était pas rendu compte. C’était surtout l’ironie qui amenait ses fossettes à se lever…Plus que le travail en lui-même qu’elle respectait complètement. « Ce qui me fait sourire c’est surtout que j’ai cru pendant quelques instants que notre rencontre n’était peut-être pas un hasard et que vos services pourraient m’être utiles. Mais il semblerait que nous ne soyons pas amenées à travailler ensemble de sitôt »Cela voulait tout dire…La franchise d’Elizabeth était à nouveau frappante. Evie comprit et reprit de plus bel la conservation, comme si elle aussi comprenait la douleur de la belle. "Mais je vous assure que traiter avec les parents des mariés, c'est comme traiter avec des hauts dirigeants. Il faut savoir manier la délicatesse, ce qui leur fait parfois défaut de leur côté… très souvent en vérité, et surtout quand ils sont fortunés." "Mais je m'en sors. Il le faut."Elizabeth voulait bien croire cette pauvre Evie de la difficulté qu’elle pouvait avoir à gérer certains riches clients. Il parait que plus ils sont riches, plus ils sont co…Pas de vulgarité entre nous voyons, vous avez compris l'idée n'est-ce pas ? Elizabeth saisit aussi une pointe d’amertume dans la voix d’Evie, comme si elle n’était pas tout à fait entièrement épanouie dans son job. Comme si une envie venait la chatouiller au plus profond d’elle-même mais elle n’en demanda pas davantage, ce n’était pas sa position de venir juger la réalisation de ses désirs. "Quel était le genre de la réunion à laquelle vous deviez vous rendre ? Si j'ai bien compris, vous faites partie de la cour des grands."C’était peu de le dire…Les responsabilités, ce n’est pas ce qu’il manquait à la belle Elizabeth. "Ça m'intrigue un peu. Dites-m'en plus."Elizabeth sourit. Ainsi donc, elle n’était pas la seule à être curieuse. Elle avait envie de retenir des informations mais quelque chose d’inexplicable la poussait à s’ouvrir à Evie. C’était comme si elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance. Et Elizabeth était plutôt bonne juge de caractères. Elle en voyait passer des personnes malhonnêtes. Son instinct lui soufflait qu’Evie ne serait pas du genre à vouloir profiter de sa position haut placée. « Je suis directrice de la programmation à ABC. »Puis Elizabeth donna un peu plus de détails sur sa vie professionnelle et les tâches qu’elle pouvait réaliser au sein de l’entreprise. « Ca n'a peut-être pas l'air intéressant expliqué comme ça mais je suis passionnée par mon travail. J'y investis beaucoup de temps et d'énergie. Je me suis battue pour arrivée au sommet »@Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 17 Juil 2020 - 15:09 | |
| ≈ ≈ ≈ {it’s not a random coffee, it’s destiny | novembre 2018} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Elizabeth Warren "De sitôt ne veut pas dire jamais." commença-t-elle avec le ton malicieux qui était le sien, les cils fendant nonchalamment l'air alors qu'en même temps, elle reportait son attention sur l'ensemble du café "La nuance a le mérite d'être subtile, mais elle est bel et bien là, n'est-ce pas ?" finit-elle, confrontée à la rhétorique d'Elizabeth, ne pouvant s'empêcher d'esquisser un léger sourire, lui aussi un brin malicieux, face à la volonté qu'elle mettait à vouloir lui faire comprendre que le mariage ne faisait pas partie de ses futurs projets. Un fait qu'elle pouvait comprendre mieux que quiconque. Souvent, on s'émerveillait face aux contradictions des choix, de carrière mais pas que, d'Evelyn. Elle non plus ne tenait pas plus que ça à l'union sacrée du mariage, et pourtant elle y accordait une attention démesurée lorsqu'elle travaillait, immergée dans cet univers 24/24 heures et 7/7 jours. A un point de vue professionnel, elle avait un respect immense pour ce grand événement de la vie de ses clients, mais en ce qui la concernait, l'engagement n'était pas un carcan auquel elle tenait à tout prix à se plier pour de plus ou moins bonnes raisons, la première étant qu'elle préférait son indépendance à la romance. Elle ajouta "J'en conclus donc que ne comptez pas vos heures au bureau ? Bienvenue au club, Elizabeth." Dans cette société, faire culpabiliser les femmes sur leur désir de rester célibataires et sans enfants, c'était très courant. Pas chez Evie qui tint à faire comprendre à Elizabeth qu'elle n'était pas seule dans son cas, et qu'il n'y avait rien d'embarrassant à ce sujet-là. Comme lors d'un échange de bons procédés, elle voulut en savoir plus sur la profession de la jeune femme qu'elle soupçonnait d'être professionnellement haut-placée. Son instinct l'avait mise sur la bonne voie puisqu'en effet, la réponse qu'elle lui accorda la rancarda sur l'idée qu'elle ne se tournait pas les pouces toute la sainte journée. Les yeux bruns d'Evelyn s'écarquillèrent doucement tandis qu'elle les posait à nouveau sur le visage pâle de son interlocutrice "Oh, la cour des grands, en effet." murmura-t-elle, soufflée par le poste qu'elle occupait dans les médias. Sa soudaine impression d'être toute petite, ainsi postée à ses côtés, la força à se redresser très légèrement. On n'en arrivait pas à ce poste sans un travail de forcenée. Elle respectait ça, Evie, plus que quoi que ce soit d'autre, surtout venant d'une femme. Opinant du chef, elle compléta les paroles de la brune avec sérieux et respect "J'imagine. Mais vous avez l'air de plutôt bien vous en sortir, vous aussi." Propos formels encore une fois, elle se trouva tout à coup trop guindée – chose qu'elle corrigea vite, poursuivant avec un nouveau sourire qui creusa des fossettes sur son visage constellé de taches de rousseur "Si vous gérez vos troupes avec le même aplomb qui vous a fait me foncer dedans, vous devez très bien faire votre métier." Une constatation qu'elle espérait qu'elle ne prendrait pas mal car à ce moment-là, tout ce qu'elle ressentait à l'égard de la jeune femme, c'était une admiration qu'elle tacha d'étouffer pour ne pas avoir l'air d'une fanatique. Ca ne l'empêcha pas de lui dire, alors que la file d'attente se réduisait encore un peu "C'est impressionnant en tout cas, vraiment." Et elle appuya ses dires en hochant la tête à l'affirmative, quand la personne devant elle leur laissa la place pour commander. Immédiatement, Evelyn demanda à Elizabeth "Alors, quel est votre poison ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 21 Juil 2020 - 12:33 | |
| "De sitôt ne veut pas dire jamais."Elizabeth sourit. Evie dégageait cette élégance discrète, présente mais bien dosée. Peu de femmes étaient capables de trouver le juste milieu quand il s’agissait d’exprimer leur point de vue. Elizabeth elle-même était souvent trop prononcée dans son avis. Mais ce n’était pas étonnant qu’Evie ait développé cette compétence étant donné tout ce qu’elle avait du dire avec tact lors de l’organisation de grands mariages. "J'en conclus donc que ne comptez pas vos heures au bureau ? Bienvenue au club, Elizabeth."Ah, cela voulait tout dire. Evie était donc elle aussi une acharnée de travail. En plus, vu le type de clientèle à laquelle elle avait à faire, elle devait probablement recevoir des appels tout au long de la journée et se devait de répondre présente rapidement. C’est bien connu, les riches n’aiment pas attendre… "J'imagine. Mais vous avez l'air de plutôt bien vous en sortir, vous aussi."Si on mettait de côté le tube d’anticernes qui se vidait rapidement et le vide intersidéral de sa vie amoureuse, oui, elle s’en sortait plutôt bien. "Si vous gérez vos troupes avec le même aplomb qui vous a fait me foncer dedans, vous devez très bien faire votre métier."Elizabeth ne put s’empêcher de rire. Elle gérait tellement de personnes différentes (les acteurs, les producteurs, les scénaristes, etc) qu’elle avait appris à être un vrai caméléon tout en conservant son aspect de lionne. Il fallait de la compréhension mais aussi de la fermeté. « C’est peu de le dire ! J’ai par contre un peu plus de mal à gérer les alliés que les troupes. Il parait que je suis trop exigeante »Quand on savait le nombre de stagiaires et d’assistants qui avaient fréquentés son bureau, on pouvait alors réaliser l’exigence et la détermination que demandait Elizabeth. Elle espérait le même niveau qu’elle et c’était presque impossible…d’où son éternel insatisfaction et sa frustration concernant les subordonnées qui devaient l’accompagner au quotidien. "C'est impressionnant en tout cas, vraiment."Ce n’était pas la première fois qu’Elizabeth entendait des compliments sur son travail et pour être tout à fait honnête, elle ne s’en lassait pas. C’était sa récompense à elle, l’admiration qu’elle pouvait générer chez ses interlocuteurs. Cela lui rappelait qu’il y avait au moins le travail qu’elle réussissait, à défaut d’avoir une vie privée épanouie… « Je vous remercie sincèrement mais vous savez, je ne me rends pas forcément compte de tout ce que j’investis dans ma vie professionnelle. On dit que quand on aime, on ne compte pas. Et bien moi je vis ça avec mon travail. »Si seulement elle pouvait vivre ça également personnellement…Mais Elizabeth était faite pour le travail, pas pour l’amour apparemment. "Alors, quel est votre poison ?"Poison c’était exactement le terme qu’il fallait. Elle ne pouvait pas vivre sans et pourtant elle savait qu’en trop grande quantité c’était mauvais pour son organisme. Une vraie drogue. « Un grand café noir »Puis Elizabeth regarda Evie. « Choisissez le votre, je vous invite. Ma déformation professionnelle n’a clairement pas aidé à notre altercation ».Le jeune homme qui prit leur commande et lança les préparations après avoir pris le règlement par Elizabeth. Une fois que tout était prêt, Elizabeth attrapa le café destiné à Evie et inscrivit son numéro dessus. « N’y voyez aucune approche de séduction, j’aime les hommes amoureusement mais j’apprécie une femme avec du caractère amicalement. Il y en trop peu à mon goût et savoir s’entourer est important. Mais ça je suppose que vous ne le savez que trop bien dans votre profession. Donc si ça vous dit, à l’occasion, on ira manger un bout ensemble et on en découvrira un peu plus sur nos parcours, qui je suis certaine ne manqueront pas de points communs »@Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 27 Juil 2020 - 13:39 | |
| ≈ ≈ ≈ {it’s not a random coffee, it’s destiny | novembre 2018} crédits gif et code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Elizabeth Warren Le retour d’Evelyn à Brisbane avait été suivi de tout un tas de nouvelles rencontres, mais également de retrouvailles inattendues. La solitude dans laquelle elle avait évolué tout au long de sa vie ne l’avait pas empêchée de se réjouir des contacts humains qu’elle avait eu jusqu’alors, tous les plus agréables les uns que les autres si on excluait les grands repas avec sa propre famille qu’elle vivait toujours aussi mal qu’à l’adolescence, ayant gardé l’impression tenace de faire tâche au milieu de ses si parfaites sœurs. Ces rencontres et retrouvailles, elles lui avaient presque fait regretter de s’être enfermée dans une bulle à laquelle elle seule avait vraiment accès. Ici, dans cet établissement relativement bondé embaumant le café et le sucre, son chemisier taché lui collant à la peau, les choses avaient mal commencées avec sa nouvelle rencontre du jour. Mais à en juger par leur volonté, chacune à leur façon, de faire amende honorable, l’incident qui les avait amenées à s’adresser la parole s’ajoutait à la longue liste des événements qui pourraient la dissuader de s’en remettre à ses vieux principes d’isolation. L’aura de forte indépendance qui se dégageait de la jeune femme intimidait Evie. Placée debout à ses côtés, elle la forçait inconsciemment à mieux se tenir, son charisme aussi impressionnant que sa carrière se réverbérant chez quiconque s’approchait un peu trop près d’elle. Elle avait longtemps aspiré à devenir une femme de cette trempe-là qui, ne devant rien à personne, avançait dans la vie avec une volonté farouche de s’affranchir des codes induits par la société - une self-made woman qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, mais qui ne profitait pas de son statut pour écraser les autres afin d’obtenir ce qu’elle voulait, la bienveillance portée au statut de valeur primordiale pour mieux avancer. Sans manquer de modestie, elle pensait être parvenue à ce but ultime dans sa carrière qu’elle avait commencé à Londres, il y avait quelques années désormais. En Australie, les choses étaient un peu plus compliquées, la réputation de sa famille, mais aussi la sienne, la précédant, elle devait redoubler d’effort pour faire entendre au monde qui l’entourait qu’elle avait changé, qu’elle n’était plus celle à qui on prédisait un avenir médiocre et des déboires scandaleux. Ce n’était pas facile, mais déterminée à continuer de prouver qu’elle était la plus à même de s’en sortir sans l’aide de personne, cette remise à zéro de son parcours était une leçon d’humilité qu’elle savourait avec la soif de ceux qui cherchent toujours à faire mieux. A Brisbane, son agence n’en était qu’à ses balbutiements, mais elle l’avait déjà fait une fois, pourquoi pas deux ? Si elle s’entourait de personnes qui, comme Elizabeth, la poussaient sans le savoir à donner le meilleur d’elle et de ses capacités d’entrepreneuse, il y avait fort à parier que dans quelques temps, chaque futurs mariés des environs chercheraient à s’en remettre aux doigts de fée d’Evelyn Frances Pearson. Dans le fond, c’était ça son objectif, c’était ça qui lui faisait considérer son retour en Australie comme un choix plus que judicieux pour continuer à mener sa carrière, et pas la perspective de bâtir une vie privée stable sur les terres de son enfance. Prête à faire des rencontres peut-être, mais pas à se caser pour autant. Arrivées devant le comptoir pour commander, Evelyn reprit la main en s’intéressant aux goûts en matière de café de la brunette qui, sans attendre, lui retourna la question. Un sourire s’afficha sur son visage quand elle commanda la même chose, ne tardant pas à saisir son offre avec une reconnaissance visible sur ses traits. Quand elles récupérèrent leurs gobelets brûlants, elle eut la surprise de se voir subtiliser le sien par Elizabeth à qui elle renvoya un regard interdit avant de comprendre ce qu’elle faisait, l’écoutant le lui expliquer avec un hochement de tête et un pincement de lèvres appréciateur "J’en déduis que vous n’êtes pas du type rancunier, vous non plus… ou pas autant que ça." ponctua-elle en faisant écho à ses propres paroles prononcées précédemment. Prenant définitivement sens de sa proposition, elle se sentit secrètement extatique à l’idée que d’une certaine manière, elle avait tapé dans l’oeil de la programmatrice. Elle récupéra son gobelet, l’empoignant à deux mains tout en la regardant comme elle savait si bien le faire, directement, avec une douce détermination qui ne lui fit même pas cligner des yeux lorsqu’elle lui assura "Je ne manquerai pas de vous faire une place dans mon emploi du temps à l’occasion." Toujours dans la demi-mesure, bien qu’elle était dans le fond ravie de la tournure qu’avait prise les choses, elle continua sur le même ton pragmatique "Je garde ceci très précieusement, j’ai l’impression que ça vaut de l’or." Et par ceci, elle désigna d’un ongle, qu’elle tapota sur le carton rigide de son gobelet, le numéro de téléphone inscrit dessus "En espérant que la prochaine fois, aucune de nous ne fonce dans l’autre." laissa-t-elle filer avec un léger rire, les talons se raidissant pour amorcer un départ qu’elle accompagna d’un doux et reconnaissant "A bientôt, et merci encore pour le café." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | It’s not a random coffee, it’s destiny (ft Evelyn Pearson) |
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