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 walking the wire (amos)

Atlas Siede
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la chute du capitaine
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walking the wire (amos) FQgUS3L Présent
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
walking the wire (amos) SBFIY
POSTS : 8434 POINTS : 1950

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
CODE COULEUR : seagreen
RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb)sergioyasmin #1alma #2lewis #3

walking the wire (amos) Yc876ehz
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

walking the wire (amos) Brd6p7wz
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

walking the wire (amos) Yarvcat3
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
almalewisginny

RPs TERMINÉS : (2024)lewis #1ginny #2raelynalma #1gayle #1lewis #2

(2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change

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Message(#)walking the wire (amos) EmptyDim 10 Mai 2020 - 15:34

Cigarette pendue à mes lèvres, je fais les cent pas. L’endroit est calme, les touristes commencent à déserter et seuls les propriétaires de bateau restent encore à quai. Au loin, on entend le bruit des vagues, l’Océan est agité ce soir, peut-être qu’un orage va se former, je n’ai pas spécialement prêté attention au bulletin météo. J’attends Amos. Vieil ami du temps de l’armée, la vie avait fini par nous séparer avec le temps et surtout après son accident. Je suis restée engagé, les yeux dans le guidon, toujours disponible pour l’armée. Il a perdu pied, puis perdu sa fille et je n’ai jamais vraiment été capable d’être pleinement présent pour lui. Pourtant… On a toujours conservé un semblant de lien sous forme de message une fois tous les six mois, quelques appels à l’année. Rien d’extraordinaire, rien de significatif, mais un lien malgré tout. Il y a peu, je suis tombé sur une photo de nous trois : Amos, Thomas et moi. Et j’ai voulu renouer le lien. Véritablement cette fois, pas simplement à la surface, pas uniquement dans l’idéal. Alors, j’attends Amos et j’allume une deuxième cigarette ou peut-être est-ce bien la troisième ? Je ne les compte plus vraiment ces derniers temps. Je les enchaîne en prétextant que cela me permet d’être calme. Calme alors que la femme que j’aimais est partie. Calme alors qu’elle a abandonné sa fille. Un faux semblant de calme alors qu’à l’intérieur j’ai envie de hurler à m’en casser la voix. Ce soir, Ailis est avec Oakley. Ce soir, je ne suis pas le père. Je suis juste Cian. Celui qui se retrouve complètement paumé, celui qui ne sait plus vraiment quel chemin prendre. Celui qui aurait bien besoin des conseils d’un vieil ami plus âgé que lui. Et on fera tout cela sur le pont du voilier, parce qu’il est comme moi Amos, il a toujours aimé la mer. C’est un endroit qui apaise, qui détends. C’est un peu le seul endroit où j’ai envie d’être actuellement.

J’entends la portière d’une voiture claquer derrière moi et me tourne pour faire face à mon ami. Rapidement, j’écrase mon mégot pour le jeter à la poubelle. « Bonsoir. » Je lui souris un peu et comme il y a des années en arrière, on fait se check stupide que l’on avait inventé lors d’une soirée probablement trop arrosée. « Comment tu vas ? » A mes pieds un sac contenant assez de victuailles pour nous deux ainsi que quelques bières. « Je me suis dit que le pont d’un bateau, c’était pas mal pour la soirée, non ? » Que je lui demande alors que déjà, je l’amène vers le voilier qui est mien. Ce sera une bonne soirée.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Message(#)walking the wire (amos) EmptyDim 10 Mai 2020 - 23:27




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Cian

@Cían Atwood   
Mon père, dans sa grande sagesse, n’avait de cesse de répéter que le manque de ponctualité était l’apanage des impolis et, ce soir, j’expérimente l’adage avec au cœur un malaise grandissant. Certes, j’ai été retenu par Raelyn de la plus tendre des manières, mais que peut bien représenter cette justification face à Cian ? Lui et moi sommes amis de longue date et, si le temps et les drames de ma vie ont pris l’allure d’un ciel de traîne sur notre amitié, ils n’ont pas suffi à l’obscurcir. Ils nous auront à peine distancés, car je suis toujours en mesure de percevoir, dans les inclinations de son timbre, lorsqu’il n’est pas au mieux de sa forme, le militaire. Il ne brillait pas de cet enthousiasme propre à sa personnalité ou à l’image du souvenir que j’en avait gardé de l’époque où nous fréquentions la même caserne et, par la suite, le même régiment. Aussi, ai-je appuyé sur la pédale de l’accélérateur pour rejoindre la marina et réduire l’écart de mon retard. Certes, je me suis montré prudent. L’heure n’est jamais à l’accident, mais je me suis hâté plus encore à mesure que j’approchais. J’ai garé la voiture sur mon emplacement habituel et, loin d’être surpris qu’il m’attende de pied ferme, une cigarette au bec, je me suis confondu en humbles excuses. « Pardonne-moi. J’ai fait au plus vite. » ai-je déclaré, penaud, préférant taire toute explication aux mensonges insultants. D’instinct, je l’ai salué de cette vieille clé de main qui ressemble désormais à un réflexe et, sourire aux lèvres, j’ai ajouté que : « Je suis contente de te voir. Et, moi aussi, j’ai pensé aux ravitaillements. » Dans mon coffre était rangé un pack de six pour compléter ma collection. Chez moi, ça ne manque jamais d’alcool malheureusement. J’avais toujours peur d’en manquer et, tandis que je récupère les bouteilles, je lui assure qu’en ce qui me concerne, tout va pour le mieux. La réponse la plus juste aurait été : “autant que faire se peut“, mais je n’avais aucune intention d’être le cœur de cette soirée entre vieux frères d’armes. « Et toi ? Je te trouve une mine… patraque. » J’ai fait un effort considérable pour choisir un mot éloquent sans être injurieux. Nul n’aime s’entendre dire qu’il a les traits tirés par une fatigue constante. « C’est la petite ? Je présume qu’elle ne fait pas encore ses nuits. » Il avait fallu près de six mois pour que Sofia dorme près de six heures d’affilée et, cette simple évocation, comme à l’accoutumée, a éveillé mon cœur d’un pincement douloureux. « Et, le pont d’un bateau, c’est en effet parfait. Tu vas voir, j’ai bien bossé. » La rénovation m’avait coûté un bras. J’ai littérairement vendu un rein à Maeve Fox pour m’offrir ce bijou. « Viens, je vais te faire visiter, ce n’est pas très loin, mais assez pour avoir l’impression d’être seul au monde, comme avant. » ai-je promis en ouvrant la marche.  


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Message(#)walking the wire (amos) EmptyMar 12 Mai 2020 - 21:08

Je ne cesse de tirer sur ma cigarette comme si la prochaine bouffée allait finir par me détendre. Je me berce d'illusions, mais en même temps, c'est nécessaire. Ce soir, j'ai promis de me changer les idées. Ailis est avec Oakley, je sais qu'elle est en sécurité et que la blondinette m'appellera s'il y a le moindre souci. Ce soir, je dois me concentrer sur mon ami que je n'ai pas vue depuis bien trop longtemps pour que ce soit acceptable. « Pardonne-moi. J’ai fait au plus vite. » Je lance un sourire à Amos. « T'en fais pas, je ne suis pas là depuis longtemps. » Le nombre de mégots dans la poubelle à proximité suffirait à faire tomber mon mensonge, mais je ne lui en veux pas. Habituellement, c'est moi qui suis toujours en retard, alors en quoi je pourrais me plaindre. « Je suis content de te voir. Et, moi aussi, j’ai pensé aux ravitaillements. » A nous deux, on aura de quoi tenir jusqu'au bout de la nuit, c'est certain. « Parfait alors ! » Il a un peu changé Amos ou alors je l'ai simplement pas vu depuis trop longtemps.

« Et toi ? Je te trouve une mine… patraque. » Ça se voit sur ma gueule alors. Je soupire et passe une main sur mon visage. Je suis fatigué et mes cernes doivent certainement faire six pieds de long. Je ne pensais pas débuter la soirée en parlant de moi, mais il reprend Amos. « C’est la petite ? Je présume qu’elle ne fait pas encore ses nuits. » Je secoue la tête. « Elle dort plutôt bien en vrai. » C'est vrai que là-dessus, je n'ai pas à me plaindre. Ou alors, elle cherche à se faire un peu oublier Ailis. Je ne sais pas trop. « C'est... On en parlera peut-être avec une bière à la main. » C'est peut-être mieux comme ça dans le fond, je ne sais pas.

Au moins, on se dirige vers les bateaux et il semble fier de me montrer son travail Amos. « Viens, je vais te faire visiter, ce n’est pas très loin, mais assez pour avoir l’impression d’être seul au monde, comme avant. » « C’est tout ce qu’il me faut ce soir. » Je me faufile derrière mon ami, jusqu’au bout du ponton où se cache son bateau. « Oh ça me plaît déjà. » Oui, vraiment, on sera bien ici ce soir. On pourra discuter et refaire le monde sans que personne ne vienne nous déranger. On monte tous les deux sur le pont et je pose le sac que j’avais à la main. J’inspire longue l’air frais qui nous proviens de l’Océan avant d’enfiler mon sweat. L’envie d’allumer une autre clope me démange, mais je me retiens. Je sens bien que le regard d’Amos ne me quitte jamais vraiment. Je dois sincèrement avoir une sale gueule. Je soupire un peu alors que mon regard croise le sien. « Eavan est partie. »




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Message(#)walking the wire (amos) EmptyMer 13 Mai 2020 - 20:42



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Cian

@Cían Atwood   
En toute franchise, je doute qu’il n’ait pas végété sur le parking de la Marina moins de quinze minutes. Toutefois, je me fie à son sourire engageant et je me détends, peu à peu, pour mieux cesser de me confondre en excuses. Il n’était pas là pour ça, Cian. La fatigue de ses traits sous-entendait qu’il avait surtout besoin d’un ami à ses côtés, quelqu’un qui saurait écouter ce qui le tracasse sans le juger, quelqu’un qui pourrait, une fois l’heure des confidences écoulées, l’aider à se changer les idées. D’instinct, j’ai considéré que sa lassitude était liée à la fille d’Eavan. L’allaitement retarde le jour où les bébés s’endorment pour plus de six heures d’affilée. « Ah oui ? Déjà ? C’est plutôt une bonne nouvelle, ça. Non ? » Pourquoi dès lors tire-t-il une tête de six pieds de long ? Et que s’apprêtait-il à dire avant de s’interrompre tandis que je referme mon coffre ? Si j’en crois son besoin d’alcool pour partager les faits – quoiqu’il n’ait rien d’un addict de la boisson – j’en déduis que son souci est grave, bien assez pour qu’il puise dans le fond d’une bouteille un peu de courage. « Ça marche. Sur le pont dans ce cas. » Avec vue sur l’océan et l’odeur des embruns pour compagnon.

Mon bateau est idéalement situé pour les vieux loups de mer que nous sommes. Loin sur la grève, l’horizon semblait s’être agenouillé à nos pieds, ce qui rend la solitude plus douce et plus appréciable. Souvent, lorsque je suis la proie de mes démons, je me pose sur le pont pour scruter le panorama d’un ciel couchant ou d’un soleil levant. « Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? Il a été vandalisé avant que je le récupère. Et, tu n’as pas vu le boulot à l’intérieur encore, mais ce sera pour plus tard, quand il fera trop frais ». D’un signe de la main, je lui ai proposé de s’asseoir alors que je pose, près des deux transats à disposition, le sac de ravitaillement. J’ai pioché à l’intérieur en m’installant et je lui ai tendu une canette au préalable ouverte. C’est une invitation à se lancer, à lâcher la bombe et ça n’a pas coupé. Eavan avait donc fait ses malles et, en toute franchise, je n’ai su qu’en penser. Je doutais que mes jugements de valeur ait pu l’influencer d’une quelconque façon. En revanche, je sais ô combien il tenait à cette femme, mon frère d’arme. Nul doute qu’à l’intérieur, il doit souffrir d’une profonde affliction. « Je vois. » ai-je lancé non sans avoir avalé une gorgée de cette boisson au houblon. Ce n’est pas ma préférée, mais elle fera l’affaire. « Quand ? Sans la petite ? Elle t’a donné une explication ? » Loin de moi l’envie de le mettre mal à l’aise, mais je soupçonnais qu’un coup de pouce, afin qu’il crache le morceau, ne sera pas de trop. « Je l’ai croisée, un jour. Elle t’a dit ? Parce qu’elle avait l’air bien accrochée. » Comme une sangsue me suis-je gardé d’ajouter. « Vous êtes disputés ? »

 


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Message(#)walking the wire (amos) EmptyDim 17 Mai 2020 - 21:35

« Ah oui ? Déjà ? C’est plutôt une bonne nouvelle, ça. Non ? » Parfois, j'oublie, le temps d'un instant, qu'Amos a été père bien avant moi, qu'il a déjà traversé tout cela et que visiblement, il se souvient très bien des étapes de la vie d'un nourrisson. Elle n’a pas un sommeil parfait Ailis, parfois, elle se réveille en hurlant et je suis bien incapable de la rendormir. C'était comme ça, aussi, lorsqu'Eavan était encore là, mais on gérait à deux et surtout Ailis pouvait s’apaiser au sein avant de sombrer dans le sommeil. Aujourd’hui, tout est réellement différent et peut-être que je gère moins bien que ce que je pensais. « Enfin… Elle a un bon sommeil, mais ça dépend des jours. » Elle fait ses nuits, mais ce n’est jamais régulier et ce n’est clairement pas le plus gros problème du moment. « Ça marche. Sur le pont dans ce cas. » Au moins, il n’insiste pas, Amos, il comprend que je vais vouloir en parler, mais que ce n’est pas le moment idéal. Je lui souris pour le remercier et déjà lui emboîte le pas.

On arrive à son bateau que j’observe attentivement. Il ressemble pas mal au voilier que l’on a acheté avec Thomas et qui se trouve un peu plus loin, de l’autre côté de la marina. Le bois est reluisant et on voit que mon ami a mis tout son cœur à l’ouvrage. « Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? Il a été vandalisé avant que je le récupère. Et, tu n’as pas vu le boulot à l’intérieur encore, mais ce sera pour plus tard, quand il fera trop frais » Je laisse mes doigts courir le long de la coque avant de rejoindre mon frère d’arme sur le pont pour faire un petit tour du propriétaire. J’aime beaucoup ce bateau. « T’as vraiment fait du bon boulot ! » Je voudrais le voir en plein jour, mais il faut dire que les lumières du soleil couchant rendent tout autant justice au voilier. « Il est vraiment beau. » Et on s’accorde sur le fait que l’intérieur restera une surprise pour le moment, mais s’il s’agit du reflet de l’extérieur, je crois que je vais être bluffé. On s’installe tranquillement et Amos me tend une bière et j’ouvre les vannes. Je pensais commencer la conversation en douceur, mais j’ai déjà laissé échapper des indices, et même si cela va paraître égoïste, mais j’ai besoin de vider mon sac. « Quand ? Sans la petite ? Elle t’a donné une explication ? » Les questions sont légitimes, mais elles me serrent le cœur. Je n’ai pas le temps de répondre quoique ce soit que mon ami enchaîne. « Je l’ai croisée, un jour. Elle t’a dit ? Parce qu’elle avait l’air bien accroché. Vous êtes disputés ? » J’attends quelques secondes, Amos ne dit plus rien. Il est temps de répondre sans laisser toutes les émotions sortir en même temps. Sans craquer trop rapidement. « Il y a deux semaines, elle m’a laissé la petite et une simple lettre. » C’est probablement ce qui fait le plus mal. « Le jour de mon anniversaire, j’ai signé les papiers pour adopter Ailis étant donné que son père a abandonné tous les droits. » Un soupir m’échappe. « Un peu plus d’une semaine après elle se faisait abandonner par sa propre mère. » Et elle est là ma colère et elle s’entends dans le fond de ma voix. Je ne pense pas à moi, mais à Ailis, avant tout. « Elle ne m’a pas dit t’avoir vu non. Et on s’est pas disputé non plus… » Enfin, pour moi, tout allait très bien. « Elle a écrit ne pas vouloir être mère, ne pas vouloir de cette vie. » Je baisse les yeux sur ma bière et joue un peu avec la bouteille de manière nerveuse. « Je t’avoue ne pas vraiment tout comprendre. D’où les cernes et la gueule de six pieds de long, je dors pas vraiment, je me torture l’esprit et j’essaye d’être un père en même temps. » Et mon regard croise le sien. « Désolé, je m’étais juré de pas lancer la conversation là-dessus, excuse moi. »




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Rien d’étonnant à ce que le sommeil d’Ailis soit irrégulier. A cet âge – d’autant que j’ai cru comprendre qu’Eavan allaitait – ces adorables petits monstres ne sont pas réglés comme des horloges dans ces conditions. Le biberon aide, mais ce n’est plus à la mode. Je me souviens que Sarah s’était régulièrement insurgée contre la pression qui repose sur les femmes, les jeunes mamans qui refuseraient, à l’heure actuelle, de nourrir au sein leur enfant. Moi, je ne comprenais pas bien. Je n’y entends pas grand-chose de plus aujourd’hui d’ailleurs. « En grandissant, elle va trouver son équilibre et tu verras, ça va te manquer de plus te lever la nuit au bout d’un moment. » Les premiers jours, on est soulagé. A terme, on est frappé de plein fouet par une réalité : les mômes, ça pousse trop vite et, ce sentiment, il est tellement angoissant, assez pour que mes traits ressemblent à ceux de Cian aujourd’hui. La différence, c’est qu’il ne semble pas inquiet pour une futilité. Au contraire, il ne repousserait pas l’heure de trancher dans le vif du problème. Respectueux, je ne le pousse pas dans ses retranchements. Je patiente parce qu’il en a gros sur le cœur, que c’est tangible et qu’il y viendra lui-même lorsqu’il sera prêt. En attendant, je tue le temps avec des futilités. Je lui montre mon bateau, je le commente et je prends les compliments avec un sourire enjoué. « Merci. Depuis le temps que je le voulais. » Je m’étais endetté jusqu’au cou, mais je n’ai nulle envie d’y songer pour l’instant. Je me concentre sur l’invitation à picoler et à bavasser devant l’horizon avec, pour autres compagnons, le parfum d’iode, les clapotis des vagues et l’océan qui s’étend à perte de vue.

Bavasser ! Le verbe est mal choisi. Il ne convenait qu’à l’hypothétique. Cian accouche de ses emmerdes sans que je n’aie à le brûler et je prie pour qu’il se souvienne qu’il est bien tombé. Je suis une bonne oreille. Je ne juge pas et tout me va tant que je peux éviter de parler de moi. Ceci étant, je dois bien admettre que je suis sur les fesses de ce que j’entends. Eavan, partie, sans sa gosse. Eavan, qui me jurait dans une épicerie qu’elle mesurait sa chance, a abandonné sa famille parce qu’elle détestait son rôle de mère… Je suis conciliant, mais je ne peux m’empêcher de tiquer et ma grimace est éloquente. « Une lettre ? C’est tout ? » L’histoire manque de cohérence et, si jamais je ne remettrais en cause les aveux de mon ami, je m’interroge sur la duplicité de cette femme. Est-il bon de lui soumettre l’hypothèse qu’elle a versé dans l’adultère ? Non ! Il est déjà à terre. Inutile d’en rajouter avec des présomptions qui le blesseront plus qu’elles ne l’aideront. « Putain, j’en reviens pas. » Pauvre gosse… délaissée par les siens… une tragédie alors que sa vie commence à peine. « Tu fais bien de l’adopter. » ai-je ponctué dans l’espoir de le rassurer alors que, dans les faits, je me doute que mon avis sur cette question l’intéresse peu. Sa décision serait prise et, qui plus est, elle est louable. Je bois donc une gorgée de bière en l’honneur de son bon cœur. «  Ne sois pas désolé. Tu as bien fait de commencer par là. C’est le genre de truc que de vieux amis peuvent entendre, tu sais. » J’étais certain que Thomas, premier averti, s’était montré autant à l’écoute que je ne l’étais moi-même. « Elle t’a laissé un numéro où tu pourrais la joindre ? Une adresse ? Pas tant que je te conseillerais de l’appeler, mais la gamine. Elle pourrait avoir envie de savoir d’où elle vient un jour ou l’autre. » Et, est-ce à ce jour utile de se projeter. « Enfin, tu vas me dire, c’est pas le plus important pour l’instant, mais ça me fait de la peine pour la gosse. » Pour lui aussi, mais je respecte trop sa dignité pour l’exprimer par la compassion. « Et, toi ? Comment tu te sens ? Tu arrives à gérer ?  Est-ce que tu m’en voudrais si je te dis que… je suis surpris qu’elle ait lâché sa gamine, mais pas tant qu’elle ait fini par te quitter ? » Je ne veux pas lui faire du mal, mais quitte à ce qu’il soit en colère, je lui souhaite de tout cœur qu’accepter qu’Eavan n’était pas quelqu’un pour lui. « Je pensais qu’elle l’aurait fait différemment par contre, qu’elle aurait au moins été attentive à te donner de vraies explications, de vive voix. » Car la théorie de la peur, celle d’être retenue contre son gré, je ne m’y fie pas pour un sou. Des foutaises à mes yeux.

 


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la chute du capitaine
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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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POSTS : 8434 POINTS : 1950

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

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lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

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(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
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Message(#)walking the wire (amos) EmptyLun 1 Juin 2020 - 19:12

« En grandissant, elle va trouver son équilibre et tu verras, ça va te manquer de plus te lever la nuit au bout d’un moment. » Un léger rire m'échappe. Je le crois, Amos, parce que je la vois cette nostalgie empreint de tristesse dans son regard. Il parle d'expérience, il a déjà traversé toutes ces étapes lui. Et dans le fond, même si je me l'avouerai jamais vraiment, c'est peut-être pour cela que j'ai accepté de le voir ce soir. Malgré les longs silences et les absences, je sais qu'Amos sera à l'écoute, je sais qu'il pourra prodiguer des conseils. J'ai besoin de m'entourer de gens comme lui, qui ont vécu et surtout qui savent écouter sans jamais juger.

Mais d'abord, on fait le tour de son bateau et je la ressens sa fierté à me montrer le fruit de son dur labeur. Il a de quoi être fier l'ancien militaire, il a vraiment fait du bon boulot. « Tu l'as déjà emmené en mer ? » J'espère que cette beauté a au moins pu aller goûter à l'Océan, ce n'est pas le genre de bateau qui mérite de rester au port, surtout pas alors que l'Océan a tant à offrir autour de Brisbane.

J'aurais pu parler bateau et chiffon pour le reste de la soirée. Prétendre que tout allait bien dans le meilleur des mondes, m'intéresser à la vie de mon ami que je n'ai pas vu depuis une éternité, mais je crois que, égoïstement, j'avais besoin de faire sortir ce que je garde en moi. Il avait remarqué Amos que ça n'allait pas, il allait probablement poser des questions, alors autant arracher le pansement quand moi, je m'en sentais la force de le faire. « Une lettre ? C’est tout ? » « C'est tout... » Et je vois bien que tout comme moi, Amos a du mal à y croire. Les éléments ne s'alignent pas de manière logique. Cette fuite ne colle en rien avec les propos tenus par Eavan. Cela correspond encore moins à la vie familiale que l'on vivait depuis quelque temps. Rien ne sonne juste dans cette histoire et pourtant la réalité est bel et bien là. Eavan est partie en nous laissant derrière elle. Et ça fait mal. « Putain, j’en reviens pas. » Bêtement, je hoche la tête. Personne ne s'attendait à cela, moi le premier... Encore une fois, il faut croire, je n'ai pas été capable de lire les signes avant-coureur. « Tu fais bien de l’adopter. » « Je l'aime comme si c'était la mienne, tu sais. » Comme si... Un jour, il faudra que je change de discours. Je ne regrette pas d'avoir adopté Ailis, bien au contraire, mais j'ai encore du mal à m'enlever de la tête qu'elle est la fille d'un autre. Il me rassure Amos, mais ses questions me déstabilisent. « Elle t’a laissé un numéro où tu pourrais la joindre ? Une adresse ? Pas tant que je te conseillerais de l’appeler, mais la gamine. Elle pourrait avoir envie de savoir d’où elle vient un jour ou l’autre. » Comment je vais bien pouvoir lui raconter son histoire. Fruit d'un adultère. Fille d'un homme qui n'a jamais voulu d'elle et d'une mère qui a préfère partir plutôt que de l'aimer. « Elle a rien laissé du tout, mais je pense qu'elle est repartie en Irlande. » J'en suis même persuadé. « Et je t'avoue que pour le moment, j'évite de penser au jour où il faudra que je raconte son histoire à la petite. » Je hausse les épaules, bien sûr que ça fait mal au cœur. Elle n'avait rien demandé de tout cela Ailis, elle n'avait pas demandé de naître dans ce bordel. Personne n'a voulu tout cela si ce n'est Eavan et aujourd'hui elle s’est rendu compte qu'elle était incapable d'assumer ses actes...

« Et, toi ? Comment tu te sens ? Tu arrives à gérer ? Est-ce que tu m’en voudrais si je te dis que… je suis surpris qu’elle ait lâché sa gamine, mais pas tant qu’elle ait fini par te quitter ? Je pensais qu’elle l’aurait fait différemment par contre, qu’elle aurait au moins été attentive à te donner de vraies explications, de vive voix. » Sa dernière question me fait rire nerveusement. Je lève les yeux au ciel et prends une longue gorgée de ma bière. Je ne sais plus vraiment quoi penser. J'avais enfin réussi à lui pardonner et elle abat sa dernière carte en partant sans se retourner. Une chose est sure, elle a tout brisé. « Elle avait des problèmes avec ma profession, elle ne me l'a jamais dit. Elle m'a trompé et m'a fait croire que le bébé qu'elle attendait était de moi. Elle m'a probablement encore trompé au milieu de tout ça avant de me demander si je voulais adopter sa fille. » C'est la première fois que je dis tout cela à voix haute et putain... Ça fait mal. Le masque s'effrite, les morceaux brisés ne tiennent plus ensemble. Elle est là, la vérité. Celle qui est si dure à accepter. « J'ai été trop con, c'est ça ? » Dis le Amos. Il faut que quelqu'un le fasse de toute manière. Une nouvelle fois, je soupire et préfère coller mon regard à l'horizon. « Je saurais même pas te dire comment je me sens... Entre plus bas que terre et empli de rage. Probablement résigné. Complètement déterminé à faire passer le bonheur d'Ailis avant le mien. » Je hausse les épaules. « Rien de bien positif pour le moment. » On verra plus tard, ça prend du temps ces choses-là. Non ? « Je voulais tellement que ça marche, que je me suis laissé aveugler encore une fois. »




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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@Cían Atwood   
Sa question provoque en moi une vive émotion de marin à la retraite heureux de renouer avec ses réflexes de matelot. L’émoi brille dans mes yeux : il ressemble à de la fierté et de l’enthousiasme. Il reflète également les souvenirs de cette journée – était-elle plus longue – où Raelyn et moi avons vogué en tête à tête et joué comme des gosses. Je me rappelle parfaitement de son aveu – je tiens à toi – et c’est un sourire qui habille mes lèvres désormais. « Ouais. Et j’étais en excellente compagnie. » n’ai-je m’empêcher d’ajouter, loin d’imaginer que la tête de six pieds de long de l’ami Cian est la conséquence d’une rupture lâche, une rupture que sa compagne lui a imposée sans lui demander son reste, sans même lui permettre de se défendre d’une quelconque accusation. Elle a choisi, est partie et, qui plus est, a abandonné derrière elle un enfant conçu avec un autre. « Je ne veux pas minimiser, mais si on relativise, vaut mieux une lettre qu’un texto… ou rien du tout. » ai-je répliqué sans cacher mon mépris envers ce comportement irrespectueux à mon sens. Eavan, que je n’aimais pas beaucoup tant elle m’a semblé hypocrite au premier jour, a enfoncé le clou de sa discourtoisie et, quoique je ne sois pas surpris qu’elle soit capable d’une telle bassesse, je regrette sincèrement que mon ami en ait fait les frais. C’est compliqué de prendre soin d’un enfant qui est le fruit de la douleur d’un chagrin d’amour. Pourtant, je e suis pas étonné qu’il envisage d’adopter la petite. Elle est innocence. Il la voit grandir depuis le jour de sa naissance. Il s’y est attaché et moi, en l’encourageant, je salue son honneur et la beauté de son âme. « Je sais ! Tu es un type bien, Cian. Tu l’as toujours été. Elle n’a pas mesuré sa chance. Elle regrettera un jour. » Elles finissent toutes par revenir en arrière, honteuses de leur propre décision. Elle se pointe devant notre porte la bouche en cœur en imaginant que notre vie s’est arrêtée au moment où elles nous ont abandonnés. « Elle va revenir, tu le sais ? » Il me dira sans doute non et je tordrai les mots, qu’ils prennent la forme d’hypothèse. « Quand elle a reconnecté son cerveau à la réalité, elle se rappellera celui que tu es, sa fille va lui manquer, elle va vouloir retrouver sa place. » J’en mettrais ma main au feu. « Il faut que tu t’y prépares pour prendre la meilleure décision le moment venu ». Pour ma part, je lui conseillerais bien d’emblée de ne pas lui tendre la main, mais est-ce bien mon rôle ? « Tu as raison. Je m’avance en besogne. Je te projette et ce n’est pas forcément ce dont tu as besoin, mais je n’ai pas envie que tu restes dans le déni trop longtemps. Crois-moi, ça fait des ravages. » J’en suis l’exemple vivant. Je n’ai pas voulu affronter mon divorce et, aujourd’hui, je peine à me débarrasser d’un mariage dont je ne veux plus. Je subis l’inconséquence et l’instabilité de Sofia. Raelyn n’est pas au courant. Je ne sais pas comment le lui avouer. Je refoule beaucoup, mais quand ça me rattrape, l’angoisse est douloureuse. Nul doute que je dois avoir plus ou moins la même tête que lui, présentement, alors que je comprends que ce départ est la face cachée de l’Iceberg : il a l’impression d’avoir été trahi, de lui avoir servi de bouée pendant qu’elle s’acoquinait avec d’autres. J’en reste bouche bée. Je suis incapable de cacher mon effarement et je me demande aussitôt si Sarah m’a trompé pendant la période la plus noire de notre vie. Je ne l’exclus pas… C’est possible. « Non, Cian. Pas du tout. » Je dépose ma main sur son épaule avec l’espoir de le réconforter. « Ce n’est pas toi le problème. Tu ne peux pas t’en vouloir de l’aimer et d’avoir pardonné. Ce sont de belles valeurs. Le monde a commencé à mal tourner quand c’est devenu une tare que d’être comme toi. » Et comme tous ses hommes blessés par un coup de couteau dans le dos. « Et tu as raison. Accroche-toi à la gamine. Elle te fera du bien. Il n’y a rien de plus beau que de voir grandir son môme. » Un voile de nostalgie a glissé sur mes yeux. « Tu connais un avocat ? Pour les papiers ? Tu vas demander à sa mère la déchéance de ses droits ? »




 


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Message(#)walking the wire (amos) EmptySam 13 Juin 2020 - 17:48

Il a cette âme de vieux loup de mer Amos. Il a quitté nos rangs depuis ce qui me semble être une éternité, mais la navigation a toujours fait partie de sa vie. Je suis heureux de constater qu'il a pu réaliser son rêve et que ses sorties en mer semble lui provoque autant de plaisir. Il le mérite Amos, après tout ce qu'il a vécu. « Ouais. Et j'étais en excellente compagnie. » Et mon sourire s'agrandit à ses propos. « Je suis vraiment heureux pour toi, Amos. » Rien n'est plus sincère.

Elle dérive bien trop rapidement notre conversation. Il était, probablement, temps que je vide mon sac auprès de quelqu'un de confiance. Je sais qu'il m'écoute avec attention mon ancien camarade. Il a bien plus d'expérience de vie et pendant des années, je l'ai vu comme un véritable exemple. Il était le plus posé d'entre nous, Amos, il avait sa famille et agissait parfois comme un grand-frère envers nous. J'ai beaucoup appris à ses côtés et ce soir encore, je réalise que cela me rassure de pouvoir me confier à lui aussi librement.

« Je ne veux pas minimiser, mais si on relativise, vaut mieux une lettre qu’un texto… ou rien du tout. » « Je te l'accorde. » que je réplique en hochant doucement la tête. Au moins, Eavan à laisser quelque chose derrière elle. Un semblant d'explication même si tout me semble être un écran de fumée. Plus les jours défilent, plus je réalise qu'elle n'a probablement jamais réellement été honnête avec moi. Les jours où tout va réellement, mal, j'en viens également à me demander, si elle m'a un jour aimé comme elle le prétendait parfois. J'en doute de plus en plus... Mes pensées me ramènent toujours au même moment tournant de notre relation : l'adoption d'Ailis. Tout a basculer à cet instant précis, je pense, sans que je n'aie le temps de réaliser quoique ce soit. « Je sais ! Tu es un type bien, Cian. Tu l'as toujours été. Elle n'a pas mesuré sa chance. Elle regrettera un jour. » Je l'espère. J'espère encore qu'elle va regretter et que demain elle viendra frapper à ma porte en pleurant et en s'excusant. Je n'ai pas encore fait le deuil de la relation, je ne me sens pas capable. Cela me paraît insurmontable. J'attends. Tout simplement, j'attends qu'elle revienne encore. Et comme s'il avait lu dans mes pensées, Amos enchaîne avec un uppercut. « Elle va revenir, tu le sais ? Quand elle a reconnecté son cerveau à la réalité, elle se rappellera celui que tu es, sa fille va lui manquer, elle va vouloir retrouver sa place. Il faut que tu t’y prépares pour prendre la meilleure décision le moment venu. Tu as raison. Je m'avance en besogne. Je te projette et ce n'est pas forcément ce dont tu as besoin, mais je n'ai pas envie que tu restes dans le déni trop longtemps. Crois-moi, ça fait des ravages. » Oh ces mots... Comme je n'étais pas prêt à les entendre aussi dur et aussi cru. Pourtant, il a parfaitement raison Amos. Il ne pense pas à mal, bien au contraire. Je le sais et malgré tout, je lui lance un regard noir, c'est plus fort que moi. « Je ne suis pas dans le déni. » Oh qu'il est gros le mensonge, mais je refuse d'admettre qu'elle soit partie pour de bons. Je n'y arrive pas.

Alors, en attendant, je me cherche des défauts, me demande ce qui cloche chez moi pour que ce soit la deuxième fois que notre relation s'effondre au plus bas. Il ne semble pas de mon avis Amos. « Non, Cian. Pas du tout. Ce n’est pas toi le problème. Tu ne peux pas t’en vouloir de l’aimer et d’avoir pardonné. Ce sont de belles valeurs. Le monde a commencé à mal tourner quand c’est devenu une tare que d’être comme toi. » J'ai pardonné. Il a mis le doigt sur le problème qui me ronge depuis le départ de la blonde. J'ai pardonné alors que cela me paraissait impossible, je lui ai donné ma confiance et voilà comment tout se termine. « Dire qu'au départ, je m'étais juré de jamais lui pardonner... J'aurais dû en rester là. » Ailis ne serait pas dans ma vie, mais ça ferait peut-être un peu moins mal. Dans le fond, je sais qu'il a raison Amos. Il faut que je me préparer au retour d'Eavan, sans lui pardonner cette fois. « Au fond de moi, je sais que, cette fois-ci, je ne pourrais pas lui pardonner. Elle a été trop loin... M'abandonner moi, je pouvais encore l'accepter, mais Ailis, c'est le coup de trop. » Ce fut la goutte de trop pour moi. Alors quand mon ami me dit de me raccrocher à la gamine, je ne peux que hocher la tête en signe d'approbation. « Plus j'y pense, plus on en parle et... Plus je me dis qu'elle est partie avec un autre, encore une fois... Que la vie rangée de famille ça ne lui plaisait pas et au lieu d'en parler elle a préféré aller voir ailleurs. J'ai jamais été assez bien pour elle. » Et ça fait mal... Terriblement mal d'admettre tout cela.

« Tu connais un avocat ? Pour les papiers ? Tu vas demander à sa mère la déchéance de ses droits ? » « Tu penses que je devrais ? » Et une fois encore, je m'en remets à son expérience, au fait qu'il soit totalement extérieur à la situation également. En quelques minutes, seulement, l'ancien militaire est devenu un véritable guide et lorsque nos regards se croisent, je finis par lui sourire malgré tout. « Merci Amos... » Ce n'est pas grand-chose, mais ces quelques mots sont tout ce qu'il y a de plus sincère. « J'ai un peu gâché l'ambiance de notre soirée, non ? » Je ricane même si mes yeux sont probablement un peu trop humides pour que cela puisse matcher avec mon sourire.




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Du bateau à l’allusion à mes amours heures, le train de la conversation déraille et d’une triste façon. Au travers le récit de Cian, je devine sa peine et sa détresse. Je ressens son sentiment d’injuste et d’incompréhension également et, l’espace d’un instant, me sachant peu doué avec les mots, j’ai cherché quoi lui répondre de moins pragmatique que ces quelques aveux sans important sur ma rencontre avec Eevan dans une épicerie. J’ai fouillé dans ma tête quelque chose d’intelligent à avancer et, s’il m’accorde qu’il vaut mieux une lettre à l’indifférence, je ne suis pas tout à fait idiot. Je me rends bien compte que ça n’avait rien de délicat ou de réconfortant. Alors, j’ai changé mon fusil d’épaule. De la tête je suis passée au cœur. Je lui ai rappelé qu’il était quelqu’un de bien. J’ai insisté sur ce que cette femme qui a abandonné sa propre fille et son père adoptif n’avait rien compris. Je me suis gardé de la comparer à un âne, mais je l’ai pensé trop fort. Il ne méritait pas ça, mon frère d’armes. Il y a de la noblesse dans cet homme, de la noblesse de cœur et d’esprit. Bien triste soit-elle de n’avoir su préserver celui qui aurait pu la rendre définitivement heureuse et lorsqu’elle s’en rendra compte, elle grattera à la porte de mon ami tel un chat errant qui mendierait une coupe de lait. C’est évident. Ça pue à des kilomètres. Elle l’a déjà fait et ça a fonctionné. Pourquoi ne recommencerait-elle pas ? Pourquoi se priverait-elle de cette audace ? Et moi, ne serais-je pas pleutre de ne pas le mettre en garde ? Qu’importe que je me trompe ou non. Au moins il s’y sera préparé et agir en conséquence. A moins qu’il l’espère ce retour de la femme prodigue. J’en bien l’impression. Je crois le deviner dans ce regard de biais qu’il me jette et est-ce mon rôle de le secouer ? Plus tard ! Peut-être. Sur l’heure, je ne relève pas. Je m’attarde plutôt sur la question du pardon puisqu’elle est sensible elle aussi. Il regrette ces choix et, à mon sens, il prend le problème à l’envers. « En rester là ? » Je hoche doucement de la tête par la négative. « Mais, tu n’aurais jamais su comment l’histoire aurait fini et tu aurais passé ta vie avec des remords. Tu aurais passé ta vie à te demander si tu n’avais pas laissé passer ta chance en refusant de lui accorder à nouveau ta confiance. » Et mes pupilles assombries par l’obscurité le détaille tandis que j’avale une gorgée de ma bière. Elle est légère. De la limonade au vu de ma consommation habituelle d’alcool. « Pour l’avenir, je ne suis pas certain d’être le bien placé pour te dire ce que tu pardonneras ou non ou ce que tu dois pardonner ou non. Mais, ce que je peux te conseiller, c’est de rester fidèle à toi-même quoiqu’il arrive. De ne pas te mentir, même si elle arrivait à t’attendrir. Si tu dois l’être, il faut que ça soit avec conviction et pas par empathie. » Suis-je bien clair cependant ? Les mots me manquent si souvent qu’à les aligner aussi adroitement m’interroge sur la cohérence du discours, mais n’avons-nous toute la nuit pour l’éclaircir s’il le faut ? Ne pourrions-nous pas commencer par cette intuition qui dessine un O sur mes lèvres. « Attends. Attends. Tu crois qu’elle est partie avec un autre ? Mais, avec qui ? » J’ai pivoté mon corps dans sa direction et j’ai creusé la question plus allant. Inutile qu’il s’ajoute la douleur d’avoir été trahi charnellement en plus de l’abandon traître et lâche. J’ai peur que sa fierté ne s’en relève pas. « C’est une hypothèse ou tu as des semblants de preuve ? Tu as remarqué des trucs ? » On raconte qu’il y a des signes qui ne trompent pas lorsqu’il est question d’adultère. Que souvent, les effarés sont ceux qui portent les œillères les plus opaques. Et dans ces conditions, comment ne pas lui proposer de prendre contact avec un conseil ? « Si elle refait sa vie… » Et elle le fera. « Et qu’elle se met en tête qu’elle est dans une situation stable ou je ne sais quelle autre raison, pourquoi ne le ferait-elle pas ? Elle l’a mise au monde cette gamine. » Elle a sué sang et eaux pour l’accoucher en bonne santé. «  Moi, à ta place, j’hésiterais pas. Je prendrais au moins mes renseignements. Je ne voudrais pas que tu te retrouves avec un avocat au cul sans que tu aies pu anticiper. Ni que tu te retrouves à devoir partager la petite une semaine sur deux. » ai-je conclu en reportant mon attention sur la houle qui danse au pied de mon bateau. Lui, il me remercie et moi, je balaie sa reconnaissance d’un revers de l’ami. « Qu’est-ce que tu racontes, Cian. J’ai rien fait. » J’ai juste parlé avec mon cœur, sans réfléchir, parce que c’est lui et qu’il mérite mes efforts de communication. « Et comment veux-tu avoir gâcher une soirée qui commence à peine ? Vide ton sac, Cian. Te gêne pas. Vide-le et envoie tout par le fond. »

 
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la chute du capitaine
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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
walking the wire (amos) SBFIY
POSTS : 8434 POINTS : 1950

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb)sergioyasmin #1alma #2lewis #3

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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

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lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother

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ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
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(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change

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Message(#)walking the wire (amos) EmptyDim 5 Juil 2020 - 21:42

Mon ami est tout ce qu’il y a de plus honnête envers moi. C’est un point que j’ai toujours énormément apprécié chez Amos, jamais il ne prendra de chemin détourner préférant dire la vérité, affirme ce qu’il pense sans jamais trop prendre de pincettes. Pourtant, aujourd’hui, je lui en voudrais presque d’être aussi honnête. Ses mots me heurtent plus que de raison et voilà que je me braque en quelques secondes. Le sujet est sensible, la blessure encore si fraîche et béante. Je me retrouve perdu entre regret et toutes les possibilités qui auraient pu se dérouler. Et si je n’étais jamais retourné auprès d’Eavan ? Et si j’avais coupé court à notre relation ? Et si elle revient ? Je ne sais plus, je suis complètement perdu. Tout est encore envisageable, je crois. « En rester là ? Mais, tu n’aurais jamais su comment l’histoire aurait fini et tu aurais passé ta vie avec des remords. Tu aurais passé ta vie à te demander si tu n’avais pas laissé passer ta chance en refusant de lui accorder à nouveau ta confiance. » Bien sûr qu’il a raison, je le sais parfaitement au fond de moi, mais c’est encore difficile de l’admettre. Je ne sais plus trop. [color=#336666]« Mais j’aurais pu éviter tout ça. » Je reste déterminé de cela. Si j’avais refusé son retour, je me serais épargné bien des souffrances. « Pour l’avenir, je ne suis pas certain d’être le bien placé pour te dire ce que tu pardonneras ou non ou ce que tu dois pardonner ou non. Mais, ce que je peux te conseiller, c’est de rester fidèle à toi-même quoiqu’il arrive. De ne pas te mentir, même si elle arrivait à t’attendrir. Si tu dois l’être, il faut que ça soit avec conviction et pas par empathie. » Tel un élève face au maître, je hoche la tête. Je ne peux pas critiquer les propos d’Amos, loin de là. Il est si bienveillant alors que tout cela ne le concerne absolument pas. Il prend le temps, de donner des conseils, de panser mes blessures sans même réellement s’en rendre compte. Cela me met du baume au cœur. Il m’écoute, il cherche à me comprendre et j’avais besoin de tout cela.

Alors, doucement, presque de manière timide, je lui fais part de mes dernières craintes. Ce qui me ronge depuis des soirs et que je n’arrive pas à décoller de mon esprit. Ce sentiment qui me taraude et que je commence à croire de plus en plus réel. « Attends. Attends. Tu crois qu’elle est partie avec un autre ? Mais, avec qui ? » Je hausse les épaules n’ayant pas de réponse concrètes à lui donner. « C’est une hypothèse où tu as des semblants de preuve ? Tu as remarqué des trucs ? » « C’est un sentiment que j’ai. » Rien n’est concret, je n’ai pas de preuves, je ne sais rien. Pourtant, c’est quelque chose qui reste, qui reviens sans cesse. « Elle l’a fait la première fois alors… » C’est en rencontrant Ian, le véritable père d’Ailis, qu’elle a compris qu’elle était malheureuse dans notre relation. C’est en couchant avec lui qu’elle pensait aller mieux. « Elle ne me le dira probablement jamais, mais je pensais qu’elle attendait que ce soit moi qui change. Que j’abandonne ma carrière, que je reste là pour elle. » Tout ce que j’ai toujours refusé de lui céder. « Je voulais pas en arriver à un tel sacrifice. Je pense qu’elle n’a jamais compris ce que ça représentait pour moi. » L’armée a été mon salut lorsque rien n’allait dans ma vie, lorsque je me pensais perdu. J’ai tout donner dans mon métier et ce n’est pas une femme qui allait me faire abandonner, qu’importe les sentiments que je pouvais avoir pour elle. Une nouvelle fois, je hausse les épaules, quelque peu défaitiste. « On n’a jamais vraiment été compatible tous les deux. » On s’aimait, mais c’était trop, c’était toujours dans l’excès.

« Si elle refait sa vie… Et qu’elle se met en tête qu’elle est dans une situation stable ou je ne sais quelle autre raison, pourquoi ne le ferait-elle pas ? Elle l’a mise au monde cette gamine. Moi, à ta place, j’hésiterais pas. Je prendrais au moins mes renseignements. Je ne voudrais pas que tu te retrouves avec un avocat au cul sans que tu aies pu anticiper. Ni que tu te retrouves à devoir partager la petite une semaine sur deux. » Il est complètement lucide sur la situation, Amos. Avoir un regard neuf me fait réaliser qu’effectivement, avoir signé les papiers d’adoptions, ne fait pas de moi le seul parent de la petite. Eavan sera toujours sa mère et plus les jours passent, plus je réalise que je ne sais absolument pas de quoi elle serait capable. « Je vais contacter un avocat. » dis-je, la voix légèrement tremblante. « Tu crois que je dois dénoncer l’abandon d’Eavan ? Après tout, elle n’a pas l’air d’avoir tant de remords que ça pour le moment. » Certes, elle a laissé son bébé avec moi, mais quelle mère pourrait partir sans son enfant, sans se retourner ? Je me le demande encore. « Je supporterait pas qu’elle gagne la garde exclusive. » Et c’est bel et bien la première fois que je l’exprime aussi clairement.

Petit à petit, je me calme, ma nervosité redescend, je remarque que la nuit nous entoure et que depuis le départ, je monopolise complètement la conversation avec mes histoires à dormir debout. Je suis véritablement reconnaissant envers Amos qui ne se plaint pas et qui au contraire, ne cesse de m’écouter. « Et comment veux-tu avoir gâché une soirée qui commence à peine ? Vide ton sac, Cian. Te gêne pas. Vide-le et envoie tout par le fond. » Je ris un peu et bois une longue gorgée de ma bière. « Je dois avouer que ça fait du bien. » Je soupire quelque peu et laisse mon regard traîné vers l’horizon. Rejeter à l’Océan tout ce qui me trouble. La symbolique est forte. « J’avais besoin d’un regard aussi éclairé que le tiens. » Une autre manière déguisée de lui dire merci.

Ne voulant, malgré tout, pas continuer à complètement mobiliser la conversation pour le reste de la soirée, je relève le regard vers mon ami, me souvenant parfaitement des propos qu’il a tenu un peu plus tôt. « Dis-moi… T’es arrivé en retard. Tu m’as parlé d’une virée en bateau en charmante compagnie… » Je laisse durer le suspense alors qu’il sait parfaitement ce que je vais lui demander. « Tu vois quelqu’un en ce moment ? » Parle moi un peu de toi Amos. Cela fait si longtemps.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Message(#)walking the wire (amos) EmptyLun 27 Juil 2020 - 1:44




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Cian

@Cían Atwood   
Je suis aussi maladroit que franc et je sais, d’expérience, que ça complique mes relations humaines. Aujourd’hui ne tient pas lieu d’exception et, si j’ai regretté d’avoir mal choisi les mots, je maintiens que Cian a davantage besoin d’être éprouvé par une probable vérité que par un discours doucereux qui alimenterait de vains espoirs. Toutefois, je ne renchéris pas. Je précise au contraire le fond de ma pensée et lui accorde le temps utile à assimiler, digérer et se calmer avant de poursuivre. Je le laisse venir à moi et, quoique je parsème notre échange de quelques questions, je veille à les colorer de délicatesse. Je m’assure également de n’enfoncer aucun clou et de respecter son ressenti et ses remords. Lui seul sait quel processus enclenché pour sa guérison et, si je lui dépense des conseils, je suis conscient que ce n’est pas moi qui paie ou qui paiera les pots cassés. Je n’aurais pas même à les recoller. Les vases de ma vie d’antan ont déjà été brisés et ça fait un moment que j’ai accepté qu’ils resteront à l’état de brisures. Plus de petite fille à chérir. Plus de mariage à sauver. Peut-être même que, comme lui, j’ai appartenu à la catégorie détestable des cocus. A défaut d’être au courant, je soupire sur la fatalité. Je comprends son raisonnement. Ne dit-on pas que quiconque a mis un jour un pas de côté récidive toujours ? Est-ce que j’ai foi en cette assertion ? Je peux décemment lui confier mon expérience en matière de gosse et de relation de couple. Pour ce qui relève de la trahison, je n’ai pas grand chose à disposition. « Je pense en effet que tu n’en sauras jamais rien.» Quand bien même frapperait-elle à sa porte qu’elle se gardera de toute honnêteté. « Alors, essaie de prendre le problème autrement. Qu’est-ce qui te ferait du bien toi ? C’est plus facile le doute...» Il l’assaille puisque les explications d’Eavan furent assez brèves que pour être contenues dans une lettre. « ou cette justification-là ? Parce que si ça l’est...» Moins pénible à supporter car à défaut d’être valorisant pour l’orgueil, le geste devient compréhensible. « Cherche pas à distinguer le vrai du faux. Dis-toi que c’est ce qui est arrivé. Qu’est-ce que tu risques, si ce n’est la détester ? » Se remettre en question peut-être. Se positionner en victime d’une introspection douloureuse dont il ressort parfois un constat désagréable, celui qui nous transfigure en bon à rien vu que l’on est incapable de garder auprès de soi l’être aimé. « Tant que tu es conscient que le problème ne vient pas de toi, invente-toi des histoires, Cian. C’est pas toujours mauvais pour la santé.» Se plier aux exigences de sa partenaire au point de renoncer à sa carrière et ses rêves de gosse l’est bien davantage. « Elle le déteste toute ce job. Elles sont fières jusqu’à ce qu’on doive se casser.» ai-je répliqué, le timbre teinté de mépris pour cette hypocrisie sans précédent. « Sarah m’a poussé à entrer à l’armée, mais une fois qu’il a été question de la RAN, la chanson a changé de refrain. Sa chance, c’est que la roue a tourné en sa faveur, sinon, j’y serais encore.» Et, je m’y épanouirais. J’ai beau prétendre le contraire, ce n’est que l’expression de ma frustration des suites de mon éviction. « Et, dans les faits, ça n’a pas changé grand chose finalement. Tu la vois, elle ?» J’ai pointé du doigt la mer qui s’enroulent en vagues qui se brisent au moindre obstacle. « Elle est restée ma maîtresse, tu sais. Tu as bien fait de ne pas t’oublier.» J’en suis aussi convaincu que 1 et 1 font deux. « C’est la preuve que tu seras toujours plus fidèle qu’elle ne l’aura jamais été, y compris envers  sa fille. Alors oui. Il faut le dénoncer. Qu’est-ce que tu veux qu’elle apporte à cette gamine ? Elle est partie sans elle. Je suis pas revanchard.» Compte tenu de mes activités, cette assertion sonnerait presque faux. « Mais, si tu penses à la gosse. Ouais. Flic et avocat, mon frère. Et si tu penses à toi aussi d’ailleurs.» Autrement dit, considère que le nourrisson et toi formez une famille aujourd’hui. « Si tu as besoin, tu sais que je suis là. Je peux t’accompagner. » ai-je conclu comme une invitation à ce qu’il s’appuie sur moi, moi qui suis disposé à lui servir d’une béquille pour la jambe gauche quand Thomas soutient l’autre.

Avalant une gorgée de bière, j’ai manqué d’en cracher le contenu alors que mon ami de longue date s’excuse en partie d’avoir gâché et monopolisé la conversation. Depuis quand nous encombrons-nous de ce genre de considération ? Depuis quand devons-nous demandé l’autorisation pour exprimer ce qui nous chagrine ? Est-ce mon silence après la mort de Sofia qui suppose que j’ai changé ? Que je suis moins disponible ? Que la dynamique d’hier a été supplantée par une bien différente ? Une qui suggère de la pudeur ? Je le balaie aussitôt, son repentir et il m’a souris, je l’espère, rassuré et, à sa manière, m’a remercié. « Je ne sais pas s’il est éclairé, mais s’il t’a fait du bien, c’est le principal.» ai-je ponctué en le bousculant de ma paume ouverte dans son dos. J’ai bu à nouveau, j’ai soupiré de soulagement qu’il ait retrouvé des couleurs et, amusé par son approche, j’ai souri à mon tour, davantage à la nuit qu’à mon partenaire. « J’espérais que eça soit passé au bleu. » Qu’il n’était pas perçu l’allusion née de ma spontanéité. « Je présume que je peux te dire oui.» Et que je le lui dois, par souci d’équité. « Et que c’est le moment où tu vas me demander des détails, pas vrai ?» Et, étonnamment, j’ai fait mieux que ça. Armé de mon téléphone, j’ai affiché une photo de Raelyn alors que, de mémoire d’hommes, ça n’était jamais arrivé auparavant. Sans doute est-ce le fruit de ma confiance en Cian. « Raelyn. » Furent mes derniers mots avant de répondre à ces questions qui lui brûlent certainement les lèvres.  


 
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Message(#)walking the wire (amos) EmptyDim 6 Sep 2020 - 22:14

Elle est loin d'être aisée la conversation. Je n'ai jamais réellement été à l'aise à l'idée de vider mon sac de manière aussi honnête, même auprès de mes plus proches amis. Soudainement, je me sens vulnérable aux yeux d'Amos, mais il faut croire que c'était nécessaire tant, ses paroles me font réfléchir et amènent une perspective différente que je n'aurais probablement jamais pu envisager seul. J'avais besoin que l'on me secoue un peu et le fait qu'il soit aussi franc est tout aussi blessant que salvateur. Je ne m'en rends pas pleinement compte à cet instant tant j'aimerais qu'il se taise, mais tout ce qu'il me dit finira par m'être bénéfique. « Je pense en effet que tu n'en sauras jamais rien. Alors, essaie de prendre le problème autrement. Qu'est-ce qui te ferait du bien toi ? C'est plus facile le doute...» Il semble être la seule solution en effet, tant le départ d'Eavan est entouré d'un mystère fumeux qui ne cesse de me revenir en tête. Ses explications sont autant rester évasive que je ne suis même pas sûr que l'on puisse compter cela dans la catégorie d'une justification valable. « Ou cette justification-là ? Parce que si ça l'est... Cherche pas à distinguer le vrai du faux. Dis-toi que c'est ce qui est arrivé. Qu'est-ce que tu risques, si ce n'est la détester ? » Un soupire m'échappe alors que doucement, la réalité refait surface. « Je la déteste déjà. » Purement et simplement. C'est l'émotion qui prime, celle qui m'embarque telle une lame de fond. « Pour le moment, en tout cas. » Est-ce que la haine va perdurer ? Le chagrin s'installer irrémédiablement ? Je ne saurais parier sur l'avenir tant tout me semble compliqué à l'heure actuelle. « Tant que tu es conscient que le problème ne vient pas de toi, invente-toi des histoires, Cian. C’est pas toujours mauvais pour la santé. » Un rire nerveux m'échappe. Il réside peut-être là, le problème de fond quand en réalité, je pourrais m'accuser de tout. « Ce bercé d'illusion pour ne pas faire face à la réalité. » Je reste dubitatif malgré tout. « J'ai du mal à projeter, mais tu dois avoir raison, c'est peut-être pas si mauvais parfois. » Prétendre que, juste un temps. Se laisser le temps surtout. Avancer pas à pas lorsque la trahison a été immense. « Elles le détestent toute ce job. Elles sont fières jusqu’à ce qu’on doive se casser. » Et je l'écoute me parler de Sarah tout autant que je suis incapable de comparer son couple au mien. « A la différence qu'elle m'as pris alors que j'étais déjà marié avec le job. » On ne pourra jamais le cacher, notre métier, c'est toute notre vie. On est marié avec la profession et lorsque mon ami parle de la mer comme de sa maîtresse un sourire se dessine sur mes lèvres. Il sera toujours attiré par l'Océan, ce ne sera jamais différent. Comme j'aurais toujours besoin d'aller piloter mes avions pour me sentir vivant. « N'es jamais honte de ça Amos, c'est ce qui te défini le plus, ton amour pour elle. » C'est ancré en lui, marquer au fer rouge, qu'importe son parcours de vie. « C’est la preuve que tu seras toujours plus fidèle qu’elle ne l’aura jamais été, y compris envers  sa fille. Alors oui. Il faut le dénoncer. Qu’est-ce que tu veux qu’elle apporte à cette gamine ? Elle est partie sans elle. Je suis pas revanchard, mais, si tu penses à la gosse. Ouais. Flic et avocat, mon frère. Et si tu penses à toi aussi d’ailleurs. » Je hoche la tête. Je sais que je ne vais pas oublier ses propos, que je vais même probablement les ruminer dans tous les sens avant d'en arriver à une conclusion qui me sera propre. « Si tu as besoin, tu sais que je suis là. Je peux t’accompagner. » Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je me penche pour faire trinquer ma bière avec la sienne. « J'oublierai pas. » En rien, je ne vais oublier la conversation que l'on vient d'avoir tant elle me remue de toute part. Tout est devenu bien plus concret, son départ et les conséquences que cela amène. Tout se bouscule dans un coin de mon esprit, j'en perdrais presque bien si je ne me retenais pas de toutes mes forces. J'aurais le temps de sombrer plus tard, loin d'ici, seul surtout.

En attendant, il est bien plus simple de changer de sujet, de porter la lumière sur lui. Pour changer un peu, par souci d'équité ? Non clairement, pour assouvir ma curiosité, il faut bien l'avouer. « J’espérais que ça soit passé au bleu. » « T'as presque un sourire niais mate, je m'inquiète là. » que je taquine alors qu'en réalité, je suis heureux de le voir comme cela. Il s'était perdu Amos, pendant trop longtemps, sans qu'aucun d'entre nous ne sache réellement comment agir avec lui. Il est véritablement temps de réparer tout cela. « Et que c’est le moment où tu vas me demander des détails, pas vrai ? »  « Tu me connais si bien. » que je plaisante à nouveau, faisant papillonner mes cils dans sa direction alors qu'il commence à fouiner dans son téléphone. Rapidement, il me présente la photo d'une belle blonde au regard mystérieux qui fixe l'objectif. « Raelyn. » « Joli prénom. » que je m'exclame avant de relever mon regard du cliché. « Et charmante demoiselle. » que je taquine un peu. « Mais tu vas quand même pas me dire que ça ? » Je m'attendais tout de même un peu plus qu'un prénom et une photo, même si en réalité, c'est déjà beaucoup venant de sa part. Mais je viens de vider mon sac et j'ai besoin de l'embêter un peu pour détendre l'atmosphère et rire quelque peu. Je bois une gorgée de ma bière et me mets à le fixer longuement. « Aller, j'attends mon pote. » Alors qu'il sait qu'en réalité, je ne le forcerais jamais à me parler de quoique ce soit. « Sinon va falloir que tu me dises quand on pourra emmener cette merveille au large. » Je rêverais de m'échapper en pleine mer avec mon ami.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Message(#)walking the wire (amos) EmptySam 12 Sep 2020 - 20:02




Walking the wire
Cian

@Cían Atwood   
Il existe deux écoles lorsqu’un ami de longue date vient frapper à notre porter pour accoucher de ses problèmes : soit on l’endort en lui déclamant avec éloquence ce qu’il a envie d’entendre, soit on le bouscule, on le secoue, on lui éviter la honte qui survient plus tard de s’être apitoyer sur son sort au lieu d’agir et réagir. Moi, j’appartiens à la seconde et tout le sait. Chacun m’ayant côtoyé, avant ou après la mort de ma fille, sait que je ne mâche pas mes mots. Souvent, je grommelle dans ma barbe. Je suis aussi à l’aise avec les mots qu’un enfant de cinq ans. Ceci étant, je sais écouter et conseiller également. Ce n’est pas compliqué : il me suffit de proposer à l’autre faire exactement le contraire de ce que moi j’ai fait. Je me suis enfoncé, j’invite Cian à se relever. Je me suis enlisé dans mes problèmes de mariage, je lui intime de prendre directement contact avec un avocat. Je les distille au fur et à mesure de la conversation et si je devine qu’il serre les poings, qu’il a parfois envie de m’en coller une à cause de mon audace. Je persiste. Un jour, il me remerciera. Un jour, il me rejoindra sur le pont de ce même bateau et nous quitterons le chenal ensemble, que sa gamine découvre le bonheur qu’est naviguer. On lui apprendra que la mer sera toujours son meilleur ami et l’océan, son seul amant fidèle. « J’ai embrassé cette carrière parce qu’elle était enceinte, qu’il fallait que je gagne ma fille et que j’avais des dispositions.» J’avais à peine dix-huit ans. Tu parles d’un choix !!! « Quelle bande d’hypocrites.» Ces femmes de militaire qui ne sont fières que lorsqu’on épingle un galon sur la veste de gala de leur compagnon. « Je n’ai jamais regretté… d’avoir rejoint l’armée et plus tard, la Ran. Sauf face à ma gosse. Je n’étais pas la pour son premier pas. J’ai raté tellement de choses. » Tellement que j’en souffre encore. « Mais, c’est vrai… tu as raison. Plonger, naviguer, nager, c’est ce qu’il me reste de ma vie.» ai-je confirmé puisqu’il sait, tout comme moi, que j’ai été déclaré inapte à exercer. Foutaises ! Mais qu’à cela ne tienne, je ne peux plus revenir en arrière désormais. Je n’ai pas envie d’en parler non plus. Je me concentre sur Cian. Il semble moins abattu qu’en arrivant. Il a repris des couleurs et, si la bière et le cadre y sont pour quelque chose, je me réjouis d’avoir contribué à son regain d’énergie. J’ai fêté ça en lui tendant ma bouteille qu’elle s’entrechoque et les yeux rivés vers ma plus tendre amie, j’ai manqué d’avaler de travers quand il a abordé Raelyn. Je ne la cache pas. Au contraire, je n’ai aucun problème à m’afficher en sa compagnie. Je pourrais la présenter à la terre entière la tête haute si elle n’était pas tétanisée par l’idée que nous formions un couple. Il est avéré, mais c’est toujours compliqué. J’évite donc de la brusquer. J’agis avec cohérence cependant. Je lui donne un prénom, lui montre une photo – c’est bien la première fois que ça arrive dans mon souvenir – et mes lèvres s’étirent d’un sourire attendri. « Ouais. Tu es pas le premier à me dire ça et ça me fait flipper, je vais pas te le cacher.» Mon orgueil ne s’insurge pas d’ailleurs. Il est conscient qu’il s’agit de Cian, que mes secrets seront bien gardés et mes émotions, jamais raillées. « Pour le reste, je t’avoue que parfois j’aimerais bien qu’elle soit moins charmante. Ma jalousie en souffre au quotidien.» ai-je soupiré en rangeant mon téléphone. « En revanche, je lui transmettrai tes compliments.» Car ma possessivité s’arrête là où commence mon amitié pour lui. « Et… je ne sais pas quoi te dire. Je l’ai rencontré il y a quelques mois, c’était pas prévu. Et… » Clou du spectacle. « Je ne lui ai pas dit que j’étais marié….» Probablement l’apprendra-t-elle tôt ou tard et, d’un regard, je somme Cian de ne pas me faire la morale. Je le prie et je renchéris, pour noyer le poisson : « Et a priori, on peut y aller quand tu veux. Même maintenant…. Si on te garde la petite pour la nuit.» Un mot et je m’annonce aux garde-côtes.

 
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Message(#)walking the wire (amos) EmptyLun 21 Sep 2020 - 23:45

Qu’on veuille l’admettre ou non, il est certain que qu’importe la manière dont nous sommes arrivés à la RAN cette dernière est devenu comme une seconde famille. Je ne voulais pas m’enrôler dans l’armée, c’est un choix de mon père. Pourtant aujourd’hui, c’est lui qui voudrait que je la quitte. Je me suis trouvé en devenant soldat, moi le gamin perdu à la suite du décès de sa petite sœur. C’est devenu ma raison d’avancer et plus tard, ma seule idée de carrière louable. Nous n’étions que de simple amoureux de la mer et nous en sommes devenus les pires amants. Quoiqu’il arrive, c’est toujours sur le rivage que l’on reviendra. « Je n’ai jamais regretté… d’avoir rejoint l’armée et plus tard, la Ran. Sauf face à ma gosse. Je n’étais pas là pour son premier pas. J’ai raté tellement de choses. Mais, c’est vrai… tu as raison. Plonger, naviguer, nager, c’est ce qu’il me reste de ma vie. » Je me souviens, lorsqu’il nous parlait de sa petite, sourire aux lèvres, mais regard nostalgique. C’est quelque chose qui me fait un peu peur désormais, aussi, même si je suis bien moins enclin à partir à l’autre bout du monde. « Tu feras toujours partie de la famille. » C’est quelque chose qui ne changera jamais qu’importe le temps qui s’écoule.

On en vient à changer complètement de sujet, lorsqu’il me parle de sa nouvelle conquête, une certaine Raelyn. « Ouais. Tu es pas le premier à me dire ça et ça me fait flipper, je vais pas te le cacher. » La demoiselle dégage un certain charme et je reconnais bien mon ami dans sa jalousie à peine déguisé. « Pour le reste, je t’avoue que parfois j’aimerais bien qu’elle soit moins charmante. Ma jalousie en souffre au quotidien. En revanche, je lui transmettrai tes compliments. » « Je te reconnais bien là. » que je plaisante un peu, venant lui taper un peu sur l’épaule pour le taquiner. « Et… je ne sais pas quoi te dire. Je l’ai rencontré il y a quelques mois, c’était pas prévu. Et… Je ne lui ai pas dit que j’étais marié... » Oui ça, je m’en doutais un peu, mais je ne suis pas là pour juger les actions de mon ami, loin de là. « Je jugerais pas Amos. » dis-je doucement comme pour le rassurer. « Tant que toi, tu vas bien. » Le reste, je dois avouer que je m’en fiche un peu. Mais il a pas l’air si en forme que cela non plus. Mais comme les deux idiots que nous sommes, on préfère largement changer de sujet. « Et a priori, on peut y aller quand tu veux. Même maintenant…. Si on te garde la petite pour la nuit. » « C’est gentil, mais j’ai juste une babysitter pour la soirée. » Et je ne suis pas vraiment prêt à passer autant d’heures loin d’Ailis, mais ça il le devinera tout seul.

Et c’est comme ça qu’on restera encore quelques heures sur son bateau, à parler de sujet bien plus léger en buvant quelques bières. Deux amis qui prennent le temps de se retrouver après avoir laissé la vie les éloigner. Et c’est le sourire aux lèvres que je rentre chez moi avec la promesse de se revoir pour une session en mer cette fois-ci.




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