« la galèèèère ! »    amy castle & adèle shephard

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Adèle à toujours puiser dans ce désir de titiller, d’embêter ses frères, les seuls qui la supportent vraiment, avec leur cousin Will dont elle est très proche depuis presque toujours. Il a quelques années de plus qu’elle, et elle l’a toujours vu comme son troisième frère, mais c’est surtout ce besoin de l’embêter toujours plus qui ressort. « Et bien, j't'écoute alors ! Comment tu les qualifierais toi ? » Elle lui jette sans attendre une œillade sincère, le sourire au coin de ses lèvres, elle voudrait vraiment savoir comment elle les appellerait ? Comment elle pourrait surnommer ses deux boucans que la nature à décider de lui mettre sur sa route ? Canaille, bandit… « De deux terreurs ! » Qu’elle avoue en pouffant de rire, le regard malicieux, en direction de son amie, tous ses synonymes pourraient leur correspondre, tant et si bien que pour Adèle ils sont nombreux. Elle réfléchit un moment, avant d’hausser les épaules, « en même temps, j'suis pas certaine que les mecs aiment les filles qui sont sages. Enfin, j'peux me tromper. Mais moi, en tout cas, j'suis pas certaine que ça collerait avec quelqu'un de trop calme. » Elle ne s’est jamais réellement posé la question Adèle, elle n’a de toute évidence jamais connu le grand frisson, ni celui qui a su la transporter au-delà d’une relation banale. Celui qui a su rendre prisonnier son cœur. Espère-t-elle le vivre un jour ? Davantage depuis qu’elle se sait malade, sans doute… Et assez paradoxalement c’est depuis qu’elle se sait malade, qu’elle a refermé son cœur, comme si elle avait peu de décevoir, de rendre triste l’autre, se refusant même une simple amourette. Possédant en elle, les battements pour un homme. Qu’elle garde dans l’ombre d’un secret. « Tu crois que tu finirais par t’ennuyer ? » Elle demande, se demandant bien ce que voulait dire sa phrase, pour Adèle, on ne choisit pas toujours celui pour qui le cœur bat, ça vient comme ça, c’est en tout cas ce que la passionnée en elle est persuadée, et elle rêverait de ce genre de chose Adèle. « C'est une idée aussi. » Devenir un fantôme, bien évidemment, et si Ash croyait se débarrasser d’elles aussi facilement, il a tort ! On ne se débarrasse jamais aussi facilement des gens. Pas de sa sœur et de sa petite amie. « T'es pas très coopérative, tu sais ? » Elle hausse à son tour les épaules, c’est une évidence qu’elle n’est pas toujours très facile à vivre, ni à comprendre. Amy en doutait-elle ? « Tu croyais que c’était facile avec moi ? » Elle bat bien grossièrement des cils avant de lui tirer la langue. Elle-même amusée d’être la chipie de l’histoire. Adèle qui se concentre sur ses dernières plantations au sein de ce jardin pendant qu’Amy s’éloigne pour commander les pizzas. « C'est bon. J'leur ai dit qu'on passerait d'ici une grosse heure. » Qu’elle avoue en revenant vers Addie, celle-ci relève son visage, lui offrant un sourire. « C’est que t’es bonne à marier… » Et elle plisse les yeux pour connaître sa réaction, cette chipie. Ca voulait dire que c’était parfait, et elle avait si hâte de se retrouver sur la plage ou le bord de mer. Elle se relève alors, voulant voir le plus loin possible des autres jardins avant qu’Amy la voit faire, « attends. Elle monte sur le rondin pour voir mieux, et Addie sourit, hmmmm … On devrait aller dans celui-là ... » Mais Amy redescend du rondin, et Adèle décide de la suivre, « je te fais confiance… » Sinon ce sera sa faute, tant pis. « On se dépêche ? » Oui, elles ne devaient pas traîner parce qu’Adèle n’avait pas envie de louper sa pizza. Et d’ailleurs la voilà en train de s’installer à même la terre pour creuser de nouveaux trous. « On va être musclé des bras si ça continue. » Et elle rigole bien volontiers.

 « la galèèèère ! »    amy castle & adèle shephard

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Elle aimait bien donner ce surnom à ses frères, ils aimaient un peu moins, mais s’en contentait, parce que sinon son aîné avait le droit à Dydy, alors à choisir, il préférait celui-là, sûrement. Elle jette un regard à son amie en souriant, « les terreurs Shephard … Ca sonne plutôt bien. » Qu’elle avoue en pouffant de rire, à son tour, et c’était bien vrai, ça leur allait comme un gant ! Adèle était douée pour les voir réellement comme ils étaient, en même temps rien de plus normal, elle connaît Cody, depuis vingt-quatre ans, et Ash depuis vingt-trois. Elle a toujours été proche de l’un et de l’autre et a toujours partagé beaucoup de chose avec eux, ils étaient à leur manière, des confidents. Bien qui lui reste quelque part passé sous silence, qu’elle n’ose réellement leur confronter. Cody par exemple n’est pas du genre à accepter sa petite sœur au bras des autres hommes, elle évite ce sujet alors. Mais elle n’en fait qu’à sa tête quand même. « Je trouve aussi, ça les représente bien… » Et elle rigole bien volontiers avec son amie. « Ils l’ont toujours étés depuis gosses… » Est-ce qu’elle n’enfoncerait pas un peu le clou ? Sans aucun doute ! « Peut-être. Je sais pas trop. Tu sais ... Enfin, j'ai pas eu beaucoup d'aventures sérieuses. J'ai eu Simon et on avait un gros problème de communication. Avec Ash, c'est ... différent. Et Adèle lui sourit, passant sa main contre le bras d’Amy. On s'complète bien. Et il est loin d'être sage. » Elle panique avec ses mains, les secoue comme si Amy va déjà trop loin. Elle veut pas savoir ce détail, mais c’est elle qui demande aussi. « Ca dépend peut-être du mec. J'veux dire ... Si tu l'aimes plus que tout. Ou pas. » Sans doute, Adèle n’est pas connue pour son calme apparent, elle, ce qu’elle aime c’est ceux sans de réel avenir, ceux qui sont un peu paumés, et elle s’y jette corps et âme, voulant dompter l’impossible. « Je pense que si c’est le bon, ça semble être une évidence… » Elle s’arrête de creuser un instant, mettant ses jambes contre elle, ses bras autour, pour poser sa tête sur ses genoux. Ses pensées vont vers un Italien, mais elle n’est pas prête à confronter son cœur et sa tête ensembles. « Mais faut croire que ça a été une évidence pour vous deux. » Et elle sourit, elle n’avait pas vu son frère heureux comme cela depuis bien longtemps, et elle est ravie de le constater. « Bah, j'constate que t'es une vraie chipie en fait ! Elle retrouve son petit sourire, avec ton visage d'ange, on te donnerait presque le bon dieu sans confession ! » Son sourire ne peut qu’être présent, elle aime bien faire sa chipie Adèle, « tu peux m’le donner ton bon dieu, » et elle se marre. Toujours se méfier de l’eau qui dort. « Je prends, je suis toujours sage comme une image. » Et elle pouffe de nouveau légèrement, à qui voulait-elle sincèrement le faire croire ? Elle a toujours aimé taquiner ses proches. « Si t'as envie que j'devienne ta belle-soeur, va falloir que t'en touches deux mots avec ton frère ! » Elle relève son visage vers Amy, ça l’intéresse à présent… « Je note… Tu sais que c’est comme si c’était fait… » Un haussement d’épaule, le regard brillant. Fallait pas croire que Adèle serait capable de louper un mariage… « Pas dans l’immédiat, mais je veux dire que c’est une hypothèse plausible pour plus tard… » Et elle n’allait pas céder devant cette idée. « Y'a quand même mieux pour se muscler les bras. Tes frères pourraient même en être jaloux. » Qu’elle avoue avant de prendre une photo, « d'ailleurs, souris ! » Adèle se met devant ses quelques graines, avec un espèce de râteau à la main et ses bottes minables, et ses vêtements sales. « J’ai failli oublier… » C’était quand même le plus important pour la gloire. Elles ne se sont pas démenées pour rien. « Attend on va demander à quelqu’un si il peut nous prendre toute les deux.  » Et Adèle fait quelques pas, tendant le téléphone d’Amy à un monsieur bien plus âgé qu’elles, venus avec ses petits-enfants.

 « la galèèèère ! »    amy castle & adèle shephard

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Adèle est du genre taquine, et elle n’est jamais la dernière pour embêter les siens, et on reconnaît là, facilement la petite fille de famille, à qui on finit toujours par pardonner. Enfant espiègle, il n’est pas rare de voir les autres la suivre dans ses délires, et dans ses rires. Aussi elle est très joviale, elle a ce tempérament à se lier facilement aux autres, elle n’a pas peur de parler trop, et qu’on la juge de bien trop bavarde. Elle n’y peut rien, elle a toujours été ainsi, ses frères pourront le témoigner. « Ca va rester ça, mine de rien. » Elle hausse les épaules, ils sont autant chiants qu’elle de toute manière, elle sait bien de qui elle tire, que c’est de famille ! « Tu peux leur dire tu sais, je les affronterais sans souci. » Qu’elle avoue, montrant toute ses dents dans un sourire franc. Elle serrer ses poings en montrant ses bras à Amy comme si elle était prête à partir au combat ! Ses frères ne lui feront rien de bien méchants toute façon, puis elle aime ce jeu auprès d’eux, elle riposte si vraiment besoin est. Ils n’auront jamais le dernier mot avec elle, c’est certain ! « J'imagine que tu devais passer quand même de très bon moment avec eux ! » Elle a tellement appris en leur compagnie et elle leur doit beaucoup, parce qu’ils ont toujours été là pour l’épauler, pour l’aider et la soutenir. Même à la mort de leurs parents, ils ne se disaient rien de vive voix, mais leurs regards en disaient long. « On était soudé… » Qu’elle avoue, avec ce léger sourire. Les deux garçons se chamaillaient sans cesse mais ils étaient toujours présents pour trouver les pires farces aux adultes. Adèle a toujours été très curieuse de la vie en générale, et ils ont sûrement permis à cette curiosité de s’accroître avec les années. « Non, non. Même si tu essayais de me tirer les vers du nez, j'te dirais rien à ce sujet ! » Elle lui tire la langue. « T’es pas marrante miss Castle. » Qu’elle avoue d’une moue légèrement boudeuse au coin de ses lèvres. « Je vais me pencher sur la question alors… » De lui tirer le vers du nez, elle est douée Adèle de ce côté-là, et son sourire ne peut que s’accroître, c’était peine perdue pour Amy désormais. « Le truc, c'est que c'est difficile de savoir si c'est le bon ou pas. » Et elle voit bien de quoi parle son amie, si Adèle continuait de planter quelques graines dans la terre et finalement d’arroser ce qu’elle venait de faire elle finit par relever son visage vers Amy. « J'ai l'impression également. » Ca leur faisait du bien de parler ainsi, de s’identifier un peu. « Faut laisser le temps Amy… Vous verrez bien… » Seul le temps leur dira si tout ça est sincère, elle connaissait son frère Adèle. Elle le connaissait et c’était souvent un coureur de jupon, qui aime collectionner les femmes, mais elle sait aussi, que d’une autre manière les femmes aime être à son contact, certaines ont du mal à se séparer de lui. Et elle est peut-être un peu ainsi Adèle, quand elle a quelqu’un en tête, elle pourrait sans doute décrocher la lune, et en tout cas se mettre dans la galère pour le garçon, alors elle s’est disputée à plusieurs reprises avec Ash pour qu’il soit sérieux. « Mais il a l’air de vraiment beaucoup t’aimer. » Les regards ne trompent pas, ni les mots doux. Elle le voit bien Addie. « Ouais, et bah, sans doute que j'vais plus te voir de la même manière ! » Elle lui balance un peu de terre, en fronçant les sourcils. « Tu vas me voir comme la casse-pied de service ? » Et elle rigole bien volontiers. « Merci. Et si on terminait nos plantations pour qu'on puisse enfin manger nos pizzas ! » Il suffisait juste de parler de pizza pour que ça emballe la jeune Adèle. « Ah bon tu as faim ? »  Qu’elle charrie.  

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Elle aime passer du temps avec son amie, ça lui fait un bien fou, et elles rigolent toutes les deux. De base venir ici n’était pas son idée, encore moins l’idée la plus géniale du monde, mais elle commençait à s’y faire avec ses arbres, ses légumes, cette terre qu’Adèle touche de ses dix doigts, prenant plaisir à y prendre soin. Elle aime aider les autres et ça fait certainement partie de ce désir d’être venue là et de vouloir faire choses bien. Mais elle n’y connait rien, et ne sait pas s’y prendre, entre soupire et regard espiègle, elle finit quand même le job, du moins du premier jardin mais parce qu’elle a besoin de toujours vouloir faire plus, elle a fini par trouver un terrain d’entente avec Amy, qui ne veut pas se rendre dans tous pour mettre leur pierre à l’édifice. Elles en feront juste encore un, alors. « Ils vont essayer encore de te noyer, comme la dernière fois ! » Et elle pouffe de rire, Adèle relève son regard et lui tire la langue. C’était censé quoi ? L’arrêter ? Est-ce qu’Amy connaît aussi mal la futur agent immobilier pour prétendre que ça pourrait l’arrêter une seule seconde ? Bien sûr que non… Jamais elle n’en serait capable Adèle, elle a trop besoin de faire sa chieuse et d’embêter ses frères pour avoir le moral à son maximum. Et même pas que ses frères, tous ceux de son quotidien. « Si tu crois que ça m’effraie… » Elle hausse les épaules, serait-elle capable de cesser juste parce qu’elle avait peur pour sa vie ? Bien sûr que non, ils ne lui feront réellement aucun mal. « Et puis si ils y parviennent, je reviendrai les hanter… » Elle dit sur un ton légèrement fourbe, en plissant les yeux, elle aurait pu utiliser une voix grave pour accompagner son ton dramatique de la chose. « Tu voudrais vraiment que j'te raconte de quoi ton frère est capable ? C'est pas toi, l'autre jour, qui ne voulait rien savoir ? » Elle lève les yeux au ciel avant d’avouer, d’un ton légèrement blasé, « si c’est romantique, je veux bien, mais pas autre chose ! » C’est bien connu qu’elle est une femme à fleur de peau, aimant les histoires d’amour qui se finissent bien, les belles et grandes histoires et où elle peut déverser toute les larmes de son corps pour le baiser finale. Pas vraiment ce que compte lui raconter Amy n’est-ce pas ? Et en même temps, est ce que son petit frère est du genre romantique ? Elle en doute quand même un peu… Pas romantique comme elle du moins, ça lui semble inconcevable. « Moi aussi je l'aime beaucoup. » Qu’elle avoue, laissant divaguer son regard autour d’elles. Et ça se voyait que tous les deux sont très attachés l’un à l’autre, elle lui répond dans un sourire. Et les yeux d’Amy s’illuminent alors qu’elle vient à son tour piquer Adèle, qui se renfrogne sur elle-même. « Comme la fouine de service à qui on donnerait le bon dieu sans confession et qui pourrait vendre de la glace à un esquimau ! » Elle se marre Adèle, elle n’a pas pu tenir sérieuse plus de quatre secondes, « de la glace à un esquimau, j’aime bien l’image, on ne me l’a encore jamais dit. » Un esquimau serait sincèrement prêt à lui en acheter ? « Parler à un mur oui, mais pas le coup de l’esquimau. » Et elle sourit, presque fière d’elle. « Sache qu'une Castle a toujours faim ! Surtout pour une bonne pizza ! » Et elle pouffe de rire, finissant d’arroser sa partie, elle se tourne vers son amie. « Moi j'ai fini !! » Et elle lui sourit. « Déjà ?! Tu veux qu’on y aille ? » Elle n’allait pas replanter quoi que ce soit si Amy voulait partir… C’est qu’une pizza et la plage les attendent…

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Adèle n’a pas peur d’affronter ses frères, elle n’a jamais été quelqu’un de méchant, ou qui fait des milliers de bêtises, mais elle a son petit caractère, et il est difficile, voire quasi impossible de l’en dissuader quand elle a une idée en tête. Elle déteste qu’on la réprimande, et elle a de ce fait tendance à fuir ce genre de scène, mais son aîné la connaît suffisamment que seul son penchant pour les mauvais garçons peut lui faire faire tout et n’importe quoi. Quand elle s’est mise en tête de sauver un homme de ses propres démons, elle fonce tête baissée, à s’en détruire si il le faut, et sa naïveté ne doit pas jouer en sa faveur, elle a cette faculté bien à elle de croire que finalement elle peut tous les sauver, et à présent qu’elle a rencontré Nino Marchetti à l’association Beauregard, elle ne cesse de penser au visage de l’Italien, qui reste un mystère le plus total pour elle. Il a fait d’énorme conneries, du moins se montre souvent réticent quand elle s’approche de lui, et qu’elle cherche à l’aider, mais peu à peu elle parvient à briser la glace, et juste ça, lui suffit pour lui donner la motivation de continuer à se battre contre son cancer. Mais elle redoute le moment où ses frères apprendront cette vérité, et surtout Cody d’ailleurs. Il n’a jamais bien compris ce qui pousse Adèle à se fondre dans ce genre de rêverie, qu’il juge bien mal, ne comprenant pas que sa sœur a juste besoin de pouvoir se reposer sur un autre garçon qu’eux. « Et moi j'leur en ferais voir de toutes les couleurs de mon vivant pour te venger. » Amy la sort de ses pensées, et elle semble avoir trouvé une alliée de taille. A elles deux, elles vont pouvoir certainement leur faire la misère, leur en faire voir de toute les couleurs ! Les faire tourner en bourrique, comme Adèle sait si bien y faire, être la seule nana de la famille c’est sympa, et en tout cas elle aime ça Adèle ! « Je savais que je pourrais compter sur toi. » Qu’elle avoue avec entrain en la souriant de toutes ses dents. Parler de romantisme à Adèle Shephard n’était pas une meilleure idée pour vouloir la faire taire, elle se nourrit de ce genre de choses la jeune femme. « J'avoue. Ton frère a un côté romantique. Mais je vais garder ça pour moi ! » Elle lui tire la langue, c’était pas acceptable de la faire languir, et de la laisser comme ça, « C’était des fleurs ? Il t’a fait des cadeaux ? » Est-ce qu’elle trépigne d’impatience de savoir quel genre de cadeaux il pouvait faire à sa chérie ? Sans doute un peu quand même, et c’était difficile de pas l’entendre à sa voix. « T'as bien vu comment t'as négocié avec moi pour que j'accepte de venir au refuge ! » Elle hausse les épaules, avant de se contenter de dire, « non je ne vois pas… » Elle était mauvaise langue, mais surtout ne jamais reconnaître ses torts, un truc de famille sûrement… Adèle finit par se relever, enfin elle venait de finir, et elle allait pouvoir se reposer un peu, profitant du soleil et du peu de monde présent pour profiter de cette vue. Même si elle préférait de loin la mer, la plage, le sable et la chaleur. « On a encore du temps à tuer avant que les pizzas soient prête. Que son amie lui répond finalement, on peut peut-être encore rester un peu et profiter du soleil. » Excellente idée, et Addie acquiesce d’un signe de tête, ravie de cette proposition. « On va aller déposer ça dans le premier jardin et on va s’asseoir un instant là-bas? » Elle récupère le matos dont elle s’est servie tout le long pour le déposer dans le jardin en question avant de rejoindre Amy et de s’installer sur les énormes pierres à l’entrée des jardins. « Ca se passe mieux avec Elie quand même ? » Elle sait que ça a toujours été tendu avec son père mais elle espérait vraiment qu’Amy trouverait cette force de lui pardonner, elle en demandait souvent des nouvelles.

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Adèle voulait croire en cette amitié qui dure depuis tant d’années, avant même de découvrir qu’elles vont peut-être devenir belles-sœurs. C’est assez étrange quand on y pense, son frère n’ayant eu jamais la fibre amoureuse, avec lui, en général ça passe rapidement. Elle ne sait pas vraiment la raison qui fait qu’il finit par se lasser à chaque fois. Qu’est-ce qu’il a en tête ? Adèle ne sait pas, et préfère ne pas s’en soucier pour le moment, elle a bien d’autres soucis en tête que celui de son frère. Le connaissant il n’en fait qu’à sa tête de toute façon, rare peuvent le faire changer d’avis. Même si Adèle a toujours eu ce rôle de confident avec lui. « Tu peux. Sauf si ça me fait mettre à dos Ash. » Elle fait mine de faire un ‘oh’ qui sort de sa bouche, profond cri qui saurait la faire rire dans quelques instants, et elle joue sur la corde sensible quelques instants, « moi qui croyait qu’on pourrait survivre à tout, toute les deux… » Elle la regarde encore avec cet air grave sur le visage avant de fondre dans un rire, parce qu’elle sait bien ce que l’amour et les sentiments peuvent être à leur âge. Qu’elles seraient prêtes à faire quelques conneries pour les beaux yeux d’un garçon, Adèle la première ! « T’inquiète pas, il n’y a aucune chance… » Elle s’avance sans doute sur un terrain glissant, qu’elle ne maîtrise pas elle-même mais qu’importe. « Il m'a offert des fleurs. Une fois. Ca m'a fait tout drôle parce que c'est la première fois qu'on m'offrait des fleurs. » Son frère romantique ? Elle n’y croyait que moyennement mais au moins leur mère lui a inculqué les bonnes valeurs et ça la réjouissait. « Pour une occasion particulière ? » Ouh la curieuse… « Mais oui, j'vais te croire. Vilaine va ! » Qu’elle lui répond alors, provoquant un rire joyeux chez miss Shephard. « Tu peux m’croire, j’suis toujours sage comme une image… » Une image qui ne sait jamais tenir en place et qui est bien trop curieuse, mais une image quand même ! « Oui. J'dis pas que je ne suis plus du tout chiante avec lui. » Qu’elle dit en parlant de son père, Elie avant de reprendre. « Mais j'suis plus cool. C'est peut-être grâce à Ash. J'ai moins d'énergie à me battre contre mon père. » « Ca doit lui faire des vacances alors ! » A Elie, de plus se coltiner la petite Amy qui l’embête sans arrêt. Qui tente en vain de lui résister. « On y va ? » Se relevant alors, prête à aller manger cette pizza !