| poi sei arrivato tu e tutto si è fermato (ginauden 55) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 13 Mai - 3:21 | |
| un cinico spietato che non si è mai adattato che non si è mai goduto ciò che la vita gli ha dato poi sei arrivato tu e tutto si è fermato
Nous nous étions mis d’accord sur le fait que je devais être son frère. Elle a donc le plus naturellement du monde décidé de changer le plan au dernier moment et me faire devenir son père. C’est donc dans le chaos le plus complet que j’ai été désigné comme frère/père dès lors qu’on s’est présentés aux vendeuses du magasin de robes. Très bien. Belle entrée en matière. C’est parfait. On passe d’un jeu qui allait énormément m’amuser à un autre (qui m’amusera tout autant) qui relève encore un peu plus le tout “épicé” de la chose. Ne comptez pas sur moi pour préserver aucune apparence et ne pas l’embrasser dès que je le pourrai, même quand oh non oh oups regarde t’as un petit truc là sur tes lèvres oh attends laisse moi te l’enlever. C’est dégoulinant d’amour, c’est stupide, ça nous fait oublier l’immense décalage horaire depuis Brisbane et Noah qui appelle au milieu de la nuit puisque c’est la journée pour lui. Ça nous fait oublier nos jambes qui grattent encore des moustiques de l’Afrique, ça nous fait oublier qu’on est désormais à Las Vegas et que le sommeil est devenue quelque chose de superflus - encore plus qu’en temps normal pour elle, alors imaginez.
“Tu crois qu’on a le droit à des macarons pendant l’essayage ?” Je souffle à son oreille, amusé d’entrer dans la pièce seulement décorée de robes blanches dans tous les coins. Je n’aurais jamais cru entrer dans ce genre d’endroit pour le bien d’autre chose qu’une blague, encore moins pour le (second) mariage d’une femme qui deviendra (est déjà, on a triché) la mienne. C’est pourtant la même femme qui va s’emmêler dans les manches, qui va éternuer à cause des froufrous, qui va se plaindre de l’inconfort de la dentelle et si jamais elles ont l’audace de lui mettre des chaussures à talon, c’est certain qu’elle ne tombera non plus d’un mètre dix mais d’un mètre quinze, maintenant. La nourriture me servira de passe temps parce que les vendeuses ne le savent pas encore mais on en a pour des heures. “Vas y demande lui des macarons, si c’est toi elle dira oui. Je vois qu’elle me déteste déjà.” Mon avant bras dans le dos de la brune la presse un peu plus en avant encore, la plus jeune et pourtant la plus adulte de nous deux, elle qui se dévoue seule (ou presque) pour parler aux autres adultes de ce monde. Elle est l’éternelle good cop de l’histoire, qu’on soit à Brisbane ou à l’autre bout du monde. C’est acté depuis le premier jour, il n’y a jamais eu à négocier quoi que ce soit à ce propos.
Alors que d’un côté je l’envoie au front sans écouter la réponse de ladite vendeuse, j’en profite pour enfin autoriser mes yeux à se poser sur les robes, stupide rêve de gamin à la tête dans les étoiles qui se révélera enfin être vrai. On le joue dans le cliché au maximum, on est supposés louer sa robe pour quelques heures à peine mais je parie qu’on va très bientôt acheter une nouvelle valise rien que pour l’y rentrer et la ramener à la maison. “Regarde Ginny, elle serait par-faite celle là.” Je sors la robe sans sûrement n’en avoir aucun droit, ladite robe qui arriverait à peine au niveau de ses cuisses, elle et son buste sculptant, elle et son tissu près du corps. Je me moque et je rigole, l'approche déjà de ma femme pour juger d’à quel point elle ne mettra absolument jamais ça. Je me moque et je rigole, je gagne un peu de temps pour ne pas jouer à l’adulte et rendre le tout un peu trop sérieux quand bien même jamais je ne douterai ni d’elle et encore moins de nous. “Tu crois qu’ils en font avec des poches pour que tu puisses y ranger tes bonbons pendant la cérémonie ?” Les vendeuses sont outrées, je sens déjà leur regard me brûler la peau et seulement m’inciter à faire pire encore. |
| | | | (#)Mer 13 Mai - 3:53 | |
| J'ai jamais voulu me marier.
J'ai jamais voulu avoir pendant toute une journée entière l'attention rivée que sur moi, j'ai jamais rêvé qu'on organise à la lettre le mariage de princesse dont je me contentais amplement d'en lire les grandes lignes dans mes romans préférés. J'ai jamais eu l'impulsion fabuleuse de porter une jolie robe, d'avoir les cheveux parfaitement coiffés, de me percher sur des talons bien trop hauts pour ne pas automatiquement se transformer à mes yeux en armes de torture. La seule et unique chose qui aurait pu m'attirer une seconde à remettre ma non-envie en question aurait été la possibilité de pouvoir manger un gâteau immense cuisiné selon mes goûts préférés sans que personne ne juge quoi que ce soit.
Puis, Auden a dit qu'un jour il allait m'épouser.
Ça date d'une vie et pourtant ils sont gravés ces mots-là, presque autant que les dizaines de centaines de mensonges que je raconte à la seconde maintenant que les vendeuses enregistrent toutes les bêtises que je peux dire, que je peux aligner, rien que pour justifier que le cousin/oncle/voisin/jardinier et autres synonymes est venu à l'essayage de robes comme si c'était sa place. Mais le truc, c'est que c'est sa place à Auden, il ne l'a pas volée. Ce qui vole là, ce sont mes lèvres sur les siennes, quand je suis trop étourdie d'avoir tourné entre les voiles et les tiaras, que j'en oublie la pièce de théâtre qu'on joue sans vraiment jouer quand tout ça semble tellement exagéré que je me prête à l'exercice le sourire aux lèvres.
J'ai jamais voulu me marier, et j'aurais jamais cru que me marier (deux fois) à lui serait tout ce que j'ai toujours voulu. Et pourtant c'est le cas. Elle est drôle, la vie.
Elle est drôle et la robe qu'il tend aussi. Celle que je nie le plus volontairement du monde, flottant jusqu'aux tenues de demoiselles d'honneur parce qu'elles sont de toutes les couleurs et que ça, ça me ressemble beaucoup plus. Point boni pour celles qui sont dans des teintes foncées - j'aurai pas à passer la cérémonie à user de stratagèmes tous plus variés les uns que les autres pour cacher les taches que j'aurai faites sans que jamais personne n'arrive à s'expliquer comment, juste comment. J'ai les mains pleines de macarons et les vendeuses me détestent d'être si proche des vêtements d'ailleurs, quand je nourris du bout des doigts - presque - délicatement Auden de ceux à l'amande, me gave sans classe aucune de ceux à la pistache. “Tu crois qu’ils en font avec des poches pour que tu puisses y ranger tes bonbons pendant la cérémonie ?” « Ça va me prendre un sac à dos si la file d'attente à notre chapelle est aussi longue que celle devant l'église d’Elvis au coin de la rue. » je marmonne, le regard déjà perdu à nouveau vers les chapeaux. Un pour lui, un pour moi. Il est splendide avec son béret d'époque à la crinoline de dentelle pourpre.
« Parlant d'Elvis, on a pas encore choisi le nôtre. » et il est là le vrai drame, il est là le vrai choix cornélien. « Le Love Me Tender me semble cliché, mais le Teddy Bear serait pire. » j'erre à travers les souliers maintenant, ceux que je snobberai sans la moindre honte, la promesse de porter mes Converse envers et contre tout qui fait l'affaire.
Et une seconde après, mes yeux se ferment, une main attrape le bras d'Auden parce qu'évidemment sans la vue j'ai 50/50 de chances de foncer dans quelqu'un ou de foncer dans un mur ; ce sera lui qui décidera de la finalité de mon nez. Mon autre main elle, sélectionne une robe au hasard, le choix sera fait là et sinon, le jeu recommencera jusqu'à ce que je trouve la bonne. Elles sont toujours fermées mes paupières, quand je chante à l'intention du futur mari déjà mari mais surtout éternellement homme de ma vie. « Oui ou non pour celle-là? » |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Jeu 14 Mai - 21:35 | |
| J’affiche le regard le plus outré du monde, quand elle m’embrasse entre une manche blanche et une partie en dentelle qui ne cache absolument rien. Je parle haut et fort, je lui dis qu’on ne peut pas, j’affirme que ce n’est pas bien, j’ajoute qu’en tant que fille et soeur à la fois, ce n’est vraiment pas bien. Je compte les secondes avant qu’une des employée ne s’évanouisse ou appelle la police, aussi, parce que ultimement je suis toujours celui qui vient dérober le dernier baiser à Ginny, simplement pour marquer mon point.
La seconde d’après on trouve un nouveau jeu, une nouvelle robe à critiquer, un nouveau macaron à approcher bien trop proche du tissu hors de prix. « Parlant d'Elvis, on a pas encore choisi le nôtre. » Mon attention revient aussitôt vers elle, je lève un sourire interloqué avant de paraître faussement outré de la situation. Notre second mariage est en route et on a toujours aucun Elvis au compteur ; la honte. « Le Love Me Tender me semble cliché, mais le Teddy Bear serait pire. » Je me poste sur l’un des fauteuils les plus moelleux du monde, occupé à la regarder au milieu des chaussures qui ont des talons plus grand qu’elle (peut être que j’exagère, mais à peine). “T’es en train de me dire qu’on aura pas Vivaldi ? Imagine gloria in excelsis deo par un gars avec des lunettes à néon et une coupe banane.” Si ce n’est pas le mariage dont elle a toujours rêvé, là, vraiment je ne comprends pas. Je suis toujours le premier à vanter mes racines italiennes dès que j’en ai l’occasion et Vivaldi étant celle du jour, j’affiche mon plus beau sourire, celui du gamin qui ne tient déjà plus en place et balance frénétiquement ses jambes sous lui. “Can’t help falling in love. Joue le cliché au maximum, avec ton mari.” Mari qui n’est absolument pas moi, donc, puisque j’ai été affublé de tous les autres qualificatifs de la planète mais jamais ô grand jamais celui-ci.
Son bras m’attire, je râle mais je viens tout de même me poster à ses côtés, une main sur ses hanches dans l’éventualité où elle perdrait soudainement tout équilibre maintenant qu’elle se la joue aventureuse à fermer les yeux. « Oui ou non pour celle-là? » Celle là que je dévisage, sur laquelle je louche et lorgne et fais la pire moue du monde que Ginny ne peut pas voir, fort heureusement. “Parfaite.” Je mens de ma voix la plus haute et la plus fausse possible. “Si tu veux ressembler à ma grande tante Francia le jour où elle a fêté ses 93 ans, elle est parfaite.” Je rigole contre sa nuque, joue de mon souffle pour qu’elle se plaigne que ça chatouille rien que parce qu’elle ne l’a pas encore fait aujourd’hui. “Ok laisse moi jouer, moi aussi je veux choisir une robe.” Une main se pose sur mes yeux, je la bouscule par principe avant de chavirer sur ses lèvres, un sourire sur les miennes s’affichant la seconde suivante avant que je ne commence réellement le jeu. “On est à quel niveau de moche avec elle ? Et ça sera pour moi, hein, pas pour toi. T’as déjà utilisé toutes tes chances.”
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| | | | (#)Sam 16 Mai - 14:48 | |
| “T’es en train de me dire qu’on aura pas Vivaldi ? Imagine gloria in excelsis deo par un gars avec des lunettes à néon et une coupe banane.” il a l'air si bien, si confortable sur le fauteuil que j'ai envie une seconde une seule de laisser le shopping à un autre jour pour simplement aller l'embêter en prenant toute la place contre les coussins. Le cruel qui mange tous les macarons à suivre la scène, les vendeuses toujours sur le qui vive à ramasser ses miettes et les miennes. La bouteille de champagne qu'elles nous ont proposée quand on est entrés et qu'on a refusée se passe entre leurs paumes, je jure même les avoir vu boire au boulot. On est pas si pire que ça. “Can’t help falling in love. Joue le cliché au maximum, avec ton mari.” « J'en rêve depuis que j'ai 15 ans, ouais. » j'ironise, moqueuse, tournant entre les dentelles et les tulles, - évidemment que mes pas se prennent dans les voiles et que mes yeux horrifiés s'agrandissent alors que je m'en sors, que je tente de toutes mes forces de ne pas entendre un bruit de tissu déchiré. Un jour je me marierai avec toi, Ginny McGrath. C’est une promesse? C’est une promesse.
Le jeu reprend quand j'essuie des miettes au coin de ses lèvres des miennes, et qu'il décrit la nouvelle robe qui apparemment est “Parfaite.”. Elle l'est pas, j'aime même pas besoin de la voir pour savoir ça. Mon visage se fronce en une seule et unique expression dubitative, son souffle me chatouille autant que ses mots me font éclater de rire. “Si tu veux ressembler à ma grande tante Francia le jour où elle a fêté ses 93 ans, elle est parfaite.” « Tu m'as jamais parlé de cette tante-là. » “Ok laisse moi jouer, moi aussi je veux choisir une robe.” « Elle est cool? Elle me partagerait sa recette de cannoli? » “On est à quel niveau de moche avec elle ? Et ça sera pour moi, hein, pas pour toi. T’as déjà utilisé toutes tes chances.” j'ai oublié d'ouvrir les yeux, j'ai oublié d'arrêter d'embrasser sa mâchoire, j'ai oublié d'arrêter de rire contre sa peau. Son sourire se confond sur le mien quand une de mes paupières s'entrouvre lentement, l'autre suivant l'instant d'après. « Dégage c'est la mienne elle. » elle qui est belle, qui est incroyable, qui est déjà tachée de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et que je veux déjà plus que le prochain macaron à la pistache - non, ça, c'est faux, et j'ai la bouche pleine la seconde d'après. « Genre vraiment, vraiment, vrai-ment la mienne. »
Elle est fourbe Ginny, quand je noie le visage d'Auden d'un millier de baisers et de je t'aime tous plus exagérés les uns les autres, les vendeuses qui se demandent vraiment à quel moment elles ont pu être naïves au point de nous croire, quand mes mains sont partout et que je dérobe sa robe pour en faire la mienne. La course vers la salle d'essayage se fera presque sans heurts, si je ne compte pas les canapés que je pousse dans mon empressement, les supports de métal qui grincent sur mon sillage. J'y arrive, derrière le rideau, j'y arrive et je retire tout, j'enfile tout après, je suis pressée, tellement pressée, hilare qu'il trouve le moyen de me dérober ma robe quand il m'a appris à éternellement jeter un coup d'oeil par-dessus mon épaule parce qu'il serait toujours là, dans mon ombre. Toujours. « Oh. »
Là par contre, il l'est pas. Et c'est la panique. « Pssst. » ma tête se dégage de derrière les rideaux qui entourent la cabine d'essyage, mes mèches pêle-mêle me cachent la vue et je galère de ma seule main libre à me dégager le visage - l'autre main, elle, tente de retenir le carnage. « Pssssssssstttt. » les vendeuses m'ignorent, c'est au mieux, c'est à lui que je veux parler, je l'entends dans l'angle qui traînent des pieds. « Auden! » ça sonne comme si c'était lui que je grondais, quand c'est moi la fautive. Je jure que c'est pas ma faute, que la fermeture éclair était coincée dans les pans de la robe bien avant que je la coince moi-même. Oups. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Dim 17 Mai - 13:07 | |
| Nos sujets de conversation ne font aucun sens, on passe d’Elton à Francia simplement parce qu’on le peut. Je voudrais lui dire qu’elle pourra un jour lui demander sa recette de cannolis en personne mais je doute un jour retourner au pays et encore moins faire affronter cette épreuve à Ginny. Je laisse couler, je laisse le sujet s’évaporer et un autre venir à la place alors qu’entre temps elle est presque morte à trois reprises et qu’elle a tué deux nouveaux macarons. On va être blacklistés, c’est certain.
Ses petits doigts s’étendent jusqu’à la robe qu’elle choisit enfin en toutes connaissance de cause, celle qui la rend heureuse simplement en la regardant, parce que ça se voit sur son visage. Mon regard oscille entre elle et la robe, la robe que je trouve tout autant parfaite et vrai-ment faite pour elle, celle-là même qui n’a pas sa place dans ce lieu trop pure et trop blanc et trop cliché pour nous, Ginny qui est pourtant arrivée à trouver la perle rare. Mes doigts lâchent le tissu pour le lui confier et pour une énième fois mes lèvres se posent sur son visage, son front cette fois, sans but aucun de la gêner de ma présence. “Essaye la.” Elle croit sûrement aussi peu que moi qu’on va réellement finir par sortir d’ici avec une robe pour son mariage - notre mariage - mais peut être que finalement les plans sont faits pour changer et être adaptés.
Je fais la course avec elle sur un mètre à peine, seulement pour l’entendre rire et la voir jeter des coups d’oeils désespérés en arrière. Elle est une enfant dans ce qui se révèle finalement être un magasin de jouets plutôt que son pire cauchemar. « Pssst. » « Pssssssssstttt. » « Auden! » La scène me fait sourire, elle est à deux secondes de s’emmêler les pieds et tomber de toute sa hauteur parce que ses bras sont trop occupés à retenir cheveux et robe pour trouver le moyen de s’accrocher nulle part. J’arrive à sa rescousse au pas, soufflant et râlant sans ne jamais m’arrêter de sourire niaisement. “Hmm tu aurais besoin de mon aide à tout hasard ? Est ce que c’est SuperAuden que tu es en train d’appeler, là ?” J’enfonce le clou, dramatise toute la scène, occupe tout l’espace de mille manières différentes simplement pour dédramatiser le tout.
Mes doigts se posent de part et d’autre de ses épaules pour la pousser de nouveau à l’intérieur de la cabine, ma femme qui a essayé de tout son coeur d’y arriver seule mais pour qui le sort était déjà joué. C’était sûr, qu’elle allait coincer la fermeture éclair dans le tissu. C’était assuré et tout le monde le savait, pourtant elle a essayé et je n’ai rien dit. J’arrive maintenant pour aider aux détails, débloquer le mécanisme et le faire remonter le long de sa colonne vertébrale. De nouveau mes lèvres en viennent à se poser dans sa nuque, large partie de peau qu’elle laisse à l’air libre sans que cela n’ait rien à voir avec le fait qu’elle soit en train de chercher lequel de mes hoodies me voler aujourd’hui.
La cabine est entourée de miroirs de tous les côtés, on la voit sous tous les angles, on peut observer toutes les nuances de pastel de sa robe. C’est ce moment précis qui me fait douter qu’on soit réellement capable de ressortir de là sans ne rien acheter. Pour une fois cela ne me dérangera pas le moins du monde que de me conformer un minimum à la règle, simplement parce qu’elle est magnifique dans cette robe et qu’elle m’arrache tous les sourires et yeux brillants du monde. Je ne cherche pas à lui cacher quoi que ce soit non plus. J’attrape une de ses mains pour la faire tourner sur elle même, princesse qu’elle n’a jamais cherché à devenir. “Elle est parfaite.” Comme l’était l’autre tout autant, sauf que cette fois-ci je pense chacun de mes mots et que la différence se fait entendre dans mon intonation. Elle est parfaite, la robe ou Ginny, peu importe le résultat est le même. De nouveau mes doigts reviennent glisser le long de son cou et se posent sur ses joues, visage que je l’intime à relever vers moi alors que le mien s’abaisse vers elle. Mes lèvres effleurent à peine les siennes, elles qui goûtent l’amande ou la pistache je ne sais plus trop. “Elle irait parfaitement avec ton hoodie préféré.” Le bustier n’est pas ce qu’elle préfère, je le sais déjà, tout comme je sais qu’au moins elle pourra glisser ses bonbons dans la poche avant et qu’au moment de prendre sa main dans la mienne je n’aurai aucune raison de m’étonner que la sienne colle. “Je t’aime.” Ouais, bla bla bla. Passons. |
| | | | (#)Mar 19 Mai - 0:38 | |
| Elle est incroyable, la robe.
Elle est pleine de taches de couleur et elle détone des autres et elle est à moi, certainement pas à lui “Essaye la.” suffit juste qu'il cède pour que je réalise le calvaire qui viendra dans une poignée de secondes déjà. « Mais va falloir que j'enlève mon jeans et avec les macarons et tu-sais-qui dans mon ventre je pense pas pouvoir être capable de le remettre aprèèèès. » ma voix se perd dans les aïgus, j'ai l'air de Noah dans l'allée des fruits et légumes au supermarché quand je lui dis que pour chaque boîte de biscuits dans le panier il doit se choisir un truc santé à grignoter. Aude sait aussi bien que moi que les matins deviennent de plus en plus des séances de gymnastique à tenter d'enfiler des vêtements qui ne suivent pas les aléas de mon corps en changement - c'est donc lui que j'appellerai à l'aide pour refermer le bouton pression de mon pantalon dans une minute top chrono.
“Hmm tu aurais besoin de mon aide à tout hasard ? Est ce que c’est SuperAuden que tu es en train d’appeler, là? " pas la même raison, mais le même résultat pourtant. Je devrais m'y faire, il est toujours comme ça quand je me bats, allongée sur le parquet de vieux bois de notre chambre à Bayside les jambes en l'air Pizza qui s'esclafferait s'il le pouvait. Sauf que mon jeans trône au sol aujourd'hui, sans moi à côté, et que mes jambes gesticulent sous les couches de tissus et de crinolines et non pas dans le vide, désespérées. « T'es lourd, tu m'aides ou tu travailles sur tes chevilles? » à force de se vanter ils me font presque peur, ses mollets. Je lui tire la langue et gobe une mèche désorganisée en prime, c'est la catastrophe et je les sens, les regards noirs de jugement des vendeuses qui nous ont abandonnés à notre juste sort en lançant déjà la facture des dégâts et autres dommages collatéraux qu'on laisse dans notre sillage. Les fourbes.
“Elle est parfaite.” elle l'est, tellement. Ses lèvres se perdent sur ma nuque et mes doigts trouvent les siens. Elles sont parfaites aussi nos alliances, même les brindilles qui ont survécu aux énièmes bains à deux qu'on a élevés du rang d'habitudes au rang de nécessités depuis quelques semaines déjà. “Elle irait parfaitement avec ton hoodie préféré.” ma joue se pose sur sa tempe, j'inspire doucement en laissant mes yeux dériver sur nos reflets, sur ce que je n'aurais jamais vraiment penser avoir le droit d'un jour regarder. C'était lui, que je voulais épouser depuis le début, c'était lui et ça aurait toujours dû être lui et probablement qu'il le sait déjà et c'est pour ça que je ne dis rien, pour préserver ses chevilles et sûrement parce qu'il le voit clairement dans mes yeux. C'est lui, et ça a toujours été lui. « Y'a du corail, à droite. » et y'a encore la chaleur de ses doigts sur mon menton, et y'a encore son souffle que tatoue mes lèvres.
“Je t’aime.” ma silhouette se détourne, les miroirs ne servent plus à rien quand c'est à mon tour de me hisser pour l'embrasser comme autant de oui et autant d'amour avec. Je pourrais faire la même chose des dizaines de centaines de fois à chaque jour, je pourrais l'embrasser et lui dédier une infinité de je t'aime que ça serait jamais assez pour toutes les années qu'on a à rattraper. « On va se marier. » que je m'entends souffler, mon front prenant appui sur le sien et mes prunelles qui s'accrochent à celles qu'il me dédie. On va se marier encore, pour une deuxième fois, et tout ça est ridicule et tout ça est exagéré et tout ça est inespéré aussi. Je l'aime au point de lui laisser le dernier macaron que j'ai caché dans un replis de la ceinture nouée en boucle de la robe, ma robe. Macaron que je glisse entre ses lèvres les miennes serties du plus grand sourire dont je suis capable.
« Et ça te prend une cravate pour aller avec. » l'eurêka du jour, la nouvelle idée immature, le nouveau plan sorti de nulle part qui en deviendra notre priorité absolue la seconde d'après. « Tu penses qu'elles nous laisseraient peindre ici? » les pinceaux et les pastels que je traîne le plus logiquement du monde - pour moi - dans mon sac, qui serviront d'alliés pour nous et de pires cauchemars pour les employées de la boutique. Quand on mettra la main sur l'une de leurs cravates blanches ennuyantes pour la barbouiller de toutes les teintes de l'arc-en-ciel. On est clichés et on dira que c'est la faute de Vegas sans le moindre remord. On va se marier.
*** « Je sais pas trop j'ai dit "oui" à quoi, mais ça avait l'air cool. » je pouffe de rire, traîne Auden de force ou presque, ma main enlacée à la sienne et le couloir de l'hôtel qu'on sillonne à pas pressé.
Dehors, ils sont censés passer nous chercher dans une dizaine de minutes à peine. Je me rappelle que de ça et du point de ralliement ; parce qu'il est situé juste à côté du restaurant avec la jolie terrasse aux milliers de canapés, où ils donnent des échantillons gratuits de smoothies à toutes les saveurs possible et inimaginables de fruits toute la journée.
La fille m'a dit que c'était une soirée à bord d'une limousine, c'est ça, je capte enfin, m'en souviens au moins. Elle a aussi dit qu'ils devaient nous emmener dans pleins d'endroits sur la Strip, je crois, j'imagine, j'ai pas suivi, elle a dit qu'il y avait des bonbons dans la voiture aussi. « De toute façon, c'est sûr que tu serais venu à mon bachelor party, et que je me serais incrustée au tien. » |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Ven 5 Juin - 17:31 | |
| Elle ne sait pas trop ce à quoi elle a dit oui, mais ça avait l’air cool. Vous en connaissez, vous, des femmes qui ont autant le don de rassurer leur mari qu’elle ? Parce que moi j’en doute réellement et pour autant cela ne m’empêche pas de m’aventurer à sa suite dans les méandres des couloirs de l’hôtel. Je fais exprès de la perdre et parfois non, on met une éternité avant de rejoindre la sortie alors qu’on aurait pu se contenter d’agir normalement et d’avancer tout droit - ennuyant. Je la laisse guider nos pas simplement pour lui intimer de faire le contraire à la dernière seconde et ultimement reposer toute la faute sur elle, parce que ce n’est pas parce qu’on est à l’autre bout du monde que quoi que ce soit ne change entre nous. Mes doigts se jouent des siens, ils jouent de la proximité avec ses mains qui ne collent même pas réellement pour une fois mais ça a sûrement tout à voir avec le fait qu’on ne se soit pas encore arrêtés devant le buffet. Le buffet.
Je sens ses doigts qui se resserrent autour des miens dès qu’ils semblent s’éloigner de quelques millimètres à peine. Ginny est une enfant qui s’émerveille devant chaque choses et ses yeux sont bien trop petits pour observer l’immensité de Végas. La ville nous happe et nous ne sommes rien, ici. Pour une fois cela me convient parfaitement. On se perd au milieu des jeunes mariés et autres amants, entre les drogués et les addictes aux jeux d’argent. Ici ce n’est ni mon monde ni le sien, on n’existe pas et pourtant on ne s’est rapidement sentis autant à l’aise. Chacun peut être qui il veut à Vegas, et surtout lui même. « De toute façon, c'est sûr que tu serais venu à mon bachelor party, et que je me serais incrustée au tien. » “J’aurais mis en place une distance de sécurité autour de toi, je veux pas savoir ce qu’il se passe aux bachelor parties des gens.” Je raille déjà, à moitié sérieux et pourtant persuadé que son voeu le plus cher aurait été de faire une pinata et de la remplir de ses bonbons préférés. Elle aurait mis des beaux habits ou alors son pyjama, parce qu’elle ne sait pas faire d’entre deux, et après ça elle aurait loué le plus grand lit / canapé du monde pour y rentrer avec toutes ses amies et se goinfrer de nourriture tout en regardant des films. Ça aurait été ça, sa bachelor party à laquelle je ne me serais jamais incrusté parce que parfois elle a besoin de garder son monde et moi le mien.
Au moins je fais semblant devant le chauffeur de la limousine et c’est juré c’est promis, je passe pour le meilleur et le plus cool client de tous les temps, celui qui lui lance le meilleur sourire aussi. J’espère simplement qu’il ne pense pas que je cherche à aller plus loin avec lui, parce qu’à partir de ce moment là ça aurait été quelque peu gênant, encore plus alors que je me fais étouffant avec la brune dès que la porte se referme de nouveau et qu’il ne reste plus que nous deux au milieu des canapés et des cocktails et de la nourriture à profusion. Le paradis, donc. Le paradis au milieu des embouteillages, que le chauffeur prévient, que je ne trouve pas le temps de râler parce que finalement tout ne pourrait pas mieux tomber. Avec un bol de bonbons acides dans la main, je lui ordonne de rester dans un coin, le temps pour moi d’étendre les sièges et de faire ce qui ressemble le plus à un lit ; le temps pour moi aussi d’ouvrir le toit ouvrant. Il donne sur des étoiles artificielles au possible mais j’imagine que c’est l’intention qui compte, quand tout ça nous ramène dix ans en arrière lors de toutes ses soirées entre universitaires qu’on finissait toujours par passer simplement nous deux. On se trouvait toujours des raisons pour s’enfuir, on se moquait du positionnement des étoiles et on rigolait d’un rien ; on se voilait la face comme personne, quand un baiser dérobé devait être préparé une éternité en avance pour que personne ne nous surprenne. “Comme avant.” C’est à elle et à elle seule que je souris désormais, le chauffeur s’énervant assez fort pour que je n’ai pas à le faire pour lui. La limousine n’avance même plus, la surprise sera retardée, le tour de la ville prend cher et nous on est bien trop habitués aux changements de plans pour être déstabilisés. Je l’invite à venir se poser près de moi, mes doigts remontant le long de ses bras puis ses doigts pour jouer avec l’alliance de fortune made in South Africa. “On s’est mariés en Amérique, en Europe et en Océanie.” J’énonce les faits, mes pensées ailleurs, mes yeux bien plus focalisés sur ses doigts que sur les étoiles - alors que je me suis battu de toute mon âme pour incliner les fauteuils de cuir qui font des bruits atroces. “Et vu que j’ai pas envie de perdre l'extrémité de mes membres en Antarctique, il ne nous reste plus que l’Asie.” C’est une idée comme ça, c’est un énumération de faits lancée au hasard - ouais, ouais. Ma tête tourne doucement vers elle, mes cheveux s’accrochent entre les fauteuils, mon cuir chevelu est comme scalpé et même là je jure que je ne me plains pas. J’ai le sourire d’un gamin une seconde avant de mordre le bout de son nez, deux secondes avant de profiter que son attention soit ailleurs pour lui dérober son bonbon préféré. Le dernier bonbon préféré. “Inde ? Japon ? Russie ? C’est le moment où tu choisis un pays pour qu’on en profite pour ne jamais suivre le plan.” On se mariera autant de fois qu’on le voudra, dans un pays ou dans un autre, avec une bague achetée au détour d’un marché florentin, confectionnée par l’entreprise de mon frère ou trouvée au milieu de la savane africaine. On ne se préoccupe pas des traditions, on créé les nôtres et mon sourire le lui fait bien comprendre. |
| | | | (#)Sam 6 Juin - 21:27 | |
| Du couloir de l'hôtel au tapis qui me fait tituber bien trop de fois pour que ma maladresse ne me gêne pas, on finit par se pourchasser dans le casino où les jetons et autres tintements des machines en deviendraient assourdissants pour qui que ce soit n'étant pas déjà assourdis par mes rires cristallins et par les menaces hurlées d'Auden. Des enfants, de véritablement enfants en retard d'une poignée de minutes quand on finit par entrer dans la limousine qui est finalement rien qu'à nous. À nous, et au chauffeur qui regarde quatre fois et quatre autres nos noms et notre réservation le pauvre déjà épuisé d'avance, alors que j'insiste sur le fait que les boîtes de nuit m'intéressent bien moins que son menu de bonbons.
Le toit se dégage pour une nuit étoilée qui jure avec les milliers de néons illuminant la ville même en pleine nuit. Ma nuque se moule parfaitement au bras qu'allonge Auden, et c'est ma silhouette au complet que j'allonge à côté de lui. S'entame la chorégraphie vieille de presque quinze ans qui consiste à ce que mes jambes réussissent à finir par-dessus les siennes, lui qui ne laisse jamais de jeu, lui qui finit hilare par noyer des baisers contre mes cheveux. “Comme avant.” il souffle mais surtout il sourit. Mes lèvres récupérant les restes de sucre qui tatouent sa peau probablement par ma faute, d'un baiser qui se fait précurseur d'une infinité d'autres. « En mieux. » en mieux, parce que maintenant je ne suis pas terrorisée que Suzie apparaisse dans l'angle pour tester ses nouvelles techniques de drague sur Auden. En mieux, parce que je peux lui glisser autant de je t'aime à l'oreille que de coups de coude dans les côtes. En mieux parce que je les vois ses tatouages à l'annulaire qui cicatrisent, ceux qui concordent avec ses bagues, et ses bagues qui concordent avec les miennes. On a attendu une vie pour vivre comme on le veut et même si plusieurs diraient que c'est l'attente qui rend ça mieux, ce serait mentir. Ce qui rend les choses mieux, c'est que maintenant, on les autorise à l'être.
“On s’est mariés en Amérique, en Europe et en Océanie.” il fait le portrait de nos derniers coups de tête. Et moi, je suis occupée à scruter son profil, à imaginer si mon trait de fusain rendrait mieux la scène actuelle ou si je devais me tâter à la photo simplement parce que les lueurs de la ville passant par la fenêtre rendent son visage aussi mystérieux que coloré de mille teintes et mille autres. “Et vu que j’ai pas envie de perdre l'extrémité de mes membres en Antarctique, il ne nous reste plus que l’Asie.” « Trouillard. » je pouffe de rire, feins une moue déçue, l'ironie voulant que même si je suis éternellement glacée l'Antarctique et l'Arctique restent tout de même deux destinations en top de liste. « T'as pas peur de perdre des doigts t'as peur que des manchots te pourchassent. » ses précieux doigts, d'ailleurs, que j'arrête dans l'élan vers les bonbons, les ramenant à mes lèvres pour les embrasser de la plus fourbe des façons. Ma main libre elle, dérobe le bonbon que lui semblait vouloir - rien que parce que justement, c'était lui qu'il voulait.
“Inde ? Japon ? Russie ? C’est le moment où tu choisis un pays pour qu’on en profite pour ne jamais suivre le plan.” « Si "choisir un pays" veut dire "suivre le plan" alors je les choisis les trois. »
Et là, juste là. Raison numéro 38664749 de pourquoi il est l'homme de ma vie. Raison pourquoi je me replace, raison pourquoi je m'assure d'attraper ses prunelles des miennes, raison pourquoi je laisse une seconde et une autre passer juste pour apprécier le moment dans toute sa simplicité. Raison pourquoi j'enregistre chaque seconde comme si elles étaient plus précieuses que les précédentes, moins que les suivantes, et m'y accroche de toutes mes forces. C'est ça, ce que je veux. C'est rien d'autre, ça a jamais été rien d'autre, et malgré le fait que d'autres ont voulu me rendre heureuse et tout faire pour que je le reste, c'est ça, ce que j'ai toujours espéré. C'est vivre ça, avec Auden, du plus agressant son de klaxon des voitures prises d'un sens et de l'autre des embouteillages autour de l'immense limousine qui n'est qu'à nous. Du plus grand sourire à deux balles qu'il a à me donner, sourire que je noie finalement de baisers.
« Et si on faisait pas juste se marier sur chaque continent? » je souffle, à demi-mot, parce que c'est à nous ce moment-là, c'est à nous et c'est à personne d'autre. On a assez donné que maintenant, on fait ce qu'on veut. Des enfants à qui on a toujours dit non qui réussissent enfin à se dire oui. « Pas juste juste, je sais que c'est gros, je sais que c'est beaucoup, c'est pas ce que je voulais dire, mais écoute, imagine si - » l'horreur se lit dans mon regard et s'entend dans mes mots, quand je précipite les excuses, quand je pourrais avoir la tête remplie de souvenirs des I do dits au quatre coins du monde que je continuerais de chérir chacun d'entre eux. « - imagine si des fois on restait un petit peu plus longtemps ailleurs. » si on y habitait, ensemble. Si on s'y faisait un nid, un cocon, un monde rien qu'à nous. « On pourrait faire concorder les dates avec les vacances de Noah, comme pour l'Afrique. » et il verra du monde. Et il apprendra des dizaines de choses qu'il n'aurait jamais appris à l'école, de toute façon. « Je pourrais bosser dans une galerie et toi tu pourrais faire comme tu fais en Australie c'est-à-dire te vanter d'être le meilleur jour et nuit. » je pouffe de rire, mords sa lèvre avec tant de délicatesse qu'il ne remarquera probablement même pas le geste. Il peut bien voler tous les derniers bonbons du monde, je ne vois que lui, je ne pense qu'à nous, désormais. « On finirait toujours par revenir à la maison, mais la différence c'est qu'à chaque fois Pizza parlerait une nouvelle langue. » la différence, serait qu'après s'être refusés d'être heureux partout, on s'autorise à l'être dans le monde entier. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 10 Juin - 10:42 | |
| Je prends toute la place et occulte les étoiles et si jamais vous vous demandez si j’ai une seule once de remords à tout cela, la réponse est non. Je vois les lumières de la ville se refléter dans ses yeux alors qu’elle ne voit que mon visage que j’ai posé au dessus du sien, mes coudes posés près d’elle sans jamais s’emmêler dans ses cheveux. Il n’est plus question de se cacher de qui que ce soit, désormais, pas même le chauffeur de la limousine qui doit bien plus être occupé à lever les yeux au ciel qu’à les garder sur la route.
Si je n’ai jamais fait part de mes sentiments positifs à qui que ce soit, elle, elle les connaît mieux que personne. Si je n’ai jamais fait part de mes doutes et de mes craintes à qui que ce soit, elle, elle sait ce qui me réveille la nuit lorsque tout semble parfaitement bien aller mais que ce n’est qu’une énième couverture. Si je n’ai jamais osé aimer quiconque, elle se fait la parfaite exception à cette règle. Si j’ai toujours enchaîné les aventures d’un soir et histoires sans lendemain, elle sait mieux que personne qu’elle est mon aventure de quinze ans, qu’elle est la seule et que aussi effrayant que cela puisse être, jamais elle ne pourrait être remplacée. « Et si on faisait pas juste se marier sur chaque continent? » Ses baisers cesse et mon sourire niais s’envole avec, en même temps que je rattrape ses iris noires dans la nuit. A en juger par l’intonation de sa voix on retourne au temps des secrets et je n’y vois aucun inconvénient, maintenant qu’on maîtrise cet art mieux que personne. « Pas juste juste, je sais que c'est gros, je sais que c'est beaucoup, c'est pas ce que je voulais dire, mais écoute, imagine si - » Je rigole un instant de sa panique qui n’a pas lieu d’être et ce sont mes lèvres bien plus que mes mots qui viennent doucement la rassurer. Elles se logent sur sa mâchoire et à la base de son cou, elles sont omniprésentes et aussi délicates que possible. « - imagine si des fois on restait un petit peu plus longtemps ailleurs. » Les baisers cessent non pas parce qu’elle vient de dire une bêtise mais au contraire, parce que sa proposition semble tellement évidente que je m’en veux de ne pas y avoir pensé avant. “Ok.” Je n’ai pas besoin d’arguments, je n’ai pas besoin d’un plan détaillé. Je n’ai pas besoin de pour et de contre, je n’ai pas besoin de quoi que ce soit et surtout pas de prévenir famille ou amis alors qu’elle est la seule à remplir tous les rôles de mon entourage. « On pourrait faire concorder les dates avec les vacances de Noah, comme pour l'Afrique. » “Ok.” Le petit bonhomme s’ajoute au plan de la façon la plus naturelle qui soit et l’aventurier en herbe sera le plus heureux de tous à l’idée de voyager. Il apprendra des tas de langues et ne les oubliera jamais, il découvrira le monde et jamais ne s’en lassera. Il a une soif de connaissance intarissable et il ne pourra en ressortir que meilleur encore de cette aventure. Ces aventures. « Je pourrais bosser dans une galerie et toi tu pourrais faire comme tu fais en Australie c'est-à-dire te vanter d'être le meilleur jour et nuit. » Un rire de plus se perd avant que je ne donne ma réponse. “Ok.” Si je ne dessine pas alors je peindrai, si je ne peins pas alors je ferai tout ce que j’ai envie de faire d’autre. Je continuerai le tatouage, j’irai plus loin dans la photographie. Elle s’inspirera du monde et des couleurs qu’elle n’a pas l’habitude de voir, je me moquerai de ces arcs en ciel de dessins que pour autant jamais je ne voudrais avoir à oublier.
Ma lèvre est prise en otage entre deux de ses rires, la fourbe que je n’ai pas vu attaquer. Pour la déloger de ses dents et simplement pour la déloger, c’est à mon tour de lui voler un baiser en même temps que mes mains retrouvent leur place sur ses joues. « On finirait toujours par revenir à la maison, mais la différence c'est qu'à chaque fois Pizza parlerait une nouvelle langue. » C’est elle, ma maison. On peut vivre n’importe où et partir autant de temps qu’elle le veut que jamais je ne serai celui qui y mettrai un quelconque frein. Tant qu’on reste ensemble. “J’ai pas envie de rentrer à la maison.” La ville bien plus que notre maison en elle même regroupe tous les mauvais souvenirs de cette dernière décennie et je n’ai aucune attache là bas. Elle non plus. On reste des oiseaux de passage, rien de plus, et alors que je bascule sur le dos et l’entraîne au dessus de moi, je dérobe un énième rire pour dédramatiser mes paroles. On y retournera, oui, mais personne ne nous attend pour manger. On peut prendre le vol de fin se demain comme prévu, on peut attendre celui en fin de mois, on peut prendre une escale à Sao Paulo et rater notre correspondance. On a tous les droits, aujourd’hui, et le flot de mes pensées est matérialisé par un sourire qui ne se défait pas de mon visage alors que je me plains déjà de ses cheveux tombant sur ma peau et la chatouillant. “J’aime pas particulièrement Vegas non plus.” Beaucoup auraient pu jurer le contraire, je n’en suis que plus heureux encore de leur annoncer qu’ils ont tort. “Et je sais pas toi, mais moi j’ai toujours rêvé de faire tourner une mappemonde et d’y planter une punaise.” Nos plans sont bien meilleurs encore quand on ne les prévoit pas entièrement et tant qu’elle peut encore voyager sans crainte pour le bébé, je serai le dernier à lui préconiser de rester au calme. Elle est restée au calme bien trop longtemps justement et maintenant elle a une vie à rattraper. |
| | | | (#)Mer 24 Juin - 14:23 | |
| Ok. Et ça aurait dû être si simple, aussi simple que ça. C'est un monde qui se débloque d'un tout petit mot de rien, d'un tout petit oui qui veut tout dire, tout et contrairement à avant où il n'annonçait certainement plus rien. J'ai pas fini mon monologue et j'ai encore des dizaines de milliers d'arguments pour le convaincre sans en avoir besoin que c'est pas une fuite, que c'est cool, que ça nous permettrait de voir du monde, de prendre l'air, de faire ce qu'on veut, un continent à la fois.
Ok. Il gâche tout entre deux de mes rires, il gâche tout à dire exactement ce que j'ai toujours voulu entendre de sa bouche si facilement. Je veux juste que ce soit lui, je veux juste qu'il dise oui, je veux rien d'autre. Je veux pas de mariage parfait et je veux encore moins de vie parfaite, je veux pas la moindre once de ce qu'on a pensé plus tôt, y'a une existence en entier, être ce qui était bon pour moi, ce qui était ce qu'il me fallait. C'est lui, ça a toujours été lui, malgré tous nos non qui auraient dû être des oui.
Ok. Je pouffe de plus belle, il se rapproche et je fais pareil. La limousine est immense mais on a besoin que d'un bol de bonbons à partager, que d'un ciel cliché à admirer, que d'une poignée de coussins qu'on garde en otage quand nos jambes s'emmêlent et quand nos baisers font la même. Il était beau y'a quinze ans et il l'est encore plus maintenant, au point où elles rougissent mes joues, elles font que ça quand ses lèvres sont à portée, quand j'ai oublié qui de nous deux a initié la nouvelle salve de baisers.
“J’ai pas envie de rentrer à la maison.” pareil. “J’aime pas particulièrement Vegas non plus.” et moi j'aime les stands à smoothies et le musée des néons dans le désert, il était cool lui. “Et je sais pas toi, mais moi j’ai toujours rêvé de faire tourner une mappemonde et d’y planter une punaise.” ok ; ok ; ok.
Le chauffeur est sûrement heureux de s'arrêter, après qu'on lui ait demandé quatorze fois de refaire la même boucle lassante pour lui mais pas pour nous de la Strip plutôt que de nous déposer aux différentes boîtes de nuit prévues au planning que j'ai parfaitement nié. Il est heureux d'arrêter la limousine et de la stationner en parallèle, bien moins quand ce n'est pas vers le club aux milles lumières stroboscopiques que j'entraîne Auden à ma suite, mais bien vers le CVS le plus proche. La clim dans la pharmacie me fait frissonner, mes rires le pourchassent dans les allées. Il est parti à gauche, je sprinte à droite, on se retrouve par moments de course isolée en se hissant sur la pointe des pieds pour se voir par-dessus les tablettes. Et c'est entre les étagères remplis de tasses à l'effigie des pires puns boulets de l'humanité et des portes-clés qui sont des formes les plus grossières que j'ai jamais vues qu'on les trouvent, les cartes. J'en attrape une à la dernière minute, la lui vole des doigts en prévoyant l'entendre rager pendant des années à cause de ça. Le papier que j'étire devant moi, la map que ma main gauche comme ma droite tiennent à bout de bras. C'est à lui de choisir cette fois-ci, je choisirai la prochaine.
« À quel point c'est grave si on suit pas le plan et qu'on se marie pas demain? » à force de casser les plans à suivre, c'est sûrement ça, qui est devenu le nouveau "suivre le plan" d'Auden et de Ginny. « Si on se marie ce soir à la place? » on a ma robe, on a sa cravate, on a les bonbons, on a la carte. Il faudrait juste retrouver les témoins, changer d'église ou du moins en trouver une ouverte à 23h - mais, il est que 23h, tout est encore ouvert à 23h, ça va, c'est pas si grave. Et tout ira bien. Enfin. - oui je tire les dés à nouveau sérieux j'ai rien appris de ROA :
ACTION RÉUSSIE : il choisit un pays qui commence par la lettre C ACTION MITIGÉE : il choisit un pays qui commence par la lettre M ACTION ÉCHOUÉE : il choisit un pays qui commence par la lettre P
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Mer 24 Juin - 14:25, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 24 Juin - 14:23 | |
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Mer 1 Juil - 16:48 | |
| Elle est si fière et si heureuse de tenir la carte entre ses mains que ça me convaincrait presque de ne finalement pas râler mais c’est plus fort que moi et je souffle sans même trop en connaître la raison. Question d’habitude, sûrement. Ginny me connaît bien trop pour savoir ce qu’elle doit ou ne doit pas faire pour me garder de bonne humeur quand, justement, elle ne s’affaire qu’à faire l’inverse la plupart du temps simplement parce que ça la fait rire de me voir enrager pour un rien. On a nos habitudes depuis toujours mais c’est finalement depuis vraiment peu de temps qu’on se donne enfin le droit de les mettre en place. Les lunettes de vues dérobées un rayon plus haut me donnent un air d’intello et même si je ne vois absolument plus rien cela ne m’empêche pas pour autant de mettre la carte du monde à l’envers sans ne faire aucun commentaire de plus. C’est plus drôle, comme ça. « À quel point c'est grave si on suit pas le plan et qu'on se marie pas demain? » “Quel plan ?” J’ironise à peine, perdu au milieu de l’infinité d’idées et de plans qu’on ne suivra jamais puisqu’on ne cessera de changer d’avis au dernier moment puisqu’aujourd’hui enfin on a le droit de faire ce qui nous plait à nous et nous seuls. On avait prévu une infinité de vies avant celles qu’on est en train de vivre actuellement et pour rien au monde je ne voudrais y changer quoi que ce soit, pas même l’odeur trop fort de médicament mêlée à celle de gel hydroalcoolique. « Si on se marie ce soir à la place? » Et cette fois ci j’arrête de lire la carte à l’envers pour essayer d’en deviner le nom des villes que je ne connais même pas. “Tu crois qu’on peut se marier dans les aéroports ?” J’ai menti quand je disais avoir cessé de regarder la carte. Je ne sais faire que ça, de toute façon. “Tu veux utiliser ton italien d’Espagne au Mexique ?” Ce n’est qu’à ce moment précis que je la regarde de nouveau, un sourire au coin des lèvres. On est restés dans le même pays pendant plusieurs jours et déjà c’est trop pour nous, déjà j’ai envie d’ailleurs et je sais que ce n’est pas totalement égoïste puisqu’elle en a tout autant envie - et besoin - que moi. Quand sa grossesse sera avancée et le bébé présent ce n’est pas ce à quoi on aspirera, alors on profite autant qu’on le peut. “C’est à côté, ça devrait même pas compter comme une nouvelle destination. C’est juste une continuité.” Et moi, j’ai vraiment envie d’utiliser mon espagnol inexistant au Mexique pendant qu’elle sortira des muchachos à toutes les sauces et avec le plus beau sourire qui soit. Le soleil lui va bien au teint. L’océan aussi. Les plages. Les fêtes et la joie de vivre, c’est ça son monde. Vegas n’est qu’une ville éponge pour nous, le temps de trouver mieux ailleurs. “On se change dans la voiture. On hurle à la première église venue. On y dégage les mariés qui seront de toute façon bien moins cools que nous. On se marie. On court jusqu’à l’aéroport.” C’est ça, le nouveau plan. C’est celui là qui laisse sur mes lèvres le plus grand et le plus fier sourire qui soit, quand bien même je ne lui ai pas laissé assez de temps pour ne serait-ce dire “oui”. Elle aura tout le temps du monde de le faire ensuite, j’imagine. J’ai oublié de la jouer au hasard, notre nouvelle destination. Ça aussi, ça sera pour la prochaine fois. On a le temps. |
| | | | (#)Jeu 2 Juil - 22:35 | |
| “Quel plan ?” là juste là. Je remercie mes baskets d'être antidérapants sur un linoléum de pharmacie qui glisse simplement d'exister, quand ma silhouette s'allonge et se hisse vers la sienne, que mes lèvres attrapent celles d'Auden au vol comme s'il s'agissait de la seule réponse logique à une logique qu'on ne tient jamais. Je l'aime quand il fait l'idiot et je l'aime quand il se trouve drôle en plus. Quand il joue les fausses ingénues et quand il se joint à moi pour tout bousiller alors qu'on a pourtant déjà payé la cérémonie, la réservation de la salle, le prêtre en Elvis, et les macarons pour l'après. On avait tout planifié et pourtant on rejoue avec les variables et on les échange, on les mélange. Probablement que ça se rattache à la vie d'avant, celle où on devait toujours ajuster nos derniers mouvements et nos éphémères moments pour éviter de se faire prendre. La vie où on gardait toujours une demie longueur d'avance sur les autres pour que nous on puisse au moins se permettre un petit pas de plus, même minime. C'est à cette vie-là à laquelle on dit adieu quand mon baiser s'arrête rien que pour que lui, il poursuive. “Tu crois qu’on peut se marier dans les aéroports ?”
Il doit y avoir des chapelles, il doit y avoir des salles faites pour ça, on doit pas être les seuls au monde qui ont décidé de se marier sur tous les continents. Maintenant, l'objectif qui brille au creux de mes iris serait de se marier dans tous les aéroports. “Tu veux utiliser ton italien d’Espagne au Mexique ?” mon sourire est aussi immense que le sien. Il m'a appris à sourire comme ça, je fais que ce qu'il m'a montré et je le fais bien, si j'en juge au miroir qu'il m'offre en s'éclatant tout autant. “C’est à côté, ça devrait même pas compter comme une nouvelle destination. C’est juste une continuité.” « Évidemment. » je force la voix sérieuse et l'air qui va avec, je force pendant au moins un bonne seconde et c'est véritablement le mieux que je peux lui offrir avec les munitions qu'il me reste. Mon rire résonne dans les allées et fait facilement sursauter les gens dans la périphérie ; pour une énième fois dans ma vie ils n'existent pas, les autres. Il n'y a que lui.
“On se change dans la voiture. On hurle à la première église venue. On y dégage les mariés qui seront de toute façon bien moins cools que nous. On se marie. On court jusqu’à l’aéroport.”
Je t'aime Auden. Je t'aime tellement.
***
On s'est changés dans la voiture. Et Lucius a presque pas râlé, c'est étonnant vu les coups de coude et de genou qu'il a reçus derrière son banc. Oui, c'est Lucius son nom, je l'ai appris quand j'essayais de faire la conversation avec lui en mode distraction pendant qu'Auden s'occupait de remplir les poches de son veston de tous les bonbons possible qui étaient disponibles sous la main.
On a hurlé à la première église venue. Elle est crade, elle est glauque, elle est parfaitement isolée de la Strip et pourtant y'a quand même trois autres couples de mariés devant nous qui tapent du pied. Certains sentent l'after-shave de fond de toilettes et d'autres puent la clope. On les a dégagés parce qu'évidemment, ils étaient bien moins cool que nous.
Ne reste que la course, et on est bons.
J'ai mon something old et non, à la surprise générale, c'est pas Auden. C'est mon argentique, toujours et éternellement noué à mon cou. J'ai mon something blue, ça c'était facile, c'est la bague en bonbon que j'ai dénichée dans les rations de friandises dans la limousine. Une bague à la framboise bleue qui a autant taché mes lèvres que mes dents, charmant. J'ai mon something borrowed, l'une des mariées était complètement échouée contre les sièges, mais pas assez inconsciente pour refuser de me prêter son diadème à la lumière phosphorescente complètement ridicule et probablement vendu bien trop cher dans les boutiques à souvenirs des hôtels du coin. Mais ça me fait rire, y'a une chanson qui joue derrière, ça fera office de marche nuptiale au final. Et j'ai mon something new, la carte, celle achetée à la va vite y'a une heure de ça même pas, celle qui dresse le monde comme une to-do list qui commence par le Mexique mais qui se termine on sait pas encore où.
« Pssst. » que je chuchote à Auden, me croyant subtile alors que je ne le suis même pas, quand c'est à notre tour et qu'on nous dit d'avancer bien avant les autres parce qu'on s'est imposés plus que tout le reste des épaves ici présentes. « Désolée de spoiler la réponse, mais je vais dire oui. » mes mots chatouillent son oreille et mes lèvres se perdent sur sa nuque, le secret qui l'est pour le reste du monde mais qui ne l'est enfin plus pour nous. Bien sûr, que je vais dire oui. Aujourd'hui, demain, hier, et dans des années aussi.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/05/2019 | (#)Ven 3 Juil - 0:59 | |
| (tout est un dialogue)Le plus drôle dans tout ça c’est qu’on s’est mariés des dizaines de fois et qu’on l’a fait plusieurs autres centaines de fois dans ma tête, mais je n’ai jamais pris le temps de penser à des vœux. Je ne voulais simplement pas trop y croire. J’avais peur. Avant.
Le premier jour où je t’ai vu, j’ai su que je voulais faire ma vie avec toi. C’était creep de le dire comme ça, alors j’ai attendu genre deux minutes avant de te le dire. Mais je l’ai fait en italien et je t’ai raconté que j’avais insulté ton voisin de gauche. Tu gagnes pas la première demande en mariage, déso. T’avais les mêmes cheveux en bataille qu’aujourd’hui et autant de couleurs sur ta salopette qu’il y en a sur ta robe. Je suis quasiment certain que tu devais avoir des équivalents de ce bonbon dans ton sac à dos. Le something old c’était tes habitudes, tu t’asseyais comme ma grand mère. Le something new, c’est tout ce qu’il s’est passé ensuite. Tu n’as jamais cessé d’évoluer et je t’ai jamais dit à quel point j’étais fier, même si ça a toujours été plus facile de pointer les imperfections de ton art. Le something borrowed c’est mon hoodie qui est devenu le tien, le premier de beaucoup d’autres.
T’as toujours été prête quand moi je l’étais jamais mais personne ne l’a vu comme ça, tout comme personne n’a vu que ma marque de céréales préférée est devenue la tienne ou que le corail a peu à peu intégré mes peintures. Ils voyaient nos regards, ça ouais, mais faut avouer qu’on était pas discrets. J’ai jamais su comment te dire que je t’aimais et j’ai encore moins su te le montrer. Tout le monde voit à quel point t’as grandi, évolué et progressé mais ils ne savent pas que tu m’as aidé à faire la même chose. Pas au niveau de l’art parce que j’étais déjà le meilleur, tu vois, mais pour ce qu’il en est de tout le reste. Merci d’avoir toujours été là malgré tout le reste.
Et là je te jure que t’as pas idée à quel point j’ai encore envie de raconter beaucoup trop de trucs en plus, comme le fait que c’est pas Pizza qui a mangé la dernière part de tiramipomme avant qu’on parte mais c’était moi. Je pourrais te dire que je suis désolé mais ça serait nul de mentir le jour de notre dix sept millième mariage. Apparemment je suis pas supposé faire tourner tout le truc autour de moi, et c’est le moment où je profite de parler vite et de dire plein de choses pour ajouter que t’es courageuse et talentueuse, même si t’as un sacré karma de merde, ça n’y change rien. Je resterai toujours là pour croire en toi quand t’auras cessé de le faire pendant un temps. La vie t’a pas fait de cadeaux mais regarde ce que tu es devenue, Ginny. Tu t’es construite seule, tu as un fils qui ne jure que par toi et même Pizza te préfère - et je ne répèterai pas ça. Tu mérites toutes les choses bien qui arrivent enfin petit à petit, et dans le lot je ne m’inclus même pas parce qu’au bout de quinze ans c’est trop long pour être qualifié de nouveau ou même de récent. C’est même trop long pour que je pense à aller voir ailleurs, t’imagines tous les papiers qu’on devrait remplir pour ça ? Nan, quelle horreur. Autant rester avec toi même si tu as toujours la couette double épaisseur même en hiver, même si tu as le don de checker si le détecteur de fumée fonctionne toujours chaque dimanche matin quand tu testes un nouveau truc à cuisiner, même si t’es la seule femme de toute l’Australie qui accepte autant tous les changements du monde sans jamais se plaindre sauf quand ça fait au moins cinq minutes que t’as pas mangé et que tu vas mourir. Autant rester même si t’as toujours pas compris que la nuit était faite pour dormir, même si t’as installé le hamac beaucoup trop haut, même si t’as trop d’idées pour une seule vie, même si tu me fais trop sourire et ça tu vois c’est pas cool parce qu’après les gens pensent vraiment pendant une demie seconde que je suis un gars sympa.
Alors je te promets de toujours rester le bad de ton good cop, je te promets de continuer à être fier de toi dans tout ce que tu continueras à entreprendre, je te promets de continuer à te protéger toi et notre enfant, Noah et Pizza avec, même si tu n’en as jamais eu besoin. Je promets de continuer à rendre folle la sage-femme à voyager de partout et à ne jamais s’arrêter. Je promets de continuer à te marier dans tous les pays du monde, avec des bagues d’herbe de la savane africaine ou un nom de pierre que j’ai pas retenu mais qui est cool selon mon frère - donc c’est relatif. Je promets aussi que ce discours c’est la seule chose de normale que je ferai dans ma vie et qu’à la seconde où j’aurai repris mon souffle et toi le tien, on pourra recommencer à être des marginaux qui ne savent pas suivre les plans ni aucune règle.
Je t’aime. J’espère que t’as bien tout retenu et savouré parce que la prochaine chose que tu vas entendre venant de moi, c’est des reproches parce qu’on est en retard et qu’on va rater notre avion. |
| | | | (#)Ven 3 Juil - 2:12 | |
| T’as vu, j’ai pas de chocolat sur les joues. Et j’ai pas déchiré ma robe. Et je frissonne presque pas et si t’avais pas parlé de mes cheveux personne aurait remarqué.
Je suis moins distraite depuis des mois, je suis moins tête en l’air, moins dans ma tête aussi. Tu vas dire que je le suis encore et que des fois je suis probablement encore bien pire, tu vas le dire et t’aurais raison et je grognerais mais je le saurais que t’as raison parce que tu me connais mieux que n’importe qui. Même mieux que la vendeuse de glaces devant l’hôtel à qui j’ai sûrement plus parlé de tout le voyage que j’ai parlé à qui que ce soit d’autre depuis qu’on est partis de Brisbane. Sauf toi, c’est évident que toi je te dis tout sur tout, tout le temps. Les trucs nuls comme les trucs cools, les trucs importants et surtout les trucs inutiles. Tu me connais mieux que n’importe qui. C’est avec toi et juste avec toi que je suis vraiment moi-même aussi, ça aide avoue.
Mais c’est pas ça le point.
Le point c’est que j’ai plus envie de vivre dans ma tête, de m’y cacher, de m’imaginer la vie que je pourrais avoir ou que je devrais avoir. J’ai plus besoin de m’imaginer des mondes ailleurs ou de rêver d’être ailleurs aussi, j’ai plus besoin de me cacher derrière mes milles distractions ni d’être éternellement distraite maintenant ; j’en ai plus envie.
Je suis heureuse Auden. Tu me rends heureuse. Même quand tu piques ma couverture préférée parce que tu dis que toutes les autres te rendent bizarrement allergique et que t’as pas le choix de m’en priver que c’est une question de vie ou de mort. Même quand tu zappes pendant mille ans pour trouver un truc à la télé que tu veux regarder mais qu’à la seconde où tu l’as tu t’endors et tu baves sur moi et tu ronfles aussi, tu ronfles tellement. Même quand tu refuses de mentir pour me couvrir à Noah et lui dire que c’était pas moi qui lui a volé la dernière bouchée de sa pizza quand il avait le dos tourné et que c’était Pizza, premier du nom, qui l’a volée. Même quand tu rigoles pas avec moi parce que je trouve que c’est drôle et limite cannibal que Pizza mange de la pizza.
J’ai jamais été heureuse entièrement, pour vrai, quand t’étais pas là. J’ai eu des miettes qui sont parmi les plus beaux souvenirs de ma vie. Mais c’est que maintenant que je sais vraiment c’est quoi être heureuse, parce que tu m’endures 24/7 aussi étonnant et souffrant cela puisse être. Et je me suis jurée que si tu me rendais autant heureuse j’allais tout faire pour te rendre autant heureux toi aussi.
Je te promets de toujours regarder tes toiles avec autant d’admiration que j’en ai depuis le premier jour parce que t’as tellement de talent que ton ego surdimensionné est presque justifié.
Je te promets que je vais toujours prendre le temps de te préparer ton café à tous les matins même ceux où tu menaces de me tuer de mille façons parce que je t’ai réveillé avec mes pieds froids et mes coups de coude répétés. Je promets de le préparer et de toujours m’assurer que personne y met de la mort au rat, sauf p’t’être moi mais juste en blague promis.
Je te promets de t’aimer toute ma vie parce que je t’aime déjà depuis plus de la moitié et que t’as raison ça serait trop nul de refaire tous les papiers surtout ceux en espagnol d’Italie. Trouver un traducteur pour ça ça va être difficile et je m’inquiète pour la chèvre j’espère qu’elle va bien.
Je te promets de te choisir à chaque jour parce que c’est toi Auden, parce que ça a toujours été toi, parce qu’il n’y a que toi et parce qu’à force de te dire tout ça va falloir que je mesure tes chevilles et ta tête parce que je suis sûre que tout a pris en ampleur de fou là.
On se marie, et on part. On fait le tour du monde, on voit tout, on vit tout. On pourrait habiter au fin fond d’une forêt où tu serais terrorisé au moindre bruit de branche qui craque ou dans un immense palace qu’on aurait acheté juste pour prouver à ton frère qu’on a mieux réussi que lui. On pourrait être en plein désert à se disputer pour savoir qui va boire son pipi comme Bear Grylls pour survivre, ou au beau milieu de l’océan à chercher le nom du poisson là, tu sais celui dans le film qu’on a jamais été capable de trouver. Je cherche encore à ce jour c’est quoi, ça va me rendre folle.
Je t’aime. C’est ça, la note de la rédaction. Je t’aime et il est temps que la Terre entière le sache j’pense. Parce que moi je le sais, parce que j’en ai jamais douté.
(ok maintenant elle expire ahahahaahahaha) |
| | | | | | | | poi sei arrivato tu e tutto si è fermato (ginauden 55) |
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